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Tendance Hiver 2012/2013


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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Donc, hiver normal en températures et plutôt "mouillé" en précipitations, c'est un peu ce qui se dégage des premiers bilans ?

un hiver normal en France métropolitaine mais bien froid sur une bonne moitié nord de la France et neigeux.

Les périodes de douceur ont été rares. La douceur s'est manifestée essentiellement dans la deuxième quinzaine de décembre ( et surtout la dernière décade qui a été d'ailleurs été fatal) et la première décade de janvier. La douceur s'est davantage manifesté dans le sud-ouest

d'ailleurs, si il avait fait moins doux dans la dernière décade de décembre sur toute la France, la Tm aurait été bien plus basse, c'est donc que grace à la deuxième quinzaine de janvier que l'hiver a été normal en France entière au final. Un peu comme l'hiver 1996/1997 mais c'était encore en pire

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On ne la voyait pas catastrophique non, mais disons que c'est vrai que dans l'ensemble la plupart des prévisions optaient pour une activité zonale restant élevée dans nos régions, or elle s'est cassée la figure. Notons quand même que cet état de fait n'a pas empêché de se prendre Klaus et Xynthia sur le coin de la figure, et cela n'avait rien de simples brises. Si on était dans un match de foot, je dirais qu'on a eu beaucoup d'occasions de marquer dans les années 1990 mais avec au final peu de buts, alors que dans la décennie 2000 le nombre d'occasions a été beaucoup plus faible mais que les tirs étaient bien mieux cadrés.

Merci pour ce commentaire ! default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je trouve la comparaison avec le match de foot très collant à la réalité ^^

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Vous parlez de ralentissement des flux zonaux, qu'en est-il d'un hypothétique ralentissement du gulf stream ? Vu ce qu'il se passe en Articque, les conditions de température/salinité doivent drôlement évoluer la-haut non ?

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

un hiver normal en France métropolitaine mais bien froid sur une bonne moitié nord de la France...

Mike, c'est plutôt globalement une différence Est/Ouest :http://climat.meteof.../2/27402-48.pdf

Attention pour une même anomalie négative donnée dans des endroits différents ou sur des échelles spatiales différentes, le qualificatif "bien froid" ne convient pas toujours aux deux.

Par exemple si on relevait comme dans ta station une anomalie hivernale de -0.8° à l'île du Levant et à Phalsbourg (station MF de Danne et 4 Vents), ça n'aurait rien à voir à cause de la différence importante de variabilité habituelle. Une anomalie de -0.8° ce n'est pas froid pour Phalsbourg alors que ça l'est pour le Levant.

J'ai regardé pour le seuil de froid qui ratisse large, donc celui à 33.3% des valeurs hivernales les plus froides sur 81-2010 à la station de Phalsbourg, pour vérifier si une anomalie hivernale comme celle de ta station (-0.8°), en faisait partie. Le seuil indique une anomalie de -1.24°, au-dessus c'est considéré comme "normal" (à comparer avec le seuil de froid équivalent pour la France qui débute à -0.40° pour 33.3% des valeurs).

Pour le seuil climatologique de froid officiel plus restrictif, celui à 10% des valeurs les plus froides de la normale en vigueur, le seuil est donc bien plus bas sur cette station MF du NE.

Si ta station est située dans un site moins ventilé que le site de D4Vents, probablement que ton seuil de froid à 33.3% donnera une anomalie encore un peu plus faible que -1.24°.

Donc pour analyser ou classer une anomalie objectivement, quelque soit le seuil choisi pour définir le froid climato, il faut obligatoirement la rapporter à la variabilité et aux données observées dans la station ou dans la zone (pour la moyenne d'un ensemble de stations) concernées.

Chez toi on peut relever des anomalies hivernales si négatives qu'elles sont impossibles à observer au Levant, ce n'est pas pour cette raison qu'on ne pourra pas dire qu'il n'y fait jamais aussi souvent anormalement froid avec une même proba. Le seuil de froid qui aura la même proba que chez toi, donnera une anomalie différente, (plus faible) comme le sont la variabilité et la distribution des valeurs, comme c'est le cas aussi pour celle pour la France pour le même seuil à 33.3%, (idem une anomalie hivernale mondiale de -0.8° serait considérée comme monstrueusement froide, les forums et blogs seraient en surfusion, alors que ce n'est vraiment rien pour chez toi !)

