Foehn

Argh toujours rien ici à Blaziert dans le nord du Gers. Il y a bien quelques flocons insignifiants qui sont vite emportés par le vent, ce dernier rend d'ailleurs l'ambiance particulièrement glaciale. -0.5° mesuré à la fenêtre, -2.8°C dans le jardin. J'espère me réveiller avec du blanc tout autour, je suis prêt à rester bloqué chez moi si vraiment une bonne couche tombe au cours de la nuit. Ici dans le Gers, peu de neige suffit à semer la pagaille sur les routes, car celles-ci sont étroites, pentues, peu fréquentées et bordées de profonds fossés. Vaut mieux rester chez soi quand ça glisse !

Point de baisse de T° ici dans le nord du Gers, le thermomètre persiste à osciller entre 5.7 et 5.9°C. Et pas trace de la moindre précipitation !

5.8°C actuellement à Blaziert (à une quinzaine de km au NO de Fleurance). Si le soleil perçait faiblement au cours de la dernière heure, la luminosité est effectivement en train de baisser. Mais je constate que les nuages de basse couche sont dans un flux de nord-ouest.

"The raging stillness" est le titre donné à une jolie séquence accélérée nous montrant un orage au large des côtes australiennes, et sous le clair de lune en plus ! Quarante-cinq minutes y sont résumées en vingt-trois secondes par l'assemblage de 91 poses de trente secondes. Ce n'est pas sur youtube mais sur Flickr : http://www.flickr.com/photos/geoffc/2482761152/

Bonjour à tous, Le lundi 4 janvier je vais avoir le plaisir de présenter une conférence à l'initiative de l'Université du temps Libre du Pays Villeréalais. Intitulée "Le spectacle du ciel" et abondamment illustrée de clichés (dont des inédits !), vous pourrez y assister en vous rendant à 14h30 au Centre François Mitterrand à Villeréal (entre Bergerac et Villeneuve/Lot, dans le nord du Lot-et-Garonne). Pour la première fois je disposerais d'un projecteur haute définition, ce qui m'a donné l'occasion de remanier l'assortiment de clichés destinés à illustrer ce diaporama. Des nappes de brume au clair de lune jusqu'au déchainement orageux, je propose une découverte onirique des merveilles météorologiques qui s'offre au travers des saisons ! Tarifs : 5 €, scolaires 1 €.

La ribambelle de foyers qui se propageaient du centre de la Gironde au nord de la Dordogne était parfaitement visible depuis le Gers, grâce à l'excellente transparence. Une ambiance très particulière, avec cette relative douceur de l'air, le clair de lune qui inondait la campagne et les étoiles qui pullulaient au-dessus des orages. Une photo souvenir avec mon nouveau Pentax K-x : La masse orageuse occupe la moitié droite de l'horizon, le reste de l'image est occupé par les constellations du Cygne et de la Lyre. La lueur rosâtre au ras de la colline au centre droit n'est autre que le distant halo de pollution lumineuse de Bordeaux !

France Culture s'intéresse aux doux dingues qui traquent les orages ! Ce documentaire sera diffusé ce jeudi 22 octobre de 17h à 18h dans l'émission "Sur les docks". Vous pouvez également le podcaster le jour même et l'écouter en ligne plusieurs jours durant sur le site internet www.franceculture.com, puis "Emissions", "Sur les docks", à la date du 22 octobre. Parmi les interviewés : Thierry Cormier, Philippe Talleu et Pierre-Paul Feyte. A noter qu'un bonus multimédia sera disponible sur le site de l'émission !

