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	  Des solutions dangereuses pour nourrir l'Humanité ?florent76 a répondu à un sujet de florent76 dans Météo, environnement et société OGM : le passage en force et hors la loi du gouvernement mercredi 21 février 2007 par Christophe CORET Le Ministre de l’Agriculture vient d’ouvrir sur internet, en toute confidentialité, une consultation du public sur 14 nouvelles autorisations d’essais en plein champs. Après avoir privé le Parlement d’un débat sur le projet de loi OGM au profit de simples décrets dont le but annoncé est la protection de la responsabilité des semenciers, le Gouvernement s’apprête de nouveau à délivrer des autorisations, pourtant illégales, de dissémination d’OGM. L’abandon du projet de loi sur les OGM, le risque de condamnation de la France par le juge européen, les appels au moratoire de plusieurs ONG et candidats à la présidentielle, n’ont pas découragé les firmes OGM qui ont réussi à obtenir ces autorisations. Selon Lylian Le Goff : « France Nature Environnement regrette ce passage en force et réfléchit aux actions juridiques nécessaires pour imposer enfin l’Etat de droit aux OGM. Notre fédération appelle les partis politiques et les candidats aux élections à s’exprimer sur ces enjeux de société majeurs liés aux OGM, sachant que plus de 80% de la population sont opposés à la présence d’OGM dans les champs et les assiettes ». * La consultation est à l’adresse suivante : Pour répondre à la consultation sur les nouvelles autorisations d’essais en plein champs. http://www.ogm.gouv.fr/experimentations/co...tion_public.htm Christophe CORET Président de l’association AVES FRANCE 65 rue des bons enfants 76000 ROUEN Tél. : 02.76.00.82.68 - 06.28.08.23.46 contact@aves.asso.fr Source : http://www.aves.asso.fr/article.php3?id_article=435 Florent.
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	  Des solutions dangereuses pour nourrir l'Humanité ?florent76 a répondu à un sujet de florent76 dans Météo, environnement et société Le gouvernement laisse tomber la loi et décide à la place des citoyens On ne débattra pas des Organismes génétiquement modifiés (OGM). La France risque des amendes importantes pour ne pas avoir transposé en temps voulu les directives européennes qui encadrent la culture des OGM. Du coup, le gouvernement, qui avait promis une loi, va donc agir par décret. De quoi mettre très en colère l'opposition d'autant plus que cette annonce a été faite la semaine dernière "en catimini", selon les Verts, par l'Enseignement supérieur et la Recherche, François Goulard. Cinq ans de vide juridique Branle-bas de combat chez les opposants aux Organismes génétiquement modifiés (OGM). En effet, sans crier gars, le ministre délégué à l'Enseignement supérieur et la Recherche, François Goulard, a confirmé la semaine dernière que son gouvernement s'apprêtait à faire passer à la trappe le débat sur la loi sur la culture d'OGM dans le pays. C'est donc là le point final à l'examen du projet de loi sur les OGM. Depuis cinq ans, les agriculteurs plantent des OGM en France dans le plus grand flou juridique. Or, la France aurait dû voter une loi qui précise par exemple les distances de sécurité avec les champs non OGM, ou qui oblige -comme le demande l'Europe- les producteurs à dire où ils cultivent leurs OGM. Depuis cinq ans, donc rien... Le gouvernement avait promis une loi, mais il a finalement choisi la voie du décret. Sur un sujet aussi sensible, les députés d'opposition auraient préféré un débat à l'Assemblée. Ils auraient ainsi pu renforcer le texte avec des amendements, d'autant que certains parlementaires de droite trouvaient la position du gouvernement trop laxiste. Plutôt que d'affronter les idées de tous, le gouvernement va donc vite et espère ainsi, ce qui n'est pas certain, convaincre Bruxelles d'abandonner ses poursuites. La France est en effet sous le coup d'une amende de 366.000 euros par jour pour ne pas avoir transposer la directive européenne à temps. On estime à qu'au moins 30.000 hectares seront cultivés en France cette année contre 5.000 hectares en 2006 et moins de 1.000 hectares en 2005. Source : http://www.rtl.fr/info/article.asp?dicid=515596 Virginie Garin Florent.
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	  Des solutions dangereuses pour nourrir l'Humanité ?florent76 a répondu à un sujet de florent76 dans Météo, environnement et société Les OGM, entre corporatisme et bien public ? Récemment un hoax informatif, présentant un intéressant documentaire de Canal + sur les OGM, a suscité de nombreuses réactions sur le Web et dans la blogosphère. Les questions soulevées par cet événement n’ont pas toujours été traitées avec assez de recul, et il convient d’en cerner un peu les enjeux. Opacité et contrôle citoyen Il apparaît que la diffusion du documentaire "OGM : l’étude qui accuse" de M. Despratx pour l’émission 90 minutes et présenté comme "interdit d’antenne" a suscité plus de réactions autour de la manière dont ont été diffusées ces informations que de réflexions mesurées autour de la question des OGM elle-même. Ce documentaire, très sceptique sur les OGM, semble en effet avoir été diffusé sur Canal + en novembre 2006 et s’il est interdit d’antenne, c’est bien sans doute parce que l’émission 90 minutes n’existe plus. Son producteur Michel Moreira, à l’initiative de la campagne "Libertés d’informer", s’était fait spécialiste des documentaires d’investigation dévoilant les coulisses de l’information. Le véritable problème soulevé par ce documentaire est celui de la grande difficulté que rencontrent les journalistes et simples citoyens pour obtenir des informations essentielles sur des sujets très importants et d’intérêt public. Selon M. Moreira, "l’opacité est dans le code génétique de l’administration". Effectivement, dans le cadre de la problématique concernant les OGM, les instances décisionnelles en charge de ce dossier ont fait et font toujours preuve d’une absence étonnante de transparence, relayée par la plupart des médias français. Un article récent publié sur AgoraVox s’est attaché à montrer les faiblesses argumentaires du documentaire de M. Despratx, mais sans saisir véritablement l’enjeu essentiel de celui-ci, qui est la question de la transparence et de la liberté d’informer. Les OGM sont-ils dangereux pour la santé ? Qu’en est-il réellement ? Parler de danger est déjà entrer dans le domaine des émotions, donc à moins d’instaurer un tabou généralisé sur cette question, la réflexion et l’analyse de la problématique OGM doit obligatoirement inclure et prendre en compte à un certain niveau les caractères humains, émotionnels, mais aussi culturels des différents peuples de la planète. Aussi, pour aborder cette question complexe, faut-il replacer les OGM dans leur contexte et clarifier les amalgames autour de ces technologies dont l’intérêt est aussi économique dans l’optique d’une mondialisation de type "corporatiste"(1) L’agriculture transgénique est une agriculture de laboratoire Par agriculture de laboratoire, il faut entendre que les produits transgéniques, plants et semences, sont nés de techniques artificielles de transgénèse en laboratoire. Là encore, les mots sont générateurs de confusion : pour certains la transgénèse est considérée comme indépendante de l’acte technique de laboratoire et existe à l’état naturel. Il convient de rappeler que la méthode de transgénèse (modification du matériel génétique d’une cellule) est issue de l’observation de phytopathologistes chargés d’étudier des bactéries du sol (Agrobacterium tumefaciens) faisant office de virus dans la diffusion d’une maladie appelée la galle du collet (crown gall). La particularité de cette bactérie est de pouvoir incorporer du matériel génétique étranger dans les cellules de la plante sur laquelle elle se trouve. Cette bactérie est couramment utilisée pour créer de nouvelles plantes transgéniques. La fabrication des OGM alimentaires est donc directement issue de l’application artificielle d’un processus naturel de diffusion d’une maladie chez les plantes. Ce qui distingue l’agriculture transgénique de l’agriculture traditionnelle L’incorporation de transgènes dans une cellule-hôte lors de la fabrication d’OGM nécessite le recours à des techniques dont l’incidence sur le matériel génétique, la cellule et la plante est peu ou n’est pas connue. La complexité des intéractions génétiques connues ne suffisent pas à décrire l’ensemble des comportements biologiques observables, et les conséquences des modifications apportées ne sont pas prévisibles de manière très fiable. Si certains facteurs peuvent être contrôlés de manière relativement satisfaisante en laboratoire et à court terme, notamment en ce qui concerne les caractères recherchés, les modifications réelles apportées à l’organisme en situation de culture ne sont tout simplement peu - ou ne sont pas - connues car pas ou peu recherchées. Il apparaît de plus, que l’expression génétique des transgènes n’est pas stable dans nombre de cas, comme le montre une étude sur le coton Bt en Inde (2).Enfin, une grande partie du matériel génétique est considérée comme inutilisable par les développeurs de l’agriculture transgénique car l’observation de la manipulation de ce matériel révèle que celle-ci est sans effet, ou que les modalités biologiques qui y sont liées sont inconnues. Certains scientifiques n’hésitent pas d’ailleurs à parler d’ADN poubelle pour justifier leur manque de connaissance à ce sujet. Et les méthodes de sélections traditionnelles ? La frontière très mince entre culture et nature dans ce domaine, d’autant plus mince que l’agriculture s’occupe de la gestion et du développement d’organismes vivants, est encore plus mince dans l’esprit de certains chercheurs qui considèrent que celle-ci n’existe tout simplement pas. Cependant, l’avènement de la génétique et des méthodes mécaniques de modification génétique des organismes vivants entrent en contradiction avec le modèle de développement de l’agriculture tel qu’il a vu le jour au cours de l’histoire de l’humanité. La sélection continue des espèces variétales et l’amélioration des techniques agricoles se sont en effet toujours inspirées des observations que l’homme a pu faire de la nature, en tenant compte des caractéristiques reproductives propres aux espèces. Avec le développement de la microscopie et des moyens d’observation et d’analyse du vivant, les scientifiques développant les OGM rusent avec la nature en modifiant des caractères héréditaires par des moyens ne relevant ni de la biologie du développement, ni de la biologie darwinienne, mais de la phytopathologie, c’est-à-dire à partir de processus exogènes destructurants. Les risques liés aux OGM Il existe des risques et des dangers connus et inconnus liés aux OGM, et ceci à la fois dans les domaines sanitaire, environnemental et économique, ce qui fait de l’imposition des OGM une action éthiquement, démocratiquement et scientifiquement déplorable. Si dans le secteur végétal, la traçabilité peut permettre de contenir assez rapidement des risques allergiques ou des intoxications, l’effet à long terme d’une alimentation OGM sur le système biologique humain (notamment immunitaire) est inconnu. Aux Etats-Unis, le non-discernement des filières agricoles par les instances politiques a, de fait, interdit toute possibilité d’études de l’impact de la consommation d’OGM sur la santé humaine. Dans le secteur animal, la non-traçabilité des OGM (excepté la filière biologique) interdit à une grande partie de citoyens de choisir leur mode de consommation. Le peu d’études à caractère sanitaire ayant été menées sur des animaux ont déjà suscité de nombreuses interrogations et divisions au sein de la communauté scientifique. Les firmes agrochimiques affirment tester la non-toxicité de leurs produits conformément aux règles sanitaires en vigueur, mais aucune étude scientifique sérieuse n’a en fait réellement été menée, car elles impliqueraient des expérimentations certifiées par l’OMS et les comités scientifiques territoriaux sur des durées relativement longues. De même, l’absence d’une Organisation mondiale de l’environnement indépendante des lobbies industriels interdit tout contrôle et toute mesure relative à la protection de la biodiversité et de l’environnement à l’échelle internationale. La contamination des cultures et la dissémination des transgènes (dont la plupart sont relatifs à des résistances à des pesticides) est un fait avéré, à tel point que même l’agriculture biologique se voit imposer un seuil limite de présence d’OGM dans ses récoltes, les agriculteurs bio ne pouvant être assurés contractuellement pour d’éventuels dédommagements en cas de déclassement. Les principes de la mondialisation corporatiste, basée sur le libre-échange et la propriétarisation (ici, du vivant) sont générateurs du malaise actuel concernant la problématique OGM. La recherche de nouveaux marchés dans la guerre économique pousse les Etats à se conformer à des modèles de développement et de société n’épargnant aucun secteur des activités humaines et au détriment, le plus souvent, des considérations éthiques, de la concertation citoyenne, de la réflexion transdisciplinaire, dans l’optique premier d’intérêts particuliers, à défaut de jamais définir ce que pourrait être le bien public, à l’heure de la mondialisation. 1) Sur le corporatisme, voir le documentaire "The Corporation" disponible en téléchargement sur BitTorrent, mais également visionnable sur DailyMotion en version sous-titrée. 2) Sur les variabilités de l’expression des transgènes dans le cas d’un coton Bt voir : Temporal and intra-plant variability of Cry1Ac expression in Bt-cotton and its influence on the survival of the cotton bollworm Helicoverpa Armigera (Hübner) (Noctuidae : Lepidoptera), Central institute for cotton research, India. Source : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=19175 Florent.
