Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

fabinoo

Membres
  • Compteur de contenus

    460
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par fabinoo

  1. Tout à fait d'accord pour les religions. Mais la foi aveugle en une science toute-puissante qui nous exonérerait de responsabilité est l'une des plus prospère. Moi aussi, je crois en la science, mais la science pour quoi ? L'une des notions élémentaires en mathématique est l'étude des limites. Une notion élémentaire de physique est celle de rendement. Et la phrase la plus célèbre contenant le pot science, c'est "science sans conscience..." Et le "si" que vous mettez dans votr phrase résume tout le problème. L'une des accusations récurrente que l'on entend est que l'on serait anti-science. Si je vous dis "ne restez pas au soleil toute la journée, vous allez brûler", en concluez-vous que je n'aime pas le soleil ? Avec ce que je propose... Mais je ne propose rien. Je prévois. Je pressens. Je prédis, à la rigueur, si on veut penser que je joue au prophète. Du moins j'essaie. A vous entendre, on dirait que c'est moi qui choisis que le Peak oil approche, que les sols, les océans et les nappes phréatiques s'épuisent, etc. Je ne me suis jamais vraiment considéré come un écolo. Mais je n'aime pas la stupidité. Et scier jour après jour la branche sur laquelle elle est assise, de la part de l'humanité, c'est stupide. Un peu de télé avant de dormir : http://archives.radio-canada.ca/IDC-0-17-3...e_alberta/clip8
  2. Je ne sais pas d'où tu sors cette info, mais les pays surpeuplés sont justement les pays pauvres ou sous-développés, c'est-à dire des pays où la mécanisation et la chimie sont négligeables par rapport aux pays dits riches.Olivier. Eh bien, de plusieurs manières, directes ou indirectes : La première, c'est que les progrès de la médecine et de la pharmacie (chimie) ont permis l'explosion démographique. La seconde, c'est qu'il y a beaucoup d'échanges dans ce monde (mécanisation des transports), et les surplus des pays mécanisés arrivent massivement aux pays pauvres depuis longtemps. http://www.fao.org/documents/show_cdr.asp?...4f/J2084f09.htm L'Asie et l'Afrique sont les deux gros importateurs de céréales. 160 millions de tonnes importées par les PVD en 2003-2004. Sachant qu'il faut environ 100 kg de céréales par an pour faire tenir un bonhomme sur ses pieds, ça fait de la bouffe pour 1 milliard et 600 millions qui ne mangeraient que ça. En supposant qu'ils arrivent à produire eux-même la moitié de ce qu'ils consomment, ce qui paraît raisonnable, ça fait plus de 3 milliards de personnes sur terre qui ne sont nourris que grâce à l'agriculture productiviste (sans elle, avec une seule demi-portion, ils mourraient). Ensuite, si les pays développés ne sont pas surpeuplés, dans le sens où ils subviennent à leurs besoins, on trouve quand même des densités de population très fortes dans ces pays, notamment en Europe, acquises depuis la révolution industrielle. La population de la France, c'était je crois 20 millions (à vérifier) avant la révolution industrielle, croissant très lentement. C'est le triple aujourd'hui. Pour l'Angleterre, on est passé de 8 millions à 60, grâce à l'industrialisation et aux ressources importées de ses colonies, gagnées elles-mêmes grâce à son industrialisation. http://home.worldcom.ch/pdelacre/revanche_malthus.html
  3. fabinoo

    Climat centre Corse

    Plus ? Je crois que j'en ai dit beaucoup plus sur l'incroyable diversité des phénomènes météo en Corse, mais ça devait être sur l'ancien forum. Les orages y sont effectivement impressionants, coincés entre la mer et la montagne. Il y a de la neige l'hiver, des incendies l'été, beaucoup de vent, c'est rude. Quand il fait beau on voit les Alpes. Il y a des trombes qui passent sur la mer régulièrement. Quelque chose du paradis, mais y vivre n'est pas facile. C'est sûr qu'à Paris, je regarde moins le ciel.
