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Suivi de la secheresse


Wilfried63

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Toulouse Saint-Cyprien/ Marseille 8ème,altitude 9m

Il faut s'adapter, oui.

Cependant il ne suffit pas de planter des cultures dites économes en eau pour sauver d'un coup (en quelques années) l'économie de la Catalogne comme semble le dire @ddv..

Déjà car ces cultures sont également dépendantes en eau et qu'il faut bien les arroser s'il ne pleut pas (au moins la première année, pour la grenade par exemple pour une bonne production, il faut environ 700mm/an ). Mais surtout car la demande n'est pas présente et que, comme l'a dit slo, ces cultures nécessitent d'être transformées pour être vendues, et que ces chaînes de de transformation ne sont pas présentes sur le territoire. Jusqu'à présent, les régions du Roussillon, Conflent, Vallespir produisent des produits horticoles qui répondent aux besoins quotidiens de la population (on mange tous les jours des fruits, légumes, du jus/vin etc), ce sont des cultures ancrées et qui font la renommée de ce territoire avec plusieurs AOP et l'économie s'est construite autour.

Alors bien sûr il faut s'adapter et faire évoluer ça mais ça se fait pas d'un coup et on ne peux pas blâmer les agriculteurs de ne pas foncer tête baissée vers des productions avec lesquelles ils ne sont pas sûrs d'avoir un retour sur investissement (notamment l'agave, la figue de barbarie etc). Il n'y a également que peu de demandes actuellement pour ces nouvelles cultures, pour une personne lambda, il est difficile de troquer les abricots, les pêches et les vins qui font la renommée de la région contre des jus ou des produits transformés.

Malgré tout il faut quand même noter que nombreux syndicats essaient de faire évoluer les choses, par exemple pour la pistache avec France Pistache et Provence Pistaches qui essaie de créer une AOP et de développer la filière pour donner envie aux agriculteurs de planter des pistachiers, idem pour la grenade, l'amande etc. Mais cela demande du temps et cet épisode de sécheresse est trop intense pour cela.

 

Modifié par 13008
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Vu les discussions du topic long terme, je pense qu'il est intéressant de faire un point un peu plus détaillé et avec un peu de recul sur la situation pluviométrique à l'échelle du pays.   S

Bonsoir   Voilà, comme promis, j'ai pris un peu de temps cet après-midi pour photographier la basse vallée de l'Agly. Je suis resté proche de mon domicile, mais ça donne une idée de la gravi

Bonjour,   Reprenons un peu le cours de ce topic dédié au suivi de la sécheresse, avec un petit point photo réalisé le week-end dernier et cette semaine sur le secteur des Vosges et du piémo

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

Et pour citer du local...

 

 

Ça ne dépend pas que de la volonté des agriculteurs c est pas aussi simple comme l ont souligné plusieurs intervenants 

C est assez important de comprendre cela parce que même de façon générale dans beaucoup d autres domaines ont pourrait sans le vouloir ni s en apercevoir minimiser l'impact du RC présent ou futur par une vision trop simplifiée des solutions, ne prenant pas en compte la foule de conséquences d échelle locales

Perso je pense aux drames humains : agriculteurs et leur familles sous tensions brisant des foyer :(

Qu on le veuille ou non les vies personnelles sont très impactées également dans une profession déjà éprouvée (et ce que je dit n a rien a voir avec le fait que l'actualité et l opinion médiatique éclaire tout a coup d un faux semblant ce problème qui couve depuis des années dans l indifférence générale)

 

Je dérive un peu, mais rebondir sur la remarque de départ permet de nous rappeler que la sécheresse ce n est pas seulement des chiffres, et des bulletins que l'on pourrait regarder à force d une façon virtuelle, mais tout un tas de conséquences bien réelles et même personnelles 

Modifié par Matpo
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Il y a 15 heures, ddv a dit :

Espèces "invasives", oui, si on veut. Mais je rappelle que nombre de cultures et de plantes en France sont des espèces "étrangères": pomme de terre, tomate, maïs, tournesol, etc..

 

Je voulais réagir aux derniers échanges et en particulier à ddv.

Planter des espèces "étrangères", ça peut avoir de l'intérêt quand on connaît précisément l'impact que cela peut avoir sur les écosystèmes. Le problème, c'est qu'on ne prend pas le temps nécessaire pour le mesurer.

Je te rejoins quand tu dis que la majorité des plantes cultivées en France (qu'on pourrait étendre également aux plantes ornementales) ne sont pas originaires d'ici. La majorité vient d'Asie mineure ou d'autres continents. Notre biodiversité a fortement augmenté grâce à ces apports et c'est très bien ainsi !

Cependant, il faut savoir qu'en moyenne une espèce sur 1000 introduite présente un caractère invasif. Donc, ce sont ces espèces - là qu'il faut éviter à tout prix. Pour info, les conservatoires botaniques nationaux ont fait un travail très intéressant pour recenser ces espèces invasives (appelées aussi espèces exotiques envahissantes : EEE) qu'il mette régulièrement à jour.

