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Barry

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Tout ce qui a été posté par Barry

  1. Conditions infernales sur ces trois-quatre derniers jours, comme résumé par les tableaux de Phoenix. L'impression de chaleur est tout bonnement impressionnante au milieu des gratte-ciels de Midtown Manhattan à l'heure du déjeuner, et même en arrivant le matin vers 8h. Ce soir on voyait des Cb un peu partout à l'horizon mais on est finalement passé à travers, et on sortira donc assez graduellement de cette vague de chaleur (contrairement à la France qui a connu une bonne dégradation orageuse ce mercredi). Bon, je m'en contente volontiers : la perspective de retrouver des nuits de sommeil complètes sans me réveiller à 4h du mat parce qu'il fait trop chaud et pour rallumer la clim est déjà suffisamment réjouissante. Les possibilités orageuses seront de toute façon plus nombreuses à partir de ce jeudi. On va passer en bordure de cette masse d'air très chaud qui se rétracte vers le Sud. A plus long terme, pas de nouvelle vague de chaleur à l'horizon pour l'instant, excellente nouvelle ! Reste juste à voir si on arrive ENFIN à récupérer un week-end qui ne soit ni trop chaud, ni pourri. Le mois de juin affiche un bilan thermique... normal. C'est le grand écart entre la fraîcheur relativement marquée du milieu de mois (Tx à 18°C il y a 10 jours), et les records de chaleur de cette semaine.
  2. Et peut-être aussi la topographie qui joue ? Aucun relief pour s'interposer entre Chicago et le golfe du Mexique, tandis que les masses d'air chaud arrivent souvent à New York en traversant les Appalaches après s'être initialement implantées sur le Midwest. Même si les altitudes sont dans l'ensemble modestes, ça reste un massif assez vaste : suffisamment pour assécher (au moins marginalement) l'air lorsque le flux est continental ? Il me semble que c'est lorsque le flux s'incurve de manière à puiser plus directement l'humidité depuis l'océan, ou à l'acheminer depuis le golfe du Mexique parallèlement aux Appalaches, qu'on obtient un contenu en eau beaucoup plus important (comme pour les Nord'easters), mais je peux me tromper. Bien étouffant ici quoi qu'il en soit ce lundi. Ca prend direct à la gorge, même à 8h du mat. Tx horaire de 35°C à Central Park malgré un ciel voilé, et humidex horaire max à 45,4... Joli gradient entre les 32,2°C de JFK et les 38,3°C de l'aéroport de Newark. Si j'en crois les modèles, le flux d'Est devrait être un peu plus insistant demain, avec en conséquence un ciel moins encombré et une modération maritime réduite. On verra les niveaux atteints si ça se réalise.
  3. Bonne surprise avec de l'orage ce matin vers 9h. La nébulosité associée a persisté quelques heures, entravant temporairement la hausse des températures. Ce soir on sent la bascule dans de l'air franchement chaud et humide. A 23h, la station de Central Park affiche 29°C, pour un Td à 23°C et un humidex à 39. Bien curieux également de voir quelles valeurs seront atteintes sur cet épisode, même si avec les sols bien humides ce seront peut-être les points de rosée et les humidex qui seront les plus remarquables. D'ici là, on ne devrait a priori plus passer sous les 25°C avant jeudi...
  4. D'accord avec toi sur le principe. Les régions où le niveau de chaleur des étés du passé ne justifiait pas la clim généralisée subissent de plein fouet la multiplication des fortes chaleurs dans le climat moderne. J'imagine que c'est particulièrement vrai pour un quelqu'un de sédentaire et un peu moins pour l'ICéen moyen, qui passe peut-être davantage de temps en extérieur. Pour ce qui est du ressenti sur la globalité de l'été en revanche, je trouve que les vagues de chaleurs ne sont pas (encore) assez fréquentes dans une ville comme Paris, pour donner un ressenti plus désagréable qu'ici (NYC). Même si j'ai connu de sacrés coups de chaud à Paris (2019 je te regarde), sans clim et avec un sommeil sensible à la chaleur nocturne, les rafraîchissements restent suffisamment puissants et fréquents. Je prends ça plutôt que l'été new-yorkais sans sourciller. A partir de fin juin, la forte chaleur est vraiment trop persistante, avec humidité et nombreuses Tn > 22°C... Mais encore une fois, je ne suis pas forcément représentatif de la population globale, qui se reconnaîtra sans doute mieux dans ce que tu décris. Le week-end, je passe généralement pas mal de temps en extérieur (certainement davantage que l'américain moyen). Ah et aussi j'ai une clim qui fait un bruit de sourdingue donc je dois l'éteindre avant de dormir => réveil en sueur assuré dans la passoire thermique qu'est ma chambre Le contexte joue également beaucoup, comme tu l'as décrit @lothski. J'étais en vacances en Italie pendant la canicule infâme de juillet 2023 (j'ai un souvenir clair du 18 juillet à Rome...). On marchait 20-25 km par jour, c'était vraiment dur, mais à température égale je trouve ça moins rude à vivre en tant que vacancier que dans un quotidien métro/boulot.
