florent76

Bonjour, je prends ce débat en cours, mais serait-il possible que vous nous rappelliez quel est le phénomène qui est censé libérer massivement les méthanes de clathrates dans les prochaines années ??? Le niveau des océans étant censé monter si un réchauffement planétaire survenait, je ne comprends pas pourquoi ils seraient libéré avec une pression au niveau où ces gaz se situent (-1000 m si j'ai bien saisi) augmentant encore un peu. D'autres part, je signale qu'au Moyen Age et par cause naturelle d'origine astronomique (optimum climatique médiéval), le niveau des mers était facilement de plus d'un mètre supérieur à ce que l'on connait aujourd'hui selon les dernières recherches. Cela n'a entrainé aucune catastrophe. Florent.

Merci pour toutes vos photos et vos témoignages sur les conditions hivernales du massif central... On apprends que l'enneigement est dans les normales supérieures dans la montagne, devenant exceptionnel à plus basse altitude en comparaison des moyennes tridécennales. On comprends aussi que dans cette zone de montagne avec un climat plus océanique, l'enneigement soit bien supérieur à celui des alpes à la même altitude. 2005 pourrait être le type d'année où on observe des plaques de neige faire la jonction entre un hiver et le suivant (neiges éternelles) en moyenne montagne (vosges, jura, massif Central), d'autant plus que la chaleur pourrait rester relativement modérée cet été sur le temps long, hormis quelques pointes de chaleur. A voir, parce que la moyenne annuelle pourra toutefois être supérieure à celles observées dans les années 1970 où l'on avait observé ce phénomène. Florent.

Merci pour ces quelques précisions techniques Guytuss... en effet, pas besoin de sortir la grosse armada (ermapper ou autre) pour faire du traitement d'images sat. dans ces conditions particulières. On attends avec intérêt tes traitements pour la zone normande... Florent.

En effet et c'est plutôt normal à mon sens : je ne calcule que deux périodes privilégiées de redoux en mars : vers le 10 mars et dans les tous derniers jours du mois. Autant dire que si le redoux calculé vers le 10 ne s'avérait pas significatif, nous pourrions en avoir pour encore un mois de températures plus ou moins inférieures aux normales saisonnières, et parfois glaciales. Florent.

Superbe travail Guytuss ! BRAVO ! Je suis de formation géographe et j'ai fait un peu de traitement d'images satellites durant ma formation. C'est le genre de traitements auxquels je suis très sensible et dont je connais la valeur ajoutée. Petite question : avec quel logiciel as-tu pratiqué cette composition colorée ? Voilà qui répond parfaitement à ma question, et avec la manière, concernant les coins à neige au Nord-ouest de la France ! On pourrait aussi traiter la Picardie, la Normandie et la Bretagne de cette manière quand elles échapperont à la couverture nuageuse... Florent.

Bravo Anecdote pour toutes tes riches chroniques pour bientôt tous les mois de l'année et qu'on ne se lasse pas de lire et de relire ! Cette année 2005, après des prémices l'an dernier, devrait marquer un coup d'arrêt à l'augmentation des températures moyennes de mars commencée en 1988 et qui paraissait devoir être sans fin. Voir le sujet écrit à ce propos : /index.php?showtopic=7586'>le mois de mars et le réchauffement climatique ? Le climat prends souvent des virages à 180° : on passe presque sans transition d'une série extrêmement longue de mois de mars d'une grande douceur à des mois comportant peut-être bientôt des records de froid... et la tendance devrait se poursuivre en 2006... Florent.

Il fait toujours plus doux sous toute zone de précipitation en hiver, à cause de la couverture nuageuse et c'est valable aussi avec les chutes de neige. Je confirme bien que l'humidité qui devait se trouver au dessus du 50e parrallèle a de l'avance dans sa progression vers le sud : le vent devait tourner au nord sur la normandie avec son arrivée, hors c'est déjà fait ce matin... Florent.

