florent76

Les ressentis de chacun diffèrent et c'est normal. Pour ce qui concerne mes prévisions de l'an dernier, le précédent modèle est complétement à côté de la plaque sur les températures prévues à partir de la mi-juillet : les erreurs deviennent énormes et dépassent les 2°. Première mouture intéressante au départ, mais loin d'être optimale... Modèle à revoir, ce qui a été fait cet automne. Les températures ont été relativement élévées par rapport aux normes du mois d'août au mois de novembre inclus et seul mon nouveau mode de calcul le voit bien : il n'y a pas photo ! Vous pouvez consulter la vérification du modèle actuel en lien en bas de mon post pour vous en convaincre. Maintenant et pour éviter que se poursuivent de vaines polémiques, l'été 2004 a laissé une mauvaise impression parce qu'il fut nettement moins chaud que 2003 et sans canicule (c'était au moins le minimum que je pouvais prévoir) et surtout parce qu'il fut relativement humide dans de nombreuses régions. J'avais fait des prévisions des précipitations alors qui avaient donné de meilleurs résultats et qui avaient bien vu les mois avec un maxima de pluies, notamment le mois d'août. Florent.

Je n'apporte aucune nuance : tout était écrit ! "Nouveau coup de froid prévisible ensuite vers le 4 février. Ce dernier pourrait de nouveau concerner plus l'Europe centrale" C'est bien le cas, non ? "On peut espérer l'arrivée d'une nouvelle onde froide autour du 13 février : pas très froide théoriquement, mais plus à l'ouest qu'à l'est de l'Europe" C'est bien ce que j'annonce : je n'ai jamais parlé de vague de froid ! Où sont les nuances ? Je constate déjà que le mois de février pourra être malgré tout trop doux par rapport à ce que j'ai prévu : ce n'est pas clairement mettre en évidence que je pourrais bien avoir sous-estimé la douceur ? Mais, il faut attendre la fin du mois pour être sûr, si tu me le concèdes... Je ne possède pas les éléments pour pouvoir dire que je me suis planté pour février le 4 du mois ! Sois un peu logique aussi ! Florent. PS : Quant à dire que je suivrais les modèles, c'est totalement injustifié : je ne modifie jamais une ligne de mes prévisions et les derniers runs privilégient la douceur à la mi-février (les scénarios allant dans ce sens sont les plus nombreux), ce qui n'est pas du tout mon cas, puisque je maintiens mon refroidissement vers le 13/02 !

Dans la lignée de 1949, un mois d'avril très chaud me semble presque incontournable. Au cas où se ne serait pas le cas, il serait très frais tout au contraire, mais c'est une option très minoritaire. Pour l'été 2005, l'option majoritaire le prévoit très chaud et sec (à l'exemple de 1949 ou 1923 si on veut comparer). C'est cette grande option qui prévoyait aussi en 2004 un été très frais, mais chacun sait que ce ne fut plus le cas à partir de la mi-juillet. J'ai calculé et découvert une seconde option qui me semble de nouveau plus fiable cette année. C'est elle qui prévoyait la belle fin d'été que nous avons eu en réalité, mais qui calcule malheureusement un scénario moins heureux pour l'été 2005 qui se terminerait dans la fraicheur. Je signale toutefois que si le mois d'août parait très froid, cela serait plus dû à l'absence quasi totale, voire totale de journée de forte chaleur qu'à de réelles températures très fraiches records : en gros à Paris, on se tiendrait presque tout le mois entre 18 et 25°. Florent.

