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Météofun

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  1. Moi à 500m de la station de Trappes j'ai +0.9°C actu après être monté à +1.3°C. C'est pas le première fois que par temps de neige j'ai plus que leur sonde. Pourtant la mienne n'est pas très protégé et recouverte de neige (ce qui en théorie devrait un peu sous-estimer les températures si elles sont positives). C'est peut-être la neige sur l'abri de leur station (genre sur les petites lattes ou le toit, ce qui perturbe la circulation de l'air ??). Je ne sais pas trop à quoi est du cette différence ???
  2. Pardon, toutes mes excuses, c'était "ouest" qu'il fallait lire ... Je viens de corriger ... Je ne pense pas pour l'est du Var avec ce flux d'est trop maritime de basse couche ... Pardon aussi ... Je vote pour unification des Normandies /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">Edit : Ha Seb ! Je savais que j'y étais pour rien sûr le coup !
  3. Les données de température à 2m que donne GFS sont infiniment plus précises que toutes les extrapolations que l’on pourrait faire à partir des valeurs à 850 hPa et sont bien les données 2 mettre au-dessus du sol du modèle. En fait le plus fiable est le traitement statistique à partir des données à 2m pour s’adapter aux spécificités locales, mais c’est très loin d’être triviale et il y a plusieurs méthodes pour procéder. C’est le même principe pour le vent à 10m. Par ailleurs, il est bon de savoir que sur les modèles globaux comme GFS le premier niveau de calcul est bien plus haut que 2m, ces valeurs à 2m sont donc des interpolations assez complexes qui prennent en compte les flux de chaleur par exemple. C'est le même principe avec le vent à 10m. Évidement, ces données prennent en compte le relief, pas le vrai relief, mais celui qui est représenté par le modèle, c’est-à-dire très grossier, mais là tu dois bien t’en rendre compte. Pour les valeurs par niveau de pression, elles sont interpolées pour passer « sous le relief » lorsque le relief est trop haut et n’ont donc aucune réalité physique. Pour les enlever il faut mettre un masque de relief. Exemple, pour une carte à 925 hPa, mettre aucune valeur partout où la pression au sol est inférieur à 925 hPa. Sinon pour les nuages je ne sais pas exactement (à confirmer), mais je pense que c’est comme l’iso 0°C, ça n’a pas l’air de prendre en compte le relief, c’est visiblement par rapport au niveau de la mer.
  4. Dans le cas présent, on voit très bien les plages d’humidité qui provoquent ces petites neiges arriver par le nord-est. Ce n’est donc pas directement un problème de pollution autour de Paris : elles étaient déjà présentent plus au nord ! La pollution tend plutôt à réduire les précipitations en règle générale. J’avais écrit un post sur le forum observation ce matin, donc je le reprends ici en le complétant un peu. Toutes (ou presque) les gouttelettes d’eau condensent sur des noyaux de condensation. En effet, plus il y a de particules de condensation (aérosols), plus il y a de gouttelettes, donc plus elles sont petites (y’a toujours la même quantité d’eau qui condense), et moins elles précipitent facilement. Donc à ce niveau, la pollution réduit les bruines sous les stratus ! C’est plutôt des noyaux de congélations dont il s’agit. Et là c’est plus dur, il y en a beaucoup moins. L’eau peut rester sous forme liquide sous forme de gouttelette dans l’atmosphère jusque -40°C environ. Pour que des cristaux de glace apparaissent, il faut que la structure du cristal puisse favoriser la congélation (et soit le plus compatible possible avec celle de la glace). Plus la température baisse moins la compatibilité est exigeante. Pour que des cristaux se forment dans l’atmosphère sans températures trop glaciales, il faut donc des noyaux de congélation bien adapté, qui eux, sont assez rares. Alors effectivement, dans certaines zones on peut en trouver davantage et favoriser la neige en grain sous une forme « urbaine ». C’est ce que tu évoques Enzo. Par ailleurs, par le procédé de Bergeron, lorsqu’il y a coexistence de gouttelettes liquides et de cristaux de glaces, les cristaux de glace croissent au dépend des gouttelettes liquides, s’alourdissent plus vite et tombe plus facilement. Dans ces condition assez précises les noyaux de congélations peuvent aussi favoriser les précipitations (sans eux les gouttelettes