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florent76

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  1. L'isothermie est prise en compte par les modèles, ce n'est encore une fois pas le problème. A ce stade, il s'agit de la différence entre un modèle (qui a vocation a reconstituer la réalité) et le réel sur le terrain qui peut toujours être un peu différent. Les prévisions de MF ont par exemple une marge d'erreur autorisée de 1 à 2°C. Hors, demain la neige pourrait se jouer dans une fourchette inférieure à cette marge.Florent.
  2. Il n'empêche que demain, ça se joue vraiment à rien entre neige fondue et neige au sol et que ce n'est pas une question de maillage, mais d'isothermie au dernier moment qui n'entre même pas dans le calcul des modèles...Je me garderai donc bien de tirer des conclusions définitive face à un météore aussi aléatoire que la neige qui étant donné sa composition solide a vite fait de modifier thermiquement les masses d'air où elle circule. Localement, il pourrait bien y avoir des surprises (c'est bien plus limite qu'aujourd'hui ; masse d'air plus froide et précipitations plus fortes) qui déjoueront au cas où ceux qui prétendent qu'il n'y a pour sûr rien à voir. Florent.
  3. Non, ce n'est pas de chance... La neige fondue commence normalement à tomber pour des températures inférieures à 3°C dans une atmosphère sans grandes anomalies en altitude... Autant dire que cela se joue à rien. Peut-être aurons nous plus de chance demain... Le froid serait au rendez-vous, mais il est cette fois à craindre que les précipitations passent trop au sud !Pour l'heure, les routes restent sèches à Rouen et on relève ici un peu plus de 2°C. Florent.
  4. Je ne suis pas du tout sûr que ces tempêtes que je me suis abstenu de tellement commenter soient si violentes que cela... GFS, modèle le plus extrême en la matière comble par exemple les dépressions runs après runs... Au final, ce sont surtout les côtes atlantiques et bretonnes qui pourraient surtout être exposées au risque venteux, du moins la semaine prochaine... Pour la présente, il faut encore attendre le verdict de certains modèles comme ECMWF qui nous voient plus concernés par le gros temps en fin de semaine.C'est également et surtout au niveau des précipitations que les choses vont radicalement changer après deux semaines peu pluvieuses. Une floppée de perturbations bien actives à ce niveau là sont attendues. Pour la semaine prochaine, il ne faudra pas négliger le scénario de l'essoufflement du flux d'ouest face aux hautes pressions qui pourraient bien régner sur le continent et qui apparait dans une bonne part des runs décryptés par ENS. Hauts géopotentiels de la Scandinavie à la Russie dans la mouvance du froid avec lesquels les hautes pressions circulant en méditerranée pourraient être tentés de faire la jonction par l'est de l'Europe et la France, nous plaçant dans une advection d'air doux à l'est du vortex polaire rejeté sur l'Atlantique... Florent.
  5. Le massif vosgien devrait reprendre des couleurs cette semaine avec des températures évoluant autour de 0°C pendant plusieurs jours et des précipitations... Le redoux semble rester modéré en fin de semaine, mais on ne compterait qu'une nuit de plus fortes gelées avant cela.Florent.
  6. Un froid sibérien s'installe au Québec Une vague de froid s'est abattue lundi sur tout le Québec. Le mercure est descendu aux alentours de - 20 degrés Celsius, mais la température ressentie pouvait atteindre jusqu'à - 30 avec le facteur de refroidissement éolien. « À - 38 degrés, toute partie du corps exposée à l'air libre peut geler en moins d'une minute », prévient André Cantin, météorologue à Environnement Canada. Au cours de la journée, les pannes d'automobiles ont été nombreuses et les remorqueurs ont été passablement occupés. L'Association canadienne des automobilistes (CAA) Québec a indiqué qu'au moins 3000 automobilistes de la région montréalaise avaient demandé de l'aide. Dans les écoles, on s'assure que les élèves sont bien habillés car il n'est pas question de les empêcher pas de sortir pour la récréation. « Ils sont allés dehors, mais c'était plus court aujourd'hui », raconte Stéphane Brunet, directeur de l'école Le Plateau. La situation est surtout difficile pour les gens qui vivent dans la rue. La Maison du père a d'ailleurs pris des mesures particulières pour éviter les tragédies. « On ouvre plus tôt. Normalement, l'accueil se fait à 15 h 15. Là, on l'a fait à 13 h. Parce qu'à - 35 degrés, ce n'est pas vivable pour eux », explique Daniel Joly, de la Maison du Père. Pointe de consommation Du côté d'Hydro-Québec, on s'attendait à une grande demande d'électricité. « L'estimation pour la soirée est de 35 000 mégawatts, a indiqué Flavie Côté, porte-parole pour la société d'État. Lorsque les pointes atteignent plus de 30 000, on parle de forte consommation. » En comparaison, Hydro-Québec a enregistré une pointe d'environ 34 000 mégawatts le 26 janvier, la journée la plus froide cette année. Le record de consommation a été de 36 268 mégawatts, le 15 janvier 2004. Les températures demeureront glaciales jusqu'à mercredi. Environnement Canada annonce entre - 11 degrés et - 18 degrés, mais encore jumelés à des vents froids. Source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/socie...id-quebec.shtml Florent.
