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david3

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  1. L'impact des aérosols est de très courte durée (quelques années, comme avec El Chinchon ou le Pinatubo, voir image ci-dessous), car ils ne restent pas longtemps dans l'atmosphère. C'est complètement différent avec le C02 (temps de résidence dans l'atmosphère de ce gaz à effet de serre supérieur au siècle). NB - Et d'ailleurs, malgré les émissions d'aérosols volcaniques (qui conduisent à abaisser pour une très courte durée la température par effet parasol), il y a eu réchauffement de 5°C lors du PETM : cela montre bien l'importance des gaz à effet de serre.
  2. Les émissions volcaniques annuelles représentent environ 0,7 % des émissions de carbone liées à la combustion des énergies fossiles (Pétrole, charbon, gaz fossile). L'homme brûle à une vitesse phénoménale ces combustibles fossiles. Et il reste beaucoup de pétrole conventionnel, de charbon et de gaz fossile à brûler. De plus, il reste énormément de pétrole non conventionnel (Canada, Vénézuela). NB - Les émissions de C02 volcanique étaient de 450 millions de tonnes en moyenne par an (pendant 10 000 ans) pour ce qui concerne le PETM, soit des émissions 3 fois supérieures à la moyenne des émissions de C02 volcanique actuelles. Cela a conduit à un réchauffement de 5°C et à une crise de grande ampleur. [Lors du PETM], "ce sont 4500 milliards de tonnes de dioxyde de carbone qui sont "entrés" dans l'atmosphère pendant une période d'environ 10 000 ans. Or, si la tendance se maintient, la même quantité, émise par nos carburants fossiles, aura été expédiée dans notre atmosphère en... 300 ans!"
  3. Les émissions humaines annuelles en gaz à effet de serre sont gigantesques : 24 milliards de tonnes de C02 en 2002 (soit d'ailleurs 15% de plus par rapport à leur niveau de 1992).Société française de chimie : " Un volcan en activité émet, en moyenne, 1,3 million de t de CO2 par an, soit au total sur terre, de 130 à 175 millions de t/an. Les émissions de l'Etna, en Sicile, sont particulièrement importantes : 25 millions de t/an. http://www.sfc.fr/donnees/mine/co2/texco2.htm "
  4. Vers une nouvelle crise climatique du type PETM ? (Maximum Thermique du Paléocène-Eocène) Lien direct de cause à effet entre émissions de GES et réchauffement - Confirmation [si un modérateur passe par là, une correction du titre de ce topic serait la bienvenue] Voici de nouvelles données supportant le lien direct de cause à effet entre émissions de Gaz à effet de serre et réchauffement - Allons-nous vers une nouvelle crise climatique du type PETM ? Cette étude est très importante pour comprendre l'évolution actuelle du climat - Le PETM sert de modèle. C'est bien pour cela que ce sujet est lancé ici et non dans le forum paléoclimatologie Référence : Source de l'illustration : Past climate change caused dramatic shift in humidity, precipitation levels, temperature, and ocean water salinity http://news.mongabay.com/2006/0811-petm.html NB - Un topic sur le PETM : /index.php?s=&showtopic=17404&view=findpost&p=347498'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=347498
  5. " Mars a été active jusqu’à très récemment mais semble aujourd’hui éteinte " http://www.cnrs.fr/publications/imagesdela...e_martienne.pdf
  6. - Cas de la Terre : 1% de 342 W/m2 = 3,42 W/m2 (en prenant ton hyptothèse avec albedo = 0,99) 0,06W/m2 est négligeable par rapport à 3,42W/m2 - Cas de la planète mars : Il n'y a pas de flux géothermique sur mars.
  7. - Flux géothermique moyen à la surface de la Terre est de O,O6 W/m²- Flux solaire moyen qui atteint le sommet de l'atmosphère : 342 W/m2 Soit un facteur 5700 entre les deux. Le flux géothermique est complètement négligeable lorsque l'on effectue un bilan radiatif.
