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Dionysos

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Tout ce qui a été posté par Dionysos

  1. Comme hier, ciel parfaitement dégagé dès l'aube sur la cuvette grenobloise 😊 par contre, ça "pique" un peu : Tn de 6,3° à SMH ...
  2. T'inquiète, à Grenoble on n'a pas battu de record, mais les 2 canicules on les a quand même bien senti passer 😉 (surtout la 1ère avec des humidex effroyables) À la différence de Dunkerque, chez nous la chaleur n'a pas atteint la même intensité (encore que, entre 39° et 41° ..) mais elle a été beaucoup plus durable (cf le nombre impressionnant de jours avec Tx > 30°...) je veux juste dire qu'il ne faut pas céder à la panique. Par contre, il est plus que temps que nos dirigeants prennent la pleine mesure de ce qu'il se passe, et agissent en conséquence.
  3. Plus que l'intensité des canicules, c'est surtout leur fréquence qui sera déterminante. Des étés comme ceux de 2003 et 2019, ça passe encore s'il y en a 1 tous les 15 ans et si entre temps on a des niveaux de températures et surtout de précipitations à peu près "normaux" (permettant de reconstituer les nappes phréatiques et de sauver les cultures) Après si c'est tous les ans ou presque, là c'est clair que l'agriculture va devoir très vite s'adapter (plus facile à dire qu'à faire, on est d'accord) Au fait, sait-on évaluer les conséquences d'un été comme celui de 2019 en terme de "pertes" concrètes sur les productions agricoles ? (pertes quantitatives et qualitatives) je parle bien sûr des pertes réellement liées à la sécheresse et la chaleur proprement dites, pas à des événements annexes (tels que l'orage violent qui a déraciné 25000 noyers dans l'Isère et la Drôme...)
  4. La station de Saint-Geoirs vient de dépasser sa "normale" d'insolation annuelle 1981-2010 (2066h) Avec donc 82 jours d'avance... Certes la période qui reste a peu de chances d'être très ensoleillée, mais une insolation simplement conforme à la normale pourrait nous amener à un cumul final au-delà de 2300h ... (ce serait alors le 3ème en 6 ans...) À suivre...
  5. La situation est indubitablement catastrophique dans la zone méditerranéenne. ceci irait hélas dans le sens de certains modèles récents de prévisions qui annoncent que la zone méditerranéenne irait à moyen terme , avec le RC, sur la voie de la désertification (mais il faut rester prudent) Dans le reste de la France, la situation est contrastée, avec certes une majorité de régions en difficulté plus ou moins marquée. Mais la 2ème quinzaine d'octobre, novembre et décembre peuvent encore être très arrosés. Evidemment, si c'était le cas, le retard ne serait pas totalement rattrapé , mais certaines stations pourraient encore terminer l'année avec des déficits raisonnables (de l'ordre de 10-15%, voire moins)
  6. Hors zone méditerranéenne (stricto sensu) , la barre des 900h a été dépassée dans les stations suivantes (par ordre décroissant) Millau, Mende, Rodez, Aurillac, Saint-Geoirs et (de justesse) Albi On n'y trouve curieusement pas la Rochelle... mais sur l'année complète la station charentaise reste très bien placée avec un cumul au 8 octobre qui approche les 2100h.
  7. Dans le Sud-Isère, cet été 2019 a été, au-delà des 2 canicules, globalement très chaud et très ensoleillé. Dans la station de référence, le cumul d'insolation est de 917h, c'est le 3ème le plus élevé derrière 2018 et bien sûr l'intouchable 2003 Au niveau des températures, il s'agit également du 2ème été le plus chaud derrière, là encore, 2003. On dénombre pas moins de 51 jours avec Tx > 30° et plus de 100 jours de chaleur. Même si aucun record de chaleur n'a été battu, à la différence de beaucoup d'endroits (Txx 39,3°) Paradoxalement, le cumul de précipitations n'est pas catastrophique (grâce aux orages de soirée et de nuit), supérieur à celui de l'été 2018, et bien supérieur à ceux de 1997, 1976 et, encore une fois, 2003. C'est peut-être sur ce point que le Sud-Isère et plus globalement le Centre-Est, se distinguent un peu de la plupart des autres régions.
  8. En ce qui concerne le Centre-Est, ce sont surtout les Tn qui expliquent ces résultats en dessous de la moyenne. Par exemple, à Saint-Martin d'Hères , 4 Tn inférieures à 10°, dont une Tnn de 6,6° le 4 (pour rappel, l'altitude de la station n'est que de 250m environ...) Bien qu'en dents de scie, les Tx sont plutôt de bonne tenue pour un mois d'octobre : Txm de 20,7° Et cette journée du 8 en est un parfait exemple (Tn de 7,7°, Tx de 24,3° ...)