  7. Chine : 2,11 millions de sinistrés après des catastrophes naturelles en janvier Selon une source du ministère des Affaires civiles, en janvier de cette année, des catastrophes naturelles ont touché plus de 2,11 millions d'habitants, dont 6 morts, 1 disparu et 8 000 évacués. En janvier, la neige et la pluie ont frappé des régions situées sur les cours moyen et inférieur du fleuve Yangsté, en particulier les provinces du Hubei (centre) et de l'Anhui (est). Parallèlement, une tempête de sable s'est abattue dans le nord-ouest, et un brouillard épais dans certaines régions orientales. Dans les provinces du Sichuan et du Guangxi (sud-ouest), des glissements de terrain ont fait 6 morts et 1 disparu. Par ailleurs, les catastrophes ont endommagé plus de 144 500 ha de terres cultivables, détruit 3 000 maisons, faisant 210 millions de yuans de pertes économiques. Source: xinhua http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/5370397.html Florent.
  8. A Rouen la température reste un peu trop positive puisque l'on relève entre 2 et 3°C tandis que les précipitations concerneraient surtout le nord du département... Peut-être un peu de pluie et neige mêlée plus tard dans la matinée... Pour demain, les choses s'annoncent mieux, enfin peut-être pas pour la capitale normande. Les précipitations circuleraient plus au sud avec une température d'environ 0°C normalement, cela pourrait faire blanchir les campagnes de l'Eure. Florent.
  9. Et c'est où chez toi ?? parce que sans plus d'infos ça ne nous renseigne pas beaucoup... Florent.
  10. florent76

    Neige orange en Sibérie

    Chutes de neige orangée : une tempête de poussière à l'origine du phénomène 19:34 | 05/ 02/ 2007 MOSCOU, 5 février - RIA Novosti. Le parquet régional d'Omsk pour la Protection de la Nature a procédé à des vérifications concernant la neige orangée tombée dans plusieurs régions limitrophes du Kazakhstan, a annoncé lundi à RIA Novosti son service de presse. "Des analyses ont été effectuées dans toutes les régions touchées et les résultats montrent que la neige contenait une poussière mi argileuse, mi sableuse, provenant d'un terrain salé. Ce type de terre est typique du nord du Kazakhstan. Aucune substance nocive n'a été découverte", a affirmé le représentant du parquet. Selon lui, les chutes de neige orangée seraient dues à une tempête de poussière à Roudny, dans la région de Pavlodar (Nord du Kazakhstan) et à Petropavlovsk. Dans la nuit du 31 janvier 2007, une neige jaune-orangée est tombée dans les districts de Kolosovski, Znamenski, Tarski, Sedelnikovski et Tiukalinski. Le lendemain, des chutes de neige analogues ont été observées dans 50 localités de la région d'Omsk ainsi que dans certains endroits des régions de Tomsk et de Tioumen. Source : http://fr.rian.ru/russia/20070205/60253765.html Florent.