liquides resterais trop petites pour tomber significativement). Mais c’est pas les seules conditions, pour le cas du jour, la température de la couche saturée était très froide (ce qui aide à trouver des noyaux compatibles). Et puis surtout la couche était très humide : chez moi avant les flocons, ça à commencé avec quelques gouttes de bruine verglaçantes et même hier il y a avait parfois quelques bruines sous les stratus et déjà de la neige en grain sous d’autres régions plus au nord non concerné par la pollution de la région parisienne. Donc les conditions étaient globalement réunies et effectivement il n’y avait pas forcément besoins d’apports de pollution, même si probablement ça a pu aider un peu …
  5. Même si je passe assez rarement sur cette partie du forum, bonjour à vous et Bonnée Année 2009 voisins Franciliens! /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Si je peux me permettre une petite rectification, le problème ici ce n’est pas vraiment les noyaux de condensation. Au contraire, plus il y en a, moins c’est favorable. En effet, TOUTES (ou presque) les gouttelettes d’eau condensent sur des noyaux de condensation. C’est plutôt des noyaux de congélations dont il s’agit. Et là c’est plus dur, il y en a beaucoup moins. L’eau peut rester sous forme liquide sous forme de gouttelette dans l’atmosphère jusque -40°C environ. Pour que des cristaux de glace apparaissent, il faut que la structure du cristal puisse favoriser la congélation (et soit le plus compatible possible avec celle de la glace). Plus la température baisse moins la compatibilité est exigeante. Pour que des cristaux se forment dans l’atmosphère sans températures trop glaciales, il faut donc des noyaux de congélation bien adapté, qui eux, sont assez rares. Alors effectivement, dans certaines zones on peut en trouver davantage et favoriser la neige en grain sous une forme « urbaine ». Mais c’est pas les seules conditions comme l’a rappelé mickaelchristoph, la température de la couche saturée était très froide (ce qui aide à trouver des noyaux compatibles). Et puis surtout la couche était très humide : chez moi avant les flocons, ça à commencé avec quelques gouttes de bruine verglaçantes et même hier il y a avait parfois quelques bruines sous les stratus et déjà de la neige en grain sous d’autres régions. Donc les conditions étaient globalement réunies et effectivement il n’y avait pas forcément besoins d’apport d'aérosols liés à la pollution, même si probablement ça a pu aider un peu …
  6. Le signe « moins » qui apparait est lié à l’expression mathématique du gradient de pression. Un gradient de pression désigne dans quelle direction et de quelle intensité la pression augmente. C’est un vecteur qui pointe donc vers les hautes valeurs de pression. Or, la force de pression s’exerce des hautes pressions vers les basses pressions, c’est-à-dire dans le sens opposé au gradient, d’où le signe « moins ».EDIT : Pardon pinthotal, je viens seulement de voir que tu m'avais devancé sur la réponse ...
  7. A défaut d’être « spécialiste » (mais plutôt amateurs) je tente néanmoins un réponse /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ; il y a une différence entre le l’effet de foehn et le soulèvement orographique. Le soulèvement orographique est le fait qu’une masse d’air soit soulevé par le vent qui « monte » sur la montagne. Le refroidissement qui s’en suit peut (mais pas toujours) amener des nuages (nuages orographiques) et parfois des pluies (pluies orographiques). L’effet de foehn ne se produit que lorsqu’il y a des précipitations. La libération de chaleur latente lors de la condensation ne pourra être reprise de l’autre côté de la montagne pour la partie qui a précipité (s’il n’y a pas de précipitation le bilan est nul suivant la théorie de ce modèle très simple). En conséquence, sous le vent de la montagne on observe alors un air plus sec (il s’est déchargé d’une partie de son humidité sous forme de précipitation) et plus chaud (la libération de la chaleur latente par la condensation est supérieur à l’absorption de chaleur latente par l’évaporation à cause de la partie qui a précipité). En gros pour le modèle très simple classique de l’effet de foehn, on peut dire que le soulèvement orographique est un des éléments pour expliquer l’effet de foehn et que l’on peut trouver tout un tas de soulèvements orographiques sans effet de foehn.
