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  1. Il est grand temps d'ouvrir le sujet pour le massif pyrénéen ! Et comme pour marquer l'entrée dans la nouvelle saison, ambiance de circonstance cet après-midi avec les premières convections orographiques diurnes, notamment sur le Luchonnais, dont une averse située juste sur Peyresourde y déversant 9.6 mm (dont 6.4 mm en 1h, parmi les plus hauts cumuls horaires à cette saison). Autant dire que côté neige c'est toujours un encéphalogramme quasi plat, à Beille la couche est à l'agonie. Et le coup de sud qui s'annonce ne va pas arranger les choses pour le versant atlantique. Illustration de la convection par la webcam du Pic du Midi :
  2. En fait c'est cohérent car les températures moyennes des automnes et printemps passés ont tellement débordé sur l'hiver qu'elle l'ont fait plus ou moins disparaitre. Désormais ce que l'on vit thermiquement même en janvier correspond à des choses qui étaient possible en novembre ou mars par le passé. Idem ici la neige est un phénomène en train de devenir vraiment rare. La dernière couche mesurée à 1 cm remonte à plus de 7 ans (février 2018), pour 2 cm il faut remonter à plus de 10 ans (février 2015) et accessoirement pour une journée sans dégel c'est plus de 12 ans en arrière (février 2013). Je calcule d'abord une série pour chaque station du panel car c'est pratique d'avoir une vision locale, et ensuite c'est moyenné comme pour les T2m. Par contre c'est basé sur les réanalyses NCEP dont la résolution est assez faible, à 2.5°. Et je commence à me poser des questions sur la pérennité de la source de données au vu des événements récents 🙃
  3. L'anomalie finale de l'hiver s'établit à +0.6°C par rapport à la moyenne 91-20 au niveau national. Comme indiqué plus haut il s'agit du 8ème consécutif en positif sur cette référence, mais ce qui frappe surtout c'est l'enchaînement de 7 hivers à plus de 0.6°C, l'actuel est même le moins doux de cette série : Pour autant si on regarde par rapport à la tendance long terme, on en est très proche et même légèrement en-dessous (de 0.1°C) : cela signifie qu'aussi insipide qu'il ait pu être, cet hiver est relativement typique du climat actuel. Spatialement, les anomalies les plus basses sont dans le NO, localement légèrement dans le négatif, à l'inverse c'est positif dans le sud, et les anomalies les plus fortes se retrouvent en altitude : Si on regarde la T850, le constat que je faisais il y a 15 jours tient toujours : on a une anomalie 1°C plus haute que sur les valeurs à 2m de plaine. Le bilan thermique est de +1.6°C par rapport à 91-20, ce qui en fait le 8ème hiver le plus doux à cette altitude : On reste quand même 1°C plus bas que l'hiver précédent, largement record. En comparant les valeurs quotidiennes des deux hivers, on voit bien que les épisodes de douceur ont été moins nombreux et moins intenses en janvier / février : En revanche, ce qui distingue l'hiver de cette année, c'est l'absence à peu près totale d'advection froide en altitude : la journée la plus froide est le 20 décembre avec -3.5°C de T850 en moyenne nationale, c'est très modeste pour un min hivernal, et si cette valeur tient jusqu'à la fin de la saison froide ce serait un record haut, devant les -3.6°C de l'hiver 2020. Je complèterai plus tard d'ici 1 ou 2 mois avec un bilan complet sur la saison froide concernant les paramètres pour lesquels c'est pertinent, notamment l'enneigement. Sans surprise c'est un nouvel hiver bien peu neigeux, où le seul épisode un peu notable en plaine aura été celui de fin novembre.
  4. Effectivement plus je regarde les modèles plus je me dis que la durée de cet épisode d'autan va être une de ses caractéristiques. On part sur une semaine d'autan en continu à partir d'aujourd'hui, dont 3 jours soutenus à l'approche du week-end prochain et possiblement un final tempétueux.
