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Fil67

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  1. Sacrées inversions thermiques ce matin sur le nord-est, avec des températures quasiment en constante augmentation depuis le sol jusque vers 1000 à 1500 mètres même parfois! Les températures relevées ce matin sont très hétérogènes. IL y a les coins qui sont restés à peu près dégagés cette nuit ( une petite fenêtre sur le nord Bas-Rhin), avec des températures comprises entre 2 et 4°C, il y a les coins qui ont passé la nuit sous brouillard ou stratus, avec des valeurs plus élevées ( 6 à 8°C, parfois même un peu plus), et enfin, il y a le relief, qui après une nuit clair et dégagée affiche au-dessus de 1000 mètres des valeurs supérieures à 10°C ( exception faite des zones propices aux micro-inversions, cuvette, tourbière, vallon, etc, où il doit peut-être y avoir des gelées blanches). Bref le grand bazar /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> L'image sat actuelle montre un fossé rhénan tartiné de stratus/brouillard sur ses 3/4 sud. Comme ces derniers temps, l'évolution sera lente parfois, généralement favorable, même si on ne peut localement toujours pas exclure une persistance de la grisaille de basse toute la journée. Ces 4 prochains jours, la situation générale restera inchangée. Dorsale centre-européenne, avec une masse d'air extraordinairement douce en altitude ( jusqu'à 15°c à 1500 mètres sur l'Allemagne aujourd'hui par exemple!). Douceur résultant d'une part des apports en air subtropical depuis plusieurs jours, avec ce lien plus ou moins constant en direction de l'Afrique du Nord, et renforcée de surcroît par les effets de tassement notables dus aux puissantes conditions anticycloniques sur place. Heureusement, on n'est plus en été, les conséquences de cette config en plein mois de juillet, avec des masses d'air évidemment autrement plus chaudes à cette époque, seraient assez hallucinantes en terme de températures au sol). La problématique des phénomènes de basse couche continuera en tout cas maintenant d'occuper les esprits ces 4 prochains jours. Dissipation ou non? Nature de la grisaille, niveau des températures... Prévisions au jour le jour. Ca pourrait évoluer en milieu de semaine prochaine, avec l'effondrement de la dorsale centre-européenne qui va perdre une partie de son alimentation en air doux. Ainsi, si lundi par exemple ladite dorsale pouvait bénéficier de deux apports d'air doux en altitude: l'un par le plein sud à l'avant de la dépression ibérique, et l'autre par l'ouest au niveau du rebord sud du flux perturbé vers les Iles britanniques, il n'en sera plus de même dès mercredi: La dépression ibérique est reprise dans la circulation générale et sera remontée sur la Manche. Du coup, terminée l'alimentation en air nord-africain par le sud via la Méditerranée. Dans le même temps, avec ce nouveau creusement dépressionnaire intense sur l'Atlantique, avec de l'air froid déboulant vers le sud, l'advection douce à l'avant n'a plus lieu essentiellement sur le nord-ouest de l'Europe, mais elle se retranche vers le sud-ouest de l'Europe. Autant d'éléments qui contribuent à décapiter un peu notre dorsale centre-européenne, à l'affaiblir en tout cas. Un passage de transition donc, que ce milieu de semaine, avec des conditions momentanément moins anticycloniques, des ondulations dépressionnaires dans le champ de pression qui baisse par l'ouest, le flux général restant au sud-ouest. Les précipitations vont tangenter le nord-est pour les journées de mercredi et de jeudi, mais resteront le plus souvent cantonnées au quart nord-ouest et à la moitié sud. On n'échappera pas sans doute à quelques gouttes à moment donné durant ces 2 journées, éventuellement même quelques millimètres sur le relief, qui dans ce flux plus traditionnel pourra intercepter plus facilement les zones de précipitations, mais ça devrait s'arrêter là. On assistera à une légère baisse de la température de masse d'air ( de 12/13°C à 1500 mètres jusqu'à mardi on passera à 6/8°C pour le milieu de semaine prochaine), sans doute autant liée à l'arrêt des effets de compression et de réchauffement anticycloniques qu'à l'irruption d'air plus frais par l'Atlantique. L'arrivée de conditions légèrement dépressionnaires devrait remettre un peu d'ordre dans les profils verticaux de température. Par contre, suivant les conditions en basse couche mardi, pas certain que cela soit suffisant pour débarrasser les grisailles tenaces; il devrait ne pas y avoir beaucoup de vent pour dissiper efficacement tout cela. A voir. Pour la suite, seconde moitié de semaine prochaine, l'advection froide fixe sur l'ouest de l'Atlantique va permettre à une dorsale anticyclonique de reconquérir rapidement le terrain laissé vaquant par la dorsale centre-européenne. Cette nouvelle dorsale débarquera par l'Espagne ce coup-ci, gagnant vers l'Allemagne sur un axe sud-ouest/nord-est, et il faudra voir combien de temps elle se sentira bien ensuite à cet endroit. Côté temps concret, pas de scoop, situation toujours propice à des phénomènes de grisaille en basse couche, très superficiels du fait de la config ( pas du tout de flux continental frais ou froid au sol), mais potentiellement de plus en plus tenaces aussi.