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	  Des solutions dangereuses pour nourrir l'Humanité ?florent76 a posté un sujet dans Météo, environnement et société L'Asie sera le prochain pôle de la recherche agricole aux OGM L'Inde, la Chine et le Vietnam sont en train de prendre la tête des travaux. Des plantes pour résister à la sécheresse et au parasites... 22 février 2007 Par Kathryn McConnell Rédactrice de l'USINFO Un villageois trie des pommes de terre dans le nord de l'Inde. (© AP Images) Nous donnons ci-après le second article que nous consacrons à la recherche dans le domaine de la biotechnologie agricole. Washington - Au cours de la prochaine décennie, la recherche sur des plantes améliorées par la biotechnologie accordera un rôle grandissant à l'Asie, du fait des nombreux projets qui y ont été entrepris. Les pays asiatiques investissent en effet de plus en plus dans la recherche en biotechnologie agricole afin d'être en mesure de pourvoir à leurs besoins croissants en aliments humains et animaux, en fibres et en carburants, a déclaré M. Clive James, président de l'International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications (ISAAA). L'ISAAA est un réseau international sans but lucratif dont le siège est à l'université Cornell de New York et qui a des antennes aux Philippines et au Kenya. Les produits végétaux issus de la biotechnologie, aussi connus sous le nom d'organismes génétiquement modifiés (OGM), se répandent dans les pays asiatiques, qui en font notamment une importation croissante à mesure que les autorisations d'importer se multiplient, a affirmé M. James lors d'un récent entretien accordé à l'USINFO. Ce chercheur s'est récemment rendu dans plusieurs pays d'Asie. Il affirme que les agriculteurs indiens, chinois, pakistanais, japonais, vietnamiens, sud-coréens et philippins acceptent bien les OGM parce que les plantes traditionnelles sont souvent détruites par les insectes et des conditions climatiques ingrates. Ces agriculteurs ont tout à gagner sur le plan financier de l'augmentation de récoltes améliorées par la biotechnologie, notamment celles qui résistent aux insectes, parce que cela réduit l'utilisation d'insecticides. Au fur et à mesure que les scientifiques cherchent des moyens d'améliorer les plantes afin de mieux contrer l'érosion des sols et l'évaporation, le développement de la biotechnologie déclenchera une évolution majeure dans l'ensemble de l'agriculture, a affirmé M. James. Les plantes dotées de gènes leur conférant un certain degré de résistance à la sécheresse, par exemple, devraient arriver sur le marché entre 2010 et 2011. Cela aura une importance particulière pour les pays en développement, parce que la sécheresse est l'obstacle le plus répandu aux rendements agricoles dans le monde. L'Inde est en train de devenir un chef de file de la biotechnologie en Asie puisque, pour la première fois, elle a dépassé la Chine en surface cultivée en semences génétiquement modifiées. En 2006, l'Inde a en effet triplé par rapport à l'année précédente ses surfaces de culture du coton génétiquement modifié. Elle a désormais 3,8 millions d'hectares de cultures biotechnologiques, alors que la Chine n'en a que 3,5 millions. Selon un rapport publié par l'ISAAA en janvier, les autres pays qui comptent parmi les huit premiers en surfaces cultivées en OGM sont les suivants : États-Unis (54,6 millions d'hectares) ; Argentine (18 millions d'hectares) ; Brésil (11,5 millions d'hectares) ; Canada (6,1 millions d'hectares) ; Paraguay (2 millions d'hectares) et Afrique du Sud (1,4 million d'hectares). Après le coton, la principale plante génétiquement modifiée commercialisée par l'Asie sera vraisemblablement le riz renforcé en vitamine A, qui a des vertus intéressantes pour la vue et les appareils respiratoire et digestif, a déclaré M. James. Une carence en vitamine A entraîne souvent une cécité prématurée chez les enfants. La Chine devrait investir 200 millions de dollars dans la biotechnologie en 2007. « La Chine a décidé d'investir dans la biotechnologie parce qu'elle ne veut pas dépendre d'autres pays pour ses aliments, ses fibres et ses carburants. » L'Inde a prévu d'investir 80 millions de dollars en 2007 afin de développer un réseau national de laboratoires de recherche. Elle a déjà, grâce à l'aide de l'Agence des États-Unis pour le développement international et à l'université Cornell, mené des recherches sur les principaux légumes consommés dans le pays, à savoir l'aubergine, la pomme de terre et le riz. Le Vietnam est en train d'investir 70 millions de dollars dans de nouveaux laboratoires de recherche en biotechnologie. Selon le rapport de l'ISAAA, les pays en développement auraient tout intérêt à créer des partenariats entre secteurs public et privé des pays industrialisés et des pays en développement avancés, comme le Brésil, qui ont acquis une expérience considérable dans le domaine de la production de biocarburants. Les récoltes biotechnologiques peuvent également contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, a souligné M. James, parce qu'elles nécessitent moins de produits chimiques. Or la réduction des carburants utilisés pour épandre ces produits chimiques réduit les montants de gaz carbonique relâchés dans l'atmosphère. Les auteurs du rapport estiment en outre que d'ici à 2015, le nombre d'hectares cultivés en OGM continuera d'augmenter pour atteindre 200 millions dans au moins 40 pays. (Les articles du "Washington File" sont diffusés par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://usinfo.state.gov/francais/) Source : http://usinfo.state.gov/xarchives/display....CcM8.396548e-02 FLorent.