  8. Atlas du rechauffement climatique, un risque majeur pour la planète lundi 23 avril 2007. Une co-edition Ademe/Editions Autrement, mars 2007 " Le moindre évènement météorologique d’envergure, tempête, cyclone, ou canicule, et l’on invoque immédiatement le réchauffement de la planète. Qu’en est-il exactement ? Le réchauffement est aujourd’hui une certitude. Selon les prévisions du dernier rapport du Giec (février 2007), la température moyenne de l’atmosphère sera, en 2100, de 1,5 a 5,8 °C plus chaude qu’aujourd’hui. Et une part essentielle de cette hausse est d’origine humaine. Il importe de réagir avant qu’il ne soit trop tard. Mais de quelle(s) manière(s) ? Alerter les politiques, reformer les comportements individuels, changer de modèle de développement… A chacun ses choix, mais en connaissance de cause. Tel est le pari de cet Atlas. A travers plus de 100 cartes, graphiques et illustrations, il explique très clairement les mécanismes du climat, les signes du réchauffement : températures et précipitations en hausse, neiges et glaciers en diminution, météorologie bouleversées, migrations des animaux, etc. Cette nouvelle édition, fruit d’une coédition entre l’ADEME et les Editions Autrement, s’accompagne d’un supplément de 8 pages sur les conséquences de ce réchauffement pour « la France a l’horizon 2100 » et d’une réglette encartée permettant au lecteur de tester son impact sur le climat. Quel pays allons-nous laisser à nos enfants ? Quel temps fera-t-il à Marseille, à Lyon ou à Dunkerque ? Que pourra t-on désormais cultiver ? Une bonne manière peut-être de réaliser l’urgence du problème et la nécessité d’agir tout de suite tant au niveau individuel que collectif. Public : Tout public désirant comprendre les mécanismes du réchauffement climatique et ses conséquences prévisibles dans le monde et en France. " Ref. : 6125 - Co-editeur : ADEME / Editions Autrement - mars 2007 - 17 X 25 – 80 p. - 15 euros http://cdurable.info/spip.php?breve605
  9. - Hypothèse (1) : encore une fois, voir les données de Météor un peu plus haut : /index.php?s=&showtopic=19834&view=findpost&p=460763'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=460763- Hypothèse (2) et (3) : encore une façon de te moquer des scientifiques. Pas terrible. Tu compares des planètes complètement différentes (voir les données déjà données plus haut). Pas du tout bouclé. Encore une fois, va voir les données que t'a indiqué Météor. Bonne lecture.NB - Le ton était convivial dans les échanges entre Tomar, Météor, Ol Bugs, Damien et Fourmi103. Cela serait super, The Fritz, si cela pouvait continuer.
  10. Albedo (liée aux propriétés de surface de la Terre) et flux géothermique (lié à la radioactivité naturelle de la Terre, en profodeur) n'ont absolument rien à voir.
  11. Sans commentaire. /index.php?s=&showtopic=19834&view=findpost&p=452528'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=452528
  12. La science avance, et il s'avère qu'il y avait des problèmes avec ces bouées : Refroidissement des océans. Non. http://www.realclimate.org/index.php/archi...an-cooling-not/ "...in the latest analysis, the cooling [refroissement] has disappeared..." Commentaire #9, réponse de gavin Schmidt : "There is good evidence that the oceans warming on the long term. Look at the Ingleby and Palmer presentation linked to above - it doesn't matter if don't use the XBTs or the ARGO data. I would say that it's 'very likely' (on the IPCC scale) the oceans are warming." - gavin Présentation Powerpoint (Ingleby et Palmer) : http://www.iges.org/c20c/workshops/200703/ppt/Ingleby.ppt Correction to “Recent Cooling [refroidissement] of the Upper Ocean”Josh K. Willis1, John M. Lyman2,3, Gregory C. Johnson2 and John Gilson4 Submitted 9 April 2007 to Geophysical Research Letters Abstract. The recent cooling signal in the upper ocean reported by Lyman et al. [2006] is shown to be an artifact that was caused by a large cold bias discovered in a small fraction of Argo floats as well as a smaller but more prevalent warm bias in eXpendable BathyThermograph (XBT) data. These biases are both substantially larger than sampling errors estimated in Lyman et al. [2006]. http://oceans.pmel.noaa.gov/Pdf/heat_2006.pdf Bilan : l'océan supérieur se réchauffe.