  5. C'est encore un peu loin en effet mais le signal semble déjà robuste. Sur l'ensemble européen (maille large donc), en prenant la médiane (indicateur peu volatil), on dépasse déjà les 100 mm de cumul sur le Haut Languedoc d'ici dimanche soir : Et c'est effectivement une très bonne nouvelle que ce soit l'ouest des régions méditerranéennes qui soit en ligne de mire cette fois, l'intérieur des PO, Corbières et Minervois ont cruellement besoin d'eau (sur la côte roussillonnaise le déficit s'est un petit peu résorbé mais on ne crachera clairement pas sur un épisode). Pour les régions plus à l'est, notamment vers les Cévennes, ce sera dans la continuité de février. Mais à cette saison le risque d'intensité problématique reste en principe limité.
  6. Pour répondre à la question de @Juju83 sur le précédent topic concernant la pluviométrie depuis début octobre, les disparités sont fortes à travers les régions méditerranéennes, dans l'absolu bien sûr en raison de différences climatiques d'abord, puisqu'on va de 2114 mm à La Souche, à 153 mm à Lézigan-Corbières, mais même au regard de la moyenne les hétérogénéités ont été fortes sur cette période. Les déficits sont marqués dans l'intérieur des PO, les Corbières et Minervois, le Vaucluse et une partie de la Provence, ainsi qu'une partie la Côte d'Azur et facade ouest de la Corse. A l'inverse on a de bons excédents sur les Cévennes et le piémont gardois, l'arrière pays varois, et dans une moindre mesure le littoral oriental de la Corse. Illustration avec les valeurs arrêtées au 27 février : Cartes agrandies avec les valeurs pour ceux qui veulent plus de détails : Cumuls totaux - Rapport à la moyenne : Par ailleurs je rebondis sur la période de grisaille de la fin février pour signaler qu'un record absolu de faible ensoleillement sur une semaine glissante a été battu à Carpentras avec seulement 1 h de soleil du 19 au 25 février. Le précédent record était à 2.3 h en janvier 1978 : A Nimes c'est une deuxième place au classement avec 0.4 h contre 0 h en janvier 1955 :
  7. Avec 1.1°C de Tn à Blagnac, la nébulosité méditerranéenne nous laisse hors gel ici, comme sur toute la zone située à l'est. En revanche ça gèle à l'ouest dès les portes de l'agglo. Hier Blagnac a été la seule station à y échapper de peu avec +0.2°C de Tn, contre par exemple 0.0°C à Francazal. Étant donné qu'on parle possiblement des dernières opportunités de gel de la saison, cela signifie qu'il y aurait un grand écart dans la date de dernière gelée entre les deux stations (9 février vs 1er mars), en symétrique du début de saison (16 décembre vs 23 novembre). Pour Blagnac une dernière gelée au 9 février serait assez précoce (6ème rang de la climato), mais pas autant que l'année dernière avec le record ex-aequo au 21 janvier. Par ailleurs malgré la belle série de gelées en janvier, et les occurrences "volées" de février, le cumul resterait assez faible à 20 jours (9-10ème rang, soit moins que 7 saisons froides sur 8). On notera qu'on finit le mois de février avec un cumul pluviométrique très modeste, 7.8 mm, soit le 4ème plus sec de la climato de Blagnac (record 2.4 mm en 1949, dernière occurrence plus sèche 5.8 mm en 2012). Montauban de son côté n'a eu que 7.4 mm soit le 3ème plus sec sur une période identique à la climato de Blagnac (depuis 1947). Record de cette période à 3.5 mm en 1949. Enfin ce mois de février s'inscrit dans une tendance sèche depuis plusieurs mois ici puisque Blagnac n'a reçu que 116 mm depuis le 1er novembre, soit un déficit de 40%. Il vaudrait mieux compter sur un printemps pluvieux si on veut éviter de se retrouver à nouveau en situation délicate cet été. D'ailleurs cela fait plus d'une semaine que les sols, argileux ici, sont plutôt compactés. Même s'ils sont encore humides évidemment, il n'y a plus beaucoup de zones boueuses.
  8. Le commentaire que j'avais mis là répond sans doute pas mal à la question. Le graphique n'est plus tout à fait à jour mais la conclusion reste la même : Edit : avec le graphique mis à jour En résumé, oui on a une certaine pénurie de synoptiques froides ces derniers hivers, mais même si on les avait eues ça n'aurait pas été si froid que ça. En en plus comme ça a été évoqué plus haut, il y a probablement une rétroaction positive à la hausse des températures via la raréfaction de la neige en plaine (due à la douceur accrue mais aussi qui empêche l'amplification du refroidissement des masses d'air).
