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Cirus

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Tout ce qui a été posté par Cirus

  1. Ici: http://ds.data.jma.go.jp/tcc/tcc/products/clisys/STRAT/html_e/zu_nh.html
  2. Ca ne signifie pas grand-chose lol ^^ Le fait que l'on quitte les valeurs neutres de NAM, c'est juste un phénomène tout simplement saisonnier. Chaque année aux alentours d'octobre, les valeurs de NAM commencent à fluctuer, soit un peu dans le négatif, soit un peu dans le positif (mais jamais de grosses fluctuations). Pour l'instant, on ne peut faire aucun rapprochement entre ce qui se passe en ce moment dans la stratosphère et ce qui va se passer dans les prochains mois, c'est bcp trop tôt. Il va falloir attendre novembre, début décembre, pour en déduire quelquechose. C'est au cours de cette période que les SSW canadiens (la plupart du temps mineurs) apparaissent. Mais vu que nous sommes en période La Nina, il est bien possible que cela soit pratiquement le calme plat pdt cette période.
  3. Il ne se passe pas grand chose dans la stratosphère en ce moment. Le température moyenne entre le 60e parallèle et le pôle se trouve dans les normales dans la moyenne stratosphère, mais elle a tendance a devenir plus froide que la normale. Depuis quelques jours, on a quitté le domaine NAM-0 (la NAM était neutre depuis début juin). En ce moment, nous avons une valeur de NAM légèrement positive à 10 hpa (1 de NAM environ).
  4. Je vais faire une crise cardiaque Tant de neige, tant de poudreuse. Ca me donne vachement envie de skier là-dedans loool. Ca n'a rien à voir du tout avec la P***n de crouté qu'on a eu l'hiver dernier en hors piste ptdr.
  5. Niveau activité 0, il y en a déjà eu par le passé récent. En janvier, mais aussi en février 2011, on a déjà eu des petites séries avec des 0 de SSN dans l'hémisphère sud. En août 2009, on a eu une moyenne mensuelle de 0 de SSN, pas dans l'hémisphère sud, mais dans l'hémisphère sud cette fois-ci.
  6. Pourquoi ça ne serait pas correct? D'après le diagramme papillon, lorsque l'on progresse vers la fin d'un cycle solaire, les tâches solaires migrent de plus en plus vers l'Equateur. Lorsque l'activité solaire devient optimale, ou lorsqu'on arrive à la fin d'un cycle, les tâches solaires sont situées près de l'équateur, dans les "régions subéquatoriales" de part et d'autre des deux hémisphères, donc ça n'empêche pas à ce qu'il y ait plus de tâches solaires sur un hémisphère par rapport à l'autre. Pour le mois de septembre 2011, on arrive à une moyenne mensuelle de 78 de SSN. Dans l'HN, cette moyenne atteint 60,8 de SSN. Dans l'HS, cette moyenne atteint 17,2 SSN (donc nettement inférieur à l'HN). Juste à titre de remarque, le 23 septembre et aussi du 26 septembre au 30 septembre, on avait 0 de SSN dans l'hémisphère sud. Et on a eu un pic journalier de 124 de SSN le 15 septembre.
  7. Bien sûr que ce n'est pas comparable avec 2000, 2001, 2002, ça se voit du premier coup d'oeil. Mais il faut l'avouer, il y a eu un pic de SSN (qui dépassé la barre des 75 de SSN), et ça s'est passé contre toute attente. Il est sûr qu'une baisse va s'ensuivre après ce pic, mais cela montre bien que l'activité solaire n'est pas au point mort. Après, c'est normal qu'il y a plus de tâches noires dans l'hémisphère nord. Ca ne veut pas dire que l'activité solaire est en train de capoter, loin de là. Ca a toujours été comme ça. Il y a toujours eu plus de tâches noires sur un hémisphère par rapport à l'autre Le nombre de tâches noires n'est jamais symétrique par rapport à l'équateur.
