Les canicules les plus sévères en France ?

[thib91]

il y a 29 minutes, th38 a dit :

 

Idem en moyenne vallée du Rhône : 1947 était la référence jusqu'en 2003, et j'ai des souvenirs récents où mon père et mes oncles discutaient pour savoir si 2003 était pire que 47.

Les relevés trop partiels en 47 manquent, mais par exemple, à la station de Lyon Bron, 47 n'est effectivement pas loin de 2003, avec 11 jours consécutifs > à 35°C dont 7 consécutifs > à 38°C.

 

J'ai aussi entendu mes grands parents parler de cet été 1947 comme référence (dans le nord de la Bourgogne). Les travaux des champs très pénibles et souvent impossibles du fait d'une chaleur accablante et surtout durable, de nuits passées à dormir dehors à la belle étoile.

 

Sinon effectivement 1976 reste une référence pour les régions du Val de loire à la Normandie et la Bretagne. Sur 1 mois glissant les températures moyennes enregistrées entre juin et juillet 1976 à Rennes ou Caen sont, il me semble, encore au dessus ou équivalente à celles de 2003.

 

Je n'ai pas connu la génération précédente (celle née à la fin du 19ème), mais probable qu'ils avaient en tête l'été 1911 qui est fascinant et probablement le plus chaud du 20ème siècle (devant 1947 et 1983). Ce fut un été brûlant dans une série d'été frais, sur 3 mois l'anomalie thermique fut à l'échelle nationale proche des +3° par rapport au climat moyen de l'époque, mais surtout en raison d'une période allant du 5 juillet au 20 août caniculaire suivi d'un début  septembre fut également torride. Pour Nancy 31 journées au delà de 30° entre le 7 juillet et le 21 août, 10 jours au dessus de 30° entre le 1er et le 13 septembre et un 35,2° le 9 septembre 1911.

 

Voici ce qu'en disait le Bulletin annuel de la commission météorologique de Meurthe-et-Moselle :

 

 

 

[Nick_Kyrgios]

Après un 6 Avril hivernal, donc pas de 1911.

Oui ça a été fou mais moins étalé que 2003, 1947 et d'autres qui ont connu dès le printemps de la chaleur et en Juin beaucoup par contre. En 2022 l'été a été incroyablement long en plus.

[AntoineHabay]

Il y a 15 heures, Higurashi a dit :

 

On lit plutôt l'inverse dans les publications de recherche. Si la variabilité interne a joué un rôle dans l'évolution observée, ce serait au contraire en amplifiant temporairement les extrêmes de chaleur.

Par exemple : https://www.nature.com/articles/s43247-023-01096-7

 

 

Il faut également distinguer de quelle variabilité on parle. Le fait que la Tx absolue de l'été (sur 1 jours ou plusieurs) augmente plus vite en Europe qu'ailleurs dans le monde est une chose. Quant aux VDC issues de blocages longs et ininterrompus similaires à 2003, 1976, 1947, 1911, ... elles n'augmentent pas en fréquence. Sur ce point, comme le disait Blacksun, une fois que la situation va bloquer, aussi longtemps qu'en 2003 par ex., on se retrouvera certainement avec une VDC aussi longue et plus chaude, qui rebattra les cartes.

 

Aussi, il n'est pas encore établi que le décrochage de tendance observé pour les chaleurs les plus extrêmes en Europe de l'ouest (encore une fois en valeur (C°) plutôt qu'en durée), soit seulement dû à la variabilité interne. Les changements de dynamique qui ont conduit à cette accélération du réchauffement des températures les plus élevées en été font peut-être intervenir des forçages externes induits par le RC, des choses encore assez mal comprises, donc pas possible d'en déduire avec assez de confiance qu'il s'agit là d'un phénomène temporaire (admettons 10/15 dernières années). L'article cité se penche surtout sur les période les plus chaudes durant 5 jours consécutifs. Ces dernières années, on a en effet observé plus de ces évènements pas forcément longs mais de plus en plus intenses. Ca va aussi simplement dans le sens de la tendance de fond du RC, aggravé l'été sur France et Europe de l'ouest. 