Je te remercie pour tes pensées Pascalain, mais je ne suis pas démoralisé ou quoi que ce soit d'approchant. J'avais prévu un refroidissement début février, mais en ayant bien senti qu'il pouvait plutôt concerné l'est de l'Europe : j'ai retenu les leçons du relatif ratage sur l'intensité du froid prévu à la mi-janvier et essayé de voir pour la suite des événements quelles étaient les zones les plus touchées en Europe par ce que j'avançais. Il suffit de bien lire mon /index.php?showtopic=7140'>analyse prévisionnelle de FEVRIER 2005 . J'ai mis quelques garde-fous contrairement à ce que j'avais écrit pour le mois de janvier. Ainsi, les températures peuvent rester dans les normes jusqu'à la fin de la semaine du 7 au 13 février : rien de vraiment anormal à cela... Mais l'évolution de la fin de la semaine est à suivre tout particulièrement. J'ai indiqué que le refroidissement que je prévois autour du 13 février nous serait plus favorable. Peu importe de quelle manière il sera apporté, mais je campe sur mes positions : les températures devraient fraichir à ce moment là, même si ce n'est pas de manière importante. J'ai dit aussi que les coup de froids prévus étaient bien moins intenses qu'en janvier en théorie... Mais, si le début de mois se maintient à 1 ou 2° au dessus des normes, j'espère bien un petit rattrapage... Ainsi, en résumé : malgré toutes leurs incertitudes, les modèles n'indiquent pas pour l'heure que ce que j'avance ici est impossible, nous en saurons plus en début de semaine prochaine. J'ai aussi l'impression que le mois de février pourrait s'avérer plus doux que je l'ai prévu, mais beaucoup de choses peuvent se passer durant la deuxième partie du mois et il ne faut pas trop vite tirer de conclusions. Pour finir, tout cela ne remet absolument pas en cause mes prévisions de grand froid pour l'hiver 2005-06, au contraire même : les hivers précédents ce type d'hiver très intenses sont le plus souvent très modérément froid. C'est ce à quoi j'avais pensé en ne prévoyant pas de grand froids à part en janvier, mais j'avais calculé que nous conterions plus de petites gelées que cela a été le cas jusqu'à maintenant. Florent.

Mes tendances pour la période sont affichées dans /index.php?showtopic=5984&st=40'>mes prévisions saisonnières pour 2005 depuis le mois de décembre dernier (voir liens au bas de mes posts). Pas de changements pour l'heure. Concernant la pluviométrie, elle serait assez variable selon les mois, mais faible au total, en particulier en avril. Florent.

Tu ne regretteras pas ton achat Kéké... j'ai acheté le livre de Guillaume les yeux fermés ! Passionnant de la première à la dernière page. Merci pour cette suggession de lecture : j'ai lu quelques articles de ce chercheur, mais je ne me suis pas encore précisément arrêté sur ses thèses.Pour ma part et en passionné de l'Histoire climatique, j'ai acquis l'Histoire Humaine et comparée du Climat d'Emmanuel Le Roy Ladurie. Mon livre de chevet et un chef d'oeuvre en la matière avec une écriture de haute volée : On traverse les siècles au rythme des accidents climatiques et de l'impact de ces colères du ciel ou de d'heureuses périodes d'accalmies sur les sociétés comtemporaines. J'attends impatiemment le second volume qui va retracer l'histoire du climat de 1740 à nos jours. Florent.

Ces coup de froids doivent effectivement se produire vers ces dates là, sinon cela n'a plus aucun sens d'avancer un calendrier. Des décallages sont possible, mais pas plus de 2 à 3 jours. Par contre les coups de froid arrivés peuvent aussi être plus durables que prévu. Il peuvent être plus important ou moins que prévu, c'est très difficile à dire, mais je suppose que des éléments vont converger dans le sens de ce que je prévois sans pouvoir dire lesquels précisément (Aldo29 illustre bien le type de correlations que l'on peut observer... je crains que l'on ne puisse guère en demander plus à mon modèle). C'est bien possible. Mais le mois de février n'est pas terminé ou c'est peut-être moi qui ait mal interprétés les chiffres sortant de mes calculs. Ces calculs avancent plusieurs refroidissements et j'ai peut-être pensé à tort qu'il seraient dû à de nouvelles ondulations. Quand je parle de flux, ce n'est pas appuyé par les calculs et je peux plus facilement me tromper pour peu d'avoir mal compris l'origine du froid ou de la chaleur prévus par mes calculs. D'autres situations peuvent amener plus de froid en France. Je suis comme toi Virgile, et j'attends maintenant de voir quel va être la suite des événements.Florent.