  9. Ce mois de février commence à être vraiment très arrosé en plaine gardoise où certains records mensuels sont battus : Méjannes le Clap à 209.0 mm contre 207.2 mm en 1994 Cardet 208.2 mm contre 206.5 mm en 1972 La Rouvière 197.0 mm contre 178.0 mm en 1994 A l'inverse dans d'autres secteurs les records opposés sont toujours en course 🙃, par exemple : Carcassonne 6.4 mm contre 7.4 mm en 2012 On passe d'un extrême à l'autre en moins de 200 km !
  10. C'est cadeau, si ça peut te faire plaisir 😁 Mais cette échelle ne doit pas faire oublier qu'il y a plus d'écart entre La Rochelle et Marignane qu'entre La Rochelle et Charleville ! Ne pas oublier non plus que dans l'absolu à 2200 h annuelles c'est gris 50% du temps. Il y a une hausse ces dernières décennies, mais elle correspond en partie à une sortie du minimum relatif autour des années 80 avec sensiblement moins de 2000 h de moyenne annuelle à Lyon (1930 h au plus bas). A l'inverse au début de la série fin des années 40 on n'était pas loin des 2100 h de moyenne annuelle. C'est cohérent avec d'autres paramètres comme les Tx qui ont marqué cette période de recrudescence relative d'étés maussades. Pour bien faire il faudrait prendre la série homogénéisée, sachant que le changement de matériel peut contribuer à une centaine d'heures environ dans cette hausse apparente.
  11. Malheureusement l'historique d'enneigement ne remonte pas avant 2015 sur cette station, mais sur cette période c'est effectivement un record. Il y avait eu au max 99 cm en février 2017.
  12. J'ai regardé sur les données Environnement Canada, qui ne sont pas forcément complètes, mais on a un max de 102 cm en mars 71 à Montréal Trudeau. Le relevé d'hier donne lui 44 cm au sol :
  13. "Any man who must say I am the king is no true king"
  14. Merci pour l’info. J’avais également constaté le retour à la normale depuis quelques jours à partir des observations.
  15. Tout a été recalculé à partir des données en open data. Alors attention c’est août la canicule en 2023 😁 Il y a eu un autre épisode de chaleur en septembre, remarquable pour la saison, mais qui a echoué de peu pour remplir les critères au niveau national. Ça aurait été le premiere en septembre (mais avec une sévérité faible de toutes façons). En revanche au niveau local certains endroits ont connu une vraie vague de chaleur. Eh si, en plus des deux en juillet et août, toutes les deux assez fortes, il y en a eu une petite en juin. Comme le montre le graphe posté jeudi, le nombre total de jours de vague de chaleur en 2022 dépasse de loin tous les autres étés, y compris 2003, et pour la sévérité totale on s’en est approchés. Pas une mais deux 😄 Dans le SO aussi on s’habitue dans une certaine mesure, surtout que c’était bien moins fort que l’année d’avant. Et outre l’habitude, le fait qu’elles passent plus inaperçues est aussi à relier au fait qu’il y a de moins en moins besoin d’un temps pleinement ensoleillé pour atteindre les seuils ... C’est plus ou moins ça, depuis 2009 les deux seuls étés sans vague de chaleur sont 2014 et 2021 (mais seuils atteints localement sur ce dernier) Ce 44°C à Toulouse bien que repris partout est clairement faux. Il y a d’autres valeurs farfelues de Tx sur cette station dans ce groupe d’années, alors qu’on a d’autres relevés de Toulouse à cette époque qui n’ont pas ces valeurs trop hautes. Sur la première moitié du XXeme c’est surtout l’été 1911 qui se distingue, avec deux des quatres plus forts épisodes d’avant 2003. On en avait parlé là :
