gaet34

Finalement le montpelliérain a été correctement arrosé cette nuit, localement près de 20 mm. 18 mm dans mon pluvio à Grabels. La situation est intéressante avec une bonne alimentation humide, tpw>15 sur la tranche 1000-700 hPA, jet vers 900 hPa à 30/35 kt.. Seul souci c'est le manque d'instabilité, plutôt présente sur les deux tiers ouest de l'Hérault. Je doute donc de la capacité des averses remontant de Méditerranée à évoluer en convection profonde dans l'intérieur pour l'instant. Le gain d'instabilité ce soir s'accompagnera d'une accélération du jet, atteignant les 40 kt à 900 hPa.. C'est donc plutôt sur l'ouest de l'Hérault que le risque d'orages est le plus important aujourd'hui, sur le piémont plutôt que sur le Haut Languedoc, qui profiterait tout de même d'une phase orographique modérée, en cours de renforcement d'ailleurs actuellement. Bon, ça c'est l'amuse-bouches avant un passage beaucoup plus instable et concernant tout le monde par balayage classique ouest-est, la nuit prochaine. Ce qui est intéressant, c'est que le jet de basses couches ralentit, mais le cisaillement directionnel et donc l'hélicité associée est en hausse à partir de la fin de nuit sur l'est de l'Hérault, le flux d'altitude s'accélérant assez fortement. En altitude, le talweg s'isolant en cut-off va pivoter dans le golfe du Lion, organisant les advections franchement plus douces et instables qu'aujourd'hui sur l'est du Languedoc, dans un flux d'ESE plus convergent, suffisamment pour supporter la genèse d'orages bien organisés et très pluvieux. La période orageuse à risque devrait donc être entre 04 et 06 h demain matin sur la préfecture héraultaise. Le Gard, dans un premier temps dans le panache du système héraultais, se retrouverait ensuite dans la zone la plus favorable à des orages très pluvieux durables.. Les secteurs les plus à risque se situent entre le lunellois, la vidourlenque et les garrigues nîmoises. Sur PACA, je connais beaucoup moins le secteur, mais pour aujourd'hui il s'agirait plutôt d'averses ou de pluies temporairement modérées mais rarement orageuses, c'est à partir de demain mi-journée que le plus gros de l'activité devrait se produire. Le réservoir d'instabilité est plus important en mer que sur le LR ; l'orientation du cut-off d'altitude et la façon dont il pivote devrait plutôt favoriser le secteur côtier de l'est du Var et des Alpes-Maritimes, puis l'ouest de la Corse. Situation à surveiller sur ces différentes zones.

Ouaip, toutes les autres communes du 04 & 05 (il était évident que la commune se situait dans l'un de ses deux) avec plus de 2000 habitants étaient soit dans le top 3 (Digne, Sisteron, Manosque, Gap, Embrun et Briançon), soit sur la route du ski des aixois (Tallard, Chorges, Volonne, Les Mées et les autres), soit trop longues (Forcalquier, Laragne-Montéglin, Gréoux les Bainsà, soit trop proches d'Aix (Pierrevert..). Enfin, Veynes est sur la route pour aller à SuperDévoluy (super station), tous les marseillais ou aixois ne vont pas à Serre-Che ou Vars /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

De mon côté j'ai effectué l'enquête presque exclusivement sur les critères géographiques et démographiques.. J'avais un doute entre deux communes, qui a pu être levé grâce à l'indice sur la pluviométrie d'octobre.. Jeu très intéressant sinon. Merci au concepteur