C'et finalement ce que j'ai expliqué cette nuit... nous sommes d'accord, jusqu'au prochain revirement des modèles. La situation ressemble finalement à celle qui s'est mise en place le 23 janvier, à ceci près que l'anticyclone situé à l'est est beaucoup plus proche et petit puisque sur l'Europe Centrale (AEC)... Cela va générer du "frottement" entre le flux descendant du nord de l'AA et le flux montant du sud de l'AEC. Il ne peut y avoir que développement de petites dépressions imprévisibles dans ce couloir avant que le gros des dépressions situées sur la mer de Norvège ne l'emprunte en descendant dans le goulot d'étranglement par le nord... Dans ces conditions, pourquoi pas de bonnes chutes de neige : si on imagine que le couloir s'ouvre de plus en plus, on pourrait finir par avoir une zone dépressionnaire froide et humide sur la France. Ainsi Adrenaliner, les perturbations ne cassent en rien les barrières anticycloniques, elle s'infiltreront entre les deux et elles vont même avoir du mal pendant une semaine où on ne voit que l'injection de gouttes froides et deux anticyclones tentant de créer un pont entre eux passant par la France. Mais ensuite, une fois ce fragile pont cassé et le couloir dépressionnaire établi, cela peut créer un système neigeux très dynamique à la mi-février, sans compter les dépressions présentes aussi en méditerranée : à suivre dans les prochains runs, mais le dernier confirme mes dires (c'est encore loin malheureusement). En définitive, l'AEC n'est qu'un substitut de l'AR (anticyclone Russe) au moment où celui-ci a faiblit plus à l'est dans sa partie sud puisque de très fortes précipitations engendrées par une vaste perturbation s'abattent actuellement sur la zone de la mer Caspienne. Je comprends dès lors mieux ce que GFS voulais nous dire : rien a changé, on reprends les mêmes et on recommence ! Les conséquences ne seront pas exactement les mêmes par contre, parce que les centres d'action ne sont pas placés tout à fait pareil et on ne sait pas si nous allons avoir autant d'air froid en provenance du nord cette fois. Il faut dire que la descente froide de fin janvier était de toute beauté et qu'il va être difficile de faire mieux. Florent.

Oui, Aldo29, ça pourrait bien être ce qui va arriver, même si pour l'heure, on ne peut pas vraiment parler de froid, mais plutôt de fraicheur sauf si des phénomènes d'inversion empêchaient les températures diurnes de décoller à partir des gelées de la matinée. Si il ya isolement de l'anti en Europe centrale (AEC), je pense que les dépressions vont regonfler à l'ouest sur l'atlantique dans l'espace laissé vacant et pousser vers le nord : naissance d'un nouvel AA. AA qui va générer de nouveau un flux de nord favorisant l'engouffrement de depressions entre lui et l'AEC. A partir de là, ce sera bien parti pour avoir de nouveau de la neige au nord de la France : nous serons le 12 ou 13 février. En méditerranée, les dépressions qui vont apparaitre liées à l'AEC vont générer de fortes précipitations sur toutes les îles du bassin occidental, sur l'Espagne, l'Italie, l'Algérie et la Tunisie. L'arrivée d'air froid par la France ensuite pourra encore les réactiver et redonner de la neige après le 15 à basse altitude. Ensuite, on peut penser que l'AA s'affaiserait de nouveau générant un nouveau redoux relatif, tandis que l'AEC serait parti plus à l'est ou aurait rejoint l'AR (anticyclone Russe). Voilà un scénario possible basé sur l'isolement d'un anticyclone en Europe centrale et réalisé à l'aveuglette au vu des modèles du jour très confus et de ce que je peux savoir sur les grandes tendances. Florent. Florent.

Et pour cause, quelques jours de chaleur dans la dernière décade d'avril en effet, mais la première décade présente des journées proches des records de froid : il a même dû neiger en plaine dans le NE les premiers jours d'avril avec un maximum de 2,1° seulement le 02/04/1984 à Nancy ! Tout cela est bien loin de ce que je prévois qui devrait nous épargner de telles rigueurs hivernales en journée qui seront presque toute très douces, voire presque chaudes. Que ce mois d'avril soit chaud ou non ne change rien : on aboutit toujours à un hiver froid et rude. C'est simplement le calendrier des événements qui pourra en être modifié. Florent.

Avril 1984, sec, mais pas franchement chaud : il est même inférieur aux normes à Paris. Pour la logique, ce n'est pas exactement ça, quelques mois sont ressemblants seulement. Avril 2005 se rapprochera de 1893, 1914, 1942, 1943, 1945, 1949 ou 1961. Depuis lors pas de mois d'avril tout à la fois aussi chaud et bien sec. Si tout se passe bien, on peut se préparer à vivre un très beau printemps, plein de fleurs et de soleil (en espérant simplement que les nuits claires ne favoriseront pas les gelées). Florent.

Si le mois d'avril est chaud comme je le vois, il sera même assez exceptionnel avec facilement une bonne dizaine de jours supérieurs à 20°, voire plus. Et il serait plutôt sec, voire très sec. (grande probabilité d'avoir moins de 20 mm de pluie à Paris) et très ensoleillé. En conclusion, presque un avant-goût d'été qui devrait presque nous prendre par surprise avec une transition relativement rapide vers la fin mars d'un temps encore un peu hivernal à cette chaleur inhabituelle. Une certaine sécheresse pourra être crainte en 2005, car la pluviométrie annuelle devrait être de nouveau déficitaire et rester du même ordre qu'en 2004, voire encore plus faible, même si des mois bien pluvieux pourront s'intercaller, ce qui en limitera les effets. Florent.