  2. L'hypothèse goutte froide au sud pourrait être en effet un scénario possible. Vu comme ça cherche à rentrer via l'Espagne, c'est pas impossible. Mais bon, pour ce faire, il faudra déjà que les éventuelles gouttes froides parviennent à sectionner la racine nord-africaine des hautes pressions européennes. Et pour ça, faudrait déjà un sacré culot. L'alimentation en air froid est lointaine, très lointaine. Ces décrochements dépressionnaires aux portes de l'Espagne - ou sur l'Espagne même parfois- se retrouveront vite orphelins, et n'auront à mon avis pas assez de bagages en terme d'air froid d'altitude pour parvenir à modifier efficacement la situation sur l'Europe. D'autant que vu l'activité pluvieuse/instable attendue sous ces gouttes froides au contact de la Méditerranée occidentale, la réserve d'air froid d'altitude va vite être utilisée et dissipée via les échanges verticaux. Après, si ça passe quand même par la voie méridionale, le risque ensuite, c'est qu'on bascule simplement en flux d'est anticyclonique, les hautes pressions résiduelles sur l'Europe Centrale se replaçant simplement plus au nord en l'absence de flux d'ouest même là haut. Bref, l'éventail me paraît encore très restreint pour le moment. A noter tout de même, l'évolution en flux d'ouest en toute fin d'échéance pour GFS. L'une des issues favorites du type de config actuelle. Mais c'est très loin et hors topic, et avant cela, on risque fort comme dit d'en rajouter une couche avec une dorsale centre-européenne qui tendra peut-être à se reconstituer une nouvelle fois, puisque le Labrador va rapidement de nouveau rouvrir les vannes en grand. Ces petits doutes ont au moins le bénéfice de pimenter un peu la platitude anticyclonique et d'alimenter les discussions du coup /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  3. Je vous trouve personnellement bien optimistes ce matin /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Bon c'est vrai, y'a des éléments nouveaux. Les cartes ensemblistes, modèle américain, européen, ou canadien, montrent cette possibilité qui avait été évoquée précédemment, à savoir que de temps en temps l'ouest de l'Europe pourrait connaître temporairement quelques débordements dépressionnaires en lien avec l'activité atlantique. Ceci est simulé un peu plus incisif actuellement. En tout état de cause, ça se ferait globalement en flux de sud-ouest, l'ouest et le sud de la France seraient plus concernés, l'influence dépressionnaire chez nous se traduirait plutôt par une saturation supplémentaire de la masse d'air. Avec une tendance lourde et unanime ( pour le moment) au soulèvement d'une nouvelle puissante dorsale anticyclonique par le sud-ouest en fin de semaine prochaine, et qui voudra sans doute réoccuper pleinement la place sur l'Europe centrale par la suite. En gros, d'ici là, on va voir jusqu'où l'activité dépressionnaire approchant par l'ouest va réussir à se frayer un chemin ces prochains jours. Le bassin méditerranéen occidental pourrait prendre cher dans cette config.
  4. Les prévi de radiosondage montrent souvent une inversion à moyenne altitude en journée, mais à la différence de la situation en début de semaine, hormis en matinée encore, peu d'indices de basses couches saturées la plupart du temps en journée, à part au niveau de cette inversion ( et encore, l'épaisseur de la couche saturée n'est pas vraiment importante, ce qui laisse supposer l'évolution "plutôt" favorable dans l'ensemble). Ceci dit, aujourd'hui, il y a des passages de nuages d'altitude par dessus, pas de grand bleu à attendre, même débarrassés des stratus ou des brouillards.
  5. Statistiquement parlant, la situation générale actuelle et à venir ( grosso modo dorsale centre-européenne) débouche le plus souvent à terme sur de l'ouest dépressionnaire, en premier lieu, ouest anticyclone ensuite, et anticyclone scandinave. Voilà pour les 3 options/portes de sortie les plus fréquentes, statistiquement les plus probables en tout cas. En sachant qu'une situation de dorsale anticyclonique centre-européenne est aussi, statistiquement parlant, l'une des situations générales les plus tenaces/durables dans tout le catalogue de configs type qui existent ( les durées maximum record tournent autour de 25 à 30 jours environ en automne) On a le temps d'en voir la fin par conséquent. Pour les brouillards demain, il devrait y en avoir, se dissipant cependant totalement sans doute. Sinon, bancs de stratus aussi à prévoir, évolution plutôt favorable à priori.
  6. Ames sensibles, s'abstenir aujourd'hui. Les derniers ensemblistes sont en train d'y travailler, mais super unanimité de celui du modèle américain à simuler une évolution de plus en plus engluée: Voilà, sur celui-ci, c'est fait, les derniers doutes quant aux égarements de l'un ou l'autre scénario secondaire en première décade de novembre sont balayés. Tout le monde se rallie de très près à la moyenne ( trait blanc), à 2/3°c près, et on y arrive tout doucement, à cet ajustement vers le haut pour le 6/7 4/5 novembre dont j'avais parlé à simple titre d'exemple dans un message précédent ( trompé de date, mais du coup, pour le 4/5 novembre, la chose est encore plus claire!) Le modèle est en train de se rendre compte en direct que la situation est complètement bloquée, il réajuste ses simulations au fur et à mesure, sans arrêt, en fonction de ça. Tendance lente, de plus en plus lente, à une baisse progressive et laborieuse de la température en altitude, signe d'un blocage bétonné. On en sortira pas de sitôt de celui-là. La baisse en fin de graphique, comme précédemment, pour moi toujours un simple signe du penchant des modèles à rejoindre la normale à terme ( parce qu'on ne vit pas en zone tropicale où il n'y a pas de variations de température ou presque d'un bout à l'autre de l'année, mais bien sous les latitudes tempérées où, à force ,le chaos des calculs à longue échéance finit dans 90% des cas par aboutir à une moyenne presque normale pour le lieu choisi). Bref, je demande encore à voir, ne serait-ce que dans 4/5 jours, où en sera cette moyenne pour le 11/12 novembre. A mon avis, de nouveau 4/5°C plus haut. Et dans une dizaine de jours, si ça se trouve, ben on se rendra compte qu'il fait encore 8/10°C à 1500 mètres pour ce début de seconde décade de novembre. Ah si l'agitation dépressionnaire et le froid montraient une telle audace dans nos graphiques à ces échéances là...
  7. Bilan de la perturbation: moitié nord du Bas-Rhin avec cumuls négligeables ( quelques gouttes à 1 ou 2mm). Le reste de la région un peu plus arrosé localement, notamment le sud Bas-Rhin et le centre Haut-Rhin, avec des pointes à 10mm. La perturbation a fini par pivoter et a ondulé en flux de sud-est, trahissant la prise de commande progressive de la dépression méditerranéenne pour ce qui est de la circulation atmosphérique, avant de se désagréger dans sa partie nord en milieu de nuit. On en retrouve les restes ce matin, calés sur le versant nord des Alpes côté Bavière. Sans surprises dans ce type de flux, le massif vosgien pas spécialement arrosé par rapport aux secteurs environnants. Les plaines et vallées ont souvent eu autant de précipitations, sinon un peu plus même.
