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miniTAX

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Tout ce qui a été posté par miniTAX

  1. Oh cool Meteo, ne nous chauffons pas la tete ! Je parlais de "l'indécidabilité" pour l'estimation du rebond isostatique dont je ne connais pas la méthodologie d'obtention et non de la contribution du PGR au bilan global qui est, comme tu le sais très bien, sujet à controverse puisque des études ont trouvé que le Groeland gagne en masse. Désolé que tu m'aies mal interprété.
  2. Bonne idée parce qu'il y a plein de posts où je suis largué faute d'avoir les bases. Mais l'éternel souci pour les spécialistes, c'est de savoir quel terme serait incompréhensible pour le profane
  3. Si j'ai bien compris, le rebond isostatique (ou PGR post glacial rebound) est modélisé et sa prise en compte entraine une correction de 8 km3 par an... avec une incertitude de 21 km3 ! Soit une incertitude de 3x la valeur On n'est pas en pleine indécidabilité là ?
  4. Salut Snowman,Ah oui super ton info, merci bien ! Bah là, ces cartes contredisent carrément le sujet du fil, du moins au niveau de l'archipel de Severnaya où il y a plus de glace cette année que l'année précédente, que ce soit en aout ou en septembre. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  5. Je ne pense pas que le rebond isostatique se fait en 2 temps. Par définition, si on allège la lithosphère, elle remonte. Donc le rebond devrait en toute logique se fait au fur et à mesure où la glace fond (je ne suis sur de rien, remarque !).
  6. Ah oui, c'est vrai. La première image de Snowman montre bien que c'est carrément obstrué au niveau de Severneya au 20 septembre alors que les années précédentes, le passage entre les 2 mers est libre à la meme date.Snowman, tu n'aurais pas les memes images, mais pour le mois d'Aout parce que l'image "spectaculaire" dans la news de Orange.fr du premier post est pour le mois d'aout. Elle montre une glace "fracturée" mais comme on ne peut pas comparer aux autres années, ça permet de dire tout et n'importe quoi sur "l'accélération" de la fonte (n'importe quoi surtout j'ai l'impression !). C'est d'autant plus ironique que la news qui se veut sensationnelle utilise une image qui date d'il y a un mois. Ils auraient utilisée les images de Snowman qu'ils aboutiraient carrément à la conclusion inverse : que les glaces progressent.
  7. Ah oui, le rebond isostatique doit etre sacrément influer. Je ne sais pas de quel ordre il est au Groeland ou s'il existe mais en Scandinavie, il est de plusieurs cm par an ! D'autant plus que comme la fonte n'est pas homogène au Groeland, le rebond sans doute non plus. Sans sondage terrestre, je vois mal comment les satelites pourrait estimer ce rebond. A moins qu'ils sont des radars qui traversent la couche de glace ? Si tu as un extrait où on décrit comment l'incertitude due au rebond est traitée Charles, je suis preneur. D'avance merci.
  8. Je ne pense pas trop me tromper en disant que le climat influe beaucoup moins sur la précision météo (la stabilité des modèles, késako ???) que la puissance des ordinateurs De plus, ta question suppose implicitement qu'il y a plus de variabilité du climat en ce moment, ce qui me semble etre une conjecture.
  9. Pour en revenir à la théorie solaire d'un futur refroidissement, voilà que l'académie des sciences russes s'y met aussi. Abdusamatov table également sur un refroidissement imminent dès 2012 en se basant sur les cycles solaires, comme Landscheidt, mais sans jamais citer Landscheidt. http://www.mosnews.com/news/2006/08/25/globalcooling.shtml Les russes, qui ont eu récemment des hivers rigoureux, ont l'air d'y croire. Décidément, d'autres lieux, d'autres moeurs.
  10. Ne pas prendre en compte 98 à cause d'elNino aurait été justifié si l'augmentation de température n'avait concerné que la SST. Or si on reprend encore ton graphe, la température sur terre (LST, courbe) avait fait un bond en 1998 aussi ! Donc exclure du raisonnement 1998 parce que c'est anormalement chaud et parce que ça montre clairement des problèmes de consistance dans mesures entre les différents organismes, c'est faire un biais d'information.
