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florent76

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Tout ce qui a été posté par florent76

  1. Thomas, il est clair que cet hiver était bien prévu depuis longtemps comme devant confirmer une tendance allant à des hivers plus froids. Cependant, je doute fort qu'était prévu depuis 2001 spécifiquement le fait qu'il serait tardif ! J'aimerais que tu me montres où cela avait été aussi précisément annoncé ?? D'autres part, le minimum solaire n'a pas de rapport je pense avec le fait que nous devions connaitre un hiver rude puisqu'il s'en déclare indifferemment en Europe depuis des siècles à tout âge du cycle solaire comme cela a été démontré de maintes fois sur ce forum. Cela se joue sur des cycles à durée beaucoup plus longues et n'a rien à voir avec l'âge du cycle solaire contemporain. Il est simplement possible qu'une moindre activité solaire abaisse le niveau thermique global de la Terre et renforce un phénomène qui doit toucher seulement l'Europe je le rappelle. Florent.
  2. Il m'est très difficile de répondre encore, il y a encore trop peu de recul... Le modèle prédictif dérive complétement que depuis une semaine. Ce pourra très bien être une anomalie passagère sans conséquences sur les périodes postérieures comme un véritable changement de cycle, les effets cycliques du soleil n'étant pas à durées constantes, et se jouant sur plusieurs cycles croisés. D'autres part, je pense ne pas encore tout savoir sur ces mécanismes solaires ce qui m'empêche jusque là de généraliser le calcul à toute période. Quelques découvertes importantes faites à l'automne dernier m'ont fait progresser dans ce sens aussurant une stabilité au modèle sur plus de mois et avec moins d'erreurs, mais cela ne règle pas tout comme ce mois d'avril le montre. Il reste non seulement des choses à découvrir par rapport à l'activité solaire, mais il faut probablement ajouter à ce stade de l'analyse d'autres paramètres terrestres cette fois et agissant sur le climat à long terme. Ces effets terrestres sont déjà un peu intégrés par le fait que je considère les données thermiques en entrées et qu'elles sont déjà le résultat final de données solaires qui ont subit le filtre de la mécanique climatique terrestre. Simplement, je postule pour l'heure que la Terre réagirait toujours de la même manière à une impulsion solaire dont on ne sait donc pas tout. Sur cette simple base, les résultats sont parfois étonnement bons. Mais ce postulat simplificateur n'est surement pas suffisant si on veut aller plus loin que la simple démonstration que la soleil impacte fortement le climat terrestre dans sa variabilité et faire de la prévision. Autant de sources d'erreurs possibles donc... Florent.
  3. Cela m'étonnerai fort que la température moyenne soit proche de mes prévis en fin de mois, enfin sait-on jamais... Il va falloir un sacré coup de chaud en tout cas, mais c'est vrai que ce serait plus simple pour comprendre ce qui nous attends dans les mois qui viennent. En effet, cela éviterait de recourir aux scénarios alternatifs qui sont par définition toujours moins fiables. Je découple bien les précipitations des températures dans mes prévisions. Je ne fait pas de calculs sur les précipitations actuellement. Je procède pour celle-ci complétement empiriquement de la même manière que pour les prévisions à échelle fine afin de comprendre ce qu'elles peuvent être pour les périodes retenues par l'étude des cycles solaires. Avril chaud comme il était prévu allait toujours de pair avec la sécheresse. Le fait qu'Avril 2005 soit humide n'est qu'un élément de plus tendant à faire penser qu'il ne sera pas chaud, même si nous ne sommes pas encore en situation d'excédents de précipitations en général au nord de la France. Florent.
  4. Le scénario donnant un hiver froid en 2005-06 a une probabilité très forte de se réaliser selon mon modèle de l'ordre de 90% de chance. Cela laisse peu de place à d'autres scénarii qui envisagent en cas d'erreur un hiver légerement plus froid que 2004-05 et un hiver glacial simplement reporté à l'année suivante, soit pour 2006-07. Cet hiver est incontournable en fait selon le modèle : à 8 ou à 20 mois, il est toujours là. Le déroulement de l'hiver 2005-06 en hypothèse de base reste encore très incertain : on gros on a préférentiellement du grand froid sur décembre + février, mais on a un scénario avec froid sur décembre + janvier. Dans tous les cas, décembre 2005 est glacial. Voilà ce que je puis dire au jour d'aujourd'hui... Florent.
