Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

hailstone

Adhérent Infoclimat
  • Compteur de contenus

    2509
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par hailstone

  1. Les modèles de ce matin nous servent des versions encore différentes de celles d'hier, le suspense n'en finit pas! Sur le GFS et GEFS de controle, l'anomalie de PV balte est trop occupée à interagir avec les hautes TPW sur l'ouest russe pour venir tendre la main à l'anomalie de PV portugaise. Du coup la circulation fraîche d'E/NE n'est pas alimentée durablement et le nord de la France ne connaîtra qu'un très relatif rafraîchissement. Sur le CEP, assez atypique, l'anomalie de PV balte entretient une cyclogénèse scandinavo-scandinave qui tend à migrer trop au nord vers la Mer de Norvège et se fait aspirer par le vortex atlantique, nous laissant tranquillement du côté chaud des advections, contrairement aux runs d'hier où tout interagissait plus au sud donc près de chez nous. Ce serait même le retour de l'été en fin d'échéance pour le CEP... UKMO serait presque un bon compromis entre les runs d'hier et le GFS de ce matin, avec un rafraîchissement en flux d'E/NE sur le nord du pays plus prononcé que sur GFS. J'ai l'impression que UKMO est le plus raisonnable car assez proche de la moyenne GEFS et assez proche des runs d'hier, mais pour autant les autres scénarios sont tout à fait possibles.
  2. oui, cette tendance "fraîche" s'est amplifiée ces derniers runs, mais ça se joue à pas grand chose, par exemple sur le GEFS 12z de ce lundi il n'y a pas d'interaction entre l'anomalie de PV russophile et celle qui est sur l'ouest de la France, du coup on resterait dans l'air doux et instable. Grosse incertitude pour ce début mai, même si on devine une tendance plus perturbée et plus nuageuse que ce mois d'avril, et pour les températures c'est un peu tôt pour se prononcer.
  3. à 13h, Dunkerque est la station la plus chaude de France avec 24.4° !
  4. Les divergences entre CEP et GFS semblent provenir de l'advection de hautes valeurs qui a lieu vers le lundi 25 à l'avant du thalweg atlantique, où se produit une petite cyclogénèse. Sur CEP, il y a une reconstituion plus forte des hauts géopotentiels côté Irlande (et en même temps le minimum sud-ibérique est comme repoussé vers la Tunisie), tandis que pour GFS c'est moins le cas, l'advection de HT est plus faible et a lieu plus à l'est, ce qui permet aux basses tropo de résister davantage par chez nous, d'où une instabilité plus marquée chez l'américain. Dur de savoir qui aura raison. Comme vous l'avez dit, peut-être un compromis...
  5. record mensuel battu au Touquet aujourd'hui, avec une Tx de 25.5°C ! (ancien record 25.3° le 30/04/1952) La masse d'air n'est pourtant pas exceptionnellement chaude (9° à 850hPa). L'air et les sols très secs doivent jouer un rôle dans ces valeurs remarquables je pense. à suivre ces prochains jours aussi ...
  6. Malgré ce rafraîchissement, on bat quand même un record mensuel de Tn élevée à Montpellier-Fréjorgues, avec 17.3° (contre 16° le 30/04/2003). Il fait encore plus de 20 degrés à l'heure qu'il est!
  7. oui cette cellule sur la Dordogne au NO de Périgueux prend une forme de crochet ou aile de papillon, peut-être des caractéristiques super-cellulaires temporaires, faut dire que l'hélicité est au rendez-vous dans le Sud-Ouest cette nuit.