  4. fabinoo

    Climat centre Corse

    Actuellement, Paris 3.Mon enfance et un peu plus, là, en Balagna (Hte Corse) : http://perso.wanadoo.fr/speloncato/images/spelcoa.jpg http://perso.wanadoo.fr/speloncato/images/calanca.jpg http://perso.wanadoo.fr/speloncato/images/speneia.jpg
  5. fabinoo

    Climat centre Corse

    En tant que spécialiste des sessions de rattrapage de septembre à l'université de Corté au début des années 90, je peux t'en dire un peu. On peut résumer par : Encore très chaud et très beau avec quelques orages en début de mois (sans doute 27-28 de maximales). Un peu plus frais ensuite (je dirais 24 de maximales en fin de mois). Parfois un épisode de type cévenol fin septembre mais c'est très rare si tôt dans la saison. En montagne, la neige la plus précoce que j'ai vue était un 14 septembre (1993), sur un bel orage. La normale était mi-octobre. Septembre est encore un très bon mois, et le Tavignanu est très baignable (il faut remonter le sentier qui longe le fleuve, sur quelques centaiens de mètres, et on voit les bassins en contrebas). Pour la deuxième question, le sillon central (Ponte Leccia, Corté) est réputé pour ses extrème (de -8 ou -10 à + de 40), mais ça reste modéré par rapport à un climat continental. Les premières gelées blanches peuvent apparaître mi-octobre, selon un de mes oncles agriculteur vers Ponte-Leccia. En haute montagne, il ne fait pas aussi froid que dans les Alpes à altitude comparable, mais les enneigements sont meilleurs, quoiqu'irréguliers. Mais on y a vu des randonneurs morts de froid en toute saison.
  6. Effectivement, Mea Culpa. Cela ne change rien au fait que quand on mesure les bienfaits et les méfaits, il faut le faire avec une perspective chronologique. Ce qui semble faire du bien aujourd'hui prépare peut-être une catastrophe majeure. Ca vaudrait le coup d'évaluer les risques à venir. Ensuite, ce qui me fait m'interroger, c'est l'assertion selon laquelle grâce à la chimie, on peut nourrir l'humanité. D'abord, ce n'est pas sûr (voit le lien que j'ai donné sur une étude apparemment sérieuse sur les rendements comparés du bio et du chimique). Ensuite, il ne faut pas oublier qu'historiquement, la croissance de la population suit la hausse des rendements, et pas l'inverse (c'est parce qu'on peut produire plus que la population augmente). Et que corollaire de ça, si jamais l'industrie chimique s'effondre, la catastrophe suivra très vite. C'est un peu comme si je suspendais quelqu'un au dessus du vide et que je dise "grâce à moi, tu vis, remercie-moi, parce que si je te lache, tu meurs". La mécanisation et de la chimie ont causé la surpopulation qui est aujourd'hui la meilleure justification de la mécanisation et de la chimie. Un truc parfois très provoc, et qui date un peu, mais dont tous les chiffres sont tirés de publications scientifiques : http://rezo.net/grems/n9/test.html
  7. Difficile de se faire une idée sur les abeilles. Pas mal de gens m'ont dit la même chose, notamment en Beauce. Plus d'abeilles, plus d'insectes... En revanche, j'étais dans une ferme bio en Angleterre en juillet, entourée de chanps de céréales non bios, il y avait 5 ruches, et les abeilles semblaient bien se porter. Ceci dit, à part des moucherons, au milieu des céreales, on trouve pas grand-chose de vivant. Mais je serais très étonné que la même chose se produise en Corse. Bien que certains agriculteurs Corses usent allègrement de produits divers, la proportion de terres préservées est grande. Tu es vers la plaine orientale ?
  8. Il faudrait pour le moins rajouter "pour l'instant". Et cela se discute en détails, comme l'ont très bien fait Illich et Ellul notamment, de manière pas du tout "ridicule". Tu iras expliquer que c'est "ridicule" aux enfants de viticulteurs qui naissent avec le sexe hypotrophié à cause des produits phytosanitaires. Non, l'écologie n'est pas "ridicule". En revanche, les positions des écologistes se discutent, et certaines sont parfois excessives ou hypocrites, j'en conviens d'autant mieux que je ne me suis jamais considéré comme écolo. (SIC !)Au fait, Florent, je t'ai envoyé un MP, tu l'as eu ? EDIT : http://www.medecines-douces.com/impatient/.../pesticide1.htm
  9. http://www.lavoieagricole.ca/content/fulln...cfm?newsid=4097 Il y a sans aucun doute des progrès dans les pays développés : http://www.lavoieagricole.ca/content/fulln...cfm?newsid=4098 Mais ces progrès sont contrebalancés par d'autres pratiques plus douteuses : http://www.lci.fr/news/sciences/0,,3236624...0lEIDUy,00.html Et l'offensive continue au sud : http://fr.allafrica.com/stories/200508020385.html Opinion pourtant véhiculée par des gens très sérieux, au nord comme au sud : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=1780 http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=41812 Le moins que l'on puisse dire au vu de tout ça, c'est que la préoccupation écologique aujourd'hui est un "délire" partagé par bien des gens sérieux, qui commence à porter ses fruits ici ou là, mais dont on peut craindre qu'ils soient noyés dans la masse. Pour l'anecdote personnelle : J'ai une copine qui a une entreprise de vêtements bios et équitables, qui marche vraiment très bien. Elle craint aujourd'hui pour son avenir, parce que la plupart de ses fournisseurs veulent passer au transgénique. Elle m'expliquait le fonctionnement utilisé pour les convaincre : le fournisseur d'ogm finance intégralement le paysan jusqu'à sa récolte. Il lui demande ensuite de rembourser régulièrement des petites sommes...petites sommes qui l'année suivante pouvaient aller jusqu'à 10 fois un prix raisonnable pour les semences. Mais comme la principale crainte des paysans indiens est de ne pas pouvoir nourrir leur famille avant la récolte, ils acceptent tous. Et puis, les rendements sont tellement bons la première année, que les paysans bios qui voient leurs voisins passer au transgénique ont bien du mal à rester bio. Mais la question est: quels seront les rendements dans 10 ans ? Au vu du premier article que je cite, il n'est pas exclu que le transgénique soit devenu moins bon que le bio. Mais pourront-ils revenir en arrière ? Je ne sais pas.