  8. Elle contribue à maintenir sans doute un peu l'activité déjà présente qui s'est formée plus à l'ouest, mais la convergence est plutôt faible. Elle n'est pas présente en basse couche ( après, y'a pas suffisamment d'énergie, d'instabilité, ou d'alimentation en air subtropical pour doper l'évolution de manière générale). On finit notre journée avec les restes de la perturbation active qui a évolué et traversé la France en crabe depuis 2 jours dans des conditions un peu meilleures, et ladite perturbation est livrée à elle-même désormais, privée de son copilote- le talweg français. Sur l'anim radar actuelle, on voit bel et bien une sorte de réactivation sur l'Alsace. En tout cas l'apparition d'échos spontanés ( on serait en été avec une thermique meilleure, ça sentirait l'orage à plein nez). L'influence du dynamisme suisse doit commencer à se faire sentir temporairement. Ca va onduler jusqu'en courant de nuit sur l'axe actuel globalement, puis la perturbation va se désactiver ensuite rapidement. Sinon, ECM avec 7 jours consécutifs à plus de 10°c à 1500 mètres. Certains étés, ou périodes de l'été en tout cas en 2013 ou 2014 n'ont certainement pas fait mieux il me semble. BOn, on n'est pas les seuls ( non archivé) ceci dit, même si on peut avoir l'impression de se sentir bien seuls... Anomalie à la température normale à 1500 mètres pour ce week-end.
  9. La perturbation est pilotée pour le coup essentiellement par les vents à 3kms d'altitude en ce moment, eux-mêmes tributaires de la configuration générale à plus grande échelle. C'est la dernière petite poussée du talweg vers l'est, vents à 700hPa inclus, qui va peut-être permettre ce décalage de quelques 100/150kms vers l'est aussi. Mais comme dit, c'est très tendu, car dans le même temps l'évolution en Méditerranée a déjà tendance à tirer toute la couverture à elle, en retenant justement la poussée du talweg du fait de la mise en place de sa propre circulation. Du coup la perturbation va se retrouver orpheline à moment donné, à onduler sur son axe, sans plus d'impulsion. Les précipitations sont vues à peine passer la Forêt Noire cette nuit dans ces conditions, avant de régresser vers le sud.
  10. Les pluies aux portes des Vosges, mais en flux plein sud. Un paquet plus actif sur la France Comté, celui-là même qui est sensé apporter à l'extrême nord-est les précipitations tant attendues très prochainement. A priori sur le radar, pas de signe de réactivation pour l'instant. Après si ça se décale encore de 100kms vers l'est et que ça ondule en flux de sud suffisamment longtemps, ok, les cumuls intéressants, on les aura à l'usure. Le dernier GFS de midi voit toujours du soulèvement synoptique notable sur la Suisse ce soir, ce qui pourrait alors entraîner cette fameuse réactivation, la perturbation lâchant alors ses pluies modérées jusque plus au nord vers l'Alsace dans ce flux de sud. Mais c'est tendu comme un string cette affaire.
  11. Massif du Hohneck, ambiance très sombre vers 16h, on aurait dit la nuit qui arrive déjà, et on aurait pu s'attendre à quelque chose. Finalement 3 gouttes de pluie réparties sur 30 minutes, et les nuages enveloppant la crête de brouillard.
  12. La perturbation occupe la France actuellement, avec des pluies soutenues, en tout cas modérées la plupart du temps, sur une bande étroite MAssif Central/Bassin parisien. Le temps plus sec revient plus à l'ouest. A l'est, on attend encore les premières -vraies- précipitations. Le flux étant plein sud, il va falloir compter sur un décalage du schéma général pilotant la perturbation pour espérer la voir gagner enfin l'extrême nord-est. Ce décalage est simulé, heureusement, sur les modèles, avec une extension maximale du talweg vers l'est en fin d'après-midi début de soirée/courant de nuit de jeudi. Maintenant, à voir les effets. Les précipitations pourront passer, pourraient passer ( Vosges et Alsace), avec même cet effet réactivation entrevu par GFS, et dont il conviendra de réellement vérifier en live la teneur, mais deux facteurs limitants qui à mon avis joueront leur rôle aussi: - d'une part, comme dit, on devra l'avancée des précipitations à un ultime effort du talweg de progresser vers l'est avant de faire marcher arrière et de se retrancher déjà sur les ILes britanniques durant la nuit de jeudi, très affaibli déjà par l'advection douce qui se met déjà en place sur l'Atlantique à l'avant du nouvel énorme système dépressionnaire ( qui va nous faire encore ch.er par la suite), et à ce point affaibli complètement intégré à la circulation dominante de ce même système dépressionnaire. En un mot, on prend les miettes. - d'autre part en plus de ce processus déjà peu flatteur pour nous en terme d'activité dépressionnaire, avant de se retirer sur les Iles britanniques, le talweg va lâcher une goutte froide sur le quart sud-est, qui va aller filer sur le golfe de Gênes. Bref, l'activité dépressionnaire va se concentrer par là bas, et c'est d'ailleurs essentiellement à elle que l'on devrait notre réactivation pluvieuse en flux de sud pour l'extrême est ce soir. Vous y croyez vous, à une dépression méditerranéenne qui nous balance de bonnes pluies en flux de sud? Moi non, pas trop. Donc à voir ce soir. Pour illustrer ces deux points, en image: Ce mercredi, à minuit, on avait le talweg encore sain, pointant vers La Coruna et se prolongeant au-delà jusque vers Gibraltar. La façade est de la France encore sous influence résiduelle de la dorsale centre-européenne, en flux de sud indécis cependant, avec des ondulations dans le champ de pression véhiculant de petites zones de dynamisme, débouchant sur des précipitations limite instables sur le centre du pays, bien alimenté en air subtropical, avec une petite langue d'air doux et humide. Mercredi, mi-journée, notre talweg, poltron, opère déjà sa retraite. Sa partie sud progresse un peu plus visiblement vers l'est ( au niveau du gole du Lion), tandis que sa partie