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Tomar

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  1. Tordant en effet l'article de la chaîne météo, je reprends juste la fin, vraiment difficile d'être encore plus à côté de la plaque, sur quasiment TOUS les points : "2015 ou 2016 : années charnières? Dans cette perspective, l'année 2016 pourrait jouer le rôle de charnière après 17 ans de stabilité et avant l'amorce possible d'une baisse des températures planétaires dans la décennie 2020 – 2030 (Met Office). A l'heure actuelle, on constate la reprise de l'extension des glaces de l'Arctique (plus de 1,6 millions de km² regagnés depuis 2012, année du minimum historique avec 2007) (3) tandis que la surface des banquises de l'Antarctique n'a jamais été aussi immense depuis le début des mesures des satellites en 1979, avec une extension record de plus de 20 millions de km². Là aussi des scientifiques (4) attribuent cette nouvelle extension au réchauffement climatique en raison des vents plus violents qui auraient tendance à accumuler davantage de glace flottante autour du continent Antarctique. Constatons tout de même que l'Antarctique a aussi battu ses records de froid pendant l'hiver austral qui vient de s'écouler. Si cette amorce de refroidissement se confirmait, qui aura le courage de le dire en fin d’année 2015 alors que se tiendra à Paris la conférence mondiale sur le climat, une conférence qui souhaite parler surtout de réchauffement ?" Pour reprendre la dernière phrase, LCM et Crépet auront ils le courage de dire, en 2017, à quel point ils se sont planté en 2014 sur leur prévision de refroidissement ?
  2. C'est vraiment très surprenant cette proposition, sur le principe je ne vois pas très bien comment ça peut marcher d'autant qu'on injecte de l'énergie dans le système avec ces éoliennes. En pratique, ce qui me semble clocher : - utilisation d'eau salée comme le dit Sky, ce qui diminue considérablement le point de fusion de la glace et va faciliter la fonte de la glace douce sous-jacente. Avec en plus formation de lac d'eau salée sur la glace à des températures bien plus basses qu'avec de l'eau douce, donc plus tôt dans la saison. Or ces lacs absorbent bien plus le rayonnment solaire, se réchauffent et facilitent la fonte en dessous - même sans la fusion impact direct sur l'albédo si on remplace la surface de neige fraîche par de la neige tassée ou de la glace, qui sont moins réfléchissantes. Globalement, avec ce point et le précédent, on va largement faciliter la fonte de printemps/été - et enfin la solidification de l'eau pour former la glace est exothermique, on libérerait de la chaleur. En fait on transforme de l'énergie éolienne en chaleur et on la libére au niveau des pôles, pas exactement ce q'on cherche ! Globalement, pas évident que le bilan soit positif. Mais je n'ai pas vu le papier, peut-être que tout ceci a été pris en compte.
  3. Tomar

    Temps en Espagne

    Quelqu'un a une idée des records de Tx sur la côte du levant en première décade de mars ? Les près de 32°C hier à Valence et les plus de 34°C aujourd'hui à Alicante m'interpellent.
  4. Justement non. El Niño ce n'est un un upwelling d'eau tiède , c'est au contraire une diminution de l'upwelling froid (du côté du Pérou) pour sa partie la plus orientale. Un upwelling c'est une remontée d'eau froide des profondeurs, pas une remontée tiède. Et le rebond ce n'est pas ce que tu décris, ce rebond est cantonné tout à l'ouest du Pacifique, ce n'est pas la propagation de l'onde d'anomalie. Ta façon de présenter est un peu confuse. Il faut bien séparer downwelling (et le rebond upwelling, dans la même zone du Pacifique ouest), qui est un mouvement physique, et la propagation de l'onde Kelvin, qui n'est pas un déplacement de matière mais une propagation d’anomalie thermique (comme une vague). Et sa remontée vers la surface en se propageant vers l'Est n'est pas un upwelling.
  5. Nanuq Au vu de ton dernier post, je ne suis pas certain que tu ais compris la dynamique de l'onde Kelvin. A la base, tu as pendant des mois un empilement d'eau chaude à l'ouest du Pacifique (du côté Australie/Indonésie), dû au courant équatorial qui va d'est en ouest et qui accumule l'eau chaude de surface à l'ouest. Cet empilement génère le downwelling, une poussée d'eau chaude vers le bas, tout à l'ouest du Pacifique équatorial. Cette poussée (qui correspond en effet à un déplacement physique, vertical), déstabilise la thermocline et va générer l'onde Kelvin, qui se déplace d'ouest en est. Mais cette onde, ce n'est pas un déplacement de masse d'eau, ce n'est pas un courant marin sous la surface, bien qu'il y ait bien un transfert de chaleur vers l'est. L'upwelling associé c'est encore autre chose, c'est juste un rebond (toujours verticalement) de la thermocline à l'ouest du Pacifique, qui remonte après la poussée initiale.
  6. Là le milieu n'est ni homogène (thermocline) ni inerte (courant équatorial) . Et on a une onde non pas de chaleur mais d'anomalie de chaleur qui ne correspond pas à un déplacement du support (sauf, Higurashi a raison de le préciser, pour la phase initiale de downwelling puis éventuellement upwelling - upwelling qui ne correspond pas à la remonté d'anomalies chaudes au niveau du Pacifique est près des côtes, telle qu'on le voit dans un post de nanuq un peu plus haut, je préfère le préciser aussi). La propagation de l'onde d'anomalie thermique vers l'est (l'onde Kelvin) n'est pas portée par un déplacement du support (même si rien n'est statique).
  7. Tomar