  13. Oui, dans ces conditions, avec cet effet sur la vitesse, on a du mal à croire que l'insolation moyenne globale augmente quand l'excentricité augmente... " D’après la deuxième loi de Kepler, si la planète met la même durée pour aller de A à B, de C à D et de H à K alors les secteurs colorés en bleu sur la figure ont la même aire. Conséquences de cette loi : Sur une orbite elliptique le mouvement d'une planète n’est pas uniforme La vitesse est plus grande au périhélie qu’à l’aphélie Le mouvement est accéléré de l’aphélie au périhélie et retardé sur l’autre partie de l’orbite. Il en est de même pour les satellites de la Terre, leur vitesse est plus élevée au périgée qu'à l'apogée. Si l’orbite est circulaire le mouvement de la planète (ou du satellite) sera uniforme. " Une animation très chouette sur cette page (tout en bas de la page) : http://www.educnet.education.fr/orbito/orb/meca/meca113.htm (recentrer le point bleu pour bien visualiser l'effet) La clé de la réponse est à mon avis dans la loi en 1/x2 (x=distance) : "L'énergie du soleil se répartissant sur une surface sphérique, et comme la surface d'une sphère est égale à 4.π.R2, les 1026 W du soleil se répartissent sur une surface qui varie comme le carré de la distance. Donc l'énergie par unité de surface est égale à 1026 / 4.π.R2 (2 fois plus loin = 4 fois moins d'énergie). L'énergie reçue du soleil varie comme l'inverse du carré de la distance." http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterr...ayon_sphere.xml (1) Quand l'excentricité augmente : - la distance (x) Terre-Soleil diminue un peu au périhélie, ce qui augmente l'insolation (1/x2) - la distance Terre-Soleil augmente à l'aphélie, ce qui diminue l'insolation (1/x2) (2) La vitesse est plus élevée au périhélie ("temps d'exposition au soleil" plus court) qu'a l'aphélie. Bilan 1 + 2 : L'insolation moyenne globale augmente quand l'excentricité augmente ? (on ne penche pas naturellement vers cette option, cela ne semble pas logique...) Ou l'inverse ? Pas facile à trancher sans démonstration... Cela dépend bien entendu des caractéristiques de l'élipse en question. Il est possible (? ...) que l'on ait des résultats inverses avec d'autres types d'élipses que celle de l'orbite de la Terre...A démontrer... Données supplémentaires : (1) Vitesse de la Terre, périhélie : 30.28 km/s Vitesse de la terre, aphélie : 29.28 km/s (2) Distance Terre Soleil : - aphélie : 1.016718 UA - périhélie : 0.986282 UA. - distance moyenne : 1 Unité Astronomique (1 UA = 149 597 870 691 ± 30 m - http://fr.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A9_astronomique ) Ecart à l'aphélie (par rapport à la moyenne) : + 0,016 UA Ecart au périhélie : - 0,011 UA (3) On éclaire une balle (qui possède une luxmètre) avec une lampe et on fait varier la distance lampe / balle ( 1 lux = 1,464 *10^-3 W/m^2 ) Résultats : (Distance en mètres; éclairement en lux) (0,25; 3800) (0,50; 950) (1,00; 172) (2,00; 52) (4,00; 16) Quand on passe de 1mètre à 50 cm (diminution de 50cm de la distance) on gagne 778 lux Quand on passe de 1 mètres à 2 mètres (augmentation de 1 mètre de la distance), on perd "seulement" 120 lux = > On peut intuitivement en déduire que : L'insolation moyenne globale augmente quand l'excentricité augmente (et ceci même si la terre passait deux fois plus de temps ("exposée au soleil") dans le "secteur aphélie" que dans le "secteur périhélie" à cause des différences de vitesse notamment)
  14. J'ai trouvé une page avec quelques éléments de réponse : http://www.imcce.fr/Equipes/ASD/insola/earth/La93/insolsub.f (Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Ephémérides)
  15. Merci pour la correction Tomar.D'ailleurs, Catarina en portugais du Brésil, cela ne donne pas Katrina en anglais ? "Le cyclone Catarina est le premier ouragan jamais observé dans l'Atlantique sud. Il a touché les côtes du Brésil le 26 mars 2004. Son point de contact fut Torres, dans la province de Rio Grande do Sul." Photo de l'ouragan : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cyclone_Catarina LE MONDE - 05.09.06 " (...) L’intensité de l’activité cyclonique n’est pas le seul indicateur d’un changement en cours. Les climatologues s’intéressent à des phénomènes rares - voire inédits - qui semblent se produire de plus en plus fréquemment. En témoigne l’ouragan Catarina qui, en mars 2004, s’est formé au large du Brésil, alors que l’Atlantique sud ne constitue pas un bassin propice à la cyclogenèse. Deux mois plus tôt, une tempête tropicale s’était également formée dans la même zone, accentuant encore le caractère exceptionnel de la saison 2004. Le seul précédent est, de mémoire de météorologue, la formation d’une tempête tropicale au large des côtes angolaises, en 1991. De même, Vince, l’un des derniers ouragans de la saison 2005, a frôlé, mi-octobre, les côtes portugaises. Le fait est inédit. Plus étonnant encore, plusieurs phénomènes dépressionnaires présentant des similitudes avec les cyclones tropicaux ont été enregistrés, entre 1995 et 1999, en Méditerranée." http://www.rac-f.org/article.php3?id_article=1115
  16. Merci Météor pour ces précisions. Je reste sur ma faim au niveau de la démonstration mais j'ai le sentiment (enfin, pas tant que cela en fait /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) que c'est bien Duplessy et Levrard qui ont raison. Et tu as raison, c'est un truc pour matheux !
