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Bien au contraire : on a des éléments qui indiquent que la déstablisation des calottes polaires est en cours, ce que l'on attend (et que l'on craint) dans un monde qui se réchauffe. - Perte de masse en Antarctique, désintégration rapide de la péninsule - Perte de masse au Groenland, avec accélération du processus Ce processus est pour l'instant freiné par l'intensification des précipation neigeuses (intensification qui se comprend très bien dans un monde qui se réchauffe par augmentation de l'évaporation), en particulier au Groenland (plus délicat en Antactique). Mais la perte de masse est là et elle contribue à l'élévation du niveau des mers : l'eau de fonte va bien quelque part. Bref les changements sont en cours, et cela n'est pas du tout rassurant. Et il est tout naturel que l'on en parle dans la presse de vulgarisation car cela nous concerne tous.
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Sauf qu'avec les termites le bilan carbone est nul (le bois qu'elles consomment c'est du carbone qui a été fixé par des organismes photosynthétiques...tu indiques même dans un autre post que c'est une excellente rétroaction négative vis à vis du RC) tandisque l'homme brûle des combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel), c'est à dire relâche brutalement du carbone sorti du cyle il y a des millions d'années (épicycle). NB - Les termites produisent par contre du méthane (système digestif), et là, compte-tenu de la puissance de ce gaz à effet de serre (temps de résidence dans l'atmosphère de 10 ans), cela pourrait être gènant...Sauf que les populations de termite n'ont pas, jusqu'à preuve du contraire, augmenté dramatiquement sur terre depuis le début de l'ère industrielle. Bilan complètement nul.
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Tout à fait et d'ailleurs l'intensification des précipitations neigeuses au centre se comprend parfaitement dans un environnement qui se réchauffe. Une animation de l'ESA à propos de cette accumulation de neige qui masque le phénomène de fonte dans un bilan total de masse : ERS altimeter survey shows growth of Greenland Ice Sheet interior http://www.esa.int/esaEO/SEMILF638FE_planet_1.html NB - Graphique tout en bas de la page : Spatially averaged changes in winter Greenland Ice Sheet elevation and winter North Atlantic Oscillation (NAO) index, lagged one month 1992-2003. On parle de la NOA... mais comme l'a déjà indiqué miniTAX, c'est réservé aux pros (!) du forum /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est que la NOA (les pauvres!), voici une explication très sympa de l'IFREMER : http://www.ifremer.fr/lpo/thuck/nao/nao2.html (voir aussi : http://www.met.rdg.ac.uk/cag/NAO/ et http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/bib...oscillation.htm ) Jusqu'à environ 1900, l'indice de la NAO a changé presque chaque année; mais depuis le début du 20ème siècle, il s'avère que l'indice de la NAO a été principalement positif, ce qui cause des hivers humides et chauds en Europe du nord. Nous ne savons pas si ce changement est simplement dû aux variations naturelles du climat ou bien si l'influence des humains, à travers le réchauffement planétaire, a changé le fonctionnement naturel de ce phénomène climatique. (atmospheric chemistry department of the Max Planck Institute ) http://www.atmosphere.mpg.de/enid/1__Oc_an...ntique_3hb.html IFREMER : L'indice de l'oscillation nord-atlantique est calculé chaque année à partir de la différence de pression entre Lisbonne (Portugal) et Reykjavik (Islande), en prenant l'anomalie de pression (écart à la moyenne), moyennée de janvier à mars et normalisée (c'est-à-dire divisée par l'écart-type de la pression calculé sur une longue période). Quand l'indice est positif, cela signifie qu'au cours de l'hiver, la pression est plus élevée que la moyenne à Lisbonne, et plus faible que la moyenne en Islande. Par conséquent, l'anticyclone des Açores (H) est plus fort que la normale, alors que la dépression d'Islande (L) est plus creuse. Dans ces conditions, les vents d'ouest à sud-ouest entre les deux systèmes sont relativement forts : tempêtes et coups de vent sont plus fréquents et plus violents sur l'Europe septentrionale, affectant également la moitié nord de la France. En contrepartie, ces régions bénéficient d'une grande douceur apportée par les masses d'air océaniques, mais aussi de précipitations accrues. Quant à la moitié sud de la France, elle est à l'image du monde méditerranéen : temps sec et doux. Sur le nord du Canada et le Groenland, les hivers sont plutôt froids et secs, alors qu'à l'est des États-Unis, ils sont plutôt doux et humides. Un indice négatif signifie que la pression associée à l'anticyclone des Açores (H) est plus faible que sa valeur normale d'hiver, alors que la dépression d'Islande (L) est à peine plus creuse. Par conséquent, les vents d'ouest ne sont pas très forts et les tempêtes sont rares. De plus, les perturbations circulent plus au sud et s'engouffrent en Méditerranée, apportant la pluie sur ses rivages (indiqué par WET sur la carte). Quant au nord de l'Europe (dont la moitié nord de la France), il passe sous l'influence de l'anticyclone de Sibérie : l'hiver est sec mais froid. À la limite entre les dépressions circulant en Méditerranée et l'air froid sur le nord de l'Europe, les