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Des normes 1981-2010 aux normes 1991-2020


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Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Voici l'évolution pour Bordeaux-Mérignac. On a donc quitté la décennie 1981-1990, déjà réchauffée par rapport au milieu du 20ème siècle, mais qui avait connu encore plusieurs hivers froids, quelques étés "pourris" et des inter-saisons encore "raisonnables". Et à la place on y rajoute la décennie 2011-2020 où le froid hivernal a quasiment disparu (excepté pour février 2012), où les étés se sont montrés beaucoup plus chauds (évolution notable depuis 2015 surtout) et où il n'est plus rare d'enregistrer des chaleurs dès le début avril et jusqu'à la fin octobre (ce qui avant relevait de l'exceptionnel).

Fort logiquement, tous les mois se sont réchauffés (il faut tenir compte ici de l'îlot de chaleur urbain, qui accentue le phénomène avec l'urbanisation galopante de l'agglomération...). L'augmentation très forte de chaleur et de forte chaleur traduit bien l'emballement du réchauffement estival (et surtout des étés qui commencent plus tôt et terminent plus tard).

La pluviométrie ne baisse que légèrement, plus franchement aux intersaisons (avril, mai, octobre), peut-être imputable à la baisse de l'activité orageuse (très prononcée en automne). On peut s'étonner que la pluviométrie estivale ne baisse pas, mais les 6 derniers étés secs ne pèsent pour le moment pas si lourds en comparaison des étés des années 90, souvent très orageux et donc humides.

 

L'évolution de l'ensoleillement est assez insolite avec un premier semestre légèrement plus gris qu'avant (surtout janvier, qui a souvent été très gris sur la dernière décennie). A contrario le deuxième semestre a gagné assez équitablement sur tous les mois...Décembre ayant connu l'évolution inverse de janvier à la faveur de certaines années où il fut très ensoleillé (2013, 2015, 2016...).

 

Demain je vous publierai le même récapitulatif pour Bergerac, histoire de comparer avec une station de "campagne" (hors îlot de chaleur urbain) ;)

 

Changement_Normes_Bordeaux.thumb.jpg.b4b6fc193a69c704087d019a40bdf8e4.jpg

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Histoire de se donner une base de départ ...                         Au niveau national on

On avait évoqué plus haut l'idée d'avoir une "norme" instantanée pour l'année en cours, et non pas basée sur une période de 30 ans passée, condamnée à être biaisée vers le froid. J'ai fait l'exer

Bonjour;     J'ai voulu creuser la question de l'évolution des températures et des occurrences de gel, chaleur etc, à Nancy au delà de la dynamique saisonnière en m'intéressant aux cont

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Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 2 heures, acrid vintaquatre a dit :

Voici l'évolution pour Bordeaux-Mérignac. On a donc quitté la décennie 1981-1990, déjà réchauffée par rapport au milieu du 20ème siècle, mais qui avait connu encore plusieurs hivers froids, quelques étés "pourris" et des inter-saisons encore "raisonnables". Et à la place on y rajoute la décennie 2011-2020 où le froid hivernal a quasiment disparu (excepté pour février 2012), où les étés se sont montrés beaucoup plus chauds (évolution notable depuis 2015 surtout) et où il n'est plus rare d'enregistrer des chaleurs dès le début avril et jusqu'à la fin octobre (ce qui avant relevait de l'exceptionnel).

Fort logiquement, tous les mois se sont réchauffés (il faut tenir compte ici de l'îlot de chaleur urbain, qui accentue le phénomène avec l'urbanisation galopante de l'agglomération...). L'augmentation très forte de chaleur et de forte chaleur traduit bien l'emballement du réchauffement estival (et surtout des étés qui commencent plus tôt et terminent plus tard).

La pluviométrie ne baisse que légèrement, plus franchement aux intersaisons (avril, mai, octobre), peut-être imputable à la baisse de l'activité orageuse (très prononcée en automne). On peut s'étonner que la pluviométrie estivale ne baisse pas, mais les 6 derniers étés secs ne pèsent pour le moment pas si lourds en comparaison des étés des années 90, souvent très orageux et donc humides.

 

L'évolution de l'ensoleillement est assez insolite avec un premier semestre légèrement plus gris qu'avant (surtout janvier, qui a souvent été très gris sur la dernière décennie). A contrario le deuxième semestre a gagné assez équitablement sur tous les mois...Décembre ayant connu l'évolution inverse de janvier à la faveur de certaines années où il fut très ensoleillé (2013, 2015, 2016...).