  5. Je profite de ton post pour donner un petit ressenti de ces dernières semaines C'est pas folichon depuis un mois, peut-être même la période que j'apprécie le moins depuis mon arrivée il y a presque deux ans, a fortiori en voyant les prévis de la semaine pro... Il faut voir que le printemps ici est naturellement plus court qu'en France : mars est 3°C plus froid qu'à Paris, tandis que mai est 2°C plus chaud. A ca il faut ajouter la bise fréquente dans le premier cas, et l'humidité qui pointe progressivement le bout de son nez dans le second. D'emblée, ça raccourcit donc pas mal la période entre le moment où les arbres reprennent des couleurs, et les premières chaleurs durables (ça doit correspondre grosso modo à l'idée que la plupart d'entre nous se font du printemps). Un peu plus en détails : - Mars : les espoirs de neige (cumul mensuel moyen de 13 cm) justifient l'attente d'une végétation assez longue au démarrage. Heureusement qu'il y a ce bon ensoleillement, point fort classique des climats nord-américains quand on vient de l'Europe non-méditerranéenne. Argument pas trop valable cette année cela dit, vu le magnifique printemps à Paris ! - Avril : intéressant pour le passionné qui suit les variations brutales de ce climat, mais peut-être lassant pour la population qui préférerait un temps plus stable. Je n'en ai pas gardé un ressenti clair cette année (beaucoup de week-ends très studieux passés en intérieur), idem pour la première moitié du mois de mai. - Depuis mi-mai : finalement, il s'est mis à faire moche quand j'ai retrouvé des week-ends libres ! C'est davantage lié à une sacrée malchance sur le timing de la grisaille et de la pluie (semaines ensoleillées, week-ends moches), qu'à un bilan pluvio finalement assez neutre. Je n'ai pas de stats sur la nébulosité en revanche. Je pense que le tableau d'ogimet pour la station de l'aéroport de La Guardia résume bien ce ressenti maussade. Même si les pictogrammes ont tendance à exagérer la nébulosité, on repère la répétition de week-ends plutôt tristounets (rectangles rouges) : Pour ceux qui, comme moi, considèrent que mai et juin offrent les dernières semaines typiquement agréables avant la chaleur moite de l'été new-yorkais (beurk), c'est un peu frustrant. L'enchaînement avec ce qui sera vraisemblablement une vague de chaleur XXL la semaine prochaine, ça en devient caricatural ! On est bien loin de l'automne dernier qui, au contraire, avait été une saison magnifique et particulièrement agréable, certainement la plus belle période que j'ai connue ici.
  6. Salut @dann17, Attention, déterrage de topic ! Je retourne de temps en temps lire ce sujet passionnant, malheureusement au fil du temps les images que tu y as partagées ont en grande partie été perdues. Je me demandais donc si jamais tu en avais toujours à disposition, et si bien sûr tu as le temps de retrouver ça. Notamment une carte de synthèse que tu avais élaborée pour l'Europe... Bon, j'ai conscience qu'après onze ans (le coup de vieux !), c'est une bouteille à la mer, mais bon je tente ! Plus généralement, tes divers travaux sont-ils consultables quelque part, au moins partiellement (peut-être ton blog, mais le lien ne dans ta signature ne fonctionne pas chez moi) ? En tout cas, merci beaucoup pour tout ce travail. Le topic Climats du Monde + celui-ci et plusieurs autres du genre dont tu es régulièrement à l'initiative, constituent une véritable bible.