    Climats du monde

    En terme de ressenti toutefois (pour y avoir aussi habité), la zone de San José, c'est franchement méditerranéen même si les nuits sont plus fraîches. Et donc assez différent du SO français.
  8. Tomar

    Climats du monde

    Je te comprends Gaël, les conditions climatique de San José on trouve quasiment les même (voir mieux, en fonction des gouts de chacun) autour de la Méditerranée, avec en plus une mer beaucoup plus chaude, plus bleue (le Pacifique est tout gris). Par contre la côte californienne est très peu bétonnée et parfois moins surpeuplée (enfin pas le sud à partir de Santa Barbara !), mais en terme de paysage, d'intérêt pour les sports en plein air et surtout nautiques, et même pour la beauté des villes, à mon avis tout considéré la Californie ne vaut pas la Méditerranée loin s'en faut. Il n'y a que le spot de San Francisco qui est spectaculaire et la ville très jolie - mais avec un climat pas très agréable - il faut s'éloigner du Pacifique pour retrouve un climat plus clément.
  9. Mais non, l'onde Kelvin comme son nom l'indique, c'est une onde qui se déplace - ici une anomalie de chaleur. C'est exactement comme une vague, ou une oscillation sur une corde, ou une onde sonore. C'est un effet qui se déplace, pas de la matière (comme ça l'est pour l'upwelling).
  10. Tomar

    Climats du monde

    Je parlais de l'océan pacifique en face de la Californie comparé à l'Atlantique face au côtes portugaise et marocaine, en réponse à la remarque d'Yves. Une raison de la différence de T à latitude égale entre la Californie côtière, plus fraiche, et le Portugal et le Maroc, est la température de l'océan en face. Le Pacifique est plus froid à cet endroit que l'équivalent Atlantique car le trait de côte en Amérique du Nord (depuis le Canada jusqu'au nord de la Californie) y est plus rectiligne et orienté nord/sud (puis NO/SE), et les montagnes plus élevées. Le tout génère un flux aérien orienté Nord-sud (qu'on retrouve même sur le jet qui a tendance à former une boucle vers le sud en arrivant au niveau des côtes américaines) qui est propice à un upwelling, bien plus efficace au large de la Californie que du Portugal et du Maroc où le trait de côte et l'orographie sont moins favorables à l'upwelling. Il se trouve que s'est comme ça. Maintenant, on peut aussi comparer au courant de Humboldt dans le Pacifique sud, encore beaucoup plus froid que le Namib, cf. les T de surface au large du Pérou et même de l'Equateur : elles peuvent parfois descendre à 20 °C en septembre, c'est le seul endroit au monde ou on peut avoir ça à la latitude de l'équateur. Et là aussi la cordillère des Andes et la ligne de côte rectiligne joue un rôle t important de canalisation des flux aériens (générant l'upwelling à très grande échelle) et marins.
  11. Oui, il y a bien un réchauffement depuis qqs semaines et l'esquisse une onde Kelvin vers l'est. Mais c'est le déplacement d'une onde de chaleur, pas le déplacement physique d'une masse d'eau. Rien à voir avec un upwelling.
  12. Tomar