Oui, épisode banal sur les Cévennes, même si les cumuls seront localement importants (proches de 150/200 mm en 36h sur les secteurs les plus arrosés), il ne devrait pas rester dans les mémoires en l'absence de lames horaires vraiment significatives, très souvent en dessous de 20 mm. On partirait donc sur une phase orographique jusqu'en nuit de mardi à mercredi, au moment où le front froid actuellement sur l'Atlantique viendrait balayer tout ça, en accentuant le dynamisme juste avant la bascule du flux de basses couches à l'ouest. c'est à ce moment que les lames horaires les plus importantes pourront être relevées, de l'ordre de 20/40 mm, aussi bien en plaine qu'en montagne. En revanche, la situation pourrait être intéressante mercredi matin sur le Vaucluse et tout le littoral de PACA. Le dynamisme sera couplé avec une bonne advection d'instabilité vers le littoral et à des cisaillements importants au voisinage de la dépression de surface. Sur la Corse (façade orientale), un peu comme dans les Cévennes, l'épisode devrait rester classique mardi, malgré des lames d'eau importantes (parfois proches de 100 mm). Plus de potentiel mercredi sur la façade occidentale, mais les contours restent relativement flous sur cette dégradation.

Bonsoir, Intense cyclogenèse à venir au large de Terre-Neuve entre vendredi soir et dimanche matin, aidée par une interaction barocline d'école entre une vigoureuse anomalie d'altitude, un jet très puissant à la tropopause (150 kt à 250 hPa) et une anomalie de surface qui remonte depuis les eaux de surface chaudes du large de la Caroline. Les 5 déterministes GFS, ARP, CEP, GEM et UKMO (vignettes dans l'ordre) prévoient des valeurs de Pmer entre 955 et 975 hPa à leurs échéances 72H. Dans le détail avec l'appui du GFS, petit rappel en images sur l'interaction barocline : entrée droite et sortie gauche de jet pointant à plus de 200 km/h à 300 hPa, et paf! Ça fait des chocapics une cyclogenèse à -25 hPa sur 12 h, ce que l'on peut décemment qualifier de "explosif". Jet 300 samedi à 18TU VV700 dimanche à 00TU et pour la Pmer, c'est toujours la première vignette montrée Sur ARP, l'anomalie n'est pas aussi bien phasée, elle est un poil en avance par rapport à l'anomalie de surface, du coup au lieu d'une seule cyclogenèse vraiment explosive, on trouve deux minima de surface, le premier dans l'entrée droite de la première branche, le plus massif, le second en sortie gauche, de plus petite échelle mais plus dynamique. On compare ARP et GEM (qui joue quasiment à domicile ) ARP : jet plus rectiligne, moins rapide et anomalie de surface de prime abord moins phasée avec l'altitude, -10 hPa/12h, loin d'être ridicule mais loin d'être "explosif" du coup. GEM : jet plus ondulant, beaucoup plus rapide, anomalie de surface chaude remontant plus au nord, fusionnant avec la cyclogenèse modérée préexistante pour lui redonner un bon coup de boost, -30 hPa/12h. Au passage sur GEM, l'anomalie de surface et d'altitude s'amplifient tellement mutuellement qu'elles en finissent par totalement déformer le jet et donc l'écoulement au niveau de la tropopause. J'ai donc quelques doutes sur la trajectoire et l'influence du moteur du vaste talweg atlantique prévu arriver en début de semaine sur le Golfe de Gascogne. On se place donc en début d'échéance de ce topic, à +96H. On laisse tomber UKMO pour regarder CEP (le meilleur de tous ), GFS (le plus complet au niveau des champs), ARP (le français un peu plus mollasson, loin de ses légendaires "arpégeades" d'antan) et GEM (le canadien tout feu tout flamme). CEP : GFS : ARP : GEM : Dans les 4 cas, la cyclogenèse est arrivée à maturité, et on retrouve à nouveau un canadien plus creux que l'européen ou l'américain, où la cyclolyse est déjà entamée. ARP continue à être original en proposant des valeurs beaucoup plus plongeantes. En effet, c'est son anomalie "2" initiale qui continue de se creuser, aidée par un jet encore relativement rectiligne. Et oui, l'explosion barocline est quelque chose de remarquable, mais l'énergie associée se dissipe très rapidement. De mon point de vue, ARP est particulièrement intéressant car le cyclonisme méridional aurait largement la propension de se dynamiser encore. Sur GEM, on aurait un talweg très vaste mais mourant qui influencerait moins le temps sensible que sur ARP. On peut également deviner un peu de "french touch" dans les simulations européenne et (surtout) américaine, sous forme d'un cut-off d'altitude alimentant une anomalie de surface vers les Baléares, le scnéario que pourrait proposer ARP s'il ne s'arrêtait pas aussi tôt, sa suite logique quoi. Bon, là dedans, je n'ai pas encore parlé de temps sensible. Il fallait d'abord cibler les incertitudes avant de cracher sans autre forme de procès des cartes de RR cumulées de GFS avec des pointes > 300 mm sur les Corbières vues par ailleurs En effet, la situation est à risque sur ces régions, mais c'est encore terriblement loin. Une belle illustration de l'effet papillon en somme : cette p'tite cyclogénèse très lointaine, selon qu'elle soit plus ou moins explosive, donne des scnéarii bien différents après sa lente traversée de l'Atlantique et son interaction avec d'autres acteurs synoptiques (cf scénario GEM) Ce qui est quand même acquis, c'est qu'elle devrait générer une houle très longue et donc énergétique, au moment de très forts coefficients de marée mercredi (113). Après, on attendra avant de zoner en détail les différentes zones de temps sensible, mais on devrait connaître la semaine prochaine tout le cocktail associé aux remontées de sud perturbées en automne, à savoir de fortes pluies sur les reliefs du sud, en particulier autour du Golfe du Lion, un petit tiers nord-est un peu plus au calme, et la façade occidentale en marge des perturbations atlantiques qui pourraient -rien n'est exclus - donner éventuellement un ou deux coups de vent. En ce qui concerne la fin de semaine, la fiabilité est presque nulle. Si on peut avoir une assez bonne confiance sur la présence de ce cut-off ibérique et les remontées instables en Méditerranée, ensuite autant jouer aux dés : poursuite de la cyclolyse avec débarquement de l'anomalie d'altitude sur l'Algérie, ou stationnarité quelque part sur le nord-ouest du bassin méditerranéen ? Dans ces cas-là, autant anticiper direct un nouveau medicane