  5. Tout c'est complétement inversé le week-end dernier en fait... Jusque là, les modèles indiquaient quasiment le scénario que nous étions un certain nombre de prévisionnistes saisonniers à attendre pour le mois d'avril. J'ai souvenir de diagrammes collant parfaitement avec mes analyses... tous cela était bien trompeur et renforçait notre confiance. Mais on est jamais totalement sûr de rien en météorologie. A présent, le situation me fait presque l'effet d'une opposition de phase avec ce qui était prévu puisque les périodes devant être les plus caniculaires sont devenues les plus fraiches ! Les modèles sont très incertains en ce moment, mais commençant à reprendre certains éléments, je pense que nous sommes partis pour 3 semaines d'un temps globalement frais et parfois humide... un temps que l'on pourrait qualifier de pourri en somme et qui serait une bonne nouvelle pour ceux et celles qui craignaient la sécheresse. Enfin concernant les précipitations, il n'est pas certain que tous y aient droit abondamment... Je dois encore valider tous ça, mais je vous tiens au courant en rubrique prévisions saisonnières. Wait and see ! Florent.
  6. En fait cette hypothèse que j'avais évoqué était même très minoritaire puisque représentée dans moins de 20% des cas. Mon expertise avait donc jugé bon de l'écarter, sauf que Dame Nature n'en a pas décidé ainsi... Il faudrait une véritable canicule en dernière décade d'avril pour valider la prévision initiale et je n'y crois plus (espérons que c'est à raison cette fois !) Concrétement, je suis en train de reprendre en urgence cette hypothèse pour voir ce qu'elle prévoyait pour les mois à venir, ce que je n'avais pas approfondi d'ailleurs tant la probabilité me semblait faible. Il ressort pour l'heure des modifications jusqu'à juillet 2005, ensuite une évolution assez comparable aux tendances qui incluaient un mois d'avril très chaud. Grossièrement, par rapport à la prévision initiale datant de l'automne dernier, cela entrainerait beaucoup moins de chaleur pour avril, un petit peu plus pour le mois de mai, un peu moins pour juin, ensuite peu de changements. Je n'ai pas fini mes recherches et calculs et je pourrais encore revenir là dessus, mais je tenais à vous confier mes toutes premières analyses. Florent.
  7. Autre nouveauté : Vorhersagediagramme mittel Europa. La page présente une petite carte avec un carroyage avec une résolution de 30' en latitude et en longitude et représenté par des croix. On peut sélectionner des point au moins sur l'est et le nord de la France. Il suffit de cliquer sur une de ces croix pour avoir immédiatement en graphiques l'évolution sur 72 h du point concerné (nébulosité, pression, vents, températures, humidité et précipitations). http://www.wetterzentrale.de/topkarten/fsavnmgeur.html Florent.
  8. florent76

    Mont Aigoual

    Passionnant Storm76 et bon ski de printemps ! Juste une petite question : - Vitesse maximale du vent enregistrée au sommet : 06/11/66 : 335km/h. C'est possible une telle vitesse ??? Le Mont Aigoual est connu pour ses conditions extrêmes, mais ça fait beaucoup... Enfin, à la nature, rien d'impossible. Quels sont en général les vitesses maximales qui sont enregistrées sur les sommets des montagnes (Mt Blanc, Mt Ventoux, Pic du Midi...) ??? Florent.
  9. Merci pour ces très bons liens razvag... le soleil n'explique certainement pas tout à lui seul, mais je pense de plus en plus que les 3/4 des variations climatiques en dépendent. En l'étudiant, on fait donc le plus gros du travail... Je suis en train d'essayer de comprendre ce qui cloche dans mon modèle pour ce mois d'avril. Il apparait que ce mois (au vu des modèles cette fois) devrait finalement se situer tout juste dans les normes de saison, voire même en dessous : l'écart sera alors énorme entre ma prévision et la réalité. C'est une énorme erreur, mais pour ce mal, on a au moins un bien : cela me donne un signal clair pour tenter de comprendre la période qui s'ouvre à partir de maintenant. Voici un post datant de début février dernier : le problème qui se pose aujourd'hui y était clairement posé. Mais je n'ai pas poursuivi dans cette voie que j'ai jugé à l'époque négligeable... et pourtant ! florent76 Ecrit le : jeudi 03 février 2005, 00:34 Je préfère bien baliser le chemin qui me conduit à tel ou tel scénario effectivement. J'ai des mois test si on peut dire. Ainsi pour le mois d'août 2004, comme je l'ai expliqué ailleurs, j'avais une hypothèse le prévoyant à 80% frais et à 20% chaud : c'est la deuxième qu'il fallait choisir et ce n'était pas dû au hasard, mais je n'ai compris pourquoi que cet automne. Le mois d'avril prochain sera aussi un mois test : je le prévois très chaud, mais officieusement j'ai une hypothèse minoritaire qui le voit au contraire assez pourri et frais : si la réalité devait rejoindre ma seconde hypothèse, cela ouvrirait la voie à un autre type de scénario pour la fin de l'année. D'ores et déjà, même le mois de février pourrait être un test si il divergeait complétement de mes prévisions, ce qui est toujours possible : si je fais des recherches, c'est que je connais encore très peu de choses sur les cycles climatiques et que vous profitez ici de la primeur de mes résultats avant même que j'ai terminé de les valider bien souvent. /index.php?&act=ST&f=9&t=7442'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?