florent76

Je me lance et je penche aussi pour des enneigement records... Je les ai annoncé plusieurs fois cet hiver et je crois que cette fois, c'est la bonne ! Je reste relativement prudent dans mes prévisions, mais je n'en pense pas moins... Attention aux congères le long des côtes de la Manche : j'insiste ! On en a déjà observé de 40 cm dans le Pays-de-Caux aujourd'hui... on pourra en relever hautes de près de 2 m jeudi ! Des routes vont être bloquée pour plus d'une semaine... Florent.

Rouen, -1°. La neige tombe très fine et très abondamment depuis une demi-heure et même en ville. On doit approcher les 4 cm. Evidemment, le déneigement n'a pas été prévu comme c'est généralement dans les villes de l'ouest de la France : tout est blanc dehors, on ne voit plus le moindre bitume. Si cela se poursuit ainsi, on aura 10 cm de neige demain matin avant une journée encore plus neigeuse. Je commence à penser que l'on peut tabler sur des couches de plus de 20 cm d'ici jeudi soir en Haute-Normandie, sans compter les congères dans le Pays-de-Caux qui vont facilement approcher les 2 m avec le vent : c'est le retour de conditions pas observées depuis 30 ans, depuis l'hiver 1970 que j'ai parfois évoqué pour ses congères impressionnantes, un an avant la majorité des derniers records de froid pour mars en 1971... Florent.

Tout dépends de ce que l'on veut montrer : On observe à diverses échelles périodiques l'évolution du climat (exemples entre parenthèses) : - 1 an - échelle interanuelle - 3 - 4 ans - échelle des cycles solaires (séquences à hivers froids 1985-86-87) - 15 - 50 ans échelle du cycle de Suess (années 1960-70 plus froides) - 150 - 500 ans échelle des périodes climatiques (petit âge glaciaire). On peut discuter sur les ordres de grandeur dont j'ai fait une rapide évaluation et classification, mais le climat présente naturellement ces types de grands cycles climatiques aux petites échelles. Il existe encore des périodes climatiques de plus grande ampleur avec une période plus longue conduisant en haut de l'échelle aux périodes glaciaires et inter-glaciaires de l'ère quaternaire (Torrent et Williams, n'hésitez pas si vous voyez les choses différemment...) Je pense que pour étudier le climat utilement, il faut chercher à échapper au moins à l'échelle des cycles solaires qui fait tirer des conclusions complétement faussée selon le triennat considéré. Je pense ainsi qu'une évolution climatique commence à devenir significative au moins au bout de 25 ans, ce qui est la période minimale utilisable pour réaliser des normales climatiques. Et encore : on comprends ici que l'échelle du cycle de Suess agit directement sur ces normales établies habituellement sur 30 ans. En conclusion, on ne peut trer aucune conclusions à partir d'une étude sur 3 ans. Florent.

Oui, Virgile... naturellement il s'agit des dernières indications : ce que l'on peut attendre ce soir pour mercredi et jeudi. Quelques petits réglages vont encore intervenir, mais les fortes chutes de neige de demain le long de la Manche semblent de plus en plus probables (on aura des déçus comme toujours et c'est normal), la tempête de neige de jeudi sur les régions au nord de la Loire est également confirmée de run en run, même si ces modalités vont encore se préciser. Florent. Et c'est reparti pour la neige à Rouen, en route pour nos 3e à 4e cm selon l'altitude !

Ce redoux sera surtout sensible sur la Bretagne et le Cotentin... dans une moindre mesure en Basse Normandie. A partir de la Seine-Maritime, il ne concernera vraiment que la bande côtière et étant donné un maxi évalué à 3°, il n'est même pas sûr que l'on observe de la pluie. A l'intérieur, sur le Pays-de-Caux, il s'agira bien de neige et en abondance... Florent.

PREVISIONS pour le NORD-OUEST et PARIS à 48 h On peut attendre en IDF à partir de la mi-journée de mercredi 2 des chutes de neige très abondantes : les 5 cm seront souvent atteints. De la Basse-Normandie au Nord, la journée de mercredi sera extrêmement neigeuse : je pense que l'on aura même souvent 10 cm. Jeudi 3, ça se gâte encore : le vent de NE va se lever en tempête en Manche avec des pointes jusqu'à 100 km/h. Les chutes de neige seront moins fortes, mais constantes toute la journée du Nord, à la Normandie et aux Pays-de-la Loire en passant par le Centre et Paris. Au moins 5 cm de neige supplémentaires sur toutes ces zones. La Bretagne sera dans la tempête aussi, mais avec moins de neige. PRE-ALERTE : ATTENTION ! Des congères souvent hautes de plus de 1 m, voire 2 m pourront se former dans le Pays-de-Caux et sur les côtes picardes. Des petites congères ne sont pas à exclure plus loin à l'intérieur car les vents pourront atteindre les 70 km/h de la Mayenne, à l'Eure et à l'Oise. Conditions de circulation parfois périlleuses. Florent.

