
charles.muller
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Un peu de mal à suivre l'explication, à vrai dire. Certaines espèces végétales ont toujours du mal à s'adapter à un gel brutal et précoce. Le réchauffement créerait un déséquilibre supplémentaire s'il aggravait les gels brutaux et précoces (en plus d'allonger la période végétative)... mais j'ai cru comprendre que c'est l'inverse, il tend à les rendre plus rares.
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6 stations de référence françaises pour le climat
charles.muller a répondu à un sujet de charles.muller dans Archives
Je n'ai pas trouvé hélas, et je ne suis pas abonné. Si les coordonnées sont exactes, la station de Genève-Cointrin serait située dans le rectangle rouge. Je me demande si c'est correct, car le sol semble bétonné et l'ensemble situé dans un petit bois, deux conditions pas idéales. En outre, la carte à plus grand échelle me donne Cointrin plus au sud. -
Merci de ces précisions. Elles confirment ce que je craignais : des missions limitées dans le temps et confrontées à un bruit important auront sans doute des difficultés à mettre tout le monde d'accord sur une éventuelle influence des variations de rayonnement cosmique sur certaines couches de l'atmosphère. Ne serait-ce que pour une question de durée: en quelque mois ou quelques années, on peut surement trouver des tendances régionales, voire globales (plus ou moins de nuages sur telle ou telle couche), mais de là à savoir si c'est une variabilité naturelle ou une variabilité forcée par l'activité solaire... D'ailleurs, sur les données disponibles, Usoskin l'a déjà fait (Usoskin 2004, 2006, 2007), mais les corrélations qu'il a trouvé entre le RC et la nébulosité sur certains bassins ne suffisent pas à emporter l'adhésion (parce qu'elles sont faibles quoique significatives, parce que les observations quantitatives des nuages sont encore médiocres, etc.).
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charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Archives
Hum, à ce rythme, les sciences du climat vont non seulement prétendre simuler les températures en 3100, mais aussi revoir de fond en comble les règles de la publication scientifique. Il faut quand même prendre un peu de recul: si Real Climate se plaint des règles du peer-review quand ils sont confrontés à une étude dont les conclusions leur déplaisent (ce qui devient habituel chez certains, Pierrehumbert a encore fait le coup dans la précédente discussion sur Scafetta et West), c'est peut-être le problème de RC, pas celui du peer-review en soi. En tout cas, c'est la première hypothèse à envisager. Accessoirement, si RC a raison, on peut généraliser la règle et supposer que Michael Mann et consorts ne franchissent le p-r avec leurs études bancales que grâce à un copinage fort peu scientifique. Je suppose que tu n'as pas été vérifié point à point leurs séries d'anneaux de croissance et leur méthode statistique ? Moi non plus. Mais dans ce cas, c'est la "loi de la jungle cognitive", tout le monde dit n'importe quoi, chacun trouve sa vérité où il veut. La finalité du p-r n'est pas de produire des travaux parfaitement inattaquables (ce qui n'a guère de sens), mais des travaux correspondant aux critères minima de méthode et d'intérêt pour la discipline concernée. Ensuite, c'est le rôle des commentaires critiques de souligner telle ou telle erreur ou manque dans le papier, l'auteur devant soit les reconnaître, soit montrer que ses critiques eux-mêmes sont dans l'erreur. Enfin, sur un sujet précis, on trouve généralement des dizaines ou des centaines de papiers. Si l'on prend le temps de les lire, ou au moins de lire ceux qui ont le meilleur index de citation, cela donne quand même une idée des débats en cours sur ce sujet. Même sans bagage scientifique de chercheur pour une première approximation : si tu trouves 5 papiers affirmant que le gène PS1 est impliqué dans la forme courante de la maladie d'Alzheimer et 5 autres affirmant le contraire, tu n'as pas besoin d'être un as en biologie moléculaire pour conclure que le rôle de ce gène ne fait toujours pas l'objet d'un consensus biomédical. Si tu veux comprendre la nature et la portée exactes du désaccord, en revanche, il faudra bien sûr creuser plus avant. -
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charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Archives
Pour info, Ross McKitrick vient d'arriver dans la discussion RC (commentaire 34). Toujours intéressant de voir les chercheurs débattre et mesurer leurs arguments, cela permet de se faire une idée. (Donc, merci RC pour cela). Discussion en cours : http://www.realclimate.org/index.php/archi...gswitch_lang/fr -
J'avais cru comprendre que Callipso (et Cloudsat) était une mission limitée dans le temps (deux ans). Mais je ne suis pas en détail le côté instrumentation, je vais aller lire de la doc' sur ces missions.