&act=ST&f=9&t=7442J'ai commencé à faire diverses analyses et il me semble de plus en plus possible que l'on sorte petit à petit du cycle climato-solaire relié à 2003 pour entrer dans un cycle relié au prochain grand hiver que j'annonce pour la saison 2005-06. Cet hiver ne me semble pour l'heure pas du tout remis en cause avec des grands froids débutant dès le début du mois de décembre 2005. Par rapport à l'erreur d'avril, c'est le printemps qui devrait se trouver le plus bouleversé. Ensuite de juillet à la fin de l'année, je n'ai pas encore trouvé d'éléments montrant une évolution différente. Je conserve la même base pour l'heure : été plutôt frais et automne relativement agréable avant l'arrivée du froid. Les effets de cette erreurs resteraient donc pour ce que j'en ai recalculé, relativement limités dans le temps et modifieraient sans doute un peu à beaucoup les scénarios initials pour avril (cela va de soi !), mai et juin. Concernant ce mois d'avril complétement chamboulé, je pense au vu des premiers éléments que j'ai trouvé qu'il faut faire table rase de toute vraie chaleur (4°C et plus au dessus de normes) un peu durable carrément jusqu'au 5-8 mai environ. Auparavant les tous derniers jours du mois d'avril me sembleraient pouvoir être bien frais dans la continuité ou en plus de la période précédente. Déjà ce ne devrait pas être folichon jusque là en températures avec plus de fraicheur à partir du 20 avril ce qui est déjà vu par les modèles numériques et que mes derniers calculs confirment indépendemment ce qui est déjà encourageant. Attention toutefois, cette analyse est encore très fragile et pas validée. Je vais poursuivre mes recherches pour essayer de confirmer tout cela et de trouver des éléments déterminants. Florent.
  10. Ce tableau se fait déjà très bien à l'échelle mensuelle et est présenté : chaque fois que l'écart à la normale est inférieur à l'erreur de prévision, on a tout simplement erreur, sauf si l'erreur de prévision est inférieure à 0,5°. Etant donné que je ne travaille qu'à partir des données thermique et solaire, pour incomplet que soit cet outil prévisionnel, il permet tout de même de voir que l'on reconstitue avec ces deux seuls paramètres si on sait reconnaitre les éléments discriminant les variations de températures sur la période 2003 à 2005 (principe de l'isolement des paramètres afin d'en mesurer l'impact). C'était déjà un point que je voulais démontrer car si ce fait n'existait pas, j'arrêterai tout de suite la prévision saisonnière. Ce ne serait pas possible d'en faire car je ne posséderai aucun élément sur lequel m'appuyer et permettant de comprendre ici déjà au 3/4 sur la période ce qui semble au premier abord chaotique. Mais on est ici dans la reconstitution. Cela marchait tellement bien que j'ai pris le pari qu'on pouvait faire de la prévision : c'est comme cela que je me suis lancé... Je n'ai pas cherché spécialement à coller à la période : au départ j'ai pris ma théorie de base selon laquelle le soleil agissait durant des périodes revenant en cycles de la même façon sur l'atmosphère. J'ai identifié les périodes par les données solaires et je suis allé voir ce qu'il se passait au niveau thermique directement aux périodes sélectionnées ce qui met à la trappe des décennies entières de données entre 1675 et 1980. J'ai identifié une évolution thermique mensuelle déterminée et correspondant à la période cyclique. C'est là, que en rapprochant à la fin la période 2003-05 pour voir dans quelle mesure elle appartient à cette sorte de normale cyclique, j'ai relevé cet écart moyen de 0,8° entre les deux courbes qui sont très corrélées. J'ai voulu aller toujours plus loin. Pour l'échelle fine, cela devient plus compliqué car je ne peux voir que des tendances à la hausse ou à la baisse sans précisément toujours savoir si la fluctuation sera forte ou minime. Généralement, ce sont les changement de temps qui sont bien vu, donc des chiffres relatifs, mais pas des chiffres absolus. Par exemple en mars, mon modèle permettait bien de comprendre que l'on passait du régime froid au chaud après le 15 mars, mais pas que c'était de records de froid à des records de chaleurs. En février, le début des descentes froides est souvent bien vu, mais le nombre de jours de froid que cela peut entrainer derrière reste beaucoup plus flou en attendant un nouveau signal clair... Je ne sais donc pas très bien comment procéder vis-vis d'un système fin qui prévoit parfois davantage des changement de temps qu'un niveau de températures sur une longue période permettant de tirer une moyenne sur 10 ou 15 jours. Peut-être est ce le soleil qui impulse ces changements à des périodes bien définies semble t-il, mais ensuite la manière dont l'atmosphère va réagir fortement ou faiblement à ce signal semble être réglée par des cycles secondaires peut-être ou d'autres paramètres qui se situent dans la période présente. Etant donné que je ne travaille qu'avec des éléments d'un lointain passé, cela peut sembler logique qu'en 2005, il puisse il y avoir des élements un peu différents qui font que si l'atmosphère a répondu présente pour une descente froide autour du 8 avril, elle offre un autre visage que l'entrainement d'une poussée chaude à partir du 15 avril. Quels sont selon toi ces autres paramètres qui pourraient agir ? Dans l'éventualité où je devrai les intégrer, la difficulté supplémentaire est qu'il doivent être mesurable (comme le sont des données thermique, des nombres de tâches solaires ou des flux solaires). En d'autres terme, vers quelle source de données brutes me conseillerai-tu de me tourner ?? Florent.