 

Au rythme actuel, dans 20 ans, l'été 2022 sera considéré comme quasiment normal en France du point de vue de la température moyenne (occurrence 1 année sur 3 en moyenne) (voir graphe par C. Cassou). C'est donc attendu, même sans boost de la variabilité interne, que des étés avec nombreuses VDC intenses et pas forcements longues se produisent de plus en plus. C'est d'ailleurs décelable sur la graphe de MF depuis 1990. Ce qui me fait plutôt dire qu'on est sur un changement de tendance plus qu'un sursaut de variabilité interne. 

[Higurashi]

il y a 36 minutes, AntoineHabay a dit :

Quant aux VDC issues de blocages longs et ininterrompus similaires à 2003, 1976, 1947, 1911, ... elles n'augmentent pas en fréquence. Sur ce point, comme le disait Blacksun, une fois que la situation va bloquer, aussi longtemps qu'en 2003 par ex., on se retrouvera certainement avec une VDC aussi longue et plus chaude, qui rebattra les cartes.

 

Les blocages longs n'augmentent peut-être pas en fréquence, mais ils ne diminuent pas non plus. C'est en ce sens que je répondais : il n'y a pas de mécanisme qui amortirait les choses (comme dans le Midwest américain), c'est juste que ces synoptiques sont rares par nature. Par contre, depuis un certain temps, on observe une composante de circulation qui amplifie les pics chauds, et là il y a possiblement un rôle de la variabilité.

 

il y a 23 minutes, AntoineHabay a dit :

Aussi, il n'est pas encore établi que le décrochage de tendance observé pour les chaleurs les plus extrêmes en Europe de l'ouest (encore une fois en valeur (C°) plutôt qu'en durée), soit seulement dû à la variabilité interne. Les changements de dynamique qui ont conduit à cette accélération du réchauffement des températures les plus élevées en été font peut-être intervenir des forçages externes induits par le RC, des choses encore assez mal comprises, donc pas possible d'en déduire avec assez de confiance qu'il s'agit là d'un phénomène temporaire (admettons 10/15 dernières années).

 

Je suis d'accord, ça reste un sujet de recherche. Pour cela que j'ai pris soin de préciser "Si la variabilité interne a joué un rôle, (...)".

De la même manière, on ne peut pas en déduire qu'il s'agit d'un phénomène non temporaire (forcé). Aussi, je serais plus réservé sur votre dernier paragraphe.

[Nick_Kyrgios]

Oui, si même au PAG on a eu des grosses canicules même pendant Maunder Septembre 1680 Mai 1684.

Les cycles d'étés faut voir les prochaines années vers 2030 27 ans. 1757...-1893-1921-1947-1976-2003-???

 

[TreizeVents]

Il y a 8 heures, thib91 a dit :

Sur 1 mois glissant les températures moyennes enregistrées entre juin et juillet 1976 à Rennes ou Caen sont, il me semble, encore au dessus ou équivalente à celles de 2003.

 

Un peu surpris par cette remarque, alors j'ai été voir, et pour Rennes non : sur 30 jours glissants le maximum de 2003 atteint 23,43° contre "seulement" 22,98° pour 1976 - viennent ensuite 2022 avec 22,78°, 1990 avec 22,73° et 1983 / 1995 à égalité avec 22,61°. 1976 est monstrueux et détient toujours le second rang, mais 2003 est un OCNI (objet climatique non identifié) qui le surclasse d'une très grosse marge.

 

Pour les données de Caen, par contre, 1976 (20,72°) n'est plus que sur la 5è marche, surclassé par 2020 (20,89°), 1997 (20,91°), 2022 (21,06°) et là encore par un 2003 qui pulvérise tout (21,46°).

[Nick_Kyrgios]

A Paris 1976 bat même 2006 sur un mois glissant et peut-être 1757.