 

Demain je vous publierai le même récapitulatif pour Bergerac, histoire de comparer avec une station de "campagne" (hors îlot de chaleur urbain) ;)

 

Changement_Normes_Bordeaux.thumb.jpg.b4b6fc193a69c704087d019a40bdf8e4.jpg

Excellent, faut que je fasse la même pour Blagnac

Au passage on voit bien sur ton résumé que les évènements "extrêmes" (avec les T>35 on doit le voir j imagine aussi, a Toulouse, a bordeaux je ne sais pas) augmentent plus vite que l'augmentation de T moyenne, dit autrement , par exemple les rapports du GIEC et divers organismes disent bien que dans le RC , si on a une augmentation de 1°c, alors on a une augmentation de 2°c pour les T extrêmes (chiffres au hasard pour le coup j' ai plus ça en tête mais dans le principe), les évènements extrêmes comme les canules connaissent une 'amplification', par rapport a une simple augmentation de  Txx qui serait égale a l augmentation des Tmm

On voit par exemple , même si c est pas le mieux pour l'illustrer, les T>20°c sont passées de 160,5 a 164,5, soit +2,49%

Les T>25°c sont passés de 77,3 a 87,6, soit +13,71 %

Les T>30°c sont passées de 22,5 a 30,1, soit +33,7%

 

 

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Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Allez comme promis voici le comparatif de normes pour Bergerac cette fois :

 

Ce qu'on constate c'est que la hausse des températures est moins franche, en raison d'une augmentation très limitée des minimales (+0,1°C) (ceci étant dû à la situation de fond de vallée, permettant des nuits fraiches/froides lors des périodes anticycloniques (qui se multiplient). Il n'est d'ailleurs pas rare d'enregistrer des mois avec +3 ou +4°C d'excédent sur les maximales, sans observer d'excédent sur les minimales, voire même en observant des déficits. D'ailleurs on ne constate qu'une petite baisse du nombre de gelées, alors que l'augmentation des chaleurs et de fortes chaleurs est relativement similaire à Bordeaux (à peine plus faible).

L'évolution de la pluviométrie est étonnamment favorable et c'est clairement sur l'hiver que la hausse est sensible...Pour le reste de l'année nous pouvons reprendre peu ou prou les mêmes commentaires que pour Bordeaux.

Le gain d'ensoleillement est assez franc et seuls janvier et mars pêchent...Le dernier trimestre connaît une hausse particulièrement sensible !

 

Changement_Normes_Bergerac.thumb.jpg.44daa9501aa93de4b0c7937425dba9f7.jpg

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Colombier (42) , Alt. 1030 m

Pour St Etienne Bouthéon :

image.png.25a45c737a99470ff55cf1f0b6476fcb.png

 

La pluvio est incomplète, les écarts étaient aberrants.Hausse classique de la température  et limitée de l'ensoleillement principalement en été et en décembre.

 

Pour Clermont Fd Aulnat

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Forte hausse de la température sur tout les mois, hausse de l'ensoleillement sur la fin de l'année et l'été et surprise hausse de la pluviométrie sur l'été au détriment du printemps.

 

Modifié par metre3
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Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a 58 minutes, metre3 a dit :

Pour St Etienne Bouthéon :

image.png.25a45c737a99470ff55cf1f0b6476fcb.png

 

La pluvio est incomplète, les écarts étaient aberrants.Hausse classique de la température  et limitée de l'ensoleillement principalement en été et en décembre.

 

Pour Clermont Fd Aulnat

image.png.e970719db775688a8dc62133b11249af.png

 

Forte hausse de la température sur tout les mois, hausse de l'ensoleillement sur la fin de l'année et l'été et surprise hausse de la pluviométrie sur l'été au détriment du printemps.

 

+0,7°c c est énorme (2 fois la hausse de l ITN) , et hausse de l ensoleillement ET hausse des pp annuelles c est à noter, sans que ça soit forcément indicatif sur le mm/h moyen (donnée qui existe pas j imagine mais ça serait bien de l avoir) mais est ce une piste ? , depuis le temps que la hausse ou non des intensités de pp fait débat, pour ce que j en ai vu en tout cas.. 

