Djinstar14 Posté(e) 6 mai 2013 Partager Posté(e) 6 mai 2013 On est encore loin... +10jrs, ca devrai encore bouger, même si cette tendance à l'air de revenir depuis 2 jrs... Allez moi je dis, elle va se détacher, partir plus à l'Ouest et au Sud, et paf ca fait des chocapics !! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
northern lights Posté(e) 6 mai 2013 Partager Posté(e) 6 mai 2013 Dans la continuité là aussi... http://wekuw.met.fu-berlin.de/~Aktuell/strat-www/wdiag/ts.php?plot=temps&alert=1&lng=eng http://ds.data.jma.go.jp/tcc/tcc/products/clisys/STRAT/html_e/pole10_n.html Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 6 mai 2013 Dax (40) Partager Posté(e) 6 mai 2013 D'une manière générale, on n'a pas vraiment à l'heure actuelle de signes d'un grand changement de récurrence. Même si les schémas hémisphériques évoluent sur certains aspects au fil du printemps, au niveau de l'Europe occidentale on a du mal à profiter d'un réel changement et peu de signes sont favorables à un grand chamboulement des cartes au moins jusqu'à mi-mai. Les hauts géopotentiels Atlantiques semblent privilégier la partie ouest du bassin Atlantique et les côtes de Terre Neuve, et ne semblent guère intéressés pour se décaler massivement vers le vieux continent ; du coup, on reste en permanence sous le risque de voir débouler des anomalies froides en flux d'O/NO plus ou moins atténuées ou repoussées au nord selon les maigres dorsales que l'AA pourrait daigner nous envoyer. J'aurais pu poster ce message dans le topic long terme, mais je pense que mon analyse se rapproche davantage à de la saisonnière : je pense que l'on a déjà très mal engagé au moins toute la première moitié du mois de mai (certes déjà entamée), et que rien pour le moment ne semble indiquer une amélioration sur la seconde quinzaine. On ne part pas non plus sur quelque chose de catastrophique, mais je pense qu'on s'oriente quand même nettement sur un mai un peu mi-figue mi-raisin. Par contre, on devrait observer une belle anomalie HG+ entre Québec et le centre Atlantique, et plutôt BG- entre sud Groenland, Islande, et en plongeant plus ou moins (?) vers la France. Personnellement, le signe que je pense qu'il faut guetter, ce n'est pas ce gros AA bien trop occidental, mais ces petites anomalies basses qui traînent en permanence du côté des Canaries ou au sud des Açores, oui ce genre de petites m*** comme celle-ci : [align=center][/align] Tant que des petites anomalies de ce type traîneront dans les parages, je pense que nos chances de connaître des conditions durablement anticycloniques et douces resteront très faibles. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Sky Blue Posté(e) 6 mai 2013 Partager Posté(e) 6 mai 2013 Je ne sais plus trop ce qu'il faut guetter 13Vents, pendant que tu gardes un œil plein sud, moi je psychote toujours sur le grand Nord. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 6 mai 2013 Brest Partager Posté(e) 6 mai 2013 Oui mais ce n'est pas en saison chaude qu'il faut "psychoter" sur des anomalies chaudes aux pôles. Là ce qui se passe surtout, c'est qu'on a des signes d'un flux d'ouest anormalement nord sur le nord-américain (cf moyenne NAEFS) avec nette anomalie froide au nord du Canada et nette anomalie chaude sur le continent américain. Et ça favorise des anomalies basses dans le voisinage de l'Europe. (parler de m** il ne faut pas exagérer non plus). Maintenant de telles anomalies basses génèrent surtout de l'instabilité pour des pluies orageuses, ça n'empêcherait pas un air assez doux à mon avis. Ce qui manque depuis longtemps c'est une situation de flux de sud-ouest sur l'Atlantique, qui sous-entend une descente froide durable sur côte est américaine. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
