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Tout à fait Météor : les hivers seraient peut-être plus rigoureux en Europe de l'ouest si cela se produisait. Exact également que l'accélération du flux des glaciers vers l'océan n'est pas pris en compte (effet lubrification etc.). Mais, dans le bras de fer au niveau européen entre effet réchauffement global et effet refroidissement local dans l'hypothèse d'un arrêt de la dérive nord atlantique, il est aussi possible que l'effet réchauffement global l'emporte. On aurait alors un réchauffement atténué en Europe de l'ouest, en contraste avec un réchauffement plus important ailleurs. J'avais lu également un article qui allait dans ce sens et qui indiquait que c'était aujourd'hui la thèse dominante au sein de la communauté scientifique...Mais je ne sais plus où...
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En aucun cas l'arrêt du "Gulf Stream" (au sens large) peut provoquer une glaciation. Au "mieux", il limitera le réchauffement localement (Atlantique nord et nord-ouest européen, chute entre 0,5°C et 5°C selon les chercheurs, soit à peine de quoi compenser la hausse liée aux émissions de gaz à effet de serre !), mais le réchauffement global se poursuivra... Date : dans 20 ans ? Dans 200 ans ? Selon un "sondage" effectué parmi les chercheurs, il y a 5 chances sur 100 que ce phénomène local (atténuation locale du réchauffement) se produise au cours du XXIème siècle. Bref, un "arrêt du Gulf stream" qui conduit à une "glaciation", c'est de la science-fiction totale.
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Bonjour Thomas, Un début de réponse à ta question ici (par Pierre Thomas, Ecole Normale Supérieure de Lyon) : http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc...glaciation.html "(...) L'orbite de la Terre a une ellipticité (ou excentricité) qui varie avec une double période, 100 000 ans et 400 000 ans (voir l'animation) et on est actuellement dans une période à très faible ellipticité. Si l'ellipticité avait été forte, on serait déja depuis 5000 ans dans une période de mise en glace et des croissance des calottes. L'ellipticité trop faible fait qu'on a manqué cette période favorable pour un début de glaciation. Les prochaines périodes favorables de mise en glace auront lieu 23 000, 46 000 ou 69 000 ans après cette première période favorable (-5000 approximativement), soit dans 18 000, 41 000 ou 64 000 ans. Dans 18 000 ans, l'ellipticité sera certainement encore trop faible, et il n'y aura probablement pas de mise en glace. Dans 41 000 ans, l'ellipticité aura déjà bien augmenté et on sera aux marges de la possibilité de mise en glace. Aura-t-elle lieu? Dans 64 000, l'ellipticité sera suffisante et si la glaciation n'a pas commencé à +41000, elle commencera très vraisemblablement à + 64 000 ans (si elle a déjà commencé, elle ne fera que croître et embellir). Vous voyez donc que selon toutes probabilités, il ne faut pas compter sur une glaciation pour compenser et modérer l'augmentation de la température due a l'augmentation "humaine" de l'effet de serre. Vous voyez aussi que quand arrivera la prochaine glaciation (dans 41 000 ou 64 000 ans), il ne faudra plus compter sur un effet de serre "humain" additionnel pour compenser le froid naissant. Il y a entre 50 a 100 ans de réserve de pétrole, le double de gaz, quelques siecles de charbons. D'ici 5 à 6 siècles, l'augmentation artificiel de l'effet de serre s'arrêtera parce qu'il n'y aura plus de carbone fossile à bruler. Mais d'ici là, la température aura augmenté d'un certain nombre de degré, avec toutes les conséquences négatives que vous imaginez pour la biosphère en général et l'humanité en particulier. Et il faudra au moins le double de temps (au moins plusieurs milliers d'années) pour que l'excès de CO2 soit complètement absorbé (biomasse, océan, carbonates ...) pour revenir à la normale. "
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Une carte interactive très bien conçue des impacts du RC dans le monde : Visuel interactif Les bouleversements qui menacent la planète dans les prochaines années http://www.lemonde.fr/web/vi/0,47-0@2-3244...1-853716,0.html L'équivalent sur le site de la BBC : Climate change around the world http://news.bbc.co.uk/2/hi/in_depth/629/629/6528979.stm
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Le réchauffement climatique va-t-il, entre autres conséquences, modifier la répartition géographique des insectes servant de vecteurs à des maladies infectieuses ? Un article du Monde d'aujourd'hui pour ouvrir le débat : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-853716,0.html
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Les conséquences du réchauffement sur les écosystèmes se font déjà sentir aujourd'hui : on est pas dans des scenario de science-fiction mais dans la réalité. Et la pression est croissante. Et pour le court, moyen et long-terme, il est à craindre que les prévisions du GIEC soient exactes (Les prévisions effectuées il y a 15 ans par le GIEC se sont malheureusement révèlées être exactes). L'énorme travail de synthèse réalisé par les scientifiques au niveau mondial sur le sujet dans le cadre du GIEC mérite toute notre attention, il a un poids énorme sur le plan scientifique (la première partie du rapport porte sur les conséquences observées du réchauffement) - Résumé du rapport (en français) : http://www.umadev.com/mies/images/document...%2007-04-07.pdf Voir aussi (par exemple) : NB - La plus grande partie des études sur le sujet réalisées à ce jour concernent l'Amérique du nord et l'Europe (on le voit sur l'une des cartes du résumé IPCC-WGII 2007). Les autres régions du monde ont en réalité été très peu étudiées (Afrique, Asie etc.). http://www.worldviewofglobalwarming.org/pa...erate-zone.html VOIR : http://www.globalwarming101.com/
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A la Une de Futura-Sciences.com : Les merveilles du monde souffrent du réchauffement climatique http://www.futura-sciences.com/news-mervei...tique_10640.php Un rapport complètement en phase avec les conclusions du GIEC-WGII 2007. Climat - Biodiversité : tout est lié.