Du 17/6 au 16/7: 

19,9

30,3

25,1

[Arkus]

Il y a 13 heures, Victor hurricane tempête a dit :

Et en 1983 ? Il s'agit de la référence en France en matière de durée. A t'elle été plus forte au sud ou nord de la France ? Quoi qu'il en soit elle a été surtout exceptionnelle côté durée puisqu'elle détient ce record depuis plus de 40 ans et est actuellement référente d'une période climatologique de presque 80 ans...

 

La durée en soi est le critère le moins important à cause des effets de seuils. Un épisode peut très bien s'allonger de jours proches du seuil qui ne pèsent rien en sévérité.

En l'occurrence si juillet 1983 est la plus longue, ce fut la seule cette année là, tandis qu'en 2022 il y a en eu 3 pour un total de 33 jours. Et en particulier les épisodes de juillet et août se sont succédé assez rapidement apportant 28 jours de vague de chaleur en l'espace d'un mois (12 au 25 juillet puis 31 juillet au 13 août). Et chacun de ces deux épisodes a eu une sévérité assez proche de celui de juillet 1983 : 11.3 pour juillet 2022, 12.1 pour août et 12.8 pour juillet 1983.

 

Je pense qu'il est intéressant de regarder les durée cumulée et sévérité cumulée par an :

 

 

Pour la répartition géographique, en 1983 personne n'est passé complètement à côté, mais c'est surtout sur le Centre-Est et Bretagne que c'était le plus fort :

 

 

 

Pour mettre quelque autres cartes, on a 2006, assez étalé :

 

 

 

2018 aussi mais surtout Centre et NE (et plus localement très marquant sur le Roussillon)

 

 

 

1947, peu de station mais c'est bien centré, et particulièrement sévère sur le Massif Central :

 

Modifié 13 février par Arkus

[Nick_Kyrgios]

Oui, on peut regrouper 2 vagues proches e, une mais 2003 est rabaissé par l'absence de Juin qui est une longue vdc modérée. 2003 a été plus chaud quand même malgré un rafraîchissement fin Juillet.

[Dionysos]

Dans le Centre-Est, la canicule d'août 2003 reste, sans contestation aucune, la pire jamais enregistrée, en terme d'intensité moyenne

A Lyon Bron, le mois d'août 2003 conserve d'ailleurs  le record de txm pour un mois d'août, avec 2,2° de plus que le mois d'août qui vient en 2ème position !

Dans la même station, août 2003 détient même le record de txm mensuelle  tous mois de l'année confondus (juillet 1983 est en 2ème position)

 

La canicule d'août 2003 surpasse août 2023 en intensité, mais août 2023 surpasse août 2003 en durée 

Nombre de tx > 34° consécutives :

Août 2023  => 15 (max 41,4°)

Août 2003 => 11  (max 40,5°)

Fin juillet- début août 1947 => 11  (max 39,7°)

 

 

 

 

Modifié 14 février par Dionysos

[toto42]

Pour rester dans le centre est et en 2003, il y a également TOUT le mois de juin qui a été caniculaire.

À la station de Lyon/Bron, la moyenne des Tx en juin 2003 a été de 32,2°C.

À l'époque, la moyenne était de....23,5°C. Soit presque 9°C au-dessus des normes sur 30 jours ! Du coup je ne sais pas si c'est août ou juin l'ovni dans le secteur.

[Victor hurricane tempête]

il y a 11 minutes, toto42 a dit :

Pour rester dans le centre est et en 2003, il y a également TOUT le mois de juin qui a été caniculaire.

À la station de Lyon/Bron, la moyenne des Tx en juin 2003 a été de 32,2°C.

À l'époque, la moyenne était de....23,5°C. Soit presque 9°C au-dessus des normes sur 30 jours ! Du coup je ne sais pas si c'est août ou juin l'ovni dans le secteur.

9 au dessus ? Ça me paraît astronomique... Tu es sur que c'est sur 30 jours ?

[Nick_Kyrgios]

Avril 1865/1893/2007/2011 ont connu des excédents similaires en Txm dans certaines stations et en Tm, Octobre 2022 à Ambérieu, Juillet 2010 à Moscou, on a des exemples similaires.

Février 2024 à Varsovie. Les OVNI(s), comme Septembre 1895 aussi.

