florent76

J'ai écrit : Mon premier modèle me permet de prévoir les grands événements climatiques à l'échelle d'un siècle : ce n'est pas la même échelle que de prévoir un hiver rude en 2006-07 et un mois de janvier de telle année plus ou moins froid. Je peux me permettre plus de certitude dans le premier cas, l'humilité est de rigueur dans le second. J'ai expliqué que le second modèle dérivait assez vite et il est pour cette raison en plein développement. Je suis très modeste concernant ses capacités et ne lui donne plus qu'une durée de vie de 1 an au mieux sous sa forme actuelle et comme tu le dit, ces résultats sont d'ores et déjà moins bons en ce début d'année, mais restent intéressant du point de vue prévisions des principaux écarts chauds et froids cette année. Je n'ai pas encore compris du tout comment le soleil impactait en tout temps sur notre climat : je suis simplement capable de le voir à des moments particuliers que sont les grandes canicules ou les grands hivers pour l'heure. Beaucoup plus mal dans la majorité de situation plus moyennes qui existent. Florent.

Ce n'est absolument pas lié. J'ai évoqué l'arrêt du Gulf Stream pour expliquer que cette théorie va probablement vivre son heure de gloire médiatique (non fondée scientifiquement pour l'expliquer nos prochains hivers rigoureux bien sûr) si nous traversons prochainement un hiver rude. Si le Gulf Stream s'arrêtait, les hivers seraient certainement bien plus rudes en moyenne que ce que nous connaissons et sur une longue période : c'est le climat au global qui serait plus froid en hiver.L'amalgame est vite fait avec ce dont je discute à savoir cycliquement l'apparation d'hivers plus rudes qui n'ont rien à voir avec ces paramètres internes à la Terre, (à savoir la redistribution de l'énergie calorifique entrant sur la Terre). Les occurences froides dont j'attends un opus en 2005-06 sont directement à relier avec le soleil, soit à la source de l'apport énergétique global qui est redistribué ensuite. Un affaiblissement du Gulf Stream ou une éruption volcanique n'y changeraient probablement rien : ils renforceraient alors le phénomène qui se produirait dans un climat plus froid. Ainsi, la majorité des hivers seraient froids, ceux là que j'étudie seraient les plus glaciaux de très loin parmi ces hivers plus froids. Florent.

Pas de changement majeur dans le run de GFS 10/02-12h. On a toujours ces forts coups de vents samedi de la Hollande au Danemark et dimanche sur la Hollande et la Manche. Le mistral se met en route lundi avec une tempête en méditerranée. La neige arrivera abondamment sur les départements du nord et les frontières de l'est dimanche matin. La neige gagne encore vers l'ouest touchant jusqu'à la Basse normandie, les pays de la Loire et le Limousin temporairement de dimanche en soirée à lundi matin uniquement. Fortes chutes de neige sur toute la facade est, la Belgique, la Champagne et la Franche Comté et tous les massifs surtout le Massif Central, les Alpes du Nord, le Jura et les Vosges seraient bien servis Lundi avec de la neige très abondante, mais toute la moitié nord sauf la Bretagne et les côtes atlantiques sont concernés on le voit. Neige plus durable et assurée à l'est d'une ligne Rouen-Orléans-Limoges. Neige plus ou moins fondue en journée à l'ouest de la Champagne et de la Bourgogne ainsi que du Massif Central. Partout à partir de lundi soir avec le redoux. Je maintiens la possibilité de cumuls compris entre 10 et 20 cm sur l'est. Florent.

