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https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/meteo-lanticyclone-des-acores-sest-enormement-elargi_5210302.html

Reculer pour mieux sauter? J'attends de voir l'évolution des modèles quand au "rafraîchissement" de jeudi-vendredi, sera-t-il maintenu en l'état ou amoindri malgré l'unanimité des modèles? Je ne sais combien de fois nous avons vus des rafraichissements/refroidissements de courte durée modélisés et faisant apparemment l'unanimité dans les ensemblistes, peu à peu s'amoindrir voir disparaître au fur et à mesure que l'on s'en approche...Donc méfiance, la série de tx>30° qui devrait débuter demain pourrait aussi très bien se poursuivre jeudi et vendredi. Sinon il faudra surveiller les journées de lundi et mardi prochain avec une grosse advection chaude à tous les étages (proche des records avec valeurs >24° à 850hpa) dans un contexte de grande échelle très chaud (France méridionale sèche et bouillante) et dans une période climatologiquement la + chaude de l'année. Pour l'ensembliste de CEP ce matin c'est 90% de chance d'enregistrer des valeurs dans la fourchette 35-40° sur nos régions entre dimanche et lundi voir mardi, avec une part non négligeable de scénarios dépassant les records absolus (39/42°). La suite est bien lointaine mais là aussi ce genre de configuration a tendance à traîner en longueur, + que ne le laisse envisager les modèles surtout que l'air caniculaire est vue se maintenir + au sud en particulier sur la péninsule Ibérique. Pour ma part

Je ne comprends pas les messages qui pointent le léger recul de la chaleur sur un 1/4 NE du pays jeudi-vendredi pour remettre en cause les messages postés depuis quelques jours par des intervenant sidérés par les projections des modèles. C'était à mon avis tout à fait normal, et ce l'est encore, l’événement à venir pourrait être à mon avis le + chaud jamais observé sur le pays depuis août 2003 voir aussi chaud sur certaines régions. Août 2003 qui je le rappel était censé être un événement pluri-centennal en période de retour. Depuis le début du topic le risque a bien été cerné pour les modèles, globalement chaleur montant en puissance en cours de semaine par le sud avec risque de valeurs exceptionnelles vers la fin d'échéance sur l'ensemble du pays. C'est toujours le cas ce matin. Initialement le climax du coup de chaud était entrevu entre la seconde partie de notre semaine et le week-end avec risque de prolongement sur le topic précédent, quelques nuances sont venues s'ajouter à ces grandes lignes mais rien d'illogique en s'approchant des échéances. Au titre des nouveautés des dernières 48h, probablement de l'air - chaud sur le un large 1/4 NNE entre jeudi et vendredi, mais en restant sur des valeurs très estivales sur ces régions (28-33°) mais + au sud on restera sur un cagnard implacable. A partir du week-end et pour la semaine prochaine, le risque de canicule record est toujours autant d'actualité et il n'y a pas lieu de ne pas le dire ou de minimiser ce qui est modélisé. Les ensemblistes pour les régions du nord sont toujours exceptionnellement chaud proches voir au delà des records absolus (38° à 42°) entre dimanche et mardi pour le NO et jusque mercredi, jeudi plus dans l'intérieur et vers le NE. Au sud la fournaise s'annonce durable et très difficile à vivre, Toulouse par exemple part pour probablement au moins 10 jours à + de 35° et 2/3 jours à 40°, c'est très proche de la canicule de 2003. Et je ne parle pas de l'arrière pays med. qui depuis un mois connaît une anomalie moyenne de température maximales >4/5° et s’apprête à vivre là aussi 10 à 15 jours au delà des 38/40°.

Courage Yannick, il faudra malheureusement passer par une forte crise avec des pénuries et restrictions sévères (eau, électricité.. ) pour que la prise de conscience advienne et les choses bougent réellement...Ce n'est qu'une question de temps vue l'aveuglement collectif et l'absence de courage politique pour ne serait-ce qu'avertir des défis à mettre en oeuvre pour s'adapter au RC.

Ensembliste CEP de ce matin pour Nancy, ce qu'il nous enseigne: - Le seuil des 30° devrait être franchi à partir du 12/13 juillet et probablement jusqu'en fin d'échéance (20 juillet) soit minimum 7 à 8 jours au delà des 30°. Des séries à + de 7 jours au delà de 30° sont rares (1947, 1976, 2003, 2006, 2015, 2020). - A partir du 17 juillet les scénarios au delà de 35° (fourchette 35-40°) se multiplient, ainsi que les tn > 20°, augurant un risque caniculaire. Les perspectives d'une sérieuse vague de chaleur la semaine prochaine se confirment pouvant potentiellement dégénérer en canicule après le 15 juillet, à suivre.