  8. Yes ! C'est bien ça !
  9. Salut à vous … J’ai enfin pris un peu de temps pour répondre de façon un peu complète sur cette question. En effet, ce sujet revient assez souvent. Le but est donc de fournir ici un post assez complet qui puisse servir de base pour gérer ce genre de calcul. Il ne développe pas trop les étapes et les justifications des calculs et n’est absolument pas exhaustif, pour cela il faut aller chercher dans la littérature spécialisée sur le sujet ou des cours disponibles sur le net. Néanmoins, ce qui suit est peut-être un peu technique, mais c’est nécessaire pour être rigoureux. En ce qui concerne le sujet, pour la theta’w je connais une formule de passage à partir de la thetaE. Dans le vieux sujet déterré par Damien (/index.php?showtopic=22238'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=22238 ) il est écrit : Thêta’w = ThêtaE - wL/cp Avec : L la chaleur latente de vaporisation, Cp la chaleur spécifique de l’air sec et w le rapport de mélange C’est une formule assez approximative, mais qui est visiblement utilisé si on en croit cette page : http://wdtb.noaa.gov/courses/dloc/svrparams/svrparams.htm (paragraphe 12) Par contre un peu de raisonnement physique montre qu’on atteint vite ses limites, notamment à mesure que le niveau de condensation s’élève et que la température augmente … En fait cette formule n’est exacte que si la parcelle d’air étudié est saturée (dans ce cas, w = ws avec ws le rapport de mélange saturant). L’idéal est de revenir à la définition exacte de la thêtaE, à savoir que la thêtaE c’est la thêta’w pour laquelle on a transformé toute la chaleur latente qu’elle contient en chaleur sensible. On peut donc la réécrire comme précédemment : ThêtaE = Thêta’w +( ws(Thêta’w)*L/Cp) mais cette fois-ci le ws(Thêta’w) est le rapport de mélange à la température thêta’w au niveau 1000 hPa. Et là ; on n’a pas du tout résolu notre problème … Il faut revenir à la définition de w : ws(Thêta’w)=0.622*(es(Thêta’w)/(P-es(Thêta’w))). Dans notre cas, ws(Thêta’w) est le rapport de mélange saturant à la température thêta’w, es(Thêta’w) est la pression partielle saturante de vapeur d’eau à la température Thêta’w et P la pression du milieu, pour nous 1000 hPa, vue qu’on travail sur des températures potentielles. On le réinjecte dans notre expression : ThêtaE = Thêta’w + ((0.622*es(thêta’w)*L)/(Cp*(P-es(thêta’w)))) avec P = 1000 hPa = 10^5 Pa Et le es peut être trouvé par des formules empiriques. Il y a par exemple la formule de Tetens qui est fréquemment utilisé (et très correcte), mais il en existe d’autres qui sont parfois encore plus fine : es = 6.107*10^((7.5*T)/(237.3+T)) avec es la pression partielle de vapeur d’eau saturante en hPa (et non en Pa, attention !) en fonction de la température T en °C (et non en Kelvin, attention !). Il faut noter que comme e (donc es) est souvent très petit devant P, on assimile souvent : P-e = P, d’où : ThêtaE = Thêta’w + ((0.622*es(thêta’w)*L)/(Cp*1000)) avec es la pression partielle saturante de vapeur d’eau à la température Thêta’w en hPa. Tout ceci est expliqué sur cette page par exemple : http://docs.lib.noaa.gov/rescue/mwr/068/mwr-068-09-0243.pdf Ensuite, il faut trouver une formule pour la ThêtaE … La formule exacte est : ThêtaE = T*(1000/P)^(Ra/(Cp+w*Cl))*H^((-w*Rv)/(Cp+w*Cl))*exp((L*w)/((Cp+w*Cl)*T)) Avec : Variables : P= pression du niveau considéré en hPa ; w = rapport de mélange de la parcelle d’air considéré en kg/kg ; H = l’humidité relative de la parcelle d’air considéré (valeur non mise en pourcentage, donc toujours inférieure à 1) ; et T la température de la parcelle d’air considéré en K. Avec en paramètres : Cp = 1005.7 J/kg/K ; Cl = 4190 J/kg/K ; Ra = 287 J/kg/K Rv = 461.5 J/kg/K ; et L que l’on peut approximer comme une constante qui vaut environ 2.5*10^6 J/kg (sinon il existe des formules qui la rende dépendante de la température, mais en première approche ça ne change pas grand chose …). Cette formule est un peu complexe et pour le cas saturée une bonne approximation existe avec : ThêtaE = T*(1000/P)^(Ra/Cp)*exp((L*ws)/(Cp*T)) Avec ws le rapport de mélange saturant en kg/kg (noter que comme on est dans le cas saturé on a w = ws), sinon c’est comme précédemment. Sinon il existe d’autres formulations