  11. Je publie des prévisions fines précisément pour l'intérêt que cela peut représenter si je soumets le maximum d'éléments à la sagacité de nombreuses personnes aux expériences très différences et aux compétences précisément plus grandes que les miennes souvent en matière de météorologie dynamique. J'essaie de montrer que l'on enregistre parfois quelques bonnes tendances et cela est très difficile tant le scepticisme règne d'où un certain acharnement. A tel point que je suis obligé de bien montrer là où ça marche puisqu'on trouve toujours des raisons pour dire que c'était attendu ou que c'était le hasard ou encore que j'ai utilisé d'autres sources. Quand ça ne marche pas, il n'y a pas à y revenir. Je le reconnais volontiers. Mais je souhaiterais à l'inverse que soit reconnus les bons résultats d'autant plus qu'ils sont justifiés par des chiffres incontestables. Il peut être envisageable de publier sur des périodes plus longues des scénarios détaillés étant entendu que les erreurs peuvent être de l'ordre de 30 à 50% même si on en a seulement 25% au niveau mensuel. J'ai essayé de les publier toujours avant l'échéance, au plus tard en début de mois, mais non pas sans avoir auparavant lâché quelques détails sur la première partie du mois dans ce cas, précisément parce que les modèles numériques risquaient de me devancer et de rendre douteuse le fait que ces prévisions émanent uniquement de mes propres calculs. Je pense avoir toujours mis en ligne des prévisions concernant au plus court une échéance à 15 jours, soit au delà de ce que les modèles numériques savent faire. J'ai eu beaucoup de travail depuis le mois de février ce qui explique que je n'ai pu délivrer souvent mes prévisions que par petits bouts. Je compte publier celle du mois de mai dès la semaine prochaine afin d'éviter cette fois toute contestation possible et qui sont injustifiées au regard des échéances. Pourquoi suis-je réticent à publier le détail sur 6 mois ? Parce que cela demande de choisir un scénario à partir notamment de valeurs moyennes mensuelles prévues. Le modèle les a bien prévues jusque là avec 75% de réussite, mais je n'ai aucun élément me permettant de savoir jusqu'à quand le modèle peut fonctionner sur ces assises actuelles. Or selon une étude sur des périodes plus longues que j'ai pu réaliser, la durée de fonctionnement du modèle sans modification de ces données d'entrée est toujours limitée. J'ai pris un certain risque en publiant en décembre dernier les valeurs mensuelles jusqu'en juin : le risque deviens immense si on doit considérer des scénarios à petite échelles plus faillibles sur des périodes mensuelles qui deviendraient de plus incertaines. Pour résumer, avant de publier des chiffres, même si ils existent, je tiens tout de même à m'assurer que la tendance est globalement toujours dans les rails et pas complétement en train de dériver. Je suis donc doublement plus prudent dans le cas des prévisions à échelle fines qui nécessitent un long travail d'analyse et de compilation de données soumises à une bien moindre fiabilité. Ce que je pourrais faire par contre, c'est prendre pour l'expérience une série de données fines qui peuvent sembler comme étant les plus fiables même jusqu'à la fin de l'année et les publier sur le forum. Mais avec toutes les précautions d'usage : la chaleur à venir après le 15 avril prochain semblait très assurée selon mon modèle : au résultat on aura affaire à une opposition de phase si ce mauvais temps se poursuit : on ne peut pas faire pire. Pour finir, j'aurais moi aussi une petite question : à quel outil de validation consensuel penses-tu (autre que de publier suffisamment à l'avance les prévisions saisonnière) ?? J'avais d'ailleurs pris conseil en novembre dernier auprès des personnes du forum afin de calculer les erreurs de mon modèle selon une méthode scientifique et y compris auprès de celles qui peuvent me soumettre des critiques. C'est dire encore une fois tout l'intérêt que je manifeste pour leurs avis. Florent.
