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En effet je n'avais pas vu cet écart. Si j'ai oublié de le préciser, le tableau que j'ai posté concerne en effet bien l'aéroport de Vienne.

Allez, voici le tableau pour Vienne. Les pluies furent plus durables, mais moins intenses. Tout de même quasi 5 jours de pluie non stop - si l'on excepte quelques pauses dans la nuit du 15 au 16. Les tx ne sont pas tombées aussi bas qu'en 2008 (8.2°c le 16) ou 2002 (9.2°c le 24, 8.7°c le 25). Certes la tx diurne du 13 ne fut que de 7.9°c, en revanche la tx de la nuit suivante est remontée à 9.8°c vers 4h TU. La chaleur du début du mois l'emporte sur le bilan thermique, d'ailleurs la tn de 21.1°c du 5 est un nouveau record de tn haute pour septembre.

Voici un bilan de septembre pour Ostrava, l'une des grandes villes de plaine les plus touchées par les pluies extrêmes de Boris (avec probablement Katowice de l'autre côte de la frontière polonaise). 216mm se sont abattus en 3 jours sans interruption, dans une ambiance à la Blade Runner. A noter aussi le vent fort sur la fin de l'épisode. Clairement un événement dont on n'a pas fini d'entendre parler.

Voici un résumé de ce mois de septembre 2024 à Ouarzazate, comparé à la climato depuis 2000. Les premiers jours du mois ont été concerné par un type de temps typique des mois de juillet et aout: brume sèche / poussière / orages secs. Puis on a deux fortes séquences orageuses, celle des 6 et 7/09 étant assez exceptionnelle par la lame d'eau totale et les valeurs de Td atteintes entre le 6 et le 8: c'est la première fois depuis au moins 2000 que la barre des 20°c est dépassée durablement (notamment pendant 15h consécutives la nuit du 7 au 8), avec un max horaire de 23°c. Précédemment, depuis 2000, seuls aout 2014 et 2016 avaient atteint deux uniques valeurs horaires à 20°c en pointe. Sur le reste du mois le temps ce fut un temps stable normal pour un mois de septembre avec notamment une hygrométrie vite de retour à des valeurs standards.

Voici les données pour Lyon-Bron, comparées à la climato 2000-2024. Un mois frais, très gris et bien arrosé, malgré l'été qui a fait de la résistance durant les premiers jours. La séquence de bise en milieu de mois a bien impacté le bilan thermique, avec une fraicheur que l'on a plus l'habitude de connaitre mi-septembre (il faut remonter à 2017 et 2008 pour retrouver des épisodes similaires en 2eme décade). A noter également le coup de froid bref des 28/29, avec la plus basse tn à Bron depuis 1995. Enfin c'est à nuancer, puisque le déménagement récent de cette station a semble-t-il bien abaissé les tn relevées depuis. Sur l'ancien emplacement on a eu 4.6°c le 27/09/2010, cette valeur aurait été dans une fourchette de 3.5°c à 4.0°c sur l'emplacement actuel.

J'ai doucement repris les mises à jour d'anciennes fiches depuis une dizaine de jour (Arabie Saoudite actuellement), mais depuis 3 jours je suis bloqué par un étrange bug sous excel qui est apparu de nulle part et qui semble venir des mes macros en vba alors que je n'ai pas vraiment modifié le code depuis presque un an.