  8. Après une petite absence, je reviens poster un petit bilan sur les indices qui permettent d'établir une tendance saisonnière. Pour commencer nous sommes en phase QBO- entre les altitudes 10 et 30 hpa, mais en QBO+ entre 30 et 50 hpa. Peut être que la transition entre QBO+ et QBO- est en générale plus rapide entre les altitudes 10 et 20 hpa, mais cette transition est beaucoup plus lente en général entre les altitudes 20 et 50 hpa. Pour que la QBO- envahisse l'ensemble de la tranche d'atmosphère entre 10 et 50 hpa, il y a encore un petit chemin à parcourir. Cependant le passage de la QBO de la phase négative à la phase positive se fait généralement d'un trait. Il n'y a pas vraiment de disparités suivant cette transition. Sinon, au delà de l'altitude 10 hpa, nous sommes en SAO+. Une QBO- favorise une stratosphère bcp plus chaude de 3,8°c en moyenne par rapport à une QBO+. Une QBO- accélère la circulation brewer-dobson (ce qui accélère le downward control) tandis qu'une QBO+ ralentit cette circulation (downward control moins efficace). Le downward control, c'est ce qui permet d'avoir une réponse à un SSW dans la troposphère (rétroaction négative ou positive). Concernant l'activité solaire, nous avons eu un gros pic de SSN (inattendu pour beaucoup sur ce forum). On a dépassé le cap des 70 de SSN. L'activité solaire commence à devenir modérée. PS: bon après, suivant les personnes, personne n'a les mêmes définitions et les mêmes critères pour caractériser une activité solaire faible, modérée ou forte. Nous sommes par ailleurs, en période La Nina, ce qui veut dire que nous allons avoir certainement un déplacement de la probabilité d'apparition des SSW dans la stratosphère vers le milieu et la fin de l'hiver, c'est à dire que nous avons plus de chances d'avoir des SSW en janvier, février et mars. Pour les mois de novembre et décembre, la probabilité est vraiment très basse, mais elle n'est pas nulle pour autant. Les chances d'avoir un réchauffement canadien puissant sont vraiment très faibles. Mon hypothèse que j'ai mis en avant depuis de longs mois (que j'ai exposé maintes fois sur ce forum en juin, juillet, septembre...) sur la mémoire de la stratosphère pdt l'été stratosphérique se confirment toujours. Cela veut dire concrètement que nous allons nous ramassé un vortex polaire "survitaminé" jusqu'au prochain SSW (si ce n'est pas un displacement event bien sûr). Et vu que nous avons de grandes chances d'avoir un SSW en janvier, février et mars et beaucoup moins en novembre et en décembre. Nous avons donc de grandes chances d'avoir un début d'hiver placé sous le signe d'un vortex très concentré (favorable au zonal ou aux blocages continentaux). Je parle ici pour les mois de décembre et novembre. Pour le début de l'année 2012, franchement, j'ai du mal à voir. Dans les grandes lignes... Si nous avons un displacement event (SSW), ça ne fera que consolider et entretenir le vortex polaire troposphérique, synonyme de zonal. Les effets d'un omega event sont quasiment équivalents. Si c'est un inversion event, la trajectoire des dépressions au-dessus de l'atlantique sera plus méridionale, mais ça ne garantit pas pour autant, à chaque fois, l'apparition de blocages nordiques, même si l'occurence de ces phénomènes semblent augmenter. Si c'est un splitting event, les chances d'avoir un vortex polaire troposphérique très éclaté sont très optimales.
  9. Intéressantes ces données statistiques. Ce qui aurait été encore plus intéressant, ça aurait été d'explorer d'éventuels liens entre ENSO et configuration suprasynoptique dominante sur un hiver au-dessus de l'Atlantique et de l'Europe. Il faut lever un à un les voiles et changer d'échelle de considération des phénomènes. En tout cas, ces données statistiques montrent bien que ça ne sert à rien de chercher d'éventuelles corrélations entre ENSO et les hivers français (l'échelle de la France étant trop petite face à un phénomène aussi important qu'ENSO ce qui est un peu paradoxal). Ces données statistiques sont dans la lignée des recherches effectuées par Treizevents il y a qq années, ce qui confirme qu'il n'y a aucune corrélation entre ENSO et hivers français encore une fois. Personnellement, j'en reste à l'impact ENSO sur la stratosphère (qui est relativement explicite). L'impact ENSO sur l'Europe, boff, beaucoup de personnes ont assez souvent des points de vues carrément opposés, et à la fin, on est carrément dans le "brouillard".