  12. Petit éclaircissement sur ce point : je fais la différence entre prévisions fines et prévisions mensuelles parce que je procède exactement à l'envers : ce sont les moyennes mensuelles qui sont calculées d'abord étant donné que je possède des données pour ces périodes sur des durées beaucoup plus longues qu'en données journalières. La manque de données quotidiennes anciennes est d'ailleurs un des plus gros problème afin d'assurer une fiabilité plus grande par cette méthodologie. Les prévisions fines correspondent aux périodes corrélées à la fois aux cycles solaires définis en entrée et à la température mensuelle calculée. Cela explique que l'on ait plusieurs scénarios parmi lequel je retiens celui qui est le plus probable. Le choix est assez vite fait tout de même étant donné qu'un des scénarios dominent largement les autres. Mais cela peut parfois être à tord. Ainsi, la période froide autour du 8 avril était assez fiable car vue par plusieurs scénarios. La chaleur à partir de la mi avril aussi, d'où le fait que je me sois beaucoup avancé sur son occurence cette année et que j'ai pour le moment du mal à analyser ce qu'il se passe. C'est pour cela que j'explique que seuls les résultats mensuels font foi et que l'on ne peut pas considérer que les bons résultats de février et mars sont dûs au hasard. Les prévisions fines sont elles beaucoup plus hasardeuse et expérimentales comme cela est décrit dans le dernier de mes liens. Florent.
  13. Encore une fois je ne cherche pas d'excuses, je recherche des explications. Toutes les erreurs ont toujours été mentionnées. Je joue le jeu de la vérification jusqu'au bout en publiant non pas des chiffres bruts sur un site sans plus de détails, mais sur ce forum, en répondant rapidement à toutes les questions. Nulle erreur n'est cachée. L'erreur de l'été dernier qui m'a conduit à réétudier mon modèle a été décrite. Montrée et expliquée (même avec une courbe !) aussi l'erreur de décembre avec la longue période d'inversion que nous avons connu. Bien expliqué aussi que le mois de mars n'avait pas été vu si contrasté ou encore que depuis le 10 avril dernier, on était dans une période pas vu du tout par mon modèle. Si vous connaissez d'autres prévisionnistes saisonniers qui se font un tel devoir d'explications et de précisions, faites moi signe. Sans compter que les erreurs sont évaluées au dixième de degré près et même décrites dans les détails à un niveau inférieur à la résolution normale du modèle. Je crois que surtout que quand on en a beaucoup, on en veut toujours plus. Florent.
  14. Je n'ai jamais prétendu que mon modèle était parfait. Il assure 75% de bonnes prévisions à l'échelle mensuelle. Cela signifie qu'il est dans l'erreur dans encore 25% des cas (si le taux d'erreur reste stable, ce qui n'est pas certain non plus). Avril 2005 devrait faire partie de ces erreurs. Non, une prévision à postériori n'est pas une prévision. C'est une modélisation. Pour expliquer un peu plus la méthodologie, je prétends bien avoir reconstitué selon la courbe présentée comme "prévision" (voir dans la rubrique vérification et archives des prévisions mensuelles), les moyennes mensuelles de janvier 2003 à maintenant à partir de données toutes antérieures à 1980. Cela est réalisé en prenant comme hypothèse l'existence de cycles solaire d'une durée précise. Cette contrainte permet d'éliminer d'emblée un grand nombre d'années de données.Florent.