approchées valable sans la restriction au cas saturée disponibles à droite et à gauche avec une justesse plus ou moins grande … Et là on se rappel de la formule vue plus haut (je la rappel ici, mais il faut s’y référer pour l’utilisation des unités) : ws=0.622*(es/(P-es)) et on peut éventuellement utilisé la formule de Tetens (ou une autre) pour trouver es. Le souci, c’est qu’avec la formule donnée précédemment, on passe facilement de la Thêta’w à la ThêtaE, mais elle est impossible à inversée. Donc, j’ai fait un « fittage » numérique sous la forme d’un polynôme de degré 4 pour passer de la Thêta’w à la ThêtaE et inversement : ThêtaE = 1.1584710*10^-5*Thêta’w^4+ 3.8104687*10^-4*Thêta’w^3+ 1.9349565*10^-2*Thêta’w^2+ 1.7178470*Thêta’w + 9.7616993 Thêta’w = -3.2711523*10^-8*ThêtaE^4+ 1.9731116*10^-5*ThêtaE^3- 4.7395223*10^-3* ThêtaE ^2+ 6.7279679*10^-1* ThêtaE – 6.1115136 Voilà en espérant que ça puisse servir à l’avenir … S’il manque des trucs ou qu’il y a des choses qui tournent pas rond (ça va vite d’oublier un terme, de faire une faute de frappe, ou que sais-je encore et de rendre le résultat totalement faux) n’hésitez pas !
  10. Heu … En moyenne dans la couche limite le gradient est plutôt de l’ordre de 0.8°/100m à 1°/100m quelque soit les masses d’air. C’est assez général sauf quand les surfaces ont des températures très différentes (ex : la nuit lorsqu’elle est clair, température de mer très froide, sol très chaud exposé au soleil …). Les différences sont plus marquées lorsque le sol est froid car la stabilité qui en découle ne favorise pas le brassage.Sinon, plus généralement il ne faut pas confondre le gradient adiabatique sec (valable pour de l’air sec) et le gradient adiabatique humide (valable pour l’air réel NON SATURE). Ces deux gradient sont peu différent et le plus souvent (calcul sur émagramme par exemple) on assimile l’air réel à de l’air sec. Le gradient pseudo-adiabatique est celui lié à l’air saturé. Plus l’air est humide (en humidité absolu, pas relative) plus la différence est grande entre les deux gradients. On le repère bien en travaillant sur les émagramme.Pour plus d’indication, tu peux faire une recherche sur ce forum ou regarder cette explication : http://www.meteociel.com/analyse/index.php?analyse=98 Sinon pour la formation des nuages, tu as : 1 ) le refroidissement isobare (refroidissement à pression constante, c’est-à-dire approximativement sans changement d’altitude) qui donne les phénomènes de brouillard 2) le refroidissement par détente (avec changement de pression, donc d’altitude). Elle peut-être produite par un front (ascendances frontales), le relief (ascendances orographiques) ou la convection (ascendances convectives avec nuages cumuliformes). A noter aussi que le relief peut favoriser la convection. 3) L’apport de vapeur d’eau et le mélange. C’est un phénomène plus anecdotique mais qui peut générer certains types de brouillards par exemple. Tu as certains explication sur le site internet de Météo-France même si j’aime pas trop sa formulation pour le soulèvement frontal, en fait c’est plus compliqué que ce qui est expliqué : http://comprendre.meteofrance.com/pedagogi...es?page_id=2752
  11. Effectivement, mais je pense que tout est une question d’échelle de résolution … J’ai pris en exemple un RS à très haute résolution : Il y a de larges ondulations et de très fines qui sont à peine marquée dans le RS global et ne sont vraiment visible que sur le zoom. Les oscillations dont tu me parles sont liées à ces toutes petites. Effectivement celles-ci ne correspondent probablement à rien de météorologique. En revanche les ondulations plus larges (du types des 3 belles qu’on observe dans le zoom) sont des ondes de gravités (encore elles, décidément …) : il y en a qui se baladent vraiment partout dans l’atmosphère. Là pour le coup, ça correspond à une réalité physique et météorologique. Après c’est clair que pour l’assimilation de données des modèles hydrostatiques il faut absolument s’en affranchir, et donc lisser encore plus les résultats. Ceci dit il y a moyen de lisser un peu plus sans pour autant arriver à des trucs avec une aussi faible résolution que ce qu’il y a sur le net pour les RS. Mais je n’ai aucune idée de la résolution utilisé par MF pour ses RS ni à quoi correspond cette valeur de 529 km/h. Mais on peut surement monter un peu plus en résolution que ce qu’il y a sur le Web en restant « hydrostatique ». Et même si on prend les ondes de gravité, c’est bien un phénomène physique : le vent soufflait vraiment à cette vitesse à ce moment là et à endroit. C’est du moins mon point de vue (tu dois parfois me trouver un peu têtu, j'espère que tu ne le prends pas mal ! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) …