  10. [Mode polémique on] Des débats sereins, je demande que ça, mais j'ai un gros défaut : quand on m'agresse, je réponds. J'y peux rien, c'est comme ça, c'est génétique. Mais j'agresse très rarement le premier. Et j'ai pas l'intention d'en changer. Et il n'y a qu'à reprendre le cours de ce forum pour voir que je n'ai pas agressé le premier, et que je ne suis pas le seul agressé par Météor, et qu'il a récidivé dans son dernier post contre toi, Florent. Pour en revenir au sujet, sur le ton que j'emploie avec les gens courtois (j'espère que les réponses seront sur ce ton), voici ce que j'en pense : [Mode polémique off] La première question qu'il faut se poser, je pense, c'est à partir de quel "stress" sur les sols on commence à les détruire ? Combien d'engrais, combien de pesticides, quelle type de travail du sol, etc. ? Sommes nous au-dessus ou au dessous ? En France et dans le monde. Que penser de ceci :
  11. Ben non, Météor, tu avances des choses, maintenant, tu vas fournir les sources qui vont avec ! Tu ne vas pas te défiler comme ça ! Moi, je ne demande qu'à te croire, mais il faudrait que tu sois en accord avec toi-même : une affirmation doit être accompagnée d'une référence pour être crédible. Ca ne me surprendrait d'ailleurs pas qu'on ait fait des progrès en Europe ces dernières années en matière d'engrais ou de pesticides, je pense qu'ils sont quoi qu'il en soit insuffisants. J'imagine qu'on doit continuer à détruire les sols sur une grande partie des terres cultivées. Mais j'avoue que cette affirmation ne repose sur aucune source récente. Simplement, c'était massivement vrai il y a 10 ans, je doute que tous les agriculteurs soient devenus vertueux en un délai aussi court.
  12. Je développe pour Méteor : Relis-toi ! tu as des posts entiers pleins de mépris et de haine. Alors viens pas pleurer :Le 17 aout à 22h55, pas méprisant ? Le 17 aout à 23h43, pas méprisant ? Le 18 aout à 10h04, pas méprisant ("divagations", à partir d'un article tout à fait sérieux) Le 18 aout à 16h20, pas agressif ni méprisant ? Le pire, c'est que tu avoues ensuite à plusieurs reprises que tu as dérapé : C'est pas parce que "on" a été méchant avec toi qu'il faut venir agresser ici.Et tu dis toi-même que tu parles de sujets que tu ne connais pas : Tu n'as aucune raison de les remettre en cause, pourtant tu le faisais avec un rare mépris quelques heures avant. Simple provocation ? Et ensuite tu demandes à Florent de prouver ce qu'il dit : Pourquoi l'Inra, d'ailleurs ? Comme si on pouvait trouver à l'Inra des travaux sur tout ce qui se fait en Amazonie. Comme si la France était le centre du monde. Pour toi-même lancer des affirmations sans la moindre preuve : Peut-on trouver le protocole et la validation de ce que tu avances ou au moins une com à ce sujet ? As-tu des chiffres prouvant que la consommation d'engrais au niveau Européen est en baisse, et les niveaux de pollution ? Quelle est la dose moyenne d'engrais utilisée en Europe aujourd'hui ? Quelle était-elle en 1991 ? Ou doit-on te croire sur parole comme tu le demandes ? Excuse-moi, mais "Crois-moi", ça fait pas très scientifique. Alors, dédoublement de personnalité ? On a deux Météor, le scientifique très cartésien (au point de refuser tout ce qui n'a pas encore été expliqué) et l'adolescent instable ? Donc la prochaine fois que tu vois des opinions ou des textes sur lesquels tu n'es pas d'accord, ou simplement sur lesquels tu n'as pas une connaissance suffisante pour trancher, tu fais des remarques courtoises, prudentes et étayées. Et tu verras que tes thèses n'en seront que plus écoutées. Et ça m'évitera de passer une heure à rédiger un post juste pour te montrer que je n'avance pas de choses en l'air.