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Il y a deux choses qui m'ennuient : Hammer n'a aucun background en spectroscopie ou en physique du rayonnement en général (d'après les notes biographiques du groupe Lavoisier) et son papier ne présente aucune référence issue de la littérature. Je suis peut-être très conservateur, mais j'ai du mal à penser qu'une personne seule dans son coin révolutionne un champ d'étude scientifique assez pointu, dans les conditions où se fait actuellement la science (c'est-à-dire que ce cas de figure ne m'étonne pas dans les siècles passés, mais qu'il devient de plus en plus difficile de faire des apports majeurs dans des domaines que l'on connaît peu soi-même et qui sont étudiés par des centaines de spécialistes dans le monde). Je vais essayer de lire son texte. Mais dès que je vais arriver à des notions que je ne maîtrise pas (ce qui sera probablement le cas assez vite), je serai incapable de comprendre si Hammer a tort ou raison. Et vu ce que je viens d'écrire, je ne lui accorderai pas le bénéfice de mon doute sceptique.
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CLOUD devrait être plus poussé et plus précis (en simulation en chambre de l'amtosphère) que l'expérience SKY de Svensmark. Mais même si CLOUD observe un effet sur la nucléation, et sur des noyaux de condensation de taille critique pour la nébulosité, il faudra encore examiner cela dans le réel... et il est à craindre que ce ne soit pas évident, même dans les cinq ans à venir. Les chercheurs ont déjà une confiance moyenne dans les données de l'ISCCP, qui travaille pourtant depuis 25 ans à l'établissement d'une climatologie nuageuse "consensuelle"avec les meilleurs instruments disponibles. Je ne vois pas que l'on puisse à court terme avoir des instruments assez précis, calibrés, homogènes, etc. pour observer des variations régionales de nébulosité liée à des variations de RC. Mais je me trompe peut-être, je ne sais pas au juste quelles sont les missions spatiales en cours / à venir sur ce thème.
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charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Archives
En l'occurrence, non d'ailleurs. Autant les modèles prévoient effectivement un réchauffement important de la troposphère tropicale (plus important que la surface), autant ce n'est pas spécialement le cas aux autres latitudes. Donc les deux travaux ne sont pas superposables, et je pense que Douglass et al. est potentiellement plus important que M&M. Parce que les Tropiques représentent la moitié de l'atmosphère (compte tenu de l'élévation de la tropopause), la centrale énergétique du climat et l'élément-clé de la circulation générale OA, donc tant que cela ne colle pas là, ce n'est pas trop la peine de prévoir sur 100 ans : on ne fait que projeter des erreurs initiales, ce qui n'est pas réputé la bonne méthode pour arriver à un résultat correct au bout. -
De toute façon oui, il faut soigner nos observations climatologiques et les nuages en particulier. Simplement, plus la variation d'un facteur est importante, plus la variation des facteurs (supposés) corrélés le sera aussi et plus robustes seront les conclusions (à moyen d'observation à peu près équivalent). Imagine que le cycle 24 soit sans tâche solaire ou presque, très inactif : ce serait une occasion idéale pour observer les corrélats climatologiques et comparer avec les mêmes corrélats du 23. Comme on parle de variations assez faibles, probablement régionales plutot que globales, pas faciles à isoler dans un seul cycle au milieu du bruit de la variabilité naturelle, plus le cycle est atypique, plus le signal émergera du bruit. (S'il existe). C'est un peu comme les événements Forbush : la variation brutale et importante d'une grandeur permet d'observer ce qui se passe (Harrisson a trouvé ainsi une corrélation significative avec la nébulosité, mais elle est limitée au site d'observation, le Royaume Uni).