En ce qui concerne Scorpion et Sagittaire, j'ai été surpris par la petite taille apparente de ces constellations lorsqu'elles sont en plein ciel. Vu de la Gascogne, elles trônent au-dessus des Pyrénées et paraissent vraiment plus étendues, car ont les voit alors "à l'horizontale". C'est la même illusion qui fait paraître la Lune si grosse lorsqu'elle se trouve basse sur l'horizon ... Sinon, comme toi, je préfère être au hublot coté soleil, car je trouve que c'est à contre-jour que les nuages ressortent le mieux. Mais le moindre défaut sur le hublot (rayures, poussières, buée ou glace) est alors impitoyablement éclairé par le soleil et gêne beaucoup plus la prise de vue. Toujours est-il que sur ce vol il n'y avait plus de place coté soleil... Voici la suite attendue de ces nuages d'Afrique. L'action se déroule maintenant le 22 juillet 2009, jour on nous avons visité le parc national de la Pendjari, situé au nord du Bénin, et délimité par la chaîne de l'Atakora et la rivière Pendjari qui fait aussi office de frontière entre avec le Burkina-Fasso. 39. Sur la piste qui mène de Tanguiéta à l'entrée du parc, nous longeons à l'aube les collines de l'Atakora. 40. Des nuages bas matérialisent l'onde de basse couche suscité par le passage du flux de sud-est sur l'Atakora, qui aligne ses interminables vagues de grès et de quartzite sur des centaines de kilomètres de la côte du Togo jusqu'au Niger. 41. Alors que la matinée s'avance les couleurs éclatent. Nous sommes en pleine saison des pluies et cela se voit : la piste est pleine de flaque, parfois traversée par des ruisseaux, et autour de nous s'étendent des millions d'hectares de savane peuplée d'herbe d'un vert soutenu. 42. Une ombrette apprécie la piste devenue cours d'eau. A ce point, nous sommes presque tout au fond du parc, au bout de six heures de piste ! Un peu de hors sujet mais comment résister au plaisir de vous donner un aperçu de l'extraordinaire faune africaine : 43. Un cobe de Buffon et une termitière géante (on dit termitière cathédrale). 44. Un autre cobe de Buffon au repos. 45. Revenons-en aux nuages. Avec le soleil proche du zénith, la cumulification s'intensifie. 46. La base assez sombre de ce cumulus révèle une certaine agitation.Dès le milieu de la matinée, j'avais repéré des pileus sur certaines tours cumuliformes, ainsi qu'un cisaillement assez fort. Bref, j'espérais bien entendre le tonnerre avant la fin du jour et je n'allais pas être déçu ... Mais une autre surprise allait m'être réservée dans l'immédiat : 47. Un horseshoe vortice (petit tuba né de l'intense turbulence) se profile sous un cumulus ! 48. La même photo mais le contraste est renforcé pour faire ressortir le tubichon. 49. Quelques secondes plus tard, il est déjà moins visible (contraste renforcé là aussi). 50. La Pendjari coule bien, même si elle n'occupe pas tout son lit majeur. Il faut se figurer que, pendant la plus grande partie de l'année, elle se résume à un ensemble de flaques de plus en plus réduites : nous sommes ici en climat semi-aride dit "soudanais" ! Au-delà de ces quatre ou cinq mètres de largeur, c'est le Burkina-Fasso. J'ai toujours aimé me trouver tout près d'une frontière ... 51. Ça y est, des orages débordent de l'Atakora. Le flux toujours au sud-est les amène directement au-dessus de la vaste savane qui commence ici pour s'étendre sur des millions de kilomètres carrés (nord Bénin, Burkina, Niger, Mali ...). Nous sommes sur le chemin du retour, le soleil décline après avoir contribué à la modification de l'albédo de mon épiderme, et les couleurs deviennent envoutantes. J'espère que notre course va nous amener à rencontrer une de ces monstrueuses colonnes de pluie que j'aperçois en-dessous d'autres orages qui se sont formés au nord, sur cette plaine infinie. 52. Ah oui, là on va avoir droit à la pluie ... 53. Des couleurs hallucinantes ! Le tonnerre gronde, et le ciel est chargé de menaces qui sont autant de promesses de voluptés pour l'amateur d'orage ... Bientôt la suite !

Allons, courages mousaillons ! Gardez l'espoir ! J'appelle au secours de mon optimisme les souvenirs de septembre 2002, où du 18 au 21 se sont succédées quatre merveilleuses journées avec de multiples orages (le souvenir en images se trouve sur mon site). Il y a aussi eu le remarquable orage du 26 septembre 2006, ceux des 8, 9 et 10 septembre 2005, et des 11, 12, 13, 24 et 29 septembre 2006 et d'autres encore ... Courage et patience ! Nous entendrons encore le tonnerre avant l'hiver !

Un peu trop de HDR (en l'occurrence il doit s'agir de tone maping) à mon gout, la base des nuages est franchement trop noire par rapport à l'horizon, ce qui ne me parait pas naturel du tout. Dommage car ce cliché évoque tout de même très bien la fin de vie d'un orage. Jolie trouvaille néanmoins !

Fantastique photo en effet, la quintessence en la matière ! J'en profite pour vous montrer le phénomène de mirage supérieur affectant les Pyrénées dimanche matin : Honte à moi, j'ai pollué ! Ce cliché à été pris à près de 900 m d'altitude au cours d'un vol en montgolfière, ce qui nous amena à la limite de la couche d'inversion, d'où ce mirage (observez la déformation affectant certaines crêtes des Pyrénées Orientales) caractéristique d'un secteur où l'air chaud surmonte l'air plus froid.