UKMO ne va pas au delà du 13 juillet et cela fait 24h que l'on répète que c'est à partir du 14/15 juillet que le potentiel devient sérieux. Probable qu'une fois les échéances couvertes par UKMO ce dernier envisage lui aussi une invasion d'air bouillant par la péninsule Ibérique. Les signaux d'une invasion d'air chaud massive à partir du 15 juillet sont clairs et marqués sur les modèles LT, que ce soit les ensemblistes, déterministes ou modèles sub-saisonnier. Ils tendent même à se renforcer au fil des runs, c'est très mauvais signe. Pour moi il ne fait désormais guère de doute qu'au minimum un pic de chaleur marqué devrait avoir lieu après le 15 juillet débutant par le sud avec extension très probable vers le nord du pays pour le week-end. Probabilité non négligeable d'une situation dégénérant en canicule vue la synoptique envisagée. Attention danger car nous entrons dans la période climatologiquement la plus chaude de l'été où ce type de masse d'air exprime son potentiel au maximum. Ps : Je trouve qu'il est tout à fait légitime de mettre en perspective ces événements météos avec le RC sur ce topic, car la multiplication et l'intensité de ces derniers est + que remarquable et interpelle légitimement les analystes ici qui suivent les modèles et la météo depuis souvent + d'une décennie. On semble clairement avoir franchi un nouveau seuil dans le RC depuis 2015 et ce n'est que le début. Pour ceux que cela intéresse à ce sujet un article de Nature : https://www.nature.com/articles/s41467-022-31432-y L'Europe est un point chaud du RC, le nombre de vague de chaleur y évolue bcp + rapidement qu'ailleurs aux latitudes moyennes. Les vagues de chaleur européennes devraient augmenter de manière disproportionnée par rapport à la température moyenne mondiale...

Début d'année exceptionnellement ensoleillé sur le 1/4 NE du pays. Au 4 juillet l'ensoleillement cumulé depuis le début d'année y est supérieur aux stations du SO du pays.

La moyenne 1991-2020 est de 5,6mm, 1961-1990 5,4mm il y a très peu d'évolution sur ce paramètre : variabilité interannuelle forte pas de tendance particulière sur le long terme. Ce premier semestre est pour l'instant sauvé par quelques épisodes pluvieux + marqués que d'habitude qui sauve le bilan de ce faible nombre de jours pluvieux (33mm le 8 avril). On est sur un premier semestre très peu pluvieux en nombre de jours de pluie mais également en terme de cumul (on passe sous -1 sigma). Toute la différence avec les anciennes années sèches (prè-2010) se situe au niveau de la température. Par exemple pour les autres semestre avares en jours de pluie (et globalement secs), température moyenne du 1-janv au 4-juil : 8,7° en 1934 8,1° en 1949 8,9° en 1976 9,4° en 1993 7,6° en 1996 10,5° en 2022

Le tableau de ce matin, en comparaison de celui d'hier pour Nancy. Le rouge prend de l'ampleur...

Seulement 38 jours de pluie depuis le début d'année à Nancy, il s'agit d'un record bas depuis 1927!

Pour faire suite à mon message d'hier concernant la sécheresse depuis le début d'année à Nancy. J'ai regardé le nombre de jours de pluie depuis le début d'année (RR>1mm), 2022 présente pour l'instant un record de faible occurrence depuis 1927 avec seulement 38 jours!

