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florent76

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  1. Face à la sécheresse, les Australiens devront boire leurs eaux usées AFP | 29.01.2007 | 08:31 Effets de la sécheresse en Australie fin décembre 2006 REUTERS Face à une sécheresse historique, les Australiens n'auront pas d'autre solution que de boire leurs eaux usées recyclées, a averti lundi le Premier ministre John Howard. Commentant une décision de l'Etat australien du Queensland (nord-est) de faire boire des eaux usées traitées, le chef du gouvernement conservateur a déclaré: "Je suis tout à fait favorable au recyclage, je défends cette solution depuis longtemps". M. Howard a félicité le Premier ministre du Queensland, Peter Beattie, qui a décidé de recycler les eaux usées dès l'année prochaine, malgré la controverse suscitée. M. Beattie a renoncé à tenir un référendum sur la question prévue en mars. Peter Beattie a justifié sa décision par le fait que le niveau des barrages, d'une faiblesse jamais atteinte auparavant, ne laissait aucune alternative à son gouvernement. "La réalité est que pour le moment, nous n'avons pas le choix", a-t-il déclaré, soulignant que les habitants de Singapour, Londres, Washington ou du sud de la Californie boivent déjà de l'eau recyclée. L'Australie, continent déja le plus sec du globe, est touchée par une séchesse historique, qui a conduit la plupart des grandes villes à prendre des mesures de restriction d'eau. Clive Berghofer, ancien maire de la ville de Toowoomba (sud-est), dont les administrés ont refusé en juillet par référendum de boire des eaux usées recyclées, a pour sa part estimé que cette initiative allait ruiner l'image propre et écologique de la région. "Les politiciens se défilent parce que pendant des années, ils ont négligé les infrastructures de gestion de l'eau et maintenant ils paniquent", a-t-il déclaré. Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/sc...boire_leur.html Florent.
  2. Neige abondante et routes fermées dans le nord du pays (Roumanie) Bucarest, 29 jan /Rompres/ - La neige tombée en quantité abondante dans la nuit de dimanche à lundi a produit la croissance de la couche de neige tant dans les régions de plaine, qu’à la montagne, surtout dans le nord du pays. Baia Mare. Photo Rompres. Selon la Compagnie ’’Les Eaux roumaines’’ de Baia Mare (nord de la Roumanie), la couche de neige varie dans les Monts de Maramures, Pietrosul Rodnei, Gutai et Tibles entre 80 et 100 cm, alors que dans les régions de plaine son elle va de 25 à 30 cm. Selon la source citée, dans les régions alpines il y a aussi des secteurs où la neige pourrait dépasser un mètre. Les heures suivantes, les animaux sauvages pourraient être les plus affectés par la neige abondante. À présent, dans le département de Maramures (nord de la Roumanie) la neige tombe en abondance, alors que la visibilité atmosphérique ne dépasse pas un kilomètre. La circulation sur la route nationale no 17, dans le Défilé de Tihuta, qui lie les départements de Bistrita-Nasaud et Suceava (nord de la Roumanie), a été arrêtée, lundi matin, en raison des conditions météo défavorables. Selon le chef de la Section de routes nationales Bistrita-Nasaud, Alexandru Slavita, la vitesse du vent dans la région est près de 100 km à l’heure, alors que la neige amoncelée au bord de la route a près d’un mètre et demi. Le trafic routier est alourdi par la couche de neige tombée sur toutes les routes de Bistrita-Nasaud. La circulation se déroule avec difficulté, dans des conditions spécifiques à l’hiver. La couche de neige varie entre 10 et 30 centimètres, alors que la température minime est descendue jusqu’à -7 degrés Celsius. [Rompres] [www.Roumanie.com] Source : http://www.roumanie.com/Environnement-neig...Mare-A1885.html Florent.
  3. De nouveaux sujets incomplets et redites de sujets forcément entrepris au départ en suivi s'ouvrent dans ce forum qui perd chaque jour un peu plus de lisibilité faute de réponses claires qui deviennent pressantes... Des éléments de réponses ont été apportés ici :/index.php?s=&showtopic=18247&view=findpost&p=386678'>La zone géographique concernée par le forum "phénomènes météorologiques violents" /index.php?s=&showtopic=18247&view=findpost&p=386720'>Les phénomènes concernés par le dit forum C'est une lapalissade, mais si un phénomène est lent, il ne saurait être violent ! On est en train de tout mélanger ici et c'est bien regrettable. Intensité et amplitude sont deux notions différentes. C'est l'intensité qui a été choisie pour désigner ce qui entre ou non dans ce forum : le titre est pourtant clair alors que la charte du forum est inadaptée à ce titre. Un phénomène violent peut avoir peu ou beaucoup d'ampleur. Un phénomène de grande amplitude peut-être violent ou non. Merci de ne pas tout mélanger, sachant que pour les phénomènes de grandes ampleurs et lents, le déplacement dans un forum serait à la charge des modérateurs, car à moins d'être médium, je ne sais pas qui peut savoir à l'avance qu'une sécheresse durera un mois, ou que des inondations vont prendre un caractère catastrophique ! Florent.
  4. Des éléments de réponses ont été apportés ici :/index.php?s=&showtopic=18247&view=findpost&p=386678'>La zone géographique concernée par le forum "phénomènes météorologiques violents" /index.php?s=&showtopic=18247&view=findpost&p=386720'>Les phénomènes concernés par le dit forum C'est une lapalissade, mais si un phénomène est lent, il ne saurait être violent ! On est en train de tout mélanger ici et c'est bien regrettable. Intensité et amplitude sont deux notions différentes. C'est l'intensité qui a été choisie pour désigner ce qui entre ou non dans ce forum : le titre est pourtant clair alors que la charte du forum est inadaptée à ce titre. Un phénomène violent peut avoir peu ou beaucoup d'ampleur. Un phénomène de grande amplitude peut-être violent ou non. Merci de ne pas tout mélanger, sachant que pour les phénomènes de grandes ampleurs et lents, le déplacement dans un forum serait à la charge des modérateurs, car à moins d'être médium, je ne sais pas qui peut savoir à l'avance qu'une sécheresse durera un mois, ou que des inondations vont prendre un caractère catastrophique ! Florent.