  13. Encore un petit lien pour la route : http://www.un.org/french/events/wssd/pages/kit15f.pdf
  14. Florent, voici quelques liens qui vont te combler de bonheur : http://www.kokopelli.asso.fr/actu/new_news.cgi?id_news=11 http://www.kokopelli.asso.fr/actu/new_news.cgi?id_news=12 http://www.passerelleco.info/article.php3?id_article=113 Quand à Météor, je suis désolé de le voir si méprisant de choses qu'il ne connaît visiblement que de très loin.
  15. C'est bien, tout ça, 45 km/h, ça devient presque une vitesse Illichienne. Il faudrait combien de batteries dans le monde pour arriver à un effet significatif sur les besoins en pétrole ? En combien de temps saurait-on les produire ? A-t-on les usines et les matières premières pour ça ? Quelle énergie faut-il pour les produire ? Je pense aussi de plus en plus que le Peak oil n'est qu'un des aspects de la crise qui se prépare. Je dirais le détonateur. Je pense notamment qu'une grosse partie de l'humanité ne survivra pas à la destruction des sols (quantitative ou qualitative), dont on verra qu'elle est catastrophique dès qu'on ne pourra plus y mettre les doses massives d'engrais NPK qu'on répand actuellement. Ou que le système financier ne survivra pas au relèvement des taux d'intérêts qui accompagneront le Pic...
  16. Salut, Je colle ici une contribution que j'ai mise hier sur le forum d'Oléocène, à propos de la date de 2013 : Le rapport Français annonçant 2013 comme date possible du Pic il y a quelques mois (semaines ?) avait fait grand bruit. C'était la première fois qu'un rapport officiel d'une institution gouvernementale envisageait un Pic à une date si rapprochée. http://lesrapports.ladocumentationfrancais...000323/0000.pdf La méthode utilisée dans le rapport me paraît être la bonne : mesurer la dépletion des capacités existantes, extrapoler la hausse de la demande, faire la différence entre les deux, et se demander pendant combien de temps on va pouvoir combler la différence en fonction de quelques paramètres : réserves connues mais non exploitées à mettre en chantier, perspectives de découvertes nouvelles... Si la méthode semble bonne, en revanche j'ai quelques doutes sur les hypothèses retenues pour nourrir le calcul. Extraits et commentaires : Un premier point très intéressant du rapport est l'explication donnée à la réévaluation des réserves de l'Opep entre 1985. Selon l'Aspo, ces réserves sont très douteuses, et devraient conduire à considérer que les réserves Opep sont surrévaluée. Selon ce rapport, en revanche, s'il y a eu réévaluation, c'est parce qu'avant 1985, les pays de l'Opep étaient négligeants envers l'état de leurs réserves, et ont pris conscience à ce moment-là qu'il fallait les mesurer précisément (toujours parce qu'ils voulaient augmenter leurs quotas, là il y a accord avec l'Aspo). Ils ont alors découverts qu'ils en avaient plein, du pétrole, les heureux hommes. Donc, le rapport considère que les réserves du moyen-orient ne sont pas surrévaluées. Sur ce plan, je n'ai pas les moyens de me faire une opinion. Ensuite, le rapport liste les régions du globe qui vont pouvoir bénéficier d'une forte hausse de production jusqu'en 2013 : Pour l'Arabie Saoudite, on dira que c'est optimiste. Pour le off-shore profond, je connais assez peu de techniques ayant eu un développement aussi fulgurant dans un domaine industriel. En ce qui concerne l'Irak, la situation actuelle laisse penser qu'on sera au tiers de ce qui est espéré en 2013. Au bas mot, une hypothèse moyennement optimiste enlèverait 8 à 10 Mb/j. En clair, en prenant la méthode de calcul de cet institut et en y mettant des chiffres plus réalistes, on rejoint à peu près la date de l'Aspo, sans même mettre en doute les chiffres de l'ensemble du moyen-orient (simplement de l'Arabie Saoudite). Sur le plus long terme, le rapport prétend s'intéresse aux découvertes à venir, qui seront mises en oeuvre après 2013 : Là encore, le rapport se montre d'un optimisme impressionnant, et oublie de préciser que cette moyenne de 14Gbl est obtenue par de grosses découvertes dans les années 70, qui vont se raréfiant à mesure que l'on s'approche de 2004. Même le bas de leur fourchette, 10 Gbl, serait optimiste, car il considérerait pour le moins que le rythme de découverte ne baissera plus à l'avenir. 20 Gbl donnerait un Pic en 2023 à 113 Mbl/j, on ne nous dit pas ce que donnerait 10. En résumé, le Pic en 2013 évoqué dans ce rapport supposerait que tout trouble en Irak soit déjà terminé, qu'aucun des projets actuellement en cours de mise en oeuvre ne connaisse la moindre défaillance ou mauvaise surprise, et que les réévaluations de l'Opep aient bien abouti à une mesure juste de ses réserves. On n'est pas rendu. De plus, ceci ne peut se faire qu'à condition que : Une broutille.
