acrid vintaquatre Posté(e) 13 mars Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail Partager Posté(e) 13 mars (modifié) Le 12/03/2025 à 17:13, boubou07 a dit : non en effet ils sont rares en dehors du petit quart sud-est... en général ce sont de modestes peuplements sur des zones bien précises et très limités (bord de mer en Charente, falaises calcaires exposées sud dans le Quercy par exemple) le seul peuplements plus conséquent que je connaisse se trouve dans le Périgord noir, aux environs de Sarlat, avec de vraies petites forêts d'Yeuse. là encore on est sur une zone karstique avec des sols calcaires poreux extrêmement drainants, avec des étés relativement chauds et un assez bon ensoleillement. en Ardèche, il y a 3 zones où ils sont très abondants et où ils dominent pour former de vraies forêts : - les plateaux calcaires du sud-est, autour de Vallon pont d'arc, des gorges de l'Ardèche et le long de la frontière gardoise. - le long de la moyenne vallée de l'Ardèche et autour des affluents de cette zone (par chez moi) où ils couvrent les collines parfois même en versant nord. - sur la rive gauche de l'Eyrieux, le long des adrets entre Dunière sur Eyrieux et saint Laurent du Pape (10km au sud de Valence) sur cette dernière zone c'est assez étonnant car on est dans la moitié nord de l'Ardèche et l'influence méditerranéenne est faible. pourtant on trouve aussi des filaires et du genévrier cade, par contre il n'y a plus d'oliveraie... comme quoi, le chêne-vert déborde de la zone d'influence méditerranéenne, lorsque le relief et la géologie engendre une sécheresse des sols récurrente et que les étés sont un minimum chauds et ensoleillés. comme le dit @dann17, ils occupent alors les emplacements que les autres arbres ne peuvent habiter dans ces conditions. Dérouler En effet, beaucoup de peuplement de chênes verts chez nous, particulièrement aux alentours de la vallée de la Dordogne dans sa partie sarladaise. Chênes verts et chênes pubescents ont des exigences climatiques estivales qui se rencontrent chez nous : chaleur présente avec ~29°C en journée sur le plein été (davantage depuis une dizaine d'années forcément...) et un plutôt bon ensoleillement. Et surtout une très bonne exposition puisqu'ils peuplent très majoritairement les falaises exposées au soleil (chênes verts) et les coteaux (chênes pubescents). Quand on s'enfonce dans les forêts (très épaisses et donc ombragées, d'où le nom de "Périgord Noir"), ce sont plutôt d'autres espèces qui prennent le relais comme les châtaigniers, de la pinède (pas forcément "naturelle" quoique pas plantée géométriquement non plus) et les robiniers (très envahissants pour ces derniers !!!). Si ces deux types de chênes se développent autant chez nous c'est certes une question de climat plaisant, mais surtout en raison des sols très calcaires et des pentes (on en ch** à mort pour réussir à implanter d'autres arbres sur notre terrain en pente et très drainant !). D'ailleurs, pour aller à l'extrême, en allant sur le causse au nord du Sarladais et qui englobe l'extrémité sud de la Corrèze et une grosse partie nord du Lot, il n'y a aucune autre espèce qui arrive à pousser, pourtant il n'y pleut pas moins (voire même un peu plus, le secteur étant davantage favorisé que nous par les orages printemps/été). Le chêne pubescent souffre même des canicules et sécheresses estivales trop fortes, pourtant un marqueur assez méditerranéen. Le causse n'était vraiment pas joli à voir en sortie d'été en 2018, 2019, 2020, 2022...Beaucoup d'arbres sont morts à cause de ses récurrences... Quelques photos d'illustration de ces peuplements aux alentours de la maison ou au-dessus de la vallée du Céou (on aperçoit sur l'avant-dernière photo le village de Daglan où il y a une de mes stations soit dit en passant 😛 ) : L'avantage de cette espèce est aussi purement esthétique, car il offre des paysages magnifiques de mi-novembre à mi-décembre ^^ On voit bien sur cette dernière photo que les chênes verts poussent le plus souvent à même la roche. Et après tout c'est au pied de ces deux espèces qu'on trouve principalement les truffes, c'est dire l'importance qu'ils ont ici, puisqu'il y a encore 150 ans il y en avait tellement qu'on les donnait à manger aux vaches (quand on connaît le prix aujourd'hui, ça laisse songeur...). Quand je suis arrivée dans le secteur il y a pas mal d'années maintenant, je m'étais fait pas mal de fois la réflexion qu'il était un parfait exemple de la mosaïque de peuplements qu'on peut retrouver en fonction des sols. Car on passe vraiment d'une végétation très gourmande en eau en fond de vallée à une végétation très sèche 150 mètres plus haut dans un rayon de quelques hectares seulement, avec toutes les strates intermédiaires. Un peu à la manière de l'étagement en montagne en fonction de l'altitude, on retrouve la même chose en fonction des sols ^^ Un bon terrain d'étude pour les férus de bioclimatologie, de pédologie et de botanique en général tiens Modifié 13 mars par acrid vintaquatre 8 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