  11. OK, je comprends mieux. LST (land surface temperature) et SST (sea surface temp), nomenclature utilisée par le GIEC ou la NOAA aurait moins preté à confusion . Quand je lis Ts, j'ai plutot tendance à comprendre "température de surface globale".Mais ces températures me posent toujours des problèmes au niveau de l'an 2005, je ne sais pas si qq peux m'éclairer 1. Si on regarde le grand graphique de la page précédente, tu remarqueras que la température des terres (LST courbe rouge) et des mers (SST en bleu) se suivent d'année en année avec une fluctuation moindre pour la SST. Par exemple, en 1998, pic pour la LST et la SST puis l'année suivante chute brutale pour les 2 ainsi de suite. Donc on ne peut pas vraiment parler d'inertie (en tout cas, ça me semble difficile d'extraire une tendance par rapport aux amplitudes annuelles). Et là, problème pour 2005 qui est la seule année des 2 dernières décennies où les tendances de la LST (forte augmentation de plus de 0,2°C) et de la SST (pratiquement constante) ne sont plus consistantes avec les autres années. 2. En 2005, si j'en crois le graphique, la LST est de presque 0,2°C supérieure à celle de 1998 (l'année "record"). La SST est à peu près pareille pour les 2 années (ce qui ne colle pas avec les autres années où LST et SST varient dans le meme sens, cf 1). Donc la température de surface globale en 2005 devrait etre supérieure à celle de 1998. Or ce n'est pas ce qu'indique Hadley Center pour qui 1998 est l'année la plus chaude. Ca ne colle pas non plus avec ton autre graphe où la courbe de température de la NOAA indique que 2005 est moins chaud que 1998. 3. En 1998, le Hadley et la NOAA donnent à peu près la meme température avec peu d'écart. En 2005, l'écart entre les 2 atteignent au moins 0,1°C alors que les périodes de référence respectives n'ont pas changé. Le pire c'est qu'on arrive à 2 interprétations radicalement différentes: - avec la NOAA, on peut dire que 2005 est l'année la plus chaude, plus chaude encore que 1998 qui était déjà anormalement chaude à cause d'el nino. - avec Hadley, on dira que depuis 1998, la température globale ne monte plus et a tendance à diminuer. Déjà qu'on avait des problèmes de disparité entre température par stations terrestres et par satelite, puis des tendances divergentes entre température de surface et de la troposphère, c'est à y perdre son latin. Si on pouvait déjà comprendre pourquoi il y a autant de contradictions, rien que dans les mesures, entre les 2 plus grands centres de recherche en climatologie, ce serait déjà une bonne chose. Tes graphes (ce n'est pas un reproche hein !) n'ont pas vraiment contribué à dissiper le brouillard
  12. je vais vérifier çà.voilà qui est fait. Il y a quelques différences entre Hadley et NOAA: C'est dingue, il y a 0,1°C d'écart entre Hadley et la NOAA, alors qu'on parle de grandeur de l'ordre de 0,6°C sur le siècle ! De plus ça ne colle pas avec le gros graphe avec les courbes lissées de Ts et SST où l'on voit la température de 2005 (courbe en rouge) "exploser" comme l'a remarqué Charles. D'ailleurs, pour toi qui vois un décalage "évident" entre TS et SST sur ce graphe, tu dirais qu'il serait de combien d'année ? Pour ma part, si décalage il y a, je ne le vois pas, surtout lors de ces 2 dernières décennies et encore moins après le pic de 1998.