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Attend un peu, l'hiver est pas encore terminé dans les projections laugh.png

Vu se qu'il est prévu la semaine prochaine, oui l'hiver n'est pas fini même si question de saison climatique il est pourtant fini.

Dans le bilan des prévisions saisonnières on peut constater que le taux de réussite des prévisions de cet hiver n'est pas élevé car c'est le plus faible après celui de 2012 depuis ces 6 dernières années.

Seul Stéphane Fiévet a un taux de réussite de 100 % et Météo Paris de 55%.

Voir ici : http://la.climatolog...-saisoniere.xls

Cet hiver est le 5ème hiver consécutive à avoir une anomalie négative. Ce qui n'avait pas été vu depuis 1983 à 1987.

Williams

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Vu se qu'il est prévu la semaine prochaine, oui l'hiver n'est pas fini même si question de saison climatique il est pourtant fini.

Dans le bilan des prévisions saisonnières on peut constater que le taux de réussite des prévisions de cet hiver n'est pas élevé car c'est le plus faible après celui de 2012 depuis ces 6 dernières années.

Seul Stéphane Fiévet a un taux de réussite de 100 % et Météo Paris de 55%.

Voir ici : http://la.climatolog...-saisoniere.xls

Cet hiver est le 5ème hiver consécutive à avoir une anomalie négative. Ce qui n'avait pas été vu depuis 1983 à 1987.

Williams

j'ai du mal à suivre stephane fievet qui avait annoncé pourtant un hiver doux et perturbé en flux d'ouest récurrent, on a été assez loin de son scénario. Les périodes de flux d'ouest ont été bien rares

Pour janvier, il annonçait du doux, janvier a été largement froid sur une bonne moitié nord de la France, c'est une erreur

Comme cette phrase par exemple loin du réelle:

"Dans la lignée de la métropole. Peu de neige en plaine à prévoir ni de vagues de froid. La deuxième quinzaine pourrait entraîner un froid de basse couche avec du brouillard givrant et des nuages bas avec des minimales entre -5°C et -10°C et des journées probablement sans dégel sur un quart Nord-Est."

On a été loin du froid de basse couche, il a fait froid en altitude comme en plaine, ca tient pas la route et surtout il a neigé régulièrement et elle a tenu longtemps au sol sans compter l'épisode de pluie verglacantes exceptionnelle qui s'était produit

Pour l'ensemble du quart nord-est, l'anomalie de janvier est négative. Il y a qu'en alsace où l'anomalie est neutre

Pour janvier il est clair que net que la prévision a été rompue

En ce qui concerne février, on peut dire que c'est une bonne prévision mais le froid a été plus vif tout de même que prévu au final. Et au final, l'hiver a été froid, anomalie proche de -1° sur le NE et +0,1° dans ses prévisions finales

Ma conclusion c'est que tous les prévisionnistes sans exception se sont trompés sur le sort de cet hiver.

En ce qui me concerne, je le voyais comme froid mais il fut pas aussi froid que je l'avais prononcé en raison de la forte douceur exceptionnelle de la deuxième quinzaine de décembre qui a tout fichu dedans. Et je voyais également le blocage nordique plus costaud fin janvier, ca ne s'est pas produit, il a été un peu plus faible que prévu mais ca n'a pas empêcher d'avoir du froid durable en janvier

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j'ai du mal à suivre stephane fievet qui avait annoncé pourtant un hiver doux et perturbé en flux d'ouest récurrent, on a été assez loin de son scénario. Les périodes de flux d'ouest ont été bien rares

Pour janvier, il annonçait du doux, janvier a été largement froid sur une bonne moitié nord de la France, c'est une erreur

Comme cette phrase par exemple loin du réelle:

"Dans la lignée de la métropole. Peu de neige en plaine à prévoir ni de vagues de froid. La deuxième quinzaine pourrait entraîner un froid de basse couche avec du brouillard givrant et des nuages bas avec des minimales entre -5°C et -10°C et des journées probablement sans dégel sur un quart Nord-Est."