  5. On en revient toujours au même et à ce que j'expliquais précédemment :/index.php?s=&showtopic=18574&view=findpost&p=404022'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=404022 Alors choisissons notre avenir tant que nous pouvons encore le faire et avant d'être obligé de devoir le subir ! /index.php?showtopic=10370'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=10370 Florent.
  6. Ca dépends des maires concernés aussi... On a voulu faire la même voie rapide dans la vallée de la Moselle : le projet a été abandonné, mais il s'est fait quand même. Pour rejoindre Mulhouse à partir d'Epinal, on contourne finalement les Vosges par le sud par Lure et Belfort grâce à de forts soutiens politiques dans le Territoire de Belfort notamment... Et c'est un bien finalement ! La haute vallée de la Moselle ne s'en portera que mieux...Florent.
  7. Le blocage s'éteint doucement dans l'attente d'un probable renforcement ultérieur Voici un diagramme avec les isocontours des blocages en fonction du temps et de la position. Toutes les régions colorées dans ce graphe dépeignent ci-dessous des régions où l'écoulement est bloqué selon l'index de blocage. L'intensité de la couleur dénote la force de l'écoulement bloqué comme déterminée à partir du gradient geopotential mesuré à 500hPa à partir des hautes pressions de blocage. La présence d'un cut off low intense à l'avant des hautes pressions peut agir pour augmenter la force de blocage. Après une longue phase en courant zonal, on distingue à présent fort bien le blocage qui nous concerne depuis le dernier week-end et qui s'est formé plus à l'ouest que celui de fin décembre. Voici à présent les anomalies des géopotentiels à 200 hPa sur le dernier mois. On voit ici en temps réel comment le vortex polaire s'est installé et comment il vient de céder sa place à un nouveau blocage basé au sud du Groenland (forte anomalie positive des géopotentiels [en rouge] en toute fin de période). Prévision : A la faveur de notre blocage anticyclonique, nous avons effectivement enregistré de fortes gélées du Nord-Est au Sud-Ouest de notre pays. Dans les prochains jours le blocage s'efface progressivement avec le décalage des hautes pressions sur le centre-ouest du continent. Il s'ensuit un temps sec et faible flux d'ouest au Nord avec des températures à peu près de saison, plus froide au Sud avec des gelées plus fréquentes en léger flux d'est sans être directement concerné par des masses d'air froides. Durant ce temps un très puissant blocage va se développer sur l'Alaska et valoir une nouvelle vague de froid au Canada. Anomalies de pression et analyse des blocages de JJ à +4 Tendance ensuite de J+5 à 14 : Pour la suite, la situation va rester inchangée avec des hauts géopotentiels restant présent sur le centre-ouest de l'Europe. Maintient d'un temps sec, sans changement majeurs thermiquement. Selon les runs, un blocage semble vouloir se former en fin de période... Il apparait faible aujourd'hui, mais clairement une jonction peut se faire à tout moment après le 5 février avec un pôle de plus en plus anticyclonique en totale opposition avec la situation qui prévalait avant fin janvier. A partir de ce moment là, on risque à nouveau un coup de froid dont l'intensité aussi bien que la durée sont difficilement appréciable pour l'heure, mais qui pourrait connaître son apogée aux alentours du 10 février à peu près... Anomalies de pression et analyse des blocages de J+5 à +9 Anomalies de pression et analyse des blocages de J+10 à +14 /index.php?s=&showtopic=18485&view=findpost&p=395778'>Précédent bulletin d'indice de blocages : situation parfaitement appréhendée une fois encore. Wait and see ! Florent.
  8. florent76

    Inondations (Mozambique)

    Le conflit, les inondations et la menace d'une épidémie de FVR aggravent la crise dans le sud du pays (Kenya) Publié sur le web le 26 Janvier 2007 Nairobi La grave crise humanitaire qui touche le Bas-Juba pourrait avoir des conséquences bien plus dramatiques si des mesures d'urgence ne sont pas prises pour porter assistance aux populations pastorales et agropastorales qui habitent cette région de la Somalie, a averti un réseau d'alerte rapide. Les mois de sécheresse et les importantes pluies qui se sont abattues sur la région, à la fin de l'année 2006, sont à l'origine de la crise. Cependant, le conflit qui secoue actuellement le sud de la Somalie et le risque d'une épidémie de fièvre de la vallée du Rift (FVR) pourraient exacerber la situation, a annoncé le Réseau du système d'alerte rapide sur la famine, FEWS NET. « Il faut accroître l'aide d'urgence et la protection afin d'éviter que la grave crise humanitaire ne s'aggrave davantage », a affirmé l'agence, mardi, dans un rapport. Le conflit qui oppose le gouvernement fédéral somalien de transition (TFG), soutenu par l'Ethiopie, à l'Union des tribunaux islamiques ainsi que l'éventuelle épidémie de FVR ont enfoncé « les districts pastoraux et agropastoraux de la région du Bas-Juba, notamment ceux d'Afmadow et de Badhadhe, dans une crise plus profonde », a précisé FEWS Net. Toute une série d'incidents, dont les seize années de conflit de faible intensité, la sécheresse de 2005-2006 et les mauvaises récoltes enregistrées à la mi-2006, « a porté les habitants de la région à un point de rupture » et contraint une grande partie de la population à se réfugier dans des camps au Kenya. FEWS Net a signalé que les inondations et l'intensification du conflit entre les Tribunaux islamiques et le gouvernement, en particulier, « avaient exacerbé la crise à un moment clé de la récolte mineure, qui offre d'importantes possibilités de travail aux saisonniers ». En outre, « les paysans ont été contraints d'abandonner leurs terres alors que pour la première fois depuis des années, les conditions météorologiques annonçaient une bonne saison pour les activités agropastorales », a ajouté le réseau. La FVR, une maladie virale qui touche les animaux et l'homme, a