précipitations peuvent se présenter sous forme de neige même en plaines (les prévisionnistes désignent ce type de situation sous l'appellation de "retour d'est"). Le Groenland voit des hivers plutôt doux, alors que la côte est des États-Unis subit plus d'épisodes froids et de chutes de neige. Et c'est bien ce qu'on observe sur le graphique donné par l'ESA : http://esamultimedia.esa.int/images/EarthO..._PDF_fig3_H.gif - Quand l'indice NAO est négatif ( hivers doux au Groenland), il y a relativement plus de neige à s'accumuler. - C'est l'inverse avec un indice NAO positif (hivers sont plutôt froids et secs au Groenland), il y a relativement moins de neige à s'accumuler. L'oscillation nord-atlantique est une part importante des études sur le changement du climat. Ces dernières années ont montré une forte tendance à des phases positives persistantes de la NAO, et nous ne savons vraiment pas pourquoi. Il se peut que cela soit dû simplement à la variabilité naturelle du climat, mais aussi que la NAO (et d'autres variations naturelles du climat) soit sensible au réchauffement global. http://www.atmosphere.mpg.de/enid/1__Oc_an...ntique_3hb.html NB - Référence : Recent Ice-Sheet Growth in the Interior of Greenland Ola M. Johannessen 1*, Kirill Khvorostovsky 2, Martin W. Miles 3, Leonid P. Bobylev 2 Submitted on May 26, 2005 Accepted on October 11, 2005 http://www.sciencemag.org/cgi/content/abstract/1115356v1 Résumé : A continuous data set of Greenland Ice Sheet altimeter height from ERS-1 and ERS-2 satellites, 1992 to 2003, has been analyzed. An increase of 6.4 ± 0.2 centimeters per year is found in the vast interior areas above 1500 meters, in contrast to previous reports of high-elevation balance. Below 1500 meters, the elevation-change rate is -2.0 ± 0.9 cm/year, in qualitative agreement with reported thinning in the ice-sheet margins. The spatially averaged increase is 5.4 ± 0.2 cm/year, or ~60 cm over 11 years, or ~54 cm when corrected for isostatic uplift. Winter elevation changes are shown to be linked to the North Atlantic Oscillation.
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Merci jice pour cette référence - Données complémentaires : Rapid and synchronous ice-dynamic changes in East Greenland Adrian Luckman1, Tavi Murray1, Remko de Lange1,2 & Edward Hanna3 1Department of Geography, School of the Environment and Society, Swansea University, SA2 8PP, UK. 2School of Geography, University of Leeds, Leeds, LS2 9JT, UK. 3Department of Geography, University of Sheffield, S10 2TN, UK. Abstract Two major outlet glaciers in East Greenland have suddenly begun to accelerate and retreat. The speeds of Kangerdlugssuaq and Helheim remained steady during the 1990s despite progressive and substantial thinning, but have abruptly increased within the last two years, more than doubling ice flux to the ocean. Had it been an isolated example, the comparable 1998 speed-up of Jakobshavn Isbræ in West Greenland might have been explained simply by its chance retreat past a pinning point. Now that two further Greenland outlets have exhibited similar behavior, a common process seems likely. A remarkable correspondence in the inter-annual patterns of speed and ice-front variation between Kangerdlugssuaq and Helheim implies a significant sensitivity to regional environmental factors. The period of continued warming and thinning appears to have primed these glaciers for a step-change in dynamics not included in current models. We should expect further Greenland outlet glaciers to follow suit. Article complet accessible ici : http:/:www.geography.swan.ac.uk/glaciology/adrian/luckman_GRL_feb06.pdf
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Au fait miniTAX, c'est qui le "hacker en chef" dont tu parles ? Il agit en réseau ce hacker ? Tu peux me répondre en mp si tu veux, ceci afin de ne pas perturber le débat.
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Tu as tout à fait le droit de le dire directement aux scientifiques de Realclimate, je ne suis pas sûr qu'ils viendront te lire ici.
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A te lire on en a pourtant l'impression miniTAX. Montre l'exemple Faire "injure à l'intelligence en inventant des termes farfelus" /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> - Tu ne manques pas d'humour !
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Et quel est ce bilan de masse ?
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Disons qu'il y a de très forts signaux qui vont dans le sens que la plate-forme Larsen B s'est écroulée à cause des émissions anthropiques de gaz à effet de serre, non ? Ces signaux ne sont-ils pas suffisants pour que l'on décide de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre ? Il faut attendre d'avoir une certitude absolue pour réfléchir et décider (enfin!) d'agir ou ne pas agir ? Tu t'es donné 20 ans, c'est du moins ce que j'ai compris, c'est cela ? Le Directeur du GISS-NASA et une majorité écrasante de scientifiques pensent qu'il faut agir dès aujourd'hui.
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Merci pour cette image Météor. Certaines personnes se moquent de ceux qui s'inquiètent de cette régression. En plus à l'évidence Charles connaissait déjà cette étude. J'ai du mal à le comprendre. Le but était de tenter de rabaisser Sirius ? Pas très joli tout ça.