On a été loin du froid de basse couche, il a fait froid en altitude comme en plaine, ca tient pas la route et surtout il a neigé régulièrement et elle a tenu longtemps au sol sans compter l'épisode de pluie verglacantes exceptionnelle qui s'était produit

Pour l'ensemble du quart nord-est, l'anomalie de janvier est négative. Il y a qu'en alsace où l'anomalie est neutre

Pour janvier il est clair que net que la prévision a été rompue

En ce qui concerne février, on peut dire que c'est une bonne prévision mais le froid a été plus vif tout de même que prévu au final. Et au final, l'hiver a été froid, anomalie proche de -1° sur le NE et +0,1° dans ses prévisions finales

Ma conclusion c'est que tous les prévisionnistes sans exception se sont trompés sur le sort de cet hiver.

En ce qui me concerne, je le voyais comme froid mais il fut pas aussi froid que je l'avais prononcé en raison de la forte douceur exceptionnelle de la deuxième quinzaine de décembre qui a tout fichu dedans. Et je voyais également le blocage nordique plus costaud fin janvier, ca ne s'est pas produit, il a été un peu plus faible que prévu mais ca n'a pas empêcher d'avoir du froid durable en janvier

Attention Mike car St Fievet nous donne des prévisions saisonnières pour St-Dizier depuis longtemps et pour la France depuis moins de 5 ans soit après que j'ai commencé le bilan des prévisions saisonnières.

Donc dans le bilan des prévisions saisonnières je prends en compte des prévisions de St Dizier et maintenant je ne peux pas me permettre de prendre les prévisions pour la France comme les prévisions précédentes sont celles de St-Dizier malheureusement.

Williams

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  • 3 weeks later...
Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

pour en terminer définitivement avec l'hiver 2012/2013, voici le bilan des anomalies de la NOAA:

3ctan1.gif

Un hiver très froid sur l'europe du nord et une partie du NE, et normal à tendance froide sur l'europe occidental. Il faut les chercher les anomalies positives et on en trouve un peu sur l'europe du sud-est mais de manière bien restreint. Un signe d'une AO- qui ne se trompe pas et une NAO neutre mais au final c'est bien l'AO qui aura déterminé le sort de l'hiver Européen

Une question: Est ce que la NOAA utilise les nouvelles données 1981/2010 ou ce sont encore les anciennes? ( 61/90 ou 71/2000)

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Une question: Est ce que la NOAA utilise les nouvelles données 1981/2010 ou ce sont encore les anciennes? ( 61/90 ou 71/2000)

LA NOAA est encore sur des anciennes moyennes, 1971-2000 il me semble. Cela étant vu que les moyennes hivernales se sont très peu réchauffées sur un grand nombre de régions d'Europe entre les valeurs 1971-2000 et les valeurs 1981-2010, cela n'a pas un impact considérable sur le bilan final.

Ce qui marque surtout cet hiver, c'est que l'on n'a eu que très peu de situations à rail d'ouest pénétrant assez loin sur le continent, il n'y a guère que les trois semaines entre mi décembre et début janvier qui font exception à la règle. Cela étant, contrairement à d'autres grandes périodes comme décembre 2010 ou février 2012, on a quand même eu une certaine influence océanique persistante sur une petite frange ouest du pays et qui a souvent retenu les effluves continentales froides sur l'est et le nord. Dans l'ensemble, le jet n'a que rarement été repoussé très loin au sud comme il a pu le faire d'autres hivers, avec soit des plongeons vers la Méditerranée qui se faisaient directement depuis le Golfe de Gascogne, soit des redressements vers le nord-est à-même notre pays et repoussant les retours d'est sur l'extrême nord et vers le Royaume-Uni.

Du coup, il y a véritable fossé entre les ressentis d'un hiver froid et long à l'est, et un hiver plus poussif et souvent humide à l'ouest. Les nancéiens se souviendront de cet hiver pour le nombre remarquable de jours avec neige au sol, les tarbais s'en souviendront comme l'un des hivers les plus pluvieux qu'ils aient connu.