nord capitule et se rétracte vers le nord. On notera la poussée anticyclonique temporaire juste à l'arrière du talweg, au niveau du chiffre 552 vers la Bretagne: c'est l'advection douce à l'avant du système dépressionnaire atlantique, qui sabote littéralement notre talweg en lui coupant les vivres ( air froid, terminé) Enfin, dans la nuit de jeudi: Yep, fin des haricots, on a eu notre dose d'action sur 30 jours ( deux semaines mortes auparavant, deux semaines mortes à venir...les boules...) Le reste de talweg disparaît sur les Iles britanniques, on n'en parle plus, ça n'est plus qu'une ondulation temporaire dans la circulation à grande échelle du système dépressionnaire atlantique. Autre chose, l'isolement qui s'opère sur le quart sud-est, et qui va réactiver la perturbation. Réactivation par là bas, soit, quant à espérer que ces processus s'étendent aussi loin vers le nord via les Alpes pour nous envoyer des précipitations renforcées presque privées pour Vosges et Alsace, à voir, franchement à voir. C'est ni plus ni moins la config qui depuis plusieurs semaines, à peu d'exceptions, met systématiquement cette partie de l'extrême nord-est à l'écart des précipitations, tandis qu'une grande majorité du reste de la France peut s'estimer satisfaite avec les précipitations qui tombent plus fréquemment et moins chichement la plupart du temps. On ne change pas une équipe qui gagne. On va arriver sur 30 jours glissants à des cumuls dérisoires pour l'extrême nord-est. Bon, là où le bât blesse maintenant. La suite... RAS, malheureusement, rien à signaler. La configuration est cimentée, aucune issue de secours, on a les pieds pris dans le béton, et le béton a pris. Anticyclone, anticyclone, anticyclone. Un peu de bruit de fond avec de temps à autre une faiblesse très passagère des hautes pressions sur le continent, permettant à quelques talwegs de circuler en flux de sud sur l'ouest du pays, frôlant la façade est, mais difficile d'y voir plus qu'un bis repetita de ce qu'on a connu depuis trop longtemps maintenant. Quand c'est bloqué, c'est bloqué, et je crois qu'on va réellement s'ennuyer ferme encore ces 10 prochains minimum. Pour illustrer ça à nouveau, le dernier ensembliste américain: M-o-r-t. Profitons des gouttes de pluie ce soir. Ce seront les seules témoins de toute l'activité météorologique qui nous attend ces 10 prochains jours. Côté température, le plateau est en forme, avec une lente et douloureuse évolution vers des valeurs de saison sur la toute fin, le bruit de fond se traduisant on le voit par des scénarios tentant de temps en temps de s'écarter de l'implacable moyenne. Ils seront à coup sûr rappelés à la raison à mon avis, et je suis prêt à parier que dans quelques jours, en reprenant ce graphique et en le comparant avec les plus récents alors disponibles, on sera encore en mode plateau plat vers 8/10°C de manière unanime vers le 4/5 novembre, malgré les incertitudes actuelles pour cette échéance. Le blocage c'est ça: ça bloque pour nous au sol, certes, mais ça bloque aussi les modèles dans leurs simulations. Cette baisse très progressive traduit surtout une chose, c'est à plus long terme, le modèle tend à vouloir lisser tous ses scénarios et à revenir vers le normale, même si cela n'est qu'une moyenne grossière, statistiquement la plus probable. Sauf que, blocage blocage, ça peut durer encore longtemps à reporter ce retour à la normale, et ça a déjà commencé ( cf comparaison de hier à ce sujet). Alors dernier point, pour le temps sensible. Ma fois, je crois qu'il est inutile de s'étendre. On va se tâter le pistil à savoir qui verra le soleil en premier, à savoir qui passera la journée sous le brouillard, à savoir qui sera plutôt sous du stratus, et à compter les degrés d'écart entre les premiers, ceux du milieu, et les derniers. Bon, à la fin, à force d'usure de la masse d'air en basse couche en l'absence de vents, ça va mal se terminer pour quasiment tout le monde: comme le disait Judd hier: pollution à gogo, et ambiance infecte ( magma de brouillards tenaces enrichis en saloperies diverses, de stratus "fermentés" de plus en plus plombants). Bénis les reliefs, si l'on peut dire. Et vivement l'hiver, histoire de se rassurer.
  13. Ouais, un autre mirage parmi les fameux mirages de GFS...Si il tombe la moitié de la moitié qu'il a déjà rabotée sans vergogne ni autre forme de procès, on sera déjà bénis...Je ne sais pas d'où GFS voit malgré tout ce semblant de réactivation. Pas mal d'autres simulations n'envisagent que des précipitations faibles et éparses. Peut-être une surestimation de la dynamique d'altitude, parce que niveau masse d'air, on est chez les modèles à peu près dans les mêmes eaux. Ou alors le traditionnel coup de la flotte qui remonte en flux de sud, et s'arrête aux portes de l'extrême nord-est, comme systématiquement depuis un certain temps déjà ( sauf que là, à part sur une bande centrale au-dessus de la France, on est dans des cumuls assez faibles). Donc pas trop de regrets. Prochaine occase dans....heu....2/3 semaines environ?
  14. WRF est alimenté par les données de base de GFS non? Elles sont utilisées pour faire du calcul sur maille fine il me semble. Si tel est le cas, c'est à peu près normal que wrf voit avec sa vue plus fine globalement les mêmes possibilités que gfs et sa vue de myope /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  15. Tiens GFS qui pète son cash pour la pluie de demain soir sur l'extrême nord-est. Ca faisait 2/3 sorties effectivement qu'il y avait une bonne interaction avec le dynamisme d'altitude en soirée de mercredi/nuit de jeudi, sans plus de détail géographique, laissant présager de précipitations localement intéressantes, mais la sortie de 6 heures lance un pavé dans la mare là. On va zyeuter ça de plus près dans les sorties de ce soir. Et bon, y'a pas que GFS naturellement ( et à vrai dire, il est même plutôt seul sur le coup). Bizarre en tout cas.