phoenix Posté(e) 6 mai 2013 Partager Posté(e) 6 mai 2013 Sur cette carte comparant les anomalies de géopotentielle de ces 3 dernières semaines, on remarque que l'on a changé de synoptique. On est passé depuis le 15 Avril en AO+/NAO+ et cela se traduit sur les anomalies de geopotentielle donc sur la dynamique hémisphérique. Notre synoptique actuelle n'est rien d'autre qu'un zonal classique bien que difficile à croire et ce depuis le 15 Avril. Comme quoi même la NAO+ peut avoir quelques effets négatif bien que la situation s'est améliorer depuis 3 semaines. Ce n'est pas ce qu'il y a eu depuis le 15 Avril qui est anormal, c'est surtout ce qu'il y a eu avant qui pèse sur nos esprits. Je vous rappel que Avril 2012 a vécu des coup de froid aussi pourris que 2013 mais à la différence que Mars 2012 a été très doux et ensoleillé et que février 2012 bien que glacial a été plutôt anticyclonique en France. Oui la synoptique qui se profile pour la Mi-Mai n'augure pas un temps ultra stable mais la succesion de bloc oméga qu'on s'est pris en 2011 n'est pas non plus la référence de la normalité. Ce mois de Mai commence de tous ce qu'il y a de plus classique, on a des témpératures globalement d'un début Mai (loin de 2010) avec un temps assez instable ce qui est également classique. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 7 mai 2013 Dax (40) Partager Posté(e) 7 mai 2013 Oui mais ce n'est pas en saison chaude qu'il faut "psychoter" sur des anomalies chaudes aux pôles. Là ce qui se passe surtout, c'est qu'on a des signes d'un flux d'ouest anormalement nord sur le nord-américain (cf moyenne NAEFS) avec nette anomalie froide au nord du Canada et nette anomalie chaude sur le continent américain. Et ça favorise des anomalies basses dans le voisinage de l'Europe. (parler de m** il ne faut pas exagérer non plus). D'accord avec toi sur le fait qu'en cette saison, regarder les anomalies chaudes devenues perpétuelles sur l'Arctique n'apporte plus grand chose. Pour ce qui est de mon langage fleuri, ce ne sont pas les conditions générales que j'ai désigné ainsi, mais seulement les petites anomalies froides d'altitude (GF) qui traînent du côté des Açores et des Canaries. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Sky Blue Posté(e) 7 mai 2013 Partager Posté(e) 7 mai 2013 Oui mais ce n'est pas en saison chaude qu'il faut "psychoter" sur des anomalies chaudes aux pôles. Là ce qui se passe surtout, c'est qu'on a des signes d'un flux d'ouest anormalement nord sur le nord-américain (cf moyenne NAEFS) avec nette anomalie froide au nord du Canada et nette anomalie chaude sur le continent américain. Et ça favorise des anomalies basses dans le voisinage de l'Europe. (parler de m** il ne faut pas exagérer non plus). Maintenant de telles anomalies basses génèrent surtout de l'instabilité pour des pluies orageuses, ça n'empêcherait pas un air assez doux à mon avis. Ce qui manque depuis longtemps c'est une situation de flux de sud-ouest sur l'Atlantique, qui sous-entend une descente froide durable sur côte est américaine. Tu as raison, mais je psychote toute l'année sur l'état de l'arctique. Je suis également d'accord avec ta conclusion, mais ou est donc passé notre bon vieux SO. Le passage en NAO+ n'a pas eu le résultat escompté malheureusement, et ce n'est pas maintenant que nous sommes en AR que cela va le favoriser. Je répète ce que j'ai dis sur le LT: HP atlantique par régime AR + HP continentales = France et Europe de l'Ouest dans le viseur des BP. Après quelques décalages des centres d'actions peuvent avoir des conséquences sur les T notamment, mais la rythmique générale me semble être solide sur les PE jusqu'à mi Mai. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Sky Blue Posté(e) 7 mai 2013 Partager Posté(e) 7 mai 2013 A noter néanmoins que la MJO reprends du poil de la bête, actuellement en phase 2 avec une projection en phase 3 qui pourrait de nouveau stimuler la NAO+ ou l'AL pour fin Mai.(même chose en mode été pour ceux qui parlent le CASSOU). Renouvellement possible du train d'onde ???. Affaire à suivre en tous cas. On se raccroche à ce que l'on peut. