calou34

Les gars, on est fixé depuis un moment déjà ! GFS fait preuve de précision et de stabilité depuis plusieurs jours, pour preuve: Les aires limitées du CEP et de GFS (00Z) s’accordent sur une intensification des pluies lundi en matinée (forçage dynamique), la version CEP réduit ses cumuls, faute de cisaillement favorable à de la convection organisée. Reste le cumulatif orographique cévenol à préciser.

Lundi sera (c’est presque une certitude) la journée qui retient notre attention. Depuis hier, voire avant-hier, les champs pluviogènes réagissent plus fortement chez le CEP qu’avec GFS, si on admet que la dynamique générale est à peu près identique. Le CEP a une meilleure résolution horizontale et 91 niveaux verticaux ainsi qu’une représentation plus détaillée des basses couches, à priori un peu plus fiable que GFS. GFS 0.5° place les noyaux les plus importants là où la divergence des niveaux supérieurs est forte, les VV sont dépendantes du tourbillon et de la divergence (flux de masse). On a un indicateur qui "dégrossit" la situation mais relativement peu adapté à ces régimes d’épisodes méditerranéens. Pour se faire une idée plus précise, il y a la version NH de GFS qui utilise l’algorithme de KF (paramétrisation de Kain-Fritsch) et offre une représentation plus détaillée de la convection à méso-échelle. Cette version n’a pas été "très à la hauteur" lors du dernier épisode, elle ne sort pas de grosses intensités sur le 06Z, le contenu intégré en vapeur d’eau et le potentiel convectif ayant du mal à être advecté, et le cisaillement "profond" pas toujours favorable Par contre, l’intrusion sèche vue à 700 hPa pourrait être un facteur aggravant et sous estimé en terme d'intensité et de cumuls à plus petite échelle.

Merci pour les cartes Paul, pas eu le temps de voir comment tout ça a évolué depuis hier. Je remarque l’axe de TA de basses couches révélateur d’une jolie frontogénèse, doit y a voir de grosses VV sur le jet et beaucoup de chaleur latente. Bien pour le 30 tout ça /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> .

Oui, le CEP est dynamiquement ce quon peut espérer de mieux dans sa représentation de lanomalie de PV et des contours du jet. Avec une telle dynamique, les champs de basses couches sorganisent autour du jet dans une atmosphère instable et fortement convergente ente Rhône et Cévennes doù la nature convective et moins mobile des précipitations. Le 06Z de GFS était proche de cette configuration, par contre le 12Z module la longueur donde du talweg qui perd en contrôle sur ladvection chaude et humide des niveaux inférieurs, et des flux verticaux moins forts. La fenête temporelle cible de plus en plus la matinée de lundi.

4°6 / 19°8 ici et chute rapide ce soir 8°.

Et pourquoi pas un bon espoir d’aboutir à une situation de classe TG (talweg golfe de Gascogne, classe productrice de pluies intenses).GEFS 12Z: la moyenne à 12 UTC dimanche forme bien le talweg, la dispersion asymétrique concerne la profondeur de l’onde courte légèrement en amont du creux de géopotentiel, dispersion et contours que l’on retrouve sur le schéma spaghetti. Pas mal de conditions initiales perturbées qui creusent ce talweg donc. Les déterministes GFS et CEP sont assez semblables, GFS tient dans la moyenne de ses champs de pluies prévus par sa PE (rien d’exceptionnel, cumuls cévenols pendant 24h, puis talweg court probablement lundi en matinée avec pluies convectives). Le CEP déterministe hausse ses champs de TPE et de convergence à l’avant de l’anomalie de PV et "explose" (tout est relatif, c'est un signal) ses cumuls convectifs lundi sur 30 et 07. MAIS c’est à plus de 120h, et cette onde ne sort que depuis hier soir......

Sentiment partagé : les spaghettis du 12Z (PE GFS) ont meilleur goût que ceux servis hier soir. L'écoulement général se met à onduler sur pratiquement tous les scénarios à 144h, et effectivement Christophe, vu la prévisibilité du moment, on attend patiemment avant de tirer des conclusions /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Jusqu’à 2°2 de mini à 7h30, point de gelée atteint sur les carrosseries (un 27 septembre)! Tx 19°2, petit mistral résiduel.