cirrus007 Posté(e) 14 mars Saint André de Sangonis (34) Partager Posté(e) 14 mars (modifié) Le 13/03/2025 à 13:36, Dionysos a dit : C'est ce que je pense aussi, car des chênes-verts plantés, dans l'agglomération, pour le coup il y en a. J'ai trouvé une carte, avec la situation de 2006 Attention, cette carte est à prendre avec beaucoup de pincettes Elle dit qu'une espèce est présente dans un département , mais ça ne veut pas dire qu'elle y est commune ... Et ça ne tient pas compte non plus des disparités au sein des départements ... En Lozère, qui est verte foncée, la cigale est très commune sur le versant méditerranéen, mais à La Canourgue, à seulement 500 m d'altitude sur le versant océanique, on n'en entend pratiquement aucune ... (parfois quelques rares exemplaires isolés, mais on est très loin du concert généralisé du versant méditerranéen ...) Et d'une manière générale, la carte me semble très "généreuse" (je serais curieux de savoir où on entend des cigales en Haute-Savoie ...) Dérouler Les cigales en Seine Maritime il y a une erreur dans la légende de la carte, probablement une carte de l'an 2106. Modifié 14 mars par cirrus007 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dionysos Posté(e) 14 mars Grenoble - Eybens Partager Posté(e) 14 mars (modifié) Le 14/03/2025 à 07:57, cirrus007 a dit : Les cigales en Seine Maritime il y a une erreur dans la légende de la carte, probablement une carte de l'an 2106. Dérouler Cette carte vient pourtant d'un site qui se veut assez sérieux ... Après, si cette carte est basée sur des signalements, il peut y avoir peut-être des confusions ... (avec des grillons ou autre, je ne sais pas ...) Je ne crois pas non plus à la présence des cigales ni en Seine Maritime, ni en Haute Savoie ... En Isère il y en a , mais c'est plus des individus localisés sur des sites favorables, ce n'est certainement pas le concert généralisé ...(bien que ça tende à devenir un peu plus courant avec le RC) Modifié 14 mars par Dionysos Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dionysos Posté(e) 14 mars Grenoble - Eybens Partager Posté(e) 14 mars (modifié) Le 14/03/2025 à 07:57, cirrus007 a dit : Les cigales en Seine Maritime il y a une erreur dans la légende de la carte, probablement une carte de l'an 2106. Dérouler En fait, il y a de nombreuses espèces de cigales, certaines peu connues, moins strictement méditerranéennes, et moins sonores Les 3 les plus typiquement méditerranéennes sont : Une carte de la cigale plebeienne sur onem-france Ce n'est déjà plus du tout la même carte, même si elle me semble encore curieuse (Pas la Savoie mais la Haute-Savoie ... ?) Modifié 14 mars par Dionysos 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Montilien26 Posté(e) 14 mars Donzère (Tricastin sud 26) alt. 65m Partager Posté(e) 14 mars (modifié) Le 14/03/2025 à 07:57, cirrus007 a dit : Les cigales en Seine Maritime il y a une erreur dans la légende de la carte, probablement une carte de l'an 2106. Dérouler Et pourtant, cette carte tire ses sources des entomologistes Michel BOULARD et Stéphane PUISSANT, tous 2 reconnus pour leurs travaux et leurs nombreuses publications sur le genre Cicadidae. Ils ont découvert et documenté de nombreuses espèces se cigales notamment, dont plusieurs portent leur nom (c'est pour dire...). Il y a des espèces de cigalettes inaudibles pour l'homme, et donc c'est probablement une espèce discrète qui est présente en Seine-Maritime. @Dionysos: À noter que cette carte présente la diversité d'espèces (le nbre d'espèces différentes dans 1 département), et non pas l'importance de la population. Les Lyristes Plebejus sont signalées jusqu'en Suisse dans certaines vallées. Modifié 14 mars par Montilien26 1 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 14 mars Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 14 mars Y a même des cigales au Québec, région reconnue pour son climat méditerranéen... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 14 mars Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 14 mars Le 07/03/2025 à 11:38, boubou07 a dit : encore une fois, on se méprend sur la flore méditerranéenne... le principe, c'est que ce n'est pas une flore qui a un besoin vital d'ensoleillement très généreux et de températures très élevées, c'est une flore qui est apte à supporter de longues périodes de sécheresses, accompagnées de températures élevées, ce qui n'est pas la même chose... elle peut supporter ces conditions, elle y est adaptée, mais elle n'en a pas besoin. et elle prospère d'autant mieux avec un peu plus de pluie et pas de canicule. les endroits où la flore sauvage est 100% méditerranéenne, sont des endroits où le cumul : faibles pluies + sols drainants + vents desséchants, fait qu'aucune autre