Le contraire m'aurais étonné... Il est vrai que à force de parler de la situation des derniers mois, on finit par employer des termes généraux censés englober des ensembles de situations de plus en plus nombreuses, si bien que l'on finit par ne plus savoir de quoi on parle exactement, même si ce chacun parle bien des mêmes phénomènes. Il serait utile que des spécialistes du domaine nous résument en effet, la configuration permettant aux masses d'air froid de descendre sur l'Europe suivant une route nord-sud (ce que j'appelle les descentes froides dans mon jargon) avec la bonne terminologie météorologique, que je m'engagerai alors à employer en connaissance de cause. Florent.

Je ne sais pas si les conditions d'enneigement sont parmi les conditions les plus importantes pour avoir des hivers rigoureux à long terme. A court terme, l'action est très importante, auto-entretenant le froid et retardant le retour à la douceur. A long terme, je suis plus sceptique. A cet égard, on a eu plusieurs fois des conditions excellentes au sortir de tel ou tel hiver qui n'ont pas du tout vu se concrétiser un hiver glacial ensuite. Cependant, la piste est à explorer, car il est possible qu'elle explique en partie la génération des fameuses séries d'hiver froids une fois que la machinerie a été lancée par un premier hiver glacial précurseur. Je reste convaincu que ce sont les cycles solaires qui expliquent avant tout la génèse d'années avec des hivers rudes, mais je n'exclus pas le renforcement de ce forcing, ce signal fort du soleil, par des paramètres locaux (terrestres) qui auto-entretiendraient les conditions initiales générées par le soleil. FLorent.

Quelques indications ce matin : il a gelé moins fort que prévu au nord de la Somme en liaison avec quelques chutes de neige non prévue qui ont touché la région d'Abbeville et les côtes de la Manche en Seine-Maritime. Je suppose que cela correspond à un apport d'humidité généré par le flux d'ouest qui doit nous apporter de la neige à partir de ce soir en ramenant vers nous une zone neigeuse qui va se former sur l'Atlantique. Il est vrai que cet apport humide devait se limiter à l'extrême nord et à la Belgique ce matin... Cela pourrait indiquer mine de rien, que la masse d'air extrêmement froide qui doit débouler par le nord et nous apporter des minimales records à partir de lundi matin arriverait un peu plus vite que prévu... d'où des modifications encore dans les chutes de neiges qui pourraient être abrégées au nord, mais peut-être plus soutenues au sud. En gros, ce phénomène qui n'a l'air de rien, pourrait indiquer qu'il existe ce matin un certain décallage avec les derniers runs de modèles : nous verrons au prochains runs comment ils vont rectifier le tir, mais cela montre encore que des surprises sont possibles même à H-6 ! Florent.

En effet, le temps est très brumeux ce matin sur Rouen où nous avons enregistré une minimal d'environ -5,5°. La température a déjà remonté à -4° avant même le lever du soleil et il a gelé moins fort sur la Somme et le Nord-Pas-de-Calais en liaison probablement avec la couverture nuageuse. Quelques flocons ont été signalés dans la Somme et cela ne m'étonne pas trop qu'il en soit de même sur les côtes de la Manche. Je suppose que cela correspond à un apport d'humidité généré par le flux d'ouest qui doit nous apporter de la neige à partir de ce soir en ramenant vers nous une zone neigeuse qui va se former sur l'Atlantique. Il est vrai que cet apport humide devait se limiter à l'extrême nord et à la Belgique ce matin... Cela pourrait indiquer mine de rien, que la masse d'air extrêmement froide qui doit débouler par le nord et nous apporter des minimales records à partir de lundi matin arriverait un peu plus vite que prévu... d'où des modifications encore dans les chutes de neiges qui pourraient être abrégées au nord, mais peut-être plus soutenues au sud. Florent.