  13. Déjà que 1 Kyoto n'est meme pas fait et a toutes les chances d'aller à la poubelle (cf graphe), alors 2, 10 Kyoto, tu penses bien ! D'ailleurs, je me demande ce que tu veux dire par "assurer l'avenir" ? Si c'est fermer des usines, arreter les échanges mondiaux, taxer à mort le moteur économique qu'est l'automobile, imposer le rail qui coute les yeux de la tete à la nation ... avec un 3xKyoto sous prétexte qu'on POURRAIT etre plus mal par un hypothétique +3°C qui n'est démontré que par les modèles, j'ai bien peur que tu ne convaincras personne de sensée. Tout ce que on réussira à faire, c'est discréditer la science et les politiques qui ont décidé Kyoto à la place des citoyens, quitte après faire de la "pédagogie" par la science-par-communiqué-de-presse.EU greenhouse gas emissions increase for second year in a row
  14. Bonjour FredTDF,Ce chiffre de 66%, il vient d'où stp ?
  15. Bonjour Williams, L'ordonnée du 2e graphe pour la période des cycles, je suppose que c'est en année ? Sinon, est ce que tu as fait une transformée de fourrier de la température depuis 1850 (les températures plus anciennes, vu que c'est reconstitué avec plus ou moins de bonheur, je m'en méfie), hsitoire de comparer aux fréquences des cycles astronomiques. Sinon, j'ai cherché (mal ?) Landscheidt sur ce forum, mais je n'ai pas vraiment de réponses à mes interrogations: quel crédit accorder à ses prévisions passées (qu'on peut facilement vérifier) et futures ? Notamment son annonce d'un refroidissement dès 2012 ?
  16. Bonsoir, J'ai lu un peu le résumé sur les travaux de Landscheidt, un parfait inconnu pour moi jusqu'à la lecture de ce fil. Landscheidt prétend que sa théorie climatologique par le soleil (irrandiance + éruptions + positions astronomique) est prédictif sur les événements du 20e siècle (réchauffement au début du siècle, refroidissement entre 40 et 1975, réchauffement ces dernières décennies, pic de 1998). Est ce que ces affirmations sont exactes au vu des nombreuses études qu'il a publiées (auxquelles je n'ai pas accès). Si c'est le cas, pourquoi on n'en entend pratiquement pas parler et pourquoi le GIEC s'est focalisé toutes ces années sur l'hypothèse d'un réchauffement par GES prédominant en minimisant l'influence solaire ??? Si on peut déjà s'assurer que Landscheidt a bien prédit ce qu'il prétend, on pourrait au moins savoir si sa prédiction d'un prochain refroidissement a une chance de se réaliser ou non. Quelqu'un a regardé l'affaire Landscheidt de près et aurait une info svp, peut-etre Williams ? (je pourrais m'y coller mais ce serait bete de refaire ce qui a été déjà fait). Edit: voici des biographies de feu Landscheidt, marrant de voir que celle par wikipedia est nettement peu élogieuse http://bourabai.narod.ru/landscheidt/ http://en.wikipedia.org/wiki/Theodor_Landscheidt
  17. Ca me parait peu probable ne serait ce que par les ordres de grandeur:La quantité totale de méthane atmo est d'environ 5 Gt. Les fluctuations saisonnières sont supérieures à 2%, soit 10O Mt. Or d'après l'EIA, le total des rejets anthropiques est d'environ 27 Mt/an. Le compte y est pas, d'autant plus que 1. Le méthane est moins utilisé en chauffage que le propane ou le butane, les variations saisonnières de son utilisation doivent etre négligeable. 2. Si on utilise un gaz, c'est pour en tirer l'énergie, pas pour le laisser fuir dans l'air. Je pense que le taux de fuite d'une infrastructure depuis la tete de puis jusqu'à la gazinière ne doit pas dépasser 1% (dans le pays riches en tout cas). Si je ne me suis pas trompé dans mes calculs, j'ai bien peur qu'il ne faille chercher une autre piste ?