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 8 mai 2013 Brest Partager Posté(e) 8 mai 2013 Au niveau du régime actuel, sur la période novembre-avril, on voit très bien qu'on est loin des années 1990 au niveau de la position des déferlements polaires (dans les années 1990, beaucoup de vent de sud, des régimes zonaux intenses par période, de longues périodes sèches avec géopotentiels souvent élevés). Néanmoins, le niveau de température reste assez doux malgré la synoptique : aucun pic froid digne de 1986, 1970 ou 1963. En soi, pour calmer nos lamentations sur un régime polaire mou, il faut se dire que les années 1990 furent un joli "rêve". Et que dans les années 1970 c'était comme çà. Au niveau de la baisse des flux d'ouest, on l'analyserait très nettement s'il n'y avait pas eu 2012. En résumé, le réchauffement de l'Atlantique ouest est absolument indiscutable, mais ça n'oriente pas encore le schéma est-atlantique vers un schéma unique de flux complètement bloqué. Mais 2013 après l'indescriptible 2010 ça montre quand même que ça bloque facilement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 9 mai 2013 Partager Posté(e) 9 mai 2013 Au niveau du régime actuel, sur la période novembre-avril, on voit très bien qu'on est loin des années 1990 au niveau de la position des déferlements polaires (dans les années 1990, beaucoup de vent de sud, des régimes zonaux intenses par période, de longues périodes sèches avec géopotentiels souvent élevés). Néanmoins, le niveau de température reste assez doux malgré la synoptique : aucun pic froid digne de 1986, 1970 ou 1963. En soi, pour calmer nos lamentations sur un régime polaire mou, il faut se dire que les années 1990 furent un joli "rêve". Et que dans les années 1970 c'était comme çà. Au niveau de la baisse des flux d'ouest, on l'analyserait très nettement s'il n'y avait pas eu 2012. En résumé, le réchauffement de l'Atlantique ouest est absolument indiscutable, mais ça n'oriente pas encore le schéma est-atlantique vers un schéma unique de flux complètement bloqué. Mais 2013 après l'indescriptible 2010 ça montre quand même que ça bloque facilement. +1 pour la synoptique. Par contre, les années 90 ont été ennuyeuses au possible pour Mr Toulemonde, avec un ensoleillement extrêmement faiblard (la décennie la plus sombre du siècle). Quand aux températures...elles n'étaient pas aussi hautes que depuis 2000, et pas plus que depuis 2010. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
phoenix Posté(e) 9 mai 2013 Partager Posté(e) 9 mai 2013 Au niveau du régime actuel, sur la période novembre-avril, on voit très bien qu'on est loin des années 1990 au niveau de la position des déferlements polaires (dans les années 1990, beaucoup de vent de sud, des régimes zonaux intenses par période, de longues périodes sèches avec géopotentiels souvent élevés). Néanmoins, le niveau de température reste assez doux malgré la synoptique : aucun pic froid digne de 1986, 1970 ou 1963. En soi, pour calmer nos lamentations sur un régime polaire mou, il faut se dire que les années 1990 furent un joli "rêve". Et que dans les années 1970 c'était comme çà. Au niveau de la baisse des flux d'ouest, on l'analyserait très nettement s'il n'y avait pas eu 2012. En résumé, le réchauffement de l'Atlantique ouest est absolument indiscutable, mais ça n'oriente pas encore le schéma est-atlantique vers un schéma unique de flux complètement bloqué. Mais 2013 après l'indescriptible 2010 ça montre quand même que ça bloque facilement. Cottisois tu ne parles pas de 2011 ? Car la synoptique a très nettement changé en Avril 2012 avec le passage en NAO- (probablemen dût à la QBO-) ce qui a eu un retentissement jusqu'au Avril 2013 (pour le moment) donc depuis 1 an le flux d'ouest est redevenu ce qu'il était en 2010 soit très au sud seulement en 2012 on l'a moins sentit car on n'a pas commencer l'année avec cette synoptique. +1 pour la synoptique. Par contre, les années 90 ont été ennuyeuses au possible pour Mr Toulemonde, avec un ensoleillement extrêmement faiblard (la décennie la plus sombre du siècle). Quand aux