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L'échauffement d'une planète peut résulter, pour ne citer que les principaux paramètres : 1 - Soit d'une augmentation de l'énergie incidente (variation de l'irradiance solaire ou changement des paramètres orbitaux de la planète considérée = > théorie de Milankovitch) 2 - Soit d'une diminution de l'énergie réfléchie (baisse de l'albedo) 3 - Soit d'une augmentation de l'effet de serre (c'est ce qu'on observe actuellement sur Terre à cause des émissions humaines de GES) Ou des 3... A noter d'un réchauffement lié à une augmentation de l'effet de serre peut aussi être, par exemple, amplifié par des modifications de l'albedo (régression des surfaces englacées, etc.). Cette augmentation de l'effet de serre peut aussi conduire à la libération de GES (autre rétroaction); exemple : les hydrates de méthane, Alain Coustou a écrit des choses intéressantes (et très inquiètantes) sur le sujet. Dans le cas du réchauffement récent de Mars (qui se manifeste par la régression de la calotte sud), on sait que l'irradiance solaire ne l'explique pas (idem sur Terre). C'est mesuré. L'hypothèse relative à la variation de l'albedo est donc très intéressante. Une variation d'albedo peut tout à fait être à l'origine du réchauffement que l'on suspecte sur Mars. C'est tout à fait possible d'un point de vue théorique, et ceci sans avoir à fournir d'énergie exogène supplémentaire au système (sans aucune modification au niveau de l'énergie solaire incidente). Baisse de l'albedo (=moins d'énergie réfléchie) = > augmentation de la température de la planète Les observations des scientifiques en question (ainsi que les modélisations effectuées) sont donc très intéressantes.
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Abnégation : c'est tout à fait cela, le mot est juste.Une version française du résumé est disponible ici : http://www.umadev.com/mies/images/document...%2007-04-07.pdf Ce résumé expose les principaux résultats politiquement pertinents du quatrième rapport d’évaluation du Groupe de Travail II du Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques (GIEC). Cette évaluation se rapporte à la compréhension scientifique actuelle des impacts des changements climatiques sur les systèmes naturels, gérés par l’homme et humains, ainsi qu’à leur capacité d’adaptation et à leur vulnérabilité1 . Elle se base sur les évaluations précédentes du GIEC et intègre les nouvelles connaissances accumulées depuis le troisième rapport d’évaluation.
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Salut Chris,J'ai eu exactement la meme impression que toi en lisant ce fil : un debat sur une thematique scientifique ne peut avoir lieu que dans ces conditions.
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Désolé de te contredire mais les conclusions du GIEC-WG2-2007 sont à présent définitives et elles ont un poids colossal comparée à la contribution d'une personne isolée, quelque soit la qualité de cette contribution.Bruce A. Wielicki, NASA’s Langley Research Center : “The final IPCC report carries an authority and depth far beyond that of any individual scientist or small group of scientists, no matter how gifted or experienced. Unfortunately, in the age of the internet, the number of voices with personal opinions is in fact almost endless . The IPCC report is designed to cut through the noise and summarize the current state of scientific knowledge on climate change. ”
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L'essentiel y est : - Science intacte - Tentatives de dilution par quelques délégations Suite à Bangkok (WG III) pour les réponses à apporter pour tenter de stabiliser la température (du moins limiter la hausse).