Excusez moi je ne sais pas si ce topic est le bon endroit pour des remarques ou si c est mieux seulement des données brutes, j apprécie de pouvoir tirer des petits éléments du travail qui a été fait

Pour les relevés de Blagnac, j espère y contribuer ici sous peu

Modifié par Matpo
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Posté(e)
Colombier (42) , Alt. 1030 m
il y a 1 minute, Matpo a dit :

+0,7°c c est énorme (2 fois la hausse de l ITN) , et hausse de l ensoleillement ET hausse des pp annuelles c est à noter, sans que ça soit forcément indicatif sur le mm/h moyen (donnée qui existe pas j imagine mais ça serait bien de l avoir) mais est ce une piste ? , depuis le temps que la hausse ou non des intensités de pp fait débat, pour ce que j en ai vu en tout cas.. 

Excusez moi je ne sais pas si ce topic est le bon endroit pour des remarques ou si c est meiux seulement des données brutes, j apprécie de pouvoir tirer des petits éléments du travail qui a été fait

Pour les relevés de Blagnac, j espère y contribuer ici sous peu

Moi ça me va, j'ai pas bcp commenté.

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Verneuil S/Seine Yvelines - Altitude 40m

Nouvelles moyennes sur Paris-Montsouris (source: MF et InfoClimat)

1991-2020, Paris se retrouve avec le climat de Bordeaux dans les années 1970.

 

La température moyenne annuelle est en augmentation de 0.5°C en comparant les 2 périodes

La pluvio est en déficit de 9.6% avec une différence de 61.0mm/an abaissant le cumul à 576.4mm.

L'ensoleillement est lui en augmentation de 2.8% avec un cumul annuel moyen de 1707.9 heures.

 

Moyennes-1991-2020_page-0001.thumb.jpg.88b6171982e5a16c1d545e4c66c09bac.jpg

 

 

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Saint-Alban-Leysse - 311 m (Est Chambéry) -(73) et ponctuellement sur Palette-Le-Tholonet -158 m (Aix sud-est) (13) et Mazamet(81) - (ville : 266 m)

Bonsoir,

 

Un petit point climatologique pour la station d'Aix-en-Provence (MF) sur la période 1990/2020 et pour deux paramètres : le nombre de jours de gel (tn< 0.0°C) et de fortes chaleurs (tx >30.0°C).

 

image.png.1dd62843ced8352327cf32d03bda2316.png

 

Contrairement à une bonne partie de a France océanique, de 1990 jusqu'à 2013, il n'y a pas eu vraiment de tendance à la baisse du nombre de tn négatives, avec une moyenne mobile sur 5 ans stable entre 40 et 50 j de gels. L'année 2005 est même la 3ème année la plus gélive depuis 1959 avec plus de 80.0 j de tn<0.0°C. Comme un peu partout par contre on observe une rupture nette depuis 2014 : 1 année sur 2 enregistre un nombre de jours de gel < 30.0 j, dont un record de seulement 15j en 2014 ! 

 

image.png.2154779b16b8ef054390126b2ad05122.png

 

La hausse est bien plus linéaire en ce qui concerne le nombre de jours très chauds (tx>30.0°C). Dans les années 90, on observe 7 années sur 10 avec moins de 45.0j de fortes chaleurs. Il y a eu un premier emballement au début des années 2000, avec une moyenne glissée sur 5 ans assez stable jusqu'à 2016. Les 4 années qui suivent 2016 enregistrent plus de 65.0 j de tx>30.0°C ! 

Modifié par Gaël13
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Malemort du Comtat (84) - 212 m ; Carpentras (Serres) - 99 m boulot ; parfois Nélu (Aunay sous Auneau) (28) - 155 m
Le 09/12/2020 à 08:14, sylvainmeteo a dit :

Pour Carpentras on va perdre pratiquement 100 mm en annuel de précipitations :o

Je me cite car en fait j'ai dit une bêtise, j'ai été trompé par les normes affichés sur Infoclimat, Carpentras perd que quelques millimètres par rapport a 1981-2010 sur l'année

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Bonjour à tous,

 

Je suis nouveau ici. Je me permets de participer à votre discussion en introduisant les dernières données pour Bruxelles ( Uccle) publiées par l'institut royal de météorologie de Belgique.

Normales climatiques Uccle 1991-2020

 

La tm° annuelle passe de 9,2 dans la période 1961-90 à 11° pour la nouvelle période.

L'ensoleillement augmente aussi de pratiquement 100h de soleil en plus passant d'environ 1500 à plus de 1600h par an.

Comme partout les jours de gels réduisent, et au contraire les jours de chaleur et de canicule augmentent. 