Je poursuis au sol maintenant ! En ce juillet 2009, le Bénin est marqué par une saison des pluies qui joue les prolongations. Tant que je séjournais à Ouidah, à proximité immédiate de la côte du Golfe de Guinée, la déclinaison locale du climat sub-équatorial (nous n'y sommes qu'a 6° de latitude nord) se traduit par la persistance d'un ciel le plus souvent bouché, avec une permanente une brise de sud-ouest charriant quantité de cumulus, et une température qualifiée de "froide" par les autochtones. Mais ces 24°C m'auront pourtant bien fait suer, en raison des 90-95% d'humidité associés ! Rien de bien folichon du point de vue de la météophotographie, mais je n'étais pas là pour ça : mes préoccupations photographique étaient davantage orientée vers les conditions de vie, le trafic d'animaux, le vaudou, les abattoirs où travaillent des enfants de quatre ans ... Des photos parfois difficile à soutenir, et qui n'ont assurément pas leur place dans ce forum. Pour en revenir à la météo, l'irruption de la pluie m'a permis quelques clichés : 33. Gouttes sur des feuilles de bananier. 34. Les bananiers m'inspirent ... 35. Sous l'averse, la même attitude universelle : courir ! Pas de nuage le soir du 19 juillet, j'en profite pour observer et photographier le ciel nocturne. La polution lumineuse est limitée, si ce ne sont quelques éclairages proches : 36. Les constellations du Sagittaire et du Scorpion trônent haut dans le ciel, alors que la Croix du Sud (non visible sur ce cliché) bascule vers le sud-ouest. Alors que je mettais en place mon trépied, une roussette, chauve-souris atteignant un mètre d'envergure (!) vient "butiner" le bananier à moins d'un mètre au-dessus de ma tête ! Le temps de me retourner vivement, et j'aperçois dans le faisceau de ma lampe de poche cette espèce de chihuahua roux et ailé qui semble aussi surpris que moi avant de s'envoler en silence. Et chaque soir, ce sont des centaines de roussettes qui volent à l'heure ou s'éteint le jour. 37. Sagittaire, Scorpion et ciel austral ... Juste au-dessus du "bec verseur" de la théière familière que dessinent les étoiles du Sagittaire se trouve le centre galactique, qui est aussi la partie la plus brillante de la Voie Lactée. Une pose de quelques dizaines de seconde permet de l'apercevoir ! Et pour vous mettre en appétit, une première photo concernant la suite : 38. Montagnes et nuages bas du coté de Savalou. Bientôt la suite ...

Et voici la suite ! : 17. Gros plan sur la gloire. 18. Un autre gros plan. Les stratocumulus prennent fin et laissent place aux immensités de la savane nigérienne. 19. Magnifique ! Voici que se révèle l'immense "W" que dessine le fleuve Niger, gonflé par les pluies, à la frontière du Niger et du Bénin, au cœur d'une immense réserve naturelle qui côtoie celle de la Pendjari dont je vais avoir l'occasion de vous reparler. 20. Pendant ce temps, une brève escapade sur le coté tribord de l'avion me permet de saisir subrepticement cette vue en direction de l'ouest. Pas de nuage cumuliformes en vue de ce coté là. Mais quelle beauté dans ces souleurs ! Dans moins d'une heure, nous serons à Cotonou, ce vol merveilleux est donc proche de sa fin mais le meilleur semble être droit devant. Je devine au coin du hublot une barrière de gigantesques cumulonimbus en plein milieu du Bénin, donc sur notre trajet. Mon rythme cardiaque s'accélère à l'idée de tutoyer mes premier Cb subéquatoriaux, ces monstres susceptibles de dépasser 18 km d'altitude ! 21. Les voici ! Un de ces léviathan intertropicaux parait à deux cents kilomètres à l'est, sur les immensité du turbulent Nigéria. On réalise la taille de la bête en considérant le nuage qui occupe le premier plan à droite, qui est lui-même un cumulonimbus (sa partie supérieur est entièrement congelée), mais qui semble être un nain en comparaison de ce distant colosse au front rosi par la distance. Je frétille de joie La suite ? Que du bonheur ... 22. 23. Même à onze mille mètres d'altitude ces géants nous dominent, et l'avion passe courtoisement entre ces palais que mon imagination peuple de foudres et de cataractes. 24. 25. 26. 27. Vue plongeante vers un monde bouillonnant où couvent les forêts moites. Le soleil décline rapidement et pare d'or la foule des nuages. 28. Nous longeons une enclume. On devine sans peine que celle sise à l'arrière-plan est considérablement plus haute ... 29. Tout petits mammas alors que notre descente commence. Celle-ci me permettra de détailler 7 (oui, sept !) niveaux nuageux différents entre les cirrus les plus élevés et les cumulus rôdant à quelques centaines de mètres de la cime des arbres. Je vis cette plongée dans l'air (sub-)équatorial comme un délice, et me délecte du contraste existant entre ces nombreuses strates nuageuses indolentes et les gigantesques colonnes que les cumulonimbus font jaillir vers la stratosphère. Verticalité et stratification, deux éléments dont la conjugaison me laisse entrevoir la subtilité de l'aérologie locale et deviner l'existence de nombreuses petites couches d'inversion. Regardez par exemple tout les "petits étalements intermédiaires" ornant les flancs de ce modeste Cb : 30. 31. Un p'tit panoramique pour garder trace de l'extase ... 31. A quelques minutes de l'atterrissage j'entrevoie un dernier Cb qui prête le flanc aux ultimes rayons du soleil. Il doit se trouver au large, sur le Golfe de Guinée. 32. Et me voici à l'aéroport de Cotonou, au début du plus dépaysant des voyages ... Bientôt la suite !