Effectivement on est dans le sensationnalisme, mais il faut cependant ne pas minimiser les tendances à LT, le risque d'un épisode à nouveau très chaud à partir de la mi-juillet est important (pour ne pas dire acquis, ce que je le pense) . "Ce scénario parmi d'autre" est ainsi loin d'être isolé, l'ensembliste de notre européen est sans appel comme l'illustre les groupes de scénarios. Il n'y a en fait peu de doute sur l'isolement d'une goutte froide voir d'un talweg sur le proche Atlantique assez bas en latitude et associé à une puissante dorsale anticyclonique d'origine subtropicale, s'étendant du centre Atlantique à l'Europe de l'ouest. Les géopotentiels s'annoncent très élevés sur l'Europe occidentale et devraient probablement être alimentés en air très chaud via le Maroc et la péninsule Ibérique, entre le début et le milieu d'échéance. Il ne fait guère de doute que le sud du pays, qui baigne déjà dans de températures trop élevées, ne devrait pas s'en sortir avec une probable réalimentation de la fournaise après une légère pause cette semaine. Mais la chaleur pourrait également devenir à nouveau très marquée au nord du pays (à un moment donné), la dispersion des diagramme est surtout lié au timing du coup de chaud (+ ou - tardif). Globalement les scénarios sans forte chaleur sont très minoritaires. Ci-dessous tableau des t° à 850hpa pointé entre Orléans et Bourges pour le CEP d'hier soir, le orange foncé correspond à des valeurs >18° à 850hpa (largement suffisants pour chercher les 35° sur les régions centrales), les rouges au delà des 20° (35/40°), à partir du 13 juillet il y en a sur quasi tous les scénarios. Autre point de vue pour les régions du Nord, Nancy : 75% des scénarios entre 30° et 35° du 13 au 16 juillet, avec des scénarios très très chauds qui commencent à apparaître au delà (35-40°) La semaine s'annonce donc globalement sèche très ensoleillé et probablement chaude à très chaude, surtout à partir du milieu d'échéance. Les enjeux de la prévision pour cette semaine me semble-être: - quand débutera le coup de chaud (début de semaine, milieu de semaine, fin d'échéance?) - quel sera son intensité exacte? - quel sera son évolution? Sur cette dernière question les incertitudes sont fortes, mais la configuration atmosphérique qui se met en place est je trouve inquiétante.

Sur Nancy il n'y aura probablement pas 1mm supplémentaire d'ici au moins la mi-juillet, cela devrait nous amener vers une aggravation de la sécheresse en cours avec des cours d'eau en étiage marqué. Par exemple la Meurthe 3 km en amont de Nancy, le débit moyen pour la période est très bas. Le contraste à la mi-juillet devrait être saisissant avec l'année dernière lors du gros épisode du 14 juillet qui avait permis d'atteindre des niveaux records en terme de débit. Sinon il y a malheureusement peu de chance d'échapper à un nouveau coup de chaud voir pire à partir de la mi-juillet. La dispersion des diagrammes est un leurre, la plupart des scénarios envisagent une poussée de fièvre à nouveau assez marqué au moins de quelques jours voir +. Si l'on jette un œil au tableau de l'ensemble CEP on constate qu'il y a très peu de scénario sans coup de chaud, probable donc que l'on renoue rapidement avec des températures très chaudes.

Le plein été se poursuit par ici, les dégradations ont donné très peu d'eau par ici si bien que la sécheresse commence à devenir sérieuse. Depuis le début de l'année le déficit s'accentue et en se début juillet on commence à sérieusement s'écarter de la variabilité habituelle (-1 sigma). L'ensoleillement continue quant à lui de caracoler vers les sommets, du jamais vue depuis le début des relevés.

Oui temps sec et chaud au moins jusque mi-juillet. Peut-être un peu plus de nuages par le nord descendant depuis le Benelux voir quelques gouttes vers la Belgique entre mercredi et jeudi mais sans altération des conditions pleinement estivales... On surveillera à l'horizon mi-juillet la mise en place d'une configuration à risque pour la chaleur, car favorable au retour de talwegs et gouttes froides sur le proche Atlantique. L'été 2022 prend à nouveau une tournure très chaude et sèche. L'été 2021 était donc probablement une exception, une sorte d'été plancher de notre climat réchauffé que l'on considérera comme un été très frais et humide.

Oui c'était envisagé par les mailles fines, coup de vent, orage + à l'est et un front venant mourrir en Meuse. Entre les deux une belle transition sèche peu ou prou sur les mêmes secteurs qui passent au travers depuis quelques semaines (sillon mosellan, Toulois, Woëvre), incroyable. Je pense qu'on fera un zero pointé niveau mm à Essey.

Tu peux trouver des données de quelques stations + que centainnaire sur le serveur de la NOAA: FR000007354 46.8600 1.7217 155.0 DEOLS CHATEAUROUX AERODROME 99999 1901 1999 FR000007510 44.8317 -0.6750 47.0 MERIGNAC AEROPORT DE BORDEA 07510 1901 2022 FR000007560 44.1167 3.5831 1567.0 MONT-AIGOUAL 07560 1896 2022 https://www.ncei.noaa.gov/data/daily-summaries/access/

Quelques questions sur le site de MF: 1. Pourquoi y-a-t-il aussi peu de stations dans la rubrique climat de MF (relevés et normales & records)? Je prends pour exemple l'ancienne région Lorraine qui n'est représentée par aucune station! Il y a 3 stations pour l'ancienne Champagne Ardenne et 2 pour l'Alsace mais rien sur la Lorraine. 2. Plus globalement on est conscient du manque de moyen alloués à l'organisme mais quelle tristesse de constater la pauvreté du site de notre organisme national en comparaison de ce qui peut-être fait en Suisse, Allemagne ou même Belgique... C'est d'autant plus dommageable que MF dispose d'un énorme réservoir de données, chroniques, fond photographique qui pourrait être valorisé sur le site autrement que par quelques articles de quelques lignes postés au compte goutte. 3. Concernant les données, je déplore également la nécessiter de se rendre sur des sites étrangers (américain via la NOAA notamment, ou OGIMET) pour pouvoir disposer de données téléchargeables des principales stations synoptiques, tel un pays du 1/3 monde incapable de fournir correctement ses propres données scientifiques.