  7. C'était assez impressionnant à vivre ! Central Park était blindé comme je l'avais rarement vu (il n'avait pas 20°C depuis mi-novembre, et d'un coup sans prévenir on prend 26-27°C !). Tout le monde en t-shirt, malgré le ciel déjà assez chargé en début d'après-midi. Le vent s'est levé et le refroidissement s'est fait brutalement, donc. Mais le plus étonnant, c'est qu'il n'y a eu que quelques gouttes, loin des grosses chutes de températures sous front froid orageux dont on est davantage familier en France durant l'été. C'était presque frustrant d'ailleurs, une telle variation de température dans une grisaille assez molle. Je n'ai pas de stats climato à l'appui donc ça n'est peut-être vrai que ces deux-trois dernières années, mais je dirais que les gros changements de temps rythment surtout la première moitié du printemps (avec d'ailleurs une certaine lassitude chez les locaux). Le temps me semble ensuite plus constant et agréable courant avril et jusqu'en juin, avant qu'il ne fasse trop chaud et lourd (à mon goût).
  8. Je mets le lien vers le sujet où l'on s'était ému de son dernier bulletin : J'imagine que la plupart d'entre nous s'en souviennent comme si c'était hier... C'est toujours aussi touchant, huit ans plus tard.
  9. Très intéressant, merci beaucoup (de la part de mon ami aussi) ! Je vois que le redoux d'hier a été une nouvelle illustration de ton explication. Hâte de voir la neige revenir dès les prochains jours sur ce topic !
  10. C'est marrant, cet écart rappelle un peu le record historique de Mouthe : les -36,7°C le matin du 13 janvier 1968 avaient été suivis par une maximale à +1,1°C l'après-midi. En revanche le redoux avait été moins abrupt et moins puissant (-25 le lendemain matin, et on retrouvait à nouveau des -20 après quelques jours relativement doux).
  11. Salut les Alpins ! Un ami fan de ski et qui se rend souvent dans la Tarentaise m'a demandé pourquoi l'enneigement était si bon à la Rosière (qu'il qualifie de grenier à neige). Pour ceux qui connaissent, déjà, est-ce que vous confirmez ce ressenti ? Et est-ce que vous avez une piste d'explication ? Quand je regarde une carte, ça ne me semble pas évident a priori, même si je ne connais pas bien du tout les spécificités des vallées alpines. Intuitivement, ça me semble exposé un peu trop Sud, comparé par exemple à la Plagne (que mon ami connait très bien), qui a l'air mieux placée pour choper les précipitations venues de l'Ouest tout en gardant une exposition plutôt Nord. @HauteTarentaise73 si tu as une idée je suis preneur Désolé pour le HS, je peux mettre ce message ailleurs si besoin. Et merci à vous tous pour les photos, ça vend du rêve !!
  12. Effectivement, d'après la base IC l'entrée dans le top 10 des journées les plus pluvieuses depuis 1885 est imminente ! 1er : 104,2 mm le 6 juillet 2001 2e : 95,7 mm le 24 août 1987 3e : 82,0 mm le 2 juillet 1995 4e : 78,2 mm le 11 juin 2018 5e : 76,8 mm le 2 juillet 1995 6e : 74,1 mm le 17 octobre 1920 7e : 68,2 mm le 31 mai 1992 8e : 67,7 mm le 9 juillet 2017 9e : 65,8 mm le 19 juillet 1972 10e : 64,2 mm le 15 mai 1907 11e : 62 mm le 9 octobre 2024 (provisoire) Edit : à noter que dans le top 10 initial, on ne relève que deux valeurs hors trimestre estival, et une seule qu'on pourrait considérer comme "hors saison convective".
  13. Oups au temps pour moi, c’est moi qui t’avais mal compris
  14. Pour les +21%, le chiffre est calculé sur la période [1er janvier -> fin du mois courant], pas sur la normale annuelle. Même avec les jolis 1081 mm actuels, on ne l’a d’ailleurs pas encore tout à fait atteinte (1157 mm). D’ailleurs je m’étonne toujours de voir à quel point Besançon est une ville très arrosée ! Avec la pluie qui continue aujourd’hui, on passe les 200 mm cumulés en 16 jours, depuis le 23 septembre !!