Les réanalyses confirment d'ailleurs cette opposition entre l'hiver froid sur une bonne moitié nord et est de l'Europe (les Balkans faisant exception, mais il n'est pas rare quelle que soit la saison que cette région ait des bilans inversés par rapport au reste du continent), et un hiver plus banal à l'ouest du méridien de Greenwich :

hiver.png

Au niveau global, on a effectivement les marques d'un hiver en forte AO- sur l'Eurasie avec beaucoup de froid sur le vieux continent et l'essentiel de la Russie alors que la douceur a franchement dominé sur les rivages du nord de la Russie. Cependant côté Américain, c'est un peu étonnant car le schéma traditionnel en AO- c'est beaucoup de froid de l'Alaska jusqu'aux côtes est des Etats-Unis et davantage de douceur sur les rivages américains de l'arctique, et l'ouest des Etats-Unis, ce que l'on ne retrouve pas vraiment ici.

Ce qui est remarquable par contre, c'est la persistance exceptionnelle de bas géopotentiels en Europe Occidentale depuis le début de cette année 2013. J'ai fait la requête à l'origine pour un autre topic, mais pour ceux qui ne l'auraient pas vue :

anogeo.png

La Côte d'Azur au centre de la plus importante anomalie mondiale de bas géopotentiels, c'est dire à quel point la situation est extraordinaire !

PS : et au passage, schéma type de AO- : axe d'anomalies basses de géopotentiels des Açores jusqu'aux rivages pacifiques de la Russie, un autre (mais très faible cette année) du Yukon à l'est des Etats-Unis, pendant que les régions polaires se font une orgie de hauts géopotentiels.

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

LA NOAA est encore sur des anciennes moyennes, 1971-2000 il me semble. Cela étant vu que les moyennes hivernales se sont très peu réchauffées sur un grand nombre de régions d'Europe entre les valeurs 1971-2000 et les valeurs 1981-2010, cela n'a pas un impact considérable sur le bilan final.

Ce qui marque surtout cet hiver, c'est que l'on n'a eu que très peu de situations à rail d'ouest pénétrant assez loin sur le continent, il n'y a guère que les trois semaines entre mi décembre et début janvier qui font exception à la règle. Cela étant, contrairement à d'autres grandes périodes comme décembre 2010 ou février 2012, on a quand même eu une certaine influence océanique persistante sur une petite frange ouest du pays et qui a souvent retenu les effluves continentales froides sur l'est et le nord. Dans l'ensemble, le jet n'a que rarement été repoussé très loin au sud comme il a pu le faire d'autres hivers, avec soit des plongeons vers la Méditerranée qui se faisaient directement depuis le Golfe de Gascogne, soit des redressements vers le nord-est à-même notre pays et repoussant les retours d'est sur l'extrême nord et vers le Royaume-Uni.

Du coup, il y a véritable fossé entre les ressentis d'un hiver froid et long à l'est, et un hiver plus poussif et souvent humide à l'ouest. Les nancéiens se souviendront de cet hiver pour le nombre remarquable de jours avec neige au sol, les tarbais s'en souviendront comme l'un des hivers les plus pluvieux qu'ils aient connu.

Les réanalyses confirment d'ailleurs cette opposition entre l'hiver froid sur une bonne moitié nord et est de l'Europe (les Balkans faisant exception, mais il n'est pas rare quelle que soit la saison que cette région ait des bilans inversés par rapport au reste du continent), et un hiver plus banal à l'ouest du méridien de Greenwich :

hiver.png

Au niveau global, on a effectivement les marques d'un hiver en forte AO- sur l'Eurasie avec beaucoup de froid sur le vieux continent et l'essentiel de la Russie alors que la douceur a franchement dominé sur les rivages du nord de la Russie. Cependant côté Américain, c'est un peu étonnant car le schéma traditionnel en AO- c'est beaucoup de froid de l'Alaska jusqu'aux côtes est des Etats-Unis et davantage de douceur sur les rivages américains de l'arctique, et l'ouest des Etats-Unis, ce que l'on ne retrouve pas vraiment ici.

Ce qui est remarquable par contre, c'est la persistance exceptionnelle de bas géopotentiels en Europe Occidentale depuis le début de cette année 2013. J'ai fait la requête à l'origine pour un autre topic, mais pour ceux qui ne l'auraient pas vue :

anogeo.png

La Côte d'Azur au centre de la plus importante anomalie mondiale de bas géopotentiels, c'est dire à quel point la situation est extraordinaire !