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charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Archives
Ben, je ne comprends pas de mon côté : pourquoi se contenter de deux courbes globales sans aller voir les détails? En science en général et dans le climat en particulier, on essaie de comprendre toujours plus finement (en détail) les phénomènes que l'on observe. Donc la démarche M&M est assez classique de ce point de vue, exactement comme les nombreuses intercomparaisons simulation de modèles / réanalyses : on ne se contente pas de dire j'ai une bonne T moyenne ou une bonne précipitation moyenne à l'échelle globale, on regarde en détail où cela converge et où cela diverge. (Et on s'aperçoit souvent que l'on a une bonne moyenne avec plein d'erreurs de détail, ce qui est problématique et conduit à essayer d'améliorer le modèle pour avoir une bonne moyenne globale avec les bons mécanismes locaux pour y parvenir). De plus, la question posée par M&M n'est pas "y a t-t-il bonne convergence entre Ts et Ttropo satellite?", mais "la comparaison Ts, Ttropo et activités humaines en surface permet-elle d'exclure un biais sur les mesures dû aux activités?". Et ils répondent non selon la méthodologie choisie. On doit donc les juger sur leur problématique précise et sur leur méthodologie précise (en montrant éventuellement soit que la problématique n'a aucun sens, soit que la méthodologie est inadaptée pour y répondre). -
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charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Archives
En réfléchissant à tes remarques et celles de Rasmus, je pense qu'il y a une ambiguité dès le départ. Le propos de M&M n'est pas de dire : il n'y a pas de RC récent, c'est un artifice des stations. Car la base UAH elle-même, quoique la plus conservatrice, donne bel et bien un RC récent. De même, il n'y a pas de problème avec l'amplification polaire, qui semble de toute façon (en HN au moins) un trait de toute phase de réchauffement dans les climats du Quaternaire, quelle qu'en soit la cause. Dire : cela se réchauffe aux pôles, donc ce n'est pas un artifice d'activités humaines n'est pas de ce point de vue un contre-argument recevable. Il peut très bien y avoir des biais de mesure en surface avec fort réchauffement au pôle. Il faudrait regarder zone à zone voire base à base (mais ce n'est pas l'objet de M&M). Exemple pour les pôles : si une station de surface de donne +3,5 K depuis 1979, mais que les satellites donne +3,0 K, tu as à la fois a- un réchauffement fort ; b- une divergence de 0,5 K entre surface et basse tropo. Même si (ce qu'il faudrait démontrer) la surface est surestimée, cela ne change pas grand chose à la pente forte du réchauffement. Autre point : la question n'est pas de savoir si toutes les bases de mesure de surface terrestre terrestre sont affectées soit par des inhomogénéités, soit par des effets anthropiques locaux, mais si c'est le cas en moyenne, sur l'ensemble des milliers de stations dont le CRU fait la compilation. De ce point de vue, les bases éparses des régions péri-polaires ne comptent ni plus ni moins que les autres (elles comptent en fonction de leur nombre dans l'ensemble, c'est-à-dire sans doute peu parce qu'elles sont nettement moins nombreuses que les zones à mesure dense des sociétés industrielles). Dans la carte grille à grille que j'ai postée, on voit d'ailleurs qu'il y a des biais négatifs aussi bien que positifs selon les grilles. Oui, sauf si M&M motive ce choix par une différence qualitative entre les bases, c'est arbitraire. L'exercice avec UAH et avec RSS n'aurait pas été compliqué a priori, et aurait permis d'analyser de manière plus fine la divergence