  17. Pour en finir avec ce sujet sur Infoclimat, qui n'est pas fait pour ça, mais j'espère que les modos nous pardonneront, je voulais juste finir par cette remarque : S'il n'y avait que le problème du pétrole, on s'en sortirait bien. ou S'il n'y avait que le problème de l'eau, on s'en sortirait bien. ou S'il n'y avait que la dette, la bulle immobilière, on s'en sortirait bien. ou S'il n'y avait que le problème des réserves de poisson, on s'en sortirait bien. ou S'il n'y avait que le problème des pesticides, on s'en sortirait bien. ou S'il n'y avait que la perte de rendement et le déséquilibre des sols, on s'en sortirait bien. ou S'il n'y avait que le réchauffement, on s'en sortirait bien. ou S'il n'y avait que la déforestation, on s'en sortirait bien. ou S'il n'y avait que la démographie, on s'en sortirait bien. ou S'il n'y avait que le désir de possession, on s'en sortirait bien. Mais il y a : le problème du pétrole. et le problème de l'eau. et la dette, la bulle immobilière. et le problème des réserves de poisson. et le problème des pesticides. et la perte de rendement et le déséquilibre des sols. et le réchauffement. et la déforestation. et la démographie. et le désir de possession. et encore sûrement deux ou trois que j'oublie. Donc, on s'en sortira mal.
  18. C’est pour ça que je mets environ, on a un facteur de 5 à 20 selon les qualités considérées, et je veux bien admettre qu’on essaiera de prendre les meilleures qualités, mais ce ne sera pas possible partout. Le prix est important, bien sûr, et pourrait à lui seul faire effondrer les économies. Mais il est difficile a prévoir (si on a pénurie de pétrole et qu’on se rue sur le charbon, on aura saturation des capacités de production pendant des années, des decennies même si la baisse de production de pétrole est continue, et le prix du charbon montera en flèche). Notons aussi que l’on consomme déjà deux fois plus de charbon qu’en 1942. Mais le problème fondamental est celui du rendement énergétique : s’il descend à 1 pour 1, il n’y a plus aucun intérêt à aller chercher du charbon ou du pétrole puisque ça coûtera de l’énergie ! Et on voit que pour le charbon liquéfié, même de bonne qualité, ou pour les schistes bitumineux, on se rapproche beaucoup de 1. Non, non, tu as raison sur ce point. Cependant, on n’est pas tellement mieux lotis aujourd’hui pour les autres énergies que pour le pétrole. Les capacités de production excédentaires utilisables rapidement sont faibles partout. Pour ne citer que la Russie, son PIB a baissé de 50% environ entre 1989 et 1995. Peux-tu préciser ? L’inde et la chine sont deux grosses exceptions, et deux cibles actuelles des US, qui s’installent tranquillement entre le moyen-orient producteur de pétrole et eux histoire de les calmer, si j’ai bien suivi les événements de ces dernières années. La plupart des pays pauvres ont déjà remboursé trois fois la dette que leurs dirigeants corrompus avaient contractée dans les années 70 auprès des pays occidentaux, suite à l’augmentation faramineuse des taux d’intérêts décidée unilatéralement par leurs créanciers au début des années 80. Ils ne s’en sont jamais remis. En 1929 aussi, c’était du virtuel. Ca a eu des effets très concrets. Une petite fiction : Propriétaire en 2015. 2002 : Je suis un sympathique londonien qui a payé 200 000 £ une sympathique maison victorienne à l’ouest de Londres, par un emprunt sur 30 ans à taux avantageux mais VARIABLE (comme la majorité des Anglais et Américains), gagé sur la maison elle-même. Je paye 10 000 £ par an pour rembourser, je m’en fous, j’en gagne 25 000. 2007 : Première tuile, avec l’augmentation du pétrole et le risque d’inflation qui en résulte, les banques centrales ont décidé depuis trois ans de relever progressivementles taux d’intérêt et je me retrouve à devoir rembourser 11000£ cette année. Pas grave, j’en gagne maintenant 30000, grâce à la croissance dont a joui mon pays pendant ces années. 2008 : Deuxième tuile, l'augmentation des taux provoque une baisse de la demande d’achats de logement, les prix commencent à stagner. De là, tous les spéculateurs se retirent du marché immobilier, les prix s’effondrent, ma maison ne vaut plus que 120 000 £. Pas grave, je l’avais achetée pour y vivre, pas pour spéculer, et puis on a déjà vécu àça en 1991, ça remontera. Ca m’emm**** quand même un peu de continuer à payer si cher, mais bon, je m’en fous, je gagne 31 000 £ cette année pour un remboursement de 11 500. 2009 : Troisième tuile, mon employeur (une grande entreprise de la city dans laquelle je suis cadre moyen) nous annonce qu’en raison des pertes qu’elle a connues dans le secteur immobilier, elle gèle les salaires de ses employés jusqu’à nouvel ordre. M’en fous, j’ai eu une belle prime à Noël l’année dernière. 