PS : et au passage, schéma type de AO- : axe d'anomalies basses de géopotentiels des Açores jusqu'aux rivages pacifiques de la Russie, un autre (mais très faible cette année) du Yukon à l'est des Etats-Unis, pendant que les régions polaires se font une orgie de hauts géopotentiels.

merci pour ce récapitulatif TreizeVents, très bien détaillé et expliquésmile.png
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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

D'ailleurs moi c'est décidé, l'hiver prochain je le passe en Islande.(chez les rouges)laugh.png

FRILEUXtongue.pngtongue.png
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Explication rationnelle, oui et elle me va bien, mais, pourquoi ces situations de plus en plus fréquentes ??

Qu'est ce qui fait que nos hivers sont différents depuis quelques années ?

Le R.C doit surement en être responsable, mais comment ? Pourquoi ? C'est peut être vers ce débat qu'il faut se tourner, analyser le climat, les centres d'action physique et trouver des explications rationnelles à ces hivers Européens, de plus en plus éloignés de leurs ancètres (proches).

Pas d'histoire de Gulf Stream, le ralentissement ou l'arrêt, j'ai un peu de mal avec ces théories.

Il y a d'autres explications, peut être plus globale, plus planétaires, c'est ce genre de théories qui m'intéresse.

J'aimerai bien qu'on en parle ...

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Explication rationnelle, oui et elle me va bien, mais, pourquoi ces situations de plus en plus fréquentes ??

Qu'est ce qui fait que nos hivers sont différents depuis quelques années ?

Le R.C doit surement en être responsable, mais comment ? Pourquoi ? C'est peut être vers ce débat qu'il faut se tourner, analyser le climat, les centres d'action physique et trouver des explications rationnelles à ces hivers Européens, de plus en plus éloignés de leurs ancètres (proches).

Pas d'histoire de Gulf Stream, le ralentissement ou l'arrêt, j'ai un peu de mal avec ces théories.

Il y a d'autres explications, peut être plus globale, plus planétaires, c'est ce genre de théories qui m'intéresse.

J'aimerai bien qu'on en parle ...

Il y a pas que le RC qui en est responsable mais aussi la variabilité climatique. Ces hivers plus froids ne sont pas si anormal que çela quand on voit ce qu'on a eu il y a pas plus loin que les années 80.

Il y a l'AMO probablement qui joue car dans un cycle positif il y a une tendance à un rechauffement ( comme c'est le cas actuellement). Mais il y a aussi l'activité solaire, le RC entre autre (mais ces effets restent encore à démontrer quand à son exclusif origine anthropique). La diminution des surfaces glaciaire peuvent être un effet accentuant certain dérèglement ou bien l'activité volcanique peut être un facteur régulateur du réchauffement.

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Le Réchauffement des pôles favorise la formations de hauts géo ou leur implantation , avec tout ce qui en découle pour nos latitude .

Pour l'origine solaire, des travaux on simulés un réchauffement uniquement dut au soleil, ce serait les journées qui devraient se réchauffées ( avec des émissions infrarouges vers l'espace normal la nuit ). Or on constate que les nuits se réchauffent plus que les jours , car le rayonnement infrarouge ne peut plus s'échapper correctement vers l'espace à cause des surplus de Gaz a effets de serre .

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Il y a pas que le RC qui en est responsable mais aussi la variabilité climatique. Ces hivers plus froids ne sont pas si anormal que çela quand on voit ce qu'on a eu il y a pas plus loin que les années 80.

Il y a l'AMO probablement qui joue car dans un cycle positif il y a une tendance à un rechauffement ( comme c'est le cas actuellement). Mais il y a aussi l'activité solaire, le RC entre autre (mais ces effets restent encore à démontrer quand à son exclusif origine anthropique). La diminution des surfaces glaciaire peuvent être un effet accentuant certain dérèglement ou bien l'activité volcanique peut être un facteur régulateur du réchauffement.

Mais je pense que Jocelyn parlait des hivers de plus en plus froids ces dernières années en Europe , celui qui s'est produit est vraiment exceptionnel mais pas qu'en Europe , sur tout l'hémisphère nord . L'hiver a été exceptionnellement froid et neigeux sur l'Europe , les USA et le Canada , et l'Asie . A cause cet enneigement exceptionnel , l'hiver nous fait les prolongations maintenant , la neige emprisonne le froid et réfléchit le rayonnement ultraviolet . Nous avons donc en ce moment une situation digne d'un mois de février sur les hautes latitudes .