flore ne peut survivre et surtout passer l'été (exemple les garrigues du sud-est des Bouches du Rhône ou le littoral audois) ces endroits ne sont pas couvert de cette flore typique parce que les hivers y sont doux et ensoleillés et que donc cette flore peut passer l'hiver, mais au contraire, parce que c'est la seule flore à être capable d'y supporter les étés qui sont chauds et surtout extrêmement secs. Dérouler Je rebondis sur ce message très intéressant qui est presque passé inaperçu... Ce que voulait dire boubou07 (et il a raison), c'est que, d'une manière générale, la végétation ne s'établit pas quelque part parce qu'elle s'y plaît, mais bien parce que la concurrence ne l'empêche pas de le faire. Cela dit, au vu des descriptions écologiques des différentes essences méditerranéennes et submédit, le qualificatif héliophile est unanime. Donc je pense tout de même que cette végétation a besoin d'un ensoleillement marqué. Cet ensoleillement estival intense lui est nécessaire car il permet à la plante (via ses feuilles sclérophylles) d'aller pomper de l'eau profondément pour la maintenir en vie durant l'été trop sec. Il faut garder à l'esprit que, contrairement aux régions tempérées non méditerranéennes, l'été en région méditerranéenne est une période durant laquelle la végétation fait le « dos-rond ». C'est donc l'irradiation solaire intense qui le permet. D'une manière générale, et ce partout sur Terre, la végétation a besoin des éléments atmosphériques suivants : chaleur, lumière, eau. Evidemment, après, tout est question de juste milieu : ni trop, ni trop peu. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la végétation méditerranéenne n'est pas très exigeante en « énergie », en ce sens qu'elle n'a pas besoin d'un couplage eau + chaleur (donc simultané) important, contrairement à la végétation subtropicale, et, plus encore, la végétation tropicale. La flore subtropicale xérique pourrait donc survivre à la sécheresse des étés méditerranéens sans problème. En revanche, le manque d' « énergie » le reste de l'année ne serait pas suffisant. « ces endroits ne sont pas couvert de cette flore typique parce que les hivers y sont doux et ensoleillés et que donc cette flore peut passer l'hiver, mais au contraire, parce que c'est la seule flore à être capable d'y supporter les étés qui sont chauds et surtout extrêmement secs. » Je crois que tu donnes un peu trop d'importance à la sécheresse estivale. Certes il est vrai que la flore euro-sibérienne « classique » (càd les espèces continentales et océaniques « classiques ») ne supporterait pas l'été méditerranéen. Seulement, c'est aussi l'inverse : la végétation méditerranéenne ne supporterait pas des hivers trop froids (persistance de sols froids et détrempés et/ou gel trop fort). Pour recentrer sur le chêne vert, celui-ci ne peut pas être un marqueur méditerranéen, car il déborde trop des conditions euméditerranéennes (que ce soit climatiquement ou géographiquement). En effet, bien qu'il supporte sans problème la sécheresse écologique estivale (due aux conditions climatiques et/ou édaphiques), il est toutefois capable de résister aux sols froids et détrempés en hiver ainsi qu'à des gelées assez marquées (jusqu'à -20 °C). 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
acrid vintaquatre Posté(e) 14 mars Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail Partager Posté(e) 14 mars (modifié) Le 14/03/2025 à 08:34, Dionysos a dit : En fait, il y a de nombreuses espèces de cigales, certaines peu connues, moins strictement méditerranéennes, et moins sonores Les 3 les plus typiquement méditerranéennes sont : Une carte de la cigale plebeienne sur onem-france Ce n'est déjà plus du tout la même carte, même si elle me semble encore curieuse (Pas la Savoie mais la Haute-Savoie ... ?) Dérouler Même si la plupart des espèces viennent du bassin méditerranéen, ce n'est pourtant pas un marqueur typique, plutôt un reflet de la chaleur des étés. La cigale grise en est un bon exemple car elle ne se limitait déjà pas au bassin med avant, mais surtout sa population s'est largement étendue sur le territoire au fil des années avec les étés de plus en plus chauds. Et pourtant on ne peut pas dire que les secteurs où elle est présente aujourd'hui s'apparentent au domaine méditerranéen. Il y en a toujours eu chez nous et dans le Lot voisin, donc assez éloignés, et pas juste de manière isolée dixit des anciens "du cru", mais elles sont encore plus nombreuses qu'avant. Désormais dans les secteurs favorables (notamment les milieux secs que je présentais hier dans mon précédent message), c'est un vacarme presque assourdissant pendant le plein été. Pour d'autres espèces c'est le même constat. La cigale rouge qui était auparavant typique du SO, remonte désormais sur les régions centrales. La cigale lyriste était presque purement méditerranéenne avant et j'en entends de manière isolée par chez moi depuis 