Avec une augmentation d'environ 0,4° par décennie comme partout, Bruxelles dépassera les 12° entre 2040 et 2050 ( elle a déjà dépassée les 12° plusieurs fois durant cette dernière décennie).

Je cherchais une ville française que je pourrais prendre comme comparaison, ce n'est pas évident mais je trouve que Le Mans correspondait pas trop mal dans sa période 1981-2010.

 

A vous lire,

 

Fool

 

 

 

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Posté(e)
Colombier (42) , Alt. 1030 m
Il y a 19 heures, Fool a dit :

Bonjour à tous,

 

Je suis nouveau ici. Je me permets de participer à votre discussion en introduisant les dernières données pour Bruxelles ( Uccle) publiées par l'institut royal de météorologie de Belgique.

Normales climatiques Uccle 1991-2020

 

La tm° annuelle passe de 9,2 dans la période 1961-90 à 11° pour la nouvelle période.

L'ensoleillement augmente aussi de pratiquement 100h de soleil en plus passant d'environ 1500 à plus de 1600h par an.

Comme partout les jours de gels réduisent, et au contraire les jours de chaleur et de canicule augmentent. 

Avec une augmentation d'environ 0,4° par décennie comme partout, Bruxelles dépassera les 12° entre 2040 et 2050 ( elle a déjà dépassée les 12° plusieurs fois durant cette dernière décennie).

Je cherchais une ville française que je pourrais prendre comme comparaison, ce n'est pas évident mais je trouve que Le Mans correspondait pas trop mal dans sa période 1981-2010.

 

A vous lire,

 

Fool

 

ça ne change pas la problèmatique, mais sur le lien je trouve une Tm 1961-1990 de 9.8°C et une augmentation très linéaire de 0.4°C par décennie.

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Bonjour,

 

Oui toutes mes excuses je suis allé un peu vite.. c'est juste, c'est bien 9,8° entre 61 et 90 et donc en fait une augmentation de 0,4° par décennie et donc 1,2°de plus aujourd'hui..

En tout cas Uccle pourrait potentiellement se retrouver avec le climat d'une ville comme Rennes ou Nantes d'ici à 2050.. ( climatiquement parlant les précipitations, la couverture nuageuse sont assez similaires).

Merci de l'avoir soulevé !

 

Fool

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Posté(e)
Colombier (42) , Alt. 1030 m
il y a une heure, Fool a dit :

Bonjour,

 

Oui toutes mes excuses je suis allé un peu vite.. c'est juste, c'est bien 9,8° entre 61 et 90 et donc en fait une augmentation de 0,4° par décennie et donc 1,2°de plus aujourd'hui..

En tout cas Uccle pourrait potentiellement se retrouver avec le climat d'une ville comme Rennes ou Nantes d'ici à 2050.. ( climatiquement parlant les précipitations, la couverture nuageuse sont assez similaires).

Merci de l'avoir soulevé !

 

Fool

Vous voulez dire que le climat actuel de Rennes ou Nantes, parce que là aussi ça progresse (+/- 0.3°c/décennie à Rennes) : 12.1°c de Tma sur 1981/2010. En fait c'est le climat de Rennes au siècle précédent (11.1°c de Tma sur 1911-1940, 11.4°c sur 1961-1990)

J'aurais pas pensé que l'amplitude janv/juil (6.0°c/19.6°c) était plus marquée à Nantes qu'à Rennes (5.8°c/19.1°c).

Modifié par metre3
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Tout à fait c'est bien vu, j'ai omis de dire la période exacte dans laquelle Uccle aurait le climat de Rennes ou Nantes. C'est bien 81-2010.. Il va de soit que Rennes et Nantes ne vont pas rester figées. Elles se rapprocheront semble-t-il de la température actuelle de Bordeaux. J'imagine d'ailleurs que Nantes devrait atteindre pratiquement les 13° sur période 1991-2020.

Par contre je ne savais pas que Rennes se situait autour des 11° au siècle précédent.. c'est somme toute logique vu que l'augmentation se fait globalement de la même manière partout..

Effectivement l'amplitude thermique est légèrement plus forte à Nantes qu'à Rennes mais ça reste modeste. On pourrait imaginer que Nantes bénéficie un peu plus de l'influence du Golfe de Gascogne qui est plus chaud que la zone de la Bretagne centre..