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Merci pour ton lien miniTAX qui illustre parfaitement ce que je disais : Comme je l'ai signalé plus haut (cela devient lassant), la concentration en C02 atmosphérique continue d'augmenter très rapidement, ça c'est une certitude et ceci malgré le pompage de nos plantes et de nos océans...Ce serait bien pire autrement. En gros, les puits biosphériques et océaniques piègent la moitié de nos émissions en C02. C'est un équilibre et il n'y a pas de raison que tout à coup les plantes se mettent à grandir comme dans Alice au pays des merveilles pour stabiliser la concentration en C02 atmosphérique. Pour l'océan, on sait que sa capacité à stocker le CO2 diminue quand la température augmente. Au mieux les plantes peuvent ralentir un tout petit peu le processus (mais pas le stopper). Au pire elle peuvent l'agraver un tout petit peu. Pas vraiment de quoi être rassuré.
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Jeff Severinghaus explique de cette manière un processus qui n'est pas forcément simple à comprendre pour tout le monde : http://www.realclimate.org/index.php/archi...n-ice-cores/fr/ Tu as peut-être une meilleure façon de l'expliquer ? Pas la peine, Claude Allègre en a déjà parlé ( France Inter le 11 octobre dans la matinée). Et l'acidification des eaux océaniques, ainsi que l'intensification des phénomènes extrêmes est d'ailleurs pour lui une raison pour interdire les voitures en ville. Enfin, on ne peut pas lui reprocher d'être cohérent sur ce point.L'ancien ministre propose de bannir les voitures à essence de la ville http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-816848,0.html
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La science, c'est une chaîne :Activités humaines .....> Réchauffement climatique... .....> intensification des westerlies...> retreat and collapse of the northern Larsen Ice Shelf. Retenons l'essentiel, vulgariser cela ne veut pas dire perdre le lecteur dans des détails. Bilan : qualifier de "gazettes alarmistes" les revues où des journalistes ont fait écho de cette étude est injustifié. Polar Easterliesr et Westerlies ( mouvement circumpolaire) : L'Antarctique est coupé en deux parties inégales par les Monts Transantarctiques, chaîne de montagne de 2500 km de long, formant une courbe en « S » depuis la côte de la mer de Weddell (face à l’île Berkner) jusqu'à la côte de l'océan Antarctique face aux îles Balleny : Carte : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/comm...ica_surface.jpg "The mountain range running along the Antarctic peninsula (upper left) creates warm winds that melt the ice." http://www.nature.com/news/2006/061016/full/061016-11.html (effet de foehn) L'Antarctique (et l'hémisphère sud en général) est vraiment très intéresant : - Illustration de l'influence de la présence d'importantes masses océaniques (réchauffement plus faible dans l'hémisphère sud que dans l'hémisphère nord) - Illustration de l'influence d'une barrière montagneuse (voir ci-dessus - effet de foehn etc.) - Illustration que le réchauffement, par augmentation de l'évaporation, peut potentiellement conduire à l'augmentation des précipitations neigeuses (zone centrale) - Mais : No sign of increased snowfall in Antarctica - Illustration qu'un réchauffement global ne signifie pas un réchauffement uniforme (et peut même conduire à des refroidissements locaux dans un premier temps)
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A propos des "gazettes alarmistes" dont parles Charles : The British Antarctic Survey (BAS) is a component of the Natural Environment Research Council. Based in Cambridge UK, it has, for almost 60 years, undertaken the majority of Britain's scientific research on and around the Antarctic continent. It now shares that continent with scientists from around thirty countries. First direct evidence that human activity is linked to Antarctic Ice Shelf Collapse http://www.antarctica.ac.uk/News_and_Infor...tory.php?id=293 No: 17/2006 16 Oct 2006 16 October 2006 PR No. 17/2006 The first direct evidence linking human activity to the collapse of Antarctic ice shelves is published this week in the Journal of Climate. Scientists from the British Antarctic Survey (BAS), the Centre for Polar Observation and Modelling, University College London, and the Katholieke Universiteit Leuven, (Belgium) reveal that stronger westerly winds in the northern Antarctic Peninsula, driven principally by human-induced climate change, are responsible for the marked regional summer warming that led to the retreat and collapse of the northern Larsen Ice Shelf. Global warming and the ozone hole have changed Antarctic weather patterns such that strengthened westerly winds force warm air eastward over the natural barrier created by the Antarctic Peninsula's 2 km-high mountain chain. On days when this happens in summer temperatures in the north-east Peninsula warm by around 5 degrees C, creating the conditions that allowed the drainage of melt-water into crevasses on the Larsen Ice Shelf, a key process that led to its break-up in 2002. Lead author Dr Gareth Marshall from the British Antarctic Survey said, "This is the first time that anyone has been able to demonstrate a physical process directly linking the break-up of the Larsen Ice Shelf to human activity. Climate change does not impact our planet evenly - it changes weather patterns in a complex way that takes detailed research and computer modelling techniques to unravel. What we’ve observed at one of the planet’s more remote regions is a regional amplifying mechanism that led to the dramatic climate change we see over the Antarctic Peninsula." Je comprend que ce genre de communiqué du BAS soit fortement perturbateur mais ce n'est pas une raison pour se moquer, comme le fait Charles, des journalistes de la presse de vulgarisation qui ont fait écho de ces informations des scientifiques. La réalité est alarmante, il ne faut donc pas s'étonner que les articles dans la presse soient alarmants.