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	Les réalités et les risques d’un climat déboussolé Planète précieuse, vivante et fragile Un " clair de terre " vu de la lune : voici ce que découvre l’humanité en juillet 1969 pour la première fois. Cette image a sans doute mieux fait prendre conscience à ses habitants que leur planète était précieuse, vivante et ...fragile. Cela n’empêche pourtant pas les activités des six milliards d’êtres humains qui la peuplent de mettre son écosystème en danger. Nous polluons la terre, les airs, l’eau, et les énormes quantités de gaz à effet de serre que nous émettons risquent de dérégler de plus en plus la délicate et complexe "machine" climatique. Les activités humaines en renforçant l’effet de serre naturel pourraient fortement perturber le climat et entraîner notamment une élévation de la température moyenne et du niveau des océans. Les conséquences sont imprévisibles sur la biodiversité, les humains, la faune, la flore. La communauté internationale s’emploie à prendre des mesures pour mieux gérer la planète et notamment lutter contre le réchauffement climatique. Chaque pays est désormais invité à faire des choix pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Le protocole de Kyoto lancé en 1997 donne lieu a une âpre bataille politique. Trois questions sont soulevées : peut-on prévenir les risques liés aux changements climatiques ? Est-il possible de s’y adapter ? Comment en réparer les effets ? Le défi est collectif autant qu’individuel. Chaque terrien est appelé à repenser son mode de vie et élargir sa perception du monde, pour une humanité plus écologique, solidaire et humaine. Comme le dit Dostoïevski : "Chacun de nous est responsable de tout devant tous". Pourquoi dit-on que la planète se réchauffe ? Imaginons un lac de montagne. Lorsque tout est à l’équilibre, il reçoit autant d’eau de l’amont qu’il en déverse vers l’aval. Au moment de la fonte des neiges, le débit entrant va augmenter. Le lac va réagir en montant son niveau jusqu’à ce que le débit sortant (qui augmente avec la hauteur d’eau) devienne égal au débit entrant, puis va se stabiliser à ce niveau. Si, à l’inverse, le débit entrant diminue (par exemple l’été), le lac va baisser jusqu’à ce que le débit sortant devienne faible (l’eau va tout juste affleurer la retenue de sortie) puis il va se stabiliser à ce niveau. On peut aussi modifier l’écoulement de sortie : si des enfants font un barrage, le niveau va monter jusqu’à ce que, l’eau passant suffisamment par dessus (ou par les trous) le débit sortant équilibre de nouveau le débit entrant. Dans tous les cas de figure, une modification du débit entrant ou sortant a pour effet de stabiliser le lac à un niveau différent. Il en va de notre atmosphère comme de notre lac de montagne. En effet, tout corps isolé dans l’espace (isolé dans l’espace veut dire "qui ne touche rien d’autre" : c’est bien le cas de notre planète !) et dont la composition ne varie pas a tendance à aller vers un état stable où il émet exactement autant de rayonnement qu’il en reçoit de l’extérieur (comme notre lac a tendance à recevoir autant d’eau qu’il en déverse). La Terre reçoit son énergie uniquement du soleil (les étoiles ne nous chauffent pas beaucoup !). En première approximation, ce rayonnement solaire ne varie pas au cours du temps, du moins pas sur quelques siècles. La Terre émet aussi de l’énergie, uniquement sous forme de rayonnement infrarouge (sur le même principe que les radiateurs du même nom dans certaines salles de bains). De même que notre lac de montagne, la Terre (avec son atmosphère) a naturellement tendance à rayonner autant d’énergie sous forme d’infrarouges qu’elle reçoit d’énergie du soleil, pour équilibrer les échanges. Comme le rayonnement solaire ne varie pas, cela veut dire que les infrarouges qui quittent l’atmosphère vers l’espace ont tendance à rester à un niveau constant eux aussi. Les activités modernes de l’homme ont pour conséquence d’augmenter la teneur de l’atmosphère en gaz à effet de serre , qui ne laissent pas bien passer les infrarouges. L’atmosphère devient donc plus opaque aux infrarouges, qui ont plus de mal à partir vers l’espace (c’est l’élévation du niveau du barrage dans l’analogie avec notre lac, ou l’augmentation de l’épaisseur des vitres dans l’analogie avec la serre). L’énergie de ces infrarouges retenus prisonniers va chauffer le système atmosphérique et la surface terrestre. De ce fait, la Terre va rayonner de plus en plus d’énergie (la quantié d’énergie rayonnée augmente avec la température : un four froid rayonne moins d’énergie qu’un four chaud, ce que tout le monde peut facilement constater !), jusqu’à ce que la partie qui arrive à quitter l’atmosphère soit devenue la même que ce qu’elle était avant l’augmentation de l’effet de serre (figure ci-dessus). Un nouvel état d’équilibre est atteint (il met quand même quelques siècles après modification de l’atmosphère), mais dans l’intervalle la surface et l’atmosphère se sont réchauffées. C’est exactement ce qui est en train de se passer aujourd’hui. C’est pour cela que l’on dit que la planète se réchauffe. Savons nous où est le seuil de danger ? Un processus est dit "à effet de seuil" quand il existe un certain niveau de perturbation - qualifié de seuil - en dessous duquel la conséquence est proportionnelle à la perturbation, et au-delà duquel les choses se mettent à évoluer de manière totalement différente. Un bon exemple de phénomène à effet de seuil est l’élastique : tirons le un peu, il s’allonge. Tirons le un peu plus, il s’allongera un peu plus. A chaque effort de traction supplémentaire, il s’allongera encore, jusqu’au moment où....il cassera. Nous aurons alors franchi un seul : une petite perturbation supplémentaire aura engendré un changement d’ampleur et de nature de la conséquence (cassure au lieu de l’allongement), et en outre, dans l’exemple choisi, la conséquence ne sera pas réversible (nous ne pouvons pas ressouder l’élastique). Notre climat est rempli de tels processus à effet de seuil, et nous ne connaissons pas précisément - voire pas du tout, parfois - les niveaux de perturbation auxquels telle ou telle des composantes peut "casser", c’est à dire se mettre à se comporter de manière très différente de ce qui s’est passé jusqu’à maintenant. Nous commençons par exemple à savoir que de tels seuils existent pour les courants océaniques, pour la température maximale que supportent les coraux, ou encore l’élévation de température maximale que le Groenland peut supporter sans fondre. Mais pour l’essentiel des processus climatiques les seuils ne sont pas nécessairement connus, et quand ils le sont qualitativement ils sont loin de l’être toujours quantitativement. En outre certaines élévations de température peuvent être sans grande conséquence à l’horizon d’un siècle, mais avoir des répercussions majeures à plus long terme : pour savoir si, pour telle ou telle composante du climat, nous avons franchi un seuil ou pas, il faut aussi savoir à quel horizon de temps nous allons au résultat. En conséquence de ce qui précède, il n’est pas possible, aujourd’hui, de dire qu’il existe une élévation de température en des sous de laquelle nous sommes garantis à tout jamais contre tout ennui majeur, mais au-delà de laquelle nous nous mettons à courir tout d’un coup des risques considérables . Aucun scientifique ne peut dire qu’il est raisonnable de ne pas dépasser une hausse de 1,63 °C sur 98 ans, qu’en dessous de ce seuil nous sommes garantis contre toute catastrophe et qu’au-dessus l’Apocalypse est pour demain, ou encore qu’un plafond de 435 ppmv de gaz carbonique dans l’atmosphère peut être atteint sans risque, mais pas de 436 ppmv. Ensuite, ce que l’on appelle un risque ne résulte pas seulement de la modification des conditions environnantes, mais dépend aussi de notre aptitude - ou pas - à faire face à ladite modification. Une pierre qui chute sur notre tête ne présente pas le même risque selon que nous portons un casque ou pas. Et pour en revenir au climat, une diminution limitée du rendement de l’agriculture - causée par un changement climatique - n’est pas un "risque" majeur pour la France, qui produit bien plus que sa propre consommation, mais méritera éventuellement d’être qualifié comme tel en Inde ou en Chine si elle y survenait aujourd’hui. Plus généralement, si nous tentons de qualifier les risques liés à d’éventuelles modifications climatiques pouvant survenir dans 50 ou 200 ans, il nous faut non seulement pouvoir décrire les modifications climatiques en question (parlons nous du niveau de la mer ? Des courants marins ? des maladies ?) mais aussi connaître les moyens qui seront à la disposition de la société à ce moment là (que restera-t-il de la présente abondance énergétique ? Y aura-t-il encore des forêts ou d’autres ressources naturelles qui seraient alors utiles pour s’adapter ? etc), et cette prospective n’est pas nécessairement plus facile que la prospective climatique ! En particulier, ce qui gouverne notre aptitude à changer le monde, aujourd’hui comme demain, et donc notre aptitude à faire face à une évolution donnée, est l’énergie abondante. C’est elle qui nous permet de construire des infrastructures de transport et de faire rouler des camions pour importer de la nourriture des zones propices à l’agriculture, c’est elle qui nous permet de résister au froid ou au chaud, c’est elle qui nous permet de produire médicaments, vaccins, outils, qui nous rend mobiles..... Et toutes ces choses concourrent à une capacité de résistance forte à l’alea. Or que l’énergie soit encore abondante dans 50 ans est un vaste sujet de débat ! Pour l’énergie fossile, par exemple, la prolongation des tendances sur 50 ans nous conduit à consommer tout ce que nous avons comme réserves aujourd’hui connues (charbon compris), sans parler du problème climatique associé au largage dans l’atmosphère du CO 2correspondant. Revenons à l’exemple de l’agriculture, indispensable à la survie de quelques milliards d’hommes. Si plus rien ne pousse sur place, la gravité de la situation n’est pas la même selon qu’il reste ou non de l’énergie abondante pour transporter massivement de quoi manger en provenance d’un autre endroit propice à l’agriculture. De même, la capacité de résistance aux nouvelles maladies ne sera pas le même dans un pays doté d’infrastructures sanitaires et prophylactiques avancées que dans un pays qui n’en est pas doté, etc. Enfin la catastrophe est une notion à géométrie variable : le seuil n’est pas mis au même endroit par tout le monde ! Un "franchissement de seuil" s’appelle souvent, dans le langage courant, une catastrophe. Ainsi, un glissement de terrain faisant des morts (franchissement d’un seuil dans la capacité de cohésion du terrain) est une catastrophe, une épidémie (franchissement d’un seuil dans l’exposition aux agents pathogènes) est une catastrophe, une tempête (franchissement d’un seuil dans la vitesse du vent) est une catastrophe, etc. A supposer que nous soyons capable de discerner toutes les conséquences possibles d’un changement climatique donné (ce qui n’est pas le cas), pour savoir si nous avons ou pas dépassé le seuil de danger il reste à définir ce que nous estimons être une catastrophe. Si nous parvenons à cette définition, nous pouvons considérer que tant que nous n’avons pas de catastrophe, c’est que nous sommes en dessous du seuil de danger, et si nous avons des catastrophes plus tard, nous sommes déjà au-delà. Or la notion de catastrophe n’est pas objective : tout dépend de qui parle. Prenons un cas de figure concret : la possible disparition des coraux si la température moyenne monte de plus de 2 °C. Est-ce une catastrophe ? La réponse ne sera probablement pas la même selon que l’on demande à un pêcheur Norvégien ou à un agent de voyages spécialisé dans les plongées des mers chaudes, pour ne prendre que deux Occidentaux en exemple. Admettons que le changement climatique amène 3 ouragans par hiver en France, du même type que celui que nous avons connu en 1999. Est-ce une catastrophe ? Pour moi peut-être, pour un couvreur français surement pas, et pour un Chilien assurément pas. Admettons que le changement climatique fasse mourir de faim 2 milliards d’individus. Est-ce une catastrophe ? Là encore, la réponse variera surement selon la localisation des morts, les répercussion possibles "ailleurs", et l’auteur de la réponse.... En guise de conclusion... Savoir si nous