2021. Quand je suis allée dans l'Aude l'été dernier j'ai pu constater qu'on n'entendait qu'elles et aucune cigale grise, les auraient-elles remplacées ? C'est finalement comme les espèces végétales, il y a une extension vers le nord de toutes les espèces méridionales, tant que les facteurs limitants ne sont pas trop nombreux. Et on va même devoir peut-être "forcer le destin" pour repeupler certaines forêts de la moitié nord de la France, où les espèces autochtones souffrent et meurent à grande échelle à cause des canicules et des sécheresses estivales récurrentes. Et pour rebondir sur ce qui a été dit sur les espèces méditerranéennes qui sont là avant tout parce que ce sont les seules à supporter la sécheresse estivale, c'est exactement ce que j'expliquais pour les causses périgourdin et lotois où on retrouve exclusivement des chênes verts et pubescents, quelques arbustes peu exigeants et de la garrigue "méditerranéenne", alors que nos hivers ne sont pas les plus ensoleillés et dans des temps désormais anciens ils pouvaient même se rencontrer des températures sacrément froides. Mais les conditions pédologiques font que la végétation océanique locale ne peut pas se développer correctement par manque d'eau dans les sols l'été. Modifié 14 mars par acrid vintaquatre 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 14 mars Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 14 mars Le 14/03/2025 à 15:33, acrid vintaquatre a dit : Et pour rebondir sur ce qui a été dit sur les espèces méditerranéennes qui sont là avant tout parce que ce sont les seules à supporter la sécheresse estivale, c'est exactement ce que j'expliquais pour les causses périgourdin et lotois où on retrouve exclusivement des chênes verts et pubescents, quelques arbustes peu exigeants et de la garrigue "méditerranéenne", alors que nos hivers ne sont pas les plus ensoleillés et dans des temps désormais anciens ils pouvaient même se rencontrer des températures sacrément froides. Mais les conditions pédologiques font que la végétation océanique locale ne peut pas se développer correctement par manque d'eau dans les sols l'été. Dérouler Bonjour acrid, Encore une fois, il faut bien comprendre que, justement, si ces essences (chênes verts et pubescents) parviennent à tenir le coup par endroit dans le Périgord, c'est qu'elles ne sont justement pas « méditerranéennes » en tant que telles. Des plantes vraiment méditerranéennes seraient plutôt le pin d'Alep, l'olivier, etc... or, celles-là ne pourraient pas pousser spontanément par chez toi. Cela dit, cela signifie qu'effectivement, la combinaison sécheresse climatique relative + conditions édaphiques fait en sorte de favoriser la présence ces essences à été sec. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
acrid vintaquatre Posté(e) 14 mars Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail Partager Posté(e) 14 mars (modifié) Le 14/03/2025 à 15:51, dann17 a dit : Bonjour acrid, Encore une fois, il faut bien comprendre que, justement, si ces essences (chênes verts et pubescents) parviennent à tenir le coup par endroit dans le Périgord, c'est qu'elles ne sont justement pas « méditerranéennes » en tant que telles. Des plantes vraiment méditerranéennes seraient plutôt le pin d'Alep, l'olivier, etc... or, celles-là ne pourraient pas pousser spontanément par chez toi. Cela dit, cela signifie qu'effectivement, la combinaison sécheresse climatique relative + conditions édaphiques fait en sorte de favoriser la présence ces essences à été sec. Dérouler En effet ma comparaison était plutôt entre facteurs limitants (étés secs pour les espèces med et sols drainants pour les espèces que j'évoquais par chez moi) qui sont différents mais où finalement il s'applique le même principe des espèces capables de supporter ou non ces conditions climatiques ou édaphiques. Je ne sais pas si c'est clair quand j'explique Cela dit, certaines espèces purement méditerranéennes peuvent très bien s'adapter dans la région à condition de ne pas avoir besoin de trop de soleil l'hiver et d'avoir le sol approprié (bien drainé pendant les -parfois longues- périodes humides en hiver). Mon bébé olivier se porte très bien car sol très calcaire et en pente (là où les espèces plus autochtones vivotent depuis qu'on les a plantées...), mais je n'aurais jamais pu faire la même chose dans mon ancien jardin en vallée de la Dordogne où le sol était très riche et pas franchement bien exposé. Mais ça reste des adaptations où on force un peu le destin, en aucun cas du peuplement spontané... Modifié 14 mars par acrid vintaquatre 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dionysos Posté(e) 14 mars Grenoble - Eybens Partager Posté(e) 14 mars (modifié) Le 14/03/2025 à 16:12, acrid vintaquatre a dit : Mon bébé olivier se porte très bien car sol très calcaire et en pente (là où les espèces plus autochtones vivotent depuis qu'on les a