Tout est toujours possible. A l'échelle à laquelle ce type d'événement se situe, il est difficile que j'ai pu oublier quelque chose remettant en cause ma prévision d'hiver rude à venir. Explication : Je ne possède pas un modèle, mais deux pour être plus précis. 1) J'ai un modèle climatique global qui permet notamment de voir les grands cycles climatiques à l'échelle de 500 ans avec les grands étés ou les grands hivers calés à + ou - 1 an. 2) J'ai un modèle saisonnier qui permet de voir l'évolution météorologique à l'échelle des 6, voire 12 prochains mois avec les mois les plus chauds ou froids calés à + ou - 1°C et une bonne vision parfois des grandes variations de températures à + ou - 3 jours. Ces deux modèles sont indépendants, mais reliés théoriquement par un même paradigme postulant que des cycles climatiques sous-tendus par les variations du flux d'énergie solaire ont une influence majoritaire sur l'occurence de variations climatiques. Le premier modèle voit un hiver rude autour de 2006-07, et donne des indices comme quoi cette date peut être avancée même avantageusement . Le second modèle affine et voit des mois très froids à 12 mois, ce qui me donne à penser que ce serait bien en 2005-06. Mes deux modèles arrivent à la même conclusion : hiver rude en 2005-06. C'est ce qui me donne autant de certitude. Le second modèle dérivant parfois à long terme, c'est pour cela que je garde en hypothèse seconde la possibilité de cet hiver rude en 2006-07. Il est incontournable néammoins : le premier modèle n'a jamais raté la prévision d'un grand hiver en Europe depuis 1600. C'est plutôt quelques uns qui sont survenus en plus durant le petit âge glaciaire passant hors des mailles du filet que l'inverse à savoir un hiver prévu manquant à l'appel : ce n'est jamais arrivé. Florent.

Le réchauffement actuel est une chose existante. Celui prévu en 2100 en est une autre totalement hypothétique. Le fait d'avoir un hiver rude en 2005-2006 est selon moi plus réel est plus palpable que le réchauffement prévu en 2100. D'ici là, beaucoup de choses peuvent se passer. Beaucoup moins d'ici 2006 et c'est en effet vérifiable à relativement court terme. Il n'y a rien d'incohérent là dedans. Maintenant, soit MF dispose d'un modèle de prévision saisonnière fiable (à ne pas confondre avec le modèle climatique à l'échelle du siècle étudiant le réchauffement climatique), soit ce n'est pas le cas et nous ne disposeront pas d'informations à l'avance pour l'hiver prochain à l'exemple des services de météorologie brittaniques ou américains. Florent.

N'est ce pas un peu normal à J-9 ? Les modèles bien stables du début à la fin à ces échéances ne sont pas légions ; je pense même que l'on a connu des situations plus incertaines pour des J-4 seulement et encore récemment au tout début du mois de février... Tout s'oublie si vite. Florent.

Si tu ne te fie pas aux méthodes des prévisions saisonnières, comment espères-tu répondre à cette question ? Si le sujet était que chacun donne son sentiment personnel par rapport à ses propres croyances ou ses craintes, effectivement, je me suis trompé de sujet. Maintenant, il est clair que l'on a largement dérivé par rapport aux limites du printemps-été 2005. Florent.

C'est entre 2006 et 2007 pour ce qui me concerne. Je ne me suis pas vraiment posé la question : simplement dire que le temps est au réchauffement, mais que cela n'exclus pas des retours période beaucoup plus froide serait le minimum. Je pose toujours le conditionnel parce que tout cela n'est pas démontré scientifiquement ici, mais pour ce qui me concerne, c'est de l'ordre de la certitude, le risque d'erreur est minime. Cela ne m'ennuie absolument pas, mais m'inquiète plutôt surtout si on prouve que son origine est bien en grande partie anthropique. D'ailleurs, si c'est bien le cas, il reprendra de plus belle toute suite après cette pause plus froide qui ne concernera peut-être qu'une partie du monde dont l'Europe. Le réchauffement est aussi une réalité pour moi, les chiffres sont incontestables. Mais, comme le dit Virgile : "En quoi un réchauffement climatique empêcherait une grosse vague de froid d'arriver en France ?" En effet "-18 degrés ou lieu de -20 degrés, ça ne change pas grand chose".Florent.

Je ne vois pas comment MF sonnerait l'alarme de cette manière, vu que mes prévisions ne leur sont pas connues et que je ne suis pas un ingénieur MF et reconnu comme tel. Je suppose qu'il font des recherches sur le sujet, mais j'ignore quels sont leurs conclusions. Si ils avertissent la population de quoi que ce soit, ce sera sur la base de leur propre analyse, c'est une évidence et je n'ai jamais prétendu le contraire. Maintenant, je pense simplement avoir relevé des éléments très intéressants en parralèle peut-être à leur propres études, du moins je l'espère et je pense simplement que si ils arrivent à ces mêmes conclusions et gardent le silence, la population française pourra être très surprise par le grand froid. Florent.

