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Météofun

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  1. Effectivement, je crois même qu’il s’est évaporé ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">J’espère qu’on ne lui a pas fait peur … Reviens tpe-aide ! Si tu nous précise davantage ta question et ce que tu attends on pourra peut-être mieux répondre. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  2. Comme dit Pinthotal il y a pleins de solutions. Avec le calcul de la vitesse et sauf si je me suis gaufré dans mon raisonnement, ça doit être possible en ne séparant qu’en 2 cadrants : Si u > 0 : Direction = 90 – arcsin(v/vitesse)*180/pi Si u < 0 : Direction = 270 + arcsin(v/vitesse)*180/pi Si u = 0 Si v > 0 ==> Direction = 0° Si v < 0 ==> Direction = 180°
  3. Bienvenue à toi ^^ Y’a visiblement un petit problème sur les liens, donc je n’ai pas pu voir à quels messages tu faisais allusion, mais je n’ai pas le souvenir de discussions sur les brises de pente. Si je me rappel bien (?) c’était plutôt lié aux brises de mer. Et là ça change pas mal de choses. Puisqu’en montagne effectivement suivant l’orientation des vallées et des pentes le chauffage change considérablement, et donc la convection le long des pentes. Du coup effectivement, le matin la brise débute plutôt sur les flancs exposés à l’est et tombe rapidement sur ces pentes l’après-midi tandis que sur les pentes exposés à l’ouest la convection démarre plus tard mais perdure plus longtemps. Suite au pompage convectif des brises de pente l’alimentation se fait par les vallées. Contrairement à la brise de mer l’ajustement au géostrophisme avec l’aide de Mr Coriolis ne peut se faire à cause de la canalisation par les vallées. Pour le cas de la brise de mer, c’est effectivement bien différent avec une forte influence de Coriolis en cours de journée. Et effectivement aussi : sur les côtes sud la tendance est (très très grossièrement) à suivre le soleil l’après-midi et sur les côtes nord très très grossièrement la direction est opposée à celle du soleil (mais donc à tourner aussi dans le même sens que lui). Mais ce sont un peu des règles à la très grosse louche. Et bien sûr ce phénomène est bien du (en premier lieu) à Coriolis : sans Coriolis la direction du vent resterai toute la journée perpendiculaire la côte. Mais chaque cas est un peu différent et notamment avec les interactions brises de mer / brises de pentes. Effectivement la force apparente de Coriolis est moins forte avec un vent faiblissant, mais c’est pas pour autant qu’il retournera dans l’autre sens (donc perpendiculaire à la côte) car la force de pression est aussi faiblissante (et l’équilibre reste donc effectif). Ceci reste vrai tant que le vent reste significatif (donc pas trop faible), et en supposant un cas pur avec un ajustement au géostrophisme suffisamment consistant, ce qui est loin d’être toujours le cas dans la pratique comme tu as du le lire dans des discussions précédentes.
  4. Et juste pour rajouter un truc : les stratus et nuages bas sont tout à fait capables de générer des précipitations faibles. Et surtout lorsque l’air est très froid (à partir de -5 à -8°C sur le haut de la couche saturée) et que les premiers cristaux apparaissent au sein des basses couches : cela permet la mise en place de l’effet Bergeron (croissance des cristaux de glace au dépend des gouttelettes nuageuses) qui provoquent les précipitations.
  5. Ho non Nico MF n'a pas de manque d'argent, ni même de problème logistique ou humain pour ça ! ! C'est "juste" un problème institutionnel et de volonté de la direction des services concernés.