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Comme je l'ai signalé plus haut, en attendant la concentration en C02 atmosphérique continue d'augmenter très rapidement, ça c'est une certitude et ceci malgré le pompage de nos plantes et de nos océans...Ce serait bien pire autrement. En gros, les puits biosphériques et océaniques piègent la moitié de nos émissions en C02. C'est un équilibre et il n'y a pas de raison que tout à coup les plantes se mettent à grandir comme dans Alice au pays des merveilles pour stabiliser la concentration en C02 atmosphérique. Pour l'océan, on sait que sa capacité à stocker le CO2 diminue quand la température augmente... Loi de Henry : A température constante et à saturation, la quantité de gaz dissout dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle qu'exerce ce gaz sur le liquide. Mais quand la température monte cela donne ceci : http://perso.orange.fr/bernard.pironin/aquatech/henry.htm Donc on peut s'attendre à un dégazage du CO2 actuellement piègé dans les océans dans le cadre du réchauffement global (rétro-action positive). Et si le processus se met en place nous sommes mal barrés n'est-ce pas ? Je suis sceptique : j’ai le sentiment que les projections actuelles retenues par la communauté scientifique internationale négligent les effets rétro-amplificateurs et en premier lieu le relargage du C02 océanique et la diminution de l’albedo par régression des surfaces englacées à albedo élevée (sans parler des clathrates). On sait que le signal d'origine astronomique responsable de l’alternance des cycles glaciaires et interglacaires avec une période principale de 100 000 ans (théorie de Milankovitch) a été fortement amplifié par ces mécanismes rétro-amplificateurs. On voit mal pourquoi il devrait en être autrement dans le cas présent étant donné que l’intensification anthropique de l’effet de serre conduit à un réchauffement, un signal thermique qui est potentiellement amplifiable. Une inconnue : dans combien de temps ? (inertie du système etc.) Jeff Severinghaus : "Selon des estimations de modèles, l'effet du CO2 (avec celui du CH4 et du N2O) permet d'expliquer la moitié du réchauffement total se produisant lors des transitions glaciaire-interglaciaires... le CO2 serait stocké dans l'océan profond au cours des périodes glaciaires, puis réinjecté dans l'atmosphère lorsque le climat se réchauffe... [point "rassurant" :] Le CO2 commence à augmenter autour de 800 ans (entre 600 à 1000 ans) après le démarrage de l'augmentation de température lors des terminaisons glaciaires. ". http://www.realclimate.org/index.php/archi...n-ice-cores/fr/ NB : - Rétro-action : effet comparable aux réactions parasites qui ont lieu quand on approche un microphone trop proche d'une enceinte - L'augmentation récente du niveau de CO2 atmosphérique est d'origine humaine, les scientifiques en ont la certitude. - La Terre est en déséquilibre énergétique. Le réchauffement est bien d'origine anthropique, c'est confirmé par le GISS-NASA
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1 - L'Antactique a perdu en masse entre 2002 et 2005 : Measurements of Time-Variable Gravity Show Mass Loss in Antarctica Isabella Velicogna1,2* and John Wahr1* Using measurements of time-variable gravity from the Gravity Recovery and Climate Experiment satellites, we determined mass variations of the Antarctic ice sheet during 2002–2005. We found that the mass of the ice sheet decreased significantly, at a rate of 152 ± 80 cubic kilometers of ice per year, which is equivalent to 0.4 ± 0.2 millimeters of global sea-level rise per year. Most of this mass loss came from the West Antarctic Ice Sheet. 1 University of Colorado, Cooperative Institute for Research in Environmental Sciences and Department of Physics, University Campus Box 390, Boulder, CO 80309–0390, USA. 2 Jet Propulsion Laboratory, California Institute of Technology, Mail Stop 300-233, Pasadena, CA 91109–8099, USA. http://www.sciencemag.org/cgi/content/abstract/311/5768/1754 2 - A partir des connaissance actuelles (insuffisantes), on peut dire que l'Antarctique se réchauffe légèrement, tout dépend de quoi on parle : ...Il est important de reconnaître que le largement cité "refroidissement antarctique" apparaît, à partir des données disponibles, être restreint aux deux dernières décades, et que moyenné sur les 40 dernières années, il y a eu un faible réchauffement (e.g. Bertler et al., 2004). À présent, il n'est pas possible de dire comment a été le changement à long terme sur le dernier siècle ou plus... http://www.realclimate.org/index.php/archi...bal-warming/fr/ C'est d'ailleurs une belle illustration pour comprendre que réchauffement global ne signifie pas réchauffement uniforme (importance des paramètres locaux : présence d'une chaîne de montagne, importance relative des surfaces océaniques etc.). 3 - Le réchauffement est spectaculaire au niveau de la péninsule ("plus rapide que dans n’importe quelle autre région de notre planète"), c'est clairement l'objet de l'article. 4 - "Les modèles suggèrent aussi que, plus on va dans le temps et plus l'importance relative des effets radiatifs qui augmentent, comparés avec les effets de la dynamique de l'atmosphère et de l'océan, est susceptible d'augmenter. En résumé, nous nous attendons pleinement à ce que l'Antarctique se réchauffe dans le futur". http://www.realclimate.org/index.php/archi...bal-warming/fr/