températures...elles n'étaient pas aussi hautes que depuis 2000, et pas plus que depuis 2010. Les années 90 ont été très spéciale (NAO+ omniprésent) pour autant je suis d'accord les températures n'y était pas si haute que depuis 2000. Les Hivers les plus chaud: 2000/2001, 2006/2007 ( à égalité avec 89/90). Les printemps les plus chaud: 2011 puis 2007. Les été les plus chaud: 2003, 2006. Les automnes les plus chauds: 2006, 2011, 2009 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 9 mai 2013 Partager Posté(e) 9 mai 2013 Cottisois tu ne parles pas de 2011 ? Car la synoptique a très nettement changé en Avril 2012 avec le passage en NAO- (probablemen dût à la QBO-) ce qui a eu un retentissement jusqu'au Avril 2013 (pour le moment) donc depuis 1 an le flux d'ouest est redevenu ce qu'il était en 2010 soit très au sud seulement en 2012 on l'a moins sentit car on n'a pas commencer l'année avec cette synoptique. Les années 90 ont été très spéciale (NAO+ omniprésent) pour autant je suis d'accord les températures n'y était pas si haute que depuis 2000. Les Hivers les plus chaud: 2000/2001, 2006/2007 ( à égalité avec 89/90). Les printemps les plus chaud: 2011 puis 2007. Les été les plus chaud: 2003, 2006. Les automnes les plus chauds: 2006, 2011, 2009 Suivant ce que vous dites c'est plus logique de comparer la moyenne des années 90 avec la moyenne des années 2000 que de regarder les plus chaudes. Et en faisant ainsi on voit que : - les hivers des années 2000 (2001/2002 à 2012/2013 pour 12 ans) sont plus froids avec une moyenne d'une anomalie de -0,13°C par rapport à la moyenne 1971-2000 que les hivers des années 90 (89/90 à 00/2001 pour 12 ans) avec une moyenne d'une anomalie de 0,57°C. Car les hivers se sont en moyenne refroidis au fur et à mesure. - les printemps des années 2000 (2002 à 2013 pour 12 ans même si ce printemps n'est pas encore fini donc une anomalie de -0,46°C pour l'instant sans mai) sont plus chauds avec une moyenne d'une anomalie de 0,88°C par rapport à la moyenne 1971-2000 que les hivers des années 90 (90 à 2001 pour 12 ans) avec une moyenne d'une anomalie de 0,44°C. Car les printemps se sont en moyenne réchauffés au fur et à mesure. - les étés des années 2000 (2002 à 2013 pour 12 ans même si cet été n'est pas encore passé) sont plus chauds avec une moyenne d'une anomalie de 0,89°C par rapport à la moyenne 1971-2000 que les étés des années 90 (90 à 2001 pour 12 ans) avec une moyenne d'une anomalie de 0,46°C. Car les étés se sont en moyenne réchauffés au fur et à mesure. - les automnes des années 2000 (2002 à 2013 pour 12 ans même si cet automne n'est pas encore passé) sont biens plus chauds avec en moyenne une anomalie de 0,90°C par rapport à la moyenne 1971-2000 que les automnes des années 90 (90 à 2001 pour 12 ans) avec en moyenne une anomalie de 0,30°C. Car les automnes se sont réchauffés au fur et à mesure. Tout ceci doit dépendre de l'évolution de divers facteurs connus ou pas encore connus comme la NAO qui est passée en moyenne d'un index plus souvent positif à plus souvent négatif depuis le milieu des années 2000 dont on sait que cela influence les hivers. Pour les étés... là c'est à voir les causes de l'évolution des températures. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 9 mai 2013 Brest Partager Posté(e) 9 mai 2013 Oui pardon j'analysais la période novembre-avril et j'indiquais l'année de fin de période donc novembre 2011-avril 2012 ... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