Très judicieuse remarque : le climat du XIXe siècle était en effet beaucoup moins humide sur la moitié nord, ce qui pourrait en effet correspondre à une moindre persitance des flux zonaux. Nous sommes bel et bien revenu à ce genre de situation depuis 2003, mais il n'est pas certain que cela dure... Et cela doit être plus compliqué que le simple relation froid et baisse des précipitations : les années 1970 plus froides ont pourtant été humides. J'arrête là le hors sujet, car cela pourrait fâcher Meteor /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Mais, c'est une question intéressante à soulever dans un autre sujet. Florent.

L'agglomération de Rouen s'étage de 6 m au bord de la Seine à 150 m sur les plateaux les plus élevés au nord en lien avec le Pays-de-Caux. Le dénivellé est assez important et justifie des enneigements qui peuvent être très différents entre le centre ville rarement enneigé et les plateaux où plusieurs centimètres peuvent être relevés. Je me situe sous le plateau nord et sur la commune de Rouen à une altitude de 90 m environ. Je viens d'aller mesurer la couche de neige qui est précisément de 2 cm actuellement. Cela ne préjuge pas des couches de neige présentes sur le plateau nord (communes de Mont-Saint-Aignan ou de Bois-Guillaume) est peuvent être nettement supérieure. Ainsi, jeudi dernier, on relevait 6 cm à Mont-Saint-Aignan alors qu'il n'y avait que 1 cm à mon altitude. Tout ce que je sais, c'est qu'il a bien neigé 1 à 2 heures de plus là haut pendant que la neige était fondante en début d'après-midi à 90 m : je n'en saurais plus que demain matin. Florent.

L'hiver n'aura pas lieu en septembre, je vous rassure ! Ce n'est pas tout à fait le bon sujet pour ça, mais l'hiver à suivre cet automne plutôt doux, comportera évidemment des vagues de froid bien plus sévères que celle qui sévit actuellement car elle se produiront plus tôt dans l'hiver : des températures de -15°, voire moins devraient être facilement atteintes. Florent.

Re-voici l'excellente analyse de Loon : Analyse qui en attends d'autres... Alors du froid pour combien de temps encore ? Quid de ce nouvel assault du froid annoncé par Guy Plaut à partir du 6 mars ? Florent.

Grosse parenthèse qui n'avait pas pour but de parler de ces questions de climatologie qui ne sont qu'effleurées ici, mais d'établir des comparatifs par rapport à la vague de froid actuelle historique de par ses records de froid et dont on pouvait se demander si elle avait des précédents, si elle va être durable et ce qu'elle augure pour la suite. Comme tous les phénomènes exceptionnel, notre vague de froid suscite des questions tous azimuths qui peuvent désorganiser quelques peu les sujets. Veuillez m'excuser de participer à mon niveau aux quleques disgressions qui prennent parfois plus d'ampleur que cela n'était voulu au départ... Force est de constater que les analyses n'ont pas été au rendez-vous dans les posts qui précédaient et je salue le bel effort de Loon qui réussit avec succès à nous livrer ce que nous pouvons entrevoir pour la semaine prochaine. On attends les prochains run avec impatience... Florent.

En attendant de voir comment évolue la situation durant les prochains mois, l'hiver prochain devrait avoir un niveau à minima semblable à 1985, sinon un peu plus froid. Le niveau de 1963 n'est pas retenu pour l'heure, mais le déroulement climatique de l'année 2005 permettra lui seul d'en être certain. Florent.

C'est un des rares exemples de froid au dernier degré en France... Depuis, il n'a plus jamais fait aussi froid en plaine. Cela a pu arriver quelques fois entre 1300 et 1800 par contre, mais en l'absence du moindre relevé de températures, il est difficile de dire quelle année, même si il y a de fortes présomptions. Florent.