Sympa ce jeu /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Ma question: la commune est-elle située dans le bassin versant de la Garonne?

Bonsoir, Attention à ne pas surestimer l'ensoleillement lors des saisons de transition comme ici à l'automne où les phénomènes de basses couches peuvent persister longtemps, malgré des champs élevés en altitude. Sur le nord de l'Aquitaine, les Stratus qui ont persisté une grande partie de la journée sur le Poitou s'approchent dangereusement, aidés par un vent de nord-est qui on le sait se plaît bien entre le nord du Limousin et le nord de l'Aquitaine. Pas de rose de vents sous les yeux, mais cette direction st relativement fréquente à l'automne. Je joins 2 RS prévus demain par Arpège sur le nord de l'Aquitaine, le premier en fin de matinée, le second en fin d'après-midi. On voit bien sur le premier ce pincement vers 850, les St auront évolué en Sc avec beaucoup de difficulté à se morceler car s'étalant sous l'inversion. Le deuxième montre l'approche d'une masse d'air beaucoup plus douce en altitude, avec des As de plus en plus épais en marge du pseudo-front chaud vers la Manche. La masse d'air reste bien fraîche en basses couches donc en l'absence d'ensoleillement continu, les tx devraient plafonner l'après-midi, et certaines tn devraient s'approcher de la gelée la nuit prochaine dans les vallées débouchant du Massif Central grâce aux trouées. Arome descend localement en dessous de 2°C la nuit prochaine Deux cartes de ThetaE, la première pour visualiser cette masse d'air fraîche en basses couches, avec un courant de NNE revenant NW au sud de la Garonne et dans le domaine de la tramontane ; malgré des champs élevés (572 dam au Z500), l'effet de dorsale reste poreux et n'empêche nullement l'onde douce de progresser. Temps inutile donc car quitte à avoir une journée maussade, autant qu'il y ait de la flotte! Sur la seconde, on visualise l'approche de la marge douce qui concernera l'ensemble du sud-ouest jeudi. Une matinée de jeudi encore grise à prévoir, avant une franche amélioration (plus ou moins lente selon les endroits), l'axe de la dorsale se décalant vers l'est, le cyclonisme résiduel vers la Catalogne s'estompant aussi. Vendredi et samedi devraient être de belles journées, plus douces et bien ensoleillées, mais avec toujours une bonne fraîcheur en matinée. L'orientation plus méridienne du flux en altitude devrait réveiller l'autan dans son domaine (et le vent de sud sur la côte basque), avant une éventuelle dégradation, pas avant dimanche. Mais dans des champs restant élevés, les quantités resteront souvent dérisoires.