  6. Voilà une autre carte, non issue de simulation cette fois-ci, mais de réelles observations : Et bien ça colle pas vraiment pas à la carte précédentes issues de simulation : et notamment on en voit beaucoup plus le long des côtes Norvégiennes. D’un autre côté les données de ces observations ne sont que sur 5 ans, qui n’est probablement pas suffisamment significatif pour en tirer des conclusions, mais il y a quand même des écarts significatifs. Sinon je mets ce lien sur le sujet : http://www.eumetcal.org.uk/polarlow/cometp...print_index.htm
  7. Attends vas pas trop vite en besogne, là il faut être clair là-dessus. Le forçage radiatif du aux GES n’est pas « une estimation des modèles du GIEC ». C’est basé sur des lois parfaitement validées depuis des années (basées sur l’équation du transfert radiatif) ! C’est exactement ces lois qui sont utilisées (avec le succès qu’on connait) dans l’exploitation des données satellites par exemple ! Donc bien sûr que si qu’elles sont connues et maîtrisées, et pas qu'un peu ... Et je pense qu’il n’y a pas un seul « sceptique » sérieux (publication sur le sujet en peer-review) qui peut remettre ça en cause. Les incertitudes sur la distribution spatio-temporelles des GES (qui sont pourtant plutôt des gaz à grande durée de vie, donc pas trop mal mélangés) est bien plus grande que celles liées à l’utilisation de la théorie complète.Le problème du rayonnement dans les modèles porte essentiellement sur comment réduire le coup numérique des calculs de transfert radiatifs qui sont assez monstrueux si on utilise les modèles complets. L’utilisation des approximations et des intégrations numériques les plus pertinentes possibles n’est pas innée et demande beaucoup de RetD. Je t’invite à lire se poste d’Yves25 sur ce forum : http://forums.futura-sciences.com/debats-s...-ne-croire.html Mais je pense que c’est juste une incompréhension mutuelle et que tu ne remets pas en cause le forçage des GES sur le climat. Et au passage le lien que tu m’as donné n’a absolument rien à voir avec ce que tu disais. Le problème émis par les sceptiques portent surtout sur d’éventuelles rétractions capable de contre-balancer l’effet des GES, qui sont effectivement des sujet parfois nettement moins bien maîtrisé par les scientifiques. C’est effectivement peut-être un peu en parallèle du sujet et de toutes les façons il y a des intervenants ici qui connaissent bien mieux que moi le sujet. Je n’interviendrai pour ma part plus sur ce point dans ce fil de discussion. Je ne fréquente pas assez souvent ce forum pour me faire une idée, mais c’est peut-être du à la façon dont tu présentes les résultats ? Et surtout peut-être aussi la façon dont tu présente tes résultats au-dessus des résultats obtenues par les grandes équipes de recherches internationale (même si c'est probablement pas ton intention, c'est souvent l'impression que ça me donne) ? (Williams, je dis ça sans aucune animosité, juste par impression personnelle, et donc ce n'est probablement pas le cas de tout le monde /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Et d’ailleurs la simulation ne s’en sort pas si mal que ça avec une concordance tout à fait correcte sur le dernier siècle :http://www.ipcc.ch/graphics/graphics/ar4-w...q-8-1-fig-1.jpg (observation en noire et moyenne des scénarios en rouge) Cela ne veut rien dire sur la suite et d’ailleurs le petit tassement actuel passe très bien dans la variabilité de la fin des années 90 où les observations étaient globalement un peu plus chaudes que les simulations. Il y peut-être quelques raisons réelles si la tendance de la PDO apparait moins clairement par la suite des simulations (pourquoi est-ce que la simulation tient la route pour XXième siècle serait-elle fausse pour la suite ? –on peut éventuellement évoquer le fait que les modèles sont callés pour coller du mieux possible à l’époque actuelle-), même si c’est peut-être aussi une représentation un peu inexacte des modèles. Ceci dit si on enlève le forçage le forçage anthropique des GES c’est vrai que la PDO n’apparait plus clairement sur les résultats. http://www.ipcc.ch/graphics/graphics/ar4-wg1/jpg/fig-9-5.jpg Il conviendrait de s’intéresser sur l’impacte mondial de la PDO sur les anomalies de températures par rapport aux Niño/Niña : ce n’est pas tout à fait la même chose, et ça pourrait peut-être rejoindre le second graph montré par Treize (http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/92/Reconstructed_PDO_since_1660.jpg/800px-Reconstructed_PDO_since_1660.jpg ) Au passage, tout ce qui concerne la PDO est très bien pris en compte et connus par les climatologues, le rapport du GIEC s’y consacre d’ailleurs grandement (plusieurs pages sur le sujet, en cumulé). On peut aussi signaler que le signal de la PDO pourrait être une sorte d’artéfact statistique et ne représente pas forcément une réalité physique unique. Il faut isoler les phénomènes physiques pour conclure, il semblerait qu’ils soient multiples, ce qui complique singulièrement la donne. Le rapport AR4 y revient (wg1-section 3.6.3). C’est à suivre et à développer par la recherche dans les années qui viennent.
  8. C'est donc le topic-voyageur ! Sinon, tant qu’à faire autant mettre directement le lien /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> : http://www.physorg.com/news148315412.html Visiblement ils ont utilisé des réanalyses qui ont servis de base pour faire tourner un modèle régional à plus haute résolution (50*50 km ce qui reste assez large je trouve, ils ne peuvent pas simuler les plus petits). Et effectivement l’échelle de la carte n’est pas très explicite. Mais sans information sur l’algorithme de détection on ne peut pas dire grand-chose. D’ailleurs il y a un truc de bizarre sur cette carte quand même : on sait qu’il y a pas mal de polar-lows qui longent les côtes de Norvège en descendant vers le sud : ça ne ressort pas du tout sur la carte, pourquoi ?