Bonjour, Il est temps que je vous fasse découvrir les photos prises à l'occasion de mon voyage au Bénin. Si la photographie du ciel n'a pas été au centre de mes préoccupation, j'ai néanmoins eu tout le loisir de gouter aux joies du climat sub-équatorial dans le sud du pays (6° de latitude nord) et à celle du climat semi-aride soudanais dans le nord (12° N aux portes du Burkina-Fasso et du Niger). Mais retenez que les clichés qui suivent ont été pris à la volée dans la plupart des cas, souvent au cours de déplacement où les chauffeurs étaient particulièrement disposés à montrer leurs talents à foncer sur les grandes routes aussi bien que sur les pistes défoncées ... Je commence avec le vol aller de Roisy à Cotonou. J'avais bien entendu réservé une place au hublot, comme il se doit ! 1. Ce ciel prometteur me fait piaffer tandis que l'A 340 devrait déjà avoir décollé depuis trois quarts d'heure. 2. En l'air c'est mieux. Maintenant c'est simple : cap au sud ! 3. La campagne du centre de la France défile, constellée de cumulus. 4. Mais au loin se profilent un sympathique alignement de cumulonimbus ... 5. ... précédés d'alignements d'altocumulus qui s'étirent sur des dizaines de kilomètres. 6. Cela faisait longtemps que je rêvais de côtoyer des cumulonimbus. Notez la présence d'un très modeste sommet pénétrant, mais l'ensemble ne donne pas une impression de vigueur particulièrement soutenue. 7. Ce système orageux qui se trouvait sur le nord du Massif Central est maintenant vu en enfilade. 8. Apparition de la vallée du Tarn et du Viaduc de Millau. Moi qui ai assisté au début de sa construction, il aura fallu que je parte pour l'Afrique pour le voir achevé ! 9. Une heure et demie plus tard, nous sommes au-dessus de l'Algérie. Indifférent à la fournaise saharienne qui défile sous nos ailes, des cristaux de glace croissent lentement sur le hublot. Je les surveille avec inquiétude, espérant qu'ils ne vont pas gâcher ma vue imprenable sur les nuages et le désert. Heureusement, ce ne sera pas le cas. 10. Même en parcourant quinze kilomètres à la minute, il nous faudra plus de trois heures pour arriver de l'autre coté. Le sol orange (on dirait Mars !) se conjugue avec la blancheur éclatante des cumulus et le bleu profond de l'azur. Que de couleurs ! 11. Les pluies d'orage ont formé ce lac temporaire dont les rives découpées soulignent la stratigraphie du terrain. 11. Arrivé vers le sud de l'Algérie, une tempête de sable très étendue va masquer le sol sur des centaines de kilomètres. Mais couleurs, textures et effets d'ombre sont aussi au rendez-vous ... 12. Après avoir eu l'impression de survoler Mars, voici maintenant Jupiter, avec cette illusion persistante de glisser dans le ciel d'une planète sans surface, au-dessus d'un insondable océan de gaz et d'aérosols ... 13. 14. 15. J'aime particulièrement cette perspective. J'en profite pour préciser que la plupart de ces clichés ont été pris avec un objectif ultra-grand-angulaire 10-20 EX Sigma sur mon bon vieux Pentax K10 qui doit compter dans les 80 000 déclenchements et a subi sans broncher plusieurs fortes chutes et pas mal d'averses sans protection. Bravo à la fiabilité Pentax ! 16. Le soleil décline, et me permet maintenant de contempler la gloire qui se forme dans la direction antisolaire à la surface d'une couche compacte d'altocumulus. Bientôt la suite !