  10. Oui, le QBO, c'est très important, et ce que tu dis est vrai en général. Il y a de nombreuses études scientifiques qui abordent ce thème... dont une qui date un peu, pour ceux que ça intéresse: Holton and Tan (1980): The influence of the equatorial quasi-biennual oscillation on the global atmospheric circulation at 50 mb Cette étude montre en un point que la phase easterlies (ou négative) du QBO engendre une augmentation de l'occurrence des SSW pendant certains hivers. Cependant, je ne trouve pas l'ensemble de l'étude scientifique sur internet. Mais il y en a d'autres beaucoup plus récentes, il suffit de chercher un peu sur google.
  11. A effacer ...
  12. Je ne sais pas si vous vous en rendez compte tous, mais avec vos histoires d'impact ENSO sur l'Europe, vous mettez tous les lecteurs de ce forum dans le brouillard. Chacun met à sa sauce, sa propre conception de l'impact ENSO sur l'Europe. Tu fais bien de le remarquer, Les hivers nino, nina, nada ont des impacts relativement faciles à expliciter dans la stratosphère. La stratosphère est plus chaude lors des hivers nino par rapport aux hivers nina. L'occurence des SSW est plus importante lors des hivers nino, par rapport aux hivers nina (cependant d'autres études scientifiques montrent que l'occurrence des SSW est équivalente lors des périodes nino et nina). Par contre, je ne ferais pas trop rapidement le lien entre stratosphère froide (moyenne sur un hiver entier) et NAO+, ça serait trop simple /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je suis un sceptique de l'impact ENSO sur les hivers en Europe. Il est certain néanmoins que l'ENSO génère une profusion d'effets (indirects, il est important de le préciser) sur l'Europe, mais ces effets ne sont pas assez définis, explicites ou uniques. Il est impossible de mettre en évidence un seul type d'effet spécifique à el niño ou la niña.
  13. Vraiment très très intéressant cette nouvelle découverte Passionnant, tout simplement!
  14. Oui, les SSW produisent des phénomènes d'hysteresis (comme certains les appellent) permettant le basculement d'une récurrence à une autre. Mais je pense que les effets de seuil s'appliquent beaucoup plus pendant l'hiver élargi que pendant le reste de l'année. En raison des variations saisonnières de températures dans la stratosphère suivant les saisons (et il n'y a pas de variations brusques de températures similaires aux phénomènes stratwarm), les effets de seuil s'appliquent beaucoup moins. Par exemple, cette année, du mois d'avril à juin, on est passé progressivement d'une situation favorable aux pulsions européennes et aux blocages continentaux à une situation favorable aux poussées subtropicales et aux GA (effet provoqué par la variation saisonnière des températures stratosphériques et les effets du SFW du 5 avril qui ont mis bcp de temps à se mettre en place), on a eu une installation progressive d'un régime de temps dominant. Tu fais bien de donner l'exemple de l'hiver 2009/2010, car là nous avons un bel exemple d'un phénomène de bascule avec le SSW du 4 décembre 2009 avec le splitting event qui s'est déclenché 8 jours après le SSW dans la stratosphère (12 décembre 2009). C'est grâce à ce SSW qu'on a eu un hiver de folie avec nos beaux blocages en oméga et nos beaux épisodes neigeux.
  15. On reconnaît bien l'âme d'hivernophile qui sommeille en toi grrrr
  16. Bienvenue sur le forum PJet Oui, tout à fait, les hautes pressions semblent avoir tendance à gonfler sur l'Atlantique dans les projections actuelles(en défaveur des poussées subtropicales européennes ce qui pourrait engendrer de potentiels décrochages d'anomalies basses sur l'Europe occidentale). Il faudra surveiller l'amplitude de l'épanouissement en latitude de ces poussées subtropicales océaniques. Après de là à parler d'un changement de récurrence envisageable, je pense qu'il existe une marge, à voir ...