  11. Une France tropicale ! L'Hexagone se réchauffe plus vite que la Terre. En 2070, la météo alternera canicules estivales et déluges hivernaux. Frédéric Lewino Samedi 10 août 2050, Paris. La famille Dias est aux anges. Après dix jours de canicule, Météo France annonce enfin le retour de la fraîcheur sur Paris. Seulement 34°C ! « Moi, j'irais bien faire une balade à dos de chameau dans le bois de Boulogne », s'exclame Elsa, 8 ans. Sa grande soeur, Sarah, 13 ans, n'est pas d'accord : « Papa ! t'avais promis de m'amener sur les quais de la Seine, pour me dire comment c'était, quand y avait de l'eau qui coulait ! » Gwendoline, la mère, met tout le monde d'accord : « Nous irons pique-niquer sous les palmiers de Fontainebleau. Daniel, as-tu fait le plein d'hydrogène de la voiture ? » Federico, 15 ans, lève le nez d'un vieux magazine trouvé dans le grenier : « Ecoute, Papa, c'est trop drôle, dans ce vieux magazine y'a un type qui prétend que le réchauffement est une exagération de scientifiques. » Cette saynette d'anticipation, un tantinet exagérée, traduit néanmoins les bouleversements climatiques qui nous attendent sûrement. Cette fois-ci, c'est du béton : le quatrième rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui vient d'être rendu public cette semaine, enfonce le clou : oui, la planète est gagnée par une fièvre d'origine humaine. Le léger doute qui persistait encore se dissout définitivement. Les 500 scientifiques présents à la conférence ont resserré leur fourchette : on passe désormais à une prévision de 2 à 4,5 degrés pour 2100, au lieu des 1,4 à 5,8 originellement prévus. Si le monde continue à ne carburer qu'aux énergies fossiles, c'est bien sûr la partie haute de la fourchette qui est la plus probable. Or il s'agit là d'une moyenne mondiale ! Tous les pays ne sont pas dans la même barque solaire. Plus ils sont loin de l'équateur, plus le bain turc promet de se faire sentir. La France, placée à mi-chemin entre l'équateur et le pôle Nord, doit s'apprêter à subir une bonne suée. C'est du reste ce qu'on observe depuis quelques décennies. L'année 2006 en est le meilleur exemple : alors que la hausse terrestre a été de 0,42 °C, la France s'est enflammée de 1,1 °C. Quant à en conclure que la tiédeur qui a régné jusqu'à la mi-janvier, avec des bonds de 10 à 15 °C certains jours, découlerait du réchauffement planétaire, c'est aller trop vite en besogne. Cette chaleur hivernale n'est absolument pas symptomatique des bouleversements à venir. Les modèles climatiques prévoient pour la France un réchauffement principalement l'été et des pluies accrues l'hiver. Aujourd'hui, ces modèles simulant la Terre sont de plus en plus crédibles. Ils reproduisent sa météo selon un maillage de 300 kilomètres de côté. Les chercheurs enfournent dans leurs ordinateurs des millions de données climatiques, physiques, atmosphériques, géologiques, océaniques... Et, désormais, même les nuages, les poussières atmosphériques et les courants marins sont intégrés. Ce qui permet de simuler avec une excellente précision l'évolution de la Cocotte-Minute terrestre sur des décennies, heure par heure. Il en existe une vingtaine dans le monde dont la synthèse a permis d'établir le diagnostic du GIEC. Pour sa part, la France développe deux modèles en parallèle : Arpège, de Météo France, et LMDZ, du Laboratoire de météorologie dynamique du CNRS. Demander à ces deux modèles planétaires de se concentrer sur le seul climat hexagonal est impossible, car le maillage de 300 kilomètres réduit la France à neuf cases. « A cette échelle, les Alpes sont rejetées vers la Suisse, les Pyrénées au centre de l'Espagne, et le Massif central n'est pas représenté », note Michel Déqué, de Météo France. Impossible donc d'obtenir la moindre précision. Aussi les informaticiens ont-ils dû ruser. Le maillage terrestre a été déformé afin qu'il assure une trame de 60 kilomètres au niveau de la France, mais de 450 kilomètres aux antipodes. Ainsi, le modèle à maillage variable d'Arpège de Météo France a pu émettre un diagnostic pour les années 2070-2100, celui qui figure sur les cartes (voir pages suivantes). La version LMDZ fournit une analyse comparable. Une simulation du climat européen a été également