La Gironde, seul département de France où il pleut à l'heure actuelle /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Ne pas se fier au radar qui surestime les réflectivités de ces ondées sous Ac, sur Mérignac c'est déjà passé et ça a peine mouillé les surfaces, 0.4 mm.

Oui, mais c'est pour la période du 29 juin au 9 août. Cette année, il y a eu une mortalité supplémentaire de 6.5 %, alors qu'elle était de 50 % sur les 15 jours de la canicule de 2003 (toujours d'après les données de l'INVS) /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bonsoir, l'image satellite est trompeuse, ce qui se présente au large de la Bretagne est une vaste zone de nuages élevés liés à la présence d'une petite branche de jet au niveau de la dorsale mobile qui précède directement l'arrivée de Joaquin. On peut le constater de plusieurs façons : > Z 1.5 PVU + vent à 300 hPa pour constater les tropopauses élevées entre Irlande et Bretagne (dorsale mobile) et un jet vers 100 km/h à 300 hPa d'ouest qui fait rapidement circuler les bancs de nuages élevés, le vent restant au sud-est en basses couches > Couches nébulosité avec Arpege sur le domaine UK/Irlande : que des plages de bleu, donc de la nébulosité élevée > Analyse isofront à 12h vendredi : pas d'objets météo sur la zone, le système reste bien vers la Corogne avec un creux de Pmer vers 980 hPa D'ailleurs, aux RS lancés en début d'après-midi à Brest et Valentia (sud-ouest Irlande), on retrouve cette marge nuageuse en altitude, plus dense en Irlande, en bordure du petit minimum de surface visible sur la carte isofront. Quant à la trajectoire de "ex-Joaquin", elle devrait rester très méridionale, le système devant impacter essentiellement l'ouest de la péninsule ibérique avec les plus fortes valeurs de vent (SSE) restant au large, mais de bons cumuls sur la Galice. Le coeur du système devrait mourir sur l'Andalousie, sous quelque chose de complexe puisque amalgamé avec un minimum froid d'altitude advecté depuis le nord (le processus inverse de subtropicalisation en somme) A l'analyse, on retrouve le cut-off en Z500 mais avec des T500 élevées (barotropie) En fin d'échéance d'ARPEGE, on trouve encore des traces d'air doux à 500 hPa et un minimum de surface sur l'Andalousie avec encore des TPW850>14, et l'afflux d'air froid et de cyclonisme depuis le nord du Portugal Bref, on parle beaucoup de ce Joaquin (moi le premier ), mais il ne devrait pas affecter la France. Ce qu'on surveillera côté Méditerranée, c'est la position de col entre les acteurs "perturbés", ex-Joaquin vers le sud de la péninsule ibérique, qui va continuer sa mutation vers un système barocline (suivre le talweg en T500 qui plonge derrière le système) et un minimum froid d'altitude vers les Balkans, encore mal appréhendé car il pourrait interagir avec un cut-off d'altitude sur l'Europe centrale. Pas de situation véritablement dynamique, mais c'est souvent dans de telles situations de marais barométrique que peuvent parfois survenir des épisodes pluvieux majeurs. J'ai privilégié ARPEGE dans mon analyse car c'est le modèle en libre accès qui possède la meilleure précision sur les champs énergétiques, telles que la TPW850, ici par exemple pour lundi : Les plages de TPW les plus douces (>16° pour la saison, c'est pas mal) restent en embuscade en mer mais ne demandent qu'à être advectées vers le continent au gré de minima de surface à la prévisibilité encore erratique. On peut également comparer avec l'américain GFS qui propose également de tels champs : Ici par exemple, le minimum de surface vers les Baléares est un signe explicite qui incite à rester attentif à la situation à venir. Je pense qu'il y aura des surprises en début de semaine prochaine de ce côté là, et sans doute un "gros" épisode pluvio-orageux sur l'ouest du bassin méditerranéen, mais il faut rester prudent car en l'absence d'acteurs synoptiques de grande échelle clairement identifiés, on n'a pas de confiance énorme dans les prévisions ce soir !