  15. Ici, tu nies la réalité : ce lissage est juste une présentation et permet de mieux voir les grandes périodes chaudes et froides. J'effectue mes calculs à différentes échelles et justement celle-ci. Mais globalement, la douceur du début du mois s'inscrit effectivement dans la suite et la fin de la période douce initiée à partir du 15 mars.L'essentiel était de voir la période froide autour du 8 avril qui a été bien identifié à 24 h près. Etant donnée l'échelle d'analyse, c'est vraiment faire preuve de mauvais esprit que de parler de décallage sur une journée. Là encore, je le répète, la prévision saisonnière est la plus adaptée à l'échelle mensuelle. Les prévision fines sont moins fiables. Je montre simplement à mes lecteurs très précisément où est la cause de l'erreur de plus en plus certaine pour avril. Certains mois affichent un bon bilan malgré des conditions fines un peu différentes. Ici on pourra voir clairement que c'est la chaleur manquante dans les deux dernières décades qui aura entrainé l'erreur qui sera certainement relevé, alors que la première décade était pour une fois assez fidèle à la prévision. Ce n'est pas toujours bon du tout, c'est beaucoup plus complexe que cela si on prend en compte les petites échelles et on peut difficilement donner un indice de confiance à ce niveau. Je le répète, cette échelle procède de la sortie brute et est à considérer avec prudence. C'est le bilan d'avril au total qui fait seulement foi de la réussite ou non de la prévision. Je ne tire aucun lauriers de la bonne tendance en première décade, j'explique simplement ici les rouages en interne de mon modèle. Je me suis peut-être trompé en pensant que cela pouvait être compris. Là encore les échelles fines sont difficiles à prévoir... J'ai tout de même bien donnée le mois de février comme le plus froid de l'hiver, ce n'était pas pour rien. Ensuite, le mois de mars a bien était décrit comme allant du froid au chaud, mais pas avec cette amplitude il est vrai. Je ne vois pas pourquoi une fin mars plus chaude était peu surprenante : début mars, personne ne l'attendais et j'ai été plus d'une fois raillé par beaucoup de personnes me disant que l'on atteindrait jamais une moyenne excédentaire ! J'ai appliqué la même méthode sur les mois précédents sans aucun à priori. Etant donné que le modèle n'intègre aucun élément datant de moins de 10 ans, je peux tout à fait évaluer ce qu'aurais été les résultats sur les mois précédents. Je ne m'en cache pas, le résultat à attendre si le temps se poursuit ainsi sera très mauvais. Ce mois d'avril a été prévu de longue date et je ne suis pas revenu sur ma prévision comme pour tout le reste. Que je sache, la prévision au dixième de degré près est déjà disponible pour mai et juin depuis le mois de décembre dernier. Quant au prévisions fines, elles sont toujours parfaitement en cohérence avec ces chiffres puisque qu'elle en sont un scénario possible censé être le plus probable pour les atteindre calculé à partir de données climatiques et solaires vieilles de 10 à 200 ans : je ne vois pas ce que les modèles numériques ont à voir là dedans !Florent.
  16. Pour preuve de la publication de prévision concernant la première décade d'avril bien avant le 8 avril et hors de portée des modèles numériques : florent76 Ecrit le : jeudi 24 mars 2005, 14:18 On pourrait être amené à attendre un peu pour la chaleur en effet... Le modèle prévoit toujours la même chose à savoir un mois d'avril très chaud : c'est calculé depuis 6 mois et ça ne va pas changer de la veille pour le lendemain. Ca, c'est la théorie (l'invariant jusqu'à nouvel ordre). Dans la pratique, si je dois analyser les sorties du dit modèle entre le 20 mars et le 10 avril on avait : - un refroidissement vers le 20/03 - un réchauffement vers le 1/04 - un refroidissement vers le 8/04. Le 20 mars étant passé : que peut-on voir et surtout comprendre ? On constate que ces grandes fluctuations de températures sont toujours dûes à des ondulations avec descentes d'air froid à la clé, mais montée d'air chaud 1000 km plus à l'ouest : pas grand chose de nouveau depuis cet hiver, voire même l'automne dernier avec à la clé des précipitations très faibles à cause d'un flux d'ouest très discontinu, voire interrompu durant de longues périodes. Je pense que j'ai eu beaucoup de chance en février : aux refroidissements annoncés en tendances ont bien correspondus des descentes froides sur la France. Mais, je parle de chance car des décallages peuvent facilement intervenir dans ces conditions synoptiques là et transformer de bonnes prévisions en erreurs maximales. Et cela n'a pas manqué de se produire en mars : ainsi, le refroidissement annoncé le 20/03 a bien eu lieu, mais en Europe de l'est : la France a été dans le talweg avec un réchauffement puissant avec des records au contraire. Vers le 1/04 est annoncé un réchauffement qui aura probablement lieu lui aussi, mais trop à l'ouest : la France pourrait être à l'inverse dans une descente froide. Et le 8/04, c'est peut-être à nouveau un réchauffement qui sera observé, à moins que les centres d'actions soient enfin bien positionnés. Dans tous les cas : erreurs maximales. En conclusion, de la même façon que c'est le cas avec les modèles numériques, l'incertitude est totale aussi en prévision saisonnières pour le