avons dépassé le seuil de danger nécessite donc d’avoir de la visibilité : Sur l’évolution future du système climatique pour chaque scénario d’émission de gaz à effet de serre, Sur les moyens de "résistance" qui seront encore à notre disposition à l’horizon de temps qui nous intéresse, Sur ce qui est personnellement ou collectivement acceptable et ce qui ne l’est pas dans les conséquences possibles. De ce fait, compte tenu de l’imprecision sur ce que sera notre faculté d’adaptation dans quelques décennies (ou quelques siècles), de l’appréciation nécessairement subjective de ce qu’est une conséquence intolérable, et de l’inertie des processus en cause, il n’est pas possible de dire à quel moment nous aurons éventuellement "dépassé le seuil de risque tolérable", ni même de dire si nous ne l’avons pas déjà dépassé . Quels sont les objectifs des négociations internationales ? Des négociations internationales sur les émissions de gaz à effet de serre ont pris place depuis la Convention de Rio sur le climat, signée en 1992. L’une des conclusions de cette convention était qu’il fallait " stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique ". (dit autrement : ne pas franchir le seuil au-delà duquel les dommages deviennent irréparables, mais décider de la limite est un problème ardu !). Cette convention de Rio a été ratifiée par 175 Etats et la Communauté européenne. Dans le cadre de cette convention, il a été prévu que les pays signataires se réuniraient périodiquement pour faire le point et, éventuellement, adopter des protocoles qui pourraient ne pas être signés par tous les pays. Le protocole de Kyoto est l’un de ces protocoles. Les pays signataires de la convention de Rio sont regroupés en deux catégories : - Ceux qui sont - au moins officiellement - prêts à s’engager à réduire leurs émissions font partie de "annexe 1" ; il s’agit essentiellement des pays développés. - Ceux qui ne sont pas prêts à s’engager à réduire leurs émissions font partie de "annexe 2" ; il s’agit essentiellement de pays "en voie de développement". La conférence de La Haye est une réunion de toutes les parties signataires de la convention de Rio, comme à Kyoto. Ses objectifs devraient être de se mettre d’accord sur les outils utilisables pour parvenir à réduire les émissions, et notamment les fameux " permis d’émission ". Un objectif quantitatif fixé "faute de mieux" Comme la convention de Rio n’avait pas fixé d’objectif quantitatif pour la concentration de gaz à effet de serre à ne pas dépasser, les négociations internationales tournent actuellement autour de l’objectif de stabiliser le CO 2 à deux fois sa concentration préindustrielle (soit 500 ppmv). Sans vouloir polémiquer de manière abusive, on relèvera que : Personne ne sait quelle est la concentration de gaz à effet de serre "qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique" Les niveaux auxquels nous sommes déjà sont sans précédent dans l’histoire humaine , Il est donc strictement impossible de s’inspirer du passé pour savoir où est le seuil en dessous duquel nous ne courons aucun danger, Vu "l’effet retard" du réchauffement par rapport aux concentrations en gaz à effet de serre , nous avons peut-être déjà largement dépassé la cote d’alerte pour éviter des catastrophes majeures dans un futur plus ou moins lointain. Le danger ne provient pas seulement du niveau de CO 2auquel nous parviendrons (il y a déjà eu des concentrations fortes avant l’apparition de l’homme), mais surtout de la vitesse à laquelle nous y allons : en forçant le système climatique à un rythme inconnu dans le cadre des évolutions naturelles récentes, nous risquons d’enclencher des déplacements d’équilibre violents et incontrôlables . En conséquence de ce qui précède, les engagements annoncés à Kyoto de diminuer d’ici à 2010 les émissions des pays développés de 5,8% ne constituent pas une réponse élaborée scientifiquement pour se couvrir d’un risque dûment identifié ; il s’agit simplement du résultat de négociations politiques sur la base du constat "qu’il faut faire quelque chose", C’est donc un premier pas qui a l’avantage de donner une impulsion incontournable (il est en effet difficile de diviser par deux avant d’avoir réduit de 5% !) mais qui reste insuffisant en regard de ce à quoi il faudra parvenir un jour . Source : http://www.lopinion.ma/spip.php?article15066 Florent.
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	À Montréal, Al Gore lance un avertissement aux gouvernants sceptiques face aux changements climatiques «Notre volonté politique démocratique est une ressource renouvelable» Louis-Gilles Francoeur Édition du jeudi 22 février 2007 Photo: Jacques Grenier L'ancien vice-président des États-Unis, Al Gore, a conclu sa visite à Montréal hier, où plus de 1200 personnes ont assisté à une prestation au moins égale à son film, Une vérité qui dérange, en concluant sur une note d'espoir que «notre volonté politique démocratique est une ressource renouvelable». Le subtil jeu de mots, lancé à l'orée de deux campagnes électorales, au Québec et au niveau fédéral, a été interprété par les uns comme un appel au renouvellement d'une certaine classe politique réfractaire à la bataille du climat alors que d'autres l'interprétaient dans son sens premier, soit comme une conséquence inéluctable d'une démocratie en santé qui a fait la preuve historique, comme aux États-Unis, qu'elle peut surmonter d'importants défis sociaux, politiques, technologiques et environnementaux, notamment par la signature à Montréal du protocole sur la protection de la couche d'ozone. L'ancien vice-président américain, qui nie avoir la moindre velléité de s'engager dans une nouvelle course présidentielle même si plusieurs sites Internet font campagne pour lui, était l'invité hier du Groupe des investisseurs responsables (GIR), qui réunit des communautés religieuses, des syndicats, des corps publics, etc., qui font pression pour que les sociétés privées dans lesquelles ils investissent se dotent d'objectifs sociaux et environnementaux compatibles avec leurs valeurs. Le gratin politique et environnemental du Québec était au rendez-vous au Palais des congrès de Montréal, y compris deux anciens premiers ministres du Parti québécois, Jacques Parizeau et Bernard Landry, ainsi que le maire de Montréal, Gérald Tremblay, qui a nié toutes les rumeurs voulant que sa santé soit vacillante. Al Gore estime que les milieux politique, financier et écologiste ont désormais un impératif commun: «dire la vérité sur ce qui nous confronte» dans le dossier du climat. Il a démontré pendant l'heure et demie qu'a duré sa prestation comment aux États-Unis on déforme la vérité sur le réchauffement du climat en donnant près de la moitié du temps d'antenne ou de reportage aux sceptiques alors qu'il n'y a pas une seule étude scientifique pour appuyer cette thèse contre des centaines de l'autre côté. Il a par ailleurs invité son auditoire, formé en grande partie de représentants du milieu des affaires, à modifier sa façon de penser. Les visions de court terme, qui prévalent dans ce milieu, a-t-il dit d'entrée de jeu, font partie du problème. Des décisions majeures devront être prises, à son avis, non seulement par les gouvernements en matière de politiques publiques mais aussi par le milieu des affaires, qui devra tenir compte des changements climatiques dans ses projets d'investissement. L'ancien vice-président, qui a signé le protocole de Kyoto au nom de son pays en 1997, récuse cette perception répandue selon laquelle les solutions aux changements climatiques vont s'avérer coûteuses et douloureuses. Faux, a-t-il dit en substance, car les gestes qu'il faudra faire vont améliorer à la fois notre qualité de vie globalement et créer des emplois stables, de plus grande valeur. L'ancien vice-président Al Gore estime enfin que les États-Unis ont les ressources et la capacité technologique pour rejoindre la communauté internationale dans la bataille du climat. Si les États-Unis, a-t-il dit, mobilisaient toutes leurs ressources pour séquestrer le plus possible les émissions de gaz à effet de serre, ajoutaient le maximum de mesures d'économie d'énergie et faisaient le plein d'énergies alternatives renouvelables, ils pourraient non seulement revenir à leur niveau d'émissions des années 90 mais même rejoindre celui des années 70. Source : http://www.ledevoir.com/2007/02/22/132074.html Florent.
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	Les experts de l’ONU et le réchauffement climatique Bientôt la fin des ampoules traditionnelles? Les auteurs du dernier rapport des Nations Unies estiment qu’il est encore possible d’éviter la catastrophe, en divisant par deux les émissions de dioxyde de carbone d’ici 2050, une diminution qui devrait pouvoir être financée, si les Etats s’y mettent dès maintenant. Un rapport qui intéresse au plus haut point les éditorialistes de la presse allemande, « On peut encore sauver la Terre », titre avec optimisme la Süddeutsche Zeitung. Pour ce faire, les experts du panel international sur les changements climatiques recommandent de diminuer les émissions de gaz à effet de serre au plus tard en 2020, afin de limiter le réchauffement de la planète à 2°C supplémentaires en moyenne dans un siècle. Cependant, le quotidien munichois note que ces recommandations s’inscrivent en faux par rapport aux comportements actuels puisque ces derniers temps, l’humanité a chaque année augmenté sa production de CO2 par rapport aux années précédentes. La SZ explique que, pour poser les jalons d’un changement radical de comportement tel qu’il est recommandé par les scientifiques, les Etats doivent au plus vite consacrer 1% de leur produit intérieur brut à la lutte contre le réchauffement climatique, soit relativement peu d’argent, finalement. Le journal regrette cependant que le conseil d’experts des Nations Unies n’ait formulé aucune recommandation d’ordre technologique sur la manière d’atteindre ces objectifs, ce qui laisse le champ libre aux partisans du nucléaire d’un côté, et de la biomasse de l’autre, de continuer à prétendre qu’ils détiennent LA solution aux problèmes environnementaux, sans avoir à discuter des inconvénients des méthodes qu’ils préconisent. Die Welt revient sur le projet australien d’interdire les ampoules traditionnelles au profit de nouvelles, à basse consommation. Une décision qui ne sert strictement à rien, d’après les spécialistes du climat. Le journal publie par ailleurs une interview avec un chercheur de Potsdam qui espère que dorénavant, les ministres de l’Environnement ne seront plus seuls à se rendre aux sommets internationaux sur le climat mais qu’ils seront accompagnés de leurs homologues de l’Intérieur, des Affaires étrangères, de l’Economie et des chefs de gouvernement. La tageszeitung, elle, est entrée manifestement en période de Carême puisque pour elle, il s’agit de « miser sur un régime climatique ». On commence par nous apprendre à voler, puis à conduire, et ensuite, on veut nous empêcher d’utiliser des ampoules électriques, écrit la taz. Et en plus, on nous demande de renoncer à notre chère viande : parce que, plaisante la taz, les amateurs de steaks pêchent côté climat et les bœufs qui pètent ne sont que des salauds peu soucieux de l’environnement. Les auteurs du rapport l’ont bien signifié : un cinquième des gaz à effet de serre provient de l’élevage de bétail. Sont-ils devenus fous ?, continue de gloser le journal, ne devrions-nous pas plutôt craindre les autres dangers : le terrorisme, la crise économique, les séismes ? Mais si, écrit la taz, mais il faut aussi que chacun prenne des mesures au quotidien pour éviter le réchauffement : les Allemands consomment 60 kg de viande par personne en moyenne, chaque année, ce qui produit 750 kg de CO2. Si on prend l’avion de Berlin pour passer ses vacances à Majorque, on est responsable de l’émission de 860 kg de gaz, si on parcourt chaque année 12 000 km avec sa voiture de catégorie moyenne, on émet 2 000 kg de dioxyde de carbone. Plus le chauffage et la consommation de courant électrique. De quoi faire pâlir les défenseurs de l’environnement. Mais rien ne sert de se plaindre, continue la taz, il faut passer à l’action. Inutile, donc, de renoncer chaque semaine au rôti du dimanche, il suffit de se mettre de temps à autre au régime climatique, quand on voyage, par exemple, ou quand on chauffe son appartement. Source : http://www2.dw-world.de/french/presse/1.214819.1.html Florent.