entre ces bases satellites selon les grilles. Mais attention, on retrouve là la nuance que Marot fait entre la pente et le segment (je crois voir à peu près ce qu'il veu dire) : que RSS donne une pente globale plus forte ne signifie pas que RSS va mieux coller que UAH aux Ts analysées grille à grille selon les indicateurs socio-économiques. Cela peut être le cas, mais l'inverse est aussi bien concevable (c'est-à-dire que malgré une pente globlement plus forte, la répartition spatiale de cette pente ne colle pas avec les bases Ts). On parle là au conditionnel, car l'exercice n'a pas été fait - et c'est bien dommage, car cela permet d'insinuer que le choix de la base UAH est ad hoc. -
6 stations de référence françaises pour le climat
charles.muller a répondu à un sujet de charles.muller dans Archives
Oui, c'est un point que je voulais préciser à nouveau ; à mon avis, prendre Aigoual comme "repère" rural pour comparer avec les 5 autres stations n'a pas tellement de sens ni d'intérêt : - le nb de station n'est pas significatif ; - Aigoual mesure la T... à Aigoual et il n'y a pas de raison de s'attendre à des pentes strictement comparables avec une station de plaine en climat plutôt continental ou une autre en climat plutôt océanique (pour la France, les modèles ne donnent pas le même réchauffement en 2100 selon les zones, donc il n'y a pas de raison de penser que les mêmes mécanismes à l'oeuvre depuis 1900 donneraient un RC strictement identique selon les régions françaises ; sans compter la variabilité locale et régionale, puisque le RC très prononcé en France depuis 30 ans a aussi des causes de variabilité naturelle dans le bassin Atlantique, dont la signature n'est évidemment pas facile à isoler dans les pentes); - l'objet de ce post est simplement : a- y a-t-il quelques raisons objectives de penser que les mesures de T sont affectées par les usages locaux des sols depuis 1900 (ou 1950) = observation de l'environnement des stations dites de référence pour GSN b- si oui, comment cela est-il exactement pris en compte par les ingénieurs météo (de MF, de GSN ou d'autres bases utilisant ces données), sur la base de quels critères pertinents = comment l'effet de l'usage des sols sur les T locales est-il calculé s'il existe ? Pour la réponse à la seconde question, il faudrait déjà avoir les T brutes et homogénéisées (d'où mes requêtes plus haut). Sinon, je crois que je vais tout simplement écrire à Mestre ou à d'autres personnes de MF pour leur demander directement et précisément. A part Pierre Bessemoulin signalé par Sirius (mais il en parlait au passé, je ne sais pas s'il est encore actif), quelqu'un a-t-il des contacts susceptibles de répondre facilement ? Et, bien sûr, s'il y a ici des ingénieurs météo, cela serait bien qu'ils s'expriment... -
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charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Archives
Là, je ne suis pas très bien. Quand M&M2007 suggèrent que les Ts sont surévaluées, ils partent bien de ce que devrait être leur pente au regard des T tropo, non ? -
6 stations de référence françaises pour le climat
charles.muller a répondu à un sujet de charles.muller dans Archives
Argl je m'y perds complètement avec ces données GSN, ECAD, GISS, NOAA (et MF au fait ?) Il faudrait (je répète ci-dessus) me clarifier les choses : - a-t-on oui ou non une source officielle de donnée brutes sur une station (ce que MF enregistre avant toute correction) - a-t-on oui ou non pour la même station une ou plusieurs source(s) officielle(s) de données corrigées (avec explication des corrections si possible) ? -
6 stations de référence françaises pour le climat
charles.muller a répondu à un sujet de charles.muller dans Archives