  9. Ben effectivement Damien c’est peut-être plus sud que les cas usuels, mais je ne crois pas que ce genre de petits tourbillons soit aussi rare que ça, même vers le nord des Iles Britanniques. En effet là c’est quand même très petit, je ne sais pas si ça rentre dans les bases de données en tant que « Polar-low » tel que mentionné dans ta carte (très intéressante d’ailleurs). Et effectivement Enzo en Méditerranée on trouve effectivement parfois des structures prochent qui sont appelées TLC (Tropical Like Cyclone). Je remets 2 liens où on en parlait : /index.php?showtopic=16095&st=0'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...=16095&st=0 /index.php?showtopic=21548&st=0'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...=21548&st=0
  10. Tiens merci je ne connaissais pas ça ! Et ça marche quelque que soit la saison (et donc la hauteur de l'iso 0°C) et le type de situ météo (traîne active, orage estival, ... ) ?
  11. J’imagine que pour parler de "Polar-low" il doit y avoir des seuils, mais en tout cas c’est bien un minimum en air froid dans un environnement peu barocline et avec un fort cycle convectif (donc bien une sorte de petit polar-low). http://www2.wetter3.de/Archiv/GFS/2009021000_27.gif J’ai fait quelques montages vers 6h UTC le lendemain matin : Image sat : Champs de vent Quickscat : On note bien que le tourbillon A est le système auquel vous faite allusion. Son aspect circulaire dans l’organisation nuageuse est très net, avec probablement un petit cœur chaud (ou disons un peu moins froid, la bête n’est pas monstrueuse …). Mais on repère aussi un autre minimum en B qui est d’ailleurs plus imposant sur le vent en basse couche, en revanche le cycle convectif profond est bien plus faible et reporté à l’est du tourbillon. Enfin on note une zone intéressante en C : le fort cisaillement horizontal de vent semble évoluer vers une instabilité. Et par ailleurs, en D et E on a le passage de deux ligne de grain assez active, surtout la D qui semble générer un très faible tourbillon à toute petite échelle. Le E est à peine visible (juste une barbule au-dessus de 20 kt). Le montage du 10 à 13H45 est explicite : On confirme le développement du petit tourbillon dans la zone de cisaillement de vent (là par contre rien à voire avec un polar-low, si ce n’est un mode de conversion de l’énergie fortement barotrope, ce qui peut aussi être le cas des polar-low –mais pas de tous-). Nos deux autres plus gros tourbillon perdurent, et le plus petit des deux (à l’est) continue à conserver une forte instabilité convective. Sur les hautes résolutions Modis à 12h10 on voit très bien nos trois tourbillons : http://rapidfire.sci.gsfc.nasa.gov/realtim...121500.250m.jpg Les images sat proviennent de se site : http://saturn.unibe.ch/rsbern/noaa/dw/realtime/n1b/ Les champs Quickscat viennent d’ici : http://manati.orbit.nesdis.noaa.gov/hires/
  12. Oui, moi aussi d'ailleurs. Mais comme j'avais des copains qui savaient déjà très bien programmer au lycée, je me suis dit pourquoi pas, même si je me suis effectivement ravisé en cours de route /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Ca doit effectivement être plus adapté pour un TIPE en prépa ?