causé la mort de douzaines de personnes au Kenya voisin. Mahamud Haji Hassan Jabra, épidémiologiste auprès du Projet de services sanitaires et vétérinaires somaliens, a indiqué que divers cas d'avortements d'animaux - un indicateur clé du risque de maladie - avaient été constatés dans la région. Des échantillons prélevés sur des animaux infectés n'ont pas encore été testés. « Nous n'avons pas encore été en mesure de tester les échantillons prélevés au Kenya », a-t-il déclaré à IRIN. Le 26 décembre dernier, le Kenya a fermé ses frontières avec la Somalie, pour des raisons de sécurité liées au conflit. Il a également interdit tout commerce et abattage de bétail dans les districts touchés par la fièvre, qui se trouvent à proximité de la frontière avec le sud de la Somalie. Mahamud Haji Hassan Jabra a annoncé que deux Somaliens qui présentaient les symptômes de la FVR avaient été évacués vers un hôpital du Kenya, où ils ont subi des tests. L'un deux était effectivement porteur du virus, mais comme le patient provenait de Dobley, une ville proche de la frontière, il a pu contracter la maladie au Kenya, a estimé M. Jabra. « Nous ne pouvons pas affirmer que la FVR s'est propagée en Somalie tant que nous n'avons pas effectué de tests plus concluants », a-t-il ajouté. La fermeture de la frontière avec la Somalie empêche les agences humanitaires d'accéder aux demandeurs d'asile vulnérables, ce qui rend les opérations d'urgence plus difficiles. « La frontière entre le Kenya et la Somalie est toujours fermée, et il est difficile, voire impossible d'assurer un envoi régulier de matériel humanitaire par voie aérienne », selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Les agences humanitaires ont également des difficultés à se rendre dans la région car l'aéroport de Kismayo, le principal aéroport qui permet d'accéder au Bas-Juba, demeure fermé aux avions humanitaires, en raison des opérations militaires en cours. « Nous avons cherché à obtenir des garanties pour assurer la reprise des vols en toute sécurité vers Kismayo, mais nous ne les avons toujours pas reçues », a dit OCHA. Selon FEWS Net, la population civile qui a fui les affrontements a été refoulée à la frontière kényane. Dans la ville de Dobley, à dix-huit kilomètres de la frontière, les agences humanitaires ont indiqué que 7 000 civils venus des différentes régions du sud de la Somalie vivaient dans des conditions difficiles et avaient besoin urgemment de nourriture, médicaments, eau et abris. Trois attaques au mortier ont été lancées mercredi, vers midi, sur l'aéroport international de Mogadiscio, la capitale somalienne, faisant trois blessés. Ces tirs de mortier ont suivi l'annonce du retrait du deuxième contingent de troupes éthiopiennes de Mogadiscio. Les soldats éthiopiens, qui ont aidé à stopper l'avancée des Tribunaux islamiques en Somalie, devraient être remplacés par une force de maintien de la paix africaine. Source : http://fr.allafrica.com/stories/200701260782.html Florent.
  9. Au moins 14 morts dans des inondations (Bolivie) 2007-01-27 17:08:56 LIMA, 26 janvier (XINHUA) -- Au moins 14 personnes ont trouvé la mort dans les inondations engendrées il y a plusieurs semaines par des pluies torrentielles dans l'est de la Bolivie, a annoncé vendredi le vice-ministre bolivien de la Défense civile, Gonzalo Luna. Le niveau de l'eau de la rivière Rio Grande et de ses affluents s'est élevé à cause des pluies dans la province est de Santa Cruz, a-t-on appris d'informations en provenance de La Paz, capitale bolivienne. Des pluies torrentielles, accompagnées par de grands vents et des tempêtes, ont inondé des milliers d'hectares de terres cultivées et ont détruit environ 100 maisons. Samedi dernier, le gouvernement bolivien a déclaré l'état d'urgence à Santa Cruz, dans les provinces amazoniennes de Beni et de Pando, ainsi que dans les régions tropicales de La Paz et de Cochabamba. . Source : http://www.french.xinhuanet.com/french/200...tent_380934.htm Florent.
  10. L'Afrique du Sud frappée par une vague de chaleur 2007-01-27 15:24:45 JOHANNESBURG, 26 janvier (XINHUA) -- La province du Cap dans l'est de l'Afrique du Sud a connu ce vendredi des températures si élevées qu'elles étaient presque dangereuses pour la santé, a rapporté le service sud-africain de météorologie. Le service météorologique a déclaré qu'à Uitenhage, la température avait atteint 40,2°C, et à Somerset East, elle avait atteint 40,7°C. A East London et Port Elizabeth également, on a enregistré des températures supérieures à 35°C. « Port Elizabeth et East London se trouvent toutes deux dans un indice d'inconfort d'environ 107 », a déclaré le porte-parole Garth Sampson. Les températures ont été élevées dans le pays pour toute la semaine passée, atteignant 40°C au Cap. Lorsque la température et l'humidité sont toutes deux élevées, l'organisme est incapable de se raffraichir correctement par la sueur. L'indice d'inconfort mesure ce phénomène. Par ailleurs, le journal Herald a rapporté vendredi que des dizaines d'incendies avait ravagé de larges parcelles de veld ( steppes d'Afrique du Sud) dans la zone métropolitaine de Nelson Mandela à la suite de cette vague de chaleur. Les fortes températures sont un désastre pour la production agricole, et les agriculteurs ont déclaré que si des pluies bénéfiques ne survenaient pas rapidement, une sécheresse paralysante serait inévitable. Cette chaleur cuisante a également provoqué une série d'incendie dans les velds ces derniers jours, et les pompiers travaillent sans interruption à lutter contre les feux, en particulier dans la baie de Nelson Mandela. Au moins 55 feux de veld ont été rapportés dans et autour de la ville ces deux derniers jours, rapportent les journaux. Les responsables météorologiques ont cependant déclaré qu'il était normal à cette époque de l'année d'observer un climat chaud avec très peu de pluies. Source : http://www.french.xinhuanet.com/french/200...tent_380808.htm Florent.