  8. sur le GFS 12z c'est un Moscou-Paris vers J+5/J+6, pas mal ... même si en plein mois de janvier ça aurait été plus efficace
  9. La cyclo bénéficie autour de dimanche (H+96) d'une très forte divergence d'altitude entre sortie gauche de jet (jet très puissant sur l'atlantique) et entrée droite d'un autre rapide de jet, le tout dans un contexte très barocline sur l'océan (même mécanisme que la formation du célèbre "Klaus" qui a touché le SO le 24 janvier 2009). Sur le GFS 12z (mais pas forcément sur d'autres runs ou d'autres modèles), plus le système progresse ensuite vers nos côtes, plus la sortie gauche et l'entrée droite s'éloignent (ou se "déphasent"), si bien que le tourbillon dépressionnaire qui suit le "rail" de cette zone de divergence d'altitude en sortie de jet, jet de plus en plus ondulant et au déplacement lent, se trouve perdu entre ces deux branches de jet streaks de plus en plus éloignées et présentant de moins en moins d'interaction entre elles. Il perd donc en puissance, d'autant plus que la baroclinie diminue (diminution du contraste méridien de ThetaE par conversion de ce gradient en énergie cinétique et en chaleur latente). Cela explique l'affaiblissement de la dépression. La quasi-stagnation est liée à l'ondulation du flux de grande échelle au voisinage de la dépression et au ralentissement de la zone de divergence d'altitude, de plus en plus faible, entre les branches de jet.
  10. La trajectoire de la dépression très creuse mais compacte présente au nord des Açores vers H+120 est encore très indécise. Et c'est cette trajectoire, parmi d'autres ingrédients, qui jouera beaucoup sur la suite... Dans un contexte atmosphérique si instable à J+5, la prévisibilité est très faible pour le milieu de semaine prochaine et a fortiori la fin de semaine. Les meilleurs scénarios pour les hivernophiles, cf. perturbations 7 et 19 du GEFS 12z ou le CEP (ou BOM) de ce matin, sont ceux où cette puissante dépression circule très au sud du blocage en direction de la péninsule ibérique et finit par s'isoler au sud de l'Europe, ce qui facilite le passage en flux d'E-NE froid sur la France. Si la trajectoire est un tout petit peu plus au nord ça peut suffire pour faire capoter l'arrivée du froid si fragile chez nous, et pour l'instant cette option est majoritaire, avec une influence plus océanique et bien moins froide sur l'Hexagone. Mais rien n'est calé pour l'instant dès J+5, il faut rester très prudent comme cela a été si bien dit dans les précédents posts!
  11. Oui ça a en effet un rapport avec le vent thermique (lien entre la dérivée verticale des composantes du vent géostrophique et les dérivées horizontales de la température potentielle). Comme pour le vent thermique, il s'agit d'un concept et non d'une quantité physique mesurable. Le vecteur Q intervient implicitement dans l'équation quasi-géostrophique pour la vitesse verticale à grande échelle (cf. chapitre 14 des Fondamentaux de météorologie, S. Malardel, où tout est explicité en détail). Pour dégager ce concept, il faut passer par un sérieux triturage d'équations pas toujours digeste. Si on combine la relation du vent thermique avec celle du mouvement horizontal (décomposé en composantes géostrophique et agéostrophique), ainsi que la relation entre les variations de theta et la vitesse verticale (un vent descendant va advecter des theta plus chaudes et vice versa pour un vent ascendant qui advecte des theta plus froides) ... on obtient ... le fait que le champ de vitesse verticale et le gradient vertical du vent agéostrophique sont directement liés à ce fameux vecteur Q qui regroupe uniquement des termes compatibles avec l'équilibre géostrophique et hydrostatique à grande échelle, et qui peut s'interpréter comme le forçage géostrophique de grande échelle sur la vitesse verticale. En gros (et pour reprendre un peu les termes utilisés dans la citation en anglais), une circulation agéostrophique se met en place en réponse à l'advection géostrophique des perturbations temporelles du gradient de température potentielle! (imaginez par exemple une frontogénèse en 3D, ça peut éventuellement aider) On peut alors exprimer mathématiquement la vitesse verticale quasi-géostrophique (ou plutôt son "laplacien" pour ceux qui ont vu ça en cours) comme une fonction de la divergence de ce vecteur Q. Ainsi, quand Q est très convergent (divergence de Q négative), les ascendances sont maximales. A l'inverse, quand Q est très divergent (divergence de Q importante), la subsidence est forte. (avis aux mauvais esprits...) Sur une carte du modèle GFS avec représentation de div(Q), on va pouvoir visualiser les zones où l'atmosphère subit des mouvements agéostrophiques importants à grande échelle (on se place loin des échelles liées aux mouvements agéostrophiques de type convection), donc typiquement les zones de frontogénèse où l'on voit souvent un dipole div(Q) positive/negative correspondant surtout au dipole ascendance/subsidence, mais aussi l'impact des advections de theta sur la structure verticale du vent horizontal agéostrophique, particulièrement marqué à proximité des fronts.