Pour Lyon Bron: un mois chaud, ensoleillé, et peu arrosé. Le plein été, débuté tardivement cette année vers la mi-juillet, s'est donc poursuivi en aout 2024. Le pic de chaleur du 12, avec presque 38°c deux jours de suite, est conforme à ce que l'on endure chaque été depuis grosso modo 2015 mais reste plutôt "anormal" vis-à--vis de la climato à long terme (avant l’emballement du RC il a fallu attendre 20 ans, entre 1983 et 2003, pour voir les 37.7°c dépassés en été à Lyon). En Tm24h, ce mois d'aout est le 3e plus chaud de la climato de Bron, derrière 2003 et 2022. En Tm (Tn+Tx)/2, c'est le 4e ex-aequo avec 2023. Mais en température ressentie (basée sur le Heat Index) c'est le 2e, derrière 2003, en raison d'une anomalie haute de Td persistante depuis juin: aout 2024 est ainsi le plus "moite" de tout les mois d'aout depuis au moins 2000 avec 15.3°c de Td moyen, devançant aout 2002 (14.8°c) qui rétrograde en 2e place. Tout comme juin et juillet 2024. Enfin les RR sont un peu chiches, mais c'est à relativiser pour la région avec une distribution spatiale très aléatoire due au caractère orageux de ces précipitations - en somme rien d'inhabituel pour un mois d'été. Petit retour sur les prévis saisonnières: même si le timing a été très imprécis et souvent décalé, je me souviens que le schéma général de l'été tel qu'annoncé au printemps dernier était: "de plus en plus chaud et sec au fur et à mesure de l'avancement de l'été". C'est exactement ce qu'il s'est passé à Lyon cette année, avec une première moitié d'été grise et poussive jusqu'à mi-juillet, puis des chaleurs parfois fortes mais surtout marquées par des Td très inhabituellement élévés de mi-juillet à mi-aout, en enfin un final encore chaud mais nettement plus sec niveau hygrométrie - en fait un retour aux normales pour ce paramètre. De façon assez surprenante cet été est aussi le 2e moins arrosé à Lyon Bron depuis au moins 2000, quasi ex-æquo avec le numéro 1: 140.6mm cette année contre 139.8mm en 2010. Ceci sans que l'on parle pour autant de sécheresse, donc je n'était pas préparé à faire ce constant. Cela représente environ 32% de déficit pluvio sur JJA. Grâce à l'hygrométrie élevée et aux pluies très excédentaires des mois précédents, cela n'a pas eu d'impact vraiment négatif sur la nature. Et surtout on ne peut pas en dire autant pour le reste de la région, il suffit d'ailleurs de faire seulement 11kms jusqu'à l'aéroport de St Exupéry pour faire un bilan tout autre: 60.2mm en aout (quasi-normal) et 174.4mm sur JJA (12% de déficit seulement si l'on se réfère à la normale mais pile dans la médiane 2000-2023).

Encore pas mal de diffcultés ce soir sur St Ex, petit florilège en live (ce lien ne vaudra plus rien dans quelques dizaines de minutes): https://www.flightradar24.com/multiview/36a3160d,36a2f3b7,36a2ec17,36a30f4b,36a317a2,36a3294f

Oui c'etait le seul coin libre de Cb à ce moment là. La percée qu'il fit ensuite je la trouve super audacieuse, mais au final ça l'a fait.

Si vous voulez voir un mad max aux commandes d'un airbus c'est tout de suite: https://www.flightradar24.com/LBT574/369eb4e3

Enfin quelques gouttes ici et une t° en chute libre, presque "frais" (à vue de nez 22°c ou 23°c pas plus !)

Perso je n'y suis pas ce soir mais d'après l'app de l'aéroport les opérations au sol sont stoppées depuis 22h01 - une procédure courante liée au risque foudre. Et un premier vol a fait une remise de gaz il y a 5 mins. EDIt: grosses rafales ici à Décines depuis 5 mins.

Egalement 30°c à St Ex à minuit. Grosse chaleur nocturne.

En effet séquence exceptionnelle dans le sud de l'Egypte depuis début aout. Je le suis replongé dans la climato d'Assouan: - depuis au moins 2000 il n'y a pas eu de précipitations mesurables en juillet et aout. Depuis le début de ce mois deux averses ont déposé 7 mm au total, les 2 et 8 aout. Pour rappel la lame d'eau moyenne est de 1.9mm sur 2000-2024, c'est l'une des deux régions les moins arrosées au monde avec certaines parties de l'Atacama. - l'établissement d'un rare courant de mousson de SSW (le vent moyen oscille entre NO et plein N en aout à Assouan) apporte à cette partie de désert des Td quasiment incroyables, avec des pointes à 26°c ou 27°c ces derniers jours et des moyennes quotidiennes qui ont tourné largement au dessus de 20°c du 2 au 8. Le td moyen en aout est de 8°c, et durant 90% du temps il évolue entre 3°c et 13°c, soit des valeurs insensibles par l'organisme. Depuis 2000 le Td n'avait jamais excédé 23°c, valeur enregistrée ou approchée sous des conditions similaires mais sans pluie en juin 2023, aout 2021 et juillet 2010 (avec un Td24h moyen de 17.8°c au max). Il est vrai que le sud Algérien, à la même latitude, est bien plus exposé à ces remontées du FIT. EDIT: retour également sur le record absolu de 50.9°c du 7 juin dernier. D'après la climato dont je dispose et celle de IC, l'ancien record absolu était de 48.1°c en juillet 2000. C'est seulement 6°c au dessus de la Tx moyenne de juillet et aout, et assez proche de la Txx médiane annuelle qui est de 46.8°c sur les données 2000-2023. Également, les 20 tx les plus hautes de la climato 1980-2023 sont toutes comprises dans un mouchoir de poche, entre 47.2°c et 48.1°c. Bref, dans ces types de climats où l'on se trouve souvent au centre des plus intenses bulles de chaleur de la planète les records sont relativement peu éloignés des normales et souvent approchés à 1° ou moins, c'est un aspect normal de la climatologie de ces points chauds que l'on peut retrouver à In Salah ou Jacobadad. Ce qui est extraordinaire ici, c'est qu'après des décennies à avoir "pinailler" - de façon attendue - proche du record absolu pour quelques dixièmes, celui est est pulvérisé avec une marge de quasiment 3°c ! Si ce record n'est pas invalidé après un audit approfondi - et à priori rien dans les données horaires n'est suspect, ni même la veille où un le record absolu avait déjà été battu de 1.5°c à 49.6° -, on tient alors un nouvel exemple de manifestation violente du RC qui fait se briser des plafond de verre et atteindre ici où là des records absolus qui apparaissent vraiment anormaux au regard des distributions statistiques habituellement constatées en climato. Ce 50.9°c d'Assouan est vraiment à placer au même niveau que les 47°c de la Colombie Britannique ou même des 46°c de juin 2019 dans le Gard.