Mais c'est une pure supposition. Par contre je ne savais pas que l'augmentation sur Rennes et Nantes "n'était que" de 0,3° et non 0,4° comme souvent ailleurs. En fait ça ne semble pas grand chose, mais sur deux ou trois décennies ça commence à faire une différence.

Sinon pour Uccle, on peut aussi trouver comme parallèle des villes comme Seattle sur la côté Ouest des usa. Mais uniquement sur les températures moyennes car la pluviométrie est assez différente ainsi que l'ensoleillement et que la couverture nuageuse..

 

Fool

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Colombier (42) , Alt. 1030 m
Le 30/01/2021 à 19:29, Fool a dit :

 

Mais c'est une pure supposition. Par contre je ne savais pas que l'augmentation sur Rennes et Nantes "n'était que" de 0,3° et non 0,4° comme souvent ailleurs. En fait ça ne semble pas grand chose, mais sur deux ou trois décennies ça commence à faire une différence.

Sinon pour Uccle, on peut aussi trouver comme parallèle des villes comme Seattle sur la côté Ouest des usa. Mais uniquement sur les températures moyennes car la pluviométrie est assez différente ainsi que l'ensoleillement et que la couverture nuageuse..

 

Fool

Pour les +0.3°c / décennie, il y a peut être un effet modérateur de l'océan qui fait que le climat océanique augmente moins vite qu'un climat plus continental. Mais ce n'est qu'une supposition.

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Le 26/01/2021 à 21:55, metre3 a dit :

Pour St Etienne Bouthéon :

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La pluvio est incomplète, les écarts étaient aberrants.Hausse classique de la température  et limitée de l'ensoleillement principalement en été et en décembre.

 

Pour Clermont Fd Aulnat

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Forte hausse de la température sur tout les mois, hausse de l'ensoleillement sur la fin de l'année et l'été et surprise hausse de la pluviométrie sur l'été au détriment du printemps.

 

 

Pour la station de St Etienne/Bouthéon, les valeurs d'ensoleillement sont bizarre.

Si on fait la moyenne des valeurs IC sur les 10 dernières années, on a 2096 h.

L'ensoleillement moyen était de 1985 h, par quel calcul on arrive à 1993 h ?

 

C'est bien précisé sur IC que les valeurs sont provisoires, pas sûr qu'il faille en tirer un bilan trop tôt...

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Colombier (42) , Alt. 1030 m
Il y a 11 heures, toto42 a dit :

 

Pour la station de St Etienne/Bouthéon, les valeurs d'ensoleillement sont bizarre.

Si on fait la moyenne des valeurs IC sur les 10 dernières années, on a 2096 h.

L'ensoleillement moyen était de 1985 h, par quel calcul on arrive à 1993 h ?

 

C'est bien précisé sur IC que les valeurs sont provisoires, pas sûr qu'il faille en tirer un bilan trop tôt...

oui c'est provisoire mais les données viennent de la base IC  : la somme annuelle des 12 références mensuelles 1991/2020 donne 1992.7 h, donc +7 h d'une référence à l'autre et +100 h /moyenne 30 ans sur les 10 dernières années, c'est énorme.

https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1991-2020/saint-etienne-boutheon/valeurs/07475.html

Modifié par metre3
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  • 2 weeks later...
Le 18/01/2021 à 18:45, acrid vintaquatre a dit :

Voici l'évolution pour Bordeaux-Mérignac. On a donc quitté la décennie 1981-1990, déjà réchauffée par rapport au milieu du 20ème siècle, mais qui avait connu encore plusieurs hivers froids, quelques étés "pourris" et des inter-saisons encore "raisonnables". Et à la place on y rajoute la décennie 2011-2020 où le froid hivernal a quasiment disparu (excepté pour février 2012), où les étés se sont montrés beaucoup plus chauds (évolution notable depuis 2015 surtout) et où il n'est plus rare d'enregistrer des chaleurs dès le début avril et jusqu'à la fin octobre (ce qui avant relevait de l'exceptionnel).

Fort logiquement, tous les mois se sont réchauffés (il faut tenir compte ici de l'îlot de chaleur urbain, qui accentue le phénomène avec l'urbanisation galopante de l'agglomération...). L'augmentation très forte de chaleur et de forte chaleur traduit bien l'emballement du réchauffement estival (et surtout des étés qui commencent plus tôt et terminent plus tard).