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	Un concert planétaire pour le climat L'ancien vice-président américain Al Gore annonce un concert planétaire de sensibilisation au réchauffement climatique Al Gore entouré de Pharrell Williams, Cameron Diaz et des membres du groupe mexicain Mana - AFP/Hectar Mata Sur le modèle des grands concerts de charité, le "Live Earth" se tiendra le 7 juillet sur tous les continents avec une centaine d'artistes, dont les Red Hot Chili Peppers, Snoop Dogg et Bon Jovi. Il sera retransmis sur un maximum de supports (télé, net, radio...) afin de toucher le plus de monde possible (2 milliards de personnes visées). Le "Live Earth" est au centre de la campagne "SOS Climat en crise" qui entend créer "un mouvement mondial pour combattre notre crise climatique". Ancien candidat malheureux du parti démocrate à la Maison blanche, Al Gore, qui est l'un des instigateurs de ce concert de charité, s'est fait ces derniers mois le champion de la cause du réchauffement climatique en soutenant aux quatre coins du globe "Une vérité qui dérange", un film sur ce thème dans lequel il apparaît. Ce documentaire alarmiste est sélectionné aux Oscars et Al Gore est désormais considéré comme un lauréat possible aux Nobel de la paix où son nom a été proposé. "La crise climatique ne sera arrêtée que par un mouvement global, durable et sans précédent. Nous espérons que ce mouvement commence ici et maintenant, et parviendra à un nouveau pic le 7 juillet 2007", a déclaré Al Gore le 15 février en annonçant le "Live Earth". Les Red Hot Chili Peppers, Snoop Dogg, les Foo Fighters, Duran Duran, Bon Jovi, Lenny Kravitz, Shery Crow et les Black Eyed Peas figurent parmi les artistes dont la présence est déjà confirmée. "Nous avons été submergés par les réactions de la communauté artistique et nous travaillons fiévreusement sur la logistique pour tous les groupes qui veulent s'impliquer. Nous annoncerons bientôt la présence d'autres groupes", ont promis les organisateurs. Les concerts sont prévus à Shangaï (Chine), Sydney (Australie), Johannesburg (Afrique du Sud), Londres, ainsi qu'au Brésil, au Japon et aux Etats-Unis dans des villes qui restent à préciser. Source : http://musique.france2.fr/actu/28504616-fr.php Florent.
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	  Climat et déclin des civilisationsflorent76 a répondu à un sujet de charles.muller dans Paléoclimatologie Tang et Mayas victimes du climat Par Frédéric de Monicault Les Tang, l'une des plus brillantes dynasties chinoises, qui régna de 618 à 907 ; les Mayas, une civilisation précolombienne majeure, apparue vers 2 600 avant l'ère chrétienne et qui connut son apogée au Xe siècle. Dans les deux cas, les historiens se sont régulièrement intéressés aux raisons de la montée en puissance de ces sociétés. En revanche, les causes de leur déclin demeurent plus incertaines. En ce qui concerne les Tang - dont les représentants procédèrent à une réforme agraire de grande ampleur accompagnée de la nomination de gouverneurs militaires à la tête des provinces -, les guerres civiles, les révoltes paysannes ou encore l'influence néfaste des concubines, sont souvent avancées. S'agissant des Mayas, réputés pour leurs cités, leurs pyramides (ici, Kabah dans le Yucatán) et leur écriture, les guerres et les famines sont mises en accusation, mais sans expliquer une brutale chute de la démographie. Face à ces interrogations, une équipe scientifique, dirigée par Gerald Haug, du Centre de recherche géographique de Potsdam, avance un élément de réponse. Auteurs d'une étude publiée dans la revue Nature, les intéressés, s'appuyant sur des découvertes géologiques, pointent la responsabilité d'un changement climatique et, plus précisément, le bouleversement du cycle des moussons entre les années 700 et 900. Concrètement, l'arrivée de la sécheresse en pleine saison des pluies aurait dévasté les récoltes, entraînant la misère. Autrement dit, le dénuement et la faim, provoquant des tensions très fortes au sein des communautés, auraient sapé les fondations de civilisations pourtant solidement ancrées. Un tel bouleversement climatique est on ne peut plus rare : d'après ces derniers travaux, depuis 16 000 ans, seulement trois périodes cumulant une mousson d'hiver forte (alors que les précipitations sont généralement trois fois moins importantes que pendant la mousson d'été) et un climat sec peuvent être recensées en Chine. Précisément, l'une de ces périodes coïncide avec l'extinction de la dynastie Tang. Pour étayer leur thèse, Gerald Haug et ses collègues ont analysé des couches sédimentaires du lac Huguang Maar, au sud-est de la Chine. Leur composition - ainsi que les propriétés magnétiques de ces sédiments - permettrait de juger avec précision de l'impact des moussons. Si les Mayas et les Tang (pourtant éloignés sur le plan géographique) ont pu être touchés avec la même intensité, mais à des périodes différentes bien sûr, c'est parce que cette ceinture de pluies tropicales, véritable anomalie climatique, aurait pu, selon les chercheurs, englober une zone extrêmement étendue. Pour de nombreux historiens et géographes, il n'en faut pas plus pour reconsidérer, sous certaines contrées, les périodes de grande prospérité économique à la lumière des variations du climat. Et vice-versa. L © Historia mensuel - 01/03/2007 - N° 723 - Rubrique Retour sur l'Histoire - P 14 - 426 mots - Source : http://www.historia.presse.fr/data/mag/723/72301401.html Florent.
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	La fonte des glaces ouvre de nouvelles routes maritimes FABRICE AMEDEO. Actualisé le 24 février 2007 : 22h32 L'augmentation des températures permettra aux plus gros bateaux européens de rallier l'Asie sans passer par les détroits de Suez ou Panama. Une source d'économies. QUEL marin n'a jamais rêvé de rallier l'Asie en 21 jours au lieu de 31 en partant d'Europe ? Ce rêve pourrait devenir réalité. Deux nouveaux détroits sont en effet en train de naître de la fonte des glaces. Le premier ouvre un passage entre l'Arctique et le Canada. Il est baptisé « route du nord-ouest » et correspond à la route suivie au début du XXe siècle par l'explorateur norvégien Roald Amundsen. L'autre, la « route du nord-est » ouverte en 1879 par le Suédois Nordenskjöld, offre un passage au-dessus de la Russie. « Ces deux voies sont d'ores et déjà relativement dégagées l'été », commente Antoine Person, secrétaire général de Louis Dreyfus armateurs. Elles permettront un jour aux bateaux européens de rallier le Pacifique et l'Asie sans passer par les coûteux détroits de Suez et de Panama ainsi que de gagner un temps considérable : le trajet entre Londres et Yokohama par mer passera ainsi de 23 300 kilomètres par Panama à 15 930 kilomètres par la route nord (voir carte). Pour l'heure, ce scénario relève de la science-fiction car les bateaux doivent encore être escortés d'un brise-glace. Mais les relevés de la Nasa indiquent que les glaces se résorbent chaque année et que ces nouvelles voies pourraient être totalement praticables en 2030. Imbroglio juridique Ces deux routes bouleverseraient la physionomie des échanges maritimes à l'échelle planétaire. En permettant d'éviter Suez et Panama qui imposent des limites de gabarit et de tirant d'eau aux bateaux, elles entraîneraient l'apparition de navires géants. Des économies d'échelle qui seraient démultipliées par la réduction des distances. Il faut cependant savoir que ces routes resteraient intéressantes à temps de parcours égal. Exemple : un bateau ralliant le port de Qing Dao en Chine au départ de Sept-Iles au Quebec devra parcourir une distance équivalente, qu'il passe par Panama ou par la Route nord (environ 20 000 kilomètres). Mais le passage par la Route nord lui fera économiser les 150 000 dollars facturés à Panama (2 dollars par tonne environ) ainsi que les 35 000 dollars quotidiens s'il doit mouiller l'ancre devant le détroit en attendant son tour pour le franchir. Pour l'heure, les armateurs gardent la tête froide. « Ces zones du globe restent beaucoup plus risquées et sont très peu surveillées, avertit Antoine Person, il n'y a donc aucune raison pour qu'il y ait un transfert massif à moyen terme du trafic sur ces nouvelles voies. » Le maintien possible de growlers (petits icebergs) imposera sans doute une prudence renforcée aux commandants de navire et leur imposera parfois de réduire la vitesse de leur bateau. « Du coup ces routes intéresseront moins les porte-conteneurs, qui ne peuvent se permettre de retard, que les transporteurs de pondéreux (minerais, hydrocarbures) pour qui le prix importe davantage que le délai de livraison », analyse Frédéric Lasserre, enseignant-chercheur à l'université de Laval au Québec. Quoi qu'il en soit, les transporteurs devront patienter encore quelques années pour que ces routes soient praticables. Ils devront également attendre qu'un certain flou juridique soit levé. La Russie et le Canada veulent en effet que ces voies relèvent de leurs eaux territoriales et avancent que le moindre incident pourrait donner lieu à une catastrophe écologique sans précédent dont ils seraient seuls à assumer les conséquences. De leur côté, les États-Unis et l'Union européenne affirment qu'elles relèvent des eaux internationales. Source : http://www.lefigaro.fr/eco/20070224.FIG000..._maritimes.html Florent.