  9. À Saint-Geoirs, le cumul actuel s'établit à 548mm pour une normale annuelle de 934mm, Si le restant de l'année connait des précipitations conformes aux normales, cela devrait nous amener aux alentours de 800mm, soit un déficit en fin d'année d'environ 15%... Ce n'est donc pas catastrophique pour l'instant. Evidemment, si les 3 derniers mois de l'année devaient aussi être plus secs que la normale, là ça deviendrait (très) inquiétant...
  10. Oui, je confirme, IC surévalue un petit peu l'ensoleillement généralement par rapport à MF. De toute façon , pour Nancy le record est de 2139h en 2003. 2139 pour Nancy c'est énorme (474h au-dessus de la normale...) je pense que jamais aucune année n'a fait mieux en ensoleillement réel (au-delà des problématiques de matériel) Et 2019 ne fera certainement pas mieux.
  11. Personnellement, je pense que c'est la valeur 1951/1980 qui était surévaluée pour Montélimar : moins de 100h d'écart sur une année entre Montélimar et Nîmes, ça me paraît peu quand même... Ne pas oublier que les mesures de 1951/1980 n'ont pas été réalisées avec les mêmes matériels... Si on prend 1991-2019 (30 dernières années courantes) , on obtient ceci : 400h environ entre Lyon et Montélimar, 200h entre Montélimar et Nîmes, ça me semble assez cohérent (avec une valeur de Montélimar peut-être légèrement sous-évaluée à cause de la mauvaise qualité de la station...)
  12. Traditionnellement Saint-Etienne-Boutheon est moins ensoleillé que Lyon Bron en printemps/été , mais plus ensoleillé en automne / hiver en raison d'une moindre fréquence et persistance des grisailles anticycloniques (revoir à ce sujet le très anticyclonique mois de décembre 2016 où Saint-Etienne et Saint Geoirs avaient recueilli 2 fois plus de soleil que Lyon Bron...) Sur l'année , Lyon Bron est un peu devant Saint-Etienne car la période où elle domine est celle où les jours sont les plus longs...
  13. En tout cas pour Saint-Geoirs, je constate un écart entre le site Infoclimat et le site Meteo France. Pour le cumul 2019, IC indique 2079h et Meteo France 2041,5h... Certes le site IC est mis à jour presque en temps réel, alors que MF met souvent à jour avec 24h ou 48h de retard. Mais ça ne peut en aucun cas expliquer tout l'écart actuel, d'autant plus que les 3 derniers jours (en incluant aujourd'hui) ont été très peu ensoleillés...
  14. Possible. 2301h en 2003 , c'est le record indiqué sur le site MF pour Lyon Bron. Mais si la station a changé de localisation depuis 1949, il est possible qu'un record ait été perdu en route... On retrouve 2003 pour Saint-Geoirs et Mâcon, mais pas Saint-Etienne... Ce qui est certain, c'est que 2019 est une année remarquable dans le Centre-Est, elle devrait sinon battre les records, tout au moins les approcher (sauf 3 derniers mois catastrophiques...)
  15. Dans le Sud-Isère, sur le plan de l'insolation , pour l'instant cette année 2019 est tout simplement la plus remarquable depuis 2003, et même donc , la plus remarquable de l'histoire, après 2003 : - 8 mois consécutifs excédentaires (seul précédent : 2003) - 2000h dépassées avant le 1er octobre (seul précédent : 2003) - du 1er février au 30 septembre, , seulement 24 journées d'insolation inférieure à 1h (en 242 jours), dont 7 d'insolation nulle (aucune depuis le 11 juin...) On n'est plus à se demander si cette année 2019 dépassera la normale 1991-2010 (c'est déjà quasi fait), ni si elle sera fortement excédentaire, mais plutôt si elle va battre le record de 2003...
  16. L'idée était juste de dire que les étés grenoblois sont en moyenne plus chauds que les étés normands (exemple en 2019 : à Rouen 12 jours avec Tx > 30°, à Grenoble le Versoud 51 jours avec Tx>30°..) Mais que cela ne suffit pas à expliquer que les étés grenoblois soient si pénibles à supporter (en tout cas pour certains) : s'y ajoutent la densité de l'habitat, la pollution, etc. Je parle de Grenoble parce que c'est que je connais le mieux, mais ça vaut pour d'autres villes françaises du Sud et de l'Est notamment. L'idée sous-jacente c'est que le RC met en exergue des défauts de notre société : habitat urbain trop dense, trop pollué, etc.