Concernant la région méditerranéenne, c'est le conservatoire botanique national de Porquerolles qui a effectué la liste de ces espèces invasives. Elles sont classées en 3 catégories en fonction de leur degré de colonisation.

Les figuiers de Barbarie sont particulièrement problématiques dans les PO et des campagnes d'arrachage sont menées dans certains secteurs comme la réserve naturelle du Mas Larrieu à Argelès. Ils se développent au détriment des espèces locales qui pour certaines sont endémiques.

C'est le cas également des griffes de sorcière, de l'herbe de la Pampa ou du mimosa par exemple qui sont problématiques.

Donc attention aux plantations qui sont effectuées.

Un autre point à prendre en compte lié à la mondialisation est le développement des ravageurs et des parasites.

Le figuier de Barbarie est atteint par une cochenille sur la côte espagnole qui a fait de nombreux dégâts. Cette cochenille est présente depuis l'année dernière sur la côte Vermeille vers Banyuls.

Concernant les agaves, c'est le charançon de l'agave apparu il y a 3 à 4 qui a décimé de nombreuses population d'agaves américaines, idem pour un autre charançon qui a fait disparaître la plupart des palmiers des Canaries et des Trachycarpus.

Notre vulnérabilité est donc élevée et une production unique n'est pas vraiment conseillée. 

Les changements de pratique et de production sont nécessaires mais il faut les faire de manière réfléchie et concertée. Comme dit Slo, monter de nouvelles filières est un travail qui prend du temps et qui doit être anticipé. 

Pour répondre à la remarque Llop, si on regarde ce qui pousse entre Alméria et Alicante, en végétation naturelle, ce sont juste des steppes vu le niveau de précipitations (entre 180 et 300 mm / an), pour les cultures, c'est une mer de plastique. Je ne pense pas que c'est le type de culture que l'on souhaite voir se développer dans les PO. Leur modèle est une catastrophe d'un point de vue social et environnemental. Détourner l'eau de fleuves sur des centaines de km, désaliniser pour arroser des cultures, c'est un  non sens en terme de durabilité ! Je ne m'étends pas sur l'utilisation de produits phytosanitaires et sur la qualité gustative de ces produits ...

Des filières ont déjà été mises en place dans les PO comme la filière des PPAM depuis une dizaine d'années.

Changer de variétés, avec par ex des cépages plus résistants pour les vignes, planter sur des sols plus profonds et plus frais, en exposition nord, pailler le sol, conserver et enrichir le sol en matière organique, limiter le labour, planter des caroubiers, ...  Il existe de nombreux leviers pour atténuer les impacts de la sécheresse sur les productions. 

Irriguer des cultures qui ne l'étaient pas relève par contre de la mal adaptation puisque cela augmente la consommation en eau.

Pour en revenir à la situation actuelle dans les PO, elle est vraiment exceptionnelle, violente et dépasse la capacité de résistance de la plupart de nos espèces pourtant adaptées à la sécheresse estivale (ex du romarin et du thym qui subissent de très fortes mortalités comme dit Ericatalan) . Le dérèglement climatique y est pour beaucoup c'est sûr mais il doit également y avoir une part de variabilité naturelle. Le climat méditerranéen présente naturellement cette forte variabilité. Je ne pense pas que, du jour au lendemain (mars 2022 dans les PO), on ait appuyé sur le bouton off en terme de précipitations.

Les retours d'est n'ont pas disparu à jamais. Ils reviendront (le plus tôt sera le mieux vu le déficit accumulé) peut - être moins fréquemment, peut-être plus intensément. Le retour des pluies en Californie (depuis l'hiver 2022 / 23), les fortes précipitations qui touchent le bassin oriental de la Méditerranée cet hiver sont des signes encourageants de cette variabilité naturelle du climat.

Des signaux favorables à une évolution de la situation apparaissent sur les prévisions à moyenne échéance. La pluie sera peut - être au rendez - vous au mois de mars.

En espérant que ces signaux se concrétisent enfin pour limiter la catastrophe en cours. 

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Valence (26 proche 07) Alt. 127 Mètres Parfois Romans/Isère (26) Alt. 147 Mètres ou Châteauneuf/Isère (26) Alt. 130 Mètres
Il y a 16 heures, Llop a dit :

Et aubergines, poivrons, courgettes, laitue, haricots, pois, radis... Et la quasi totalité des fruitiers aussi ont été importés, le plus souvent d'extrême orient (à part l'olivier qui venait du bassin méditerranéen, probablement oriental. Même l'amandier et le châtaignier ont été importés du Moyen-Orient ou du Caucase, et beaucoup de plantes que les gens voient comme emblématique du sud méditerranéen (mimosa, bougainvillée, jasmin, agaves, phoenix... et évidemment tous les agrumes) ne sont pas de chez nous. Notre flore a été sinistrée par les glaciations, contrairement à ce qui s'est passé en Chine ou aux Etats-Unis. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut faire n'importe quoi comme introductions.