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Le rapport scientifique n'est pas à négocier et n'a pas été négocié.Ce qui est discuté, c'est le résumé destiné aux décideurs, sur la forme (le vocabulaire employé etc.). La science est intacte. Par contre, les délégations politiques de certains pays ont pollué le débat (Arabie saoudite, USA, comme pas hasard !). Encore une fois, cela ne change rien au niveau science. Tout l'intérêt du GIEC est d'être un trait d'union entre les scientifiques et les politiques. Un rapport scientifique (1572 pages) qui resterait au placard serait inutile. En faisant approuver le résumé de ce rapport par les délégations de pays du monde entier, cela les oblige ensuite à s'impliquer. Mais ce n'est pas une tâche facile car le défi du réchauffement implique de profonds changements de nos sociétés. (...) La Chine, l'Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis ont contesté certains paragraphes du "résumé pour les décideurs", un texte d'une vingtaine de pages qui synthétise à l'intention des gouvernements de la planète les 1 400 pages du rapport. La Chine s'est ainsi opposée à un paragraphe soulignant "le risque très élevé (...) que de nombreux systèmes naturels soient affectés par les changements climatiques", selon une source proche des discussions. La délégation chinoise a contesté les bases scientifiques du caractère "très élevé" du risque, selon cette source. En réponse, un groupe de scientifiques a remis un lettre de protestation à la présidente du groupe II du GIEC, l'Américaine Sharon Hays, en faisant valoir que son degré de confiance élevé était scientifiquement établi. Par ailleurs, les Etats-Unis ont demandé et obtenu l'élimination d'un paragraphe indiquant que l'Amérique du Nord "devrait être localement confrontée à de graves dommages économiques et à des perturbations substantielles de son système socio-éconmique et culturel", selon un observateur des négociations. "C'est la première fois que la science est ainsi mise en cause par les politiques", a remarqué un délégué dont les propos étaient rapportés par un autre participant. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-890544,0.html Les débats du Groupe de travail II du GIEC ont été marqués par des tensions: les scientifiques ont réagi avec irritation face aux représentants des gouvernements lorsqu'ils ont estimé que ces derniers édulcoraient leurs conclusions. Plusieurs scientifiques ont élevé des objections aux retouches apportées par les négociateurs des gouvernements mais ont finalement consenti à des compromis. Les délégués ont notamment retiré des éléments d'un graphique soulignant de graves effets du réchauffement pour chaque degré Celsius supplémentaire et se sont affrontés sur la fiabilité scientifique de certaines affirmations clé. Il y avait pourtant peu de doute sur la validité des éléments scientifiques utilisés pour le rapport, des données collectées au cours des cinq dernières années. ."Bien qu'affaibli par le retrait de certains éléments, le rapport "enverra un signal très clair" aux gouvernements, a estimé Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies pour le changement climatique." http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/in...du_giec_su.html Le résumé présenté par les scientifiques aux politiques en début de semaine était très précis. A présent, il est un peu moins clair sur certains points à cause des blocages US, saoudiens et chinois. Mais l'essentiel est là : la situation est très préoccupante, il est urgent d'agir. Et le résumé est adopté. VIDEO - Conférence de presse GIEC : http://scic.cec.eu.int/streaming/archives/ipcc2007/video.wmv
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Cela montre que la science progresse, qu'elle est en constante évolution. Cela ne "ruine" absolument rien : le réchauffement récent est dû en très grande partie à l'homme, que tu prennes un forçage solaire de 0,12 ou de 0,30W/m2. Il serait très dangereux et irresponsable d'attendre : c'est maintenant qu'il faut agir.
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- Nous sommes responsables de la totalité de l'accroissement récent du CO2 atmosphérique (et des autres GES reponsables de l'effet de serre aditionnel)- Le réchauffement est en très grande partie dû à l'homme (pas en totalité : forçage solaire) Je suis désolé si tu ne saisis pas la différence.