plantées...), Dérouler L'olivier planté est tout de même plus rustique que ce qu'on pense, et surtout le RC a beaucoup changé la donne Les oliviers plantés ne sont plus rares du tout dans la cuvette grenobloise , et certains fructifient très bien (je l'ai vu , mais ça varie d'un individu à l'autre en fonction de l'exposition, de la position plus ou moins abritée et des années) J'ai même un ami dont les parents ont un olivier (en pleine terre) depuis dizaine d'années en Combe de Savoie ... (je ne sais pas s'il parvient à fructifier par contre ) Bien sûr , on reste à la merci d'une vague de froid qui serait plus prononcée que la moyenne (genre février 2012) , mais la probabilité s'amenuise d'année en année ... Modifié 14 mars par Dionysos 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Matpo Posté(e) 14 mars Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles Partager Posté(e) 14 mars Le 14/03/2025 à 15:51, dann17 a dit : Des plantes vraiment méditerranéennes seraient plutôt le pin d'Alep, l'olivier Dérouler Je vais peut être dire une annerie, je n ai pas le temps de chercher davantage, mais j avais lu que certaines variétés d olivier peuvent résister au froid bien mieux que d autres ? (J avais lu -20°c pour une , laquelle ?) Concernant les cigales, je me souviens d un ami bucheron, qui il y a 20 ans dans la Tarn, remarquait que chaque année elles montaient de plus en plus haut dans les vallées, 500 m, 600... 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 14 mars Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 14 mars Le 14/03/2025 à 16:59, Dionysos a dit : L'olivier planté est tout de même plus rustique que ce qu'on pense, et surtout le RC a beaucoup changé la donne Les oliviers plantés ne sont plus rares du tout dans la cuvette grenobloise , et certains fructifient très bien (je l'ai vu , mais ça varie d'un individu à l'autre en fonction de l'exposition, de la position plus ou moins abritée et des années) J'ai même un ami dont les parents ont un olivier (en pleine terre) depuis dizaine d'années en Combe de Savoie ... (je ne sais pas s'il parvient à fructifier par contre ) Bien sûr , on reste à la merci d'une vague de froid qui serait plus prononcée que la moyenne (genre février 2012) , mais la probabilité s'amenuise d'année en année ... Dérouler Tu ne vas pas remettre ça ! Les oliviers plantés... en plus dans les jardins des maisons, bien exposés, de la sacro-sainte « cuvette grenobloise »... ça ne veut rien dire du tout ! Arrête de systématiquement vouloir faire en sorte que l'on se dise que Grenoble serait sur le point de devenir méditerranéenne ! Pardonne-moi mais tu me fais vraiment penser à Fantomon, dans ces moments-là ! Chez mes parents aussi (extrême nord-Isère), dans leur jardin, y a un olivier que mon père a planté y a quelques années. À Strasbourg aussi, je connais qqun qui l'a fait. Et à Lyon comme à Strasbourg, ces oliviers fructifient. Même à Brest !! Chez mes beaux-parents, ils ont planté un olivier !! Bref, arrête, ça devient ridicule. Quoi que tu en dises, le climat grenoblois reste (et restera encore très longtemps) beaucoup trop humide (et trop risqué du point de vue du gel printanier) pour que des oliviers puissent se reproduire spontanément en pleine nature. Point à la ligne. Après, que le climat de cette région se « subtropicalise » ça, oui, petit à petit, on y va. Tout comme à Lyon. Mais sa méditerranéisation, ça on en est beaucoup plus loin. Et ça ne va pas dans cette direction. Ce sont plutôt les orangers qui pourront peut-être pousser en région Rhône-Alpes d'ici quelques décennies. Qui sait. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 14 mars Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 14 mars Le 14/03/2025 à 17:00, Matpo a dit : Je vais peut être dire une annerie, je n ai pas le temps de chercher davantage, mais j avais lu que certaines variétés d olivier peuvent résister au froid bien mieux que d autres ? (J avais lu -20°c pour une , laquelle ?) Dérouler Une ânerie ! 😉 Sinon, oui, tu as raison, certaines variétés résistent jusque là. Seulement, comme je viens de le dire à Denis, l'olivier ne supporte pas l'humidité trop élevée (brouillards trop fréquents), le risque de gel printanier, les sols trop humides et frais pendant trop longtemps, etc... 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jeb04 Posté(e) 14 mars Gap - Hautes Alpes 05 - alt 800m Partager Posté(e) 14 mars A Digne les Bains, mes parents avaient planté un olivier il y a 30 ans dans une zone où les gelées pouvaient être assez sévères. Les -10 degrés étaient courant pendant l’hiver. Il est aujourd’hui magnifique. C’est un agriculteur de Lurs (04) qui leur avait donné et il nous avait précisé que c’était une variété qui tolérait bien les gelées. Le hasard a fait que lorsque mes parents ont vendu la maison, le nouveau propriétaire y a installé une StatIC (sur le toit). Aujourd’hui, mon père habite Gap (tout près de la StatIC). On lui a donné des petits oliviers en pots qui grandissent bien d’années en années. Pour l’instant, il n’a pas encore osé les planter mais on en voit beaucoup qui se posent moins de questions pour en mettre certains bien gros (et sans doute bien cher !). Personnellement, je dois être à contre courant car j’ai planté chez moi un épicéa et un sapin 🤣 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nick_Kyrgios Posté(e) 14 mars Csa WK 44 limite 85 Partager Posté(e) 14 mars Les oliviers sont présents depuis longtemps dans le CO/SO à cause des hivers doux et du bon ensoleillement. Relativement je dis. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