 

Ça signifie aussi que certaines espèces était potentiellement là avant l'ère glacière... De plus, certaines espèces était présentes dans le Sahara  à l'époque où c'était une savane, ces espèces là restes plus"indigène" que des espèces de Chine ou d'Amérique. Par exemple l'origine du figuier semble se situer sur cette ancienne savane.

Un autre points important à prendre en compte, c'est que l'Europe fait parti des zones (avec l'Inde et le Moyen-Orient) où la majorité des paysages et des espèces d'arbres majoritaires on été modelé par l'homme (par exemple les plantations chêne pour le bois de chauffage).  Cela rend forcément moins délicat l'introduction de nouvelles espèces. La comparaison avec la Nouvelle-Zélande, considéré longtemps comme un paradis terrestre, alors que le climat est proche de l'ouest de la France, est intéressante.

 

Il y a 16 heures, Llop a dit :

Pour l'adaptation de la végétation au nouveau climat, pour le Roussillon et la Catalogne, le plus simple est de regarder ce qui arrive à pousser actuellement entre Almeria et Alicante en Espagne, puisque c'est ce même climat semi-aride qui est en tain de s'installer autour du golfe du Lyon. Pour la partie orientale de la côte méditerranéenne française c'est moins clair, la pluviométrie restera peut être plus forte en hiver - et donc similitude avec un climat sicilien actuel... ou nord-africain, plus humides que du côté espagnol.

 

Cela me rappel un débat intéressant sur le climat futur de la VDR... D'année en année, je constate à a fois une augmentation des espèces subtropicales humide, méditerranéennes et semi-aride. La différence principale est la plus forte quantité de précipitation estival (avec même plus de pluie en saison de mai à octobre que de novembre à avril), qui fait proliférer aussi des espèces de climats plus humides (typiquement, certaines zones de Chine ou de la côte est des USA), mais aussi des espèces de climat plus sec (car le climat reste trop sec pour une adaptation parfaite des espèces plus humides). Là aussi il faudra s'adapter, surtout aux canicules à répétition est à l'amplitude thermique plus importante qu'avant (même si se sera beaucoup plus simple que dans les zones méditerranéennes).

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Posté(e)
Rivesaltes (Pyrénées-Orientales)

Bonjour

 

Attention à ne pas tout mélanger. Je vois qu'il a été écrit que le figuier de Barbarie est une plante invasive.

Or, en France, l'espèce problématique est Opuntia stricta, et ce n'est pas le figuier de Barbarie.

 

Le vrai figuier de Barbarie, c'est Opuntia ficus-indica, un cactus beaucoup plus grand et costaud (plus de 4 m de haut parfois). On en voit très souvent dans les jardins ou dans quelques plantations agricoles.

A ma connaissance, il ne pose pas de problèmes, du moins en France métropolitaine.

 

En terme de qualité gustative, les fruits n'ont rien à voir !

Le fruit de l'Opuntia stricta, de couleur violette, sont remplis de graines dures et sont peu sucrés et insipide.

Le fruit de l'Opuntia ficus-indica, sont de couleur rouge orangé, beaucoup plus gros. Juteux, sucrés, avec peu de graines de petite taille, et un petit gout de fruit exotique vraiment unique et agréable.

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Posté(e)
35 km au sud de Paris
Il y a 3 heures, Renaud Brochiero a dit :

 

Pour répondre à la remarque Llop, si on regarde ce qui pousse entre Alméria et Alicante, en végétation naturelle, ce sont juste des steppes vu le niveau de précipitations (entre 180 et 300 mm / an), pour les cultures, c'est une mer de plastique. Je ne pense pas que c'est le type de culture que l'on souhaite voir se développer dans les PO. Leur modèle est une catastrophe d'un point de vue social et environnemental. Détourner l'eau de fleuves sur des centaines de km, désaliniser pour arroser des cultures, c'est un  non sens en terme de durabilité ! Je ne m'étends pas sur l'utilisation de produits phytosanitaires et sur la qualité gustative de ces produits ...

Des filières ont déjà été mises en place dans les PO comme la filière des PPAM depuis une dizaine d'années.

Changer de variétés, avec par ex des cépages plus résistants pour les vignes, planter sur des sols plus profonds et plus frais, en exposition nord, pailler le sol, conserver et enrichir le sol en matière organique, limiter le labour, planter des caroubiers, ...  Il existe de nombreux leviers pour atténuer les impacts de la sécheresse sur les productions. 

Irriguer des cultures qui ne l'étaient pas relève par contre de la mal adaptation puisque cela augmente la consommation en eau.

Pour en revenir à la situation actuelle dans les PO, elle est vraiment exceptionnelle, violente et dépasse la capacité de résistance de la plupart de nos espèces pourtant adaptées à la sécheresse estivale (ex du romarin et du thym qui subissent de très fortes mortalités comme dit Ericatalan) . Le dérèglement climatique y est pour beaucoup c'est sûr mais il doit également y avoir une part de variabilité naturelle. Le climat méditerranéen présente naturellement cette forte variabilité. Je ne pense pas que, du jour au lendemain (mars 2022 dans les PO), on ait appuyé sur le bouton off en terme de précipitations.