2010 : la conjugaison de la baisse de la consommation d’un grand nombre d’employés (due à une perte de salaire réel) et de la hausse des taux d’intérêt provoque une récession passagère…Je m’en fous, je gagne toujours 31000£ pour un remboursement de 12000. Je vends quand même ma voiture pour une plus économique, le prix de l’essence devenant un peu haut. 2011 : mon employeur m’annonce qu’il met fin à mon contrat, suite à la défection de plusieurs de ses clients liés à l’industrie automobile. Il accepte de me reprendre sur un autre poste à 20 000 £. Je ne me plains pas, je sais que je ne suis pas le seul dans ce cas, et je suis encore bien au-dessus du salaire moyen. MAIS JE M’EN FOUS PLUS DU TOUT, parce que je paye maintenant 12500£ par an pour ma maison, et que les prix de l’alimentaire et de tous les produits manufacturés ont doublé en 10 ans 2012 : je sous-loue la moitié de ma maison pour 5000 £ par an et je revends carrément ma voiture, qui ne sert à rien à Londres de toute façon. Malheureusement, comme une part non négligeable de la population a fait de même, en 2013, les loyers s’effondrent et mes locataires négocient 3000£ pour l’année. J’aurais bien profité des JO de 2012 pour revendre aussi ma maison, mais même avec 15% d’augmentation de l’immobilier dus aux JO, je ne l’aurais pas revendue plus de 140 000 £. Or il me reste à peu près 200 000 £ à rembourser. Impossible. MAIS POURQUOI JE SUIS PAS RESTE LOCATAIRE ? 2015 : j’ai enfin trouvé un arrangement avec la banque : ils me rachetent ma maison et me la louent pour seulement 9000 £ par an (6000 de loyer et 3000 de remboursement en retard). Je suis enfin redevenu locataire. Dans moins de 20 ans, j’aurai remboursé ma dette, et je serai libre.
  19. Les véhicules hybrides sont intéressants aussi, et me donnent l'occasion d'une autre remarque.Pour l'instant, les véhicules hybrides consomment peu, mais coûtent cher. Ce qui signifie : - Qu'ils sont réservés à une élite. - Elite qui se réduira encore en cas de crise. - Qu'il a sans doute fallu plus d'énergie pour les produire (que pour produire une voiture classique) si on prend en compte toutes les externalités (on a un lien direct, pas exactement linéaire il est vrai, mais direct entre PIB et énergie). C'est donc un autre point sur lequel il est important de se pencher : prendre en compte toutes les externalités quand on fait le bilan énergétique d'un système. Par exemple : combien d'énergie faut-il pour mettre au point, construire, transporter les matériaux et monter une éolienne, un panneau solaire, une centrale nucléaire, une voiture économe, une pile à combustible... le tout devant être rapporté à la production (ou économie) d'énergie totale du système selon sa durée de vie. A ce moment-là, on a une idée de ce qui est viable ou pas.
  20. Sur le sujet de l'hydrogène et de la pile à combustible. 1) L'hydrogène n'est pas une source d'énergie. Il faut le produire, et pour cela, il faut encore plus d'énergie (3 à 5 fois plus). 2) D'après le CEA, en pointe en France sur la question, le coût du moteur d'un bus à pile à combustible revient pour l'instant à 40 000 euros par KW, contre 150 euros par KW pour un moteur thermique. Une économie hydrogène ne serait possible que si on disposait de sources énormes d'énergie excédentaire (selon les sources, de 50 à 300% de l'énergie produite actuellement en France). Et si on parvenait à réduire d'un facteur 100 le coût des piles à combustible. Autant dire que pour quelques décennies au moins, comme pour la fusion, c'est une belle illusion, avec un avantage sur la fusion, c'est qu'au moins on verra tourner des prototypes. Ce qui est possible expérimentalement met parfois très longtemps à l'être industriellement. EDIT 11:43 : il y a un topic sur la question sur Oléocène, je pense que tout y est : http://www.oleocene.org/phpBB2/viewtopic.php?t=580
  21. Si l'on n'avait qu'une augmentation du prix du pétrole, ça ne serait pas grand-chose. La question, c'est "y aura-t-il pénurie s'aggravant d'année en année ?", comme ce serait le cas en cas de Peak oil. Or le problème, c'est qu'à moins que l'Aspo soit malhonnête (ce que je n'ai pas les moyens de juger), il faut bien admettre qu'ils produisent une somme extraordinaire de documents à l'appui de leur thèse, ce que ne font pas leurs contradicteurs. Donc, pour le moins, on ne peux pas exclure l'hypothèse d'un pic en 2008. De plus, les événements récents (augmentation du baril de brut léger malgré des niveaux de stocks élevés partout et saturation des raffineries) laissent penser qu'on a déjà passé le pic de production du Light sweet crude, et qu'on attaque maintenant les pétroles lourds. Quant aux conséquences économiques, il faut bien comprendre une chose : dans une population épargnante, si le revenu baisse, tant pis, on se