Yo, on parle soit de ZO, soit de blocage, mais pas de blocage de ZO, ou de ZO qui se bloque, ces 2 termes sont opposés dans la signification quils donnent de la circulation atmosphérique générale. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">Sauf erreur de ma part, le gradient de géopotentiel sur lAtlantique nord tel quil est prévu ne sest pas présenté aussi fort depuis plusieurs semaines, et il faudra du recul pour voir le ZO comme nouvel "attracteur" dominant basse fréquence de la circulation. Et puis il est tout à fait normal à cette période de lannée dassister au renforcement de la baroclinie sur locéan, sans que lon puisse faire un lien direct (dans l'immédiat) avec la configuration des températures à la surface de la mer (nina).

Bien d'accord Tof! Ça c’est de la zone barocline avec son jet tendu comme une arbalète. Beau temps sec et doux pour la saison avec un peu de tramontane lol! Question ondulation, les "spaghettis" de l’ENS (isohypses à 500 hPa) restent assez bien rangés (dans leur paquet), peu s’écartent du droit chemin à l’horizon d’une semaine. Les moyennes du CEP ensembliste sont aussi zonales, les écarts-types se concentrent davantage sur les hauteurs géopotentielles sous le jet que sur d'éventuelles perturbations ondulatoires méridiennes (très minoritaires). Qu’est ce qu’on va s’éclater ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">, quant aux bulletins de MF, on a pas d'autres choix que de s'y accrocher.

Yep, je ne jugerai pas le contenu du bulletin d’hier. Les paramètres basses couches en haute résolution étaient un poil critique dans les parages de l’Esterel avec beaucoup d’instabilité dynamique, mais les forces de rappel des couches sus-jacentes auraient du les inciter à la prudence. Les prévis de ce début d’automne vont naturellement trouver leurs places dans un autre topic, celui des lamentations. REC (rectiligne) sur l'Atlantique, RAS chez nous.

Salut, Tn remarquable de 5° à 7h00. Reprise du vent orienté WNW et ciel clair.

Oui, le jaune a été retiré, le risque est délimité sur une zone trop restreinte (du moins c’est ce que j’en déduis). On verra cet après midi le bien fondé de ces expertises. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Si previ83D passait par là... Le reste, c’est de la sémantique, c’est vrai que violentes rafales turbulentes par exemple aurait été peut-être plus approprié (quoiqu'un peu pompeux) /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Pour ce qui concerne le risque d'orages, il est présent (après tout dépend de ce qu'on entend par "orages forts"). Très localement le risque de chute de grêle aussi.

Vous abusez, les zones citées en bulletin sont soumises à de la convergence en couche limite et d’écoulements fortement turbulents (en limite du domaine du mistral). Les modèles calibrés méso-échelle qui traitent de la convection et des apports en humidité méritent qu’on y prêtent attention, c’est tout.

On a un consensus sur la dynamique de l’écoulement entre le CEP et GFS, mais il ne faut pas s’arrêter sur leurs pronostics de champs de précipitations.Les versions aires limitées des 2 modèles prennent en compte des interactions structurelles plus fines directement liées aux champs de tourbillon et à la convergence de basses couches en LR. Ils sont déjà relativement surprenants ce qui pourrait se passer dans le 34 et le 30. PS: dsl pour les liens "aires limitées" vers la toscana.it, la version beta d'I9 ne me permet pas de les faire pointer correctement

David, n'hésites pas à poser des questions si je n'ai pas été clair /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">Et effectivement, on espère avoir une meilleure visibilité demain.

On y voit plus clair quand même avec les 12UTC, même si : L’onde barocline du Labrador est un cas d’instabilité dynamique qui devient quasiment non linéaire au bout de 24h aussi bien pour GFS que pour le CEP, avec une croissance d’erreur pronostique très rapide. *Ici écart-type sur la hauteur géopotentiel à 500 hPa Du coup les contours de l’onde perturbée qui va nous concerner ne sont toujours pas définitivement tracés et les anomalies dynamiques d’altitude, dont dépendent les champs de basses couches, encore trop fluctuantes. Il n’y a qu’à voir les réactions violentes des diagrammes de précipitations. Si on devait dégager une tendance globale, jeudi forte convergence d’humidité en LR, flux cisaillé en basses couches, les pluies s’articuleraient autour de l’orographie d’une part et s’organiseraient en convection peu profonde d’autre part en plaine. Quelques noyaux de précip plus forts en soirée qui réagissent à une 1è anomalie (le 12Z de GFS attenue ces effets, place davantage les pluies en mer en raison de la flottabilité positive). *Champs de TP sur l'isentrope 320K prévi jeudi 18 UTC Vendredi, advection d’une anomalie dynamique plus marquée avec forçage frontal (mais encore à déterminer). Elle représenterait les pluies les plus intenses, les sorties brutes avantageant de plus en plus vallée du Rhône et PACA.