  12. C’est en fait lié au fait que les forces de pression s’écrivent en théorie pour un petit volume dv : fp = -dP/dl *dv. Or dans l’atmosphère c’est infernal de travailler avec un petit volume dv. On préfère donc réécrire la formule pour une masse unité (autrement plus conservatif que le volume dans le cas de l'atmosphère). Avec une masse unité, on retrouve bien que les variations de l’inverse de la masse volumique correspondent à des variations de volume. La formule écrite dans ton livre est donc une formule massique (par unité de masse), c'est sa forme classique. Voilà, en espérant que ça ait pu t’éclairer …
  13. Effectivement, il y a de belles différences en ce moment entre les modèles, et ce très rapidement. Néanmoins, l’ensembliste du CEP reste très stable pour ce qu'on en voit ici : http://www.knmi.nl/exp/pluim/ ), d’où l’indice de confiance des prévisions de MF qui reste bon pour la fin de semaine. En effet, chaque modèle à un code différent que ce soit pour la partie dite « dynamique » et la partie dite « physique » (qui regroupe l’ensemble de toutes les paramétrisations). Entre GFS et CEP, le principe général de la dynamique est assez semblable. Le maillage du CEP est légèrement plus fin (le maillage est le même sur tout le globe). Mais chaque centre de prévision lance son modèle avec sa propre analyse de la situation météo qu’il a effectué. Je sais que le CEP lance aussi une simulation avec l’analyse faite par le NCEP qui produit GFS. Il serait intéressant de voire ce qu’elle donne et savoir ce qu’elle fait (c’est la seule de façon de savoir si la différence provient du modèle en lui-même ou de la situation initiale qu’on lui a donné). Sinon les scores globaux plaident très largement en faveur du CEP. Mais rien ne dit que cette fois-ci se sera la même chose, même si théoriquement c’est statistiquement un peu (dans la pratique la différence reste faible) moins risqué de parier sur le CEP.
  14. Et pour compléter les explications (d’ailleurs fortes intéressantes, merci à toi) données par Comode, tout est expliqué sur ce site infiniment plus sérieux : Le site général : http://cimss.ssec.wisc.edu/tropic/tropic.html La mise en garde rédigée spécialement pour ce genre problème avec ces images de produits dérivés « MIMIC » : http://cimss.ssec.wisc.edu/tropic/real-time/marti/marti.html Et il y a des infos intéressantes sur les pages d’info et des FAQ : http://cimss.ssec.wisc.edu/tropic/real-tim...escription.html http://cimss.ssec.wisc.edu/tropic/real-time/marti/faq.html PS Comode : Que fais-tu à traîner sur ce genre de site ???
  15. Concernant le cas d'Alpha (je vais essayer d’être un peu plus réveillé qu’hier lol), pour expliquer une telle « réflexion », est-ce que le flux de nord-est était régulier ou présentait-il des variations à l’échelle de quelques minutes ou dizaine de minutes qui auraient pu être « réfléchies » ? Sans quoi j’ai quand même du mal à comprendre (mais c’est ça la beauté de la météo !) … Sinon, pour les ondes que je trouvais bizarre en Manche, j’ai cherché un peu et je pense avoir trouvé la solution. Je pense que c’est un phénomène assez proche de celui d’une vague d’étrave à l’avant d’un bateau : l’onde est crée par une surpression à l’avant de la pointe et se propage alors progressivement vers l’avant (par rapport au flux) tout en se décalant. Ici le vent n’est pas très fort et l’onde est « peu emporté dans le flux » et génère donc un « V » très évasé (on n'en voit qu'une branche). Le phénomène était aussi visible au sud-ouest de l’Irlande comme on peut le voir ici : http://rapidfire.sci.gsfc.nasa.gov/subsets...08363.aqua.250m C’est juste une hypothèse, j’ai pensé à ça en regardant des cas de ce type : http://oiswww.eumetsat.org/WEBOPS/medialib...gb_01-02-04.jpg