Merci pour cette précision d'ordre sémantique : je n'ai fait que reprendre le vocable employé sur le forum, je ne suis pas un spécialiste de la frontologie. Ce que j'appelle "ondulation", surement à contre-emploi sont ces systèmes constitués d'un anticyclone sur l'atlantique (nommé AA et plus ou moins proche en longitude de la France) au départ enraciné en zone subtropicale qui se met à remonter vers le nord. Il prends alors cette forme de dorsale caractéristique occupant tous l'atlantique nord, tandis que s'engouffre immédiatement à l'est l'air glacial et les dépressions dans un flux de nord puissant qui pousse jusqu'au nord de l'Afrique. Notre AA étendu vers le nord peut parfois couper le lien avec son subtratum intertropical et s'isoler au nord vers l'Islande sous forme d'une goutte chaude anticyclonique ou essayer de faire des jonction avec les HP sibériens. La jonction n'a jamais pu tenir, mais par contre, c'est bien l'isolation d'une bulle anticyclonique au niveau de l'Islande qui entraine et va intensifier à présent une vague de froid sur l'Europe. Voilà le système relativement simple et ses évolutions possibles que je désigne probablement très mal en parlant d'ondulation. C'est ce système qui a été récurrent tout cet hiver, malgré des "pauses" plus ou moins longues durant lesquelles l'AA stationnait et restait concentrique sur l'ouest de l'Europe. Je te serais très reconnaissant si tu pouvais m'indiquer comme on peut nommer au mieux et avec les termes appropriés ce type de phénomènes. Florent.

il reste à savoir si c'est récurrent à chaque épisode neigeux, mais cela peut-être l'indication d'un coin à neige pour le département de l'Eure-et-Loir. Florent.

Remarque tout à fait pertinante Naunau... Il serait intéressant que chacun nous disent les coins à neige qu'il connait : la liste que j'ai essayé de dresser est loin d'être exhaustive et est assez grossière. Morlaix et les versant nord du massif Armoricain au coeur de la Bretagne sont également de bons coins à neige, je pense en effet... Mais il faut avouer que le coin de Saint-Brieuc étant donné sa situation littorale est plus surprenant. D'autres points du littoral semblent bien moins exposés... Florent.

Encore une fois, il ne faut pas déformer les propos de Torrent ici. On va vraisemblablement vivre une vague de froid record : je ne peux pas être plus explicite. Mais record au début du printemps météorologique. Les mêmes conditions au mois de décembre mèneraient facilement à des température proches, voire inférieures à -20° au sol. Et c'est de cela qu'il pourrait s'agir à la fin de l'année et pas pendant seulement une semaine à ce point froid. Imagine les conséquences : des 15 jours d'affilés de neige au sol et de journées sans dégel y compris dans le nord et le centre de la France, un pays paralysé sur la longue durée... Effectivement, Meteor, cela vaut dans les deux sens et les phases d'hivers rudes et d'années plus froides en Europe de l'Ouest sont cycliques en relation avec le soleil, réchauffement du climat ou non. Maintenant, il faut voir si la moyenne globale de température ne va pas diminuer par cause d'une moindre activité solaire, ce qui accentueraient alors les phases plus froides en Europe. On aimerais bien en savoir encore un peu plus, Kéké sur ces prévisions du centre météo de Toulouse. Un lien ?Florent.

Nous sommes donc deux... Je maintiens précisément mon annonce d'hiver très rude en 2005-06. Il serait non seulement très froid, mais aussi très long. Tout ces "indicateurs" devraient être favorables et je ne l'explique pas autrement que par les cycles solaires, sans pouvoir démontrer de l'amont à l'aval comment s'effectue ce "forcing" solaire. Et c'est dès décembre que l'on pourrait observer ces blocages favorables au grand froid.En attendant, ton étude des géopotentiels de la zone intertropicale m'intéresse beaucoup... Cela me semble être le bon sens que de penser que le soleil influe d'abord sur ces zones et que fait varier directement la quantité d'energie disponible et à redistribuer vers les zones polaires. Je suis surchargé de travail en ce moment, mais j'essaie de faire avancer les choses avec Williams et tes conclusions sont parfaitement complémentaires à tout l'ensemble de données convergeantes qui sont peu à peu réunies. Rien n'est jamais sûr en météo, mais on peux trouver certaines évolutions qui sont balisées et permettent de s'approcher un peu plus près d'une connaissance des évolutions possibles du temps et du climat et par delà, de leur prévision. Florent.

En flux à composante nord, certaines zones semblent être privilégiées par la neige. La série de carte de prévision que j'avais réalisée la semaine dernière, même si elles furent très vite dépassées, on le comprends bien quand on voit la difficultée de prévoir les chutes de neige à 24h seulement m'ont beaucoup appris. Ainsi, la région autour de Saint-Brieuc fait partie des meilleurs coins à neige de la Bretagne. Les meilleurs coins à neige de la Normandie seraient les collines bas-normandes (régions allant de Villedieu-les-Poëles aux Alpes mancelles), la région de Pont-Audemer (à la limite entre Calvados, Eure et Seine-Maritime) et le Pays-de-Caux. Amateurs de neige, vous savez maintenant où il faut déménager pour en trouver dans le Nord-Ouest ! Florent.