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	Quand le climat profite aux vignes anglaises De notre envoyé spécial dans le Kent, JEAN-FRANÇOIS ARNAUD. Publié le 24 février 2007Actualisé le 24 février 2007 : 22h35 Le terroir entre Tenterden et Ashford dans le Kent rappelle celui entre Reims et Épernay : des coteaux, un sous-sol crayeux, et surtout des températures qui ne sont plus désormais qu'un degré au-dessous de celles de la Champagne. Caulkin/AP. Le réchauffement de la planète a des conséquences inattendues. Apparition de nouvelles routes maritimes, faillites de villages en Laponie... Sans oublier l'émergence de mousseux britanniques qui jouent sur le nationalisme pour se poser en alternative aux champagnes français. EN CETTE FIN février, le temps est étonnamment doux à Tenterden (Kent), à une heure de route au sud de Londres : 13 degrés ! Après trois jours d'averses, cette région que l'on appelle le potager de l'Angleterre est verte et luisante comme au mois de mai. « Il y a seulement une semaine, il neigeait, avec une température de -2 °C », note Frazer Thompson, le PDG de Chapel Down, premier producteur de vin en Grande-Bretagne. Une façon de souligner que la météo réserve tous les ans de nouvelles surprises. Frazer est convaincu que le réchauffement de la planète dont tout le monde parle est une excellente chose pour lui et pour sa région. Depuis qu'il a observé que le climat du Kent - un degré plus froid que celui du vignoble champenois - était excellent pour produire des vins pétillants, il a décidé de faire de sa marque l'alternative anglaise à Lanson et Veuve Clicquot. Cet ancien cadre de chez Heineken, spécialiste du marketing, a prévu d'accroître ses vignobles de 300 hectares en cinq ans pour atteindre 400 hectares. La greffe est d'autant plus facile que le terroir entre Tenterden et Ashford rappelle singulièrement celui que l'on trouve entre Reims et Épernay : une succession de coteaux, certains exposés au sud, une météo douce et humide et un sous-sol crayeux. « Quand nous repérons un terrain bien exposé, nous nous efforçons de convaincre son propriétaire d'y planter de la vigne et de nous vendre son raisin. » C'est d'autant plus facile que, hormis quelques maraîchers spécialisés dans les fruits rouges, l'agriculture est sinistrée dans la région. Les chaînes de supermarchés comme Tesco se fournissent à l'étranger en fruits et légumes. Ainsi, peu à peu, la vigne anglaise importée par un colonel à la retraite dans les années 1960, est passée du statut de curiosité horticole à une véritable activité économique. « À l'origine nous ne faisions pousser que des variétés venues d'Allemagne ; aujourd'hui, nous développons les cépages français : chardonnay, sauvignon, pinot. » L'entreprise délaisse ses vins blancs à l'allemande pour les « traditional bottle fermented sparkling wines » (vins pétillants fermentés traditionnellement en bouteille). Le consommateur veut de la proximité Et Frazer Thompson, qui se flatte d'être très francophile, sait qu'il peut jouer sur le sentiment antifrançais qui sommeille dans chaque Anglais. « Think British, drink British », peut-on lire sur ses catalogues. « Nous n'avons pas les moyens de faire de la publicité, mais il y a beaucoup d'articles sur nous dans la presse anglaise, à chaque nouvelle campagne antifrançaise », s'amuse Frazer Thompson. Il note aussi que les consommateurs anglais veulent revenir à une production locale, synonyme de qualité et de traçabilité, et que désormais l'Angleterre est un pays où le vin détrône la bière. Pour l'heure, cette concurrence locale est une piqûre de moustique pour le vin français. Le marché britannique du vin, l'un des trois premiers de la planète, engloutit 1,6 milliard de bouteilles chaque année. Le champagne français représente 400 millions de bouteilles ; le mousseux local, seulement 500 000 bouteilles. Mais déjà, la réputation des vins de la « perfide Albion » commence à se répandre. Tout le monde se souvient ici qu'en 2003, année de canicule, la vendange a été exceptionnelle et que, lors des concours oenologiques, les vins dégustés à l'aveugle supplantent leurs concurrents français. Mieux encore, on murmure dans le Kent que plusieurs grandes marques de champagne, présentes en Californie, cherchent à s'installer ici. « Contrairement aux vignobles français, les rendements sont très faibles », souligne Paul Tracy, directeur du site Internet Fine Wines World. De plus, la production de champagne est une activité coûteuse en capitaux. « Nous stockons nos bouteilles pendant cinq ans avant de les vendre, signale Frazer Thompson. Aussi pour avoir de la trésorerie nous faisons du vin rouge, que nous vendons plus vite. » Faute avouée... Le vin rouge anglais, même avec une jolie bouteille et une élégante étiquette déroute l'amateur de bordeaux. De couleur claire, très léger en bouche, il lui manque encore les journées d'ensoleillement que le réchauffement global lui offrira dans plusieurs décennies seulement. Qu'importe, il s'agit de séduire un consommateur aux attentes nouvelles, qui va préférer acheter du vin bio plutôt que du vin bon. Source : http://www.lefigaro.fr/eco/20070224.FIG000..._anglaises.html Florent.
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	Petit coup de vent en début de nuit... La pluie est de retour avec une dépression sur la Grande-Bretagne.C'est toujours très doux en effet, avec 10°C ce matin en ville, une pression de 997 hPa. Florent.
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	  Favio, Gamède et ..., le sud ouest de l'ocean indien est très actiflorent76 a répondu à un sujet de run dans Suivi des Phénomènes Cycloniques Gamede menace la Réunion. [23 février 2007] Après Favio le week-end dernier, c’est Gamede qui devrait nous mitonner ce week-end un temps pluvieux. Maurice a été placée en alerte de classe I hier après-midi, en prévisions de possibles conditions cycloniques dans l’île sœur un délai de 36 à 48 h. Trois systèmes en même temps. Les météorologues conservent leur sang-froid. “Le Sud-Ouest de l’océan Indien est actuellement le siège d’une importante activité perturbée, explique le Centre des cyclones tropicaux de la Réunion, avec pas moins de trois systèmes dépressionnaires en cours, sans compter une zone de temps pluvio-orageux à proximité des côtes sud-est de Madagascar. Si la présence simultanée de trois phénomènes n’est pas en soi chose exceptionnelle, cela demeure cependant peu fréquent. La dernière fois que cela est arrivé, c’était en février 2003 quand coexistèrent Gerry, Hape et Isha. » Le week-end dernier, Favio passait suffisamment loin au sud-est de la Réunion pour ne pas concerner vraiment l’île. Cette fois, c’est Gamede qui rôde dans le nord-est. Hier soir à 22 h, c’était une forte tempête tropicale (975 hectopascals) évoluant à 980 km au nord-est de nos côtes. Après s’être déplacée vers l’ouest-sud-ouest dans la journée à la vitesse soutenue de 25 km/h, elle a ralenti à 16 km/h, en même temps que son intensité se stabilisait en-deça du stade de cyclone tropical, indiquait hier soir Météo-France. Un système étendu “S’étant développée rapidement depuis hier mercredi et s’étant dans le même temps déplacée à vive allure en direction générale de l’ouest (plus de 600 km parcourus en 24 heures) Gamede poursuit son intensification en se déplaçant vers l’ouest-sud-ouest sur la face nord des hautes pressions subtropicales, analysait hier après-midi le Centre des cyclones tropicaux de la Réunion. Un œil en bande apparaît temporairement sur l’imagerie visible Meteosat 7. Le système est au seuil du stade de cyclone. C’est un système étendu, principalement en ce qui concerne l’extension du grand frais. Gamede est prévu se déplacer en direction générale de l’ouest en continuant de s’intensifier. Des vents forts sont situés dans le sud en raison du gradient avec les hautes pressions subtropicales et dans le nord en raison du gradient avec le flux de mousson très bien établi. Ce système va se rapprocher des Mascareignes d’ici la fin de semaine et si aucune menace cyclonique n’est envisagée d’ici samedi, son évolution est à suivre de près. » Gamede devrait atteindre le stade de cyclone tropical aujourd’hui et celui de cyclone tropical intense samedi alors qu’il se trouverait à 400 kilomètres au nord nord-ouest de la Réunion. Reste à savoir quelle trajectoire il adoptera ensuite, s’il continue vers Madagascar ou s’il infléchit sa course plus vers le sud, comme le suggèrent certains modèles de prévisions. Mais à ce stade, la prudence s’impose car rappelons que l’erreur de prévision est de 150 km à échéance de 24 h et de 300 km à échéance de 48h. Alain Dupuis Source : http://www.clicanoo.com/article.php3?id_article=149709 Florent.
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	Mozambique : Le cyclone Favio sème la désolation dans la ville côtière après son passage Publié sur le web le 23 Février 2007 Johannesburg Le cyclone Favio qui s'est abattu jeudi sur la province d'Inhambane, au centre du Mozambique, a tout ravagé sur son passage et se dirige à présent vers Beira, la deuxième ville du pays. Ce cyclone tropical de catégorie quatre a touché la ville côtière de Vilanculos, une destination très prisée des touristes. Favio a arraché les toits des maisons, déraciner des arbres et endommagé des fils électriques, privant toute la ville d'électricité. « Dévastation : c'est le seul mot qui convient pour décrire la situation », a indiqué Cally Donaldson, gérant d'un complexe touristique situé à trois kilomètres de la ville principale. Les signes avant-coureurs de l'arrivée de Favio ont été ressentis tôt ce matin « car dès 9 heures nous avons commencé à perdre les toits des maisons et cela continue encore. Le vent souffle très fort et une pluie battante tombe sans discontinuer sur la ville », a ajouté M. Donaldson. En début de soirée, Favio était devenu un cyclone de force 3, avec des vents soufflant à une vitesse pouvant atteindre 204 km/h. Toutefois, cette vitesse pourrait descendre à 16 km/h au fur et à mesure que le cyclone se déplace à l'intérieur des terres. « La situation est catastrophique à Vilanculos, mais le cyclone se dirige à présent vers Beira où ses premiers effets commenceront bientôt se faire ressentir », a affirmé Manuel Max, chargé d'information de l'Institut national de gestion des catastrophes (INGC) du Mozambique. Les pluies torrentielles qui ont accompagné la tempête ont fait craindre de nouvelles inondations dans la vallée du Zambezi où près de 120 000 Mozambicains ont déjà abandonné leurs maisons. Mais selon Manuel, l'INGC avait prévu que le cyclone Favio se dirigerait vers l'ouest, épargnant ainsi les régions dévastées par les inondations. « Nous suivons minutieusement sa trajectoire », a-t-il aouté. Les effets de Favio ont déjà été ressentis à Madagascar après son passage mardi dans la pointe sud de l'île de l'océan Indien, où il a perturbé les opérations des agences humanitaires qui tentent de venir en aide aux 582 000 personnes victimes de la sécheresse qui frappe le sud de l'île. Le cyclone a également provoqué des inondations qui ont fait au moins trois morts et près de 33 000 déplacés dans le pays. Selon Gianluca Ferrera, directeur adjoint du PAM à Madagascar, les pluies torrentielles qui ont accompagné la tempête ont rendu impraticables les routes menant aux régions du sud-est de l'île. Madagascar traverse actuellement une « saison cyclonique », et Gamede, le prochain cyclone devrait toucher la côte est de l'île dès la semaine prochaine. Six cyclones se sont déjà abattus sur l'île, dont les plus dévastateurs ont été 'Bondo', fin décembre 2006, et 'Clovis', en janvier. Le gouvernement malgache a déclaré un état d'urgence national et lancé un appel à l'aide internationale pour un montant de 243 millions de dollars américains destinés essentiellement à la reconstruction des infrastructures et la réhabilitation de l'agriculture. Source : http://fr.allafrica.com/stories/200702230001.html Florent.