  16. C'est dingue, je ne vois même sous quelle forme pourrait se présenter à nous une éventuelle issue de secours ces prochains temps Le flux d'ouest, on oublie totalement de toute façon. Tant que ça caille sur le Labrador et que l'ouest atlantique se déchaîne, ici on se prélasse sous soleil/stratus, au chaud/frais, mais en tout cas sous anticyclone. Quand ça se calme légèrement par là bas et qu'on pourrait penser que ça va avoir des conséquences sur la config générale, ben la dorsale continentale européenne se décale simplement plus vers l'ouest, mais on est toujours dessous. Franchement je vois pas du tout. Plus du tout. Tant qu'on décrochera pas tout à fait fortuitement un nouvel isolement/blocage dépressionnaire made in France comme début octobre, on continuera à moisir sous anticyclone ( ceci dit, vu ce que ça a apporté, souvent pas grand chose au final, hein ) En tout cas GFS nous a bien eus /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Au début, ça donnait ça ( ensemble du 20 octobre): Incertitudes, relative agitation, au moins au niveau des températures, et peu d'indices d'une évolution vers un blocage durable et costaud ( c'était la période où la dépression hybride atlantique semait encore pas mal le doute sur l'évolution possible en cours de dernière décade) Puis, quelques jours plus tard, le 24: Ca a commencé à converger vers une situation moins incertaine dans l'ensemble, avec le calage de la dépression hybride: un petit zeste d'animation ( les quelques signaux de précipitations en bas), et des températures à 1500 mètres encore suffisamment variables pour ne pas avoir le culot de tout miser déjà sur le blocage anticyclonique. D'autant plus qu'en fin d'échéance, on rejoint la norme, en moyenne, à partir du 3/4 novembre. On continue, le 26: BOn, là, les petits pics de précipitation en bas, rejetés au bout du graphique. Dans le même temps, courbes de température à 1500 mètres prenant le chemin du blocage, en mode plateau à 5°C permanents au-dessus des normales de saison. Le meilleur indice en outre pour déceler sans l'aide d'une carte des pressions la présence d'une énorme dorsale ou bloc anticyclonique quelque part . Ceci étant dit, on sent une volonté de retour à la normale en toute fin de graphique. Même si c'est déjà reporté. On ne parle plus du 3/4 novembre, mais du 6/7. LE fameux mirage de GFS ? Le coup de grâce, dernier ensembliste d'aujourd'hui: Nous voilà en plein dedans désormais. Signaux de précipitation de plus en plus sporadique et aléatoire. Simplement du bruit de fond. Côté températures, on est bien dans le plateau, avec juste ce petit creux temporaire lié à la perturbation de mercredi/jeudi. Retour à la norme en moyenne? Repoussé. Y'en n'a même plus tout simplement, jusqu'en fin on est au-dessus, avec des scénarios qui ne descendent plus que très lentement, trèèèès lentement au fil des jours. Ca pue tout ça, ça pue...Vivement décembre pour voir si on passe à autre chose Flux d'ouest, il faut le retour du flux d'ouest !!! Signons une pétition! Sinon, ce matin côté grisaille en plaine, c'est sensiblement tout aussi tartiné que hier. En superficie du moins. Ca m'a l'air même un peu plus épais verticalement. Théoriquement, avec "l'usure" de la masse d'air au sol en l'absence de mouvement ( chargement en particules de pollution et altération ), ça ne devrait pas se dissiper plus tôt que hier. Tendanciellement même plutôt plus tard je pense.
  17. Tour d'horizon de l'évolution pour les jours à venir. Demain mardi, on prend les mêmes que lundi et on recommence ( grossièrement): Modèle américain, mi-journée. Dorsale d'altitude centre-européenne ( langue orangée), axée Adriatique/Danemark, bifurquant ensuite vers l'Islande. Système dépressionnaire au large du golfe de Gascogne, la dépression de surface étant pile poil sous la dépression d'altitude ( zone bleue), l'évolution est terminée, il n'y aura plus de creusement au sol, et il y a même comblement. C'est la fameuse dépression dont on avait parlé il y a quelques jours, dans laquelle on aurait presque pu voir une porte de sortie au blocage anticyclonique tant appréhendé. Résultat des courses, blocage il y a, et blocage il y aura encore. IL n'est peut-être pas inopportun d'ailleurs de faire un petit comparatif après coup au sujet de cette dépression et de sa modélisation par le modèle américain ( entre le 19 et le 23 octobre): C'est finalement seulement à partir du 23 que le modèle a vraiment cerné la situation. Côté européen ( pareil, entre le 19 et le 23) Beau cafouillage le 19 et le 20, avec une config générale pas du tout cernée, et une étonnante régularité pour la suite dès le 21. Le modèle européen a été nettement meilleur sur le coup-là, mais pas avant J+6 Voilà pour la petite histoire. Revenons à nos moutons. Demain mardi, situation très semblable à celle de ce lundi, avec brouillards matinaux tardant à se dissiper, avec toujours une possibilité de grisaille tenace quasiment toute la journée localement, à l'image de ce qui s'est passé sur le sud Bas-Rhin aujourd'hui. Ce seront d'ailleurs peut-être bien les mêmes secteurs qui seront de nouveau à la traîne et en tête de liste de