  16. Ce serait préférable de préciser sur quelles données tu te bases, car là c'est beaucoup d'affirmations au doigt mouillé et d'inexactitudes. 2005 n'est pas dans le haut du panier, elle se classe au 16ème rang en sévérité, proche de 1990 (début août) et de la première de l'année dernière (fin juillet début août), été dernier où l'on ne parlait que de pluie et de temps pourri, donc je suppose que ça signifie que 2005 et 1990 n'étaient pas très fortes. Celle d'août 2023 est au 6ème rang, donc plutôt costaude, et ce en absolu, donc sans tenir compte de la date tardive qui la rend encore plus remarquable statistiquement. Et je ne parle pas des records absolus pulvérisés par endroits. Ci-dessous le classement complet des vagues de chaleur par sévérité décroissante, histoire d'avoir une base commune de discussion : Rang Début Fin Durée (jours) Intensité max (°C) Sévérité 1 2003-08-02 2003-08-17 16 29.4 32.0 2 2006-07-10 2006-07-30 21 27.0 19.1 3 2018-07-24 2018-08-08 16 27.4 16.9 4 1947-07-23 1947-08-04 13 27.8 15.7 5 1983-07-09 1983-07-31 23 26.3 12.8 6 2023-08-17 2023-08-24 8 27.8 12.5 7 2022-07-31 2022-08-13 14 26.5 12.1 8 2022-07-12 2022-07-25 14 28.0 11.3 9 2020-08-06 2020-08-13 8 27.2 10.8 10 2019-07-21 2019-07-26 6 29.4 10.5 11 2019-06-25 2019-06-30 6 27.9 9.7 12 1976-06-23 1976-07-06 14 25.5 9.0 13 1975-07-31 1975-08-08 9 26.7 8.5 14 2015-06-30 2015-07-07 8 26.5 8.3 15 1990-07-31 1990-08-05 6 27.0 7.3 16 2005-06-18 2005-06-28 11 26.1 6.9 17 2024-07-29 2024-08-02 5 27.3 6.7 18 2013-07-20 2013-07-27 8 26.0 6.4 19 2012-08-17 2012-08-21 5 26.4 5.7 20 2017-06-18 2017-06-22 5 26.4 5.6 21 2015-07-15 2015-07-22 8 25.9 5.6 22 1994-08-03 1994-08-09 7 25.8 5.3 23 2022-06-15 2022-06-19 5 27.4 5.2 24 1998-08-08 1998-08-12 5 26.3 5.2 25 2024-08-06 2024-08-13 8 26.7 4.8 26 2003-07-10 2003-07-15 6 25.7 4.3 27 2016-08-23 2016-08-27 5 25.6 4.1 28 2020-07-30 2020-08-01 3 27.5 4.0 29 1994-07-23 1994-07-30 8 25.5 3.8 30 1995-07-29 1995-08-05 8 25.4 3.8 31 1952-06-29 1952-07-02 4 26.5 3.7 32 1995-07-19 1995-07-21 3 26.2 3.3 33 2010-07-08 2010-07-12 5 25.3 3.2 34 2009-08-15 2009-08-20 6 25.7 3.1 35 1989-07-21 1989-07-24 4 26.0 3.1 36 1947-06-26 1947-06-28 3 25.9 3.1 37 1964-07-15 1964-07-18 4 26.1 3.0 38 2017-08-26 2017-08-29 4 25.5 2.9 39 2004-07-31 2004-08-03 4 25.4 2.8 40 2017-07-05 2017-07-08 4 25.8 2.8 41 2001-08-24 2001-08-27 4 25.4 2.7 42 2011-08-20 2011-08-23 4 25.9 2.6 43 2013-07-31 2013-08-02 3 25.5 2.2 44 1959-07-08 1959-07-10 3 25.4 2.1 45 1949-07-11 1949-07-14 4 25.5 2.1 46 2017-07-17 2017-07-19 3 25.7 2.0 47 1990-07-21 1990-07-23 3 25.4 2.0 48 2016-07-18 2016-07-20 3 25.7 1.9 49 2011-06-26 2011-06-28 3 25.7 1.6
  17. Attention quand même pour Nantes la valeur est fortement biaisée par un capteur défaillant depuis novembre. Le problème semble avoir été résolu tout juste ces derniers jours. D'ailleurs on voit bien une tache bleue irréaliste à l'emplacement de la ville sur la carte. Les stations voisines ont une anomalie autour de -0.1 à -0.2°C. Autrement oui c'est à nouveau un hiver très doux en altitude : l'anomalie à 850 hPa est 1°C plus haute que celles des T2m de plaine. Et en plus de ça il n'y a eu absolument aucun coup de froid en altitude.