  11. Le Livre blanc des Parisiens contre le réchauffement climatique 27-01-2007 - Nous l'annoncions dans de précédents articles, la Ville de Paris avait décidé de mettre en place, avec l'aide des Parisiens, un plan d'actions de lutte contre le réchauffement de la planète. Un plan qui s'inscrit dans un engagement national et international de lutte contre le changement climatique. Le conclusions qui devaient être publiées en février ont été présentés à la presse cette semaine. Le "livre blanc" des contributions des Parisiens pour lutter contre le réchauffement climatique, préconise notamment un "plan Marshall" pour le bâtiment, afin de réduire les gaz à effet de serre. Objectif : diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. La municipalité proposera un programme d'actions au Conseil de Paris en juillet prochain. Les principales propositions concernent le bâtiment, le chauffage et la production d'eau chaude représentant "27% des gaz à effet de serre émis à Paris". Il suggère notamment un "plan Marshall" de réhabilitation thermique des logements et bâtiments tertiaires. Les futures constructions neuves devront à terme être "à énergie positive", alimentée par le solaire ou la géothermie. M. Contassot a souligné que pour la ZAC Rungis, l'objectif était de diviser par dix les émissions de gaz à effet de serre et que pour les futures constructions des Batignolles, il était de zéro émission. Le "livre blanc" préconise de donner "la priorité aux transports collectifs", avec une extension des réseaux en Ile-de-France et la généralisation des "modes de transport peu émissifs". Pour les marchandises, la priorité devrait être donnée à l'acheminement par rail et voie d'eau, et que les véhicules diesel de livraison soient équipés de filtres à particules. La mairie de Paris annonce par ailleurs un renforcement de la flotte de bus sur 14 lignes. Rappel : Economiser une tonne d'équivalent carbone par habitant et par an jusqu'en 2010 . 1 tonne équivalant carbone c'est : • 1 an de chauffage au gaz pour un 3 pièces à Paris • ou 1 aller-retour Paris–New York en avion • ou 160 allers-retours Paris-Londres en train • ou 20 allers-retours Paris-Londres en avion • ou 1,8 tonnes de papier • ou 14.000 km en Twingo en ville • ou 8.500 km en voiture 4x4 en ville Source : http://www.frequenceterre.com/index.php?pa...e_module_divers Florent.
  12. Unanime avec nous évidemment ! Quant aux grandes épidémies, je ne vois pas vraiment ce que cela changerait si il doit y en avoir : ce sont avant tout les déplacements qui les propagent. La contiguité aussi, quand l'hygiène n'est pas présente : quand on dit rester compatible avec l'objectif de conditions de vie meilleures pour les milliards d'êtres humains, cela signifie nourriture, santé et alphabétisation pour tous sur la planète : tout être humain devrait avoir accès à cela au XXIe siècle.Florent.
  13. Les déperditions de chauffage vues du ciel Caroline de Malet. Publié le 27 janvier 2007 L'objectif du survol de l'agglomération rémoise est de faire ressortir, grâce à la technique des infrarouges, le degré d'isolation bâtiment par bâtiment. DR L'objectif du survol de l'agglomération rémoise est de faire ressortir, grâce à la technique des infrarouges, le degré d'isolation bâtiment par bâtiment. DR. Alors que s’ouvre lundi à Paris une grand-messe sur le changement climatique, Reims se fait photographier par infrarouge pour identifier les pertes d’énergie dans l’habitat. « LÀ, en rouge, il existe un problème de réglage de l’aération ; là, en jaune, il faut vérifier l’étanchéité sur le pourtour des deux cheminées ; ici, en bleu, il s’agit d’un lotissement neuf, il n’y a rien à signaler » : depuis trois jours, Jean-Claude Barré, ingénieur thermoanalyste, traque en hélicoptère les déperditions d’énergie de la ville de Reims. À l’aide d’une caméra infrarouge, le survol de l’agglomération entre 400 et 500 mètres d’altitude a permis de prendre 70 000 images numérisées. L’objectif : faire ressortir le degré d’isolation bâtiment par bâtiment. La technologie infrarouge, utilisée à l’origine pour repérer de nuit des troupes ennemies au sol, permet en effet de voir le différentiel de chaleur entre la température ambiante (-2 °C) et le pourtour des immeubles observés. Sur une carte, Jean-Claude Barré voit ainsi en temps réel les immeubles qu’il survole en six couleurs différentes, sur une échelle de couleur allant du plus froid au plus chaud. Conseils sur numéro Azur L’opération, lancée à l’initiative de la jeune chambre économique (JCE) rémoise, grâce au soutien de la communauté d’agglomération de Reims, vise à sensibiliser ses habitants à la maîtrise de l’énergie et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les résultats par habitation seront en effet présentés à Reims en mars aux 220 000 habitants de la ville dans le cadre du salon « J’isol’où ». L’opération, dont le budget s’élève à 185 000 euros (moins d’un euro par habitant), est financée par les partenaires, dont la ville, EDF et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Chacun espère y retrouver ses billes. « À Dunkerque, voici deux ans, une opération comparable avait montré qu’un quart des toitures de Dunkerque étaient insuffisamment isolées », rend compte Arnaud Duquenoy, chef du service Utilisation rationnelle de l’énergie de Dunkerque. «Depuis, 200 dossiers d’aide ont été retirés par des particuliers. » Au-delà de l’objectif environnemental, le développement économique travaux de rénovation du bâtiment n’est donc pas négligeable. « Nos conseillers, qui répondent à un numéro azur, peuvent préconiser, par exemple, de remplacer une chaudière classique par une chaudière à condensation, ou l’installation d’une pompe à chaleur », explique Pierre-Yves Lochet, directeur commercial EDF de la région Est. EDF a d’ailleurs comme obligation, depuis de la loi d’orientation sur l’énergie du 13 juillet 2005, d’inciter ses clients à réduire leur consommation d’énergie de 30 terawatts/heure en trois ans. Ce n’est pas un hasard si Laon ou Douai, pionnières en la matière, se sont lancées dans la thermographie dans les années 1980, au lendemain du premier choc pétrolier, suivies entre-temps par Gap ou Marseille. Les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments sont la deuxième source de pollution en France après les transports, avec 100 millions de tonnes d’équivalent CO2 rejetées annuellement. Or ce chiffre pourrait atteindre 125millions de tonnes en 2015, en l’absence de mesures fortes. Le collectif Isolons la terre contre le CO2, qui a lancé une campagne de sensibilisation sur le thème « Bâtiments isolés, planète en danger », milite donc pour une division par quatre des rejets polluants du secteur d’ici à 2050. Le livre vert sur le changement climatique, adopté à Bruxelles le 10 janvier, préconise une baisse de 20 % des émissions de gaz à effet de serre de l’Union d’ici à 2020. La réunion du groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec), qui se réunit à Paris à partir de lundi, devrait montrer à quel point cet objectif est indispensable. Source : http://www.lefigaro.fr/sciences/20070127.W...es_du_ciel.html Florent.