Il y a quelques exemples de mois fous Octobre 1921 aussi.

[Dionysos]

il y a 53 minutes, Victor hurricane tempête a dit :

9 au dessus ? Ça me paraît astronomique... Tu es sur que c'est sur 30 jours ?

 

Sur 1991-2010, la normale de txm d'août de Lyon Bron était de 27,2°

La txm mensuelle d'août 2003 était donc 5° au-dessus 

Modifié 14 février par Dionysos

[Nick_Kyrgios]

Le Txm de Juin et d'Avril sur cette période est hyper surchauffée par aucun mois vraiment sous la norme de l'époque et pas mal de mois exceptionnellement chauds que ça soit Juin ou Avril.

De 2002 à 2004 par exemple à Paris Avril et Juin ont toujours été doux/chauds par rapport à 1971/2000 avec des excès en Juin 2003/2005 et Avril 2007 (Record absolu d'excédent à 1971/2000 de Paris). Puis Avril 2009-10-11 14-15 18 20. Juin 2008-09-10-11 14-15 17-18-19.

Juin 2024 pour l'époque aurait été assez chaud dans la norme des années 2000 en général.

[Victor hurricane tempête]

Personnellement j'ai 3 souvenirs de canicule : une en 2017 à Biscarrosse le thermomètre affichait 37 °C.

En 2019 je me souviens parfaitement des 38 °C de Nantes, nous étions allés avec ma classe dehors pour faire cours tellement il faisait chaud. Pour finir la canicule de 2022 je crois, sûrement en juin. Les 40 °C avaient été dépassés lorsque j'étais à la sortie du collège et j'avais l'impression d'être en plein desert...

 

Sinon au USA en 2023 durant un voyage, las vegas il faisait tout le temps chaud c'était insupportable. Ensuite une ville sur la côte de la Californie, 33 °C le matin, 43 l'après midi...

[boubou07]

Il y a 1 heure, Dionysos a dit :

Sur 1991-2010, la normale de txm d'août de Lyon Bron était de 27,2°

La txm mensuelle d'août 2003 était donc 5° au-dessus 

 

@toto42 parlait du mois de juin, pas du mois d'aout.

et il utilise les normes 81/2010 qui étaient en vigueur en 2003.

 

il y a tout de même une erreur car il indique une Txm de 23,5°C alors qu'elle était de 24,6°C

mais la Txm de juin 2003 à Lyon Bron a bel et bien été de 32,2°C ce qui fait une anomalie de +7,6°C sur 30 jours ! 

 

juin 2003 a été monstrueux en effet.

à Aubenas la Txm était de 33,5°C soit une anomalie de +7,2°C (et même + 3,7°C par rapport à la norme de juillet de l'époque !)

alors qu'en aout, l'excédent n'est "que" de +6,3°C (35,6°C pour une norme de l'époque de 29,3°C)

[toto42]

Il y a 2 heures, boubou07 a dit :

 

@toto42 parlait du mois de juin, pas du mois d'aout.

et il utilise les normes 81/2010 qui étaient en vigueur en 2003.

 

il y a tout de même une erreur car il indique une Txm de 23,5°C alors qu'elle était de 24,6°C

mais la Txm de juin 2003 à Lyon Bron a bel et bien été de 32,2°C ce qui fait une anomalie de +7,6°C sur 30 jours ! 

 

juin 2003 a été monstrueux en effet.

à Aubenas la Txm était de 33,5°C soit une anomalie de +7,2°C (et même + 3,7°C par rapport à la norme de juillet de l'époque !)

alors qu'en aout, l'excédent n'est "que" de +6,3°C (35,6°C pour une norme de l'époque de 29,3°C)

Pour 2003 j'ai pris la norme 71/2000. Par contre je sais pas si c'est la bonne norme. J'ai pris la valeur sur infoclimat.

 

[boubou07]

Il y a 3 heures, toto42 a dit :

Pour 2003 j'ai pris la norme 71/2000.