  18. La traduction automatique, aie pour les yeux Surtout que c'est une nouvelle pas toute fraiche sur ce forum /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  19. Pierre Ernest Pour moi, ça "pourrait" tenir comme hypothèse parce que si on regarde les stations de mesure, on constate que le méthane atmosphérique est moins concentré dans l'hémisphère Sud que dans l'hémisphère Nord (plus d'émission car plus de biomasse, moins d'absorption par l'océan). D'un autre coté, les stations de mesure où la mer est chaude devrait avoir plus de méthane (car moins d'absorption par l'océan) mais ce n'est pas le cas. Donc l'affaire parait plus complexe qu'une simple solubilité selon la Tx. Si on pouvait comprendre pourquoi il y a des fluctuations saisonnières qui peuvent atteindre 2%, on aurait déjà plus d'éléments pour conjecturer. Le facteur expliquant cela serait inévitablement prioritaire par rapport à l'absorption océanique.
  20. Quelques éléments de mes vieilles notions de chimie -la vitesse d'oxydation du méthane ne dépend pas de sa concentration dans l'air mais de sa constante cinétique et de la température (ou d'éventuels catalyseurs). - La réaction CH4+O2+O2 -> CO2+H2O+H2O n'est pas responsable de la disparition du méthane atmosphérique car la barrière d'énergie à franchir est trop forte (franchie facilement seulement s'il y a inflammation). On peut mettre dans une bouteille le CH4 et l'O2 (éviter des concentrations telles qu'on tombe dans la zone d'inflammabilité, sinon boum), il n'y aura pas d'eau de formée, meme au bout de 100 ans. C'est la réaction avec le radical OH- , à la constante cinétique plus élevée qui est prioritaire. Au passage, l'hypothèse du relarguage massif de méthane par le permafrost ne doit pas s'etre réalisée pour une autre raison : les courbes de mesure montrent qu'il y a MOINS de méthane en été (alors qu'il devrait y en avoir plus avec plus de fonte du permafrost dans l'hémisphère nord). D'ailleurs pourquoi il y a plus de méthane en hiver (en HN)? Pourquoi il y a des cycles annuels comme avec le CO2 mais déphasé de 180° ? Ca me semble vraiment intéressant de savoir parce que les fluctuations sont loin d'etre négligeable (je m'excuse d'avance si la réponse est déjà donnée).
  21. Je pense que tu as voulu écrire "puits de carbone". Une étude sur le permafrost péri-arctique du Canada (Payette 2004), qui était en 2003 à 13% de sa surface initiale de 1957, a en effet montré que les zones "terrestrialisées" étaient devenues de puits de carbone, et non des sources comme certains le pensaient. Pas mal d'autres travaux ont été en ce sens.Oui bien sûr Charles ! Merci de rectifier. Il n'y a pas de puits de méthane terrestre (les plantes respirent du CO2 !), mais que des sources. La durée de vie du méthane atmo est de l'ordre de 10 ans (sans doute due à l'absorption océanique et à sa décomposition & transformation ? peut-etre quelqu'un sait il le mécanimse), contrairement au CO2 qui reste 10x plus longtemps. C'est ce qui fait que le méthane ne s'accumule pas parce que semble t il, meme les forets en rejettent beaucoup plus qu'on ne croit (étude de l'institut Marx Planck à confirmer).
  22. Bonjour Alain,Que cette hypothèse, extremement spéculative et controversée ne se vérifie pas dans les mesures n'est pas chose étonnante. J'avais déjà eu l'occasion de montrer des études où les spécilistes russes notamment n'y croient pas du tout parce que, d'une part les fontes de permafrost sont minimes et superficielles et d'autre part les marécages libérées des glaces sont au contraires de gros puits de méthane et non des sources. Ce qui n'exlut pas que la concentration atmo du CH4 puisse remonter, certainement pour d'autres raisons... qu'on aimerait bien connaitre.
  23. Déjà qu'on a un mal fou avec l'hémisphère Nord et l'hémisphère Sud...
  24. Pour ce qui est de ne pas "vénérer" les modèles, on constate que c'est raté, ne serait ce qu'en regardant les gros titres sur le réchauffement climatique, non ?
  25. J'ai des données plus anciennes (et moins récentes) pour le CH4 en plusieurs points du globe ici : http://cdiac.ornl.gov/trends/atm_meth/csir..._gaslabch4.htmlOn voit bien l'alternance été-hiver comme pour le CO2.
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