boubou07 Posté(e) 14 mars Aubenas en Ardèche méridionale Partager Posté(e) 14 mars Le 14/03/2025 à 15:33, acrid vintaquatre a dit : Et on va même devoir peut-être "forcer le destin" pour repeupler certaines forêts de la moitié nord de la France, où les espèces autochtones souffrent et meurent à grande échelle à cause des canicules et des sécheresses estivales récurrentes. Dérouler ce n'est peut-être pas si simple... pendant les vacances de février, on est allé en Bretagne (pour que mes enfants voient une autre mer que la méditerranée ) comme la route est très longue, on a fait une halte dans la vallée de la Loire (Loir et cher) histoire de se reposer et d'aller voir quelques châteaux de la Loire (que je n'avais jamais vu...en vrai) on s'est pas mal baladé en forêt et c'était des bourbiers incroyables ! limite marécageux. avec ça il faisait très froid et très humide le matin, avec un brouillard pas possible (le genre de conditions qu'on a rarement chez nous) j'ai repenser à ces histoires de repeuplement des forêts de la moitié nord avec des espèces du sud et je me suis dit que c'était pas gagné... pour les oliviers, on se méprend souvent je trouve. ils supportent le froid s'il est sec. dans mon secteur, on cultive l'olivier depuis des siècles, il y a même une variété locale d'Aubenas (la Bé de Cézé) et d'autres du voisinage (la pointue de Villeneuve de Berg) et d'autres... il y a de nombreuses oliveraies anciennes (sur terrain plat) et pourtant, avant le RC, le froid pouvait être très vif en plein hiver. l'olivier aime le soleil, les sols bien drainés et il craint le froid humide, le givre et la neige lourde qui tient des jours. mais un -10°C sec la nuit ne lui fait pas peur. le froid et les amplitudes jour/nuit sévères donnent même une huile plus gouteuse et plus piquante. autrefois l'huile d'olive d'Ardèche était réputée à cause de ça (comme celle de nos voisins de Nyons...) quant à la fructification @Dionysos elle dépend autant des variétés que de la météo : certaines variétés ont besoin d'un pollinisateur spécifique pour fructifier. peu d'oliviers sont réellement auto-fertiles (même si en jardinerie on te dira qu'ils le sont...) il faut les bonnes variétés dans le voisinage pour que ça fructifie. le climat influe sur la floraison : un olivier qui souffre du froid et /ou du manque de lumière ne fleurira pas. s'il fleuri, c'est une question de pollen... Le 14/03/2025 à 15:33, acrid vintaquatre a dit : Il y en a toujours eu chez nous et dans le Lot voisin, donc assez éloignés, et pas juste de manière isolée dixit des anciens "du cru", mais elles sont encore plus nombreuses qu'avant. Désormais dans les secteurs favorables (notamment les milieux secs que je présentais hier dans mon précédent message), c'est un vacarme presque assourdissant pendant le plein été. Dérouler quand j'étais gosse, sur les causses du Lot (j'y passait tous les étés chez mes grands-parents quercynois ) il y avait déjà des cigales en effet (dans les années 80) ce n'était pas les assourdissant mais il y en avait quand même un paquet ! les causses ont toujours eu un petit coté méditerranéens avec leurs sols qui retient pas l'eau. je me souviens du jardin de mon grand-père sur un socle calcaire, remplit de lavandes, de thyms, de romarins, de buis, avec un gros chêne-vert au milieu et les cigales en été... autour c'était une "forêt" de genévriers, avec la caillasse, les lézards et les vipères aspic qui nous terrifiaient 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dionysos Posté(e) 14 mars Grenoble - Eybens Partager Posté(e) 14 mars (modifié) Le 14/03/2025 à 18:00, boubou07 a dit : quant à la fructification @Dionysos elle dépend autant des variétés que de la météo : certaines variétés ont besoin d'un pollinisateur spécifique pour fructifier. peu d'oliviers sont réellement auto-fertiles (même si en jardinerie on te dira qu'ils le sont...) il faut les bonnes variétés dans le voisinage pour que ça fructifie. le climat influe sur la floraison : un olivier qui souffre du froid et /ou du manque de lumière ne fleurira pas. s'il fleuri, c'est une question de pollen... Dérouler Oui, autant mon mimosa a super bien fonctionné du premier coup, autant mon olivier n'a jamais daigné fructifier jusqu'à présent Il a pourtant fleuri l'année dernière, mais pas l'ombre d'une olive , même minuscule ... Et pourtant certains fructifient dans la cuvette ... (je les ai vus) Est-ce parce qu'il est dans un pot, est-ce parce qu'il n'est pas assez vieux, est-ce parce que je suis dans l'est de l'agglo (qui a des hivers un peu plus froids que l'ouest) , je ne sais pas ... Modifié 14 mars par Dionysos 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