L'idéal serait d'avoir, au moins pour l'une des stations dont on parle ici : - les données brutes - les données homogénéisées Histoire de voir précisément quelles sont les homogénéisations en question, quelle amplitude de correction elles produisent, etc. Mais si je te comprends bien et si tes calculs sont corrects, tu n'en trouves pas des masses entre 1945 et 1999 sur trois stations. Mais dans ce cas, pourquoi dit-on que les données sont corrigées... s'il n'y a pas de différence majeure entre le brut et l'homogénéisé ? Sans deux séries certifiées clairement par un organisme officiel comme brute et homogénéisée, on aura du mal à avancer. Donc je rejoins ton souhait : qui peut indiquer de telles données MF, si possible sur l'une des six stations (et si possible sur une station urbaine, ie hors Mont-Aigoual, comme cela on pourra se concentrer sur elle et suivre l'évolution des T avec l'évolution de l'environnement de mesure des T) ? -
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charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Archives
Je ne pense pas, justement. Si tu prends les données MSU sur les continents seulement, et les données surface, tu n'as pas une si bonne corrélation en grille à grille. La tendance sur les terres de l'HN est par exemple de 0,24 K / dec pour UAH. Or, cette tendance s'établit à 0,33 K / dec pour CRu (0,34 K / dec pour NCDC, 0,29 K / dec pour Giss, cf AR4 tableau 3.2 p. 243) Cela dit, cela ne fait pas 50%. Mais je suppose que ce chiffre (de 50%) inclut le fait que la troposphère est censée se réchauffer un peu plus que la surface dans les modèles. Mais je n'accorde pas d'importance à ce chiffrage. http://www.atmos.uah.edu/data/msu/t2lt/uahncdc.lt -
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charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Archives
En l'occurrence, je ne trouve pas le post de Rasmus très convaincant. Si j'ai bien compris M&M 2007, la carte dont tu parles résume les deux biais supposés : l'activité anthropique en surface et l'inhomogénéité des mesures (difficultés d'observation). Je suppose que pour l'Arctique et le péri-Arctique, c'est le second biais qui domine : on sait que les bases météo interpolent au maximum au-dessus de 60-70°N, vu la rareté des stations. Cf Nasa Gistemp quand on lisse à 1200 km ou à 250 km, ce qui rend 2007 tantôt plus chaud tantôt plus frais que 1998. Mais je me trompe peut-être, j'ai posé la question à RB. * Un autre point qui me vient ici en rédigeant : il est faux de penser que les bases au nord de l'HN sont épargnées de l'effet urbain. Il y avait justement eu un papier sur la petite ville de Barrow (Alaska), montrant des différence pouvant atteindre 6-9°C entre le centre et la périphérie (en moyenne plus de 2°C sur toute la période hivernale). Si la station est dans la ville, ce n'est pas forcément étonnant que cela diverge avec la troposphère. Hinkel K.M. et al. (2003), The urban heat island in winter at Barrow, Alaska, International Journal of Climatology, 23, 1889-1905. -
On peut aussi intégrer novembre dans le minimum, qui a été un mois très calme (pour ton organisme ou le SIDC). http://sidc.oma.be/index.php Cela semble repartir en effet. C'est "ennuyeux" si je puis dire, il me semble que plus le minimum est long, plus forte est la probabilité d'un maximum modéré, et inversement (sans certitude cependant, je lis peu la prévi solaire mais je crois me souvenir de cette observation sur un site). Cela signifierait que le cycle 24 ressemble à 23, ou se situe entre 23 et les précédents ? Dans ce cas, ce n'est pas ce cycle-là qui donnera des infos très riches pour l'effet des variations solaires sur le climat...