La fonte des neiges aux moyennes latitudes commencera en mai , celle des hautes latitudes commencera fin mai voire début juin .

Ce qui se passe cette année est rare , il n'y a donc pas le moindre signe du réchauffement climatique planétaire .

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Le Réchauffement des pôles favorise la formations de hauts géo ou leur implantation , avec tout ce qui en découle pour nos latitude .

Pour l'origine solaire, des travaux on simulés un réchauffement uniquement dut au soleil, ce serait les journées qui devraient se réchauffées ( avec des émissions infrarouges vers l'espace normal la nuit ). Or on constate que les nuits se réchauffent plus que les jours , car le rayonnement infrarouge ne peut plus s'échapper correctement vers l'espace à cause des surplus de Gaz a effets de serre .

Je tente une ÉVENTUELLE explication Physique (qui se discute, je compte sur vous wink.png) pour TOUT L'Hémisphère NORD :

1) L'accumulation d'énergie dans l'atmosphère, se fait sous forme de vapeur d'eau (l'eau qui se transfomre en vapeur absorbe de l'énergie, qu'elle restitue quand elle se re-transforme en eau).

Cette vapeur doit probablement jouer un rôle bien plus important que supposé initialement.

2) Le rayonnement solaire se fait plus efficace au niveau du pôle l'été, grace à l'albedo qui diminue, d'année en année (perte de glaces pôlaires).

3) L'énergie s'accumule dans l'atmosphère, durant les 6 mois d'été, elle la restitue durant les 6 mois d'hiver.

4) Sauf que l'hiver, cette énergie, accumulée, (exemple du SSW) elle monte très haut, poussant l'air froid, plus lourd, vers le sol, d'où les HP latentes au dessus du pôle.

5) Puis, cette énergie sous forme de vapeur d'eau, pendant son envolée vers les hauteurs, perd peu à peu de son enthalpie, l'énergie sous forme de chaleur s'évacue, en formant de fortes poussées chaudes dans la stratosphère, la vapeur condense et retombe sous forme de précipitations là où les BP sont installées, c'est à dire que globalement je me demande s'il n'y a pas plus de précipitations au niveau de notre hémisphère, en hiver, qu'auparavant.

Si c'est le cas, la nébulosité fait que le rayonnement solaire est d'avantage repoussé (albedo des nuages) qu'il ne doit l'être, normalement, en hiver, et il fait plus froid sous nos lattitudes.

6) Quand la surface blanche perdure plus longtemps que la normale, par les fortes épaisseurs accumulées, l'hiver s'auto-entretien un peu plus longtemps qu'à la normale.

Ceci pourrait être conforté par le fait que les hivers arrivent plus tard qu'avant mais vont, aussi, parfois plus loin qu'habituellement.

Si cette théorie était bonne, elle irait dans le sens d'une sorte d'uniformisation des températures dans l'hémisphère tout l'hiver, avec des hausses au pôle et des baisses entre le 40ème et le 60ème parallèle.

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La position des anticyclones et des depressions en sont la cause vu que l'AO et voir la NAO qui étaient souvent positives entre les années 90 et 00 sont depuis 2005 plus souvent négatives et voir même bien plus bas comme en 2009...

Mais je ne vois pas pourquoi le réchauffement en serrait la cause alors que ce que nous avons c'est ce qu'on a déjà eu entre les années 60-70 quand la moyenne la température sur Terre était plus basse et l'Arctique en bien moins mauvaise état.

Cela pourrait venir plus de la température strastophérique au pôle Nord qui influence le vortex polaire. Car entre les années 60-70 la températures stratosphérique polaire a été assez chaude avec une NAO et AO assez souvent négative alors que lors des années 90 ce fut tout l'inverse avec un vortex polaire très actif (du à une stratosphérique polaire bien plus froide) puis cela est entrain de se réinverser depuis environs 5 ans.

Voir des graphiques montrant tout ceci : http://la.climatolog...ee.fr/ao/AO.htm

Donc il faudrait savoir ce qui influence la température polaire stratosphérique lors des hivers et qui cause une oscillation sur des décennies.