réalisée en fondant ensemble les résultats de sept modèles climatiques développés par nos voisins. L'hypothèse adoptée est que le monde continue à émettre des gaz à effet de serre en quantité. Pour la France, on obtient un réchauffement hivernal de 3 à 4 degrés dans les Alpes et de 2 à 3 degrés ailleurs. En été, la hausse est plus forte : de 3 à 4 degrés près de la Manche, de 5 à 6 degrés dans le Sud-Ouest, et de 4 à 5 degrés dans le reste du pays. Les précipitations augmentent en hiver surtout en montagne, mais diminuent en été. « Les différences de températures peuvent paraître modestes. Pour des régions connaissant le même type de climat, une variation de température de 1 °C représente tout de même un déplacement en latitude de 200 kilomètres », explique Serge Planton, de Météo France. Stéphane Hallegatte, du Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (Cired) et de Météo France, a mis à contribution plusieurs modèles climatiques pour anticiper la météo des grandes villes européennes dans un siècle. Avec le modèle britannique, Paris se retrouvera à la fin du siècle affublé du climat de Cordoue ! Notons tout de même qu'Arpège se contente de le situer à Bordeaux. « Nos simulations sont conçues pour inciter les acteurs économiques comme les énergéticiens, les architectes et les responsables politiques à anticiper le réchauffement. Mais ils sont encore trop peu nombreux à le faire », note Hallegatte. Un réchauffement moyen ne dit pas grand-chose au grand public qui, après tout, peut se réjouir d'un hiver plus doux. En revanche, ce qui frappe les esprits, ce sont les événements extrêmes, telles les tempêtes, les inondations, les canicules. Ces dernières sont encore relativement faciles à prévoir. Arpège estime que les jours de grosses chaleurs (supérieures à 35 ° C) déferleront dans le Sud-Ouest et la Provence : entre 2 et 3 jours actuellement, contre 20 vers 2070. Et encore ne s'agit-il que d'une moyenne annuelle. Certains étés devront affronter des canicules de plus de 40 jours. Ce sera 2003 chaque année ! En revanche, la pointe de la Bretagne devrait rester épargnée par les grandes chaleurs. Le nombre de jours de pluie diluvienne (+ de 20 millimètres par jour) est lui aussi censé augmenter en hiver dans le nord et l'ouest du pays. Le compteur de la façade Atlantique devrait grimper de 2 à 5 par an. En moyenne. Dans le Sud, les pluies d'automne sont trop liées aux reliefs locaux pour qu'elles puissent être modélisables. Reste la grande question qui fait fantasmer les cinéastes : et si le radiateur de l'Europe occidentale, le Gulf Stream, venait à s'arrêter ? Cela sonnerait-il le retour d'une ère glaciaire ? Bêtise. A la lueur de nouvelles données océaniques et météorologiques, le risque d'un arrêt total s'éloigne. Et quand bien même, la France ne ressemblerait pas à la Sibérie. Rappelons que le Gulf Stream est un courant océanique qui part se charger en chaleur du côté des Bahamas pour remonter le long de l'Europe. C'est une bretelle de la circulation thermohaline qui fait le tour de la planète. Il possède deux moteurs : la plongée de ses eaux salées dans les abysses de l'Atlantique Nord et les vents du sud. Ce qui est à craindre, effectivement, c'est qu'en raison d'une pluviométrie accrue sur l'Atlantique Nord les eaux de surface dessalent, s'allègent et donc ne puissent plus plonger. Mais, dans ce cas, il reste les vents du sud qui assurent les quatre cinquièmes de la poussée. Conclusion : seul un ralentissement est véritablement à craindre. Par ailleurs, le Gulf Stream n'est pas seul à réchauffer l'Europe : il y a aussi les vents du sud actionnés par l'anticyclone des Açores, qui sont freinés sur la France grâce aux Alpes et aux Pyrénées. Le réchauffement terrestre ne devrait pas les désamorcer. Bref, même si le Gulf Stream devait connaître un coup de mou, Serge Planton, de Météo France, ne s'attend même pas à une chute du thermomètre : le réchauffement dû au gaz carbonique ne serait qu'écorné. Bref, la famille Dias peut d'ores et déjà se préparer à affronter le climat de ses ancêtres ibériques Infographie : http://www.lepoint.fr/static/infographie/P...4/050climat.pdf Source : http://www.lepoint.fr/sciences/document.html?did=188841 Florent.