  17. Entièrement sur la même longueur d'onde que toi Météor : je propose que le débat soit recentré sur l'hypothèse avancée dans cette étude américaine, objet de ce fil ouvert par Ol Bugs : le lien entre variation de l'albedo martienne et variation de la température de mars.
  18. Même si tu n'y es pour rien de manière directe, merci The Fritz : grâce à toi j'ai effectué quelques recherches sur excentricité et insolation moyenne globale. C'est a priori surprenant mais l'insolation moyenne globale augmente quand l'excentricité augmente. On fait, comme moi, cette erreur quand on se focalise sur l'aphélie mais il faut aussi tenir compte du périhélie et de toutes les phases intermédiaires entre aphélie et périhélie. Benjamin Levrard, Institut de Mécanique Céleste, Observatoire de Paris : : (...)Une autre conséquence est que les variations d’excentricité modulent les contrastes des saisons, qui sont dus au premier ordre à l'existence d'une inclinaison de l’axe de rotation de la planète sur elle-même. L'excentricité a aussi un rôle important dans le calcul de l'insolation moyenne globale annuelle reçue sur Terre qui est inversement proportionnelle à la racine carré de (1-e2). Elle augmente très légèrement quand l'excentricité augmente mais pour la Terre, ses variations restent très limitées (...) L'excentricité de l'orbite terrestre est actuellement très faible, de l'ordre de 0.017 et les perturbations planétaires entrainent des variations lentes de celle-ci entre ~0 (excentricité nulle=cercle) et 0.06 (ellipse légèrement aplatie). En première approximation, ses variations résultent de la combinaison de signaux de périodes voisines de 100 000 et 400 000 ans. Il est important de noter que, par exemple, de fortes excentricités entrainent conjointement une diminution de la distance la plus faible entre la Terre et le Soleil (périhélie) et une augmentation de la distance maximale entre les deux astres (aphélie)". http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterr...-2005-09-27.xml J'aimerais avoir la démonstration mathématique de cette relation entre excentricité et insolation moyenne globale (démonstration qui intègre les variations de vitesse). Quelqu'un a-t-il des infos ? NB - - L'excentricité de mars est plus importante que celle de la Terre. - Terre : aphélie : 5,6 juillet - périhélie : 3-4 janvier - "L'excentricité actuelle de la Terre est de 0,0167 et décroît. Le minimum de 0,0023 sera atteint en l'an 29 500 environ. Quant au véritable minimum de 0,0006, il sera atteint en l'an 465 000 environ. A cette époque l'orbite de la Terre sera presque parfaitement circulaire. Le maximum d'excentricité de 0,06 est atteint tous les 100 000 ans. L'excentricité de l'orbite martienne varie selon un cycle de 96 000 ans, qui se superpose avec un cycle plus grand de 2 000 000 ans. Actuellement l'excentricité varie autour 0,09, mais il y a 1 million d'années, elle était de 0,03. " - http://jcboulay.free.fr/astro/sommaire/ast.../page_mars3.htm "Contrairement aux variations de l'inclinaison et de la précession des équinoxes qui ne font varier que la répartition saisonnière de l'insolation aux différentes latitudes, les variations de l'excentricité modifient la distance moyenne de la Terre au Soleil. Sur une année, la Terre reçoit moins d 'énergie lorsqu'elle décrit une orbite circulaire. L'impact sur l'insolation reste cependant très modeste. Les variations sont de l'ordre de 0,1% ce qui entraîne une variation de la température moyenne du globe de quelques dixièmes de degrés." The Fritz, sous réserve que les propos que tu as rapporté sont exacts, Duplessy a raison et Jancovici se plante. NB - Données très riches sur les paléoclimats martiens et sur l'influence des variations d'excentricité et d'obliquité : http://www.obspm.fr/actual/nouvelle/oct02/mars.fr.shtml Référence: J. Laskar, B. Levrard, J. Mustard, " Orbital forcing