La pluviométrie ne baisse que légèrement, plus franchement aux intersaisons (avril, mai, octobre), peut-être imputable à la baisse de l'activité orageuse (très prononcée en automne). On peut s'étonner que la pluviométrie estivale ne baisse pas, mais les 6 derniers étés secs ne pèsent pour le moment pas si lourds en comparaison des étés des années 90, souvent très orageux et donc humides.

 

L'évolution de l'ensoleillement est assez insolite avec un premier semestre légèrement plus gris qu'avant (surtout janvier, qui a souvent été très gris sur la dernière décennie). A contrario le deuxième semestre a gagné assez équitablement sur tous les mois...Décembre ayant connu l'évolution inverse de janvier à la faveur de certaines années où il fut très ensoleillé (2013, 2015, 2016...).

 

Demain je vous publierai le même récapitulatif pour Bergerac, histoire de comparer avec une station de "campagne" (hors îlot de chaleur urbain) ;)

Allez un peu de boulot supplémentaire !

 

Il serait super intéressant de comparer l'évolution ( T et RR) de Bordeaux-Paulin dont l'environnement n'a pas changé avec celui de l'aéroport de Mérignac qui a bien évolué au cours des décennies pour connaitre la réelle influence du RC .

A Mérignac , vu la configuration du site une partie de réchauffement doit se trouver sur la forte urbanisation de cette périphérie et du goudronnage massif de la zone aéroportuaire.

 

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il y a 18 minutes, ced the red a dit :

Allez un peu de boulot supplémentaire !

 

Il serait super intéressant de comparer l'évolution ( T et RR) de Bordeaux-Paulin dont l'environnement n'a pas changé avec celui de l'aéroport de Mérignac qui a bien évolué au cours des décennies pour connaitre la réelle influence du RC .

A Mérignac , vu la configuration du site une partie de réchauffement doit se trouver sur la forte urbanisation de cette périphérie et du goudronnage massif de la zone aéroportuaire.

 

 

Avec les données disponibles ici =https://www.ecad.eu/indicesextremes, il n'y a pas bordeaux-Paulin mais on peut comparer avec Cazaux relativement proche et dont l'environnement immédiat a peu évolué.

 

En prenant 1950 comme année de référence pour suivre l'évolution annuelle des températures moyenne des 2 stations.

 

Réchauffement plus rapide à Mérignac à partir des années 1990 mais la tendance au réchauffement est bien là pour les 2 stations.

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C'est logiquement plus marqué pour les températures minimales

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Et beaucoup moins voir pas du tout pour les températures maximales, qui sont moins sensibles à l'ICU.

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Concernant les précipitations il est intéressant d'utiliser des indices ici WD : Days with TG > 75th percentile and RR < 25th percentile (warm/dry), soit pour réumer le nombre de jours avec à la fois une température moyenne élevée et déficit de précipitation. Le constat est sans appel pour Bordeaux-Merignac:

 

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Il y a 1 heure, thib91 a dit :

 

Avec les données disponibles ici =https://www.ecad.eu/indicesextremes, il n'y a pas bordeaux-Paulin mais on peut comparer avec Cazaux relativement proche et dont l'environnement immédiat a peu évolué.

 

En prenant 1950 comme année de référence pour suivre l'évolution annuelle des températures moyenne des 2 stations.

 

Réchauffement plus rapide à Mérignac à partir des années 1990 mais la tendance au réchauffement est bien là pour les 2 stations.

 

C'est logiquement plus marqué pour les températures minimales

 

Et beaucoup moins voir pas du tout pour les températures maximales, qui sont moins sensibles à l'ICU.

 

Concernant les précipitations il est intéressant d'utiliser des indices ici WD : Days with TG > 75th percentile and RR < 25th percentile (warm/dry), soit pour réumer le nombre de jours avec à la fois une température moyenne élevée et déficit de précipitation. Le constat est sans appel pour Bordeaux-Merignac:

Merci !

 

Double peine pour Mérignac qui subit le RC et l'effet urbain, qui représente à lui seul et à vu d’œil en comparaison avec Cazaux +0.8° sur les 2.5° de hausse depuis 1950.

Merci aux élus et autres urbanistes ou architectes !

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Il y a 2 heures, ced the red a dit :

Merci !

 

Double peine pour Mérignac qui subit le RC et l'effet urbain, qui représente à lui seul et à vu d’œil en comparaison avec Cazaux +0.8° sur les 2.5° de hausse depuis 1950.

Merci aux élus et autres urbanistes ou architectes !