Ce brave homme dans son pick-up en Caroline du Sud n'a pas dû le visionner ! https://www.facebook.com/CBSDFW/videos/1081947231828412/

Oui ça a bien soufflé depuis hier sur les crêtes frontalières et les sommets, jusqu'à 187 km/h à Envalira en Andorre, 174 à Iraty, 127 au Pic, 120 à la nivose de Soum Couy, pareil au Maupas..

Salut, tu peux rajouter : 62 mm à Saint Drézéry SPC 52 mm à la station Montmorency (SPC, sur le LEZ proche du C.E.F.E) 46.5 mm à Saint Jean de Védas SPC44 mm à Montpellier INRA 39 mm à Prades le Lez MF 25 mm à Grabels, et lubo à Saint-Gély doit avoir à peu près pareil. Le secteur le moins arrosé du montpelliérain était la partie ouest, moins de 5 mm à la lame d'eau radar sur le secteur d'Aumelas

C'est pas faux, mais où du coup ? Sur l'Aquitaine ou la Belgique ? En plus tu es hors-sujet, le topic ne va pas aussi loin Sinon, avant que Joaquin n'arrive, on aura droit à un flux d'ouest ondulant, d'abord de sud-ouest bien doux avec un bon coup de foehn près des Pyrénées, pas mal de pluie sur le nord-ouest du pays au plus près des forçages et à l'endroit où le talweg devrait pivoter et orchestrer plusieurs ondulations douces accompagnées de tout autant de bandes pluvieuses, et ce avec un lent décalage du flux de basses couches du sud vers l'ouest. Ensuite, CEP et GFS sont en désaccord sur le devenir de ex-Joaquin, le premier le faisant s'isoler en cut-off près du Portugal, générant une interaction avec la zone de bas géopotentiels sur la Méditerranée, en bout de course de l'air froid plongeant sur l'Europe de l'est. Sur le second, le système poursuit sa route plutôt septentrionale, en donnant à nouveau un bon épisode pluvieux sur le nord-ouest du pays. Vu les désaccords majeurs à J+7, tu vas te fatiguer inutilement en essayant de cibler un quelconque enjeu pour le 12 octobre (J+9) à l'échelle de ton département uniquement à partir de sorties déterministes de GFS A partir de ces deux déterministes comparés, on peut cibler 3 zones avec des différences importantes 1) l'activité dépressionnaire entre Terre Neuve et Islande 2) l'orientation de la patatoïde scandinave 3) l'alimentation des bas géos méditerranéens par le vaste talweg de grande échelle est-européen. Évidemment ils sont plus ou moins liés, et voilà que ex-Joaquin met également son grain de sel dans une situation pas facile à appréhender ! Quand on aura plus de confiance dans l'évolution de ces 3 acteurs synoptiques, on pourra en dire plus sur la semaine suivante !