  13. Effectivement très intéressant cette analyse Treizevents ! Ca rejoint aussi ce que disait Météor sur son blog : http://www.climat-evolution.com/article-19144266.html Là par contre j’accroche moins. Une fois que le forçage négatif (avec anomalie froide) est fini, on repasse sur un forçage neutre donc on retourne progressivement à l’équilibre, même si y’a pas de forçages positifs. Si on est en présence de forçages positifs on dépassera l’équilibre initiale. C'est le principe d'un système en équilibre "quasi-stationnaire" soumis à des "petites perturbations". Le forçage radiatif du aux GES est très bien connu, c’est même ce qui est le mieux le connu ! C’est très bien noté sur cette figure (la colonne de gauche indique le niveau de compréhension) :http://www.ipcc.ch/graphics/graphics/syr/fig2-4.jpg que vous pouvez retrouver en page 39 du rapport pour avoir la légende : http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/a.../ar4_syr_fr.pdf Et au-delà du niveau de compréhension on le voit bien au niveau des incertitudes, celles dus aux GES, loin d’être négligeables, ne sont pas pour autant les plus importantes. Et de toute les façons même si le rôle du seuil est assez peu connu, son forçage radiatif est plutôt mineur par rapport aux forçages des GES, là-dessus l’incertitude est relativement faible. Ils s’adaptent et font continuellement évoluer les modèles et les paramétrisations. Et de toutes les façons sur bon nombre de points (et la PDO en fait partie), certes très intéressant d’un point de vu scientifique, l’influence sur le forçage radiatif à long terme est quasi-nul. Alors effectivement ça peut avoir de petites influences sur la végétation, la capacité de l’océan à stocker le CO2, les sols, les glaces, … qui par rétroactions influe le climat mais ça ne cré pas un forçage radiatif important sur le long terme. L’influence sur les projections à plusieurs décennies est donc vraisemblablement plutôt limité. Par contre c’est peut-être un peu plus embêtant pour le travail de calage des modèles sur le passé, sur ce point (et pas que) il est important de bien maîtriser le sujet scientifiquement parlant. Mais de toute les façons on a tout à gagner à mieux les représenter dans les modèles.
  14. Le calcul relativement compliqué. Il fait intervenir notamment les flux cinématique quantité de mouvement et de chaleur, qui eux-même dépendent notamment du profil vertical de vent et de température. C’est pas une affaire très simple.Par contre, de même que pour Méso-NH et Arome, je sais qu'en fonction des options de paramétrisation choisi WRF le calcul (et si l'option n'est pas choisi, le post-processeur le fait en tant que paramètre final et produit dérivé). Si Sylvain passe par là il pourra peut-être nous en dire plus sur les options qu’il a choisi pour la paramétrisation de WRF sur Météociel. Et même peut-être appliquer ce mode de calcul et comparer avec le mode rafale actuel ?
  15. Pour un TPE, je pense que c’est pour une expérience ? Si tu poses cette question à propos d’un modèle simple, as-tu quelques bases en programmation dans un langage quelconque ? Si c’est le cas, tu peux penser à faire une sorte de modèle 1D (une seule dimension verticale) similaire à la paramétrisation effectuée dans la plupart des modèles globaux (c’est différents des modèles à mailles fines évoqués dans le message de Pinthotal). Tu définis un profil de température et d’humidité puis tu rentres des vitesses verticales. A partir de là tu calcules pour chaque niveau le refroidissement associé à la vitesse verticale (les équations doivent être du niveau lycée) en fonction si le niveau est saturée en humidité ou non (nuages ou pas). De là, tu fais descendre toute l’eau qui précipite dans une couche à la couche inférieure (généralement on néglige la part de l’eau nuageuse, mais si tu veux tu maintenir un seuil de 1 à 4 g d’eau nuageuse par kg d’air en fonction des vitesses ascendantes que tu mets). Dans cette couche soit elle est saturée et toute l’eau descend à la couche inférieure (avec éventuellement en plus l’eau qui a précipité dans cette couche) soit elle ne l’est pas et une (petite) partie de ton eau qui est tombée de la couche du dessus s’évapore (en fonction de la sécheresse et de la température de l’air l’évaporation est plus ou moins rapide et il faut aussi tenir compte) et une autre descend à la couche inférieur. Evidement cette eau qui s’évapore humidifie la couche en question. Et tu fais ça pour toutes les couches : l’eau qui tombe de la dernière couche est la pluie au sol. Et il faut penser à faire advecter verticalement une partie des conditions des couches inférieures vers les couches supérieurs en fonction de la vitesse verticale que tu as rentré. La paramétrisation de la quantité à évaporer dans les couches non saturée est le plus dure à réaliser. L’idée est de tenir compte de la différence entre la quantité d’eau qui amènerai la couche à la saturation pour les conditions de pression et de température de la couche en question et la quantité d’eau réelle de la couche avec les précipitation. Il faut aussi tenir compte du taux de précipitation (en théorie plutôt la taille des gouttes, mais bon là ça devient peut-être dur) : plus la quantité qui précipite est importante, moins la part évaporée est importante tandis que pour les faibles surplus la quasi-totalité peut être évaporé et même la totalité pour les cas vraiment faible (effet de seuil). Pour ça je pense qu’une idée est de mettre des paramètres et de les ajuster « à la main » après pour rendre le truc à peu près possible (pour aller plus loin, on peut regarder les vrais paramétrisations mais c’est relativement compliqué et absolument pas adapté dans le cadre d’un TPE : http://www.cnrm.meteo.fr/gmapdoc/meshtml/g.../lien5-4-5.html http://www.ecmwf.int/research/ifsdocs/CY31...CS/IFSPart4.pdf ) Evidement c’est ultra simplifié par rapport à la réalité, mais l’idée est là. Et après tu peux faire des essais : augmenter la température et l’humidité de basse couche, celle des couches plus élevées, faire varier les vitesses verticales sur différents niveaux, … Et là tu peux observer l’influence sur les précipitations. On ne te demande évidemment pas pour ton TPE de faire un vrai modèle météo ça ne représentera pas la réalité, mais si avec cette démarche (algorithme pas trop compliqué) tu peux montrer quelques points précis, ça peut être une super idée. Mais en fait en écrivant ce post je me rends compte finalement que c’est peut-être un peu ardu pour un TPE, à moins que tu sois doué en programmation. Ceci dit je le mets quand même en ligne dès fois que ça puisse intéresser d’autres (en fait je pense que c’est peut-être plus du niveau d’un TIPE). Après ça peut être amélioré comme par exemple tenir compte de la chaleur échangé lors de l’évaporation/condensation, éviter d’avoir une température trop chaude en basse, sinon déclanchement de fortes vitesses verticales pour simuler la convection, … , mais là ça complexifie nettement la chose.