  15. Et avec désormais 55,7 mm on est a priori sur le plus gros cumul journalier depuis 2016 ! En battant les 54,1 mm d'octobre dernier :
  16. Pluie verglaçante dans le centre-ville de Besançon... !
  17. On est bien d'accord ! Réduits à s'extasier sur un demi-centimètre de neige et -3°C à 300 m d'altitude dans le Doubs, un début janvier par flux d'Est... Sur le moment je profite comme si c'était l'épisode de la décennie, même si bien sûr avec le recul c'est assez triste. Quelques rares flocons actu à Besançon en attendant que les véritables précipitations ne remontent
  18. Idem rue de Belfort, le centimètre y est peut-être de justesse dans l'herbe... Mais au moins ça suffit à bien blanchir le paysage Un temps sympa pour monter du côté de la citadelle, j'y passerai peut-être en journée demain, surtout s'il reneige Ce temps me rappelle la fin décembre 2014, on avait eu de la neige par températures largement négatives. J'étais en centre-ville avec @adri34 en visite dans la région et il s'était mis à neiger par -4°C en plein après-midi (c'était le lundi 29)
  19. J'étais surpris de ne pas voir juillet 2006 dans la liste, mais effectivement, même en plein été, ce mois à l'époque historique n'avait pas réalisé cet exploit (même si, certes, une vieille Tx à 29,5°C avait en fait coupé ce qui a presque été une série de 12 jours). C'est l'exemple typique de l'événement météo qui faisait office de référence importante quand j'étais au lycée (j'ai passé mon BAC en 2014, avant le seuil que nous semblons avoir franchi depuis 2015), et qui se fait déclasser à une vitesse déroutante ces dernières années. Je me suis expatrié le mois dernier mais je continue à suivre assidûment la météo parisienne, franc-comtoise et française, et j'hallucine tous les soirs en regardant les modèles en ce moment. Pas de jaloux : outre-Atlantique on est également en train d'approcher voire battre des records de chaleur... Bon courage à ceux pour qui cette chaleur est difficile à supporter !
  20. Naples : temps bien difficile à supporter du 21 (soir) au 26 (soir). C'était particulièrement saisissant le week-end dernier, on avait l'impression d'être dans un four à vapeur et d'étouffer. La chaleur a été un peu plus sèche (mais très forte) lundi, puis à nouveau insupportable ce mardi mais sous un ciel fort heureusement voilé. Au cours du séjour les humidex maximaux journaliers sur la station de Naples-Capodichino se situaient autour de 44-46 ! Peut-être plus éprouvant encore : samedi, dimanche et mardi, l'humidex était supérieur à 40 de 9h30 jusqu'à 19 à 22h. Pour l'anecdote, mardi on a marché une trentaine de km et j'ai bu environ 6 litres d'eau, au point, conjointement avec la transpiration abondante, de faire une carence de sodium (hyponatrémie -> migraine, gros coup de fatigue). J'ai mangé du sel et ça s'est arrangé, mais la sensation d'atteindre des limites du raisonnable pour l'organisme est marquante, surtout en n'étant "que dans un pays voisin", et non dans une contrée particulièrement exotique. En clair, nos organismes n'absorbaient pas suffisamment vite l'eau que l'on ingérait pour étancher la sensation de soif ! On avait envie de boire de l'eau à peu près en permanence, c'est un sentiment encore une fois assez étrange. Je n'avais en tout cas jamais autant souffert de la chaleur que durant cette canicule. Ca contribue dans un sens à rendre ces vacances mémorables, et en même temps ça inquiète vis-à-vis des organismes plus fragiles qui ont dû faire face à ces chaleurs. La chaleur est descendue d'un cran hier, et dans la soirée nous sommes arrivés à Florence où un orage était passé quelques heures plus tôt : délivrance !!! Passer de Naples à Florence c'est déjà un choc en soi, alors quand ça s'accompagne d'un humidex qui perd plus de 10 points... Nous devrions finir le voyage par les Dolomites de dimanche soir (le 30) à jeudi matin, si la météo le permet. Je n'ai pas pris le temps de regarder si le zonal annoncé ces prochains jours est problématique pour le secteur ou non (foehn salvateur dans cette partie des Alpes ?)...