  14. Diviser par deux les émissions mondiales de gaz à effets de serre d'ici 2050 Edouard Bart interviewé par Sylvestre Huet pour le quotidien "Libération" est également unanime quand aux actions à réaliser d'urgence : /index.php?s=&showtopic=18619&view=findpost&p=404231'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=404231 Maintenez-vous votre recommandation de limiter les émissions de gaz à effet de serre ? Bien sûr, mais il faudrait aller bien au-delà de la chasse au gaspi. Pour stabiliser avant la fin du siècle la concentration atmosphérique en gaz carbonique, nous devrions réduire notre consommation d'énergie fossile de façon drastique. Selon nos calculs, il faudrait diviser par deux les émissions mondiales d'ici 2050, pour les réduire au niveau de la capacité de pompage par les océans et la biosphère. Un tel objectif, s'il veut rester compatible avec l'objectif de conditions de vie meilleures pour les milliards d'êtres humains qui souffrent aujourd'hui d'une pauvreté inacceptable, et n'utilisent encore que très peu d'énergie fossile, suppose une action continue, de grande ampleur, coordonnée au plan international. - Certes, économiser l'énergie fossile, comme l'exemple simple de l'isolation des bâtiments le montre. - Mais aussi développer des technologies alternatives de production d'électricité et de transport. - Décourager la division mondiale du travail fondée sur le transport massif à longue distance. - Mettre en cause des modes de vie et de consommation fondés sur le pétrole bon marché. - Revoir l'urbanisme extensif. - Développer le stockage géologique du gaz carbonique issu de centrales électriques au charbon et au gaz... Ces pistes, parmi celles avancées par mes collègues des sciences humaines et sociales, suffisent pour prendre conscience du caractère volontariste de la mutation nécessaire, si nous voulons atténuer le risque climatique majeur que nous faisons courir à nos descendants. FLorent.
  15. «La menace d'un changement climatique dangereux se confirme» Edouard Bard climatologue, explique comment les outils scientifiques les plus performants font craindre une dérive climatique d'une ampleur et d'une rapidité dangereuses pour les sociétés humaines, dès la seconde moitié du siècle. Pour atténuer ce risque, une mutation technologique et économique s'impose. Par Sylvestre HUET QUOTIDIEN : samedi 27 janvier 2007 Professeur au Collège de France depuis 2001, Edouard Bard, 45 ans, y occupe la chaire d'évolution du climat et des océans. Océanographe, paléoclimatolo-gue et géochimiste, il dirige une équipe au Centre européen de recherche et d'enseignement en géosciences de l'environnement (Cerege), à Aix-en-Provence. Ses recherches ont donné lieu à plus de cent articles scientifiques. Multimédaillé par l'European Union of Geosciences, l'American Geophysical Union, French citation laureate (1981-1998) de l'Institute of Scientific Information, il vient de recevoir le premier prix Gérard Mégie du CNRS et de l'Académie des sciences. Les scientifiques sont à l'origine de la convention des Nations unies sur le climat, signée en 1992. L'opinion publique a souvent l'impression qu'ils se répètent depuis lors. Est-ce le cas ? C'est une impression vraie... et fausse ! Les scientifiques donnent le sentiment de se répéter, car, par une sorte d'ironie de la nature, l'estimation de l'ordre de grandeur de la perturbation du climat par l'homme a été bonne avant même que l'on puisse l'étudier de manière quantitative. On peut même remonter jusqu'aux travaux du chimiste suédois Svante Arrhenius : dès 1896, il prévoit l'augmentation de la température moyenne de la Terre comme conséquence de l'utilisation des combustibles fossiles. Arrhenius estimait qu'un doublement de la teneur en gaz carbonique de l'air se traduirait par un réchauffement de la planète de l'ordre de 5 à 6 °C. Il est assez stupéfiant de constater que cette prévision n'est pas très éloignée de celles publiées aujourd'hui. Cet accord est quasiment miraculeux, car Arrhenius ne disposait pas de données très fiables sur les gaz à effet de serre et n'avait pas envisagé la multitude de rétroactions climatiques. Le peu d'écart apparent entre les résultats des premières, et rudimentaires, simulations informatiques du climat futur dans les années 80 et celles d'aujourd'hui, beaucoup plus réalistes, s'explique de même. Cette apparente continuité cache un énorme effort de recherches et de nombreuses découvertes scientifiques. L'alerte lancée à la fin des années 80 était fondée sur des simulations informatiques. Comment ont évolué ces simulations et leurs résultats ? Il y a vingt ans, les modèles numériques ne prenaient en compte que la dynamique de l'atmosphère. De plus, les simulations se limitaient à un calcul du climat «à l'équilibre» pour un doublement de la teneur atmosphérique en gaz carbonique (environ 550 parties par million). Aujourd'hui, les capacités des ordinateurs autorisent des représentations beaucoup plus complètes et ces modèles ont fait d'immenses progrès. L'océan mondial, avec sa circulation profonde, est mieux représenté. Des interactions plus réalistes s'instaurent entre l'atmosphère, l'océan, les glaces, les cycles géochimiques et la biosphère, qui constituent d'ailleurs de nouvelles sources d'incertitudes. Des points délicats, comme l'action multiple et complexe des aérosols et des nuages, ont fait l'objet d'intenses recherches. Notre compréhension des phénomènes physico-chimiques et biologiques ainsi que leur représentation mathématique ont aussi fait des progrès significatifs. Même s'il demeure des simplifications et l'impossibilité de représenter de manière explicite les processus se déroulant à petites échelles spatiales. En outre, de nombreuses équipes, notamment en France ou en Chine, ont réalisé des simulations complètes avec des modèles différents. Si l'ordre de grandeur du changement climatique prévu n'a pas changé ­ un réchauffement d'entre 2 et 6 °C en moyenne planétaire en fonction des scénarios d'émissions et de la sensibilité plus ou moins grande du climat à cette perturbation ­, cette conclusion est donc bien plus solide qu'à l'époque. La menace d'un bouleversement climatique, au cours de la seconde moitié du siècle, d'une ampleur et d'une rapidité dangereuses pour les sociétés humaines, a donc été confirmée. L'évolution du climat mesurée depuis 1990 a-t-elle conforté ou réduit la confiance que vous placez dans les simulations informatiques ? Il s'est passé plus de quinze ans depuis le premier rapport du GIEC (le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) qui a débouché sur la signature de la convention de l'ONU. C'est une durée significative. Durant cette période, la croissance des émissions de gaz carbonique issu du charbon, du pétrole et du gaz naturel a suivi les scénarios les plus élevés, avec plus de 3 % par an entre 2000 et 2005, contre moins de 1 % entre 1990 et 1999. Si l'on y ajoute la déforestation, on atteint 9 milliards de tonnes de carbone par an, contre moins de huit dans les années 90. En conséquence, la teneur en gaz carbonique de l'atmosphère atteint aujourd'hui 383 parties par millions, mesurée à Hawaii, contre 280 avant la révolution industrielle, un niveau sans précédent depuis un million d'années. Les températures moyennes ont continué d'augmenter, sur un rythme proche de ce qui est prévu par les modèles, toutes les années 2000 sont nettement au-dessus de la moyenne 1960-1990. Le niveau marin global poursuit sa progression de 3,1 millimètres par an depuis 1993, selon les satellites, un phénomène