Voici le tableau de Lyon Bron, les anomalies sont calculées vis-à-vis de la climato 2000-2024. Ici, un mois plutôt dans les normales par rapports aux mois précédents trop gris et souvent très pluvieux. L'été est bien installé depuis le milieu du mois, avec enfin des séquences de beau temps dignes de juillet / aout. On termine avec un déficit pluvio d'environ 40% mais encore une fois ce n'est pas très significatif pour un mois d'été, il aurait suffit d'un orage mieux positionné pour inverser ce bilan. Côté températures tout allait bien bien jusqu'aux derniers jours du mois, et puis... patatras ! Le RC est venu nous faire une de ces léchouilles brûlantes devenues récurrentes depuis 2015 et que l'on espérait éviter cet été. Du coup le bilan thermique est en excédent par rapports aux moyennes déjà biens chaudes de ces 25 derniers mois de juillet, avec +1.1°c d'anomalie sur les tx. La faible anomalie négative de tn est artificielle, provoquée par le déménagement de la station de Lyon Bron vers un environnement beaucoup moins bétonné et plus ouvert il y a 2 ans et demi. La plus forte anomalie de ce mois est l'hygrométrie, qui dans le sillage du mois de juin se fait régulièrement remarquer par des Td très inhabituels, ce qui renforce d'autant les chaleurs de cet été. En Tdm c'est le 2e mois de juillet le plus humide depuis au moins 2000, derrière 2006 (16.5°c). Juin 2024 était déjà le plus humide de sa catégorie (14.1°c de Tdm devant 2017 et ses 13.9°c). En valeur horaire max, sur la période 2000-2023, on avait atteint 21.0°c le 03/07/2006, péniblement battu l'année dernière seulement avec 21.1°c le 12/07/2023. Cette dernière valeur a été dépassée les 11, 29 et 30 de ce mois avec au final une valeur max de 22.4°c entre 2 orages le 11. Cela parait pas ouf pour les français du bord de la méditerranée ou résidant dans l'Aquitaine et le Béarn, mais pour Lyon c'est vraiment beaucoup, les chaleurs estivales étant souvent plutôt en mode "vent du désert" avec des HR qui plongent facilement sous les 30%. Depuis juin 2019 l’occurrence des ces épisodes de fort Td (souvent couplés à de forts Humidex ou Heat Index) semble en nette hausse et fait peut-être partie de notre nouveau climat.

Comme d'hab ça risque de se désagréger après les Monts du Lyonnais. Et si on a des gouttes ça va faire remonter le td pour une soirée bien déguelasse.

Pour l'instant ce coup de chaleur me fait vraiment penser à celle de fin juin 2019, avec une synoptique un peu semblable (advection de chaleur type iberic plume) et des effets similaires: les tx n'atteignent pas (pour l'instant) des valeur folles au regard de la masse d'air (hier environ 34°c à Lyon pour une t850 de 23°c à 24°c) mais c'est compensé par les td remarquablement hauts qui apportent un gros surplus de chaleur sous forme d'humidité. On atteint actuellement 24°c de Td dans le centre ouest sur certaines synoptique de MF, jusqu'à 25°c sur le réseau secondaire (je n'apporte aucun crédit aux stations amateurs qui n'ont pas des bons capteurs d'hygrométrie), se rapprochant des 26° à 27°c en pointe observés en 2019. Et ce cet épisode se termine pareil, il faudra surveiller jeudi les tx autour de la méditerranée lorsque l'arrivée d'un flux de nord ouest va favoriser des adiabatique sèches. Cet été est vraiment remarquable par les hautes valeurs de Td atteintes régulièrement dans le centre-est depuis les premières chaleurs fin juin, on a atteint à plusieurs reprises 22°c ou 23°c de td à Lyon ce qui est très rare, quasiment toutes les chaleurs (à l’exception du pic de samedi dernier) ont été corrélée à de forts Td cette année.