rcaman Posté(e) 9 mai 2013 Partager Posté(e) 9 mai 2013 Les stats c'est bien, mais rien de tel que l'information de terrain et le ressenti, et je suis bien de l'avis de L'ancienne présidente nationale des producteurs de légumes de France: http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2013/04/13/Un-printemps-pourri-pour-les-maraichers-aussi-1410070 Je cite « Nous avons vécu le printemps le plus humide et le plus froid depuis ces trente dernières années.» « une situation inédite où les maraîchers sont confrontés à trois difficultés : la pluie tombée en quantités importantes, le manque de lumière et des températures anormalement basses pour la saison. Conséquences sur les mises en culture : quand c'est planté, ça ne pousse pas, même sous serre, et notre consommation de gaz a augmenté de 20 % ; la plante manque de lumière, nous compensons par la chaleur. » Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 9 mai 2013 Brest Partager Posté(e) 9 mai 2013 +1 pour la synoptique. Par contre, les années 90 ont été ennuyeuses au possible pour Mr Toulemonde, avec un ensoleillement extrêmement faiblard (la décennie la plus sombre du siècle). Quand aux températures...elles n'étaient pas aussi hautes que depuis 2000, et pas plus que depuis 2010. Houlà ! Sur un siècle et même sur un demi-siècle on ne peut pas dire "comme çà" quelle décennie a été la plus sombre. Surtout que ça me paraît pas du tout évident. Et pour le reste, je parlais de novembre-avril, niveau température la décennie 2000 et début 2010 est plus fraîche que 1990. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 9 mai 2013 Dax (40) Partager Posté(e) 9 mai 2013 Les stats c'est bien, mais rien de tel que l'information de terrain et le ressenti [...] Je cite « Nous avons vécu le printemps le plus humide et le plus froid depuis ces trente dernières années.» Et tant pis si les stats de la région Centre (d'où vient l'article) indiquent que ce début de printemps n'est que le 8ème le plus frais et le 5ème le plus humide des 30 dernières années, puisque le ressenti des horticulteurs c'est vachement mieux... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 9 mai 2013 Partager Posté(e) 9 mai 2013 Houlà ! Sur un siècle et même sur un demi-siècle on ne peut pas dire "comme çà" quelle décennie a été la plus sombre. Ca se lit sur l'ensoleillement : 1934h sur la décennie 90 à Lyon, et 2335 à Montélimar par exemple,...c'est la moyenne décennale la plus faible depuis 1920. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
tip1979 Posté(e) 9 mai 2013 Nord Névez Partager Posté(e) 9 mai 2013 Et tant pis si les stats de la région Centre (d'où vient l'article) indiquent que ce début de printemps n'est que le 8ème le plus frais et le 5ème le plus humide des 30 dernières années, puisque le ressenti des horticulteurs c'est vachement mieux... D'un autre coté, les stat. sont faites sur la température des abris météo, pas sur les conditions dans les serres ou en rase campagne. Le numéro d'ordre du printemps frileux sera de peu d'importance lorsqu'il va falloir passer à la caisse, pour les fruits et autres denrées dans les mois qui viennent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
phoenix Posté(e) 9 mai 2013 Partager Posté(e) 9 mai 2013 Suivant ce que vous dites c'est plus logique de comparer la moyenne des années 90 avec la moyenne des années 2000 que de regarder les plus chaudes. Et en faisant ainsi on voit que : - les hivers des années 2000 (2001/2002 à 2012/2013 pour 12 ans) sont plus froids avec une moyenne d'une anomalie de -0,13°C par rapport à la moyenne 1971-2000 que les hivers des années 90 (89/90 à 00/2001 pour 12 ans) avec une moyenne d'une anomalie de 0,57°C. Car les hivers se sont en moyenne refroidis au fur et à mesure. - les printemps des années 2000 (2002 à 2013 pour 12 ans même si ce printemps n'est pas encore fini donc une anomalie de -0,46°C pour l'instant sans mai) sont plus chauds avec une moyenne d'une anomalie de 0,88°C par rapport à la moyenne 1971-2000 que les hivers des années 90 (90 à 2001 pour 12 ans) avec une moyenne d'une anomalie de 0,44°C. Car les printemps se sont en moyenne réchauffés au fur et à mesure. - les étés des années 2000 (2002 à 2013 pour 12 ans même si cet été n'est pas encore passé) sont plus chauds avec une moyenne d'une anomalie de 0,89°C par rapport à la moyenne 1971-2000 que les étés des années 90 (90 à 2001 pour 12 ans) avec une moyenne d'une anomalie de 0,46°C. Car les étés se sont en moyenne réchauffés au fur