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Pris dans ta course pour tenter de nier le rôle de l'homme dans le RC, tu oublies de commenter l'essentiel : en lien avec le RC les westerlies se sont renforcés depuis 50 ans et ça fond à vitesse grand V ! Et si tu ne trouves pas cela inquiètant je ne sais pas ce qu'il te faut. Faudrait que tu expliques ce que tu entends par "gazettes alarmistes", c'est péjoratif et c'est désagréable ce genre de tentatives de rabaissement gratuites - Tu fais référence à l'article du CORDIS(Service Communautaire d'Information sur la Recherche et le Développement) que j'ai mis en lien ? Voici une bonne synthèse de science-presse (bonne vulgarisation scientifique) : Vents chauds au Pôle Sud Le 24 octobre 2006 (Agence Science-Presse) - Le réchauffement accéléré de l’Antarctique est causé par le fait que, même là-bas, il arrive que soufflent des vents... chauds. Ces vents pourraient être derrière la spectaculaire cassure de la banquise Larsen, en 2002. Rappel. Depuis les années 1960, les températures de la péninsule antarctique –une bande de terre qui s’étire au Nord du continent glacé– ont augmenté en moyenne de deux degrés Celsius, ce qui est énorme pour un si court laps de temps –c'est plus rapide que dans n’importe quelle autre région de notre planète. Or, des scientifiques britanniques et allemands attribuent dans le Journal of Climate cette hausse rapide aux vents qui tournent autour du Pôle Sud et qui se sont renforcés au cours des 50 dernières années. Plus ils sont forts, plus ils sont nombreux à traverser la chaîne de montagnes qui traverse la péninsule antarctique et à redescendre de l'autre côté sous la forme de masses d'air chaud qui accélèrent la fonte de la banquise. C'est le même phénomène qui, dans les Alpes, est appelé le foehn, et dans les Rocheuses, le chinook. "Certains jours, le phénomène peut être spectaculaire", déclare John King, du British Antarctic Survey. Nous avons vu des températures grimper de cinq degrés de plus que les jours où le passage (montagneux) est bloqué." http://www.sciencepresse.qc.ca/archives/2006/cap2310064.html Effet de fœhn " Le Fœhn est un vent fort, chaud et sec, apparaissant quand un vent dominant est entraîné au-dessus d'une chaîne montagneuse et redescend de l'autre côté après l'assèchement de son contenu en vapeur d'eau. L'effet de fœhn, ou effet de föhn, est donc un phénomène météorologique créé par la rencontre du vent et du relief." http://fr.wikipedia.org/wiki/Foehn Collapse of the Larsen-B - http://epod.usra.edu/archive/epodviewer.php3?oid=92896
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La perte de glace du Groenland a doublé en 10 ans http://www.notre-planete.info/actualites/a...e_groenland.php(synthèse en français - données complémentaires intéressantes - E. Rignot)
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Comme si on avait pas assez avec la fonte accélérée du Groenland ! Warm winds of change hit the Antarctic (Des vents chauds "de changement" frappent l'Antarctique, jeu de mot avec "wind of change" de Scorpions) 18-10-2006 http://www.nature.com/news/2006/061016/full/061016-11.html "Westerly winds circling the pole have strengthened over the past 50 years, the team reports in the Journal of Climate1. The stronger these westerlies, the more likely they are to cross the chain of mountains up to 2,800 m high that runs from north to south along the peninsula. As air masses move up the mountains, they lose moisture, and tip onto the lee side as dry, warm winds. The same effect produces the föhn wind in the Alps and the Chinook in the Rockies... ...The stronger winds cause warming mostly in the summer. Warming on the Antarctic Peninsula has actually been most intense in winter, but in summer a large part of the extra heat goes into melting ice. This has dramatic consequences. Percolating meltwater enlarges crevasses and leads ultimately to the disintegration of floating ice shelves..." Pour la première fois, une équipe de chercheurs a établi un lien entre le récent effondrement spectaculaire des plates-formes1 de glace de l'Antarctique et l'activité humaine. http://www.futura-sciences.com/news-effond...opique_9821.php No sign of increased snowfall in Antarctica (Publié dans Nature - Pas de signe d'augmentation des précipitations neigeuses en Antarctique) 10-08-2006 http://www.bioedonline.org/news/news.cfm?art=2721 "...Antarctica harbours 90% of the world's ice; if the 30 million cubic kilometres of ice held in its sheets were to melt, the global sea level would rise by more than 60 metres, flooding vast stretches of densely populated coasts around the globe. At present, the global sea level rises by around 3 millimetres per year. The rate could increase if glaciers in Antarctica (and Greenland) continue to melt. However, some ice sheets in the interior of Antarctica seem to have been getting thicker rather than thinner over the past few years, and scientists have assumed that this is thanks to an accumulation of snow in the interior, which should cushion the continent's impact on sea-level rise. The Intergovernmental Panel on Climate Change in its next report, due 2007, projects Antarctic snowfall to increase by a few per cent for each degree warming. That may now be in doubt...."