Williams

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Mais je ne vois pas pourquoi le réchauffement en serrait la cause alors que ce que nous avons c'est ce qu'on a déjà eu entre les années 60-70 quand la moyenne la température sur Terre était plus basse et l'Arctique en bien moins mauvaise état.

Bien sur default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais le réchauffement des pôles favorise ce genre de situations, c'est un "attracteur" de ce genre de configuration si tu veux . Il faut qu'on me redonne les papiers qui traitait de ce sujet, je sais qu'il y'a pas mal de recherches qui confirment celà .

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Mais je pense que Jocelyn parlait des hivers de plus en plus froids ces dernières années en Europe , celui qui s'est produit est vraiment exceptionnel mais pas qu'en Europe , sur tout l'hémisphère nord . L'hiver a été exceptionnellement froid et neigeux sur l'Europe , les USA et le Canada , et l'Asie . A cause cet enneigement exceptionnel , l'hiver nous fait les prolongations maintenant , la neige emprisonne le froid et réfléchit le rayonnement ultraviolet . Nous avons donc en ce moment une situation digne d'un mois de février sur les hautes latitudes .

La fonte des neiges aux moyennes latitudes commencera en mai , celle des hautes latitudes commencera fin mai voire début juin .

Ce qui se passe cette année est rare , il n'y a donc pas le moindre signe du réchauffement climatique planétaire .

J'espère que tu nie pas le Réchauffement brutale de ces 30 dernières annnées auquels cas c'est grave.

Qu'on conteste son origine anthropique ok, qu'on dise qu'il est effèmère ok. Il y a matière à réfléchir et ces situation sont loin d'être utopique. Cependant nier que le climat a changé de manière brutale ces 30 dernières années et venir raconté qu'il n'y a pas de lien. il faut vraiment avoir des preuves costaude et j'espère que tu les apporteras car honnêtement je n'ai pas la carrure dans la limite de mes connaissances de venir affirmer haut et fort que la situation exceptionelle d'aujourd'hui ou de 2010 n'a strictement aucun lien avoir avec le changement des 30 dernières années.

La fonte des glaces dont la corrélation avec le réchauffement est loin d'être utopique peut être à l'origine (hypothèse parmi tant d'autre) d'une accélération du réchauffement de ces région et modifier la circulation atmophérique. Après est ce qu'il y a un lien avec la température stratosphérique qui elle même influence la concentration du vortex troposphérique, je n'en ai aucune idée,

@ williams: Oui un refroidissement de la stratosphère a tendance à accélerer le courant zonal (douceur en Europe de l'ouest) et l'inverse favoriserait d'avantage la NAO- donc le froid. Mais comme je l'ai dit ci-dessus, a-t-on la conaissance nécessaire pour exclure radicalement sans aucune discussion les effets du réchauffements ou bien d'autre facteur influençant la variabilité climatique tel que l'activité solaire (exceptionellement faible) dans la situation exceptionelle d'aujourd'hui.

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Bien sur wink.png

Mais le réchauffement des pôles favorise ce genre de situations, c'est un "attracteur" de ce genre de configuration si tu veux . Il faut qu'on me redonne les papiers qui traitait de ce sujet, je sais qu'il y'a pas mal de recherches qui confirment celà .

Voici la moyenne de l'indice du AO des hivers 1958 à 1971 :

1958 : -0,95

1959 : -0,39

1960 : -1,58

1961 : -0,41

1962 : -0,13

1963 : -1,91

1964 : -0,46

1965 : -1,13

1966 : -1,50

1967 : -0,27

1968 : -0,97

1969 : -2,29

1970 : -1,86

1971 : -0,49

Tout les hivers ont un indice du AO négatif

dont 10/14 inférieurs ou égales à -0,5 +ou-0,04 près.

Voici la moyenne de l'anomalie des températures des hivers en France de 1958 à 1971 :

1958 : 0,09°C

1959 : -0,18°C

1960 :0,29°C

1961 : 0,27°C

1962 : -0,15°C

1963 : -4,91°C

1964 : -2,07°C

1965 : -1,81°C

1966 : 0,99°C

1967 : 0,29°C

1968 : -1,04°C

1969 : -1,16°C

1970 : -1,22°C

1971 : -1,37°C

On a 9 hivers sur 14 qui ont une anomalie de la température négative

ce qui donnent 6 hivers avec des températures de saison, 1 seul hiver doux et 7 hivers froids dont 2 très froids voir exceptionnel.