boubou07 Posté(e) 14 mars Aubenas en Ardèche méridionale Partager Posté(e) 14 mars Le 14/03/2025 à 18:14, Dionysos a dit : mais pas l'ombre d'une olive , même minuscule ... Et pourtant certains fructifient dans la cuvette ... (je les ai vus) Est-ce parce qu'il est dans un pot, est-ce parce qu'il n'est pas assez vieux, est-ce parce que je suis dans l'est de l'agglo (qui a des hivers un peu plus froids que l'ouest) , je ne sais pas ... Dérouler je viens de t'expliquer que c'est une question de variétés de de pollinisation et aussi l'âge oui, il faut minimum 10 ans pour que ça fructifie (un peu) 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dionysos Posté(e) 14 mars Grenoble - Eybens Partager Posté(e) 14 mars (modifié) Le 14/03/2025 à 18:25, boubou07 a dit : et aussi l'âge oui, il faut minimum 10 ans pour que ça fructifie (un peu) Dérouler Excuse-moi, j'avais mal compris ce que tu avais écrit ... Mais ta phrase ci-dessus éclaircit tout : il est de tout de façon trop jeune ... Modifié 14 mars par Dionysos 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 15 mars Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 15 mars (modifié) Le 14/03/2025 à 18:00, boubou07 a dit : pendant les vacances de février, on est allé en Bretagne (pour que mes enfants voient une autre mer que la méditerranée ) comme la route est très longue, on a fait une halte dans la vallée de la Loire (Loir et cher) histoire de se reposer et d'aller voir quelques châteaux de la Loire (que je n'avais jamais vu...en vrai) on s'est pas mal baladé en forêt et c'était des bourbiers incroyables ! limite marécageux. avec ça il faisait très froid et très humide le matin, avec un brouillard pas possible (le genre de conditions qu'on a rarement chez nous) j'ai repenser à ces histoires de repeuplement des forêts de la moitié nord avec des espèces du sud et je me suis dit que c'était pas gagné... Dérouler Le top, pour s'imprégner vraiment des conditions hyperocéaniques et pour se dépayser le plus possible par rapport à l'Ardèche méridionale (région que je connais très bien, ma mère étant de Joyeuse. Tu connais ce bourg ?), c'est d'aller dans le Finistère (qui se dit Penn ar bed en breton, signifiant « bout du monde »), et même, tout au bout du Penn ar bed, vers Le Conquet, Kermorvan, Porspoder, la pointe de Corsen : Et encore mieux : traverser le passage du Fromveur (un courant marin très puissant - le plus puissant d'Europe - qui passe dans les îles du Ponant), et aller rejoindre Enez Eussa (Ouessant). Là-bas, tu te crois presque en Irlande. D'ailleurs, on n'en est plus qu'à 425 km (264 mi) en traversant la mer celtique. Et à mi-chemin se trouvent les îles Scilly, à 20 mi au large de l'extrêmité ouest des Cornouailles britanniques. Des îles au climat très proche de celui d'Ouessant, et sur lesquelles on trouve un jardin botanique subtropical, voyez plutôt... Et là, notre amie « Nick » est en PLS, ou en extase, ou les deux, et s'écrie : « Vous voyez bien !! » Au passage, sur Ouessant, on est plus près des côtes canadiennes que des côtes orientales de la Méditerranée... Bon, je vois que, dans le Loir-et-Cher, les locaux ont dû te dire « On dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue ! » En écrivant ça « avec ça il faisait très froid et très humide le matin, avec un brouillard pas possible (le genre de conditions qu'on a rarement chez nous) j'ai repenser à ces histoires de repeuplement des forêts de la moitié nord avec des espèces du sud et je me suis dit que c'était pas gagné... » Tu as tout résumé. Remarque, il te suffisait d'aller seulement 140 km au nord-est d'Aubenas à vol d'oiseau ou à moins de 200 km par la route (donc en région lyonnaise) pour que tu fasses le même constat. Quoique tout de même un peu moins humide et moins brouillardeux en février que dans le Loir-et-Cher. Eh oui, il faudrait vraiment un changement radical pour que les régions du nord de la France jouissent d'un climat méditerranéen permettant la croissance spontanée des oliviers. Je me répète, mais ce n'est pas vers cela que nous nous dirigeons. Modifié 15 mars par dann17 4 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nick_Kyrgios Posté(e) 15 mars Csa WK 44 limite 85 Partager Posté(e) 15 mars Ouessant est un endroit où il ne gèle quasiment jamais, les hivers sont largement plus doux que n'importe où au Canada et de loin à part un peu au SO où l'écart est plus faible, je pense que le terme subtropical de Trewartha vient de ces jardins possibles qui ne sont pas naturels bien sûr. St John 5°C de Tm Ouessant 12°C annuelle. A Ouessant les hivers sont plus doux qu'à Shanghai. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciel d'encre Posté(e) 15 mars Saint-Hilaire-de-Riez (corniche vendéenne) Partager Posté(e) 15 mars Le 15/03/2025 à 14:46, dann17 a dit : Bon, je vois que, dans le Loir-et-Cher, les locaux ont dû te dire « On dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue ! » En écrivant ça « avec ça il faisait très froid et très humide le matin, avec un brouillard pas possible (le genre de conditions qu'on a rarement chez nous) j'ai repenser à ces histoires de repeuplement des forêts de la moitié nord avec des espèces du sud et je me suis dit que c'était pas gagné... » Tu as tout résumé. Remarque, il te suffisait d'aller seulement 140 km au nord-est d'Aubenas à vol d'oiseau ou à moins de 200 km par la route (donc en région lyonnaise) pour que tu fasses le même constat. Quoique tout de même un peu moins humide et moins brouillardeux en février que dans le Loir-et-Cher. Eh oui, il faudrait vraiment un changement radical pour que les régions du nord de la France jouissent d'un climat méditerranéen permettant la croissance spontanée des oliviers. Je me répète, mais ce n'est pas cela que nous nous dirigeons. Dérouler Dans le Loir et Cher, il y a la Sologne qui est naturellement une zone marécageuse. Elle est peuplée d'étangs. On ne peut donc pas généraliser avec "les régions du nord de la France" qui ne présentent pas toutes ce profil, loin de là. À mon avis les régions de la moitié Nord, si le réchauffement climatique se poursuit à ce rythme, ne deviendront pas méditerranéennes d'ici 50 ans mais plus proches (pour ce qui concerne le bassin parisien) d'un climat de type Aquitain. Les côtes de la Manche, notamment la Bretagne, pourraient prendre un aspect plus galicien. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
boubou07 Posté(e) 15 mars Aubenas en Ardèche méridionale Partager Posté(e) 15 mars Le 15/03/2025 à 14:46, dann17 a dit : Le top, pour s'imprégner vraiment des conditions hyperocéaniques et pour se dépayser le plus possible par rapport à l'Ardèche méridionale (région que je connais très bien, ma mère étant de Joyeuse. Tu connais ce bourg ?), c'est d'aller dans le Finistère (qui se dit Penn ar bed en breton, signifiant « bout du monde »), et même, tout au bout du Penn ar bed, vers Le Conquet, Kermorvan, Porspoder, la pointe de Corsen : Dérouler oui je connais bien Joyeuse, mon épouse y a travaillé pendant quelques années, et moi-même j'y livrai du miel dans une boutique. je met parfois des ruches sur ce secteur... pour le Finistère on y a pensé mais on s'est dit que ça faisait vraiment trop d'heures de routes. ceci dit, entre saint-Malo et saint Brieuc, la cote est bien sauvage, rocheuse, avec des coins vraiment très jolis. et on était bien dépaysés pour le coup. enfin presque... à un moment, en randonnée sur le sentier du littoral on a croisé des locaux qui nous on dit "attention, le chemin est en pente très raide, avec des cailloux qui s'éboulent et les dernières pluies ont beaucoup raviné" on leur a répondu que tout ça on connaissait très bien puisqu'on venait d'Ardèche pour en revenir au climat, on a aussi été surpris de trouver des mimosas en fleurs, des oliviers et des palmiers des Canaries sur ce littoral de la manche où il faisait bien froid et où la mer était glacée ! on a même eu du givre sur le pare-brise le matin, en étant garé à 100m de la mer Le 15/03/2025 à 15:09, Ciel d'encre a dit : Dans le Loir et Cher, il y a la Sologne qui est naturellement une zone marécageuse. Elle est peuplée d'étangs. On ne peut donc pas généraliser avec "les régions du nord de la France" qui ne présentent pas toutes ce profil, loin de là. Dérouler on n'était pas en Sologne, mais entre Blois et Tours et il n'y avait pas d'étangs. juste une forêt de chênes avec des hêtres et des bouleaux (ces 2 dernières espèces poussent chez moi au delà de 1000m d'altitude...) les chemins étaient boueux à l'extrême et il y avait des flaques d'eau partout, un froid humide totalement rédhibitoire pour tout espèce plus ou moins méditerranéenne, clairement... planter des chênes-verts ou des genévriers cade là dedans reviendrait à les faire mourir à court terme. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claude33 Posté(e) 15 mars Saint-Germain-Du-Puch (33) Partager Posté(e) 15 mars Le 15/03/2025 à 14:46, dann17 a dit : Au passage, sur Ouessant, on est plus près des côtes canadiennes que des côtes orientales de la Méditerranée... Dérouler Justement la dernière photo me rappelle les Butcharts Gardens de l'île de Vancouver, que j'ai eu la chance de visiter il y a quelques années lors d'un séjour en Colombie Britannique... 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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