Les retours d'est n'ont pas disparu à jamais. Ils reviendront (le plus tôt sera le mieux vu le déficit accumulé) peut - être moins fréquemment, peut-être plus intensément. Le retour des pluies en Californie (depuis l'hiver 2022 / 23), les fortes précipitations qui touchent le bassin oriental de la Méditerranée cet hiver sont des signes encourageants de cette variabilité naturelle du climat.

Des signaux favorables à une évolution de la situation apparaissent sur les prévisions à moyenne échéance. La pluie sera peut - être au rendez - vous au mois de mars.

En espérant que ces signaux se concrétisent enfin pour limiter la catastrophe en cours. 

180 mm de pluie  c'est vraiment l'extrême pour le levant méridional espagnol, on est souvent à 300 mm ou un peu au dessus.

Les projections de ressource en eau (explore 2 - drias de l'eau, en cours) montre bien une aridification et une diminution dans le sud méditerranéen, surtout en été. Certaines projections que j'ai vues montrent une diminution de plus de 30 % (voir nettement au delà) après 2070 en se basant sur CMIP5, qui ne prend pas en compte les évolutions récentes.

Par endroit on est déjà a moins de 500 mm de pluie sur le littoral du Roussillon sur les normales 91/20 ou même celles d'avant.

Je vous laisse faire le calcul.

Attention aux échelles de temps - on ne parle pas de la situation aujourd'hui, on espère tous que la pluie reviendra à court terme à Perpignan (ou Barcelone).

Mais l'amélioration sera temporaire et de toute façon il faudra s'adapter à nettement plus chaud et nettement plus sec.

Soit dans la douleur soit en anticipant un peu pour limiter (un peu) cette douleur - adaptation des pratiques de cultures, espèces plus adaptées aux nouveaux climats (actuel et futur), développement des nouvelles filières pour des nouvelles cultures (l'Espagne l'a fait pour certaines cultures tropicales - mangues, avocats...).

Sinon, pour les cultures en Espagne, critiquable certes, mais balayons devant notre porte, notamment sur l'utilisation des phytosanitaires - pas du tout sur qu'on ait des leçons à donner.

Pour illustrer ce dernier point :

https://www.euractiv.fr/section/agriculture-alimentation/news/la-france-championne-des-pesticides-en-europe-selon-des-ong/

Modifié par Llop
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il y a 58 minutes, Ericatalan a dit :

Bonjour

 

Attention à ne pas tout mélanger. Je vois qu'il a été écrit que le figuier de Barbarie est une plante invasive.

Or, en France, l'espèce problématique est Opuntia stricta, et ce n'est pas le figuier de Barbarie.

 

Le vrai figuier de Barbarie, c'est Opuntia ficus-indica, un cactus beaucoup plus grand et costaud (plus de 4 m de haut parfois). On en voit très souvent dans les jardins ou dans quelques plantations agricoles.

A ma connaissance, il ne pose pas de problèmes, du moins en France métropolitaine.

 

En terme de qualité gustative, les fruits n'ont rien à voir !

Le fruit de l'Opuntia stricta, de couleur violette, sont remplis de graines dures et sont peu sucrés et insipide.

Le fruit de l'Opuntia ficus-indica, sont de couleur rouge orangé, beaucoup plus gros. Juteux, sucrés, avec peu de graines de petite taille, et un petit gout de fruit exotique vraiment unique et agréable.

Je parlais bien d Opuntia stricta pour le caractère invasif. J ai utilisé le nom de figuier de barbarie oar abus de langage. 

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il y a 11 minutes, Llop a dit :

180 mm de pluie  c'est vraiment l'extrême pour le levant méridional espagnol, on est souvent à 300 mm ou un peu au dessus.

Les projections de ressource en eau (explore 2 - drias de l'eau, en cours) montre bien une aridification et une diminution dans le sud méditerranéen, surtout en été. Certaines projections que j'ai vues montrent une diminution de plus de 30 % (voir nettement au delà) après 2070 en se basant sur CMIP5, qui ne prend pas en compte les évolutions récentes.

Par endroit on est déjà a moins de 500 mm de pluie sur le littoral du Roussillon sur les normales 91/20 ou même celles d'avant.

Je vous laisse faire le calcul.

Attention aux échelles de temps - on ne parle pas de la situation aujourd'hui, on espère tous que la pluie reviendra à court terme à Perpignan (ou Barcelone).

Mais l'amélioration sera temporaire et de toute façon il faudra s'adapter à nettement plus chaud et nettement plus sec.

Soit dans la douleur soit en anticipant un peu pour limiter (un peu) cette douleur - adaptation des pratiques de cultures, espèces plus adaptées aux nouveaux climats (actuel et futur), développement des nouvelles filières pour des nouvelles cultures (l'Espagne l'a fait pour certaines cultures tropicales - mangues, avocats...).

