calou34

C'est la "bénédiction" du Grau (tiens, il est ou Mike) /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

On arrive à deviner un couloir où les cellules tendent à converger et s’organiser du NE 34 au bassin alésien, mais il y a encore pas mal de foyer "satellites" autour. Pluie assez soutenue en cours, activité électrique modérée.

Oui, d'ailleurs c'est en train de remettre ça, et dans les mêmes secteurs. L'activité électrique se "réamorce" à l'instant...

Ouais, et pas plus de 9 mm au SPC de Quissac à 22h.La trajectoire empruntée est fine, t'as eu la chance d'être dessous, ton relevé est éloquant /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Ici, moins d'eau mais une activité électrique assez remarquable tout à l'heure. La plupart de nos modèles pataugent un peu dans leurs dernières mises à jour, un second amas est en cours dans l'W34, sa localisation passe au travers des "mailles" dirait-on. Edit: finalement non, les zones ont été orrectement ciblées, les cumuls et les intensités vues peut-être en deçà de la réalité. Il faut encore attendre pour faire un 1er constat.

13 mm ici à la WMR, mais 23mm en moins d'1h à Générargues. A surveiller la g****e du système qui a pris forme entre Pompignan et Alès, il y a de l'alimentation derrière. Effectivement tof, St Hyppo est bien placé sur ce coup, je l'ai en ligne de mire.

13mm, le réseau électrique a du mal résister (nb coupures, beaucoup de mal à poster tant les interruptions sont fréquentes). Gros orage, foudroiement important, nombreux impacts, accalmie en cours. Quel prélude

Et bien belle entrée en matière, le ciel s’illumine et le concert de décibels commence. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Magnifique!

Il semble que l’advection d’une petite anomalie chaude réagisse bien avec la convergence qu’elle induit. Il y a beaucoup d'eau précipitable, à surveiller cet amas cellulaire en cours et sa possible interaction avec l'environnement de plus grande échelle (régénération possible pendant un moment près du piémont). Les 1é éclairs commencent à être visibles ici, malgré le plafond bas. Pluies irrégulières sans vent.

Le SPIEA est prêt, il recueille sa 1è averse, brève et modérée, d’autres suivent. Bon épisode à tous, un poil en avance tout de même (je n’ai pas suivi les réactualisations de la journée) /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> .

Les champs pluviométriques pronostiques du WRF avec le CEP en conditions à la limite (12Z) méritent de lattention. Lapplication et la sensibilité des schémas de convection (entre autres) qui y sont appliqués vont être intéressantes à vérifier à postériori. Belle occasion de test de fiabilité, et de comparaison avec le modèle "père" le CEP, dont les mêmes champs font planer un doute quant à la nature et aux cumuls des précipitations sur les départements cibles du 30 et du 34.

Effectivement, vu comme ça, ça méritait un petit correctif tout en nuance.On peut supposer que ces champs de précipitations sont corrélés aux champs dynamiques de div. en altitude, et sont d’un ordre de grandeur supérieure aux échelles convectives. Il n’est pas non plus impossible de rencontrer des parties stratiformes et convectives mêlées. On peut toujours dissocier les vitesses verticales sur les 2 niveaux 700 et 500 hPa, et se rendre compte que le niveau 700 est davantage affecté dans la partie sud du système perturbé. Il est raisonnable de penser que la convection y est représentée plus profonde et moins liée aux noyaux de div. advectés sur RA. Sinon le 12Z transforme (une fois de plus), mais l’anomalie de TP de fin de journée plonge plus franchement vers les Baléares forçant le caractère convectif (bien vu Tof) /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> A suivre attentivement.

Corrigez-moi si je fais erreur, mais la version à aire limitée du CEP fournit une description de la convection en mode NH, paramétrée de façon plus réaliste que par un modèle global qui fait l’approximation hydrostatique.Pas étonnant que les cumuls se répartissent différemment. Je pense que l’environnement synoptique et méso-échelle (courbure du talweg, cisaillement, placement des anomalies, convergence en surface, divergence en altitude) entre au contraire dans un cadre où des systèmes orageux intenses peuvent s’organiser. Le forçage de fin de journée (advection de l'anomalie principale à la tropopause) pourrait générer des cumuls horaires remarquables entre contreforts cévenols et vallée du Rhône.

Le réservoir de CAPE est en mer, source de formation des cellules qui se forment dès les 1ers forçages en entrant sur le continent, puis elles sont advectées par le flux d’altitude sur les reliefs, puis intervient le forçage orographique.Au final, on peut émettre l’hypothèse que les cumuls sont mieux appréhendés et plus réguliers sur les zones de relief, les zones convectives plus difficilement comptabilisées dans l'espace et dans le temps.

Ce matin, zoom avec la version BOLAM 11, en mode hydrostatique, conditions aux limites GFS, stationnarité des précipitations sur 34 durant la nuit et la matinée (bons cumuls), puis migration vers le 30 en soirée avec réactivation. Aire limitée WRF, initialisation CEP, mode NH, lépisode débute dans la nuit aussi, mais façon cévenol sur 34 (orographie), puis organisation à partir de la mi-journée en ligne de lE 34 se déplaçant lentement vers lE avec forte activité précipitante.