lié à sa dilatation thermique et à la fonte des glaces continentales. La réponse de la flore et de la faune au changement climatique devient plus nette : allongement des durées de croissance végétale, déplacement des animaux sauvages. Si l'amplitude de ces changements reste encore petite par rapport à celle que nous craignons pour la seconde moitié du siècle, ils plaident tous en faveur de la fiabilité des modèles. Des éléments naturels (volcans, Soleil) pourraient-ils compenser l'influence humaine ? L'astronomie et la géologie nous renseignent sur la probabilité et l'ampleur des variations possibles de ces forçages. Une éruption majeure comme celle du Pinatubo (Philippines) en 1991 peut entraîner un refroidissement mondial de l'ordre d'un demi-degré. L'effet climatique ne dure que quelques années et il faudrait subir une éruption majeure presque tous les ans pour contrecarrer le réchauffement anthropique. Le forçage solaire peut fluctuer dans le temps. Les données des satellites montrent des variations très faibles depuis trente ans. Des séries plus longues, mais moins précises, permettent de conclure que le Soleil était moins actif qu'aujourd'hui, mais l'impact climatique de ces fluctuations semble limité. Néanmoins, ces variations irrégulières semblent responsables de tendances climatiques à l'échelle de quelques siècles. Si l'activité solaire augmentait à l'avenir, ceci viendrait amplifier, et non compenser, un réchauffement dominé par les gaz à effet de serre d'origine anthropique. Faut-il craindre le risque de changements catastrophiques à brève échéance ? Cette perception erronée est liée à deux événements médiatisés à l'échelle mondiale. Le film le Jour d'après, qui met en scène la survenue dramatique d'une glaciation. Et le rapport commandé par le Pentagone pour un wargame de généraux sur le thème d'une crise climatique provoquée par un arrêt du Gulf Stream. Dans les deux cas, l'ampleur et l'imminence des changements climatiques sont totalement exagérés. L'idée d'un coup de froid glaciaire sur l'Europe provient d'une déformation spectaculaire de nos résultats. Le réchauffement devrait intensifier le cycle de l'eau, augmenter les précipitations aux hautes latitudes, ainsi que les flux d'eau douce via les fleuves, la fonte des glaces continentales et du Groenland. Tout ceci diminuera la salinité et donc encore plus la densité des masses d'eau de l'Atlantique Nord, déstabilisant des zones de plongée d'eau de surface vers les fonds océaniques. Cette circulation profonde qui s'accompagne d'un réchauffement au-dessus et autour de l'Atlantique Nord devrait donc diminuer en intensité, de 10 à 50 % d'ici à 2150 selon les simulations climatiques. D'ici à 2100, l'effet sera un moindre réchauffement dans la région du nord de l'Atlantique. Au pire, si la perturbation passe un seuil, à un refroidissement localisé sur l'Atlantique Nord. Mais en aucun cas à une glaciation, même régionale. Les événements météo (canicule de 2003, cyclones) sont souvent utilisés comme preuves du changement climatique, est-ce justifié ? Il faut éviter d'entretenir une confusion entre la variabilité météorologique naturelle et le changement climatique. Et se garder de commentaires simplistes qui suivent chaque événement extrême, une tempête, un ouragan, une vague de chaleur estivale, une pluie intense suivie de crues et d'inondations. Indépendamment de l'action de l'homme, le climat peut se révéler cruel et destructeur. En outre, il est impossible d'évaluer l'influence du réchauffement en cours sur la genèse de ces événements singuliers, elle peut très bien ne pas être en cause. Toutefois, ces exemples illustrent la sensibilité des sociétés humaines aux aléas du climat. Par ailleurs, certains événements, qualifiés d'extrêmes actuellement en raison de leur rareté, pourraient ne plus l'être dans le climat que nous léguerons aux générations futures. La canicule de 2003 en Europe pourrait représenter un été moyen à la fin du siècle. N'êtes-vous pas tenté de dramatiser la situation pour mieux financer vos labos ? Le vocabulaire catastrophiste n'est généralement pas utilisé par les climatologues. Les slogans un peu simplistes ­ «sauvons la planète et les ours polaires» ­ sont plutôt le fait d'ONG, de militants dont la bonne foi est réelle et qui espèrent ainsi mobiliser l'opinion publique, mais sans toujours se soucier de l'exactitude ou de la rigueur du propos. On peut déjà noter que les recherches sur l'atmosphère, l'océan, les sédiments marins et les glaces polaires, qui ont mis en évidence la menace climatique, ont été financées à partir des années 70... avant que cette menace ne soit reconnue par les scientifiques. Votre question peut toutefois s'éclairer à l'aide d'un paradoxe qui provient de la comparaison des situations en Europe et aux Etats-Unis. En Europe, les scientifiques ont réussi à convaincre leur classe politique. A tel point que la recherche de la variabilité climatique naturelle ou l'amélioration des performances des modèles ne sont plus prioritaires, alors que des crédits importants sont attribués pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, prévoir l'impact local du réchauffement mondial et rechercher des solutions industrielles afin de s'y adapter. Outre-Atlantique, c'est presque l'inverse. Bien que les conclusions du rapport publié en 2001 par l'Académie des sciences des Etats-Unis soient similaires à celles du GIEC, la Maison Blanche refuse de s'engager dans la voie de la réduction des émissions. Pour tenir cette position, délicate au plan diplomatique, le gouvernement américain avance qu'il augmente le financement de la recherche, en prétendant qu'il faudrait d'abord mieux comprendre et réduire les sources d'incertitudes avant d'agir. La conséquence, paradoxale, est que le financement de la recherche fondamentale sur le climat se porte mieux aux Etats-Unis qu'en Europe. Maintenez-vous votre recommandation de limiter les émissions de gaz à effet de serre ? Bien sûr, mais il faudrait aller bien au-delà de la chasse au gaspi. Pour stabiliser avant la fin du siècle la concentration atmosphérique en gaz carbonique, nous devrions réduire notre consommation d'énergie fossile de façon drastique. Selon nos calculs, il faudrait diviser par deux les émissions mondiales d'ici 2050, pour les réduire au niveau de la capacité de pompage par les océans et la biosphère. Un tel objectif, s'il veut rester compatible avec l'objectif de conditions de vie meilleures pour les milliards d'êtres humains qui souffrent aujourd'hui d'une pauvreté inacceptable, et n'utilisent encore que très peu d'énergie fossile, suppose une action continue, de grande ampleur, coordonnée au plan international. Certes, économiser l'énergie fossile, comme l'exemple simple de l'isolation des bâtiments le montre. Mais aussi développer des technologies alternatives de production d'électricité et de transport. Décourager la division mondiale du travail fondée sur le transport massif à longue distance. Mettre en cause des modes de vie et de consommation fondés sur le pétrole bon marché. Revoir l'urbanisme extensif. Développer le stockage géologique du gaz carbonique issu de centrales électriques au charbon et au gaz... Ces pistes, parmi celles avancées par mes collègues des sciences humaines et sociales, suffisent pour prendre conscience du caractère volontariste de la mutation nécessaire, si nous voulons atténuer le risque climatique majeur que nous faisons courir à nos descendants. Source : http://www.liberation.fr/transversales/weekend/231235.FR.php Florent.