  17. Grand merci à tous les deux pour tous ces documents. En effet BlaireauDesNeiges, je me suis trompé à un hiver près et merci pour ce document riche en informations. Lothski, super la vidéo ... mais j'aimerais jamais vivre ça de ma vie /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Manque de neige incroyable!
  18. Merci pour ta réponse. Moi aussi, de mon côté, je peux me tromper. Ca se trouve, j'avais mal compris son témoignage et c'était peut-être l'hiver 1963/1964. Il faudrait que je fasse une petite recherche là-dessus.
  19. Nous retrouvons toujours cette dynamique récurrente sur l'Amérique du nord, l'Atlantique et l'Europe avec un complexe à 3 ondulations. La circulation demeure toujours ondulatoire et non zonale. Nous retrouvons toujours cette circulation quasi zonale au-dessus du Pacifique. Une récurrence, c'est comme si vous mettiez un stroboscope (appareil qui délivre des éclairs de lumière brefs à intervalles de temps régulier) au-dessus du système planétaire et dans lequel on peut observer la même situation supra synoptique à intervalles de temps régulier. Ce n'est bien sûr qu'un schéma idéalisé à vue pédagogique et explicative. Dans l'hémisphère nord et dans la troposphère, nous pouvons avoir maximum un système à 7 pulsions chaudes sur la périphérie du vortex polaire alors que dans la stratosphère, on ne peut pas excéder 3 ondes de Rossby instantanées au niveau de la périphérie du vortex polaire. Normalement, en fin de semaine, la pellicule dépressionnaire au-dessus de l'Amérique du nord qui tendrait à évoluer en cutt off, se re développerait par cyclogénèse en aval (par décrochage d'anomalies basses dépendantes du complexe dépressionnaire), permettant le redressement d'anomalies de hautes tropo au-dessus de l'Atlantique (à surveiller entre autre), ce qui formerait un blocage en rhô (avec écoulement d'anomalies basses sous blocage ou retours d'est). La poussée subtropicale européenne serait davantage déplacée vers l'est en raison du déplacement du complexe dépressionnaire islandais induit par le blocage atlantique. On ne serait pas à l'abri de quelques offensives nordiques car il est possible que nous soyons dans la direction ou la trajectoire d'un possible décrochage d'anomalies basses, suggérée par la formation de cette crête d'altitude atlantique.
  20. Le manque exceptionnel de neige dans les Alpes pdt l'hiver 1962/1963 a peut-être duré un ou deux mois seulement. Mais l'hiver en question a en tout cas bien marqué l'esprit du moniteur qui m'a fait le témoignage. Il faudrait faire une petite recherche là-dessus car un seul témoignage du moniteur en question ne peut pas confirmer les faits.
  21. Heureusement que je n'étais pas né à cette époque alors lool Je connais un moniteur relativement agé à Chamonix qui m'a raconté l'hiver 1962/1963. Apparemment, au cours de cet hiver, il n'y avait pas un pet de neige sur Charamillon et Autannes (dans le secteur du Tour à Chamonix), c'est à dire qu'il n'y avais pas "un gramme de neige" jusqu'à 2200 mètres d'altitude. Le froid ne manquait pas, ça c'est sûr, mais il n'est rien tombé en neige pdt de très longues périodes apparemment.