  12. Je viens de découvrir également un rapport à ce sujet du programme de MF... Je te poste le point presse ci-dessous.Climat : livre blanc des nouvelles simulations climatiques françaises le 05-02-2007 17:31 | émis par : CEA La communauté climatique française a publié le 31 janvier 2007 un Livre blanc sur de nouvelles analyses des simulations climatiques françaises dont une partie a contribué à la préparation du prochain rapport du Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC). Le nouveau rapport du GIEC sur les bases scientifiques du changement climatique va être rendu public le 2 février 2007. A la demande de la Mission Interministérielle sur l'Effet de Serre (MIES) et avec le soutien des organismes de recherche (CNRS/INSU, CEA, Météo-France), la communauté climatique française a participé pour la première fois à la réalisation d'un ensemble important de simulations recommandées par le GIEC pour servir de base à l'évaluation des changements climatiques futurs. Pour analyser ces simulations, les chercheurs de Météo-France/CNRM*, du CERFACS**, de l'IPSL*** et du LGGE**** se sont ralliés sous la bannière du projet ESCRIME (Etude des Simulations Climatiques Réalisées par l'IPSL et MEtéo-France). Prochainement édité, un Livre blanc rassemblant l'essentiel des analyses menées est accessible sur Internet. Une partie de ces analyses a pu être incluse dans les travaux de synthèse conduits par les rédacteurs du rapport du GIEC. Le sommaire du Livre blanc est présenté dans un résumé. Les principaux résultats issus de l'ensemble des analyses du projet ESCRIME y sont synthétisés et classés en trois grandes thématiques : modélisation globale et évolution du climat, rétroactions et variabilité climatique, régionalisation et détection-attribution du changement climatique. *Centre National de Recherches Météorologiques **Centre Européen de Recherche et de Formation Avancée en Calcul Scientifique ***Institut Pierre Simon Laplace ****Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environnement Résumé du livre blanc : http://www.cea.fr/UserFiles/File/pdf/Livre...imat_300107.pdf Source : http://www.tv5.org/TV5Site/info/communique...p?NPID=FR184259 Florent.
  13. MF pour demain n'attends de la neige que sur les frontières belges. Mercredi 7 sur la Haute-Normandie, neige le matin... sachant qu'il faut comprendre que cette neige viendrait de l'ouest et se déplacerait vers l'est. Jeudi 8 au redoux, chutes de neiges temporaires, mais fortes sur la Picardie et le Nord. MF pense que l'advection chaude ne permettrait pas d'en observer en Haute-Normandie ou alors plus tôt peut-être dans la nuit finissante... Source : http://www.meteofrance.com/FR/mameteo/prev...ID=200702060600 Florent.
  14. Bien sûr que si que MF parle de neige pour mercredi matin : sur la Haute-Normandie et l'Est... La neige présente à l'ouest devrait se décaller en Ile-de-France même si on a le picto temps couvert. C'est l'effet d'îlot urbain, fait majeur en Ile de France qui pourrait empêcher la neige d'arriver au sol, surtout que les précipitations seraient plus faibles que plus au nord.Florent.
  15. Ce n'est plus très loin... A mon avis on va bien arriver à récolter quelque chose tout de même quelque part au sud de la Normandie ! Les précipitations seront bien présentes je pense, la seule chose qui peut tout faire rater, ce sont les températures comme souvent...Mercredi parait être une journée bien plus favorable ce soir : précipitations plus fortes et températures plus froides. En effet, ça sent pas très bon pour une surprise demain pour l'heure... Car si les modèles affichent un très beau -1°C théorique à minuit pour Rouen, sur le terrain il fait en réalité encore 3°C. Florent.
  16. Le dernier GFS est légèrement plus froid sous les nuages... C'est un peu plus bon pour les surprises ! La journée de mercredi devient très intéressante pour le sud de la Haute-Normandie, c'est à dire l'Eure avec un petit front neigeux très actif comparé avec celui de demain, qui pourrait circuler en journée de la Basse-Normandie à l'Ile de France et laisser vraiment une couche de neige au sol sur son passage en faiblissant d'ouest en est... Florent.
  17. Merci beaucoup pour le lien Charles... Je crois que c'est à partir de ce projet que j'avais chargé il y a quelques temps des données quotidienne carroyées pour tout le territoire français depuis 1950. J'ai l'impression qu'il y a du nouveau depuis ma dernière visite qui date déjà de plus d'un an...Florent.
  18. Moi aussi et c'est pour ça que j'ai mis la phrase en gras ! Il y aurait bien eu un bilan de la canicule 2006... Toute vague de chaleur entraine toujours une surmortalité de toute manière, après il faut savoir si on sort de la moyenne, de ce qu'on pourrait appeler la normalité en la matière. Là aussi, ce serait intéressant de savoir comment cela est calculé et d'où vient ce chiffre...Florent.