Le contour des anomalies à la tropopause a évolué, l’anomalie principale prend un peu de latitude, preuve que l’environnement grande échelle n’est pas encore complètement fixé. Par contre, cette configuration permet une persistance du jet de basses couches sur le 30 pendant environ 24h avec une convergence forte d’un flux humide et instable. Ce 12Z affirme une situation à risque.

Cétait une tendance visible sur les courbes de précipitations de la PE. A priori, sur ce run, 2 anomalies de TP cadencent lorganisation de la convection, une 1è avancée en fin de nuit, puis une 2è en fin de journée. Ca devient difficile de prendre du recul..... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

De rien cube /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">La stationnarité des systèmes convectifs dépend en 1er lieu de lécoulement synoptique divergent en altitude, la plage temporelle serait à priori suffisamment longue (voir div des vents à 300 hPA). Après, il y a le rôle essentiel tenu par les anomalies de TP sur la localisation des zones fortement précipitantes et leur sensibilité à orienter les flux de basses couches convergents vers les régions cibles (Cévennes en loccurrence). Et là encore, vu le contenu en eau modélisé, et le réservoir de CAPE en mer comme siège de la convection, ainsi que le rapide convergent à 925 hPa, tout laisse à penser que les ingrédients concourent à la mise en place dune situation fort délicate (sous réserve dune bonne stabilité numérique des prévisions).

Yes Dans loptique numérique du moment, la pointe du "V" pourrait bien affecter le Montpelliérain (cest encore du virtuel bien entendu). Pour le reste, je suis bien d'accord avec toi, je suis toujours partagé entre la fascination de l'évènement et l'effroi des dégâts encourus, d'autant que je serais sur la route et que je suis aussi dans une zone susceptible d'être inondée.

Tu as les précip. convectives sur GFS (source meteociel). Si retournement de situation il y a, genre flop, ça va être dur de s'en remettre /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Tiens, pourquoi?

Pour le fun, sur le 06Z, joli panache de précipitations stationnaires entre est 34 et 07 sur la journée de mardi, avec source convective au voisinage des côtes. Par contre, le timing me va moins bien, je me vois mal convaincre et justifier de mon absence à la DRH /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> .

Le potentiel convectif, c’est de l’acquis, voire de l’explosif. La quantification des cumuls contient une marge d’erreur, les qty sont plus importante chez le CEP que chez GFS (perso je fais plus confiance aux algorithmes du CEP quand il s’agit de convection profonde). La marge d’erreur, elle tient peut-être de la boucle de rétroaction que génère le système convectif lui-même en phase de maturité, le refroidissement sous précipitations peut renforcer les VV et assurer la faible mobilité du système par interaction avec le cisaillement environnemental ("V" régénératif rétrograde). Reste à définir les parties convectives intenses (en mer ou près des côtes, alignées ou non), et les parties stratiformes beaucoup plus étendues et vues très cumulatives pour l’instant sur l’E du MC. Si la situation venait à dégénérer, je ne saurais trop recommender une "chasse", les ruissellements présentent un danger trop important sur les zones affectées (j'ai vécu le piège de 2003 près de Montpellier).

A priori, si c'est un dimanche, c'est ok pour moi aussi.Donc une place pour toi et quelqu'un d'autre dans le secteur /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> On se tel. pour mise au point.

La cyclogénèse est secondaire, car pas systématique en cas d’évènement fortement précipitant (don't worry /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ).Un modèle comme GFS n’a pas forcément la résolution pour faire ressortir les composantes méso-échelles et diabatiques des dépressions méditerranéennes. Si les composantes de la circulation générale ne changent pas, il faudra surveiller le placement des anomalies d’altitude et leur rôle incident sur les flux de basses couches (convergence, charge en eau par ex.). Les cumuls sur RA sont à considérer, et à relativiser, l’intégration de la divergence très forte à la tropopause fait exploser les RR.

Nous ne sommes pas dans le même cas de figure que 2002, nous aurions à faire à une onde perturbée qui se propage plus rapidement.Dailleurs, à environnements de grande échelle comparables, il reste à comprendre pourquoi un évènement devient paroxysmique et non son analogue, (problématique posée dans le cadre du chantier méditerranéen CYPRIM). Les prospectives numériques pour améliorer la prévisibilité des évènements méditerranéens extrêmes ont toujours cours (intégration du contenu en vapeur d’eau, couplage océan atmosphère, rôle et interactions des jets de basses couches sur le relief, influence des anomalies de TP).

Attention, on explore la prévisibilité au jour le jour avec ce que les outils numériques nous livrent.......et sans certitude. On ne peut pas faire entièrement confiance au déterminisme, seulement lui accorder plus de crédit que d’habitude, parce que le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il y a de la "répétition" dans l’air, et que ce 12Z est plus que prometteur. Je suis confiant, mais je ne crois que ce que je vois /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">