  22. Il est vrai que l'hiver dernier, c'était pas terrible dans les Alpes du nord. Ca fait 13 ans que je ski chaque année à Chamonix, j'ai jamais vu de ma vie un tel manque de neige. Il y avait carrément des versants intégrales où on ne voyait que de la terre (je parle surtout pour le secteur du Tour-Charamillon pour ceux qui connaissent), je peux vous dire que ça m'a fait un choc de voir ça l'hiver dernier. Tous les matins, l'hiver dernier, les conditions de glisse sur les pistes étaient splendides, merveilleuses, c'était que du plaisir. L'après-midi, c'était tout autre chose sur les pistes en-dessous de 2000 mètres, c'était affreux. Moi qui fait des stages élites de compétition, on fait que du hors piste le plus souvent. Impossible l'hiver dernier de faire du hors piste en-dessous de 2000 mètres d'altitude (le lavancher, la trappe...). Niveau poudreuse, c'était pas ça non plus lol. En hors piste, on avait que de la crouté (fine pellicule de glace superficielle et de la poudreuse en-dessous), ça fait très bizarre de skier là-dedans. En prime, aucun jour avec chute de neige, mais que du soleil ... je suis revenu en style "black and white" avec la marque du masque tout blanc autour des yeux et couleurs café au lait/chocolat chaud/caramel sur le bas du visage /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Après, je pense qu'au delà de tout ça, il ne faut pas se référer au ressenti et aussi au régionalisme pour ensuite passer à une généralité, il vaut mieux s'en tenir aux statistiques, c'est la meilleure chose à faire dans un souci d'objectivité. Les conditions neigeuses n'étaient pas toutes les mêmes suivant les endroits, et je parle pour les massifs montagneux. On a déjà connu pire niveau manque exceptionnel de neige dans les Alpes (cf hiver 1962/1963: hiver froid mais très sec). Je veux bien te croire lol, vous avez eu plus de neige l'hiver dernier dans les Alpes du sud, par rapport aux Alpes du nord, bande de petits veinards ^^
  23. Pour les non-initiés et les novices qui parcourent ce topic, je vais montrer quelques supports visuels. Un displacement event et quelque soit l'évènement stratosphérique ont des effets durables (sur plusieurs mois) dans la stratosphère (quant à la propagation vers le bas d'anomalies de northern annular mode négatives), et là il n'y a rien du tout d'aléatoire. Il faut savoir que depuis quelques décennies, pas mal d'études ont changé la vision que nous avons de l'intérieur du système troposphère-stratosphère. Surtout entre l'an 2000 et aujourd'hui, on peut constater de très net progrès. Image issue d'une étude de 2001 (Baldwin et Dunkerton): C'est surtout le 2e profil vertical qui nous intéresse car ça aborde le cas d'un displacement event. C'est une moyenne qui repose sur 30 phénomènes de Strong Vortex Events (après des displacament events), ie des décrochages d'anomalies négatives de NAM et de son maintien. On peut aisément constater que ces VI (Vortex Intensification comme on les appelle) sont des phénomènes durables à l'échelle de plusieurs mois. Là, oui, je suis bien d'accord avec toi, pour l'instant, il est très difficile d'expliquer la générescence (pas dans la dynamique simple mais en tant qu'apparition de ce complexe fluiditique dans le contexte hivernal). Pour expliquer l'apparition de ce complexe, il y a les forçage externes (ENSO, QBO, activité solaire) au système troposphère-stratosphère qui sont en mesure d'expliquer ce phénomène, mais on en n'est pas encore arrivé à là ... Il y a beaucoup de choses qui nous dépassent. Pour conclure, voici l'enchaînement d'actions: Upward Wave Breaking (onde longue accompagnée d'une vitesse de propagation très rapide car il y a eu propagation des anomalies hautes vers l'ouest le 6 janvier) marginalisé par rapport au pôle >> Displacement events >> Propagation vers les bas d'anomalies négatives de NAM (phénomène de rétroaction négative) >> Intensification et entretien du vortex polaire stratosphérique >> Trou de la couche d'ozone.
  24. Les causes de cette NAM nettement positive dans la stratosphère sont les displacement events qui se sont effectués les 6 et 31 janvier 2011.
  25. Ca c'est sûr, le vortex polaire était très massif vers le fin de l'hiver 2010/2011 et le début du printemps. Comme le montre le graphique ci-dessous: On peut remarquer que les mois de février et de mars ont été associés avec des valeurs nettement positives de Northern Annular Mode (quasiment une valeur de 4 pour la NAM vers la mi-mars) ce qui indique que le vortex était très puissant. Puis la NAM a fortement chuté avec le SFW (Stratospheric Final Warming) du 5 avril.
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