    Climats du monde

    Le Pacifique est nettement plus froid que l'Atlantique - upwelling beaucoup plus efficace, probablement dû à l'orographie. Les rocheuses orientent bien plus les vent dans une direction nord-sud, parallèlement à la côte, ce qui favorise l'upwelling. Du coté atlantique les reliefs s'y prêtent moins bien que les remontées froides existent quand même- générant les courants froid du Portugal et des Canaries. Mais ils sont moins froids que leur équivalent californien.
  13. Je pense que tu fais une confusion, ce qu'on voit est la remontée d'anomalies de température - froide (et non chaude d'ailleurs) du côté péruvienne, chaude au centre du Pacifique. Ce n'est en rien un upwelling dans le sens ou ça ne correspond pas à une remontée physique.
  14. Tomar

    Climats du monde

    Merci Mottoth A part pour la pollution, je préfère LA - ici les Tx sont bien trop limites en été, largement sous les 25 °C sauf les quelques coups de chaud, qui peuvent d'ailleurs être désagréablement trop chauds, qui montent les moyennes des Tx qui sans eux seraient encore plus basses. Même si le brouillard se dissipe souvent à la mi-journée pour laisser place à des après-midi ensoleillés, les Tn très fraiches et l'humidité rendent la sensation glaciale la nuit et le matin, et les soirées désagréablement trop fraiches même en été. Et puis la pluviométrie est vraiment très faible, elle n'autorise qu'une végétation xérophile rabougrie et desséchée sauf en hiver. Seul bon point l'automne, très agréable (mais avec toujours cette fraicheur nocturne. Au choix je préfère les zones de la Baie abritées des entrées froides du Pacifique, comme San Jose, un peu plus fraiches l'après-midi en hiver mais avec un vrai été chaud, toujours très sec, typiquement méditerranéen. Mais je crois qu'on va voir ça bientôt dans les prochaines fiches.
  15. Tomar