  12. c'est chose faite : Dax vient de battre son record mensuel de Tnx : Tn définitive de 15.7° en ce 7 janvier 2011 (ancien record : 14.8° le 15/01/1975). Socoa et Biarritz ne sont vraiment pas passés loin de leurs records respectifs, mais la température a un peu trop baissé juste avant 18h UTC ce soir. Pointe de Socoa : Tn de 16.7° (record = 17° le 10/01/1991) Biarritz : Tn de 16.4° (record = 16.8° le 10/01/1991)
  13. à 00h il fait encore 17.9° à Biarritz et Socoa, 17.7° à Dax. Sachant que le vent de sud sur les Pyrénées et la côte aquitaine va se maintenir jusqu'à samedi, il faut surveiller les records éventuels de Tnx sur l'extrême SO. Pour Biarritz par exemple il va falloir rester au-dessus des 16.8° de janvier 1991, ce qui est assez difficile mais pas impossible.
  14. En fait, beaucoup de choses vont se jouer entre le 4 et le 6 janvier au moment où un noyau de tourbillon cyclonique polaire issu de l'est groenlandais crée une cyclogénèse à l'est de l'Islande, se déplaçant ensuite vers la Mer du Nord et le NO de l'Europe plus généralement. Dans les scénarios qui conduisent à du froid, voire une vague de froid sur la France, on constate que la dorsale atlantique reste intacte tout au long du trajet de ce creusement dépressionnaire au NO de l'Europe (cf. par exemple perturbations 8 et 16 du GEFS 12z, ou bien NOGAPS 12z voire ECMWF 12z), ce dernier pouvant descendre jusque vers la France sans interagir avec les anomalies basses présentes plus à l'ouest sur l'Atlantique. Cela permet une advection d'air très froid et humide jusqu'à la France, pouvant dans certains cas être amplifiée par un creusement secondaire méditerranéen ou sud-européen qui peut éventuellement être rejoint par une dépression issue des Açores, pendant qu'une bulle chaude continuerait à être alimentée au sud-ouest de l'Islande par pulsations de HT successives en marge des dépressions situées au large de Terre Neuve. Dans ce cas là on se situe sur le bord froid de la zone barocline très basse en latitude. Dans les scénarios qui ne conduisent pas vers un froid significatif, les trajectoires respectives des anomalies basses NO-européennes et ouest-atlantiques autour du 5 janvier sont trop proches et finissent par interagir en plein sur l'Atlantique ou sur les Iles britanniques, le creusement NO-européen étant trop à l'ouest au nord des Iles britanniques. On se retrouve dans ce cas là sur le mauvais bord du courant perturbé au sud du blocage qui se replie très loin sur le Groenland, et la France est concernée par un flux d'ouest à sud-ouest plus doux (cf. par exemple perturbations 4 et 5 du GEFS 12z). Il faut alors monter au nord des Iles britanniques pour connaître une vague de froid. En gros, la jonction dépressionnaire se fait trop tôt et trop au nord pour nous. Il y a des scénarios intermédiaires où le nord de la France est plus proche de l'air froid en embuscade au nord, avec risques d'épisodes neigeux le long de la zone barocline, pendant que le sud baigne dans une relative douceur.