Sinon, pour les cultures en Espagne, critiquable certes, mais balayons devant notre porte, notamment sur l'utilisation des phytosanitaires - pas du tout sur qu'on ait des leçons à donner.

Pour illustrer ce dernier point :

https://www.euractiv.fr/section/agriculture-alimentation/news/la-france-championne-des-pesticides-en-europe-selon-des-ong/

Je partage ton avis sur l utilisation des produits phytosanitaires liés à l agriculture intensive. Il y a bien évidemment de gros progrès à faire à ce niveau là par exemple en arboriculture chez nous. 

Mettre des cultures tropicales comme les mangues et les avocats qui poussent sur la côte andalouse, il y a ici un risque de gel qui persiste,-4 à -5 degrés ce mois de janvier en plaine du Roussillon mais surtout ces plantes consomment une quantité d eau plutôt importante donc ce n est pas vraiment une bonne solution pour l avenir. 

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35 km au sud de Paris
il y a 10 minutes, Renaud Brochiero a dit :

Je partage ton avis sur l utilisation des produits phytosanitaires liés à l agriculture intensive. Il y a bien évidemment de gros progrès à faire à ce niveau là par exemple en arboriculture chez nous. 

Mettre des cultures tropicales comme les mangues et les avocats qui poussent sur la côte andalouse, il y a ici un risque de gel qui persiste,-4 à -5 degrés ce mois de janvier en plaine du Roussillon mais surtout ces plantes consomment une quantité d eau plutôt importante donc ce n est pas vraiment une bonne solution pour l avenir. 

Tout à fait d'accord !

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Il y a 22 heures, ddv a dit :

Espèces "invasives", oui, si on veut. Mais je rappelle que nombre de cultures et de plantes en France sont des espèces "étrangères": pomme de terre, tomate, maïs, tournesol, etc..

 

J'ai jamais vu les milieux naturels européens être envahis par des tomates ou du maïs échappés d'un jardin ou d'une culture...
"Invasif" n'est pas un mot pêché au pif dans le dico. Il a un sens. Le figuier de barbarie est invasif: ça veut dire qu'une fois planté, tu ne le maîtrises plus ou très difficilement.
Donc je répète: on ne plante pas n'importe quoi venant de n'importe où sans réfléchir un minimum à l'impact que ça va avoir. Et dans le contexte actuel où la biodiversité locale est peu compétitive par rapport à des espèces allogènes, on réfléchit d'abord à ce qu'on peut faire avec ce qu'on a, et comment l'accompagner dans la résilience.

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Il y a 3 heures, Ericatalan a dit :

Bonjour

 

Attention à ne pas tout mélanger. Je vois qu'il a été écrit que le figuier de Barbarie est une plante invasive.

Or, en France, l'espèce problématique est Opuntia stricta, et ce n'est pas le figuier de Barbarie.

 

Le vrai figuier de Barbarie, c'est Opuntia ficus-indica, un cactus beaucoup plus grand et costaud (plus de 4 m de haut parfois). On en voit très souvent dans les jardins ou dans quelques plantations agricoles.

A ma connaissance, il ne pose pas de problèmes, du moins en France métropolitaine.

 

En terme de qualité gustative, les fruits n'ont rien à voir !

Le fruit de l'Opuntia stricta, de couleur violette, sont remplis de graines dures et sont peu sucrés et insipide.

Le fruit de l'Opuntia ficus-indica, sont de couleur rouge orangé, beaucoup plus gros. Juteux, sucrés, avec peu de graines de petite taille, et un petit gout de fruit exotique vraiment unique et agréable.

Les 2 sont envahissants. En Corse on a beaucoup de Opuntia ficus indica, et il occupe parfois de grandes zones dans le paysage.

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Cournon (2km La Gacilly) Est Morbihan Alt 10 m
Il y a 1 heure, grecale2b a dit :

J'ai jamais vu les milieux naturels européens être envahis par des tomates ou du maïs échappés d'un jardin ou d'une culture...
"Invasif" n'est pas un mot pêché au pif dans le dico. Il a un sens. Le figuier de barbarie est invasif: ça veut dire qu'une fois planté, tu ne le maîtrises plus ou très difficilement.
Donc je répète: on ne plante pas n'importe quoi venant de n'importe où sans réfléchir un minimum à l'impact que ça va avoir. Et dans le contexte actuel où la biodiversité locale est peu compétitive par rapport à des espèces allogènes, on réfléchit d'abord à ce qu'on peut faire avec ce qu'on a, et comment l'accompagner dans la résilience.

Je suis désolé, mais ça sert à quoi si les plantes d'origine n'arrivent plus à supporter les nouvelles conditions météo ? Je me base sur ce que vous n'arrêtez pas de dire tous ici, que tout est en train de crever, que c'est la catastrophe, que ça devient un climat aride, etc. 

Quant au figuier de Barbarie, il n'est pas si invasif que ça puisque justement, il est en train d'être décimé sur la partie espagnole de la Catalogne par la maladie. Sélection naturelle...