  16. Quelque 30.000 foyers toujours privés d'électricité PARIS (Reuters) - Environ 30000 foyers sont toujours privés d'électricité vendredi dans le Centre et l'ouest du pays en raison des chutes de neige, déclare-t-on à EDF (EDF). Dans le Centre (Auvergne et Limousin) où 15.000 foyers sont sans électricité, EDF (EDF) prévoit un retour à la normale ce soir. Dans l'ouest, de la Vendée aux Pyrénées, l'électricité devrait être rétablie samedi soir, a précisé une porte-parole de l'entreprise. Depuis mardi, d'abondantes chutes de neige, suivies de verglas, ont provoqué une pagaille dans le Centre, l'est et l'ouest, affectant les transports, le téléphone et la distribution d'électricité. Vendredi, la situation sur les axes routiers était redevenue normale, selon le centre national d'information routière de Rosny-sous-Bois. Source : http://www.capital.fr/actualite/Default.as...p;numpage=1#end FLorent.
  17. Quelque 30.000 foyers toujours privés d'électricité PARIS (Reuters) - Environ 30000 foyers sont toujours privés d'électricité vendredi dans le Centre et l'ouest du pays en raison des chutes de neige, déclare-t-on à EDF (EDF). Dans le Centre (Auvergne et Limousin) où 15.000 foyers sont sans électricité, EDF (EDF) prévoit un retour à la normale ce soir. Dans l'ouest, de la Vendée aux Pyrénées, l'électricité devrait être rétablie samedi soir, a précisé une porte-parole de l'entreprise. Depuis mardi, d'abondantes chutes de neige, suivies de verglas, ont provoqué une pagaille dans le Centre, l'est et l'ouest, affectant les transports, le téléphone et la distribution d'électricité. Vendredi, la situation sur les axes routiers était redevenue normale, selon le centre national d'information routière de Rosny-sous-Bois. Source : http://www.capital.fr/actualite/Default.as...p;numpage=1#end FLorent.
  18. Quelque 30.000 foyers toujours privés d'électricité PARIS (Reuters) - Environ 30000 foyers sont toujours privés d'électricité vendredi dans le Centre et l'ouest du pays en raison des chutes de neige, déclare-t-on à EDF (EDF). Dans le Centre (Auvergne et Limousin) où 15.000 foyers sont sans électricité, EDF (EDF) prévoit un retour à la normale ce soir. Dans l'ouest, de la Vendée aux Pyrénées, l'électricité devrait être rétablie samedi soir, a précisé une porte-parole de l'entreprise. Depuis mardi, d'abondantes chutes de neige, suivies de verglas, ont provoqué une pagaille dans le Centre, l'est et l'ouest, affectant les transports, le téléphone et la distribution d'électricité. Vendredi, la situation sur les axes routiers était redevenue normale, selon le centre national d'information routière de Rosny-sous-Bois. Source : http://www.capital.fr/actualite/Default.as...p;numpage=1#end FLorent.
  19. Intempéries - Les agriculteurs font preuve de solidarité ( Publié le 26/01/2007 à : 16H 47 min ) Alors que de nombreux automobilistes, notamment en Bourgogne et dans le Massif Central, se sont retrouvés ces derniers jours bloqués sur les routes enneigées, la FNSEA se félicite de l’entraide et de la solidarité dont les exploitants ont su faire preuve. « De la Creuse à la Charente, on peut s’apercevoir de la générosité agricole. Les tracteurs sont sortis pour aider les véhicules à sortir des ornières ou les tracter dans des zones moins glissantes », se félicite le premier syndicat agricole français dans un communiqué du 26 janvier, saluant au passage « la tradition d’aide et d’assistance » propre au monde rural. A noter que l’alerte météo a été levée après l’épisode neigeux constaté cette semaine. Attention toutefois au verglas, du fait de la pluie et de la neige mêlées, notamment en Vendée, Normandie et région parisienne. Restez prudents sur les routes. Source : Millefeuille Presse / TV Agri http://www.terre-net.fr/actualite-agricole...-203-37418.html Florent.
  20. florent76

    Vague de froid (Maghreb)

    Baisse importante des températures et chutes de neige à partir de vendredi Une baisse importante des températures, parfois accompagnée de chutes de neige, est prévue à partir de vendredi dans les régions du Moyen Atlas, du Nord et du Nord-Est, annonce jeudi la Direction de la météorologie nationale. Une baisse importante des températures, parfois accompagnée de chutes de neige, est prévue à partir de vendredi dans les régions du Moyen Atlas, du Nord et du Nord-Est, annonce jeudi la Direction de la météorologie nationale. La baisse des températures devrait concerner les régions d'Ifrane, Fès, Mèknes, Midelt, Oulmès, Khénifra, Chefchaoun, Taounate, Taza, Jerada, Oujda, Berkane, Figuig, Boulmane, Beni Mellal et Azilal, précise la Direction, citée par la première chaîne de télévision nationale (TVM) dans son journal du soir. Quant aux chutes de neige, elles sont prévues à Ifrane, Khénifra, Boulmane, Oulmès, Chefchaoun, Taounate et les hauteurs d'Al Hoceima, selon la même source. Les températures du jour varieront entre -1 degré au Moyen-Atlas et 11 degrés dans l'Oriental. La nuit, elles devraient chuter jusqu'à -10 degrés au Moyen Atlas, -5 degrés dans le Rif et -3 degrés dans l'Oriental. MAP Source : http://www.wanadoo.ma/wanadoo3/fr/infos_lo...id_article=2647 Florent.