  16. Oui, c'est le même RS (Brest le 27 à 00TU) mais probablement avec une résolution verticale supérieure.
  17. Ha yes ! Effectivement, j'y était pas du tout géographiquement ... J'avais complètement zappé le cercle vert sur la page précédente ... Mais effectivement Simon, pourquoi pas dans ce cas !
  18. Heu ... la réponse ne se trouve que quelques sujets plus bas (et notamment une réponse très complète de fsd8tr) .../index.php?showtopic=38125'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=38125 Tu peux aussi utiliser la fonction "recherche" du forum ...
  19. Effectivement, même très loin du relief on peut ressentir ces effets comme sur cette image (et j’ai pas été cherché très loin elle date d’il y a environ une semaine seulement, en cherchant bien on trouve des cas bien plus spectaculaires qui comme dit Damien peuvent dépasser le millier de km) : http://images.meteociel.fr/im/4860/2008_12..._grid_xpg0.jpeg (image issue de cette page : http://www.sat.dundee.ac.uk/geobrowse/geob...id=1&size=1 Et l’enregistrement est gratuit à cette page : http://www.sat.dundee.ac.uk/registerql.html ) Sinon ça parait bien être des ondes de gravité du au relief. Mais elles sont assez spéciales. Usuellement les ondes que l’on perçoit sont celle qui entrent bien en résonnance et présentent une structure bien stationnaire. Ce qui est complètement incompatible avec un roll-cloud. Mais effectivement, les montagnes génèrent tout un spectre d’onde de gravité non stationnaires (seule une seule longueur d’onde est stationnaire pour une condition météo donnée) . De temps à autre les conditions peuvent les marquer sous forme de nuage. Il est possible que ce soit ça ici. Pourtant sur les images sat, ça ne fait pas vraiment penser à des roll-cloud mais plutôt à des ondes quasi-stationnaires mais bon c’est peut-être une mauvaise impression. Ceci dit si tu dis que c’est même chose que ce que tu a observé sur cette image : http://alphalacertae.net/IC/15-12-08-01.jpg j’émet quelques doute que ce soit ce qu’on observe sur image sat pour deux raison : 1) Le rapport longueur sur largeur n’est pas du tout le même sur l’image sat et la photo 2) Sur la photo le phénomène est très étroit, à la limite de la résolution de détection du satellite en visible, or sur l’image sat elles font déjà plusieurs pixel et je ne suis pas sûr qu’on soit en résolution max. Eventuellement tu pourrais indiquer exactement sur l’image satellite où les photos ont été prises STP ? EDIT : J'y étais pas du tout sur le lieu ... Et si ce que je viens de dire (écriture en petit et italique) n'est pas faux en soi (enfin je pense) mais n'a rien à faire pour la réponse ! Voire le message de Cotissois juste après. Toutes mes excuses ... Sinon tant qu’on en est aux ondes de gravité un peu bizarre, on en a eu un surprenant exemple aujourd’hui en Manche, mais qui se produit régulièrement dans ces conditions (vent de secteur est avec des stratus et stratocumulus). Par contre, je n’ai absolument aucune idée du mode d’excitation : Voilà les images brutes (pour voire ce que cache les annotations) : http://images.meteociel.fr/im/5966/image_brute_zdy8.jpg Et voilà les images annotés : http://images.meteociel.fr/im/3118/image_annotee_xgz1.jpg Issu du site : http://oiswww.eumetsat.org/IPPS/html/MSG/R...MENT4/index.htm On note en A de très longues lignes de convergence lié au relief côtier à plusieurs centaines de km de là, très loin au vent. Ce ne sont pas des ondes de gravité (ce sont des lignes de convergence) on ne s’y intéressera plus par la suite. On note en B des ondes de gravité quasi-stationnaires classiques lié au relief proche des côtes ou même directement au relief côtier. C’est le même principe que les ondes classiques observées en montagne. Plus intéressant, les ondes visibles en C, D et E. Les ondes C, sur les côtes du nord Bretagne ne sont clairement visibles que sur l’image de 11h UTC, mais on les devine encore un peu par la suite. Elles sont visiblement générées par des côtes très perturbées horizontalement (pointe ou baie très prononcée). Pour celles en C, c’est visiblement la succession de pointes et baie du nord Bretagne, pour celle en D c’est visiblement pointe de la Hague et celle en E les pointes et baie de l’extrémité de la Cornouailles anglaise. Je ne sais absolument pas quels sont les mécanismes qui peuvent leur donner naissance à des ondes de la sorte. Assez surprenant je trouve … Donc si quelqu’un à une idée ??