    Climats du monde

    Oui, c'est l'hémisphère nord, zone subtropicale (Tx hivernales sont trop hautes pour le nord de la Californie) rafraichie par un océan froid, mais pas en zone côtière immédiate (qqs km à l'intérieur) sinon les Tx seraient plus basses et/ou les Tnn plus hautes. Pacifique coté américain, les Tn sont trop basses pour l'Atlantique et la côte marocaine. Cote californienne mais au sud de San Francisco et au nord de Santa Barbara, Salinas je dirais, ou Lompoc.
  16. C'est juste une question de cohérence Si tu n'utilises pas la méthodologie de l'OMM - et de MF pour ce cas précis - tu ne peux pas vraiment comparer tes mesures avec les leurs, - torchons et serviettes. Après aucun souci, chacun fait comme il veut pour mesurer ce qu'il veut, mais s'il y a bien biais, chaud ou froid, autant le dire lorsqu'on compare avec des mesures officielles
  17. On verra pour tout le NE... En attendant, pour ta station, les chiffres que tu donnes n'ont guère de valeur comparative, ce qui rend peu pertinente la valeur d'anomalie produite puisque - tu ne peux pas te référer à la norme trentenaire pour ton site - tu n'utilises pas la méthodologie formelle de prise de Tn et Tx (18h j-1/18 j et 6h j/6h J+1) de l'OMM, ce qui fait que tes moyennes sont plus basses d'environ 0,2°C à ce que donnerait la méthode classique. Hopla
  18. La carte MF est obsolète, elle ne prend en compte que les 22 premiers jours de février. Il suffit de lire la légende en bas. Pour mémoire, plus de 20°C de Tx le 23 février au sud de la plaine d'Alsace, et encore 17,8°c hier à Strasbourg. Attendez demain pour un bilan fiable, mais au final une anomalie très faible (bien que légèrement excédentaire) en France avec évidemment des variations régionales.
  19. RIP la Niña 2016, bienvenue à la Nada Toutes les zones sont largement au dessus de -0,5 d'anomalie, et même bien au dessus de +0,5 pour les zones 1 et 2 (près des côtes du Pérou et de l'équateur).
  20. C'est pourtant exactement le même schéma que pour la dorsale de début de semaine, les HP atlantique s'affaissant ou glissant sur la France, il suffit de regarder en dynamique P2, P3, P17 (deux jours après)... les HP atlantiques, souvent générées par des gouttes froides dans la zone des Açores, qui ont bien des "racines" tropicales, qui coulent ou glissent vers la France. Ces HP sur la France ne sont pas statiques mais réalimentées sur la semaine du topic dans ces scenarios. C'est un schéma récurrent assez fréquent d'ailleurs, le régime d'ondulations qui s'affaissent sur nous. La suite n'est pas connue mais à ce stade, rien ne dit que la schéma général a bougé pour la semaine du topic et qu'on en aura fini avec nos HP - il me semble qu'on risque de rester dans une dominante anticyclonique sur l'essentiel de la semaine en tous cas
  21. Minoritaires oui nettement, mais pas inexistants loin s'en faut. A 10 jours pour GFS : La moyenne pour le dernier jour de ce topic est anticyclonique sur tout le pays d'ailleurs (ensembliste GFS): Sur l'ensembliste de CEP à 10 jours, idem, on a quand même un signal de HP sur le pays : A ce stade la fin de la récurrence anticyclonique sur la France n'est pas du tout certaine même à long terme. Ca finira par arriver,, mais quand...
  22. Hello Même pas : la ligne à 1015 hPa ne fait qu'effleurer la frontière belge au tout début de la journée du 2. Puis les HP réinvestisse le pays en force par le NO. On a tellement l'habitude des HP depuis des semaines que lorsque les pressions baissent et approchent la moyenne au sol, on a l'impression d'être en dépressionnaire. La semaine du topic est assez bien cernée sinon en effet, pas l'impression qu'elle satisfasse grand monde, ni les hivernophiles ni les douceurophiles.
  23. C'est ta perception Dionysos, mais elle ne correspond pas aux observations. Même dans les Alpes, le réchauffement a été bien plus marqué en été qu'en hiver, à basse ou moyenne altitude. http://www.vd.ch/fileadmin/user_upload/themes/economie_emploi/developpement_economique/fichiers_pdf/alpe-vaud-rapp-chang-clim-wsl-2013.pdf une étude suisse assez complète pour le canton de Vaud, comprenant Alpes, Jura et plateau entre les deux. Dans tous les cas c'est l'été qui s'est plus réchauffé que l'hiver, à toute altitude. Pour les canicules aussi ta perception est fausse. Meteofrance note une augmentation des canicules depuis 1980 : http://www.meteofrance.fr/actualites/39861264-canicule-et-changement-climatique je reprends textuellement : "Le recensement des vagues de chaleur en France depuis 1947 montre que ces épisodes ont été plus fréquents depuis 1980, en cohérence avec l'accélération du réchauffement moyen observé sur la période. Ainsi, on a recensé beaucoup plus d'épisodes entre 1981 et 2015 que sur de la période 1947-1980, de durée équivalente. " Et en effet le graphique est très parlant. Dans les années 50, deux canicules en 52 et 57, intensité assez faible Dans les années 60, une seule, très faible Dans les années 70, deux canicules, d'intensité moyenne à assez forte (et oui, 76 n'est pas une canicule exceptionnelle, mais une sécheresse exceptionnelle) Dans les années 80, deux canicules, dont celle très intense de 1983, la plus longue observée depuis au moins 1947 Dans les années 90, 5 canicules en 10 ans ! Dans les années 2000, "seulement" 4, mais l'ovni 2003 compense largement la diminution d'une unité Dans les années 2010 (en cours), déjà 4 canicules en 6 ans... Et encore il faut y rajouter une cinquième, celle de fin août 2016 (la plus tardive de nos tablettes, cette vague de chaleur n'a pu être pris en compte dans le graphe ci-dessus, antérieur à l'été 2016). Ca fait donc 5 en 7 ans jusqu'à présent. Ca se passe de commentaires non ?
  24. Merci Je venais de faire le calcul et je retombe sur les même chiffres arrondis. Oui on atteint les limites de l'interprétation pour des séries courtes de données assez variables (plus que la moyenne annuelle). Par exemple, l'anomalie froide du printemps 2013, assez importante et placée en fin de période, pèse fortement sur la tendance.
  25. Sue le site de météofrance, pour les saisons : http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/bilans-climatiques Les anomalies hivernales des dernières années 2015/16 : +2,6 2014/15 : +0,2 2013/14 : +1,8 2012/13 : -0,3 2011/12 : 0 Soit une anomalie moyenne de +0,86 sur ces 5 saisons Les anomalies de printemps pour la même période 2016 : -0,3 2015 : +0,8 2014 : +0,9 2013 : -1,3 2012 : +0,8 Soit une anomalie moyenne de +0,18 Il y a bien un rattrapage tout récent pour l'hiver (exclusivement dû aux 3 derniers) et un tassement pour le printemps, encore plus marqués si on prend seulement les 4 dernières années.
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