  17. Nous sommes dans une ville où la chaleur estivale a toujours été plus ou moins considérée comme "allant de soi" , après c'est vrai qu'il y a "chaleur" et "chaleur".... Certes, les étés de notre région ne sont pas ceux de la Normandie, mais nous payons aussi l'urbanisation trop dense (la plus dense de France après celle de Paris...) la pollution et l'ilot de chaleur urbaine qui en découlent. En France, aucune autre agglomération de la même importance n'est située dans un environnement géographique aussi contraint.... (à part peut-être Nice, mais c'est un peu différent car il y a la présence de la Méditerranée qui change un peu la donne) Nous n'avons d'autre choix que de stopper la densification de l'habitat (à défaut de pouvoir la réduire), sans quoi cela risque effectivement de devenir invivable
  18. Tn de 6,9° à SMH, pas bien chaud... Grand ciel bleu dès le matin, par contre 😊 Actu 15,5°
  19. Je suis d'accord. le rapport aux conditions météorologiques varie d'une personne à l'autre. l'insolation est un élément très important pour le tourisme (je rappelle que notre pays est une des 1ères destinations touristiques au monde) Quant à l'agriculture, tout compte : l'insolation, les précipitations, les températures (des cultures peuvent être ruinées par des chaleurs excessives mais aussi par des gels tardifs) Dans ma région, cet été, ce ne sont pas la chaleur ni la sécheresse (relative) qui ont ruiné la culture emblématique du coin, mais un violent orage qui a déraciné 25000 noyers... En tout état de cause, le RC est bien enclenché , il sera très compliqué de revenir en arrière (d'autant plus que nos dirigeants ne semblent pas prêts à prendre les mesures radicales qui s'imposeraient...) Nous n'aurons pas d'autre choix que de nous adapter. Ça veut dire par exemple , renoncer définitivement à des cultures très (trop) gourmandes en eau comme le maïs Ça veut dire aussi cesser cette ridicule fuite en avant désespérée dans les canons à neige pour tenter de sauver à tout prix un modèle de développement dépassé en montagne...
  20. Oui, si on prend les 10 dernières années de Lyon Bron (2010-2019) , il y en a 1 seule en-dessous de la "normale" d'insolation 1981-2010 (l'année 2013), toutes les autres sont plus ou moins en dessus (plutôt plus que moins, d'ailleurs...) Je pense que ça tient essentiellement à 2 choses : - des mois d'été quasiment tous très bien ensoleillés (unique exception juillet 2014) - une tendance à la raréfaction des grisailles et autres brumes anticycloniques en automne C'est en hiver et printemps que la progression de l'insolation est la moins nette (constaté aussi à Saint-Geoirs) D'ailleurs la seule année déficitaire de la période , 2013, l'a été en raison d'un premier semestre catastrophique... (je me souviens bien de ce printemps 2013, je n'avais pu couper définitivement le chauffage qu'au tout début du mois de juin...)
  21. Dans le coin, les 2000h sont déjà dépassées à Saint-Geoirs et Mâcon. Pour rappel, le record d'insolation annuelle de Lyon est de 2301h (en 2003), 2019 paraît en mesure de le battre, tout dépendra bien sûr de l'automne...
  22. Bilan de ce mois de septembre 2019 dans le Sud-Isère Insolation 232h , soit un excédent d'environ 20% par rapport à la normale mensuelle 1991-2010 (8ème mois consécutif excédentaire ..) Mois sec, les précipitations ne représentent que 45mm pour une normale mensuelle (1991-2010) de 105mm. De plus, il est à noter que 83% de ces précipitations mensuelles se sont concentrées sur 1 seul jour... (le 22) Mais septembre 2018 avait été encore plus sec, ceci dit. Tnm de 10,8°, conforme à la normale Txm de 23,8°, environ 2° au-dessus de la normale Txx de 32,2°
  23. Dans le Sud-Isère, la station de référence a désormais passé la barre des 2000h et se rapproche à grand pas de sa "normale" 1991-2010... avec quasi 3 mois d'avance... Une insolation à peu près normale dans les 3 mois restants nous amènerait au-delà de 2300h à la fin de l'année...
  24. L'été 1976 était aussi sec (voire plus sec dans certaines régions) que les étés 2018 et 2019. Mais il était par contre clairement moins chaud. Dans le Centre-Est, par exemple, le cumul de précipitations à cette date de l'année était clairement inférieur en 1976 (ainsi qu'en 2003) Mais par contre les températures moyennes des étés 2018 et 2019 n'ont plus rien à voir avec celles de 1976... Les gens qui l'on connu ont le souvenir d'un été 1976 très chaud, car il était effectivement très chaud par rapport à la moyenne des étés de cet époque. Mais depuis le RC est passé par là...
  25. 28,9° de Tx samedi à Saint-Martin à d'Hères... On était dans des valeurs proches des records pour la saison (pour la région évidemment) Aujourd'hui le plein soleil est toujours au RDV, mais avec une chaleur plus raisonnable, Tx autour de 25° septembre sera le 8ème consécutif excédentaire en insolation, de jamais vu depuis 2003 dans la région. j'ajoute que vu le cumul au 28/09 , un total en fin d'année au-dessus de 2300h est tout à fait possible...
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