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6 stations de référence françaises pour le climat
charles.muller a répondu à un sujet de charles.muller dans Archives
Si tu fais allusion au poste de Marot, ce n'est pas de la "polémique", c'est un article à paraître dans le JGR ! Evidemment, sa conclusion ne plaira pas à tous, mais on ne va quand pas interdire aux scientifiques "sceptiques" de publier sous peine que leur publication soulève des débats trop âpres. Eh bien non, mais comme je l'écrivais plus haut, j'aimerais déjà creuser sur les mécanismes pertinents et trouver quelques ordres de grandeur, histoire justement de se faire une idée. Sinon, je suppose qu'il faudrait un modèle local. C'est là où j'attends les interventions de nos amis météo : dans les modèles qui incluent des mailles très petites (pour la prévi en l'occurrence), par exemple, quels sont les paramètres implémentés et quels sont ceux qui modifient le plus la météo "locale" ? A ce propos, je ne trouve sur le site ECA que des données annuelles absolues depuis 1946, mais pas d'anomalies depuis 1900 (d'anomalies en général). Je cherche mal ou cela existe ? -
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charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Archives
Non, en première lecture, je crois que le pb vient de là : les auteurs n'étudient que les surfaces terrestres sur une grille 5°x5°, avec à chaque fois Ts et Ttropo (UAH) comparées (corrélées) à deux indicateurs (un indicateur de croissance économique pour les usages de sols, un indicateur de qualité des stations pour les inhomogénéités des bases). Le fait que les anomalies positives / négatives Ts corrèlent bien avec la croissance (ou la décroissance) alors que ce n'est pas le cas des anomalies de Ttropo suggère un biais dans les premières (ce biais est établi si j'ai bien compris par la probabilité quasi-nulle que les Ts, Ttropo et indicateurs évoluent comme ils évoluent sans que l'indicateur influence l'un et pas l'autre). Ce n'est donc pas "sur le plan global", les surfaces terrestres ne représentent que 29% de la planète. Une correction limitée aux continents (et aux grilles où il y a biais et à un biais qui ne représente pas la totalité de la pente bien sûr) peut donc donner la légère inflexion que tu observes dans ton graphique global pour UAH par rapport aux autres (en plus, je crois qu'ils ont pris Hadley et pas NOAA). L'intérêt du papier à mon sens n'est pas d'essayer de calculer des dixièmes de degré dans les tendances décennales 1980-2005, mais surtout de montrer que la base Hadley (et sans doute les autres) n'est pas au point pour la correction des données brutes / usage des sols ou pour l'interpolation dans le zones à couverture médiocre. -
6 stations de référence françaises pour le climat
charles.muller a répondu à un sujet de charles.muller dans Archives
Grâce aux photos sur le site IC et en utilisant Google Earth (meilleure résolution), voici cette fois la station de Bourges, ouverte le 1er mars 1945. 18033001 BOURGES 01/03/1945 47°03'30" N 02°21'42" E Curieusement, sur les photos IC, la station semble avoir été placée très près du bâtiment MF, situé à l'Est. Sinon, eh bien l'aérodrome de Bourges, comme tous les aérodromes sans doute, n'est pas exactement un coin rural, même si l'empreinte humaine paraît moins forte qu'à Marignane. Au Sud, il y a une route et les pistes de décollage. Le bâti est surtout présent à l'Ouest et au Nord immédiat de la station - à 200 m environ à l'Ouest, on distingue des bâtiments importants. La vue la plus large montre les villages alentour, Bourges au Nord-Est, et beaucoup de champs cultivés dans la zone. Voilà pour l'environnement, s'il y a des habitants du Cher ayant plus d'infos historiques, ce serait intéressant (les photos aériennes anciennes chez IGN coutent horriblement cher, 75 euros si l'on veut l'image numérisée, c'est dommage car cela permettrait d'analyser plus précisément l'évolution pluridécennale du bâti et de la végétation dans un périmètre donné autour de la station). -
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charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Archives