début avril. Ce que l'on peut dire tout de même, c'est que d'importants changements de tendances en températures seront les plus probables vers les 1er et 8 avril. Ces changements apportant de forts écarts aux normales saisonnières, mais impossible de dire si c'est dans le chaud ou le froid et c'est tout le problème. Par défaut, en adoptant la position la plus préventive, on peut craindre sérieusement de fortes gelées autour de ces périodes quelque part en Europe, soit à l'est, soit à l'ouest. Après cette période d'incertitude, il semble bien que la période postérieure au 10 avril soit plus sûrement favorable à la chaleur qui serait soutenue et pourrait même atteindre le niveau de la canicule sur les 2/3 du pays ! Florent. Ce message a été modifié par florent76 le jeudi 24 mars 2005, 14:26 Vous pouvez retrouver le message en copiant ce lien dans votre navigateur : /index.php?showtopic=8157&st=0'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...t=0entry98150
  17. Les variations à court terme ne m'intéressent pas pour l'heure. Je n'ai pas trouvé de fondements valables permettant d'expliquer les conditions météorologiques. C'est même moi qui ait déclenché un flot de question vers Cyril94 qui développait cetté thèse. Elle nécessite un examen approfondi que je n'ai pas réalisé, je ne me risquerait pas sur ce terrain pour l'heure. C'est bien de cycles solaires à long terme dont je parle et certaines données que j'ai pu rassembler montrent que l'impact peut-être assez important. Ceux qui suivent attentivement le forum auront pu constaté que j'ai décrit les 10 premiers jours d'avril dès le 24 mars. Je n'ai fait que remettre tout cela en forme début avril. Je ne vois pas où il peut y avoir un doute en annonçant plus de 15 jours à l'avance les événements. De même le mois de février avait été décrit dès le 15 janvier. J'ai eu beaucoup de travail ces dernières semaines, j'essaierai de publier les prévisions de mai avant le 20 avril. Et surtout à petite échelle que mon modèle ne maitrise pas tout le temps. C'est pour cela que j'indique que ces indications fines sont toutes à prendre avec précaution. Pour ce qui concerne la validité du modèle, je ne m'avancerais pas sur la base d'une semaine de mise en échec à petite échelle pour le mettre hors-jeu. C'est déjà arrivé très souvent et cela ne l'empêche pas d'enregistrer 75% de réussite au niveau mensuel. Difficile de faire aussi bien avec une hypothèse douteuse... Je préfère encore attendre la fin du mois avant de tirer des conclusions définitives car la visibilité des modèles numériques ne dépasse pas la semaine et encore moins actuellement ; il peut encore faire très chaud d'ici le 27 avril.Florent.
  18. En effet 1949 qui est une année faisant partie du cycle que j'étudie ressemble logiquement parfois beaucoup aux prévisions que je calcule... Parfois seulement, parce que l'été n'a absolument pas été de plus en plus maussade comme je l'ai dépeint pour cette année ; bien au contraire on a eu en 1949 un été sec et caniculaire. En effet, c'est très long à mettre en oeuvre, mais nécessaire je pense pour en savoir un peu plus sur la dynamique du temps. Je pense que c'est le soleil qui détermine la bonne prévisibilité à partir de 2003. Néammoins, les erreurs semblent de plus en plus fréquentes au fur et à mesure que l'on s'éloigne du coeur du cycle. Je suis en train de mettre en place un système permettant de détecter les cycles climatiques reliés aux cycles solaires systématiquement. Cela devrait me permettre d'en savoir plus d'ici quelques semaines. En effet, mais les éléments que j'ai pu découvrir semble montrer que le plus souvent, les zones excedentaires sont précisément les mêmes zones lorsque l'on se situe dans un même cycle, d'où l'intérêt de la chose. Là aussi il semble que les décallages deviennent de plus en plus fréquents en s'éloignant de 2003. Mais le modèle a encore de beaux restes comme le montrent le début du mois d'avril par exemple. C'est peut-être une des raisons de la divergeance qui est observée à présent et qu'il va me falloir comprendre. Il reste encore beaucoup de travail à faire même si le modèle déjà élaboré à ce jour permet de retracer une part non négligeable de l'évolution thermique des derniers mois.FLorent.
  19. Je reconnais parfaitement que mon modèle est complétement dans le faux à compter du 10 avril et sans doute de manière irrémédiable pour le mois au complet. Je ne sais pas dans quelle langue il faut le dire, mais il est assez agaçant de lire (malgré toute ma zen attitude) que je cherche à justifier mes analyses quand elles sont erronées. Je fournis même les chiffres permettant de mesurer mes erreurs. Je ne procéderai pas différemment en avril : si il y a 2° d'erreur ou même plus, je le dirai très clairement ! Ce que je dis par contre, c'est que quand on a pas réussi à comprendre un phénomène, la moindre des choses est d'essayer de comprendre pourquoi. C'est ce que je cherche à faire et que certains appellent de la justification. Pour moi c'est de la recherche. C'est faux : et bien, on analyse et on recommence ! Pour la suite, je vais attendre la fin du mois d'avril pour analyser ce qu'il se passe à présent et tenter de voir si c'est une déviation temporaire ou un vrai changement de régime par rapport à ce que j'ai mis au jour. Florent.