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Oui, c'est exactement ce que dit Michel Petit : D’un point de vue scientifique, on peut difficilement quantifier de manière extrêmement précise ce que seront les termes du changement climatique, on sait en revanche imaginer les conséquences et les enjeux potentiels. Les difficultés et les incertitudes scientifiques substantielles ne doivent pas être un prétexte pour dire que le réchauffement climatique n'existe pas. Une approche intéressante pour l’étude des risques liés à des événements extrêmes consiste à coupler les observations statistiques avec les modèles. Si on ne peut pas prédire les événements extrêmes, on peut en revanche, à partir de données statistiques, prédire les conditions climatiques qui seraient les plus favorables à l'apparition d'événements extrêmes. Et Rajendra K. Pachauri, Michel Petit et Hervé Le Treut font d'excellentes synthèses...Bien meilleures que les miennes, c'est complètement évident mais tu me pousses à le dire. Leurs commentaires dans la presse ou dans les rapports de synthèse (ONERC, ONU etc.) sont donc précieux. C'est d'ailleurs une question de confiance envers le travail des autres : je ne vis pas dans un univers de complot climatique et quand je lis les déclarations de ces éminents scientifiques je n'éprouve pas un besoin éffréné de vérifier dans le détail et au microscope s'ils ne se seraient trompés quelque part. Chacun son métier et ayons confiance. Ces personnalités ne se risqueraient pas à dire n'importe quoi dans des textes publics (c'est d'ailleurs pour cela que les propos mensongers d'Allègre sur le climat sont profondément choquants - C'est extrêment rare au sein de la communauté scientifique) Et encore une fois ce n'est pas parcequ'il n'y a pas de certitude absolue que cela doit nous dispenser d'agir pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre.
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GREENLAND ICE SHEET ON A DOWNWARD SLIDE October 19, 2006 http://earthobservatory.nasa.gov/Newsroom/...6101923416.html ...Greenland's low coastal regions lost 155 gigatons (41 cubic miles) of ice per year between 2003 and 2005 from excess melting and icebergs, while the high-elevation interior gained 54 gigatons (14 cubic miles) annually from excess snowfall... Bilan : perte de 101 gigatonnes/an entre 2003 et 2005
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Rapport de l'ONERC -Evènements extrêmes : http://www.ecologie.gouv.fr/article.php3?id_article=3448 Martin Beniston Directeur de l'unité de géographie (université de Fribourg - Suisse) " Dans un climat qui se réchauffe, il y a plus d'énergie à disposition pour générer des événements climatiques extrêmes. On peut penser que ceux-ci augmenteronten fréquence et en intensité : tempêtes tropicales, tornades, précipitations extrêmes menant à des inondations ou absence de précipitations menant à des sécheresses, grêle… peuvent être le type d'événements extrêmes qui engendrent des dégâts "importants. Michel Petit Président de la Société météorologique de France. " D’un point de vue scientifique, on peut difficilement quantifier de manière extrêmement précise ce que seront les termes du changement climatique, on sait en revanche imaginer les conséquences et les enjeux potentiels. Les difficultés et les incertitudes scientifiques substantielles ne doivent pas être un prétexte pour dire que le réchauffement climatique n'existe pas. Une approche intéressante pour l’étude des risques liés à des événements extrêmes consiste à coupler les observations statistiques avec les modèles. Si on ne peut pas prédire les événements extrêmes, on peut en revanche, à partir de données statistiques, prédire les conditions climatiques qui seraient les plus favorables à l'apparition d'événements extrêmes. Différents modèles donnent des résultats différents avec un facteur 3 sur l'amplitude de l'élévation de température moyenne. L'incertitude est majeure mais on ne sait pas encore comment la réduire. Le progrès peut venir d’une approche consistant à chercher quel est le modèle qui correspond au mieux aux les observations actuelles. Pour ce qui est de l'avenir du changement climatique et de ses conséquences, un facteur d’incertitude important restera la quantité des futures émissions de GES qui dépendent entre autres de la manière dont le problème sera géré à l’échelle internationale. Pour réduire considérablement les émissions de GES en un siècle de façon à éviter que la concentration de l’atmosphère en CO2 ne fasse plus quedoubler, il faudrait passer préalablement par un maximum, avant de redescendre au quart de leur niveau actuel. Il faudra quoiqu’il arrive attendre plusieurs dizaines d'années avant que la concentration du CO2 dans l'atmosphère ne se stabilise. Sur le moyen terme, il faut savoir que rien de ce qu'on fera n’aura d’effet appréciable avant 20 ou 30 ans. Le changement climatique, l'augmentation de la température continueront à se produire imperturbablement et ne se stabiliseront qu’environ un siècle plus tard à une valeur largement supérieure à