Je considère que ce type d'ouvrage peut intéresser tout le monde, à commencer par toutes les professions proches du milieu agricole, forestier, pourquoi pas du tourisme. Cela touche aussi tout à chacun qui souhaite raviver ses souvenirs, car sans qu'on s'en aperçoive le temps que l'on observe reste bien dans nos mémoires. Simplement sans chronique, on mélange vite tous ces évenements et on situe difficilement l'année à laquelle a eu lieu le froid marquant de notre enfance, où l'été si chaud durant lequel on se calfeutrait dans l'intérieur d'une maison aux vieux murs. Comme tu l'as dit une fois, cet ouvrage permettra de voir si il y a un écho particulier auprès du public. A ce propos, j'aimerais savoir si c'est effectivement le cas ou si tu considères qu'il n'a intéressé pour l'heure que des passionnés. Pour aller au délà, j'ai une très grande idée, on pourrait en parler à l'occasion d'une rencontre. Elle me ferait très plaisir et je te remercie de me la proposer. Florent.

Je crois même plus à un isolement de l'anticyclone en Europe centrale plus probable qu'à la présence de hautes pressions en méditerranée ; mais la prévision même de l'ensemble de ce scénario avec cet anticyclone m'échappe encore. Je préfère attendre ce qu'en dira GFS qui reste un gros point d'interrogation ce soir. Florent.

Bravo pour ton ouvrage Guillaume, même si j'ai déjà dû en faire les éloges. Je l'ai acheté cela fais plusieurs mois et il me permet d'illustrer les événements météo que je croise dans les interminables séries de valeurs climatiques que j'étudie. Au bout d'un moment, on ne fait plus attention à ce que signifie ici -10° en novembre, là 0° en mai... ton ouvrage permet de redonner vie à toutes ces statistiques austères dont seuls les passionnées dont je fais partie peuvent se régaler à la lecture. J'ai acquis "Quel temps" cela fait plusieurs mois à la FNAC et il est vrai que même dans cette grande enseigne, il est mal vendu bien souvent. Il n'étais pas sorti depuis longtemps et était situé dans les étagères inférieures, ce qui a fait que j'ai du demandé de l'aide au responsable de rayon pour le trouver. C'est pourtant une chronique unique en son genre et qui en passionnerait plus d'un, à commencer par tous les amis de la nature. Florent.

Pour ce qui est de la température stratosphérique du pôle nord, elle semble évoluer presque à l'inverse de la température au sol : elle était très chaude en moyenne au début des années 1980, très froide durant les années 1990 (pourtant très chaudes au sol), plus équilibré durant les années 2000. Je ne suis pas un spécialiste de la strastosphère, mais voici les cartes de la température de l'arctique pour cette couche de l'atmosphère. http://www.arctic.noaa.gov/detect/climate-strat.shtml En surface, la situation est différente ; sur un ensemble de stations situées autour du cercle polaire arctique, la plupart des régions semblent se réchauffer sauf la Sibérie centrale. Quant à l'océan arctique, je n'ai pas trouvé d'éléments. http://www.arctic.noaa.gov/detect/climate-temps.shtml Florent.

Merci Guillaume, tu poses très bien la problématique en cours. J'espère que nous en saurons plus demain et que GFS se fera plus éclairant. Au moins, il n'y a pas de douceur prévue, ce qui va dans le sens que j'attends, mais je reste encore sur ma faim quand au scénario prévu pour le prochain refroidissement qui va encore évoluer à mon avis. Florent.

Je préfère bien baliser le chemin qui me conduit à tel ou tel scénario effectivement. J'ai des mois test si on peut dire. Ainsi pour le mois d'août 2004, comme je l'ai expliqué ailleurs, j'avais une hypothèse le prévoyant à 80% frais et à 20% chaud : c'est la deuxième qu'il fallait choisir et ce n'était pas dû au hasard, mais je n'ai compris pourquoi que cet automne. Le mois d'avril prochain sera aussi un mois test : je le prévois très chaud, mais officieusement j'ai une hypothèse minoritaire qui le voit au contraire assez pourri et frais : si la réalité devait rejoindre ma seconde hypothèse, cela ouvrirait la voie à un autre type de scénario pour la fin de l'année. D'ores et déjà, même le mois de février pourrait être un test si il divergeait complétement de mes prévisions, ce qui est toujours possible : si je fais des recherches, c'est que je connais encore très peu de choses sur les cycles climatiques et que vous profitez ici de la primeur de mes résultats avant même que j'ai terminé de les valider bien souvent. Florent.