et à mesure. - les automnes des années 2000 (2002 à 2013 pour 12 ans même si cet automne n'est pas encore passé) sont biens plus chauds avec en moyenne une anomalie de 0,90°C par rapport à la moyenne 1971-2000 que les automnes des années 90 (90 à 2001 pour 12 ans) avec en moyenne une anomalie de 0,30°C. Car les automnes se sont réchauffés au fur et à mesure. Tout ceci doit dépendre de l'évolution de divers facteurs connus ou pas encore connus comme la NAO qui est passée en moyenne d'un index plus souvent positif à plus souvent négatif depuis le milieu des années 2000 dont on sait que cela influence les hivers. Pour les étés... là c'est à voir les causes de l'évolution des températures. Williams Merci pour les statistiques. Ca faisait longtemps que je cherchais ces chiffres, ils sont éloquant. Ca prouve bien que les hivers ont tout de même bien du mal à être nettement plus froid quand même malgré une synoptique exceptionelle.. D'un autre coté, les stat. sont faites sur la température des abris météo, pas sur les conditions dans les serres ou en rase campagne. Le numéro d'ordre du printemps frileux sera de peu d'importance lorsqu'il va falloir passer à la caisse, pour les fruits et autres denrées dans les mois qui viennent. Mais quel printemps frileux ? De toute manière chaque année les agriculeurs se plaignent et sortent que les prix vont monter. En 2010, le printemps était maussade donc ça devait défoncer les récoltes. En 2011 on nous sortait la même chose seulement c'était l'inverse donc trop chaud et trop sec. En 2012, on nous sortais que les récoltes allait morfler parce que Avril était pas à la hauteur. Et maintenant on nous sort le printemps est trop pluvieux. Mais comment faisait-il quand les printemps était déficitaire de 2°c comme il ya 30 ans? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 9 mai 2013 Dax (40) Partager Posté(e) 9 mai 2013 D'un autre coté, les stat. sont faites sur la température des abris météo, pas sur les conditions dans les serres ou en rase campagne. Le numéro d'ordre du printemps frileux sera de peu d'importance lorsqu'il va falloir passer à la caisse, pour les fruits et autres denrées dans les mois qui viennent. Le fait que les mesures soient réalisées par des abris météo avec des normes particulières ne veut pas dire que leurs résultats ne représentent pas les conditions réelles. Il est évident que si tu places un abri météo dans un fond de vallée peu ensoleillé par rapport à un abri météo dans un centre ville, les observations de celui du centre ville seront bien entendu plus chaudes en moyenne. Pour autant, ni les mesures de ton fond de vallée, ni celles du centre ville ne sont fausses, elles représentent seulement les conditions à l'endroit où elles sont mesurées. En valeurs absolues, tu peux ainsi avoir sans problème 13° de Tm normale tel mois sur la station citadine, et 10° de Tm dans la station du fond de vallée pour ce même mois. Mais pour peu que ces deux stations soient relativement proches (genre pas une en Alsace et l'autre en Dordogne), les anomalies entre les deux stations resteront proches, sauf cas particuliers. Si le mois a été frais sur la station du centre ville avec 12° de Tm au lieu de 13°, la station du fond de vallée ne sera pas loin de 9° au lieu de 10°. Et si avec un degré de déficit le mois a été moins frais dans la station urbaine que le mois de telle autre année où il y avait eu deux degrés de déficit, tu as plus de neuf chances sur dix que le constat sera exactement le même sur ta station rurale. Par exemple à Châteauroux, ce début de printemps a été plus chaud de 1,3° que le début de printemps 1986. Et bien même s'il fait plus chaud à Châteauroux que dans les rases campagnes de l'Indre, n'importe quelle station où qu'elle se situe dans le département doit également te dire que ce début de printemps est bien moins froid que celui de 1986. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 9 mai 2013 Brest Partager Posté(e) 9 mai 2013 Ca se lit sur l'ensoleillement : 1934h sur la décennie 90 à Lyon, et 2335 à Montélimar par exemple,...c'est la moyenne décennale la plus faible depuis 1920. A l'échelle de la France, l'ensoleillement général des années 2000 est plus faible que les années 1990. Ca vient surtout du nord-ouest, le sud-est contrebalancant un peu les choses. Comparer 1990 à 2000, voilà ce qu'on peut dire de précis. Il n'y a aucune mesure directe fiable avant 1990. Sinon peut juste se baser sur les réanalyses d'humidité en altitude qui suggèrent que la décennie 1990 a été une des moins nuageuses à l'échelle de la France. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 9 mai 2013 Partager Posté(e) 9 mai 2013 Merci pour les statistiques. Ca faisait longtemps que je cherchais ces chiffres, ils sont éloquant. Ca prouve bien que les hivers ont tout de même bien du mal à être nettement plus froid quand même malgré une synoptique exceptionelle.. C'est logique que de 2001/2002 à 2012/2013 que la moyenne de l'anomalie des températures est qu'un peu négative (-0,13°C) et pas plus puisque de 2002 à 2004 c'est des hivers encore doux ou de saison avec en moyenne une anomalie de 0,4°C alors que de l'hiver 2004/2005 à 2012/2013 il y a eu tout 7/9 hivers avec une anomalie plus ou moins négative et 2 hivers tout de même doux donc en moyenne leur anomalie des températures est de -0,31°C. Ceci est par ce que les hivers ne sont pas passés d'un NAO/AO+ à un NAO/AO- d'un coup mais au fur et à mesure comme on a pu le voir avec l'évolution du vortex polaire et tout autres facteurs. Si tu veux d'autres chiffres n'hésites pas à le demander. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 9 mai 2013 Partager Posté(e) 9 mai 2013 A l'échelle de la France, l'ensoleillement général des années 2000 est plus faible que les années 1990. Ca vient surtout du nord-ouest, le sud-est contrebalancant un peu les choses. Comparer 1990 à 2000, voilà ce qu'on peut dire de précis. Il n'y a aucune mesure directe fiable avant 1990. Sinon peut juste se baser sur les réanalyses d'humidité en altitude qui suggèrent que la décennie 1990 a été une des moins nuageuses à l'échelle de la France. 1er chiffre : ensoleillement 61/90, 2eme : 91/10 Lille 1641-1617 Strasbourg 1696-1693 Bourges 1837-1828 Rennes 1835-1717 Lyon 2006-2002 Bordeaux 2076-2035 Nice 2779-2724 Marseille 2866-2858 On ne peut pas savoir évidemment si l'ensoleillement de la 2ème période était identique à la 1ère, mais en tout état de cause, on ne peut quand même pas dire que l'on avait aucune mesure fiable avant 1990... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 9 mai 2013 Brest Partager Posté(e) 9 mai 2013 Je me suis trompé dans mon dernier message, ça concernait la période JJA. Pour l'année entière, les années 2000 sont plus ensoleillées que les années 1990, surtout dans le sud. Pour la fiabilité des mesures, il n'y avait aucun enregistrement automatique avant 1990, c'était un relevé manuel assez indirect donc ça en dit long sur les incertitudes possibles, et pourquoi il est plus simple d'oublier avant 1990. Météo-France communique toujours les normes depuis 1991, uniquement. Pour le nord de la France, on peut sans doute se rapprocher des données anglaises, au moins pour la fin du signal (avant c'est pareil pas très fiable) http://www.metoffice.gov.uk/climate/uk/actualmonthly/17/Sunshine/England.gif http://www.metoffice.gov.uk/climate/uk/actualmonthly/13/Sunshine/England.gif http://www.metoffice.gov.uk/climate/uk/actualmonthly/16/Sunshine/England.gif On vérifie une augmentation de l'ensoleillement, très nette au printemps, pas si franche en hiver. Et je ne vous montre pas la diminution de l'ensoleillement estival. Après tout ce n'est pas le sujet Mais si vous êtes curieux, voici l'évolution des précipitations estivales de l'autre côté de la Manche http://www.metoffice.gov.uk/climate/uk/actualmonthly/14/Rainfall/England.gif Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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