Piloutop, tu trouveras quelques réponses dans ce sujet qui suit l'évolution des modèles par rapport à la situation du week-end prochain (12-13 février) : /index.php?showtopic=7616&st=40'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=7616&st=40 Voici ce qui pourrait changer après notre descente froide du week-end : Florent

Tout ce que l'on peut apprendre sur le sujet est primordial avant de se lancer dans des simulations du climat en 2100 à l'aveugle ! Très bonne nouvelle que ce projet du CNES, et encore un très bon point pour l'Europe. Florent.

C'est un hiver : on en a connu de bien plus doux. Ce n'est pas parce que les températures sont proches de normes cette année que ce sera toujours le cas. Les hivers glaciaux peuvent intervenir après 15, voire 25 années d'hiver plus ou moins doux. Ce sont des événements exceptionnels et la configuration des masses d'air n'a plus rien à voir avec celle attendue de climats océanique. Le flux d'est s'obstine à envahir toute l'Europe durablement grâce une structure de blocage très stable pendant une période de temps bien définie et qui disparait souvent aussi rapidement qu'elle s'était mis en place. Réchauffement climatique ou non, ce type de blocage se met en place cycliquement depuis des siècles. Florent.

Ce n'est pas affoler les gens, c'est gérer les risques au plus juste. Et je prétends que le risque de grand froid est à présent une plus grande urgence et menace à traiter que le risque de canicule contre lequel des mesures ont en plus recemment été mises en place. Ce n'est pas du tout le cas pour le risque de grand froid. Et après une période de 15 années de réchauffement climatique et des experts répandant dans la population l'idée que les grands hivers font partie définitivement du passé et de l'enfance de nos parents, la surprise sera d'autant plus grande. Florent.

Cela demande à être étudié dans le détail, mais les grandes tendances pour les prochaines années ne sont pas aux grandes canicules estivales, en tout cas pas de l'ampleur de 2003 avant longtemps. Cela ne m'étonnerait pas que les théories sur l'arrêt du Gulf Stream prennent de l'ampleur dans les prochains mois, vu que plusieurs d'entre eux risquent d'être assez froid en Europe, voire ailleurs dans le monde jusqu'à 2009, comparé à la période 1988-2004. Toutes ces rumeurs ne sont que médiatiques et sans aucune vision du climat même seulement à moyen terme. Cela ne représente que l'humeur du moment et n'a aucun fondement scientifique. Et le jour où la canicule sera de nouveau réellement à craindre, personne ne s'y attendra de nouveau et tout recommencera ! Déjà, si le froid arrive comme prévu d'ici à 2007, beaucoup de responsables vont tomber de haut et je doute fort que nous soyons bien préparé à gérer l'évenement grande vague de froid. C'est pourtant presque du court terme selon mes mesures : nous avons 11 mois, 23 mois dans le meilleur des cas pour nous y préparer. Florent.

On a tout de même un redoux sur la France, le mercredi 16, mais il a du mal à gagner l'est et semble disparaitre sous l'influence du flux de nord toujours présent. Je ne crois toujours pas à une vague de froid, ni à un flux d'est : le nord de l'Europe reste dépressionnaire. J'attends par contre une nouvelle vraie descente d'air froid autour du 21 février qui pourra éventuellement se faire sur une Europe plus refroidie que celle du 13 février, regénérant les éventuelles chutes de neige qui auraient persisté. Grande possibilité aussi de flux de NW dans la période intermédiaire nous parvenant en toboggan sur la face nord de l'AA. Tout dépends en fait de la distance de l'AA par rapport à nos côtes et de l'orientation de la face qui est dirigé vers nous. Elle a surtout une orientation méridienne à partir de dimanche d'où ces descentes d'air polaire, mais pourra éventuellement prendre une orientation plus zonale, d'où des variations possibles entre flux de nord-ouest ou de nord et entre haute et basse pression selon la distance de cet AA. Florent.