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    Vague de froid (Maghreb)

    Premières chutes de neige sur Chréa et Tikjda (Algérie) Samedi 27/01/07 Par : A DEBBACHE/F. FAWZI Les premières chutes de neige tant attendues ont fait leur apparition ce week-end sur les hauteurs de Chréa et Tikjda. Les amoureux des randonnées montagneuses découvrent enfin Chréa et Tikjda, revêtues d’un manteau blanc. Les stations d’hiver de Tikjda et Chréa ont été prises d’assaut par les fans de la nature, venus des différentes wilayas limitrophes, notamment de la capitale. Ils sont venus, pour la plupart, en famille afin de fuir le brouhaha et le stress des grandes villes. Jeudi dernier, aux environs de 10h, la neige continuait encore à tomber sur le site touristique de Tikjda, à 35 km de la ville de Bouira et à 1 470 m d’altitude. Par ailleurs, le téléphérique et la station d’hiver de Chréa sont toujours hors service pour ne pas dire entièrement détruits. Il y a, certes, un retour assez timide des anciens locataires des chalets et autres commerces, ce qui crée un début d’animation encourageant. Mais beaucoup reste à faire pour créer la dynamique d’un véritable retour. Des jeunes et des moins jeunes étaient au rendez-vous pour admirer la beauté naturelle du parc du Djurdjura, qui recèle plusieurs espèces botaniques, des oiseaux rares et bien sûr les singes. Durant le trajet — sécurisé par les services de sécurité en permanence —, un paysage panoramique vous est offert par la nature qui surplombe la vallée d’El-Esnam et le barrage de Tilesdit. Sur le site, des structures d’accueil sont ouvertes à l’instar de l’auberge des jeunes et du Centre national des sports et loisirs. Source : http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=71244 Florent.
  22. Bien vu Alain... Je pense que la majorité des gens raisonnent encore avec des concepts du siècle dernier... C'est dire tout le travail qu'il reste à accomplir, car le XXe siècle a vraiment été le siècle de la facilité, des déchets et des pollutions en tout genres : ça ne peut plus continuer. Quand j'entends les soixante-huitards se pâmer de leurs années 70 où tout était permis, quand on mesure l'addition environnementale aujourd'hui, il y a de quoi hurler. Les première normes environnementales sont venues avec les années 1980. Le XXe siècle a aussi été le siècle des extrêmismes qui sont toujours néfastes avec des années de bascule de l'un à l'autre en France ou dans le Monde : de l'ordre moral rigide aux hippies irresponsables en 1968. Mais ce n'est rien, il y a eu bien pire : du servage russe au communisme en 1917, de l'anarchie et la crise économique au fascisme raciste en 1933. Et ça recommence : de la dictature et la pauvreté au fascisme religieux en 2001... ça ne peut plus continuer. Je ne sais pas quand ça viendra et le plus tôt sera le mieux : le XXIe siècle sera le siècle de l'efficacité énergétique ou comment faire aussi bien en restant propre ! Vive le solaire, la géothermie, les tours aérogénératrices et toutes autres inventions de ce type... Ce sera je l'espère aussi le siècle du développement et de l'acculturation du Tiers Monde en partant de ces nouvelles inventions sur des bases saines. Il faut arrêter la logique initiée au XXe siècle et il y a urgence : si cela n'était pas réalisé, on peut craindre des conflits à l'échelle mondiale et les pays développés en seront les premières victimes pour à peu près les mêmes raisons que l'Empire Romain s'était effondré à la fin de l'Antiquité. Je vais être volontairement catastrophiste (encore que quand on voit le XXe siècle, je me demande)... Si on ne faisait rien de plus qu'au XXe siècle justement pour améliorer la situation des plus pauvres et de l'environnement, le scénario pourrait être le suivant : à moyen terme, situation ingérable dans un espace économique soudain trop grand car les ressources massivement brulées ne seront plus disponibles, crise économique mondiale, conflits liés à cela, immigration massive, pillages des richesses là où elles se trouvent encore, obscurantisme religieux, recul sévère de l'Humanité ou pire en cas d'utilisation d'armes de destructions massives. Vous savez pourquoi et pour éviter quoi il faut agir à présent ! Florent.
  23. Sur France3 actuellement : complément d'enquête sur la marée noire de l'Erika en décembre 1999. On est en plein dans le sujet entre irresponsabilité des politiques, catastrophe écologique provoquée par l'effet d'une météo tempêtueuse sur un navire en piteux état tranportant de plus un déchet industriel pétrolier potentiellement cancérigène qui n'aurait jamais dû avoir la permission de circuler dans les eaux françaises... Florent.
  24. On ne peut vraiment rien faire là ! Les derniers conducteurs essayent au moins de faire ce qu'il faut dans ses cas là : surtout pas d'accélaration, ni de freinage brusques, ni même normal... Tout doux, très doux !Le premier véhicule est vraiment conduit par un dingue de ce point de vue ! Vous entendez le moteur accélerer ! D'ailleurs, il fini très mal avec le plus grand nombre de collisions ! Florent.
  25. Tout est lié de toute manière : c'est avec le même esprit qu'il faut traiter les problèmes de l'atmosphère et les milieux terrestres qui échangent constamment de la matière.On ne peut pas gérer la pollution atmosphérique en continuant par exemple à générer à la base des automobiles fonctionnant à base de produits pétroliers et construits à base de plastiques qui durant toute leur durée de vie et ensuite selon les pièces conduites en usine d'incénaration polluent l'atmosphère. Automobiles dont le nombre augmente sans cesse, sous forme légères et plus encore poids lourds à défaut d'une politique des transports responsable. Meteor l'explique très bien : Florent.
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