l'ensoleillement pour ce mardi. Relief aucun souci, douceur hors saison, sensation de chaleur au soleil à l'abri du vent, entre 12h et 15h. Températures, similaires à celles relevées aujourd'hui, et naturellement totalement tributaires de la rapidité à laquelle évolueront, ou non, les phénomènes de basse couche. Mercredi, changement de programme. On oublie la grisaille de basse couche: Fin du verrou anticyclonique, avec l'influence momentanée d'un talweg pivotant du sud vers le nord sur la façade ouest du pays, mais déjà en retrait vers l'ouest dans le même temps, happé par l'immense système dépressionnaire ouest-atlantique. Avec ces conditions malgré tout plus dépressionnaires, les grisailles de basse couche ne pourront plus faire leur petite loi. Par contre en échange, ce sera nuages de perturbation. Bon alors pour ceux, peu nombreux, qui n'auront pas vu le soleil lundi et mardi, ce mercredi, malgré la perturbation, pourra paraître plus lumineux du coup, avec un plafond moins bas. Pour les autres, fini le soleil du matin au soir. Températures pas forcément en net retrait, il continuera de faire doux en altitude, et le brassage par condition dépressionnaire permettra une homogénéisation du mercure: un poil moins doux pour les coins ensoleillés du début de semaine, un poil plus doux pour ceux qui auront tardé à voir le soleil dans le même temps. Du coup, une quinzaine de degrés pour tout le monde ou presque. Un peu de pluie par l'ouest en fin de journée, grâce à un soutien dynamique temporaire, au moment où le talweg sera suffisamment proche de nous, et juste avant qu'il n'opère son retrait vers le nord-ouest de nouveau. Bref, faudra s'en contenter: un simple flirt avec un bout de talweg après 1 semaine de temps mou/mort, et avant une autre semaine de temps mou/mort. La météo n'est plus ce qu'elle était. On devrait commencer à avoir des coups de vent de temps en temps, des perturbations plus fréquentes. Il n'en est rien. La suite tient en peu de choses et se passera de cartes. Dès jeudi, l'incessante valse dépressionnaire sur le Labrador et l'ouest Atlantique continue, reprend, et ainsi de suite, pour des jours, des jours, et des jours. ( pas d'indices de déblocage sérieux aussi loin que l'on regarde dans les échéances,on arriverait presque mi-novembre déjà, et super pour les soucis de sécheresse qui sont loin d'être réglés par endroits, et dont on va finir par payer le prix fort si le flux d'ouest ne daigne pas venir nous rendre une visite sérieuses ces 3 prochains mois avant la traditionnelle "garrigue" printanière). Conséquence de cette config en attendant, à l'avant, conditions anticycloniques p-e-r-m-a-n-e-n-t-e-s pour l'Europe. Tantôt sous le couvercle d'une dorsale, tantôt en flux de sud-ouest, mais toujours au sec et dans une douceur hors-saison. Soleil quasi ininterrompu sur les reliefs, et pour les plaines, problématique des brouillards/stratus. On aura encore le temps d'en reparler d'ici là naturellement.
  18. Oula, la couche s'est étalée sur tout le Haut-Rhin en ce milieu de matinée! Ca rentre dans les vallées de Munster et de Thann, assez profondément pour cette dernière ( Wildenstein, avec même passage du brouillard du côté du col du Bramont il me semble) C'est mal parti pour une dissipation intégrale partout en cours de journée.
  19. Maintenant que les images sat visibles montrent le fossé rhénan "rempli", on va voir l'évolution pour la journée. Le Kaiserstuhl semble dépasser du brouillard cependant, ce qui sur l'Alsace centrale en tout cas laisse supposer une limite supérieure de la grisaille vers 400/450 mètres pour le moment. Le Bas-Rhin de manière générale a l'air sinon bien chargé, avec la tartine du piémont vosgien au piémont de la Forêt Noire. Ca a l'air plus léger vers le Haut-Rhin, partie sud notamment, où le soleil va très certainement sortir aujourd'hui, là où ça n'est pas encore le cas. C'est en tout cas clairement le Bas-Rhin qui a le moins d'atouts en main dans cette situation. A voir ce qu'il va faire néanmoins aujourd'hui des cartes qu'il possède. Côté modèles mailles fines, y'a clairement des poches de résistance de la grisaille du matin au soir. Une prévi de radiosondage d'Arpege avec carrément couche de saturation et inversion associée jusqu'au coeur de l'après-midi. Ca pourrait localement fortement entraver la dissipation.
  20. Ca y est, la subsidence liée à l'anticyclone commence à tasser la masse d'air par le haut. Après un début d'après-midi lumineux vers le hohneck et de beaux moments ensoleillés, les nuages ont fini par largement reprendre le dessus, et l'ambiance a vite tourné à la grisaille pesante. Le plafond commence à descendre peu à peu maintenant, le brouillard gagne les sommets. Les crêtes sont donc parfois déjà dans la couche de saturation, puis celle-ci devrait continuer à descendre dans la soirée et durant la nuit prochaine sous l'action de l'anticyclone, libérant les hauts qui se réveilleront demain matin sous un soleil sans doute resplendissant. Plus bas, ça sent souvent l'empois par contre. La couche nuageuse résiduelle de la perturbation est déjà bien étalée, pas assez morcelée. Stratus cash en fin de compte?