  20. J'ai expliqué que ma prévision est cohérente jusqu'au 10 avril A PARTIR DE LA, GROS ECART ENTRE CETTE PREVISION ET LA REALITE Faut-il que je te demande de lire entièrement les réponses qui te sont données ?? Florent.
  21. Rien ne m'oblige à livrer tous ces détails. Si ils ne t'intéressent pas, je peux tout aussi bien m'arrêter à un chiffre mensuel, ça ne me couteras pas plus cher. Seulement, je ne vois pas bien où est l'intérêt scientifique. Les écarts supérieurs à 1 degrés ne représentent, peut-être qu'un quart des cas, mais même avec de faibles écarts, encore faut-il savoir si il faut les compter en excedent ou en déficit par rapport à la norme... Enfin, cet hiver, il me semble que j'ai abondamment illustré et annoncé des descentes froides alors que beaucoup attendait l'anticyclone russe... Florent.
  22. Pour ce qui concerne le début du mois, les températures ont bien été sensiblement plus douce que la normale du 1er au 4 avril avec des maximales autour de 19 à 20° les 3 premiers jours alors que la normale est de 12 à 13° sur cette période. Ensuite, c'est marqué peu de précipitation à partir du 10 avril, la période autour du 8 ayant toujours bien été identifiée comme devant être la plus fraiche et humide du mois. Jusque là, je ne vois pas foncièrement où ma prévision est incohérente !? Il est dit clairement qu'à partir de là, on va avoir un gros écart entre cette prévision à échelle fine et la réalité. Je ne vois pas où je cherche à nier la réalité. La période chaude devait en effet se situer entre le 15 et le 27 avril. Pour conclure, je ne prétends pas pouvoir rentrer dans les détails à toute période de temps, mais de bons résultats sont possibles même à ce niveau de temps en temps et je pense que ce n'est pas un hasard. Ensuite, évidemment, étant donné l'échelle, de grosses divergences peuvent vite apparaitre, d'où les précautions d'usages également énoncées et que beaucoup omettent certainement de lire. FLorent.
  23. C'est avec des chiffres à l'appui que j'avance des prévisions. Vous pouvez à tout moment comparer réalité et prévision dans le lien qui reste en signature à l'année : /index.php?act=ST&f=9&t=8317&st=0#entry99290'>Vérification et archives des prévisions mensuelles : Les seules références sont d'ailleurs en signature... les post émis ensuite procèdent du suivi de la situation et peuvent certes tenter d'expliquer, dans le but de comprendre, les nombreuses dérives que l'on peut observer par rapport à la prévision de base qui n'est jamais modifiée. Ces prévisions ne sont pas parfaites, mais Virgile passe naturellement sous silence le fait que j'ai enregistré une erreur de moins de 0,2° en février et en mars : deux fois de suite, ça fait beaucoup de chance ! Sans compter qu'avec le même mode de calcul, ce n'est pas la première fois. Il n'y a aucune illusion là dedans, c'est scientifique. Quant à dire que je rentre dans les détails au fur et à mesure que l'échéance se rapproche, c'est parfaitement impossible puisse que ma mise à jour mensuelle est publiée à chaque fois en début de mois, voire à la moitié du mois précédent soit totalement hors du champs de vue des modèles numériques. Le présent mois d'avril a été publié tardivement, mais les archives du forum témoignent par exemple que j'ai décrit le coup de froid du 8 avril dès le 24 mars ! Quand aux écarts mensuels, ils sont décrit depuis le début du mois de décembre sur le site et on a une erreur ne dépassant pas 0,8° sur 6 mois : c'est un fait démontrable et je pense qu'il existe peu de prévisions saisonnières avec des écarts aussi faibles. Florent.
  24. Merci Williams pour l'image et ces chiffres précis. Autrement dit, pas d'éruption majeure à attendre de ce volcan ?? Et si c'est heureusement le cas, le fait est qu'il y en a de plus explosifs sur zone qui pourraient tout autant faire parler d'eux dans les semaines qui viennent. Florent.
  25. Cette prévision ressort de la prévision générale pour toute l'année 2005 effectuée au début de décembre 2004 !Je n'ai rien modifié par la suite, je possédais déjà tous les chiffres à l'époque, mais n'avais pas encore (5 mois avant le mois d'avril) analysé finement ceux-ci. Cela n'a été fait que courant mars étant donné que j'ai peut-être d'autres priorités que de faire l'analyse au jour le jour de tous mes chiffres 6 mois à l'avance ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> D'autres part, je me repète mais c'est pas grave... les tendances fines ne sont qu'indicatives : elles peuvent fonctionner sur 15 jours, un mois... puis être à côté les semaines suivantes. Seuls les chiffres mensuels offrent jusqu'à présent 75% de réussite. Florent.
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