fait tout petit, tout va bien. Dans une population massivement endettée, on est condamné à une croissance permanente. Si les revenus d'une fraction suffisante de la population baisse (et en cas de Peak oil, ce seraient les revenus de toute la population qui baisseraient), la crise de remboursement des crédits entrainerait une réaction en chaine, chacun se retrouvant incapable de rembourser ses dettes. Ensuite, il faut garder à l'esprit certaines notions de thermodynamique : Entropie : il est beaucoup plus facile de faire sortir le dentifrice du tube que de le remettre dedans. On ne peut pas imaginer par exemple en agriculture revenir en urgence à la traction animale, pour pas mal de raisons : - On avait 2 millions de chevaux de trait en France au début du 20è siècle. Il en reste 12 000, conservé par de gentils allumés, même situation pour les ânes et les boeuf. - On nourrissait avec ça 30 millions de personnes, et on n'exportait pas. - Près de la moitié de la population travaillait aux champs, avec des muscles de paysans, des connaissances de paysans et une abnégation de paysans. Rendement (voir plus bas). Maintenant, je reprends certains des arguments lus au début de ce post et j’explique pourquoi ils ne me semblent pas valables, désolé si je parais un peu sec, ce n'est pas mon but : -Le problème est que sur ce sujet, il y a une grosse controverse. Les estimations varient de 2008 à 2037 pour la date du Pic de production pétrolière, date à laquelle la géologie deviendra irrémédiablement plus forte que toutes les capacités d’innovation humaine. - Problème : l’hydrogène, il faut le fabriquer. Il n’est pas une source d’énergie, mais un vecteur. On a deux solutions : soit on craque du méthane (mais on sera très vite à court de méthane), soit on fait une electrolyse de l’eau, qui nécessite beaucoup d’énergie (rendement de l’ordre de 1/3). Il faut savoir que le rendement actuel de l’industrie du pétrole est de l’ordre de 17/1, soit 50 fois plus efficace que l’hydrogène. - Question : qu’est-ce qui était abondant et bon marché en 1942 et qui a permis aux USA de s’adapter aussi vite et de fondre des millions de tonnes d’acier ? Réponse : l’énergie. Cela dit, le passage de la paix à la guerre me semble pertinent pour caractériser les années qui viennent. - Tout ceci est parfaitement vrai (et même pessimiste, on a plus de 200 ans). Mais il y a deux notions de compétitivité : financière et thermodynamique. Le charbon a actuellement un rendement énergétique de 2 à 5 pour 1, en étant utilisé tel quel. S’il est transformé en pétrole, on perd un facteur 2 environ. Ce qui fait 1 à 2,5 pour 1. Soit un facteur défavorable de 10 environ par rapport au pétrole actuel. Pas bon du tout. ITER n’est qu’un réacteur expérimental, qui ne réalisera quoi qu’il en soit qu’une partie des conditions nécessaires à la production et à l’acheminement d’électricité vers l’utilisateur. Ce n’est même pas un prototype ! Pour l’instant, le record à battre est là : « **Le JET (Joint European Torus), tokamak européen le plus performant du monde installé en Angleterre à Culham a atteint en 1997 les 16 MW pendant une demi-seconde environ. » La production énergétique française, c’est 60 GW (4000 fois plus) en permanence. - Je ne pense pas que quiconque de sérieux ait employé le terme « fin du monde » à propos du Peak Oil. - Les trois-quarts des OGM utilisés sur terre sont justement produits pour résister à des doses massives de produits phytosanitaires ! Le montant des dépenses agricoles en produits phytosanitaires est aujourd’hui équivalent dans les pays développés au montant des subventions agricoles. On ne prend certainement pas le chemin d’une agriculture réclamant moins d’engrais et de pesticides. - Là, je suis parfaitement d’accord, et ça fait au moins depuis 1972 qu’ils savent parfaitement (rapport Meadows). La réponse apportée a été : destruction par tous les moyens de la croissance économique des autres (PVD, ex-pays communistes, attaques contre le pouvoir d’achat des classes moyennes) et positionnement stratégique partout où il y a du pétrole et du gaz. - Non, on n’est plus en 29, on est dans une situation bien plus dangereuse : « la valeur totale des propriétés résidentielles dans les économies développées a augmenté de plus de 30 000 milliards de dollars sur les cinq dernières années, pour atteindre plus de 70 000 milliards ; augmentation équivalant à 100 % des PIB combinés de ces nations. Elle rend ridicules les précédents booms immobiliers et elle est encore plus importante que la bulle des marchés d’actions de la fin des années 90 (croissance sur 5 ans équivalente à 80 % des PIB) ou que celle des années 20 (55 % des PIB). En d’autres termes, cela ressemble à la plus grande bulle de l’histoire. » (The Economist, 16 juin 2005).