of the martian layered deposits", Nature, 26 septembre 2002 " Sur Terre, le forage des calottes polaires a permis de retrouver la trace des variations des climats sur 400 000 ans avec une grande précision, et d'établir leur relation avec les variations de l'insolation à sa surface résultant des perturbations planétaires (Petit et al., Nature, 399, 429, (1999)). Sur Mars, il est encore impossible d'effectuer un forage des calottes polaires comme cela a pu être fait récemment sur Terre. Cependant, les images des crevasses des calottes polaires martiennes prises par la sonde Mars Global Surveyor présentent une résolution suffisante pour permettre pour la première fois d'établir une corrélation entre les variations de l'insolation à la surface de Mars et les stratifications observées de ses calottes polaires. " Image de la calotte polaire nord de Mars prise par la caméra à grand champ de Mars Orbital Camera ( MOC). Les crevasses présentes dans les calottes polaires montrent une stratification avec des bandes claires et des bandes plus sombres visibles sur les images de la caméra à haute résolution. Ici l'image M00-2100 prise le 13 avril 1999. L'origine précise de ces stratifications est encore incertaine mais il est fort probable qu'elles résultent des fortes variations climatiques à la surface de Mars, les couches sombres correspondant à des couches où la densité des poussières est plus importante. Image: NASA/JPL/Malin Space Science Systems Variations de l'obliquité (angle entre le plan de l'orbite et le plan de l'équateur), de l'excentricité et de l'insolation au pôle nord de Mars en été, calculées sur 10 millions d'années dans le passé. Ces variations résultent des perturbations gravitationnelles exercées par les autres planètes du Système solaire. Conférence : Forçage astronomique des paléoclimats de la Terre et de Mars Analogies, différences et applications http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc...fB_Levrard.html (le Powerpoint associé est très bien fait)
  19. Quand une planète (La Terre pas exemple) s'éloigne ou se rapproche du soleil (paramètre excentricité), l'insolation moyenne globale diminue (Loi en 1/x^2). Oui, ma phrase est maladroite, mais j'ai l'impression que tu en avais compris le sens, pas vrai ?Version améliorée : Quand une planète (La Terre pas exemple) s'éloigne ou se rapproche du soleil (paramètre excentricité), l'insolation moyenne globale, respectivement, diminue ou augmente (Loi en 1/x^2). "Mentor", "penseur du GIEC", "bénédiction", "pape"... The Fritz, indépendamment de tes idées à propos du réchauffement climatique, serait-il possible que tu cesses de mépriser les scientifiques ? Merci. Pour le fond, je ne possède pas le livre Gros temps sur la planète : impossible de vérifier tes dires.
  20. Il y a eu un débat à l'académie des sciences, à la demande d'Allègre, sur l'origine humaine réchauffement dont il conteste la réalité aujourd'hui (alors qu'il la reconnaissait il y a quelques années, à une époque où les connaissances scientifiques étaient moins importantes qu'aujourd'hui mais Allègre n'a pas peur des paradoxes !). Allègre n'est pas venu au débat (!) et a envoyé à sa place Lemoigne et Courtillot de l'IPGG (Institut qu'il dirige). Conclusion du débat : les arguments avancés par l'équipe Allègre (hypothèse solaire) ne sont pas du tout convainquants et n'ont pas du tout convaincu les spécialistes du climat qui ont participé au débat. Quand les C02-sceptiques auront des arguments solides, cela se saura, et on en profitera tous. On a déjà parlé du cas Allègre ici : Débat avec les derniers "C02 sceptiques" de France /index.php?showtopic=19485'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=19485 et là : L'ex ministre fait le clown! /index.php?showtopic=16767'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=16767 Etait-il utile d'en rajouter une couche ?