 

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Posté(e)
35 km au sud de Paris
il y a 15 minutes, ddv a dit :

Je suis désolé, mais ça sert à quoi si les plantes d'origine n'arrivent plus à supporter les nouvelles conditions météo ? Je me base sur ce que vous n'arrêtez pas de dire tous ici, que tout est en train de crever, que c'est la catastrophe, que ça devient un climat aride, etc. 

Quant au figuier de Barbarie, il n'est pas si invasif que ça puisque justement, il est en train d'être décimé sur la partie espagnole de la Catalogne par la maladie. Sélection naturelle...

 

On essaie de cibler des espèces qui s'intègrent mieux dans l'éco-système local, sans trop le bouleverser (ou pas trop brutalement).

Par ex ilôts de chêne zéen dans les forêts du centre et du nord du pays (zéen, ou chêne des Canaries, qui en fait vient plutôt de Catalogne) qui est proche de nos chênes endémiques mais plus résistant à la chaleur et à la sécheresse.

On regarde au cas par cas.

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il y a 15 minutes, ddv a dit :

Je suis désolé, mais ça sert à quoi si les plantes d'origine n'arrivent plus à supporter les nouvelles conditions météo ? Je me base sur ce que vous n'arrêtez pas de dire tous ici, que tout est en train de crever, que c'est la catastrophe, que ça devient un climat aride, etc. 

Quant au figuier de Barbarie, il n'est pas si invasif que ça puisque justement, il est en train d'être décimé sur la partie espagnole de la Catalogne par la maladie. Sélection naturelle...

 

300 mm par an, c'est la valeur minimale pour le développement du pin d'Alep, arbre le plus tolérant à la sécheresse.

En deçà, pas de croissance d'arbres si ce n'est le long des oueds, donc si la pluviométrie continue sur les mêmes standards qu'en 2022 et 2023, on peut dire adieu à la végétation méditerranéenne. On ne peut rien faire d'autre que constater ...

Donc, c'est pour cela que j'espère que la situation actuelle ne se limite pas seulement au dérèglement climatique en cours mais aussi à la variabilité naturelle.

Il est évident que dans les décennies suivantes, ce type de situation est amené à se reproduire voire à s'amplifier. En espérant que cette sécheresse s'estompe et se termine rapidement et qu'elle nous laisse souffler quelques années pour préparer correctement la transition au niveau agricole.

La Réutilisation des Eaux Usées Traitées, à l'instar de ce qui se fait en Israël et dans la province de Murcie est une des solutions à mettre en place rapidement pour faire face aux déficits chroniques de la ressource en eau. 

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Aubenas en Ardèche méridionale
Il y a 4 heures, Llop a dit :

mais balayons devant notre porte, notamment sur l'utilisation des phytosanitaires - pas du tout sur qu'on ait des leçons à donner.

 

et encore, les rapports sur l'utilisation des pesticides ne sont que la partie émergée de l'iceberg. 

je viens de lire une étude sur la qualité des cires d'abeilles utilisées en apiculture; la cire est un corps gras qui absorbe tout ce qui se promène dans l'environnement. 

on voit que les cires récoltées quelques semaines seulement après avoir été secrétées par les abeilles (ce qu'on appelle les cires d'opercules) sont contaminées par une foule de molécules chimiques issues des pesticides, dont plusieurs issues de pesticides interdits depuis de nombreuses années en France, voire dans toute l'UE. 

autrement dit, il doit forcément y avoir un trafic de pesticides interdits qui fait qu'on continu d'en épandre clandestinement. 

c'est d'ailleurs un autre drame passé sous silence, écrasé par le poids médiatique du RC.

 

pour en revenir aux invasives, ici les mimosas sont un vrai fléau, il y en a de partout et justement la sécheresse les favorise au détriment des plantes locales...  

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Valence (26 proche 07) Alt. 127 Mètres Parfois Romans/Isère (26) Alt. 147 Mètres ou Châteauneuf/Isère (26) Alt. 130 Mètres
Il y a 7 heures, grecale2b a dit :

J'ai jamais vu les milieux naturels européens être envahis par des tomates ou du maïs échappés d'un jardin ou d'une culture...

 

Cela dit concernant les tomates, j'en vois depuis deux ans à l'état sauvage en dehors des jardins et dans des conditions plutôt hostiles (chantiers, trottoirs, voie ferré). C'est certes en milieux urbain, mais avant c'était impossible ; cela semble être à la fois lié au RC (hiver plus court qui favorise le cycle) et à une adaptation.

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Posté(e)
34700 salelles du bosc
Le 13/02/2024 à 18:26, Blacksun a dit :

Oui, soit beaucoup de plantes pas adaptées à notre climat et qui "pompent" nos réserves en eau... Là il faut s'adapter au plus juste pour ne pas fragiliser une ressource en eau déjà bien mise en péril...

Sans compter qu'aucune de ces mesures ne sauvera la végétation "sauvage"

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Posté(e)
35 km au sud de Paris
Il y a 15 heures, Renaud Brochiero a dit :

300 mm par an, c'est la valeur minimale pour le développement du pin d'Alep, arbre le plus tolérant à la sécheresse.