20/20, c'est bon je peux aller à l'ENM ?

Je ne le savais pas non plus Tous les échelons de la couleur de la vigilance météorologique sont décidées par MF, puisque c'est MF qui diffuse cette carte de vigilance. Sans rentrer forcément dans les détails techniques, ce qui change entre le orange et le rouge, c'est que le passage en orange est décidée par le prévisionniste posté opérationnel, tandis que le passage du orange au rouge fait intervenir d'autres acteurs, les enjeux n'étant pas les mêmes. Il est également utile de rappeler que la vigilance orange n'est pas uniquement destinée au grand public, mais également aux acteurs de la sécurité civile qui organisent les moyens de secours et participent aux cellules de crise déclenchées par le préfet. Les relations entre MF et les acteurs de la sécurité civile, aussi bien à l'échelon régional que national (COZ, COGIC) sont particulièrement étroites en situation de crise. Finalement, les pompiers sur le terrain en train d'effectuer les interventions sont le maillon local de la chaîne de la sécurité civile. Ils font partie des SDIS pour chaque département. Pour résumer à peu près le lien très théorique entre la vigilance météo et le fonctionnement des services de secours : Vigilance jaune : possibles interventions des SDIS liées aux conditions météo Vigilance orange: des interventions des SDIS liées aux conditions météo sont attendues. Possibles renforts de moyens zonaux (autres SDIS de la Zone de défense) selon l'évolution de la situation. Vigilance rouge: le SDIS seul ne peut plus faire face à la situation. Moyens zonaux voire extra-zonaux (autres COZ) nécessaires.

3 morts à Biot dans une maison de retraite, source France 3 côte d'azur.. Les données minute seront intéressantes à Mandelieu et Nice en effet ! Une nouvelle salve pluvieuse assez forte (jusqu'à 70 mm/h) longe la côte mais sans commune mesure avec ce qui est tombé dans la soirée. Pas de quoi rassurer les habitants sinistrés cela dit. Ce secteur cumule vraiment beaucoup depuis 3 semaines, entre l'orage de mi septembre, les pluies durables et abondantes en bordure du medicane et ce soir !..

Ah zut complètement oublié de jouer !

Au final le scénario Arome n'a pas eu lieu, le Gard a été relativement épargné puisque les cellules les plus fortes sur le sud-ouest des Bouches du Rhône ont pompé toute l'énergie et nettement fait s'affaiblir la ligne qui a tenté de se constituer sur le centre du Gard. Pas de grosses lames d'eau sinon, on dépasse pour l'instant à peine les 100 mm sur les secteurs les plus arrosés. La plus grosse intensité sur 1 minute est pour Oppède sur le Petit Lubéron avec 3.8 mm. Dommage qu'on ait perdu Istres.

10 mm à Grabels aussi ! Moi je vois que du 150 mm/h maxi... Prades est un peu en marge (6.2 mm/6 minutes maxi avec 2.2 mm/1 min contre 8.9 mm / 6 minutes à Montpellier) , le pluvio SPC du Triadou était le mieux placé sur ce coup.