  20. Juste pour compléter quelques points de physique : Le géopotentiel est directement associé à ce que les lycéens connaissent bien sous le nom « d’énergie potentielle de pesanteur ». Sa définition est donnée par la formule : géopotentiel = l’accélération de pesenteur * altitude. Sa marcherai bien sauf que la gravité change très légèrement avec latitude (mais ça ne change fondamentalement pas grand-chose d’un point de vue qualitatif comme le précise Cotissois). Donc le géopotentiel est la multiplication de l’altitude « géométrique » (celle qu’on pourrait mesurer avec un mètre) par l’accélération de pesanteur moyenne de la couche. Mais c’est pas évident de travailler dans ce référentiel. Du coup on préfère travailler avec une valeur de la gravité constante, mais une altitude un peu modifiée qui est appelée « altitude géopotentielle » et qui permet de tenir compte des effets de la variation de la gravité avec l’altitude. Dans ce référentiel la définition du géopotentiel est la multiplication de l’accélération de pesanteur au niveau de la mer par l’altitude géopotentielle. Par exemple, en météo, les altitudes des surfaces isobares sont données en mètre géopotentiel (noté mgp). Dans la pratique, c’est pas en mètre géopotentiel mais en décamètre géopotentiel pour éviter de travailler avec des nombres trop grand, mais c’est exactement la même chose. Du coup on comprend bien pourquoi, comme le dit Cotissois, le terme « géopotentiel » est parfois utilisé à tord et travers pour parler d’ « altitude géopotentielle » alors que ce n’est physiquement pas la même chose !
  21. Ben non c’est si systématique que ça même si effectivement c’est assez fréquent. Dernier exemple en date, vendredi dernier où le coup de bise a traversé le pays :http://images2.photomania.com/698241/1/rad1B4CE.gif On note bien que le Centre-Ouest n’est pas plus concerné qu’ailleurs. Parfois c’est aussi les côtes de la Manche qui sont concernées par de sérieux coup de vent de nord-est. Ceci dit c’est vrai que c’est souvent le cas. Cotissois à déjà apporté une bonne partie de la réponse. Pour abonder dans son sens je dirai qu’en plus la Bretagne se trouve alors sous le vent des collines normandes, ce qui amplifie le phénomène. Le contraste est aussi nettement accentué avec le sud des côtes charentaises qui se trouvent brutalement sous le vent du Massif Central. Mais on voit que ce n’est pas suffisent. Et notamment lorsqu’il y a une puissante advection froide de basse couche comme ces derniers jours. Il faut aussi ternir compte de la synoptique. Et (là je m’avance un peu, c’est à vérifier) ça doit arriver plus souvent lorsque l’anticyclone thermique est mieux établie sur l’Allemagne et l’est de la France, avec du coup un gradient de pression nettement plus faible sur ces régions que plus à l’ouest. Et on voit bien que ce n’était pas le cas ces derniers jours. Je pense qu’il faut plus fouiller de ce côté-là, sans oublié ce qui à déjà été dit.