Je suis assez surpris par la tournure que prennent les choses vues par les modèles. J'attendais d'avantage les situations prévues avant le retournement des modèles, avec un couloir perturbés descendant du nord ou du nord-ouest. Ces situations semblaient bien établies et ne sont pourtant plus vues à présent... Quelque chose a-t-il changé ? Maintenant, les modèles prévoient un anticyclone centré sur la Pologne et qui nous amenerait un flux de SE et beaucoup de froid sur l'Europe orientale et la Grèce. Pourquoi pas ? Est-ce bien durable comme situation ? On ne sait pas encore répondre et je préfère aussi attendre d'y voir plus clair. Florent.

Sous toutes réserves, j'attends pour le moment un hiver 2005-2006 assez long et appuyant la tendance qui s'est engagée cette année. Un mois de décembre glacial, un mois de janvier plus doux, mais trompeur car viendrait alors un mois de février tout aussi froid et même neigeux. Je devrais savoir au début de l'été si cette grande tendance est à maintenir ou non. Florent.

Je suis d'accord avec toi. Effectivement une analyse des derniers événements climatiques de même nature que j'avais dégagé en 1977 et en 1948 pouvaient conduire à penser à un été 2004 frais et j'étais d'une certaine manière tombé dans ce piège avant de comprendre qu'il fallait bien plus appronfondir l'analyse, car cela est vrai, mais dans 80% des cas environ. Manque de chance pour moi, 2004 se situe dans les 20% des cas restants (qui ont beaucoup prévalus au XVIe siècle) et qui conduisent plutôt à une fin d'été chaude et que j'avais trop vite jugé minoritaire. C'est pour cela qu'il faut analyser énormément de cas et de données pour pouvoir comprendre le climat. Florent.

Conclusions très intéressantes Torrent... C'est le type de conditions (plus de froid) au niveau des températures globales qui peuvent renforcer les événements froid touchant des zones particulières que j'étudie précisément (par exemple les grands hivers en Europe). Après 2006 et ses éventuelles répliques, je prévois (théoriquement) deux nouveaux grands hivers en Europe aux alentours de 2014 et de 2018, des hivers qui pourraient donc être de grande ampleur surtout qu'il sont situées à la fin de la période solaire moins énergétique que tu attends. Florent.

Ne tires pas ce conclusions hâtives Virgile. Vous avez attendu un été 2004 frais parce que j'avais mal conçu mon premier modèle : ce n'est pas pour cela que l'été 2004 relativement chaud sur la fin n'était pas prévisible. Tu peux observer la vérification maintenant que j'ai corrigé mon modèle. Avec ce que je sais maintenant, j'aurais prévu un tout autre scénario fin 2004 comme tu peux le voir, mais ce qui est fait est fait. Je n'ai pas de données pour la zone arctique et je l'étudie relativement peu. Je me contente d'étudier l'évolution de plusieurs paramètres pour quelques stations du continent européen (à tort je te le concède, mais je manque de temps pour aller plus loin). Florent.

Ne pourrait-on pas avoir une carte de l'anomalie globale sur la zone arctique mois par mois pour se faire une idée ? Deux stations canadiennes ne permettent pas à elles seules de démentir ou de confirmer l'allégation de Noisette. En attendant, je laisse le bénéfice du doute à Noisette qui n'a pas de raison de nous donner des informations erronées. Il faut prendre aussi des points au Groenland, en Alaska, sur toutes la longueur de la Sibérie et surtout sur l'Océan glacial arctique, c'est à dire au nord du 70e parrallèle avant de s'avancer et tirer des conclusions. Florent.

Je ne fais que des calculs par rapport à la température au sol : c'est celle qui est mesurée depuis le plus longtemps historiquement d'où ce choix. Mon calcul ne prévoyait effectivement pas d'inversion (un ou deux jours tout au plus) en décembre, même si la configuration prévue était assez proche de ce qui est arrivé en réalité... Il serait intéressant de savoir ce qui a favorisé cette inversion en décembre, alors que ce ne semble pas être systématique lorsque l'on a des anticyclones en méditerranée. Peut-être saurais-tu me répondre, Virgile ? Florent.