 

Ce n'est pas aussi simple.

 

Les élus souhaitent développer leur territoire et profiter de l'attractivité girondine, peut-on leur en vouloir?

 

Les architectes et urbanistes tentent d'apporter des solutions en agissant dans un cadre d'action souvent contraint et loin d'être adapté aux enjeux du RC. Cela changera mais c'est long, l'inertie est énorme pour adapter nos modèles de développement urbain.

 

Sinon tu as raison sur le fait que cela pose et va poser de vraies problèmes d'habitabilité des villes et très rapidement.

Les derniers été ont été très chauds et difficiles à vivre en ville, pourtant si l'on nettoie le forçage lié au RC (voir le tread très intéressant de Christian P sur le forum ) ils sont chauds sans plus, c'est effrayant pour la décennie à venir. Il y aurait urgence à végétaliser massivement les villes, isoler les constructions de la chaleur et construire différemment.

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Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail
Il y a 13 heures, thib91 a dit :

 

Ce n'est pas aussi simple.

 

Les élus souhaitent développer leur territoire et profiter de l'attractivité girondine, peut-on leur en vouloir?

 

Les architectes et urbanistes tentent d'apporter des solutions en agissant dans un cadre d'action souvent contraint et loin d'être adapté aux enjeux du RC. Cela changera mais c'est long, l'inertie est énorme pour adapter nos modèles de développement urbain.

 

Sinon tu as raison sur le fait que cela pose et va poser de vraies problèmes d'habitabilité des villes et très rapidement.

Les derniers été ont été très chauds et difficiles à vivre en ville, pourtant si l'on nettoie le forçage lié au RC (voir le tread très intéressant de Christian P sur le forum ) ils sont chauds sans plus, c'est effrayant pour la décennie à venir. Il y aurait urgence à végétaliser massivement les villes, isoler les constructions de la chaleur et construire différemment.

 

Mais quand on voit la plupart des nouvelles constructions dans Bdx et sa proche banlieue, notamment les nouveaux quartiers qui ont poussé sur les anciennes friches industrielles (pour ne pas citer Bacalan, quartier sans âme s'il en est un !), il y a de gros soucis à se faire. En plus d'être affreusement moches, mettre de la tôle noire ou anthracite sur les toits, voire sur les immeubles tout entier, c'est une ineptie à la fois climatique et architecturale dans le Sud de la France ! On sait les étés de plus en plus chauds, passagèrement très inconfortables, surtout dans les villes, et on autorise ce genre d'idées ! Je veux bien concevoir que ces logements utilisent peu de chauffage l'hiver, mais enfin comment dire...C'est Bdx, une des villes les plus douces de France l'hiver. Et même dans un vieil appart années 60 mal isolé où j'ai habité quelques années, le chauffage ne tournait pas beaucoup, 80 % du temps pour éviter l'humidité et non en raison de la température extérieure...

 

Les seules choses qui aient été bien faites du point de vue environnement naturel dans l'aménagement récent de l'agglo, c'est la préservation des ceintures vertes en grande banlieue, ainsi que le non-bétonnage des berges de Garonne en amont immédiat de la ville, en laissant les prairies et les zones humides, qui font très largement leur travail "d'éponges" dans les périodes humides.

 

Après comme tu le relèves, c'est difficile en tant qu'élus quand tu dois faire face à un tel afflux de populations...Il faut bien les loger quelque part et construire ce qui va avec...Même si de manière globale à l'échelle de la France, je pense qu'on est tous d'accord pour dire qu'il faut d'urgence rééquilibrer la population sur les territoires, arrêter de concentrer toutes les activités professionnelles et commerciales autour de seulement quelques grands pôles (comme Mérignac qui en est un bon exemple car s'étendant de manière "tentaculaire" sur des km de béton)...Ca pose des problèmes environnementaux, mais pas que !

D'ailleurs soit dit en passant, on note l'attractivité de l'Ouest de l'agglo comme autour de Mérignac et maintenant bien au-delà, avec des communes hors-agglo qui connaissent des booms démographiques. Tandis qu'à l'Est, beaucoup moins attractif, on passe très rapidement de la pleine ville à la pleine campagne.

Modifié par acrid vintaquatre
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Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

Puisque on est dans une parenthèse bâtiment, j en profite : Perso oui les espaces verts c est clair sont une solution qui atténue le souci, mais il semble que ceux qui ont de quoi voir des marchés exploser, vu comment on a l habitude de régler les problèmes (pour boucher un trou on en creuse un deuxième à côté) , ce sont ceux qui posent les clims... 