La raison la plus probable pour laquelle les théories explorées par Torrent et Williams ont été relativement peu étudiées est parce qu'elle requiert d'emblée une multidisplinarité... Or, ce n'est pas du tout une pratique répandue dans les milieux universitaires français où la recherche est partagée par des laboratoires tous spécialisés dans un domaine très précis. Cela l'est peut-être plus aux Etat-Unis. Pourtant, est nécessaire dans l'étude menée ici une transversalité permettant d'aller du particulier au général, en utilisant en particulier et au minimum les résultats des chercheurs sur les paléoclimats, l'activité solaire et l'astronomie (mécanique du système solaire). Autant de domaines qui coopèrent rarement, ce qu'il fait que l'on trouve des recherches très abouties dans les 3 domaines, mais que l'on voit trop rarement croisés (non pas deux par deux, mais tous trois ensembles). Ainsi, j'ai assité à un colloque du CNRS l'an dernier réaffirmant auprès des chercheurs tout l'intérêt d'adopter davantage des postures interdisciplinaires qui sont davantage l'usage dans la discipline que j'ai étudié et qui pratique volontiers la transversalité, la poussant même des sciences de l'homme à celle de la nature, des sciences molles aux sciences dures : la géographie. En conclusion, Torrent et Williams peuvent trouver des éléments très fins concernant les trois aspects de la question : il ne reste qu'à effectuer les recoupements que quelques chercheurs ont eu le flair de réaliser déjà, même si il n'était souvent pas français et ce sont intéressés davantage au climat globalement de la planète. Sur nos recherches amateurs, Williams est parti des données astronomiques, tandis que je suis parti des données climatiques ; il n'est pas étonnant qu'au final nos trouvailles et redécouvertes soient très liées ainsi que je commence à le mettre en évidence. FLorent.

La situation évolue rapidement et tout blanchi rapidement : avec l'isothermie, le thermomètre se rapproche des 0° et les pelouses blanchissent jusqu'à 50 m d'altitude... Si cette tandance se poursuit, la neige va tenir au centre de Rouen, ce que l'on a pas encore vu (en dehors de quelques traces) cet hiver. Au dessus de 100 m, tout est saupoudré... Les flocons sont abondant, serrés et assez gros, visibilité en ville 1000 m, beaucoup moins sur les hauteurs. Les conditions doivent être très difficile sur la plateau du Pays-de-Caux où l'on doit déjà dépasser les 5 cm. Les conditions de ce soir sont de nature à piéger les automobilistes à la sortie des bureaux. Je pense que la DDE a fait le nécessaire, mais ce n'est pas le cas de toutes les communes de l'agglomération. Ainsi Mont-Saint-Aignan, commune des plus riches de l'agglomération avec son parc d'activité et les principales universités de l'agglomération (Lettres et sciences & techniques) n'avait entrepris aucun travail de déneigement sur son réseau la semaine dernière : les rues sont restés enneigé du soir au lendemain midi et les étudiants ont dû descendre en ville à pied par suite du blocage des transports en commun. Florent.

Les chutes de neige ont repris sur Rouen depuis 30 mn : la neige tombe abondamment et tient dès 100 m d'altitude. En effet, on a une température de 1° au niveau de l'agglomération, même si le METAR n'en annonce que 0° : il est situé hors de la ville sur le plateau est. Florent.

Je me permet de répondre à ces questions que j'ai longtemps étudiées... Ce sont les hivers qui seront plus rudes durant cette période qui revient cycliquement... ensuite, une baisse de l'activité solaire entrainerait lors du retour à une période inter-cycle des températures plus fraiches que dans les années 1990 : on aura toujours des hivers doux et des mois d'été très chauds, mais les températures seront en dehors de ces pics, beaucoup moins régulièrement excédentaires que nous en avions l'habitude. Des périodes de fraicheurs estivales, de gelées tardives ou précoces viendront agrémenter notre climat qui n'en connaissaient presque plus. Les hivers devaient être tout aussi doux au Groenland cycliquement lorsque des hivers rudes frappaient l'Europe occidentale. Mais en dehors de ces périodes privilégiées, le froid se montrait aussi beaucoup plus intense sur ces zones septentrionales, avec un front polaire descendant plus au sud. C'est ainsi tout l'hémisphère nord qui connaissait en moyenne des conditions bien plus froides.Florent.