  16. Merci pour ces panels de cartes Yvo. Même si GFS était je trouve assez mauvais dans la gestion fine de la dynamique (et le CEP pas terrible non plus …). En fait les modèles ont été très loin de correctement appréhender la dynamique fine de la situation. Du moins c’est l’analyse que j’en fais à postériori. A quelques jours de l’évènement les modèles voyaient très bien le risque, c’était un cas assez typique de tempête « certaine » dans ces grandes lignes. Dans le détail GFS était redoutable de stabilité (mais finalement erroné) durant les derniers jours, les autres modèles un peu plus volages. Sur la fin le CEP faisait passer le centre dépressionnaire sur le sud de l’Angleterre, tantôt un peu dans l’intérieur, tantôt sur les côtes, ce qui différait des autres déterministes et en particulier de GFS. Sur ce point il avait plutôt raison : http://www.infoclimat.fr/cartes/france/09-...01_pression.gif Mais en fait il avait faux sur la dynamique, tout comme GFS. En effet, les deux voyaient une dépression relativement circulaire en arrivant sur la Manche, or il s’est avéré qu’un axe de tourbillon sous la forme d’un thalweg est resté très marqué. En conséquence, CEP, avec sa dépression relativement circulaire voyait des vents forts bien trop au nord de la réalité très influencé par ce petit thalweg tandis que GFS du coup situait mieux « par défaut » les vents forts. C’est ce qu’on pouvait avoir jusque la nuit précédent l’évènement. La suite s’est un peu emballé avec un ARPEGE qui voyait un centre sur le Golfe de Gascogne avant d’évoluer sur un franc thalweg et donc des vents très fort bien au sud tandis que CEP privilégiait l’évolution d’un petit thalweg alors que GFS ne bougeait toujours pas d’un yota. Si on regarde au début de l’évènement, voilà le champ de vent Quickscat : http://manati.orbit.nesdis.noaa.gov/hires_...ms/WMBds133.png Et si on compare avec ce que prévoyait GFS (en analyse) et CEP (prévi H+06). On note que GFS voyait mieux que le CEP l’axe de vent jusque vers l’estuaire de la Loire. Par contre il est calamiteux dans la gestion du thalweg en sous-estimant complètement la chose dans le Golfe de Gascogne, le CEP minimise un peu mais c’est nettement mieux. On était donc tenter de plutôt suivre l’évolution CEP bien mieux calé sur la dynamique de basse couche. http://images.meteociel.fr/im/4676/sans_titre1_hjl3.gif http://images.meteociel.fr/im/7923/sans_titre2_omt7.gif D’autant que le CEP était pas trop mauvais sur la dynamique d’altitude, on le voit sur les images avec des écarts relativement limités et secondaires : http://www.satreponline.org/archive.php (je vous laisse retrouver la bonne archive et regarder). En gros il semble que GFS est limité beaucoup plus tôt l’étirement du thalweg suivant l’axe de dilatation que le CEP. GFS voyait donc son comblement trop rapide. Si on regarde les champs de déformation à 850 hPa pour GFS à 18H : http://www.atmos.albany.edu/facstaff/rmctc...-2009020918.jpg Les axes de dilatations ne sont plus parfaitement dans l’axe du thalweg. L’image est probablement faussée par le manque de résolution, mais très clairement les axes de dilatation (rouge) ne sont plus parfaitement dans l’axe du thalweg, ce qui doit expliquer en partie le comblement excessif de celui-ci sur ce modèle. Petite remarque tout de même, un axe de tourbillon qui s’étire horizontalement est un thalweg qui perd globalement de l’énergie cinétique s’il n’ai pas alimenté par la baroclinie. On ne peut donc dissocier les phénomènes, la friction de basse couche intervenant en supplément. Si on regarde l’évolution du tourbillon de basse couche suivant GFS : http://www.atmos.albany.edu/facstaff/rmctc...-2009020906.jpg http://www.atmos.albany.edu/facstaff/rmctc...-2009020918.jpg http://www.atmos.albany.edu/facstaff/rmctc...