Allons, allons, vous ne reconnaissez pas la magnifique tornade saisie par Jim Reed dans l'ouest du Kansas le 8 mai 2008 ? Que les incrédules bondissent sur sa vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=wpP96pnX00w&feature=related

Les webcams du Pic du Midi sont les témoins de lumières rares. Entre les orages qui arrivent d'Espagne se glissent les rayons du soleil couchant qui caressent les crêtes émergeant de la mer de stratus : http://bagn.obs-mip.fr/webcam/index-grand.php

Quelle ambiance ! A la hauteur de ces paysages magnifiques et de ces lumières splendides. Je n'ai jamais été au Puech des Bondons et je le regrette. Ces grands espaces donnent envie de galoper à perdre haleine ... surtout si on est poursuivit par un orage ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Quelle ambiance ! Bravo Vincent ! J'affectionne ce genre de "petits" orages à bases élevées, et lorsqu'ils délivrent leurs foudres sur fond de crépuscule, quelle splendeur !

Je pars à la rencontre de l'orage landais, qui semble se séparer ou se multiplier en plusieurs cellules. Sa vaste enclume recouvre déjà une partie du nord du Gers où je me trouve, procurant un peu d'ombre au moissonneuses-batteuses qui s'activent partout dans les champs torrides. 34°C relevé à 15h, 32° maintenant à 16h45 grâce à l'enclume.

Des photographies formidables ! Un faible pour la deuxième et la dernière, qui représente exactement le genre de scène que je voudrais pouvoir saisir : l'orage qui laisse la place à l'immensité étoilée de la Voie Lactée. Sublime !

On voit assez bien ce qui se passe sur le nord de l'Espagne sur la webcam du Pic du Midi grâce à l'absence de nuages sur les Pyrénées ! Le lien vers la webcam panoramique grand format : http://bagn.obs-mip.fr/webcam/index-grand.php

Bonjour à tous, Cette nuit de chez moi cette activité électrique effrénée était bien visible en direction du sud-ouest. J'en ai profité pour faire une petite séquence accélérée de 1.2 Mo à partir de 136 poses de 10 s : http://ppfeyte.free.fr/anim/orag-17juin09.avi Comme vous pouvez le constater, le spectacle à été rapidement occulté par les nappes de nuages, une sorte de velum géant matérialisant le gros couvercle (l'inversion) qui inhibait à l'étage moyen la généralisation des mouvements convectifs en dehors d'un forçage costaud. On peut l'imaginer lié à cet propagation circulaire, tel un courant de densité, constaté sur les images radar. D'autres nuages bas (très bas, 350 m d'altitude environ), sont visibles dans le coin inférieur gauche ou la pollution lumineuse de Valence-sur-Baïse les illumine. Ils ont anéantis tout espoir de pouvoir observer le "dessous" de l'orage, c'est d'ailleurs pour ça que je me suis contenter de rester chez moi. J'ai aussi essayé de voir des T.L.E., les conditions étant idéales (orage lointain et violent, excellente transparence et ciel dégagé), mais rien de concluant sauf un cas douteux vers 00h50, ou je vis une très brève tache grise très loin au-dessus de l'orage, mais c'est si évanescent ! J'espère qu'il va quand même se passer quelque chose par ici, car hier cela est resté bien lointain ...

C'est vraiment un superbe patchwork que tu nous a réservé là ! Mes préférences vont en particulier aux photos 9, 16, 17, 25 et 27. Je voudrait attirer l'attention sur la n°9 : excellente gestion de la lumière et du cadrage, des cumulus à la Miyasaki, une véritable impression d'abime en ce qui concerne la partie inférieure gauche. On domine magnifiquement la plaine, prêt à tutoyer la base de ces nuages qui la survole. Magnifique !

Bravo Michel pour ces splendides clichés. J'avoue un tendre penchant pour les éclairs matinaux (l'ambiance lumineuse propre aux orages matinaux y est bien présente), ainsi que pour le cumulonimbus panoramicus /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Voici ce qui m'attendais sur le chemin du travail : (Panorama obtenu à partir de trois clichés pris à 15h05 en direction de l'ouest) Après, ce fut le déluge ! 35.5 mm au pluvio chez moi, et du ravinement de partout ...