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Non, pas "en partie", en totalité. Démontration ici pour le C02 :L’accroissement du CO2 atmosphérique: sommes nous entièrement responsable? C'est une question qui revient sans cesse, bien que nous connaissions déjà la réponse : nous sommes responsable de la totalité de l'accroissement récent du CO2 atmosphérique (...) http://www.realclimate.org/index.php/archi...-activities/fr/ Comment savons-nous que l’augmentation récente du CO2 est due aux activités humaines ? http://www.realclimate.org/index.php/archi...ies-updated/fr/ Par contre, tu aurais écrit : "Cette augmentation du réchauffement vient bien sur en très grande partie de l'homme", cela aurait été correct (correct sur le plan scientifique; après, tu peux dire ce que tu veux pour des raisons politiques, comme l'a fait par exemple la délégation saoudienne lors des débats du GIEC WGII qui viennent de se terminer. Mais alors ce n'est plus de la science). (L'estimation du forçage solaire est passé à 0,12 W/m2 aujourd'hui, ce document date de 2005)
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Accord des experts du Giec sur le réchauffement climatique BRUXELLES (Reuters) - Les experts mondiaux du réchauffement climatique sont parvenus à Bruxelles à un accord sur les conséquences de ce phénomène. "Nous venons de terminer cette réunion marathon et nous avons un rapport qui est accepté", a déclaré à la presse Rajintva Pachauri, président du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). "Je pense que nous avons finalement un bon document", a-t-il ajouté. http://www.boursier.com/vals/all/accord-de...-feed-22827.htm Bruxelles : le Giec va publier son rapport NOUVELOBS.COM | 06.04.2007 | 10:56 Le rapport des experts mondiaux sur les impacts du changement climatique "est bouclé" et sera publié "dans deux heures", a annoncé vendredi 6 avril, vers 10h15 heure de Bruxelles (heure de Paris), le président du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), Rajendra Pachauri. "Une conférence de presse se tiendra dans vingt minutes", a également annoncé Rajendra Pachauri. "Ce sera un très bon rapport, qui je l'espère attirera l'attention du monde entier", a-t-il ajouté. La conférence de presse initialement prévue à 10H00 locales (8H00 GMT) pour la publication avait été repoussée plus tôt dans la matinée, du fait de blocages dans la négociation. La Chine, l'Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis avaient contesté certains paragraphes du "résumé pour les décideurs", un texte d'une vingtaine de pages qui résume à l'intention des gouvernements de la planète les 1.400 pages du rapport. (AFP) http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/..._le_climat.html (...) Les délégués chinois, russes et saoudiens ont tenté de "minimiser la portée des données scientifiques " afin d' éliminer des observations prouvant que le changement climatique se traduit déjà par des impacts négatifs , selon un délégué occidental. De plus, la délégation américaine était hostile à toute "quantification" des dégâts que pourra occasionner le réchauffement , alors que les Européens entendaient "donner un signal fort", selon la même source. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-890544,0.html 1 - Minimiser la portée des données scientifiques, 2 - Eliminer les observations prouvant que le changement climatique se traduit déjà par des impacts négatifs, 3 - Eviter la "quantification" des dégâts que pourra occasionner le réchauffement : C'est superbement responsable comme approche ! La science remise en cause...par des délégués politiques US, chinois et Saoudo-pétroliers ! (...) La Chine, l'Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis sont les principaux pays à «faire obstruction», selon plusieurs délégués aux négociations ouvertes lundi par le Giec. La Chine s'est ainsi opposée en début de matinée à un paragraphe soulignant «le risque très élevé , basé sur de nombreuses observations et preuves dans tous les pays et la plupart des océans, que de nombreux systèmes naturels soient affectés par les changements climatiques (...)», selon une source proche des discussions. La délégation chinoise a contesté les bases scientifiques du caractère «très élevé» du risque, selon cette source. En réponse, un groupe de scientifiques a remis une lettre de protestation à la présidente du groupe II du Giec, l'Américaine Sharon Hays, en faisant valoir que son degré de confiance élevé était scientifiquement établi. Par ailleurs, les USA ont demandé et obtenu l'élimination d'un paragraphe indiquant que l'Amérique du Nord «devrait être localement confrontée à de graves dommages économiques et à des perturbations substantielles de son système socio-économique et culturel», selon un observateur des négociations. «C'est la première fois que la science est ainsi mise en cause par les politiques», a remarqué un délégué (...) http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=...amp;sid=7694023