Diagnostics assez incroyables ce soir (j’ai beaucoup de mal à comprendre vos derniers post). - La prévision d’ensemble de GFS met littéralement à mort l’épisode perturbé de jeudi et vendredi, le 12Z porte pratiquement à lui seul l’espoir de voir des qty de pluies correctes. - Le CEP offre une variante en cut-off, l’onde se déplace lentement, plus aucune possibilité pluvio-orageuse jeudi et vendredi. L’advection principale de tourbillon est repoussée dans la nuit de samedi à dimanche, d’où ces noyaux de fortes précipitations un peu erratiques. On s'inscrit plus que jamais dans un schéma de prévisibilité très mauvaise Salut Chris, merci pour ton clin d’œil très amical........comptant sur toi prochainement pour tes lectures pertinentes et passionnées des synoptiques hivernales porteuses d’or blanc /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pour la dernière fois (y’a vraiment de quoi raccrocher), aucune conclusion à tirer de la prévision déterministe, il n’y a pas une solution unique aux équations des systèmes dynamiques. Privilégiez la prévision d’ensemble qui sert entre autre à estimer et quantifier la propagation d’erreurs (modèle lui-même, ébauche, assimilation, etc..). Cette prévision privilégie toujours des groupes majoritairement pluviogènes (GFS et CEP). Si l’accessibilité au CEP était meilleure, tout le monde irait de sa prévision d’un épisode méditerranéen. Rassure-toi pour tes cèpes jaz.

Bon rétablissement tof, ça tousse pas mal ici aussi.Dis uzetien, tu pousses pas un peu là?

Toujours une croissance d’erreur importante au-delà d’un horizon de 3 jours. La croissance barocline diversement perçue sur le bassin ouest atlantique et ses répercutions sur le déferlement des ondes perturbées en aval en est la cause principale. Le CEP tire le mieux son épingle du jeu, ses champs pluviométriques entre jeudi et vendredi sont relativement constants en prévisions déterministes, signe d’un écoulement grande échelle mieux maitrisé. De plus, sa meilleure résolution met en évidence la convergence forcée d’humidité en LR et la probable mise en place de lignes pluvieuses relativement intenses (dépression de méso-échelle, également visible sur les champs de TA en basses couches dans les scénarios pluviogènes de GFS). Mais c’est encore incorrect de détailler, la quantification de l’incertitude ressort toujours de trop en prévision d’ensemble (c’était juste plus fort que moi).

D’accord avec vous, dans l’esprit, et dans d’autres termes, il n’y a pas à proprement parler de régionalisme méditerranéen ici, mais un focus sur de l’évènementiel possible. Là où il faut nuancer, c’est sur le déterminisme et l’échelle en question, surtout quand on sait à quel point ces phénomènes sont sensibles aux structures fines. Tu as entièrement raison Chris de parler de l’écart-type de la PE, car aujourd’hui si on devait considérer une distribution normale sur les séries de précipitations de la PE, on est encore largement en étalement positif (moy > médiane), c a d des valeurs regroupées vers le bas avec une moyenne influencée par une distribution minoritaire de fortes valeurs. Les run opérationnels du CEP envoient des signaux, et si à 144h ils solutionnent en déterministe l’influence de l’activité cyclonique sur les ondes planétaires, on pourra jeter tous les autres modèles numériques à la poubelle. C’est encore extrêmement fragile tout ça.

Merci Chris de t’être déplacé, et de rendre compte après coup des frayeurs vécues mardi soir, puisque les stigmates de cette submersion encore visibles ne se situent qu’à quelques maisons de la mienne, au point bas du quartier. Le PPRI à Quissac s’articule autour du Vidourle, je n’argumenterai pas car trop peu informé de son élaboration et des critères d’approbations retenus. Le fait est qu’en 2002 ce quartier n’était pas loti, et que ce ruisseau à sec 6 mois de l’année avait encore plus largement sauté, témoin cette photo prise au matin du 9 septembre 2002 sur la place qui porte son nom dans le centre du village (place de la Garonnette) avant de gagner le Vidourle. D’autres clichés disponible sur ce site. Je ne désespère pas vous proposer des extraits du film pris mardi soir, quand j'aurais trouver le moyen d'en faire une copie numérique.

Côté Gard et Hérault, si les courbes de précipitations restent résolument plates en prévision opérationnelle, elles reprennent de la hauteur dans la PE pour samedi et relèvent la moyenne. Bon run de contrôle également.