  21. Ciel et espace, Émilie Martin, 9 avril 2007 : "La planète Mars se réchauffe ! Sa température de surface aurait augmenté de 0,65°C [Commentaire : augmentation de température otenue par modélisation informatique ] en l’espace de vingt ans, affirme Lori Fenton, du centre Carl Sagan (Californie). En comparant des cartes de l’albédo (le pouvoir réfléchissant) de la planète, récoltées par Viking entre 1976 et 1978, et par Mars Global Surveyor entre 1999 et 2000, la chercheuse a découvert que de nombreuses régions de l’hémisphère Sud s’étaient assombries avec le temps. Or, tout comme sur Terre, plus une région est sombre, plus elle “capte” la chaleur. Pourquoi ces régions australes sont-elles devenues si sombres ? Selon Lori Fenton, parce que la poussière claire qui les recouvrait a été balayée par des vents induits par l’ensoleillement. Et le processus s’est emballé : au-dessus des zones ainsi assombries, l’air s’est réchauffé, ce qui a fait souffler les vents de plus belle, et conduit à dénuder d’autres régions encore. Pour estimer l’augmentation globale de température à la surface de Mars en fonction de l’assombrissement observé, la chercheuse américaine a utilisé des modèles numériques spécialisés, notamment utilisés pour les prédictions météorologiques terrestres. À en croire ses résultats, et si le réchauffement se maintient, les calottes glaciaires martiennes pourraient disparaître d’ici 500 ans ! C’est peu probable, ont nuancé plusieurs planétologues, car nombreux sont les phénomènes susceptibles d’inverser la tendance, par exemple les tempêtes de poussière à échelle planétaire." http://www.cieletespace.fr/Actualites/544_...sur,mars,,.aspx "balayée par des vents induits par l’ensoleillement" Cette phrase est à mon sens maladroite et pourraient être mal comprise : si bien entendu les vents sont, comme sur Terre, d'origine solaire et donc "induits par l'ensoleillement", Fenton n'indique pas que les tempêtes en question sont liées à une augmentation de l'insolation sur mars. A propos du climat martien et de la météo martienne : "L'excentricité orbitale est sensiblement supérieure à celle de la Terre ce qui a pour effet d'imposer des climats différents aux deux hémisphères. L'été austral est par exemple plus court et plus marqué que le boréal. Au printemps austral, quand Mars est au plus près du soleil, des tempêtes locales et parfois régionales apparaissent. Certaines années ces tempêtes sont planétaires et durent plusieurs mois. La surface est alors quasiment invisible. Le temps de déclenchement de ces tempêtes est de l'ordre de quelques jours. Il est à noter qu'il n'existe qu'une seule cellule de Hadley sur Mars, mais beaucoup plus marquée en altitude et en amplitude, joignant les deux hémisphères et qui s'inverse deux fois par an. La complexité des réflexions de la lumière solaire et la diffusion de la chaleur ainsi que sa répartition font que les pôles peuvent être plus chauds que les zones équatoriales. La variation de l'inclinaison de la planète, l’obliquité, tous les 100 000 ans, bouleverse complètement le climat martien. La température maximale ne permet pas la présence d'eau liquide en surface." http://fr.wikipedia.org/wiki/Mars_(plan%C3%A8te) "Mars présente deux calottes glaciaires permanentes à ses pôles, composées principalement de dioxyde de carbone solide (communément appelé glace sèche). Les calottes présentent une structure en couche, avec une alternance de glace et de poussières sombres. Pendant l'été dans les régions les plus au nord, le dioxyde du carbone se sublime, révélant une couche de glace. On ne sait pas s'il existe une couche de glace similaire en dessous de la calotte du pôle sud car sa couche de dioxyde de carbone ne disparaît jamais complètement. Le mécanisme responsable de ce phénomène de couches est encore inconnu mais il pourrait être dû à des changements climatiques liés aux modifications à long terme de l'inclinaison de l'équateur martien par rapport à son plan orbital. Il pourrait aussi y avoir de la glace sous la surface du sol martien à des latitudes plus basses. De plus, l'étendue des calottes polaires modifie la pression atmosphérique globale d'environ 25% (tel que mesuré aux sites d'alunissage des sondes Vikings)." http://www.lasam.ca/billavf/nineplanets/mars.html Une équipe internationale, conduite par François Forget au Laboratoire de Météorologie Dynamique vient de développer