  22. Bonjour Florent, Ce post ce surprend beaucoup. Non pas que l'idée que tu lances me paraissent farfelue, bien au contraire, mais je m'étonne de plusieurs choses : 1) Personne ne semble savoir qu'il y avait eu une longue discussion sur le sujet sur ce même forum, durant l'été 2004. Cette discussion avait été parfois un peu brutale (c'est vrai en la relisant que je m'y étais montré parfois un peu dogmatique, mais c'était pour la bonne cause:-), mais pas mal de points avaient été passés en revue : /index.php?showtopic=4261&hl='>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=4261&hl= 2) Exactement comme l'an dernier, je trouve les mêmes réponses très peu documentées et parfois très méprisantes, qui incitent évidemment à s'énerver : Ce discours est peut-être énervant, mais il est documenté, lui, au moins.3) Certains contestent même le droit à parler de ce sujet sur Infoclimat. Or, il y a un lien évident entre énergie fossile et climatologie, donc ce sujet a sa place sur un forum météo. Et est-ce grave si la question déborde un peu sur de l'économie ? J'invite tous les intervenants à ce post à lire ce qui avait été déjà dit, et à tenter d'en tirer une réflexion argumentée, incluant notamment des notions un peu plus précises de géologie, d'économie (notamment financière), et de thermodynamique (notamment la notion de rendement). Et pour ceux qui pensent que cette réflexion n'a pas sa place sur ce forum, je vous invite à aller porter la contradiction sur un forum très documenté sur la question : http://www.oleocene.org/phpBB2/ Mais attention, là, il faudra avoir des arguments solides, j'y ai trouvé mes maîtres en la question, que je croyais pourtant maîtriser pas mal.
  23. Hé, vous énervez pas ! Grecale, tu continues a exagérer, même si je pense que dans le fond, tu as raison. En ce qui concerne la Balagna, je ne pense pas qu'on ait des zones significativement plus chaudes que l'aéroport de Calvi, très bien abrité, et pas vraiment en bord de mer. Peut-être quelques zones de la plaine du Reginu, ou de l'Ostriconi, ou du Falasorma peuvent être un peu plus chaudes, mais c'est vraiment de la nano-région, et sinon on se retrouve vite en altitude, et d'ailleurs l'ensoleillement diminue sensiblement dans l'intérieur des terres balanines, même en été. Ile-Rousse est clairement une station de bord de mer pas du tout abritée (sur une colline en bord de mer), et on voit bien la différence entre les deux en ce moment. A Calvi, je pense que la moyenne des Tx de la première décade d'aout doit se trouver vers 31°, avec je pense une majorité d'années vers 32, et quelques années "pourries" comme la présente avec 27-29 environ, par exemple avec un gros mistral qui fait descendre la Tx vers 25-26 un jour ou deux, suivi d'un coup de NE qui limite la remontée des T° à 0.5° ou 1° par jour. Je ne suis pas sur place, mais il me semble bien que ça reste effectivement frais pour la saison en Balagna depuis le début du mois.
  24. Pour répondre a Grecale, je pense que tu exagères un peu la situation, même si tu es dans le vrai. Les 38° en Balagna sont loin d'être fréquents. Les débuts aout sont plus généralement autour des 32°, contrebalancés par des années où les Tx peuvent rester de l'ordre de 26-27° pendant plusieurs jours. Il semble qu'on soit dans une telle année, très marquée. Ce qu'il est important de voir, c'est qu'en Corse, les températures sont généralement très stables, et voir 23.3° à 11h (9 UTC) à L'Ile Rousse un 9 aout est inhabituel. Et ça dure depuis plusieurs jours. Mais Calvi, bien abrité, est plus proche des normales, ce qui indique surtout une situation agitée.
  25. En novembre 1984, on avait eu une seconde décade de novembre très pluvieuse en Balagna (Hte Corse), avec plus de 200mm dans la décade, ce qui est très rare dans cette région en général protégée des épisodes de type Cévenol (orientée nord). En revanche, je ne sais pas du tout ce qu'il y a eu dans le reste de la Corse. A suivi l'hiver que l'on sait. Ton intuition, Grecale, est peut-être bonne.
×
×
  • Créer...