Je vais faire paraitre cela très vite maintenant... encore deux ou trois soirées de boulot. Le blocage actuel n'aurait pas d'impact pour l'heure sur ce que j'ai prévu par la suite. Au contraire, une vague de froid début mars faisait partie des possibles, j'avais simplement envisagé sa version beaucoup plus médiane qui était plutot de l'ordre du gros coup de froid et qui devait surtout sévir entre le 6 et le 10 mars. J'apprécie beaucoup la citation dont Guy Plaut est l'auteur ce jour : "Il est temps que chacun réalise que la météo s'apparente autant à la stratégie d'un chef de guerre qui essaye de DEVINER les intentions de son adversaire qu'à une science DÉTERMINISTE! Aucun modèle ne dit tout, chacun a ses qualités et ses défauts, souvent jusqu'au dernier moment. Un modèle, il faudrait le voir comme une AIDE à la prévision, pas plus! " Le chef de guerre qu'est le Général Hiver a dans les prochains jours choisi d'opter pour le scénario le plus froid possible et je dois avouer que ce n'était pas celui que j'avais privilégié, même si il était dans mes possibles... Je n'ai pas eu le nez aussi fin que durant tout le mois de février sur ce coup là, mais cela permet en même temps d'orienter un peu mieux la prévision pour mars en fonction de la marge que comporte mes calculs. Je suis ainsi en mesure de penser que nous avons encore en gros un mois d"hiver devant nous, entre périodes glaciales, froides et températures à peine de saison : le printemps ne fera son entrée que fin mars, mais elle sera remarquable. Plus de détails très bientôt dans mon analyse de mars. Merci pour tous les mots très gentils et leurs auteurs et qui m'ont beaucoup touché. Florent.

Je suis bien d'accord avec toi Noisette. Il est regrettable que MF qui sait si bien nous montrer que jusqu'au 20/02, l'hiver 2005 n'a rien d'exceptionnel au niveau des températures en traçant la courbes des déciles inférieurs et supérieurs, ne trace pas ces mêmes courbes des déciles par rapport au nombre de jours de neige. Cela aurait pu permettre de voir si nous étions dans des conditions réalisées que dans 10% des cas, même si encore fort éloignées des records d'enneigement du siècle qu'il présentent et qui doivent correspondre aux centiles ! (condition réalisées que dans 1% des cas). Florent.