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Il y a 3 heures, acrid vintaquatre a dit :

 

Mais quand on voit la plupart des nouvelles constructions dans Bdx et sa proche banlieue, notamment les nouveaux quartiers qui ont poussé sur les anciennes friches industrielles (pour ne pas citer Bacalan, quartier sans âme s'il en est un !), il y a de gros soucis à se faire. En plus d'être affreusement moches, mettre de la tôle noire ou anthracite sur les toits, voire sur les immeubles tout entier, c'est une ineptie à la fois climatique et architecturale dans le Sud de la France ! On sait les étés de plus en plus chauds, passagèrement très inconfortables, surtout dans les villes, et on autorise ce genre d'idées ! Je veux bien concevoir que ces logements utilisent peu de chauffage l'hiver, mais enfin comment dire...C'est Bdx, une des villes les plus douces de France l'hiver. Et même dans un vieil appart années 60 mal isolé où j'ai habité quelques années, le chauffage ne tournait pas beaucoup, 80 % du temps pour éviter l'humidité et non en raison de la température extérieure...

 

Les seules choses qui aient été bien faites du point de vue environnement naturel dans l'aménagement récent de l'agglo, c'est la préservation des ceintures vertes en grande banlieue, ainsi que le non-bétonnage des berges de Garonne en amont immédiat de la ville, en laissant les prairies et les zones humides, qui font très largement leur travail "d'éponges" dans les périodes humides.


 

 

Le point positif est que l'on construit sur des friches, cela évite d'aller manger de la terre agricole et des espaces naturels, de tirer trop de réseaux et de construire de nouvelles routes.

 

Concernant les choix de conception (isolation etc..) et architecturaux, malheureusement les urbanistes et architectes sont souvent assujettis a un cadre règlementaire définis par la loi et aux choix des promoteurs filiales de grosses boites de BTP.

 

Il faut savoir que ce cadre règlementaire est défini à l'échelle nationale, les lois qui l'encadrent sont votées au parlement mais ont souvent été "proposées" par les lobbys du BTP...On nous vend ce cadre réglementaire et ses évolutions comme une garantie de qualité (ce qui est en partie vrai), mais il a surtout tendance à favoriser le modèle économique des promoteurs.

Cela entraîne une standardisation de la construction avec des plans types, l'utilisation de techniques et de matériaux qui optimisent les circuits de production permettant des économies d'échelle et donc de belles marges. On se retrouve alors avec des ensembles de logements collectifs semblables de Bordeaux à Marseille. Des lotissements de maisons individuelles avec toiture provençale en Picardie, des lotissements en agglomérés de béton en basse Provence mal adaptés à la chaleur et qui imposent donc l'installation de climatisation dévoreuses d'énergie, alors qu'il existe des matériaux et techniques de conception qui permettrait de se passer de climatisation...

 

Pourtant la conception devrait s'appuyer sur les particularités locales en matière de climat, topographie, de morphologie urbaine, de ressources à disposition (matériaux, ensoleillement...). Il existe heureusement encore de beaux projets mais cela reste marginal pour l'instant car plus difficile à mettre en œuvre contrairement aux produits "clés en main" proposés par la plupart des promoteurs.

 

J'ajouterai qu'il y a un vrai déficit de culture architecturale et urbanistique dans la population et chez les élus, il y a un énorme chantier là dessus si l'on veut changer les choses.

 

 

Modifié par thib91
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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 6 heures, thib91 a dit :

Pourtant la conception devrait s'appuyer sur les particularités locales en matière de climat, topographie, de morphologie urbaine, de ressources à disposition (matériaux, ensoleillement...).

Comme avant, les maisons anciennes dont les ouvertures tenaient compte des entrées de soleil, du vent dominant etc, des particularités locales, car les maisons étaient bâties par ceux qui connaissaient l'endroit, étaient pensées, réfléchies, adaptées, a l opposé des constructions a la chaîne que l on a maintenant, pâtes c est pas du tout mon secteur mais les exemples que tu donne en effet ça saute aux yeux

Il y a 6 heures, thib91 a dit :

J'ajouterai qu'il y a un vrai déficit de culture architecturale et urbanistique dans la population et chez les élus, il y a un énorme chantier là dessus si l'on veut changer les choses.

Volontaire ou non, j aime ce jeu de mots 😋

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