Sur la période 2000-2023, la txx médiane annuelle est de 45.0°c à Las Vegas. Donc les 45°c sont atteints ou dépassés une année sur deux. Et les 46°c un peu plus d'une année sur 3. La tx de 47.8°c d'hier est la 2e plus haute tx de l'historique de cette ville, derrière le récent 48.9°c.

49.6°c finalement, record absolu donc battu de 0.2°c alors qu'on aurait pu s'attendre à +.

Le substrat naturel c'est de la terre et des cailloux à Vegas, pas de l'herbe. Et ça chauffe à peu prêt autant que du béton. L'emplacement de la station principale de Las Vegas, dans l'enceinte de l'aéroport civil mais le plus loin possible de ses surfaces bétonnées, est le mieux dégagé possible avec une très bonne ventilation (à vous de voir ici). On ne peut pas encore autant de celle de Palm Springs bien trop proche des larges surfaces de tarmac entourant le terminal, et qui a aussi battu son record absolu dernièrement.

Je vois actuellement un 50°c arrondi au dernier METAR de Biskra, ce qui battrais le record absolu du 15/07/1994 qui était de 49.4°c. Valeur définitive ce soir.

Ici à Lyon, un mois de juin plutôt frais et nuageux. Les précipitations sont redevenues normales après un printemps record. En revanche, l’ensoleillement est toujours en berne avec un 5e mois consécutif nettement sous les normales: depuis février il manque environ 200h par rapport aux normales, soit un déficit de 21%. Outre les conditions peu lumineuses - qui font bien râler la populace dans la région -, le fait marquant selon moi de ce mois de juin est le pic d'hygrométrie à la fin du mois. Après toute cette eau durant le printemps on se doutait bien que les premières chaleurs risquaient d'être bien humides, et bien cela n'a pas raté avec des valeurs de Td rarement atteintes à Lyon du 27 au 29: le pic horaire de 22.8°c durant la soirée du 28 est la deuxième valeur la plus élevée depuis au moins 2000, le record étant de 23.3°c le 3 aout 2017. Même durant la canicule très humide de juin 2019 on n'avait atteint que 22.5°c, et quand au mois de juillet la valeur max depuis 2000 n'est que de 21.1°c. Lyon n'est pas caractérisée par des chaleurs humides en été, et les td dépassant 20°c restent habituellement assez rares. Les journées du 28 et surtout du 29 ont aussi été caractérisées par un nouvel épisode de ciel poussiéreux: le 29 il était quasi impossible de distinguer la poussière grise-orangée des nuages et la valeur d'insolation de seulement 2.1h est due autant à l'un qu'à l'autre. Ce genre d'épisode est vraiment devenu bien plus fréquent et plus intense durant ces 3 ou 5 dernières années. NB: données de Lyon Bron, comparées à la climato 2000-2024.

La théorie de l'ensemencement ne tient pas: ces pluies exceptionnelles ont concerné une zone bien plus large, jusqu'au sud du Pakistan et l'intérieur de l'Iran (ex: Saravan, 132mm entre le 13/04 et le 17/04). Et j'ai lu dans un article concernant ces inondations à Dubai que les autorités ont déclaré ne pas avoir eu recours à ce procédé vu la violence du phénomène en approche.

En effet, tn de 24.8°c la nuit dernière à Heraklion avec une HR qui s'est abaissé à 8% hier soir. Records d'avril de tnx/txx: 26.0°c/37.4°c.

Cela dépasse même largement l'Afrique du Sud et les zones océaniques: la plupart de l'Afrique subsaharienne a explosé hier ses records mensuels, en incluant des records nationaux au passage: Cameroun, Ghana, Niger, Burkina, Mali... sans compter les pays où la couverture synoptique est nulle ou quasi nulle et qui ont probablement connu une chaleur elle aussi exceptionnelle d'après la carte l'anomalie du 11/03. https://watchers.news/2024/03/12/thousands-of-high-temperature-records-broken-across-africa/