 

ah oui en2003 les normes en vigueur c'était 71/2000 évidemment, j'ai dit n'importe quoi

[Nick_Kyrgios]

Les normes 1971/2000 sont les plus justes car entre la fin de la période plus fraîche débutée dans les 50s et le début du réchauffement avec un peu de tout. Ca fait une moyenne entre le PAG et aujourd'hui.

1991/2020 tu trouves  des mois chauds à peine dans la norme parfois en-dessous de peu.

Ou des plus gros déficits qu'en vrai, et des excédents limités.

Les déficits sont plus forts largement en moyenne que les excédents à part les dernières années.

On peut prendre  des moyennes sur 50/100 ans aussi pour équilibrer.

[paparazzi]

Pour se donner une idée de la masse d'air et de l'ICU monstrueux en août 2003, on peut consulter les Tn enregistrées au sommet de la tour Eiffel :

 

     

 

En région parisienne, cette séquence fut un enfer. La pollution était telle que j'avais des symptômes type angine avec maux de gorge et nez qui coule. Très peu de sommeil réparateur, une sensation d'oppression permanente à laquelle il était impossible d'échapper, hors-mis de façon très temporaire sous une douche froide.

Vers le 10, j'étais parti avec des potes sur le littoral varois. C'était comme quand on part de Paris avec 27° et qu'on arrive à Deauville avec 17° ! Les Tx proches de 30° semblaient presque fraiches. L'eau de mer était à 28/30° également (un peu comme aux Moutiers à marée montante 😄), les baignades en journée ne procuraient aucune sensation de fraicheur ; par contre, je n'ai jamais autant fait de bains de minuit que cette année là.

 

 

On se souviendra aussi des 8 jours consécutifs avec Tx ≥ 40° à Auxerre (qui n'était certes pas une classe 1) :

 

[Victor hurricane tempête]

Phénomènal.

 

Cette chaleur insupportable la nuit surtout c'est horrible. La canicule de septembre 2023 été terrible, 35 °C sur mon secteur pendants plusieurs jours, 27 °C dans l'appartement, c'est invivable 

 

Pour en revenir au sujet principal, on peut tout de même noter que 2019 est la + forte sur le point de vu échelle nationale pendant une durée courte. Elle est le record français des températures locales.

[Nick_Kyrgios]

Oui Septembre 2023, en Mai on peut aussi avoir une canicule du  même type.

Août 2003 ça a été le blocage parfait au  bon moment, 2022 détient les records de chaleur en Bretagne avec son 18/7.

Avant c'était en 1949 à Nantes. Et pas en 1947.

1990 à Noirmoutier.

2022 il y a eu du chaud/doux très fort  de Février à Novembre chaque mois plus 14 derniers jours de Décembre.

Février et Mars grande douceur, Avril après le début de mois grande douceur durable, vdc en Mai, records mi-Juin, idem en Juillet et première quinzaine d'Août idem Septembre puis Octobre et ensuite Novembre r-s  doux.

Avant le long hiver 05/06, on avait eu le très long été 2005 de mi-Mars à mi-Novembre, 30°C une fois min à Paris de Mai à Septembre, les 22°C dépassés le 16 Mars et le 30 Octobre.

[Victor hurricane tempête]

Par siècles quelle est la canicule la plus sévère en France ? 2003, 1947, et pour le 19eme siècle ?

 

Ce serait intéressant de placer hypothétiquement des canicules sur le graphique d'MF avant 1947. Histoire de voir l'intensité des chaleurs anciennes.

 

@Nick_Kyrgiosselon toi ?

[Boar]

Il y a 11 heures, Victor hurricane tempête a dit :

27 °C dans l'appartement, c'est invivable 

Faut pas exagérer non plus. Va dire ça aux personnes qui vivent dans un appart exposé Sud sans clim au bord de la Méditerranée, ils te riront au nez. On finit par s'y habituer, même si on a pas l'impression que ce soit possible au début.

Je sais de quoi je parle, j'ai vécu à 30°C durant 1 mois l'été dernier. 

 

Bref, c'est un peu HS mon intervention, mais elle a surtout pour but de dire qu'il va falloir s'y habituer comme le montre ce graphe de MF (RCP 8.5, mais on y va tout droit).