Kaiser, je ne connais pas suffisamment le climat local pour pouvoir répondre... Cela correspond à quelque chose comme ça oui, à toi d'affiner, c'est pour cela que je t'vais indiquer de bien noter les effets du passage des différentes températures aux différentes altitudes... Torrent, même au plus fort du Petit Age glaciaire, l'Europe n'a eu qu'une lointaine ressemblance avec le Québec ! Jamais des températures inférieures à -30° n'ont été enregistrées en plaine en France : elle n'arrivent à ce minimum absolu que sur la facade est du pays et moins de cinq fois par millénaire, tandis que les -20° en plaine ne sont atteints que deux à cinq fois par siècle ! Le Québec a déjà vu du -40° et les -20° y sont notés chaque année ! On peut penser à des années moins chaudes d'ici 2020 en effet, mais nous ne pourront evaluer l'effet réel de cette moindre activité solaire que dans une petite dizaine d'année.Florent.

Il continue à neiger sur Rouen, mais la neige ne tient quasiment pas en dessous de 100 m d'altitude. Autre observation intéressante : l'agglomération se situerait en limite du front neigeux. Alors que la neige s'abat au nord sur le pays de Caux, je n'ai pas l'impression qu'il neige au sud de la ville : tout est complétement bouché au nord, tandis que l'on ne voit pas trop mal l'horizon au sud (pourtant 3 fois plus éloigné) et même le soleil semble se dessiner à travers les nuées au sud. La neige vient de cesser sur Rouen alors qu'elle tombait sans discontinuer depuis 3 heures... Nous sommes bien en zone limite des chutes de neige. Florent.

Non, tu ne rêves pas Kaiser... en effet on peut attendre de rarissimes chutes de neige à basse altitude dans le nuit de vendredi à samedi 5 mars ! Et peut-être encore un peu sur l'est du pays mardi 8. Il s'agit bien d'une vague de froid très exceptionnelle en cette saison et qui occupera normalement toute la première décade de mars. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Florent.

Nous n'auront nullement le même temps que le Québec. Nous sommes d'ailleurs très loin de la rigueur des hivers d'Amérique du Nord. Ces froids hivernaux sont transitoires et revus en Europe selon un cycle bien défini et à origine solaire. Les hivers doux referont surface dans 3 à 5 ans, voire même épisodiquement avant. Pour l'heure, soyons clair et de manière très prévisible, c'est le très grand froid qui nous attends. Si certains en doutent encore, ils en seront convaincus dans moins de deux ans. Florent.

Rouen, 1°C Il neige depuis une heure modérément... Cela peut faire 5 cm dans l'après-midi d'autant que la neige commence à tenir avec les températures qui ont perdu 1°. Florent.

En effet, le redoux pourrait gagner les côtes de la Manche presque jusqu'au nord de la France, avec très temporairement de la pluie peut-être mercredi midi : mais c'est la neige fondue vont vite revenir étant donné la masse d'air froide circulant en altitude sur la Manche jeudi, ce qui pourrait même réactiver les chutes de neige. Une tempête de neige a déjà frappé le département du Pas-de-Calais près de Boulogne-sur-Mer ce matin : cela devrait vous inciter à la plus grande vigilance sur tout le NO et y compris sur Paris car ce sont ces conditions météo qui vont se généraliser au nord de la Loire et à l'est d'une ligne Caen-Le Mans... Florent.

Du changement dans le dernier run de GFS : exit le redoux au nord ! Il sera insuffisant pour empêcher des chutes de neige de se produire abondamment sur toute la moitié nord de cet après-midi à vendredi. La neige tombe déjà sur Rouen : c'est parti pour deux jours de neige quasiment ininterrompus sur les côtes de la Manche. Seules la Bretagne et les régions proches risquent de voir la pluie. Demain, le redoux ne s'intéressera qu'à la facade atlantique et au centre-ouest avant de capituler dans la soirée avant une journée de jeudi neigeuse sur presque tout le pays... La neige va énormément tomber près des côtes de la Manche septentrionale et probablement sur une zone du nord-est de la France où la dépression sera centrée jeudi : la Champagne et les Ardennes pour l'heure. Paris, évidemment traversé par une zone très neigeuse et même l'extrême NE ne serait plus épargné, même si les chutes de neige n'y seront pas les plus fortes. Des surprises et de grosses couches de neige sont à attendre, mais il faut faudra voir dans les dernières heures pour affiner... Florent.

Je me suis permis d'en remettre une couche sur le bulletin qui précède : la situation prévue pour le 3 mars me semble assez extrême si rien ne change. Cette dépression venue de nord risque de mettre en belle pagaille en France, d'autant que nous sortirons juste de records de froid. Ayant une certaine expérience des données climatiques, je ne pense pas que l'on sorte de cette situation sans connaitre un épisode verglaçant-neigeux tout aussi historique ces dernières années... WAIT and SEE ! Florent.