celle que l'on avait lorsqu'on s'est décidé à agir et ce changement climatique serra irréversible pour des millénaires. Dans la situation d'incertitude sur l'amplitude du changement climatique, la gestion du risque et des enjeux est donc extrêmement importante à prendre en compte. Si on attend trop pour agir, il sera véritablement trop tard pour éviter des catastrophes. " BILAN : - On observe une augmentation de la fréquence des évènements extrêmes dans le monde (voir WMO - Le nombre de cyclones de catégorie 4 et 5 a par exemple été multiplié par 2 en 30 ans) - On s'attend à une telle augmentation dans le cadre d'un monde qui se réchauffe ("Dans un climat qui se réchauffe, il y a plus d'énergie à disposition pour générer des événements climatiques extrêmes") - La présomption que cette augmentation de la fréquence des évènements extrêmes soit liée au RC est élevée. - L'absence de certitude absolue n'est pas une raison pour ne rien faire pour réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre. (impact du réchauffement sur le niveau marin : fonte des calottes glaciaires, des glaciers de montagne, dilatation thermique de l'eau; impact de l'augmentation du C02 sur le pH océanique; impact du RC sur la biodiversité, sur la santé...) Quand on augmente la puissance du feu sous une casserole remplie d'eau, il y a plus de grosses bulles à se former...Et encore plus si on ferme le couvercle...
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Communiqué de presse WMO LES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES EXTRÊMES POURRAIENT AUGMENTER DE FRÉQUENCE ET D’INTENSITÉ Genève, 2 juillet 2003 – Dans le monde entier, les extrêmes météorologiques et climatiques continuent de battre des records. Comme l’indique l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un communiqué de presse publié ce jour, les dernières évaluations scientifiques laissent à penser que l’élévation générale des températures due au changement climatique pourrait entraîner une augmentation de fréquence et d’intensité de ces phénomènes extrêmes. En juin, des températures records ont été enregistrées dans le sud de la France, la température dépassant 40 °C dans certaines régions du sud ouest. Il en a résulté une température moyenne pour le mois de juin supérieure de 5 à 7 °C à la moyenne à long terme. En Suisse, le mois de juin a été le plus chaud qu’on ait jamais observé depuis au moins 250 ans, selon les spécialistes de l’évolution de l’environnement. A Genève, depuis le 29 mai, la température diurne maximale n’est pas descendue au dessous de 25 °C, de sorte que le mois de juin a été le plus chaud jamais observé dans cette ville. Aux Etats-Unis d’Amérique, 562 tornades ont été dénombrées en mai, qui ont causé la mort de 41 personnes. Il s’agit là du nombre record de tornades enregistré en un mois. Le record mensuel précédent était de 399 tornades recensées en juin 1992. Dans l’est et le sud est du pays, un temps froid et humide a prédominé pendant plus d’un mois. Toujours en mai, on a relevé des températures hebdomadaires inférieures de 2 à 6 °C à la normale. De plus, des précipitations supérieures à la normale ont été enregistrées, avec des excédents compris entre 50 et 350 mm pendant plus de 12 semaines consécutives à compter du mois de mars 2003. En Inde, la vague de chaleur précédant la mousson a été cette année caractérisée par des températures élevées oscillant entre 45 et 49 °C, ce qui correspond à des températures hebdomadaires supérieures de 2 à 5 °C à la normale. Ce temps chaud a causé la mort d’au moins 1 400 personnes. Au Sri Lanka, le passage du cyclone tropical 01B a donné lieu à des pluies torrentielles qui ont encore aggravé des conditions météorologiques déjà marquées par une forte humidité. Il en a résulté des inondations et des glissements de terrain, qui ont fait au moins 300 victimes. De plus, l’infrastructure et l’activité économique ont été durement touchées dans le sud ouest du pays. Ainsi, la production de thé cultivé à basse altitude devrait diminuer de 20 à 30 % durant les trois prochains mois. Ces événements extrêmes records (hautes températures, basses températures, fortes précipitations et sécheresses) entrent tous dans le calcul des moyennes mensuelles et annuelles qui, dans le cas de la température, augmentent graduellement depuis 100 ans. Si de nouveaux phénomènes extrêmes records se produisent chaque année quelque part dans le monde, le nombre de ces phénomènes n’a cessé de s’accroître ces dernières années. Selon les conclusions des derniers rapports d’évaluation scientifique du changement climatique établis par le Groupe d’experts intergouvernemental OMM/PNUE sur l’évolution du climat (GIEC), la température moyenne à la surface du globe a commencé d’augmenter en 1861 et se serait élevée de quelque 0,6 °C durant le XXe siècle. Cette valeur est supérieure d’environ 0,15 °C à celle qui était mentionnée dans les rapports précédents. D’après de nouvelles analyses de données indirectes relatives à l’hémisphère Nord, la hausse de température enregistrée au XXe siècle serait apparemment