En fait, je n'ai toujours pas lu l'article en question, donc je ne sais pas au juste si tu lui réponds ou si c'est lié à la discussion sur les stations ou si c'est plus général encore. Pour la discussion sur les stations, tes données me suffisent largement : il y a 0,1 K /dec d'écart en tendance entre la moyenne des basses tropo et la NOAA surface, par exemple, c'est à peu près ce que j'imagine comme plausible pour l'effet local sur la mesure (cela me paraît même bien trop élevé pour le global, c'st ce que j'imagine comme plausible pour les terres de l'HN). Je peux surement faire varier cette valeur à la hausse ou à la baisse selon un choix ad hoc de bases de données, mais ce n'est pas mon but de toute façon. J'ai une intuition peut-être fausse, mais claire : avec une humanité passée de 2 à 6 milliards d'êtres, avec une société passée de la paysannerie à l'industrie, avec des stations de référence qui sont le plus souvent située au coeur de ce processus historique ou à sa périphérie immédiate, je ne pense pas un seul instant que l'effet local de l'usage des sols et des modes de vie soit indifférent à la mesure des T surface sur les continents. Et je doute, mais de manière ouverte, que les procédures d'homogénéisation soient capables de déceler un signal très faible, mais constant depuis 1900. Pour autant, je n'imagine évidemment pas que le réchauffement 1977-2006 s'explique principalement par cet effet local : il est de toute façon mineur... et comme tu le sais, j'ai d'autres idées pour ls causs principales de ce RC global depuis 1977 (GES, activité solaire forte, baisse d'aérosols, variabilité intrinsèque ENSO et AO, etc. pas besoin de m'ennuyer avec des stations pour penser que l'attribution-détection est pour l'instant un exercice peu robuste vu les faibles contraintes sur certains mécanismes ou le faible signal dans le bruit). Mais je l'ai dit, mon intuition est peut-être fausse, j'ai simplement profité d'une discussion ouverte sur une autre thème pour y revenir et pour la confronter à la réalité, en l'occurrence aux fameuses stations de référence. Quant au papier que Marot nous a signalé... eh bien je vais le lire enfin ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
6 stations de référence françaises pour le climat
charles.muller a répondu à un sujet de charles.muller dans Archives
C'est intéressant, cette rupture. Mais je suis quand même difficilement, je vais laisser de côté ECA. C'est surtout le point donnée brute / homogénéisée qui me pose problème : GSN, ils prennent bien des données homogénéisées des stations MF, non ? Le brut, je vois mal : est-ce les données que tu utilises toi, pour suivre l'évolution, en comparant avec les données hom. GSN ? Si c'est le cas, le pb serait donc qu'il y a d'après toi bonne concordance brute/homogénéisée jusqu'à date récente, puis que cela décroche sans explication des organismes concernés ? Est-ce cela ? Si oui, sur quelle stations MF (en plus de Strabourg, Bourges et Marseille) ? Et à quelle date le décrochage en question (2000 apparemment) ? -
6 stations de référence françaises pour le climat
charles.muller a répondu à un sujet de charles.muller dans Archives
En effet. J'avais prévenu en "revenant" : je n'ai plus l'envie, le temps ni l'énergie de polémiquer. Donc pas de souci, tu peux voir cette discussion comme un complot sceptique, cela ne m'intéresse pas, je me concentre juste sur tes propos de fond. L'objet de cette discussion n'est pas de savoir si Mont-Aigoual converge avec les autres stations (va sur CO2 Science, ils sont experts pour mettre en avant des stations où cela se refroidit sans réflexion au-delà), mais de répondre aux questions suivantes : - y a-t-il évolution décennale de l'environnement des stations de référence susceptibles d'affecter leur mesure ? - si oui, comment cela est-il pris en compte par les ingénieurs météo / bases mondiales de référence ? Donc, je ne précipite pas les choses, j'examine comme cela vient, Marseille et Rennes en l'occurrence, je chercherai les 6 de toute façon. Quant au Mont Aigoual, eh bien c'est comme les autres : on va rassembler les photos, les infos, les séries depuis le début des mesures, l'existence ou non de ruptures, la comparaison fine avec les autres courbes, etc. Pour l'instant, quand je montre Marignane cerclé de béton, tu me réponds Mont Aigoual. C'est un peu bizarre, comme raisonnement. J'aimerais surtout avoir ton avis sur l'environnement de la station de Marignane. Mais promis, je me dépêche sur TB. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">