-2009021000.jpg Seul l’axe de tourbillon lié au front chaud persiste franchement en liaison avec l’imposante advection chaude : http://www2.wetter3.de/Archiv/GFS/2009020918_10.gif Pourtant si on regarde la suite de l’évolution, c’est GFS qui à mieux géré la zone de vent le plus fort sur la France : http://images.meteociel.fr/im/3358/sans_titre3_xtq4.gif Le CEP voyait la partie sud du thalweg s’enfoncer plus rapidement vers l’est que ça partie nord avec un dédoublement de l’axe de tourbillon : une première partie de l’est de l’île de Wight vers l’ouest du Golfe de Saint-Malo et un autre du Bassin Rennais vers la Vendée (les axes sont en noir sur les cartes). Dans son analyse il a un peu revu sa copie mais c’est pas terrible non plus si on compare avec la réalité : http://www.infoclimat.fr/cartes/france/09-...00_pression.gif (le tracé des isobares possède des artéfacts mais qui ne sont pas gênants pour la vision globale). On note bien que le décalage de la partie sud du thalweg n’est pas très exact. De ce point de vu, GFS, beaucoup plus grossier dans sa représentation (la finesse de ces données est moindre) et avec un axe de thalweg bien plus faible est du coup peut-être un peu plus juste à l’arrière et au sud, là où le vent était le plus fort. En revanche, à l’avant, la zone de vent fort sur le Bassin-Parisien est bien vu sur le CEP mais pas du tout sur GFS : http://www.infoclimat.fr/cartes/france/09-...ent_dir_deg.gif qui a empiré dans sa réactualisation. Ce qui est intéressant de remarquer c’est que la zone de vent très fort (un peu au sud et à l’arrière) est mal gérée sur le CEP qui voit beaucoup trop de vent sur les côtes sud de la Bretagne, alors que GFS est nettement plus juste sur le sujet, notamment dans son analyse, mais aussi dans ses prevs. En effet, le décalage du thalweg vers l’est modélisé par CEP n’a pas eu lieu de la sorte : il s’est un peu plus comblé et la zone de tourbillon est resté plus incliné, avec un vent moins fort sur le sud de la Bretagne. En gros ce qu’on peut retenir c’est que la situation général était plutôt mieux vu sur CEP que GFS mais les rafales max ont été mieux appréhendés par GFS qui ne s’entêtait pas à voire des détails, certes pas ridicules, mais que le CEP à mal géré. Comme quoi le modèle qui parait le mieux calé d’un point du vu dynamique n’est pas forcément le plus juste quelques heures après pour les paramètres qui nous intéressent en premier lieu (estimation des rafales les plus fortes ici). Et enfin, juste pour terminer sur quelques éléments de dynamiques et non plus de comparaison de modèles, et sans s’y étendre pour ne pas mélanger les genres, la bascule des vents à l’ouest est restée relativement modeste. Et ceci notamment car on avait un axe de tourbillon en perte de vitesse, mais aussi avec aucune activité frontale franche à l’avant l’advection froide au niveau du thalweg. Le front était diffus et très rapidement à l’arrière, et notamment vers le sud Bretagne, l’occlusion douce et humide est venu surplomber la zone, limitant tout risque de rafales plus violentes avec une instabilité bien moins franche, ce qui rejoint, sous un angle de vue un peu différent, la fin du message de Cotissois. http://images.meteociel.fr/im/74/1fA9StrmTHtFO_jzr6.jpg
  17. C’est vrai que ce type de cyclogenèse est assez fréquent par là-bas. Il y a plusieurs raisons : C’est une zone où les thalwegs d’altitude descendent assez facilement au sud suite aux ondulations planétaires. La présence du Gulf-Stream génère des contrastes thermiques importants et surtout permet des advections chaudes bien franches et d’importants flux de chaleur et d’humidité. Le fait que les thalwegs descendent bien au sud permet de reprendre plus facilement les tourbillons tropicaux particulièrement chauds et humides, qui justement remontent bien au nord avec le front thermique du Gulf-Stream. De plus le contraste thermique atmosphérique renforcé par le front thermique océanique du Gulf-Stream renforce la baroclinie. Ici on voit bien l’origine tropicale du tourbillon vers la Floride notamment : Et aussi sur la réponse en précipitation de la Floride jusqu’assez loin sur l’océan : En terme de contraste thermique ils sont très important et comme souvent sur l’ouest de l’atlantique les anomalies chaudes sont souvent plus prononcée que de notre côté, sauf pour certains très actifs : Puis cette anomalie de basse couche rencontre une franche anomalie d’altitude et la cyclogenèse explose : Le cas est assez classique, et les forts contrastes rendent la situation plus dynamique que ce qu’on a généralement de notre côté de l’Atlantique. Généralement les flux de chaleur latente sont plus importants et contribuent nettement aux ascendances et à l’étirement du tourbillon, comme on peut le voir ici avec la réponse en précipitation :