En deçà, pas de croissance d'arbres si ce n'est le long des oueds, donc si la pluviométrie continue sur les mêmes standards qu'en 2022 et 2023, on peut dire adieu à la végétation méditerranéenne. On ne peut rien faire d'autre que constater ...

Donc, c'est pour cela que j'espère que la situation actuelle ne se limite pas seulement au dérèglement climatique en cours mais aussi à la variabilité naturelle.

Il est évident que dans les décennies suivantes, ce type de situation est amené à se reproduire voire à s'amplifier. En espérant que cette sécheresse s'estompe et se termine rapidement et qu'elle nous laisse souffler quelques années pour préparer correctement la transition au niveau agricole.

La Réutilisation des Eaux Usées Traitées, à l'instar de ce qui se fait en Israël et dans la province de Murcie est une des solutions à mettre en place rapidement pour faire face aux déficits chroniques de la ressource en eau. 

 

Il y a qqs arbres qui supportent des climat plus arides : par ex l'arganier, que l'Espagne commence d'ailleurs à cultiver. Il faudra bien puisque le Sud ibérique deviendra vite impropre aux oliviers.

La situation en Espagne est bien plus grave que chez nous...

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Il y a 21 heures, ddv a dit :

Je suis désolé, mais ça sert à quoi si les plantes d'origine n'arrivent plus à supporter les nouvelles conditions météo ? Je me base sur ce que vous n'arrêtez pas de dire tous ici, que tout est en train de crever, que c'est la catastrophe, que ça devient un climat aride, etc. 

Quant au figuier de Barbarie, il n'est pas si invasif que ça puisque justement, il est en train d'être décimé sur la partie espagnole de la Catalogne par la maladie. Sélection naturelle...

 

Je vais essayer de répondre point par point, mais je vais pas faire des romans, tu pourras chercher de ton côté, on a été plusieurs à t'expliquer déjà:

- ça sert à quoi? à sélectionner et favoriser les essences locales qui sont le plus susceptibles de s'adapter. Génétiquement, il y aura toujours moyen d'améliorer l'existant. En gros, si ton gosse est malade, le mieux c'est pas de le buter et d'en adopter un autre, mais de trouver des soins adaptés, et si malgré ça il meurt, tu peux essayer d'en faire un autre. C'est très caricatural, mais bon...
- oui c'est la catastrophe annoncée, mais la solution c'est pas de tout flinguer plus vite, surtout dans un contexte de mondialisation ou les ecosystèmes sont déjà victimes d'espèces invasives.
- tu confonds "invasif" et "résistant". le figuier de barbarie est très invasif. ça l'empêche pas d'avoir des maladies... Chaque espèce, même les invasives, ont leurs lots de maladies et de parasites. Mais on a déjà suffisamment de problèmes avec les maladies et parasites de nos écosystèmes pour pas en apporter de nouveaux avec leurs espèces hôtes introduites, justement! On en a déjà suffisamment qui crèvent à cause de ces fameuses espèces introduites et de leurs parasites pour pas en ajouter d'autres. D'où la nécessité de vérifier en amont d'une introduction d'espèce les impacts potentiels. La fameuse notion de "bénéfice/risque". Quelqu'un ici a parlé des charançons, entre autres. En Corse on a le charaçon du palmier qui a flingué quasiment tous les palmiers. Alors tu me diras, le palmier c'est une espèce introduite. Oui. Alors parlons d'autres espèces: dans les années 90 on s'est retrouvé avec le matsucoccus, parasite du pin maritime. On l'avait pas jusque là. Import. Invasion. Résultat, aujourd'hui il y a des peuplements entiers qui crèvent. Autre cas plus récent: les plantes d'ornement importées avec (malchance) la bactérie Xylella fastidiosa. Super. Des centaines d'espèces sont en danger. Et en plus c'est insidieux parce qu'on la voit pas, et ça se propage. Y'a des espèces qui crèvent, on sait pas si c'est à cause de ça ou de la sécheresse ou les deux.
Bref, on a suffisamment de problèmes actuellement avec ces merdes pour pas en faire venir d'autres.

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Il y a 15 heures, stormi26 a dit :

 

Cela dit concernant les tomates, j'en vois depuis deux ans à l'état sauvage en dehors des jardins et dans des conditions plutôt hostiles (chantiers, trottoirs, voie ferré). C'est certes en milieux urbain, mais avant c'était impossible ; cela semble être à la fois lié au RC (hiver plus court qui favorise le cycle) et à une adaptation.

certes, mais ça n'a rien d'invasif. une graine très résistante tombée d'un repas qui trouve un endroit favorable, ça arrive.

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Valence (26 proche 07) Alt. 127 Mètres Parfois Romans/Isère (26) Alt. 147 Mètres ou Châteauneuf/Isère (26) Alt. 130 Mètres
il y a 43 minutes, grecale2b a dit :

certes, mais ça n'a rien d'invasif. une graine très résistante tombée d'un repas qui trouve un endroit favorable, ça arrive.