Voici la moyenne de l'indice du AO des hivers 1989 à 2000 :

1989 : 2,69

1990 : 1,25

1991 : 0,37

1992 : 1,10

1993 : 1,77

1994 : -0,42

1995 : 0,72

1996 : -1,05

1997 : -0,10

1998 : -0,78

1999 : 0,65

2000 : 1,13

On a 7/12 hivers avec un indice du AO positif

dont 5 supérieurs à 0,5.

Voici la moyenne de l'anomalie des températures des hivers en France de 1958 à 1971 :

1989 : 0,69°C

1990 : 2,02°C

1991 : -1,56°C

1992 : -0,89°C

1993 : 0,35°C

1994 : 1,24°C

1995 : 1,88°C

1996 : -0,36°C

1997 : -0,22°C

1998 : 1,19°C

1999 : 0,46°C

2000 : 0,79°C

On a 8 hivers sur 12 qui ont une anomalie de la température positive

ce qui donnent 3 hivers avec des températures de saison, 7 hivers doux et 2 hivers froids.

Voici la moyenne de l'indice du AO des hivers 2006 à 2013 :

-0,25

1,00

0,86

0,26

-3,42

-0,91

0,66

-1,13

On a 4/8 hivers avec un indice du AO

positif

et

négatif

donc c'est moyen pour l'instant mais se baser sur 8 hivers c'est pas assez pour l'instant.

Voici la moyenne de l'anomalie des températures des hivers en France de 2006 à 2013 :

2006 : -1,44°C

2007 : 1,99°C

2008 : 0,99°C

2009 : -1,32°C

2010 : -1,39°C

2011 : -0,71°C

2012 : -0,11°C

2013 : -0,41°C

On a 6 hivers sur 8 qui ont une anomalie de la température négative

ce qui donnent 2 hivers avec des températures de saison, 2 hivers doux et 4 hivers froids.

Et un indice du AO négatif

c'est du à une anomalie de la température stratosphérique positive

et inverse pour l'AO positive. Donc la cause principale doit venir surtout de ceci telle comme on l'a souvent vu (SSW...). Biensur d'autres facteurs doivent intervenir comme l'activité solaire, le taux d'ozone stratosphérique...

De plus si le réchauffement des pôles serrait la cause des hivers plus froids telles comme on a depuis ces derniers hivers, alors pourquoi est-on passé d'hivers froids dans les années 70 à des hivers doux dans les années 90 malgré que des années 70 aux années 90 on a eu un réchauffement au pôle Nord et une fonte de la banquise Arctique ??

Williams

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Oui je n'ai pas dit que la stratosphère ne jouait pas, d'autant plus que le climat ne réagit pas directement au réchauffement . C'est comme pour le fait que le DA remplace de plus en plus l'AO ( toujours pour la même raison de fonte de la banquise ), mais ce n'est pas systématique . Le climat évolue de façon non linéaire . Des facteurs externes au réchauffement de l'arctique viennent mettre leur grain dans le tas comme la stratosphère etc... Mais ce sont des choses qui sont ammenées à se produire plus souvent les années à venir . D'ailleurs on risque même de perdre l'AO .

"Il est lié à la perte de la

banquise Arctique

2 et au très fort recul de l'enneigement de l'Hémisphère Nord au printemps. La perte de la neige au Printemps favorise les épisodes de blocages récurrents sur l'Amérique du Nord, et crée des conditions favorable à une perte accélérée de la banquise. Un Dipôle Arctique positif est associé à une perte de la banquise accrue

3. Ainsi, la saison de fonte exceptionnelle de la banquise en 2007 a été très largement piloté par un DA positif récurrent. Il est impliqué dans les saisons de fonte exceptionnelles de la banquise depuis 2007, ainsi que de l'accélération de la fonte du Groenland

4,5. Il est de même impliqué dans la plus grande fréquence des événements extrêmes aux latitudes moyennes de l'Hémisphère, à la multiplication des situations de blocage, au ralentissement de la circulation atmosphérique et à la perturbation des

ondes de Rossby4,6."

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dip%C3%B4le_Arctique

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