Je t'invites à zoomer sur la carte tu verras qu'il n'y a rien de faux, https://www.meteo60.fr/radars-precipitations-pluie-france.php. L'échelle choisie est celle de notre topic donc il est normal qu'il y ait un certain "lissage" surtout quant les cumuls ont été hétérogènes en raison des orages. Tu prends la cartes à une échele plus fine centrée sur ton secteur: Orangé à l'est immédiat d'Haguneau = cumuls proches ou > 150mm selon la légende. Niederbronn est en vert foncé, limite jaune = cumuls >80mm et proche des 100mm. La carte postée par @FABIEN 57 est uniquement disponible pour la Moselle et l'Alsace, et pas pour les autres départements du NE. Pour les cumuls mensuels en plaine, sur notre topic d'après les estimations radars les + importants seraient situés entre Vesous et Luxeuil (jusque env. 200mm)

Je viens de regarder les cumuls de précipitation à l'échelle de notre topic depuis début juin, il y a effectivement de gros écarts entre secteurs très arrosés et d'autres en déficit. On voit bien les secteurs les + sec sur un grand bassin central lorrain, de la région Nancéienne en remontant sur le centre de la Moselle (pays du Saulnois), la frontière Allemande et jusque dans la vallée de la Sarre côté Allemand (Sarrebruck). Belle illustration des trajectoires récurrentes qu'ont prise les dégradations dans ce flux de S-SO. Le cumul de Nancy est donc faible mais à relativiser au regard des autres stations, la situation n'est pas + fameuse à Metz, Epinal voir certains secteurs Meusien qui ne cumulent pas + de 50mm. La station du réseau MF la + sèche est située à Hestroff (57), au NE de Metz cumulant depuis début juin seulement 34,2mm.

Oui il y a une question de flux moins favorable, mais d après mon expérience (j,y vis depuis presque 15 ans) autre chose depuis 2013 et encore + 2015..J ai en + les archives de Nancy depuis les années 1920 sur de nombreux paramètres et le climat n était pas du tout comme il est actuellement...bcp plus dynamique, orageux, froid l hiver et au printemps, moins venteux. Les chroniques des observations météo de la fin 19eme de Meurthe et Moselle (dispo sur le portail doc de MF) recensent également le déroulé de tous les orages années par année sur le département, il y avais tous les ans de gros orages sur Nancy et souvent de la grêle. Le climat est depuis 10 ans calme, très ensoleillé et surtout "mou". Sinon Metz et Nancy ont exactement le même climat, les petites nuances sont liées à l ensoleillement (un peu + faible à Metz) et aux extrêmes (pluvio, neiges, températures) un peu plus marquées à Nancy. Côté météo bonne pluie ce soir sur Nancy, qui pourrait nous donner la plus grosse lame d'eau de cet épisode humide. Il n'en reste pas moins que sur les 7 derniers jours Essey n'a relevé que 7mm! Il me semble que même les scénarios les plus secs des modèles n'avaient pas envisagé un cumul aussi faible, incroyable !

Grosse grêle la dessous, dégâts sur toitures et véhicules dans le secteur... prudence car cela remonte sur Strasbourg

Journée grise et fraîche sur Nancy, on a pas dépassé les 20°, une première depuis le 30 mai dernier m. Toujours très peu d'eau avec 2,4mm sous de petites averses.. l'ennui se poursuit.

Tant mieux pour vous 👍, sur Nancy encore un trollage en règle avec des averses orageuses qui se sont succédees quelques km à l ouest. Sur Nancy RAS si ce n' est quelques gouttes, le pluvio d Essey reste bloqué à 0mm, incroyable et deseperante reccurence. 👍Élément blockquoteÉlément blockquote

Pour l'Allemagne on pourrait élargir au NE de la France. J'avais tenté une représentation des températures moyennes quotidienne à Nancy depuis 1946. Pour les VDF Pour les VDC, la multiplication des épisodes depuis 2003 est stupéfiante.