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	USA : les émissions de CO2 peuvent être inversées, affirme un économiste 23.02.07 | 19h33 Les Etats-Unis peuvent inverser leurs émissions de CO2 sans amputer drastiquement leur croissance, mais il faudra pour cela un engagement résolu des législateurs, affirme une étude du cabinet de recherche économique Global Insight. "On peut inverser la tendance" qui voit augmenter chaque année les émissions de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique, affirme l'économiste Gil Rodgers, qui a dirigé cette étude. Mais "il est important de noter qu'aucune amélioration notable dans la lutte contre le réchauffement climatique ne sera possible sans un programme résolu du gouvernement pour fixer les règles et les directives d'investissement", estime-t-il. Selon lui, le processus peut se faire de façon assez indolore. "Les coûts énergétiques et sociaux de ce scénario sont gérables" avec sur une période de 30 ans "une croissance amputée de 0,1% par an et un taux de chômage majoré de 0,5%", a-t-il dit. L'économiste a fondé son raisonnement sur la mise en place d'une nouvelle politique concernant l'environnement, déjà perceptible dans les initiatives prises au niveau des Etats ou des localités. "Les élections récentes aux Etats-Unis ont modifié le rapport de forces au Congrès et cela pourrait présager d'un redoublement d'efforts pour faire passer rapidement des lois visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre", selon lui. L'étude table notamment sur une stabilisation des émissions de CO2 d'ici 2015, avant une réduction progressive du fait de la montée en puissance des énergies alternatives, du nucléaire, et du durcissement des normes en matière de consommation d'énergie. "Avec des politiques de captage de CO2 (...), le niveau des émissions de CO2 pourrait être abaissé encore plus et même approcher l'objectif original de Kyoto de 1990", ajoute l'étude. Source : http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,...97@7-347,0.html Florent.
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	Climat : les politiques n'en font pas assez, selon Américains et Européens (sondage) 23.02.07 | 12h13 Les responsables politiques n'en font pas assez pour lutter contre le changement climatique, estime une majorité d'Européens et d'Américains selon un sondage publié vendredi. Aux Etats-Unis, pays qui n'a pas ratifié le protocole de Kyoto de lutte contre l'effet de serre, ils sont 75% à le penser, indique ce sondage réalisé par Harris Interactive pour France 24 et le quotidien International Herald Tribune. Cette proportion est supérieure dans cinq pays d'Europe: 80% en Grande-Bretagne, 83% en Allemagne, 86% en France, 87% en Italie et 89% en Espagne. Par ailleurs, la grande majorité des personnes interrogées se déclare d'accord avec l'idée qu'une entreprise qui pollue doit ête taxée en conséquence. En France, en Italie et en Espagne, 92% d'entre elles sont favorables à ce principe pollueur-payeur, en Allemagne, 89%, aux Etats-Unis 82% et en Grande-Bretagne 81%. (Etude d'opinion conduite du 31 janvier au 12 février auprès de 6.567 personnes agées de plus de 16 ans selon des échantillons nationaux représentatifs). Source : http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,...38@7-347,0.html Florent.
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	Suisse : certains glaciers pourraient disparaître d'ici 2050 23.02.07 | 18h13 Certains des quelque 1.800 glaciers suisses pourraient fondre totalement d'ici 2050 du fait du réchauffement climatique qui frappe durement les Alpes, a estimé vendredi un chercheur helvétique. "Entre 1850 et l'an 2000, les glaciers ont reculé de 50%, dont 15% dans les quinze dernières années. A ce rythme, on peut s'attendre à ce que certains d'entre eux aient tout simplement disparu en 2050", a averti le professeur Wilfried Haeberli, du département de géographie et de glaciologie de l'Université de Berne. Les chercheurs tablent sur une hausse des températures de 2 à 5 degrés dans les cent ans à venir, avec un impact catastrophique au niveau de l'enneigement, et réclament des mesures rapides pour réduire les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement. "Il faut prendre conscience de la gravité de la situation", a déclaré le professeur Haeberli lors d'une conférence de presse, tout en estimant que "si des mesures sont prises au plus vite, on peut encore sauver une partie des glaciers". Parmi ses nombreux glaciers de toutes tailles, la Suisse compte le glacier d'Altesch, le plus grand d'Europe avec ses 23 kilomètres de long. Cette montagne de glace a reculé de 66 mètres durant la seule année 2005, selon une étude publiée il y a un an. Selon une étude de l'Université de Zurich de 2004, la fonte des glaciers s'est beaucoup accélérée en trente ans. Par rapport à la période 1850-1973, le rythme de fonte a été multiplié par trois entre 1973 et 2000 et même par sept entre 1985 et 2000. Source : http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,...46@7-347,0.html FLorent.
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	Le cyclone Favio laisse des dégâts au Mozambique où il a fait trois morts 23.02.07 | 17h37 Les secours tentaient d'évaluer vendredi au Mozambique les dégâts provoqués par le cyclone Favio qui a fait au moins trois morts, des dizaines de blessés et rasé une partie de Vilankulo, une ville du nord-est du pays, selon la Croix-Rouge. Le porte-parole de la Croix-Rouge pour l'Afrique australe, Tapiwa Gomo, qui était présent au Mozambique, a déclaré avoir reçu différents rapports faisant état de trois ou quatre morts dans et autour de la station balnéaire de Vilankulo, dans la province d'Inhambane. "La situation est très mauvaise, environ 80% de la ville a été détruite. L'hôpital local, qui compte environ 120 patients, a aussi été endommagé", a-t-il déclaré par téléphone à l'AFP. Les services du gouvernement et la Croix-Rouge travaillent ensemble dans cette ville située à environ 800 km au nord-est de Maputo, afin d'installer les patients dans des tentes. "Le problème immédiat à l'hôpital est que les médicaments ont été affectés ce qui signifie qu'il n'y a plus de médicaments", a ajouté M. Gomo. Environ 200 tentes ont été installées pour les sinistrés dont les maisons ou les toits ont été emportés. De nombreuses habitations sur le littoral mozambicain sont de fragiles huttes de terre battue et de paille. Favio, qui avait atteint jeudi matin les côtes nord du Mozambique, a perdu de sa puissance au fur et à mesure de la journée de vendredi. "Ce n'est plus un cyclone, c'est maintenant une dépression tropicale. Les vents sont forts, de 60 à 80 km/h. Il se dirige nord-ouest vers le Zimbabwe", a précisé Helder Sueia, chef des prévisions au service de météorologie national. Il s'est refusé à tout commentaire à ce stade sur les risques du cyclone Jumede, actuellement à l'est du Mozambique, de toucher le pays. Favio était un cyclone de catégorie 4, capable de générer des vents jusquà 200 km/h. Environ 80.000 personnes étaient déjà affectées par des inondations dans le centre du pays. Source : http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,...98@7-347,0.html FLorent.
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	Il n'empêche que pour revenir aux éléments principaux et au témoignage de Ben, que c'est bien une tornade qui est passée par Marchais-en-Brie. Nous avons pour l'heure que peu de nouveaux éléments pour alimenter ce dossier... Florent.
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	Un nouvel indicateur pour estimer l'impact du volcanisme sur le climat (5 janvier 2007) Collecte en tenue de salle blanche d'échantillons de neige de surface aux environs du site de Dôme C, Antarctique. (photo : J. Savarino, CNRS/LGGE) Lors d’éruptions majeures, le soufre contenu dans le magma est projeté dans la stratosphère où il se transforme en un nuage d’acide sulfurique. Ce nuage réduit l’ensoleillement reçu au sol, contribuant ainsi à une chute significative des températures. En revanche, les éruptions de moindre importance dites « troposphériques », n’ont pas l’énergie suffisante pour atteindre la haute atmosphère et leurs effets climatiques sont insignifiants. Jusqu’à présent, les scientifiques ne disposaient pas de données fiables pour mesurer ou déterminer l’impact du type de volcanisme sur l’évolution du climat. Des chercheurs du laboratoire de glaciologie et géophysique de l’environnement (LGGE) (CNRS/Université Joseph Fourier, Grenoble), en collaboration avec l’équipe de Mark Thiemens (University of California, San Diego) sont arrivés à différencier ces deux types de volcanisme en étudiant les différentes formes du soufre ou sa composition en isotopes stables. Cette découverte publiée le 5 janvier 2007 dans Science permettra de reconstituer avec une plus grande certitude l’impact du volcanisme sur le climat des derniers millénaires et offre un paramètre jusqu’ici manquant pour tenter de reconstruire l’histoire mouvementée du volcanisme. A l’exception de quelques explosions volcaniques récentes comme celles du Pinatubo aux Philippines en 1991 ou du Mont Agung en Indonésie en 1963 dont les observations directes ont permis de quantifier avec précision la chute de la température moyenne mondiale, l’impact du volcanisme ancien sur les fluctuations naturelles du climat reste encore mal connu. Si les enregistrements glaciologiques de l’Antarctique et du Groenland possèdent bien la précision temporelle et la sensibilité requise pour dévoiler une histoire du volcanisme terrestre depuis 100 000 ans, ils ne permettent pas de déterminer avec certitude la nature stratosphérique ou non d’une éruption, rendant hasardeuse toute tentative de quantification de l’impact climatique du volcanisme. Les chercheurs du LGGE en collaboration avec une équipe américaine de l’Université de Californie à San Diego (UCSD) ont effectué plusieurs prélèvements de neige de surface et de glace en Antarctique, en décembre 2003 et janvier 2004. D’abord à la base américaine du Pôle Sud puis du Dôme C. Les retombées volcaniques des deux éruptions les plus violentes du 20ème siècle, l’éruption du Mont Agung et du Mont Pinatubo, ont été extraites de la neige du Dôme C où elles sont particulièrement bien conservées. La présence d’un évènement volcanique dans la neige se présente sous la forme d’une augmentation significative de la concentration en acide sulfurique, résultat de l’oxydation du dioxyde de soufre initialement émis lors de l’explosion du volcan. En revanche, l’accroissement de la concentration n’indique en rien l’importance de l’éruption puisqu’une faible explosion mais proche de l’Antarctique peut laisser une empreinte plus forte qu’une éruption massive se trouvant à plusieurs dizaines de milliers de km de là, pourtant bien plus puissante. Or du point de vue climatique, seules les éruptions massives ont un impact sur la variabilité naturelle du climat, et ce sont elles naturellement que les climatologues recherchent dans les carottes de glace. En analysant la composition isotopique en soufre (ou acide sulfurique) du Pinatubo et du Mont Agung, deux éruptions stratosphériques bien connues grâce à l’instrumentation scientifique moderne, les chercheurs ont découvert que le soufre exposé aux UV dans la haute atmosphère possède une composition isotopique unique, bien différente de celle produite par le volcanisme troposphérique. En analysant cette composition isotopique, les scientifiques peuvent désormais déterminer si elle est d’origine stratosphérique et en déduire l’éventuel impact climatique en découlant. Il devient ainsi possible de déterminer la portée climatique d’une éruption à partir uniquement des enregistrements glaciaires et donc d’étendre cette étude à des périodes passées pour lesquelles aucune information précise sur les volcans n’est disponible. Ces travaux ont bénéficié du soutien financier d'un programme PICS du CNRS, de la région Rhône-Alpes (Eurodoc), de l’European Science Foundation (progamme EuroCLIMATE) et de la National Science Foundation (NSF). L’Institut Polaire Français Paul-Emile Victor (IPEV) et la National Science Foundation ont apporté leur soutien pour la logistique de terrain. « Mass-independent sulfur isotopic compositions in stratospheric volcanic eruptions » Mélanie Baroni, Mark H. Thiemens, Robert J. Delmas and Joël Savarino, Science vol 315, issue 5808 pages 84-87, 2007 Source : http://www-lgge.obs.ujf-grenoble.fr/actu/actu_sciences.shtml Florent.