  18. Un phénoménal 34.6 mm en 12 minutes à Tarbes en milieu de journée ! Ou alors juste un débouchage brutal de pluvio 😆
  19. La durée en soi est le critère le moins important à cause des effets de seuils. Un épisode peut très bien s'allonger de jours proches du seuil qui ne pèsent rien en sévérité. En l'occurrence si juillet 1983 est la plus longue, ce fut la seule cette année là, tandis qu'en 2022 il y a en eu 3 pour un total de 33 jours. Et en particulier les épisodes de juillet et août se sont succédé assez rapidement apportant 28 jours de vague de chaleur en l'espace d'un mois (12 au 25 juillet puis 31 juillet au 13 août). Et chacun de ces deux épisodes a eu une sévérité assez proche de celui de juillet 1983 : 11.3 pour juillet 2022, 12.1 pour août et 12.8 pour juillet 1983. Je pense qu'il est intéressant de regarder les durée cumulée et sévérité cumulée par an : Pour la répartition géographique, en 1983 personne n'est passé complètement à côté, mais c'est surtout sur le Centre-Est et Bretagne que c'était le plus fort : Pour mettre quelque autres cartes, on a 2006, assez étalé : 2018 aussi mais surtout Centre et NE (et plus localement très marquant sur le Roussillon) 1947, peu de station mais c'est bien centré, et particulièrement sévère sur le Massif Central :
  20. En fait 1976 est le seul événement d'avant 2003 qui reste encore comme le plus sévère dans certains secteurs. Mais ça a été un événement plus régional que national, il a été véritablement extrême dans le NO, mais plus classique sur la diagonale, et inexistant dans le SE. A côté de ça 2003, personne n'y a coupé :
  21. Ça semble reparti sur les événements de pluies intenses hors saison ! Monteils dans l'Aveyron a eu 17.3 mm en 1h. Voici le top 3 des plus gros cumuls horaires de la station en février, sur une série de 13 ans de mesures : 6.2 mm le 25 février 2007 4.2 mm le 7 février 2000 3.4 mm le 11 février 2024 Même exercice sur Albi qui a eu 12.4 mm en 1h ce soir. Top 3 sur une série plus fournie, de 33 ans de mesures : 6.5 mm le 25 février 2014 6.0 mm le 14 février 2017 6.0 mm le 5 février 2010 C'est assez édifiant !
  22. Je parlais bien d'Avrieux en Maurienne 😁 Certes ce n'est plus les Alpes du Sud mais c'était pour illustrer l'extension max de la zone concernée qui s'étend jusqu'en Haute Maurienne, la liste étant triée du nord au sud. En l'occurrence à Arvieux versant sud de l'Izoard, je n'ai pas regardé car le critère des 30 ans n'est pas rempli.
  23. D'ailleurs à ce sujet, il y a toute une partie des Alpes du Sud (ainsi que Provence et Côte d'Azur) qui est en course pour un record haut de Tx minimale sur la saison froide. En prenant seulement des stations ayant plus de 30 ans d'archives, on a par exemple : -0.8°C de Txn à Avrieux le 21 décembre dernier, contre au plus haut -1.3°C, sur 2013-2014 (28 novembre) 0.6°C de Txn à Pelvoux le 22 décembre, au plus haut précédemment 0.3°C, sur 2019-2020 (1er décembre) -0.3°C de Txn aux Orres le 23 décembre, au plus haut précédemment -1.0°C, sur 1989-1990 (12 février) -3.4°C à Isola le 8 février, au plus haut précédemment -5.1°C, sur 2013-2014 (30 janvier) Bien sûr c'est toujours conditionné à un coup de froid tardif, mais plus les jours passent plus les chances diminuent.
  24. Juste la moyenne des 10 dernières années, comme cela ?
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