sans équivalent depuis 1 000 ans. Il semble aussi que, dans l’hémisphère Nord, les années 90 ont été la décennie la plus chaude et que 1998 a été l’année la plus chaude. Si la tendance à la hausse de la température moyenne à la surface du globe a été quelque peu irrégulière au cours du siècle dernier, l’évolution observée depuis 1976 est approximativement trois fois plus rapide que celle correspondant aux 100 dernières années dans leur ensemble. Enfin, la température moyenne à la surface du globe (terres émergées et océans confondus) enregistrée en mai 2003 est la deuxième plus forte température jamais observée depuis le début des relevés en 1880 (et même la plus forte si l’on ne tient compte que des seules terres émergées). L’influence qu’exerce le phénomène El Niño-La Niña sur ces événements extrêmes est encore mal connue. L’OMM et ses Membres – c’est à dire les Services météorologiques et hydrologiques nationaux – ainsi que divers instituts de recherche poursuivent donc leur action en matière de recherche et s’efforcent de mieux cerner l’influence d’El Niño et d’autres phénomènes climatiques de grande ampleur sur les événements climatiques extrêmes. ************* Pour de plus amples renseignements, veuillez vous adresser à : Mme Carine Richard Van Maele Chef du Bureau de l’information et des relations publiques Organisation météorologique mondiale Tél. : Fax : Courriel : Site Web : http://www.wmo.ch NB - Infos plus récentes : - http://www.wmo.ch/web/wcrp/ExtremesRisks_index.html - Rapport de l'ONERC -Evènements extrêmes : http://www.ecologie.gouv.fr/article.php3?id_article=3448 - http://www.proclim.ch/Products/Extremereig...03_Rapport.html
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Hervé Le Treut, directeur du laboratoire de météorologie dynamique du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) : "On peut s'attendre à des canicules plus fréquentes ou plus fortes du fait de la tendance générale à la hausse des températures liée aux émissions de gaz à effet de serre" "On a pu estimer qu'à l'horizon 2050, on pourrait avoir des canicules de ce type [2003] assez régulièrement, tous les deux ou trois ans", selon Hervé Le Treut. NB - Je fais confiance au Président du GIEC : ce n'est vraiment le genre de personne à raconter n'importe quoi pour faire peur. Le rapport est là : http://www.wmo.ch/index-fr.html (cherches ! ) Un petit coup de pouce...http://www.wmo.ch/web/Press/Press695_fr.doc
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Organisation des Nationes Unies : L'évolution du climat Les phénomènes météorologiques extrêmes - Sont-ils un signe du changement climatique mondial ? Par Rajendra K. Pachauri, Président du GIEC, 2002 http://www.un.org/french/pubs/chronique/20...o4/0402p58.html "...L'Organisation météorologique mondiale a constaté qu'au cours des dix dernières années, le nombre d'événements extrêmes a doublé.... ...Le Troisième rapport d'évaluation examine les effets .... Toujours selon le rapport, il est probable que l'on assiste à une élévation des températures maximales ainsi que du nombre de jours chauds et de vagues de chaleur presque partout accompagnée d'une hausse des températures minimales, d'une réduction du nombre de jours froids, des jours de gel et de vagues de froid. Le Rapport a également conclu que les précipitations seront plus intenses dans de nombreuses régions, ce qui multipliera la fréquence des inondations, des glissements de terrain, des avalanches et des coulées de boue ainsi que les risques d'érosion du sol. Ces problèmes seront particulièrement graves dans les régions montagneuses, comme dans la chaîne de l'Himalaya, où le déboisement a été pratiqué à grande échelle. Du point de vue économique, cela augmentera le coût des assurances, si elles sont fournies par le secteur privé, ainsi que les dépenses du gouvernement si elles sont couvertes par celui-ci. " Catastrophes naturelles : 2005 bat des records en matière d'intensité et de coûts http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?N...&Cr1=climat « Les chiffres de cette année, dus en partie au plus grand nombre jamais enregistré d'ouragans et de tempêtes tropicales depuis que de tels relevés existent - à partir de 1850 -, reflètent une tendance croissante, que beaucoup dans l'industrie expliquent comme des changements climatiques liés aux émissions générées par l'activité humaine »... ...« Cette année fut aussi marquée par le plus haut niveau de précipitations jamais enregistré, à Mumbai en Inde, ainsi que par le premier ouragan qui se soit formé et ait approché l'Europe (l'ouragan Vince qui fut le premier ouragan de tous les temps à s'approcher de l'Europe, atteignant la côte espagnole en octobre) ou encore l'apparition de l'ouragan le plus violent jamais enregistré », affirme encore le Programme. « Ces chiffres indiquent de façon très forte que nous sommes en train de nous déplacer du domaine de la prédiction d'impacts probables, à celui de la preuve irréfutable que cela est déjà en train de se produire », a déclaré Thomas Loster, directeur de la Fondation Munich Re...