une simulation numérique à haute résolution du climat martien il y a plus de 5 millions d'années. Se basant sur un changement d'obliquité de la planète rouge, le modèle permet d'expliquer parfaitement la présence de glaciers rocheux sur les flancs des grands volcans martiens, dont Olympus Mons, et à l'Est du bassin d'Hellas. http://www.insu.cnrs.fr/web/article/art.php?art=1652 "(...) Pour couronner le tout, de violentes tempêtes de sable balayent la surface périodiquement, et peuvent modifier le climat de façon importante. Lors d'une tempête observée en juillet 2001, la température de l'atmosphère a bondi de 30°C ! (...)" http://www.journaldunet.com/science/espace...ur-mars/2.shtml J'aimerais connaître les références sur lesquelles se base cet article ? 30°C... Quelqu'un a -t-il des infos ? "(...) Un excellent - et impressionant - exemple de tempêtes de sable a été observé en 2001 sur Mars. L'évènement, qui a pris la forme d'une succession de plusieurs grosses tempêtes régionales affectant rapidement la planète entière ou presque (seul la partie la plus "haute" de l'hémisphère nord est sans doute restée en-dehors du phénomène), a surpris tout le monde. En effet, ces tempêtes se sont déclenchées dans une saison qui a priori n'appelle pas de telles manifestations atmosphériques, à savoir l'équinoxe de printemps dans l'hémisphère sud martien (180° Ls). (...)" http://astrosurf.com/toussaint/dossiers/le...tempete2001.htm
  22. Les tempêtes sur mars, cela n'a effectivement rien de nouveau. La question posée par Marot demeure cependant à mon avis intéressante (ceci indépendamment de son état d'esprit et de son approche hyper-biaisée du sujet) : comment évoluent les grosses tempêtes sur mars depuis 30 ans ? Y-a-t-il des cycles concernant leur activité ? (variabilité naturelle) Dispose-t-on de données suffisantes pour proposer des réponses à ces questions ? Ce réchauffement martien est vraissemblablement le résultat du hasard de la répartition sable clair/roche sombre post-grossetempête, nouvelle répartition qui fait changer l'albedo. Vivement de nouvelles études sur le sujet : c'est passionnant. " (...) Our results suggest that documented albedo changes affect recent climate change and large-scale weather patterns on Mars, and thus albedo variations are a necessary component of future atmospheric and climate studies." ( Global warming and climate forcing by recent albedo changes on Mars Lori K. Fenton1, Paul E. Geissler3 & Robert M. Haberle2 5 avril 2007, Nature http://www.nature.com/nature/journal/v446/...ature05718.html ) NB - Cette étude relative au climat de mars devrait par ailleurs nous conduire à nous inquièter de la régression des surfaces englacées sur Terre...Quand le réchauffement conduit à plus de réchauffement... Figure : http://www.realclimate.org/images/bitz_fig1.jpg Extension de la glace de mer dans l'hémisphère nord produite dans une simulation du CCSM3 (Modèle de Système Climatique Communautaire, version 3) (noir) et observée par satellite (rouge). La courbe bleu clair correspond à une moyenne glissante sur 5 ans. Les 3 cartes du bas montrent la concentration de glace de mer en Septembre au cours de trois décennies spécifiques. (Source : Déclin de la banquise de l’Arctique au 21ème siècle - http://www.realclimate.org/index.php/archi...21st-century/fr ) L'albedo est un paramètre très important, que l'on a peut-être trop négligé jusqu'à présent. Dans le cadre du réchauffement global terrestre, on en vient même aujourd'hui à remettre en cause le bienfondé de la reforestation dans les hautes latitudes : La déforestation pour lutter contre le réchauffement ? http://www.futura-sciences.com/news-defore...ement_10670.php Govindasamy Bala, Lawrence Livermore National Laboratory : "Notre étude prouve que seules les forêts tropicales sont fortement bénéfiques au ralentissement du réchauffement global (...) En plus d'absorber le gaz carbonique, elles favorisent les nuages qui aident à refroidir la planète. En d'autres endroits, le réchauffement du à l'effet albédo annule ou excède le refroidissement attribué aux deux autres effets ». Mais : Ken Caldeira, co-auteur de l'étude et climatologue renommé, nous met en garde : « Préserver les écosystèmes est un objectif primaire de la prévention du réchauffement global, et la destruction d'écosystèmes pour prévenir ce réchauffement serait une stratégie perverse et contre-productive ».