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	Inquiétant que ce "mixte énergétique pertinent" du milieu du XXIe siècle pour répondre à l'ensemble des besoins énergétiques attendus... Les changements paraissent bien lents et les énergies proposées sont loin d'être propres, avec en figure de proue, le nucléaire pourtant rejeté de plus en plus en Europe... Florent.
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	Recherches et technologies du futur : quelles orientations pour la production et la consommation d'énergie ? PAULET Marie-Odile FRANCE. Conseil économique et social Paris;Journaux officiels;2006;228 pages (Journal officiel de la République française, avis et rapports du Conseil économique et social) 50%, telle est la croissance de la production mondiale d'énergie entre 1973 et 2006. Le Conseil économique et social se place à l'horizon 2050 et tente de dresser le "mixte énergétique pertinent" du milieu du XXIe siècle pour répondre à l'ensemble des besoins énergétiques attendus. > Consulter le rapport : [PDF] 1835 Ko / http://lesrapports.ladocumentationfrancais...000913/0000.pdf Florent.
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	Actu-innovations : Le BRGM décide de promouvoir la géothermie http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/40802.htm Hausse des coûts de l'énergie et changement climatique obligent, le BRGM vient de créer un département Géothermie dont il a confier la direction à Fabrice Boissier. Son objectif est de contribuer au développement de chacune des formes de cette filière énergétique, qu'il s'agisse de la haute énergie (production d'électricité), de la basse énergie (production de chaleur), ou encore de la très basse énergie (pompes à chaleur géothermales). Rappelons que le BRGM est présent dans tous les domaines de la géothermie aux travers de différents programmes de recherche, de travaux de service public mais également de contrats de différents types. Par ailleurs, cet établissement possèdent deux filiales qui interviennent dans ce domaine : CFG Services, une société de services et d'ingénierie spécialisée et Géothermie Bouillante dont la mission est d'exploiter la centrale électrique de Bouillante, en Guadeloupe. Composé d'une dizaine de personnes, ce nouveau département de Géothermie, en partenariat avec l'ADEME, doit contribuer à promouvoir la géothermie et ses différentes utilisations, tant en France qu'en Europe et à l'international. Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/40802.htm Florent.
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	Le changement climatique influe déjà sur les mers européennes, déclare le CCR [Date: 2007-02-15] Selon un nouveau rapport du Centre commun de recherche (CCR) de la Commission européenne, le changement climatique présente déjà un impact significatif sur les mers et les côtes européennes, et toute politique prévue pour atténuer ces effets devra également aborder le problème de l'exploitation plus vaste des mers et des côtes par les êtres humains. Le rapport intitulé «La dimension maritime et côtière du changement climatique en Europe: Un rapport aux directeurs européens de l'eau», a été présenté lors d'un symposium sur le changement climatique et l'eau organisé par la présidence allemande du Conseil de l'UE. Les recherches montrent que le changement climatique n'a pas la même influence sur toutes les eaux européennes; alors que les températures de l'eau aux abords de l'Écosse ont augmenté d'environ 1 degré Celsius au cours des 20 dernières années, les températures dans la Méditerranée ne se sont accrues que d'un demi degré Celsius. De même, les taux d'augmentation du niveau de la mer autour de l'Europe varient entre 0,8 mm et 3 mm par an. Dans le même temps, des phénomènes météorologiques catastrophiques tels que pluies torrentielles, ondes de tempêtes et inondations, semblent également avoir lieu plus fréquemment. Les changements du niveau de la mer ont de sérieuses répercussions sur d'autres aspects de l'environnement côtier, étant donné leur influence sur la marée, les conditions et l'évaporation de la glace de mer. D'autres aspects de l'environnement marin présentent déjà les effets dus au changement climatique, comme, par exemple, les modèles de circulation et le cycle du carbone, rendant les mers de plus en plus acides en raison de l'absorption accrue de dioxyde de carbone. Les changements de température ont également forcé les espèces d¿eaux à température élevée à se diriger vers le Nord, ce qui a conduit à un déclin des espèces d'eaux froides. Depuis les années 1960, une baisse brutale du niveau des espèces de zooplancton dominant a conduit à des changements dans la structure d'assemblage des poissons de la mer du Nord. Ajoutée à la surpêche, cette situation a abouti à la disparition quasi totale de la population économiquement importante de morue. Comme le montre ce dernier point, les activités humaines telles que la sylviculture, la production d'énergie, le commerce et le tourisme peuvent aggraver les effets du changement climatique. Du point de vue de la recherche, le rapport précise qu'«un financement prolongé est nécessaire pour permettre la collecte et l'analyse de rapports à long terme afin d'évaluer et de découpler les impacts du changement climatique provenant d'une autre variabilité anthropogénique et naturelle dans les océans et les mers, et de bâtir des capacités de surveillance et d'évaluation durables.» La recherche fondamentale concernant les effets du réchauffement de la planète sur l'acidité des eaux, les interactions sur le réseau trophique et le cycle du carbone doit être augmentée, et le développement d'un réseau européen d'observation maritime et côtière fournissant un accès non restreint à des données en temps réel est également nécessaire. À l'échelle mondiale, la coopération internationale avec des pays tiers est essentielle afin d'éviter des situations de conflit lors de la mise en oeuvre de plans d'atténuation ou d'adaptation des ressources maritimes. Le rapport souligne également le besoin d'un mécanisme pour s'assurer que les données et informations découlant de la recherche atteignent les décideurs et utilisateurs de l'écosystème marin. Les auteurs notent que toutes les politiques européennes axées sur l'eau, telles que la directive-cadre dans le domaine de l'eau, doivent être entièrement mises en oeuvre à travers l'Europe. «Mais plus important encore, la Stratégie européenne maritime, en tant que pilier environnemental du Livre vert sur la politique maritime de l'UE, devrait représenter un outil unique intégré en faveur de la protection de l'environnement marin en Europe en abordant les questions de façon holistique, y compris les effets des changements climatiques présents et futurs», affirme le rapport. Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site: http://ies.jrc.ec.europa.eu/ Recherche sur l'environnement et les changements climatiques au titre du 7e PC: http://cordis.europa.eu/fp7/cooperation/environment_en.html Catégorie: Divers Source des informations: Centre commun de recherche (CCR) Référence du Document: Institut pour l'environnement et la viabilité, «La dimension maritime et côtière du changement climatique en Europe: Un rapport aux directeurs européens de l'eau». Communautés européennes, 2006. Acronyme du Programme: FUTURE RESEARCH Codes de Classification de l'Index des Sujets: Sciences de la terre; Aspects économiques; Protection de l'environnement; Développement régional; Recherche scientifique; Ressources de la mer, pêche; Aspects sociaux Source : http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=FR_NE...=&RCN=27141 Florent.
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	Phéno'piaf, participez en observant le retour des migrateurs Phéno'clim, observez les végétaux par CREA le 16/02/2007 | Rubrique: Sur la toile | Portail: Rhône Alpes Le printemps se rapproche et les oiseaux migrateurs vont bientôt pointer le bout de leur bec. Pour la deuxième année, le Centre de Recherches sur les Ecosystèmes d'Altitude lance un appel pour participer au programme Phéno'piaf. Comme son nom l'indique, il s'agit bien d'oiseaux. Tout le monde peut participer à ce programme qui s'étend sur l'ensemble des Alpes. Il suffit de noter les premières observations des espèces suivantes le Rougequeue noir, les Hirondelles rustiques et de fenêtre, le Martinet noir. De plus on notera aussi le premier chant de coucou. Si vous ne connaissez pas tous ces oiseaux ou que vous voulez en savoir plus, rendez-vous sur notre site Phéno'piaf est associé à un autre programme Phénoclim dont vous avez peut-être entendu parlé. Il se déroule aussi dans les Alpes, mais il s'agit là de végétation pour laquelle les habitants des Alpes notent des étapes telles que le changement de couleur ou la chute des feuilles à l'automne et la reprise de végétation au printemps. L'objectif des deux programme Phéonoclim et Phéno'piaf est d'évaluer l'impact des changements climatiques sur les êtres vivants (et donc sur les écosystèmes) dans les Alpes. Projets Phénoclim et Phéno'piaf http://www.crea.hautesavoie.net/phenoclim/index.php Source : http://www.mediaterre.org/scientifiques/ac...6155345,10.html Florent.