  18. C’est clair, je trouve que des cartes avec la CAPE associé à la CIN ou le LCL ou le LFC ou la différence des deux seraient par exemple beaucoup plus pertinentes.Par ailleurs, en plus des liens déjà donnés, je signal aussi ces cartes là : http://estofex.org/modelmaps/browse_gfs.php Elles ne proposent pas autant d’indice que Lightningwizard mais ont l’avantage d’être archivées ce qui est intéressant lorsqu’on ne peu pas passer autant de temps qu’on le voudrait sur son PC pour reprendre un événement passé et même voir le comportement du modèle sur l’évènement puisque les prévisions sont aussi archivées. Sinon pour tout ça, tu en as des indices composites intéressants sur les liens déjà donnés. Par contre ça donne juste une idée du potentiel, il faut l’adapter ensuite par rapport au modèles (GFS le plus souvent, donc pour nous c’est pas trop dur) et à la région concernée, là il faut un peut plus d’habitude. Il et important de comprendre ce qui fait évoluer les différents indices pour comprendre ce qui fait parfois exploser les indices sans risques particulier par exemple. Comprendre le calcule et ce que représente l’indice est une nécessité absolue pour en tirer une prévi.Sinon sur cette page tu en as beaucoup d’autres, mais pour les States : http://www.spc.noaa.gov/exper/mesoanalysis/ Les indices sont décrits. Et sinon il y a plein d’autres sources sur le net ^^
  19. Effectivement comme dit Pinthotal on ne peut absolument rien dire sur une période aussi courte. Et d’ailleurs, si on retourne sur cette discussion, on note au contraire ces derniers temps plutôt une augmentation de la convection profonde océanique : /index.php?showtopic=40163'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=40163 Mais de toutes les façons il a souvent confusion entre le Gulf-Stream et la Dérive Nord-Atlantique. Même si l’ensemble fait partie de la circulation océanique globale, les mécanismes physiques ne sont pas les mêmes (globalement plutôt la tension du vent de la circulation atmosphérique planétaire pour le premier et la convection profonde océanique pour le second, sans que ce soit exclusif bien sûr). Et malheureusement les raccourcis sont souvent hâtifs sur le sujet.
  20. Généralement ça marche assez bien, surtout pour l'intensité. Y'a parfois plus de problèmes sur la direction.
  21. Si on regarde sur Quickscat (18h35) le CEP de 12Z (prev de 18h)n’est pas trop mal calé dans le Golfe de Gascogne. Par contre il visualise assez mal la bande de vent fort jusque vers l’estuaire de la Loire. http://manati.orbit.nesdis.noaa.gov/img/hi..._qf.map?572,161 à comparer avec : http://www.wetter24.de/meteo/ecmwf/France/...2_wind10m_6.png Sur ce dernier point GFS de 18Z (la dernière sortie en analyse) est mieux que le CEP par contre ce même GFS est calamiteux dans le Golfe en sous-estimant très fortement. http://www.wetter24.de/meteo/gfs/France/20...8_wind10m_0.png Bilan, à l'image de ce que disais Calou tout à l'heure, je suivrai davantage le scénario CEP qui effectivement à semblé bien gérer l’étirement du tourbillon le long de l'axe de dilatation cet après-midi et ce soir par rapport à GFS. La tendance actuelle est à son comblement. Et d’ailleurs actuellement la bouée au milieu du golfe reste sur des valeurs très raisonnables et ne montre pas d’accélération de la chose. http://www.infoclimat.fr/mer/bouees.php?ref=62001
  22. Pour ma part, dans le match GFS/CEP, comme hier soir je maintiens une préférence pour le CEP, avec un tourbillon près du littoral sud de l'Angleterre (côtes ou un poil dans l'intérieur). Lorsqu’on regarde l’ensembliste de GFS la plupart des scénarios voient au moins comme GFS ou plus au nord du style CEP. Voilà par exemple la moyenne des scénarios : Sinon effectivement l’onde pour les côtes Basques et Landaises (surtout sud) est bien confirmée. C’est à suivre pour ces zones déjà touchées par Klaus. Il y a un fort effet de canalisations sur les Cantabriques. Les 100 km/h devraient être dépassés, au moins sur les côtes. Le tout avec des pluies très abondantes et des grains assez puissants.