  23. A ma connaissance, et comme le rappelait Météor plus haut, il ne s'agit pas d'une hausse de température mesurée mais du résultat d'un modèle informatique (ces modèles sont très utiles). L'expression "température observée" est donc à mon avis inappropriée. Tout ce que l'on sait sur mars c'est que sa calotte sud régresse, ce qui laisse penser que la planète se réchauffe effectivement. Sachant que l'irradiance solaire n'a pas varié dans les 30 dernières années (c'est mesuré), l'hypothèse albedo est très intéressante. Il existe une propension très forte de certaines personnes de tout mettre sur le compte du soleil afin de justifier leur négation de l'impact de 'homme sur le climat terrestre. Cela leur fait oublier les mesures de l'irradiance solaire. C'est dommage. Les réponses indignées de The Fritz (suite à la mise en lumière de ses grossières erreurs de calcul) ont été supprimées par la modération et on l'en remercie. Encore une fois, l'hypothèse albedo est très intéressante. Question intéressante. Hypothèse : variabilité naturelle ? Comme déjà indiqué par Fourmi103 :Tempête = > poussières dans l'atmosphère = > Effet parasol = > baisse température dans le court terme Tempêtes = > modification de l'albedo = > baisse ou hausse de la température (tout dépend de la façon dont sont réparties les zones sombres et claires) dans le moyen terme Conclusion : C'est un système complexe et très différent de celui de la Terre (très forte excentricité de l'orbite, pas de masse océanique, planète plus éloignée du soleil que la Terre etc.)
  24. C'est très intéressant tout cela. Merci Fourmi103. Cela me redonne envie d'étudier le climat de Mars et de Venus.Une page sur l'influence des paramètres astronomiques sur le climat martien : " Le cycle des saisons martiennes est du à la combinaison de deux facteurs : l'inclinaison de l'axe de rotation de Mars sur son orbite (que l'on appelle également obliquité) et une forte excentricité orbitale. Sur la Terre, l'inclinaison détermine presque tous les changements annuels, car l'orbite de notre planète est pratiquement circulaire. Alors que sur Mars, la combinaison de l'excentricité orbitale et d'une inclinaison légèrement plus élevée que celle de la Terre donne naissance à des changements saisonniers plus importants que ceux que l'on observe dans les régions les plus froides de notre globe. (...)" http://www.nirgal.net/saisons.html Cet article par J.E. de Futura-sciences est à mon avis très imprécis et vraiment maladroit : " Le Pr Lauri Fenton, du Centre de recherche Ames de la Nasa, est formel : la planète Mars, ou plutôt son atmosphère est aussi en pleine phase de réchauffement climatique, pour des causes assez proches de celles que l'on subit actuellement sur Terre. " C'est faux, ce ne sont pas les conclusions de Fenton (même s'il y a aussi des variations d'albedo sur Terre comme le rappelle l'auteur de cet article de FS dans la zone commentaire qui suit l'article; mais ces variations d'albedo ont une origine complètement différente sur Terre et sur mars). Sur Terre, ce ne sont pas les variations d'albedo qui sont à l'origine du réchauffement. Par contre le réchauffement conduit à une régression des surfaces englacées d'où la mise en place d'une rétro-action (=> encore plus de réchauffement).
  25. Pour faire simple :1 - Quand une planète (La Terre pas exemple) s'éloigne ou se rapproche du soleil (paramètre excentricité), l'insolation moyenne globale diminue (Loi en 1/x^2). 2 - Et bien entendu, variation de l'obliquité, précession et excentricité entraînent des variations latidudinales de l'insolation, variations aux conséquences très importantes sur le plan climatique. Il n'y a aucune contradiction entre le point 1 et le point 2.
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