L'hélicité mesure la capacité d'un fluide à se déformer sous l'effet d'une rotation, et est homogène physiquement au carré d'une vitesse (donc en m²/s²). En pratique, on utilise en météo l'hélicité relative par rapport à l'orage (Storm Relative Helicity dans la littérature, ou SRH) pour jauger du potentiel supercellulaire d'un orage. En fait, cela mesure le cisaillement rotationnel de la particule entraînée dans l'orage. Pour cela, on construit un hodographe de vent entre le sol et une altitude (700 hpa souvent) en calculant l'aire balayée par les vecteurs de vent, non pas par rapport au sol, mais par rapport au référentiel de l'orage, dont le vecteur de déplacement est arbitrairement choisi comme étant les 2/3 du vecteur vent à 700 hPa. Exemple ici avec un hodographe Arome sur le bord d'alimentation de la cellule en V de cet après-midi sur l'est du Gard. L'hélicité relative grimpe à 354 m²/s², mais c'est une visualisation un peu dégradée (AROME 5.0 km) qui correspond à la moyenne sur 16 pixels voisins de la modélisation AROME la plus fine que je n'ai pas pu exporter pour des soucis techniques. Chaque cercle est une graduation du vent modèle, tous les 10 kt. Par exemple ici, le vent au sol est de SSE de 10 kt, et 60 kt à 900 hPa, ce qui est considérable et illustre le risque d'événement violent (possible tornade). On comprend mieux avec l'exemple : (Source Météo France) Les champs d'hélicité relative d'Arome n'apparaissent pas (pour l'instant ?) sur Météociel ni Infoclimat par contre Depuis 3 runs, Arome persiste à modéliser un orage en V entre l'est du Gard et la Drôme cet après-midi. L'Ardèche devrait rester dans le panache stratiforme avec certes des lames d'eau abondantes, mais pas de lames horaires diluviennes, qui elles seront réservées aux 3 départements en oranges, en particulier Gard et Vaucluse. En outre, les seuils sur ce département sont extrêmement élevés, 100 mm en 12h peuvent largement "passer" en jaune si les lames horaires ne sont pas diluviennes.

En sondant sur le bord d'alimentation de la cellule gardoise du réseau AROME de 03H, on trouve des hélicités relatives jusqu'à 460 m²/s² (secteur de Remoulins). En plus des lames d'eau très fortes et peu mobiles, il faudra donc surveiller le potentiel venteux destructeur de ces orages.

Curieux, un record de tx bas avec un medicane /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">En fait, le système a perdu ses caractéristiques subtropicales en traversant la Corse. Le continent était dans le panache beaucoup plus frais. C'est peut être du pinaillage mais on lit beaucoup d'imprecisions de ci de là à propos de ce phénomène ! L'accalmie se dessine avant une nouvelle salve pluvio orageuse plus classique demain, avec sans doute les cumuls les plus importants sur le piémont ardechois. Les zones les plus arrosées seront à peu près les mêmes que lors de l'épisode du dimanche 13 septembre je pense.

Merci pour les différents partages Le pont sur la video à Ponte-Novu a t il été emporté par la crue, ou il était déjà en ruines ? C'est bien celui-là ? https://www.google.fr/maps/place/Ponte+Novu,+20235+Castello-di-Rostino/@42.48543,9.279478,3a,75y,90t/data=!3m8!1e2!3m6!1s54082821!2e1!3e10!6s%2F%2Fstorage.googleapis.com%2Fstatic.panoramio.com%2Fphotos%2Fsmall%2F54082821.jpg!7i1920!8i1280!4m2!3m1!1s0x12d749fee2c5dddd:0x1fdacb086dfa12a4 Sacrée différence de niveau d'eau, la Corse n'a pas du tout à rougir des crues cévenoles ! Un SPC en Corse manque cruellement quand même ..

La barre des 100 km/h franchie à Alistro où la Pmer est de 1004 hPa, Arome est dans le juste, alors que Arpege faisait passerle minimum à l'ouest de l'île ! Le vent maxi toujours détenu par la station de Bocognano en altitude, avec 128 km/h. La dépression devrait "resortir" de l'île vers la Balagne avec un creux vers 1007-1008. Au sud de Calvi le vent devrait brutalement tourner du nord vers l'ouest-sud-ouest avec de fortes rafales, fréquentes dans cette direction. Côté cumuls, de nombreux postes dépassent les 200 mm depuis de début de l'épisode, avec déjà quelques pointes localement proches de 300 mm , dépassés à Quercitello.