  21. Complètement d'accord. Maintenir une certaine rigueur est indispensable si l'on ne veut pas décrédibiliser notre cause. Sur les réseaux je vois des gens contester, à raison, les 42,9°C, pour invalider, à tort, l'ampleur de cette canicule méditerranéenne. Les contredire est assez délicat en raison des erreurs commises de "notre" côté. Par ailleurs j'ai aussi des réserves sur le traitement qui avait été fait en amont de ce pic de canicule, avec des prévisions balancées avec peu de précautions, du type 43°C à Rome ou 48°C en Sicile, appuyées par des cartes de Tx made in Arpège qui avaient de très bonnes chances d'être surestimées. Aucune volonté de ma part de remettre en question l'énorme et précieux travail de communication (et malheureusement très ingrat) qu'abattent certains passionnés, néanmoins ces maladresses offrent un appui formidable aux "sceptiques" en tout genre. Cela peut allez vite de penser, même pour des personnes de bonne foi : "ils ont exagéré de 3°C la canicule à J+2, alors leurs trajectoires d'ici 2050, je ne leur fait pas confiance". Pour recoller au sujet central : je suis en vacances en Italie actuellement, à commencer par Rome depuis dimanche soir (je serais bien venu au printemps mais je n'ai pas eu trop le choix sur mes dates). Suffoquant au possible, comme on peut s'en douter. C'est frappant de voir les touristes et les locaux peiner autant face à la chaleur, les visages très marqués. On continue avec mon meilleur ami à nous balader comme on le fait habituellement en vacances, à raison d'environ 25 km/jour, mais on boit plus de 4 litres d'eau quotidiennement et une sensation d'usure grandissante. Sacré coup de chaud mardi, on a assisté à un concert le soir (Muse), au cours duquel j'ai probablement senti la sensation suffocante la plus forte de ma vie (il y a débat avec mon trajet en RER B le soir des 42,6°C à Paris ). Heureusement que de nombreux points d'eau potable sont accessibles à travers la ville. En revanche les restaurants qui servent l'eau du robinet gratuitement sont manifestement rares, on a de la chance en France. Je serai dans la région de Naples du 22 au 26, GFS me donne des sueurs froides pour le début de semaine prochaine !
  22. Depuis le Pont de la Concorde à 18h24 avant l’énorme bourrasque la place
  23. Conditions dantesques à Concorde/Rivoli à l’arrivée de l’orage !! On a tous du sable des Tuileries dans la bouche !
  24. A l’instant depuis le Pont Alexandre III
  25. Je ne poste quasiment jamais sur le LT, je suis juste de passage pour commenter le terme "caniculaire" (désolé d'avance pour les modos s'ils trouvent que mon message n'a pas sa place ici). Je suis d'accord avec toi sur le signal chaud visible dans les ensembles, d'ailleurs l'ensemble ECMWF est dans la même veine que les cartes que tu as postées sur GEFS : Beaucoup d'intervenants, toi y compris, s'attèleront bien mieux que moi à l'étude des scénarios dans lesquels les basses pressions resteraient en Atlantique. C'est encore à bonne échéance et opposé à de nombreux scénarios qui de leur côté voient un flux océanique plus pénétrant, mais je pense que personne ne contredira le fait que la survenue d'une séquence chaude à très chaude autour du solstice est une possibilité à surveiller du coin de l'œil (surtout vues les conditions qui règnent dans une partie du pays depuis un mois). C'est l'utilisation du terme "canicule" et de ses dérivés qui est peut-être trop polarisante et source de quiproquos ici. Il est possible qu'il donne parfois l'impression erronée (je le répète, je partage ton avis, j'essaie simplement d'imaginer les malentendus que ça a pu générer avec toi ou d'autres ; l'importance de la sémantique est sous-estimée en communication scientifique, même sur un forum entre personnes aguerries) : - Que certains "cherchent" la canicule. Ou que la prévision des événements chauds en été ne trouve d'intérêt que si la vigilance orange canicule est de sortie. - Que la prévision thermique devient binaire, avec un temps soit normal, soit caniculaire. J'ai l'impression que des termes un peu entre les deux comme "coup de chaud", "vague de chaleur", sont moins utilisés qu'auparavant sur le forum. Tu aurais peut-être rencontré moins de "résistance" en parlant plutôt de "signal (très) chaud", même si la formule est moins jolie et que le fond de ta pensée est le même Je ne serais d'ailleurs pas étonné que l'absence de canicule au cours de ce début juin (rien de plus normal, bien sûr) participe à la sous-estimation par le grand public et peut-être même un peu ici sur le forum*, du bilan thermique de ces deux dernières semaines pourtant très remarquable, comme tu le précises justement. C'est plus difficile de prendre conscience d'une période remarquable quand il n'y a pas de terme fort ("canicule", ou "vague de froid" en hiver) auquel la rattacher. * Moi-même, avant de regarder les tableaux climato d'IC, je dois avouer que je ne me rendais pas complètement compte des excès en cours depuis fin mai dans la moitié Nord. Mais bon, tout cela témoigne certainement du changement de référentiel que les étés que nous enchaînons depuis 2015 ont imposés, même aux férus de climato
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