  23. Pour être clair j'aurai tendance à dire effectivement plutôt CEP ou entre CEP et GFS, mais plutôt un peu plus au nord que ce que voit GFS. Mais bon j'y mettrai pas main à couper non plus !
  24. J’essaie une petite intervention pour cerner la raison de la différence entre le CEP et GFS. Elle provient essentiellement d’une différence dans la représentation du forçage d’altitude. Voilà la vision GFS : On distingue bien la puissante anomalie d’altitude qui s’enfonce profondément au sud. Si on compare GFS et CEP à 300 hPa on voit très nettement la différence à ce niveau. Dans les deux cas on peut très facilement discerner 2 axes de thalweg au sein du gros thalweg : un principal (marqué par l’axe en blanc continu sur la figure) et un secondaire (marqué par l’axe blanc discontinu sur la figure) : On voit d'emblée que CEP fait interagir l’axe secondaire tandis que sur GFS c’est bien le principal. C’est très loin d’être anodin : du coup la courbure, donc le tourbillon est bien plus important sur GFS. Dans le même temps le jet du sud est fatalement moins puissant que sur le CEP qui a moins de tourbillon sur cet axe (c’est logique vu cette configuration). On voit ça très bien sur les forçages à 300 hPa : GFS : et CEP : GFS force nettement sur l’axe de thalweg principal en sortie gauche de jet tandis que le CEP qui n’a qu’un axe secondaire en sortie de gauche force en conséquence nettement plus sur l’entrée droite du jet au nord-est de la cyclogenèse. Les conséquences sur les VV à 500 hPa sont très visibles : GFS : et CEP : Evidement les VV à 500hPa sont bien plus importantes dans la partie nord sur le CEP que sur GFS. En conséquence le tourbillon de basse couche du CEP est étiré plus au nord, ce qui entraine donc la cyclogenèse plus au nord. On a ici la vision GFS : http://images.meteociel.fr/im/535/dt_AO_large_35_olm8.gif mais on comprend bien l’évolution du CEP avec une anomalie d’altitude qui s’enfonce moins profondément vers le sud et les forçages qui ont lieu plus au nord. Voilà, il est déjà important d’identifier précisément la source des différences. Vu l’évolution de l’ensembliste du CEP : http://images.meteociel.fr/im/45/mean_sea_...;chart_tmb8.gif Comme celui de GFS : Voire passer la cyclogenèse sur le littoral sud de l’Angleterre voire un peu plus au nord encore me parait tout à fait crédible et même le plus probable, et ce, grâce aux ensemblistes. Il va maintenant falloir surveiller l’enfoncement de l’anomalie de tropopause au sud pour valider ou infirmer cette hypothèse. Ensuite j’appuie tout à fait Calou, il est clair que l’avenir de ces bêtes passe par la prévision d’ensemble. D’ailleurs MF développe actuellement un système de prévi ensembliste à partir d’ARPEGE (PEARP) spécialement destiné à être efficace pour ce genre de cas. Le système est opérationnel sur la sortie du 18Z. Et d’ailleurs y compris (et surtout) pour les précipitations, d’ici quelques années un système ensembliste sur ALADIN sera surement disponible, des développements européens sont en cours dans ce sens. Le but de modifier l’état initial est de couvrir les incertitudes de cet état initial, et non d’ajouter des erreurs (! !) : l’état initial n’est JAMAIS parfaitement connu. On reste dans la marge d’erreur supposé de l’assimilation de base. Ce qui est vrai par contre c’est qu’actuellement les résolutions pour ces genres de bêtes sont encore peut-être un peu faible, mais gageons que dans quelques années il y aura de gros progrès sur le sujet.
  25. Je me joins aux félicitations pour cet excellent exposé Simon !
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