  19. Tout à fait d'accord et je ne dis pas autre chose... C'est bien pour cela que je parle de surprise, bonne en l'occurence pour les amateurs de neige. Normalement, il n'y aura rien au sol sauf si la providence s'en mêle... Je voulais juste dire qu'on ne doit s'attendre qu'à des flocons, mais que je ne serai pas totalement pris à défaut si on relevait un peu de blanc par endroit demain et d'abord sur les points les plus élevés de la région. Oui, c'est très dur à prévoir, puisqu'à la veille, on ne peut rien affirmer !Il est certain que cela va être dur au sol, car la couverture nuageuse et les précipitations arrivant par le nord vont amener un mini redoux qui peut-être suffisant pour imposer la neige fondue. Pour la Haute-Normandie, nouvelle possibilité de neige jeudi en fin de nuit et tôt le matin à l'avant du front pluvieux et du redoux arrivant par l'ouest... Là encore risque de neige fondue en lieu et place de la neige à cause d'un air possiblement déjà trop doux en altitude cette fois. Deux fenêtres étroites s'offrent donc à nous pour voir enfin un peu de neige tomber, mais ce n'est vraiment pas joué d'avance... Florent.
  20. On aimerait savoir de quoi il s'agit en tout cas, car Meteo France parait vouloir dire qu'elle en sait plus que le GIEC sur l'évolution climatique du territoire français... S'agit-il du même modèle, mais avec un maillage renforcé au niveau de la France à l'image d'ARPEGE pour les prévisions à court terme ??Florent.
  21. Climat: dix fois plus de canicules en France à la fin du siècle Le réchauffement de la planète se traduira probablement en France par une multiplication par dix du nombre de canicules à partir de 2070, selon les modèles climatiques utilisés par Météo France pour affiner les projections mondiales. La France a déjà largement ressenti l'impact du réchauffement, avec deux canicules coup sur coup en août 2003 et juillet 2006, et un hiver 2006 qualifié de »plus doux» depuis le début des relevés fiables. »Les prévisions des experts (du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat, publiées vendredi) tombent tout à fait dans nos simulations sur deux scénarios» constate vendredi Serge Planton, responsable du groupe de Recherche sur le climat à Météo france. Dans ces 2 scénarios, l'homme continue d'envoyer des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, causant un doublement (B2) voire un triplement (A2) des concentrations de CO2. Dans un cas, la température moyenne en France grimpera de 2 à 2,5 degrés (B2) et dans l'autre de 3 à 3,5 degrés (A2) à l'horizon 2070-2099. Encore s'agit-il de scénarios »moyens», décrivant une croissance ni très vertueuse, ni très polluante. »Il y a 1 degré d'écart entre les deux scénarios, mais les conséquences sont considérables», souligne Serge Planton. Le nombre de canicules (journées de forte chaleur, supérieure à 35 degrés) sera multiplié par 7 si la température moyenne gagne 2 degrés, et par 14 pour 3 degrés de plus. Ces simulations conduisent Météo France à prédire »un été sur deux comparable à celui de 2003» à l'horizon 2070-2099. »Quand on dit que les canicules vont être multipliées par plus de dix, cela signifie par exemple, pour la ville de Nîmes, qui a connu 40 jours à plus de 35 degrés en 2003, que cela deviendra une situation normale à la fin du siècle», précise M. Planton. La température moyenne de l'été 2003, marqué par une canicule qui a fait 15.000 morts, a été supérieure de 4,3 degrés à la moyenne 1960-1989. »Quelques degrés de plus ou de moins, cela peut paraître faible, mais on voit bien que les impacts sont considérables», commente M. Planton, pour qui »cela doit nous engager à passer à l'action rapidement». »Seulement 4 à 6 degrés nous séparent de la dernière période glaciaire il y a 20.000 ans, rappelle-t-il. »A l'époque, la calotte glaciaire recouvrait l'Ecosse, et la France présentait des paysages de toundra sibérienne». Une hausse moyenne de 3 à 3,5 degrés en France recouvre des écarts saisonniers importants: le thermomètre grimpera de 4 à 5 degrés l'été contre +2,5 à 3 degrés l'hiver (scénario A2). La sécheresse s'aggravera nettement dans la partie sud de la France. Les précipitations baisseront de 20 à 35% l'été (A2). L'hiver, il pleuvra davantage: de 5 à 20%. Le réchauffement va continuer de réduire la durée d'enneigement en montagne, d'un mois à une altitude de 1.500 mètres (sur 4 mois au total) à la fin du siècle: les stations des Alpes du sud seront frappées de plein fouet, selon Météo France. La France devra s'adapter, car »les impacts se feront sentir pendant plusieurs millénaires», estime M. Planton. »Nous avons déjà commencé à nous adapter, avec la mise en oeuvre du plan canicule», remarque-t-il. Pendant la canicule du 10 au 28 juillet 2006, moins intense mais plus longue qu'en 2003, on a observé un excès de mortalité de 1.388 décès, contre 15.000 en 2003. La France a connu son année la plus chaude en 2003 et les dix années les plus chaudes entre 1996 et 2006, depuis le début des relevés nationaux (1950). Source : http://www.tageblatt.lu/edition/article.asp?ArticleId=57520 Florent.