  21. Si le ciel se couvre ou reste couvert la nuit prochaine, par stratus ou autre, le mercure ne descendra pas autant en plaine, et du coup ça freinera, reportera, ou annulera la formation des brouillards ( dans les zones où il se formerait en tout cas). Celui-ci se formera simplement peut-être à 100 ou 150 mètres au-dessus du sol, dans la couche saturée, et constituera alors visuellement le fameux stratus. La masse d'air reste la même, qu'il y ait du stratus ou du ciel clair, son taux d'humidité est identique. Là, c'est juste une question de température pour les basses couches, et en saison froide, c'est près du sol que les variations de températures sont les plus marquées entre nuit et jour. Les radiosondages peuvent déjà donner quelques indices en effet. Celui du modèle Arome pour lundi début d'après-midi voit une quasi saturation vraiment en très basse couche. Soit ça signifie brouillard ne se levant pas, soit soleil dans une ambiance brumeuse. On voit en tout cas que même en ce début d'après-midi, on serait en inversion thermique, avec 11°c près du sol et 13°c vers 700/800 mètres ( à titre indicatif ces valeurs, c'est surtout pour montrer la tendance à l'inversion qui se dessine). Arpège, toujours pour lundi après-midi, voit lui une tartine de nébulosité sur les 2/3 nord du fossé rhénan et toutes les plaines ou plateaux du nord-est, ne laissant émerger que le relief ( dès relativement basse altitude puisque le Sundgau ou le Doubs par exemple, malgré leur altitude moyenne un poil plus élevée, ne seraient pas concernés par la grisaille de basse couche). C'est dire si la couche grise sera assez fine, mais compacte, ce qui me fait dire que ça pourrait en effet en rester parfois au brouillard dans les coins les moins avantagés. Enfin, quelques coupes WRF pour lundi après-midi, entre Vosges et Forêt Noire: On y voit le relief radouci ( isotherme du 16°C côté vosgien, le 15°c pointe sur la Forêt Noire à droite). Dans le fossé rhénan par contre, on a cet abaissement caractéristique de l'isotherme 14°C, trahissant la tendance à l'inversion. Sans vouloir trop approfondir, parce que ce genre de détails n'a guère de poids pour une prévision à plus de 24 heures, on note les bulles à 12°C même entre 500 et 700 mètres. Y'a donc bel et bien quelque part une volonté d'inversion thermique assez récalcitrante pour ce lundi. Couplé au profil d'humidité du même WRF au même moment et au même endroit: On aperçoit cette couche plus humide sous 500/600 mètres, l'air plus sec s'imposant facilement dès 800/900 mètres ( encore une fois, valeurs indicatives à cette échéance, il s'agit ici plutôt de montrer les grandes lignes éventuelles pour ce lundi) Voilà, à voir en live après, en retenant qu'avec les brouillards/stratus, y'a toujours/souvent des surprises totalement inattendues. Si ça se trouve le soleil sortira à peu près partout avec une quinzaine de degrés en plaine, localement peut-être une irruption de l'air doux d'altitude jusqu'en bas à la faveur de la topographie ou des brises ( dans ce cas pas loin de 18/19°C). Mais ça peut aussi très bien rester tout gris sous stratus avec une dizaine de degrés maxi, ou carrément dans le brouillard très dense, auquel cas les 10°c ne seront sans doute pas atteints parfois. Seule certitude: le relief, lui, échappera à coup sûr au risque de grisaille de basse couche pour ces journées de lundi et de mardi, et dès les altitudes moyennes. Tout le piémont et les vallées vosgiennes, côté alsacien mais lorrain surtout, plus accidenté, devrait aussi passer ces deux journées dans une ambiance généralement très dégagée aussi je pense. Verdict mardi soir
  22. En effet, petit apport d'humidité en basse couche en lien avec l'approche et le passage de la perturbation ( les vents, faibles, sont à l'ouest-sud-ouest en plaine sous les petites précipitations actuellement, signe donc que la masse d'air atlantique, humide, s'est bien infiltrée jusqu'au sol désormais. Cette humidité sera cependant rapidement sous couvert anticyclonique, et là où on trouve actuellement une faible ondulation dépressionnaire au sol, au creux de laquelle se situe la perturbation, on aura très rapidement aujourd'hui déjà une cellule anticyclonique de surface au même endroit. La perturbation ne va donc plus progresser, grignotée par les hautes pressions. Reste à voir maintenant si le tassement de la masse d'air lié aux hautes pressions en cours de journée va effectivement encourager les éclaircies. Les modèles l'envisagent en tout cas, par le sud en cours d'après-midi/fin de journée, si bien que ça pourrait alors préparer le terrain pour une nuit assez dégagée dans un premier temps. C'est à ce moment alors que les brouillards commenceraient à se former, plaqués au sol par une inversion assez prononcée parfois: 5/6°C en basse couche en fin de nuit, 12/13°c à moyenne altitude, et une dizaine de degrés à 1500 mètres. La limite d'inversion sera basse, je pencherais pour du 500 mètres au plus haut. En général, quand la limite d'inversion est si basse, ça plaque la couche de condensation près du sol plus facilement, et donc, on se retrouve tout bêtement dans le brouillard dans les plaines. Maintenant si la nébulosité de la perturbation ne s'évacue pas et évolue en stratus cash, fini le brouillard je pense. J'ai déjà vu en cours d'automne ce type de config, avec grand soleil dès 300 mètres, et un brouillard à couper au couteau toute la journée dans le fossé rhénan ( 28/11/2006, je m'en souviens bien, j'avais fait des photos sympa du côté de l'Ortenbourg, juste au-dessus de l'inversion ). La situation à venir n'est pas totalement différente de l'époque d'ailleurs, mis à part que c'était quand même un mois plus tard: Hautes pressions sur l'Europe, talweg peinant à rentrer sur la façade atlantique, flux de sud à sud-ouest entre les deux, sous masse d'air douce à 1500 mètres: Avec une dizaine de degrés à cette altitude. Là aussi on avait eu 2/3 jours avant une perturbation s'égarant mollement et venant mourir contre les hautes pressions, pour le petit apport d'humidité en basse couche. Bon après, les similitudes en météo, c'est trompeur. Un paramètre qui change, 2/3°c en moins ou en plus, et ça donne plus la même chose. Là en l'occurrence, on est fin octobre seulement, le soleil un poil moins anémié que fin novembre pourrait dissiper plus facilement les brouillards dans la couche d'inversion. LEs modèles à mailles fines commencent à voir des poches de résistance cependant dans le fossé rhénan pour lundi après-midi, à voir, sous quelle forme dès lors!
  23. Ca pourrait peut-être le faire en début de semaine. En tout cas, les conditions semblent pas mauvaises du tout: un reste d'humidité en basse couche propice à la formation de brouillard ou de nuages bas très bas, des hautes pressions centrées à l'est de nous ( donc pas d'alimentation en air froid par flux d'est en basse couche, ce qui pourrait facilement épaissir la couche d'inversion par advection), et surtout ce couvercle de douceur par-dessus. L'inconnu pour le moment: le brouillard/nuages bas va-t'il se former durant les nuits de dimanche à lundi, et de lundi à mardi? A mon avis, oui le plus souvent: on a des points de rosée proches de 10°c durant les après-midis de dimanche et de lundi, signe d'une masse d'air déjà humide en soi. La température relevée tombant très certainement sous ce niveau les nuits suivantes, ça va condenser. J'avais dit ne pas donner plus de détails pour l'instant, mais bon, je tenterais bien quand même des brouillards matinaux se dissipant éventuellement au profit d'un beau temps, avec du soleil dès les premières hauteurs ou dans les vallées. PAr contre, pour le moment, pour ce qui est de l'éventuelle journée toute grise par endroits, je mettrais de côté l'évolution en nuages bas, pour privilégier le maintien des brouillards toute la journée. A voir!