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Climat: blocages politiques à la réunion du Giec BRUXELLES - La publication d'un rapport-clé du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) sur les impacts du changement climatique a été reportée sine die. Des raisons politiques bloquent les négociations, selon des délégués. Plusieurs pays, notamment la Chine, l'Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis, contestent des paragraphes-clés du "résumé à l'intention des décideurs". Le rapport prédit qu'une élévation des températures moyennes du globe provoquera notamment une forte baisse des rendements des récoltes en Afrique et donc davantage de famines, un recul des glaciers en Himalaya, plus d'épisodes de canicule aux Etats-Unis et d'importants dégâts sur la Grande barrière de corail d'Australie. La Chine s'est ainsi opposée en début de matinée à un paragraphe soulignant "le risque très élevé, basé sur de nombreuses observations et preuves dans tous les pays et la plupart des océans, que de nombreux systèmes naturels soient affectés par les changements climatiques (...)", selon une source proche des discussions. Les Etats-Unis ont eux demandé et obtenu l'élimination d'un paragraphe indiquant que l'Amérique du Nord "devrait être localement confrontée à de graves dommages économiques et à des perturbations substantielles de son système socio-éconmique et culturel", selon un observateur des négociations. Le résumé à l'intention des décideurs est une synthèse en une vingtaine de pages des 1400 du rapport complet. Négocié ligne à ligne par les délégations mandatées par leurs gouvernements, il est destiné à les éclairer sur les aspects scientifiques, économiques et humains du réchauffement. Le Giec, créé en 1988, a déjà publié trois rapports d'évaluation (1990, 1995 et 2001) s'appuyant sur les travaux d'environ 2500 chercheurs de 130 pays. Ces documents font autorité en matière d'approche scientifique du réchauffement climatique. (ats / 06 avril 2007 10:15) http://www.romandie.com/infos/ats/display....sociate=PHF0944 Climat: le rapport du Giec a été approuvé La publication du rapport-clé du Giec sur les impacts du changement climatique avait d'abord été reportée sine die. La négociation bloquait pour des raisons politiques, selon des délégués. Plusieurs pays contestaient des paragraphes-clés du «résumé à l'intention des décideurs» du rapport du Giec sur les impacts du réchauffement. http://info.rsr.ch/fr/rsr.html?siteSect=20...y=1175849259000
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Williams, la droite que tu as tracé sur ton shéma personnel n'est pas pertinente.Il n'y a pas d'augmentation de l'irradiance solaire ces 50 dernières années. On en a déjà parlé ici : /index.php?showtopic=17651&pid=358603&mode=threaded&show=&st=&'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...w=&st=& Gavin Schmidt, NASA : "quand vous regardez les 50 dernières années, il n'y a pas du tout de tendances dans le forçage solaire". http://www.realclimate.org/index.php/archi...koo-science/fr/
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Prenons à présent le cas de Mars : Te = 1,08*10^8 [(1-A)/D2]^1/4 A = albedo D = distance (en mètres) Avec D (moyenne) = 228.10^9m A = 0,20 = > Te = 213,8K A = 0,21 = > Te = 213,13K Une variation d'albedo de 0,01 sur mars se traduit par une variation de la température d'un peu plus d'un demi degré. C'est tout à fait cohérent avec ce qu'on obtenu les chercheurs du SETI (étude dont il est question sur ce fil). NB - En réalité, mars possède une fine atmosphère contenant des gaz à effet de serre, d'où une température de surface supérieure (moyenne de -50°C), ceci ne changeant absolument rien à la démonstration. Dans le cas de Vénus, l'effet de serre est par contre énorme (température de surface : environ 450°C).
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Malheureusement (malheureusement pour The Fritz et pour toi Marot, compte tenu de la tonalité de vos interventions), les calculs de The Fritz sont complètement faux. C'est vérifiable en deux clics ici : http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc.../partie1_3.html The Fritz, as-tu conscience de ce que représente une variation d'albedo de 0,5 ??? (cela pourraît t'être utile quand tu veux donner des leçons aux autres, sur le ton du mépris, et y compris aux scientifiques du SETI !) Variation d'albedo de 0,5 dans le cas de la Terre, calculateur ENS : Avec A = 0 = > Te= 282,51K Avec A = 0,5 (50% de réflexion) = > Te =237,56K Soit une chute de 45°C... (et avec A=0,99 => Te=89,34K) Autre exemple de variation d'albedo de 0,5 dans le cas de la Terre, calculateur ENS : Passage de A=0,49 à A=0,99 = > chute de...150°C...
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Non, car Mars est plus éloignée du soleil que la Terre ( 1/x²).
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The Fritz tu as un applet en ligne ici (calculateur) : http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc.../partie1_3.html Tu entres l'albedo ainsi que la distance de la planète au soleil et tu obtiens en un clic la température d'équilibre. Tu peux aussi faire les calculs à la main : T = 1,08*10^8 [(1-A)/D2]^1/4 A = albedo D = distance (en mètres)
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The Fritz, Si tu veux des informations sur le modèle climatique de mars, c'est par ici : http://www.seti.org/site/pp.asp?c=ktJ2J9MMIsE&b=178907 Je ne suis pas compétent pour te répondre au sujet du modèle climatique de mars utilisé. Et à propos de l'étude en question, c'est pas ici : Global warming and climate forcing by recent albedo changes on Mars Lori K. Fenton1, Paul E. Geissler3 & Robert M. Haberle2 http://www.nature.com/news/2007/070402/full/070402-5.html