  22. florent76

    Inondations (Mozambique)

    Sérieuses crues sur le fleuve Zambèze MOZAMBIQUE - 1 février 2007 - XINHUA Le centre du Mozambique s'attendait mercredi que des crues sur le fleuve Zambèze s'aggravent suite à la décision prise par la Gestion de la digue Cahora Bassa d'augmenter de 40% les décharges à compter de jeudi. Selon un communiqué de presse rendu public mercredi par l'Autorité régionale de l'eau du Zambèze, la décision a été prise face aux pluies torrentielles en Zambie qui ont afflué vers le Zambèze, en élevant le niveau du lac Cahora Bassa. Le bulletin de l'Autorité a averti mercredi que le pic des prochaines inondations pourrait atteindre 5,6 mètres à Tete, ce qui est de 60 cm au-dessus du niveau d'alerte. Cela conduirait à des inondations des parties basses de la ville. L'Autorité a prédit que le Zambèze pourrait atteindre 6 mètres à Marromeu, où le niveau d'alerte des inondations est de 4,75 mètres. Source : http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/...417srieuezbmaz0 Florent.
  23. florent76

    Inondations (Mozambique)

    Le gouvernement aide les victimes des inondations (Mozambique) MOZAMBIQUE - 3 février 2007 - XINHUA L'agence d'assistance du gouvernement mozambicain, l'Institut national du contrôle des catastrophes (INGC), a prêté assistance à 36.000 personnes au centre et dans le nord du Mozambique en proie à des tempêtes et des inondations ces dix derniers jours. Dix personnes ont trouvé la mort, toutes dans la province de Zambezia, a confirmé vendredi le directeur de l'INGC, Paulo Zucula. A l'heure actuelle, la situation la plus urgente se trouve dans la vallée de Zambezi où le fleuve grossit inexorablement, parce que le barrage de Cahora Bassa a ouvert ses vannes, laissant passer 2.500 à 3.550 m3 d'eau par seconde. Les habitants dans les îles du district de Caia courent le plus grave danger. Cependant il n'y a pas de plan immédiat pour les évacuer, parce qu'ils connaissent bien le fleuve et ont leurs propres systèmes d'évaluation pour les risques, a indiqué M. Zucula. Actuellement, près de 20% du plan d'éventualité en réponse aux catastrophes naturelles, qui prévoit un budget d'au moins 80 millions de meticals (environ 3,2 millions de dollars), ont été déboursés, selon M. Zucula. L'INGC a pris pour priorité d'assurer l'approvisionnement, par bateau, aux personnes isolées, telles que celles du bureau d'administration d'Inhangoma (Mutarara). En outre, il semble que le sud du Mozambique fasse de nouveau face à la sécheresse, particulièrement dans l'intérieur des provinces de Gaza et d'Inhambane, régions semi-arides même quand il y pleut. Entre 200.000 et 300.000 personnes pourraient être touchées par la sécheresse, a précisé M. Zucula. Cela signifie davantage de besoins en aide alimentaire, car les réserves nationales ne dureront que jusqu'à fin mars. Une évaluation détaillée pour les besoins en aliments sera disponible en mars, mois durant lequel est sensé paraître un nouveau rapport fait par le secrétariat technique du gouvernement pour la sécurité alimentaire. Source : http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/...917legousnoita0 Florent.