Au vu du dernier run de GFS (10/02-06h), plusieurs points à préciser : 1) Le coup de tempête de dimanche reste toujours très inquiétant pour la Hollande (j'ai fais le lien avec la situation du 01/02/1953 pour situer le cas le plus noir). Les digues ont dû être bien renforcées depuis 50 ans pour éviter ce risque d'inondations des polders, mais la mer va frapper fort sur les digues, c'est presque certain. 2) La neige, même si elle est fondante à l'ouest étant son emprise jusqu'à la Basse Normandie dans la journée de lundi. Elle pourra être très abondante sur l'est et même l'Ile de France même si il ne tiens pas sur cette dernière région. Je ne pense pas qu'envisager plus de 10 cm de neige sur certains coins des ardennes, du plateau lorrain ou de l'Alsace soit exagéré. 3) Le temps ne va pas rester sec longtemps à l'arrière une fois la neige évacuer à l'est mardi 15 au soir. Les pluies seront présentes mercredi 16 sur tout le pays et avec le flux de nord envisagé aussi par GFS, la neige de nouveau abondante devrait faire son retour sur l'est dès le jeudi 17... 4) A plus long terme, sur une bonne dizaine de jours, une période bien hivernale (froide et humide) pourrait s'ouvrir à partir de la journée charnière et tempêtueuse du dimanche 13 février. Voici peut-être enfin cette période chroniquement neigeuse que j'avais annoncé dans mes prévisions saisonnières. Florent.

Pas d'optimisme, la simple transcription de ce que voit GFS qui peut se raviser à chaque run, ce n'est jamais oublié. Ce sera le cas sur les zones les plus à l'ouest et touché par la neige pour le moment vu le modèle : je pense que ça suffit pour la voir tomber, pas forcément pour qu'elle tienne. Certes, il convient de croiser ; tu t'y colles ? J'analyse GFS parce qu'il est de loin le modèle qui donne le plus de détails : autant les exploiter et voir au moins ce que nous dit ce modèle. Avec les autres modèle, il faut faire le travail de déduction et d'analyse par soi même et c'est plus long. Ce sera probablement le lot des région à l'ouest de la Champagne. Je n'ai vu personne être particulièrement optimiste sur le forum ce matin... en d'autres temps, il y aurait foule pour savoir si il y aura de la neige sur la cabane au fond du jardin, ce que l'on ne peut bien sûr jamais affirmer ! Florent.

Je vois cela aussi, mais regarde bien les cartes pour les précipitations : le nord, le centre-est et parfois l'île de France ne sont pas totalement dépourvues de précipitations. Les cartes neiges tendent à les amplifier et à parier sur une isothermie assez importante pour le moment à tord ou à raison et c'est ce que j'ai retranscrit. Florent.

Ce n'est ici l'analyse que de GFS, c'est pour cela que j'indique bien qu'il faut rester prudent et je suis d'accord avec Virgile. Chutes de neige ne veut pas dire qu'elle va tenir ; je ne m'y attends pas sur les régions à l'ouest de la Champagne pour l'heure. Tout va encore bouger, mais je referai cette analyse samedi et peut-être aussi avant pour voir l'évolution ; à 24h, les prévisions neige de GFS sont assez fiables. C'est le modèle qui fait tout seul le calcul entre froid et précipitations -> résultat : ce n'est pas moi qui ait fait ces évaluations de chutes de neige. Il avait très bien vu toutes les chutes de neige normandes intervenues entre le 24 et le 27/01 et m'avait alors permis de faire d'assez correctes prévisions pour la région. Pour le moment, nous ne sommes pas encore à J-1, c'est encore loin. Florent.