Je passe beaucoup de temps à essayer de fournir un maximum de précisions aux passionnés que nous sommes tous ici et souvent à partir de leur questions. Si pour certains, vous n'êtes pas satisfait des réponses, pourquoi me demander d'aller toujours plus loin aux limites de ce que je peux calculer : évidemment que l'indice de confiance est moins bon dans ces conditions, surtout que cela m'oblige souvent à introduire une part d'analyse personnelle qui n'a plus rien à voir avec du calcul déterministe et qui multiplie les risques d'erreurs. Maintenant, je n'en voudrais pas à ce que je déçois d'aller consulter les prévi saisonnières de MF, de la NOAA ou d'autres organismes plus connus que moi si mes analyses ne vous conviennent pas. Et si vous connaissez des analyses plus stables sur la longueur, fiables et détaillées que le service offert ici, indiquez moi vite leur adresse, je suis preneur. Blague à part, j'attends des critiques réellement constructive, comme Lunatic (qui est très loin d'être complaisant à mon égard) a su m'en offrir une dernièrement en me suggérant une nouvelle sortie graphique pour mes analyses et je l'en remercie. Autrement, question à Virgile, si je suis obligé de blinder un minimum mes prévisions, quelles pourraient en être la cause à ton avis ? Crois-tu réaliste de chipoter sur les configurations étant donné les échelles auxquelles je travaille ?? Je rappelle que je ne dispose de pas mieux souvent que de cartes de pressions mensuelles pour arriver à me faire une idée des flux qui vont nous toucher... Saches que même si je ne réponds pas toujours, cela me fait perdre beaucoup de temps et que c'est du temps en moins pour développer ici des prévisions meilleures à partir des acquis déjà réalisés. Dans le détail, je n'ai jamais prétendu que nous avons tout le temps connu des ondulations (cf début décembre, début janvier et début février), mais tu ne peux nier qu'elles ont été très récurrentes cette hiver et souvent pour les mêmes raisons. Sans compter celles de janvier et février, on peut même remonter au 11 novembre et au 26 décembre qui étaient déjà des ondulations plus ou moins à l'ouest de l'Europe. Ne s'agissait-il pas à chaque fois de flux de nord ? Croyez vous vraiment que l'on puisse annoncer 6 mois à l'avance la trajectoire des centres d'action à 100km près ?? Ce n'est pas déjà beau d'arriver à comprendre quand ils sont le plus susceptibles de bouger et de plus ou moins bien en voir les conséquences ? Soyez réalistes ou allez consulter un voyant, ce n'est plus de mon ressort. Sur les vagues de froid, j'en connais très bien la définition... je parlais d'absence de grandes vagues de froid cet hiver avec des minimas inférieurs à -10° et la plupart des passionnés l'on très bien compris. Ce qu'annoncent les modèles à partir de ce week-end est d'une toute autre grandeur et c'est bien ce genre de phénomène qui n'étaient pas prévus cet hiver (hormis mi-janvier, mais cela ne s'est pas produit). A lire cet extrait du bulletin d'alerte d'Infoclimat : voici du froid digne des plus grand hivers. Merci à ce qui me lisent régulièrement et je remercie les personnes qui m'ont fait part de leur confiance et de leur encouragements. On ne peux pas tout prévoir, mais des pistes réelles existent pour faire progresser la connaissance. Florent.

Je te rejoins tout à fait Virgile... Florent.

Tu peux dire ce que tu veux, c'est le système qui a dominé cet hiver... On a pas vu de blocage avant la mi-février, que des ondulations jusque là. Ceci n'est que l'ultime évolution de la configuration à la toute fin de l'hiver... le début du printemps peut se dérouler avec ce type de blocage, nous ne parlons plus de la même saison météorologique. Florent.

Je n'ai jamais dit que c'était de la petite ondulation : c'est tout le contraire, elles se renforcent en avançant dans l'hiver, au point que la dernière a évolué en un beau blocage. Merci de ne pas déformer mes propos. C'est justement parce que les ondulations étaient très marquées que j'ai pu si bien les prévoir d'ailleurs ! D'autres part, aurais-tu oublié les périodes de début janvier et début février : nous n'avons pas toujours été en pleine ondulation avec un flux de composante nord... beaucoup disaient même l'hiver terminé ! Florent.

Naturellement : tout est dans l'entête du message. C'est l'analyse du dernier run de GFS. Rien de plus ! Hors il y a d'autres modèles et la situation va encore évoluer. C'est histoire de se faire une idée des tendances ce matin, un résumé si tu préfères vu que plein de choses sont dites, mais éparpillées un peu partout... Florent.

Nous avons été dans un système d'ondulation presque jusqu'à la fin de l'hiver et c'en est une dernière qui a amené le froid et la neige à partir du 21 février. Je ne me suis pas encore prononcé sur le début du printemps où nous sommes presque : il est vrai que la dernière décade de l'hiver se présente différemment au niveau configuration. J'ai surtout dit qu'il n'y aurait pas de hautes pressions en Scandinavie et ce n'est toujours pas le cas, elles se sont rapidement repliées sur l'Océan et l'Islande. J'avais dit, pas de vague de froid cet hiver et ce sera quasiment vrai puisqu'elle débutera à son dernier jour ! Je rappelle que c'est de la prévision saisonnière et que je n'ai pas un run tous les 3 h jusqu'au dernier moment qui m'assure que ça évolue dans le bon sens ! La Touraine était un peu à la limite de la zone de neige qui au pire devait longer les côtes : ça a été malheureusement plutôt le cas... il a moins neigé que prévu dans l'intérieur... Lire mon post sur l'irrégularité des chutes de neige, dans les observation, sujet pour le NO et ILe de France. Florent.