  24. florent76

    Inondations (Angola)

    Pluies torrentielles en Afrique australe: 4.000 cas de choléra en Angola Près de 4.000 cas de choléra ont été recensés en Angola après les inondations qui l'ont frappé ainsi que plusieurs pays d'Afrique australe depuis début janvier, a indiqué lundi la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. "Depuis le 1er janvier, on a recensé 3.868 nouveaux cas dans 15 des 18 provinces du pays, celles de Luanda, Cabinda (nord) et Benguela (sud-ouest) étant les plus affectées", a précisé la Croix-Rouge, qui ne précise pas le nombre de décès dus à la maladie. Les récentes pluies torrentielles ont tué au moins 81 personnes en Angola, essentiellement dans la capitale Luanda. Des pluies diluviennes sont également tombées en Zambie, où une flambée de choléra (414 cas) a été enregistrée dans la capitale Lusaka, faisant 143 morts, selon la Croix-Rouge. Neuf cas de choléra ont été signalés fin janvier au Zimbabwe à Mabvuku, une banlieue de la capitale Harare. L'appel d'urgence de la Croix-Rouge pour lutter contre le choléra, d'un montant de 1,2 million de francs suisses (750.000 euros), a été prolongé jusqu'à juin prochain. Source : http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,...17@7-347,0.html Florent.
  25. Alerte sanitaire à Djakarta après plusieurs jours d'inondations lundi 5 février 2007, mis à jour à 15:19 Plus de 50.000 habitants de Djakarta ont requis des soins pour des maladies allant de la bronchite à la diarrhée en conséquence des inondations qui affectent la capitale indonésienne et font craindre des épidémies plus graves, ont indiqué lundi les autorités. La montée des eaux a fait une trentaine de morts et déplacé 340.000 habitants dans cette ville qui en compte neuf millions. Elles ont atteint par endroits quatre mètres de profondeur, ce qui a causé des coupures de courant et de lignes téléphoniques. L'Indonésie subit régulièrement des inondations durant la saison des pluies, mais les dégâts des derniers jours sont les plus étendus enregistrés depuis cinq ans et les services météorologiques ont fait savoir que la capitale pourrait recevoir de fortes pluies jusqu'à la fin du mois. Selon Tini Suryanti, représentant des services de santé de Djakarta, 170 postes médicaux ont soigné en deux jours 53.108 patients atteints pour la plupart d'affections bénignes. Mais le ministre de la Santé, Siti Fadillah Supari, a déclaré aux journalistes que les autorités étaient en alerte contre d'éventuels cas de diarrhée plus graves ou des maladies comme la typhoïde, le choléra et la rougeole. Un porte-parole de la police de Djakarta a fait état de 29 personnes tuées, en majorité par électrocution ou noyade ainsi que des suites de maladies. "A Djakarta, à Bekasi et Tangerang (secteurs périphériques de la capitale), 340.000 personnes ont été déplacées", a déclaré un fonctionnaire du ministère de la Santé, Rustam Pakaya. L'ARMEE VIENT EN AIDE AUX SINISTRES L'armée indonésienne a dit avoir déployé plus de 4.000 soldats et fourni des dizaines de canots et de camions pour venir en aide aux habitants sinistrés. Bayu Krisnamurthi, directeur d'un organisme chargé de la prévention de la grippe aviaire, les inondations risquent de disperser des volailles infectées et de compliquer la lutte contre un virus qui a tué 63 personnes dans le pays. La capitale est aussi confrontée à une recrudescence des cas de dengue. Le soleil brillait à nouveau lundi sur la capitale après une nouvelle nuit de pluies torrentielles. La météo nationale prévoyait toutefois des averses d'intensité variable. Le gouverneur de Djakarta, Sutiyoso, a déclaré à la station de radio Elshinta que les habitants des quartiers exposés aux inondations devaient les évacuer. Il a écarté des critiques émises contre sa gestion de la crise. "C'est un phénomène naturel qui se produit une fois tous les cinq ans, comme en 2002, et peut se reproduire dans cinq ans. L'important est de parvenir à limiter les pertes", a-t-il dit. Des embouteillages étaient signalés du fait de l'inondation de carrefours importants. La route à péage desservant l'aéroport n'était ouverte qu'aux véhicules à châssis élevés. Quelques supermarchés ont vu affluer des consommateurs pris de panique sur fond de hausse des prix de la viande. Certaines ambassades, dont celle des Etats-Unis, ont conseillé à leurs ressortissants de stocker produits alimentaires et eau potable. La roupie restait néanmoins stable et la Bourse marquait un léger recul de 0,4%, les économistes jugeant faible le risque d'une poussée inflationniste. Source : http://www.lexpress.fr/info/infojour/reute...=36784&1506 Florent.
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