 

Je ne dit pas que les tomates sont des plantes invasives, mais que la reproduction semble plus facile qu'avant, à des endroits plus hostiles. D'ailleurs je n'ai jamais vu de variétés à gros fruit devenir sauvage, c'est forcément des petits fruits (le genre de variétés utilisés comme porte-greffe).

Modifié par stormi26
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Cournon (2km La Gacilly) Est Morbihan Alt 10 m

En tout cas, pour les cultures (et pas flore sauvage), le figuier est bénéfique à l'Algérie par exemple, et toutes les parties de la plante sont exploitées. Pas besoin de dépenser des fortunes en arrosage.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/02/21/en-algerie-la-nouvelle-vie-d-une-petite-ville-grace-au-figuier-de-barbarie_5426385_3212.html

Modifié par ddv
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Rivesaltes (Pyrénées-Orientales)

Effectivement, tout crève. Après, même avec des photos, je pense que ça doit être assez difficile pour une personne étrangère des PO, de se rendre compte de la gravité de la situation.

 

J'aime bien lire votre débat axé sur l'écologie, mais concrètement, un agriculteur local, il fait quoi ?

Par exemple un maraicher ou un arboriculteur. N'ayant plus de possibilité d'arroser leurs plantations (forages à sec ou restrictions très strictes). Sur le court et moyen terme, comment ils font pour vivre ?

Avec la corde au cou, je doute qu'ils soient très ouverts au dialogue sur les espèces invasives ou sur des sélections qui nécessitent des décennies de recherche.

 

Comme on l'a dit, la situation que l'on vit ne dure pas depuis 20 ans. ça déconne sérieusement que depuis mars 2022.

Avant cela, je n'avais aucun souci à faire mon maraichage sol vivant et à maintenir mes arbres fruitiers en vie. Même s'il faisait très sec parfois.

 

 

 

 

 

 

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Il y a 2 heures, Ericatalan a dit :

Effectivement, tout crève. Après, même avec des photos, je pense que ça doit être assez difficile pour une personne étrangère des PO, de se rendre compte de la gravité de la situation.

 

J'aime bien lire votre débat axé sur l'écologie, mais concrètement, un agriculteur local, il fait quoi ?

Par exemple un maraicher ou un arboriculteur. N'ayant plus de possibilité d'arroser leurs plantations (forages à sec ou restrictions très strictes). Sur le court et moyen terme, comment ils font pour vivre ?

Avec la corde au cou, je doute qu'ils soient très ouverts au dialogue sur les espèces invasives ou sur des sélections qui nécessitent des décennies de recherche.

 

Comme on l'a dit, la situation que l'on vit ne dure pas depuis 20 ans. ça déconne sérieusement que depuis mars 2022.

Avant cela, je n'avais aucun souci à faire mon maraichage sol vivant et à maintenir mes arbres fruitiers en vie. Même s'il faisait très sec parfois.

 

 

 

 

 

 

Malheureusement, les agriculteurs dans les PO ne peuvent pas faire grand chose si ce n est de constater et de subir cette satanée sécheresse. 

Prévoir des retenues comme à terrats et à montesquieu les Alberes, ce sera intéressant s il pleut à nouveau et que tous les agriculteurs puissent en profiter en favorisant les cultures économes. 

En attendant, il faut foncer dans la réutilisation des eaux usées traitées. 

Bonne initiative également de remonter par tuyau l eau en sortie de la station d épuration de Perpignan pour la reinjecter dans la têt à ille. 

Comme tu dis, ceux qui ne vivent pas ici ne se rendent pas compte de la situation que nous vivons depuis bientôt 2 ans. C est vraiment usant nerveusement de scruter d éventuelles pluies qui ne viennent toujours pas ! 

 

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Cournon (2km La Gacilly) Est Morbihan Alt 10 m
Il y a 15 heures, Ericatalan a dit :

Effectivement, tout crève. Après, même avec des photos, je pense que ça doit être assez difficile pour une personne étrangère des PO, de se rendre compte de la gravité de la situation.

 

j'ai fait une rando cet été de la Catalogne française à celle en Espagne. C'était ultra sec (surtout côté Espagne) mais je ne me rappelle pas avoir vu un seul arbre mort. Par contre, les olives sur les oliviers sauvages étaient toutes petites. Les chênes liège, quant à eux, semblent résister à tout (et sont "insensibles" au feu).

Dans la forêt espagnole, les gardes champêtres amènent de temps en temps de l'eau dans des petits réservoirs en béton à destination des petits animaux (c'est mignon, mais à mon avis les animaux savent se débrouiller sans les humains). Donc, j'en conclue que ce genre de sécheresse doit être quand même fréquente (en tout cas, côté Espagne).

Par contre, je ne me souviens pas avoir vu le moindre animal (il doit faire trop chaud pour les lézards j'imagine). Ils sortent peut-être en soirée ou la nuit ?

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