Le run de GFS du 10/02- 00h est meilleur pour la neige. 2 jours de neige sur la France - cumuls pouvant atteindre 10 à 20 cm en plaine sur l'est. Déjà, il prévoit deux coups de vents tempétueux associé à la dépression et touchant la Hollande samedi 12 midi et de nouveau 24h plus tard dimanche 13 en fin de matinée. La deuxième onde sera ressentie aussi en Manche où les vents pourront atteindre les 90 km/h. Côté neige, elle apparaitrait dans la matinée de dimanche sur le nord et la facade nord-est très abondamment ! Dans l'après midi elle gagne l'Ile de France où ça pourra tomber fort, le Centre, le nord du Massif Central et le Lyonnais en tombant fort à l'avant du front descendant vers le sud. Il n'est pas sûr qu'elle tienne très bien hors de la moitié est. En soirée les chutes de neiges se limitent aux frontières du nord et de l'est. Dans la seconde partie de la nuit, les chutes de neige reprennent de plus belle sur le nord et l'est, sur le Massif Central, le Lyonnais et la Savoie, quelques chutes atteingnent même la Basse-Normandie. Accalmie sur le bassin Parisien. Lundi 14 matin, la neige concerne encore tous l'est jusqu'à la Champagne, la Bourgogne et le Lyonnais et tombe drûe. Dans l'après-midi, tout le nord et le bassin parisien et la Normandie sont de nouveau concerné par des chutes de neige avant que la neige ne se transforme en pluie dans la soirée : la limite pluie neige lundi soir irai alors de Lille-Melun à Auxerre, les cutes de neige ne s'étant jamais arrêtées à l'est durant ce temps. Mardi 15 au matin, la neige fini de s'évacuer à l'est et ne concerne plus que l'Alsace. Deux journée de neige à prévoir sur le pays et beaucoup plus de flocons vus à Paris : ce n'est pas si mal ! Attention aux surprises, parce que le jet tout droit venu du pôle sera surpuissant et en plein sur la France lundi et mardi : dépressions secondaires, tourmente de neige imprevisibles sur l'est, voire le bassin parisien possibles dans l'état actuel du modèle. Elles seront limitées dans leur effets toutefois par un environnement de pression assez élevées déjà à l'ouest, mais affaire à suivre... Florent. PS : Attention , nous ne sommes que jeudi, ne prenez pas ces indications encourageantes pour argent comptant : cela va encore bouger d'ici dimanche. En mieux ou en moins bien. La neige est quasi assurée sur l'est, peut-être dans des cumuls moins importants, mais elle reste à confirmer encore sur la Normandie, l'île de France et le centre.

J'en sais un peu plus essayant de faire des analyses saisonnières depuis presque deux ans : Je vais tout à fait dans ton sens Tomar, car c'est bien et précisément ce que j'annonce pour la fin de ce mois de février. Je ne suis pas aussi sûr que cela qu'il fasse moyennement froid à la fin du mois pour mener nos températures dans les normales mensuelles, mais c'est bien ma tendance. Les travaux de la NOAA sont intéressant à plus d'un titre, mais je prête aucune crédibilité à leurs prévisions saisonnières qui varient d'un extrême à l'autre à chaque run ! Je ne vois pas comment on peut dégager la moindre tendance avec un outil aux sorties aussi instables. Florent.

Quelques réglages supplémentaires dans le run de GFS du 09/02- 18h. La dépression associée à la descente froide est beaucoup plus compacte en forme d'une petite boule : les vents qui l'accompagnent n'en seront que plus violents. Attention, cette dépression est de nouveau vue comme une vrai bombe avec un coeur à 965 hPa, touchant les côtes européennes du Danemark samedi soir, d'autres vents atteignant la Hollande le matin . Je ne peux plus m'empêcher de faire le rapprochement cette fois avec la situation du 31 janvier 1953 qui avaient vu la Hollande submergée par les eaux et par surprise suite à la perte de nombres de ces digues protectrices au petit matin. La situation 12 heures plus tard est encore très parlante : Pour le moment, c'est le Danemark qui subirait les assaults les plus forts, mais la situation n'est pas encore arrêtée. Ensuite, la chute de température et son caractère éphémère restent. Mais les chutes de neiges associées tomberaient seulement dimanche 13 en fin de journée à présent, très abondamment sur le Benelux, la Lorraine, l'Alsace et l'Allemagne. Toutes les régions situées à l'est d'une ligne Abbeville-Paris-Lyon seraient aussi atteinte par la neige. La limite pluie-neige reculant sur la Champagne dans la journée de lundi 14 et se repliant sur les frontières de l'est dans la nuit suivante. Certains n'attendaient rien de cette descente froide : même si ces effets seront brefs, c'est beaucoup mieux que rien. L'ouest de la France ne sera par contre pas au spectacle de la nature. Florent.

Non, je calcule une anomalie bien négative en août avec un écart de -2° par rapport aux normales. Cet écart serait plus dû au manque de chaleur qu'à des jours très frais. Ainsi, les températures maximales pourraient même peiner à atteindre seulement les 28° une fois dans le mois, mais ne descendraient jamais sous 17°. Florent.

Au vu des températures prévues, GFS indique que la neige tiendrai au sol en Champagne dimanche en soirée. Plus faibles probabilités dans la Marne et surtout dans l'Aube. Florent.

Pour l'heure, je ne pense pas, pas plus qu'en 2004. Je vous tiendrai informé si il devait y avoir du changement dans mes tendances. Pour l'heure au nord de la France : Quelques jours de canicule en juin, peut-être encore un ou deux en juillet et cela devrait s'arrêter là. Florent.