  24. Ca, c'est le genre de config où ce sont les moyennes altitudes qui craquent leur slip Genre entre 500/600 mètres jusque 800/900mètres. Faut voir à quelle hauteur se situera plus précisément la couche d'inversion. Mais si c'est vers 500/600 mètres, alors les 10/11°c à 1500 mètres, faudra leur ajouter pas loin de 10°c pour arriver au niveau des températures à 500 mètres, juste au-dessus de l'inversion Un petit 18°c pour Gérardmer lundi après-midi? ( hors zone encaissée/ombragée, où le vent faible permettra sans doute la constitution de mini-inversions thermiques trompeuses) Les stations de plaine, quant à elles, pourront se rhabiller à mon avis, même au soleil. Au mieux, elles ne pourront que talonner ces stations de moyenne montagne.
  25. Un ptit point pour les jours à venir. Notre fameuse dépression hybride, qui a réussi à en faire vibrer certains, moi le premier, trône en ce début de soirée fièrement au milieu de l'Atlantique, au tout début de son processus de creusement. 995hPa en son centre, à quelques 1500 kilomètres au sud du Groënland. Pendant ce temps, un talweg s'apprête à survoler l'ouest de l'Europe dans les heures à venir, dont l'activité se limitera la plupart du temps à un ennuagement de plus en plus notable du ciel à l'avant ( on s'en est rendus compte cet après-midi déjà sur le nord-est), débouchant éventuellement ici ou là sur de faibles précipitations en cours de nuit prochaine et demain en début de matinée. Cette perturbation sera un front froid, comme le montre l'image ci-dessous, avec les températures potentielles équivalentes à 1500 mètres: Le secteur chaud de ce samedi sera déjà principalement à l'est ( zone vert pomme sur le sud de l'Allemagne), tandis que le front froid arrivera péniblement par l'ouest ( zone de transition vers le bleu au niveau d'un axe Nantes/Belgique). Cette perturbation sera cependant déjà prise sous conditions anticycloniques au sol, et aura donc tendance à se désactiver presque intégralement, ne laissant que les nuages la plupart du temps. Début de journée maussade pour ce dimanche. Le soleil se levant une heure plus tôt, ça fera une heure de crasse en plus à supporter pour les lève-tôt /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Tendance au retour à des éclaircies en cours de journée. Mercure oscillant autour de 10/12°c la nuit, dépassant les 15°c en journée ( ouais, c'est pas un front froid du tonnerre hein, on est d'accord...) Pour la semaine prochaine. La dépression atlantique va littéralement percer le plancher lundi. Son centre tombera à 970hPa juste au large de l'Irlande. Fin de la course cependant, elle ne progressera plus d'un poil vers l'est par la suite. Merci notre satanée dorsale continentale. Du coup, entre ce monstre dépressionnaire et cette crête anticyclonique, pivotement du flux plein sud en altitude, au sol de manière plus molle. L'isotherme du 10°c à 1500 mètres nous accompagne lundi et mardi. Grand soleil en montagne, vent de secteur sud à sud-ouest généralement. 5/10°c la nuit sur les crêtes vosgiennes, une bonne quinzaine de degrés en journée. L'été quoi, mais en version soft. Pour les plaines, ça se complique. Soit la chance nous sourit et le soleil est de la partie, soit non. Ca commencera alors peut-être par des brouillards lundi matin, peu épais verticalement, évoluant en stratus. Après pile ou face, comme souvent. Quelques indices en faveur d'une grisaille parfois tenace sur le Bas-Rhin par exemple, le Haut-Rhin profitant plus rapidement du soleil. Idem pour mardi. Les modèles ont déjà des signaux de nébulosité partielle en basse couche pour ces deux journées, mais pas plus de détails, et sans doute à repréciser à très courte échéance. Températures, ben en fonction un peu du ciel. Nuit claire= nuit frisquette ( 5/6°C) , journée claire, direction 15/16, peut-être 17°c, mais faudra voir si les résidus d'inversion nocturne seront vaincus totalement aussi, en fonction du brassage par le vent. Si nuit couverte, une dizaine de degrés, et si journée couverte par dessus, 12/13°C. Mercredi, chant du cygne de notre dépression, qui va se combler très rapidement, donnant un dernier petit coup de rein qui pourrait faire basculer un talweg vers le golfe de Gascogne en direction de la mer du Nord, ce qui pourrait nous concerner marginalement au passage. La nébulosité de basse couche, si tant est qu'il y en avait auparavant, laissera la place à une nébulosité de perturbation classique, et c'est de nouveau à un front froid plutôt en bout de course que l'on aura droit, le soutien dynamique d'altitude concernant le nord-ouest et la moitié sud du pays ( où il y aura réactivation partielle par alimentation en air méditerranéen en basse couche). Peut-être des pluies résiduelles pour nous, sur le nord-est, à confirmer, mais on devrait pouvoir arriver à chopper l'un ou l'autre millimètre de flotte en général. Pendant ce temps, les regards se tournent de nouveau vers l'ouest de l'Atlantique, et notamment vers le Labrador, avec une puissante décharge polaire qui va prendre très rapidement la direction de l'Atlantique central, et occasionner une nouvelle fois un spectaculaire creusement dépressionnaire pile poil au même endroit que 2/3 jours plus tôt. On conserve notre dorsale continentale, mêmes causes, mêmes conséquences, l'activité dépressionnaire aura bien du mal à passer. De fait, la fin de semaine se passerait en flux généralement de sud à sud-ouest anticyclonique, très doux en altitude, avec possible ré-encrassement dans les basses couches. Je parie personnellement sur une nouvelle décharge polaire sur le Labrador quelques jours après, en fin de mois, vu que ça a l'air bien en forme là bas. Rebelote pour nous, conditions anticycloniques renouvelées en raison d'un courant d'ouest totalement HS; un cercle infernal dont il faudra bien sortir un jour, espérons-le en tout cas. J'ai pas souvenir du mois de novembre comme un mois captivant. Au contraire, c'est plutôt devenu une vraie plaie ces dernières années il me semble, qui enfonce plutôt la plupart du temps encore des clous qui avaient commencé à être plantés un peu plus tôt en octobre.
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