  15. il faut probablement remonter à décembre 1997 pour retrouver un épisode aussi conséquent sur Paris (il y avait eu 12 cm à Montsouris, 13 cm à Trappes). On dépasse les quantités de fevrier-mars 2005.
  16. à Ouessant la Tx d'hier est de 23,3° mais le record mensuel est de 23,4° le 30/05/2003, donc on a un record du jour seulement. à Vannes effectivement le record mensuel est battu avec 29,8°, mais la station est assez récente (1998 je crois) et donc ce record est à relativiser : il a pu faire plus chaud dans le coin en mai 1992, 1953, 1947 .. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  17. hailstone

    Suivi des orages

    supercellule en cours sur le nord-ouest Dordogne (près de frontière Charente) crochet dans sa partie sud + très fortes réflectivités + légère déviation à droite risque de grosse grêle ...
  18. on relève : 10 cm à Brescia / Ghedi (102m) 10 cm à Piacenza (134m) 15 cm à Ferrara (10m) 25 cm à Asti (250m) 48 cm à Mondovi (559m) (piémont, région ayant eu les plus forts cumuls de neige) On dépasse localement les 50 cm dans le Piémont et la basse Lombardie. Un observateur à Dogliani (entre Asti et Cuneo) mentionne une couche incroyable de plus de 60 cm chez lui avec de la neige presque jusqu'aux fenêtres (sur le forum meteogiornale.it). rafale à 152 km/h mesurée hier à une station météo en bord de mer dans la région de Trieste (près de la frontière slovène) : source : www.meteogiornale.itdépêches italiennes concernant les intempéries neigeuses : http://www.meteogiornale.it/notizia/17531-1-nevicata-record-per-l-emilia-romagna-in-un-inverno-gia-storico http://www.meteogiornale.it/notizia/17532-1-maltempo-super-nord-sotto-bufere-di-neve-la-bora-sferza-trieste http://www.adnkronos.com/IGN/News/Cronaca/Neve-gelo-e-venti-forti-sferzano-lItalia-paralizzato-il-Centro-Nord-Frane-al-Sud_102122920.html http://www.lastampa.it/redazione/cmsSezioni/cronache/201003articoli/52998girata.asp
  19. webcam à Capbreton webcam à Hossegor
  20. c'est vers Capbreton et Hossegor (Landes) que les échos radar neigeux sont les plus intenses actuellement ...
  21. un gros paquet neigeux "surprise" touche actuellement le Pays basque et l'extrême sud-ouest des Landes! personne là-dessous? EDIT : webcam de Bayonne en direct (bonne chute de neige!)
  22. une petite ligne d'averses neigeuses a aussi l'air de concerner un axe Corbières - Côte Vermeille en passant à l'est immédiat de Perpignan. Quelqu'un pour confirmer?
  23. d'après des reports Meteoalerte, il y aurait 2 cm à Meyreuil et 4 cm à Chateauneuf-le-Rouge (à l'est d'Aix-en-Provence dans le 13), peut-être exagéré??? (mais en vigilance verte c'est pas mal!) et 2 cm à la Roquebrussanne dans l'ouest du Var (345m). sans parler des 15 cm de Corte (450m) et des cumuls de plus de 50 cm au-dessus de 800m en Haute-Corse.
  24. la neige semble se généraliser sur une bonne partie du 2B et d'après météoalerte on dirait qu'elle tient à très basse altitude (100-200m).
  25. Tarbes-Ossun (65) : 1 cm (sauf si quelqu'un a vu plus sur le Metar) Montauban (82) : 2 cm Revel (31) : 10 cm Castelnaudary (11) : 16 cm Pierrelatte (26) : 18 cm Pour St-Girons (09), c'est au moins 10 cm (à 16h) et pas 9 cm (donnée périmée). Pour Millau (12), j'avais vu passer un 13 cm (et pas 12 cm). Les 15 cm de Montélimar égalisent le record de mars 1955.
×
×
  • Créer...