  22. Le maximum du vent relevé par le RS de Brest ce jour là était de 529 km/h (chiffre MF).Le rejet de l’observation ne vient pas directement de sa valeur, mais de son écart à la prévision antérieur. Je donne ici quelques précisions très simples pour aider à comprendre. Pour l’assimilation de données, un modèle part de sa prévision initiale dans lequel on rajoute les observations. Ces observations présentent des écarts par rapports à la prévision initiale. Le but de l’assimilation de donnée est de minimiser ces écarts de façon à réajuster le modèle à la meilleure représentation possible de l’état initial pour refaire sa prévision. Par contre les observations qui sont trop éloignées de l’état initial sont rejetées automatiquement. Le but est d’éviter la prise en compte d’une observation erronée mais non absurde qui pourrait mettre le bazar … Sinon, par exemple la prévision ensembliste du CEP du 24 à 12h UTC faisait état sur 50 membres de : d’une bonne dizaine avec une prévision du même ordre de grandeur que ce qui s’est passé, et une petite moitié avec un creusement très significatif. Pour les autres, le creusement était peu marqué voire inexistant pour certains. Le déterministe du CEP était mauvais, au contraire d’ARPEGE par exemple. Ensuite comme ça avait été évoqué précédemment je reviens un peu dessus. Mais oui, évidemment les tempêtes ont été très sous-estimée, surtout la première. En même temps c’est pas tous les jours qu’on a plus de 150 km/h dans certaines rues de Paris … Et de toute évidence si le même phénomène se reproduit il y aura encore sous-estimation … a moins de crier au loup à chaque cyclogenèse un peu explosive qui pourrait se profiler … En revanche il est totalement de faux de dire qu’aucun coup de vent était annoncé. Le matin du 25 les bulletin émis par MF faisait déjà état de rafales entre 100 et 120 km/h en plaine et 100 à 140 voire 150 km/h sur les côtes. C’est pas tout les jours que de telles valeurs sont annoncées : c’est même une belle tempête qui était prévu avec environ 24h d’avance. Pour la seconde, 24h avant il était prévu : 100 à 130 km/h en plaine et 120 à 140 km/h sur le relief et le littoral. Ce sont des faits et pas des impressions. D’un point de vu purement prévision, c’était pas top (très sous-estimé), mais c’était très loin d’être la bérézina souvent décrite … Après qu’entre Noël et les fêtes de l’an 2000 les français avaient autre chose à penser qu’à la météo, ça n’a rien à voire. Et puis il est évident qu’il y a eu un problème de communication médiatique que le système de vigilance colorisée à tenté de mettre fin (ou d'améliorer -et là même si c'est encore loin d'être parfait, force est de constater qu'il y eu des améliorations certaines-). Sinon je ne vais m’étendre sur ces aspects un peu inutiles, mais évidement si l’interprétation humaine est indispensable en météo, l’appui sur les modèles est une obligation si l’on souhaite des résultats. En règle général, une prévision automatique bien ajustée et optimisée (traitement statistique, …) d’un modèle à H+24 ou H+48 sera bien plus (et le mot est faible !) performante qu’une prévision d’une personne ne se basant que sur l’observation à l’instant t … Et bien sûr plus l’échéance augmente plus l’apport du modèle est déterminant.
  23. On ne pas vraiment dire qu'il y a une vitesse de vent pour la quelle ça ne change plus puisque c'est un phénomène continue. Ca dépend de la précision avec laquelle tu étudie le phénomène. Ce qui est sûr c'est que plus le vent augmente, plus la turbulence augmente, plus le profile est homogénéisé. De même en surface, il faut une augmentation du vent seulement modérée pour avoir déjà une turbulence assez forte qui va bien homogénéiser les températures dans les très basses. L'augmentation du vent va ensuite étendre le domaine d'homogénéisation plus haut, mais l'effet sur les températures de surface est du coup plus faible, d'où cette impression.Par ailleurs, pour le brouillard, il y a bien un représentation binaire (brouillard ou non), ce qui n'est pas le cas des variations de température. Et puis même pour le brouillard l'utilisation d'une valeur seuil est franchement arbitraire d'un point de vu physique (mais utile en prévision opérationnelle), c'est davantage une question de turbulence (laquelle est bien sûr directement relié au vent). Le sujet avait été abordé sur cette page et la suivante : /index.php?showtopic=34465&st=0'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...=34465&st=0 Pour la température on peut tenir des raisonnements similaires.
  24. Non, c'est la même chose : dans un flux général d'ouest, il faut aussi un décalage vers l'ouest en altitude des axes de tourbillon pour augmenter l'amplitude des ondes (quelles soient cycloniques ou anticyclonique). Les principes généraux de l'instabilité barocline qui sont associés à ces phénomènes marchent tout aussi bien dans les cas cycloniques et anticycloniques.
  25. A noter (au risque de paraitre pointilleux) que l’air ne s’alourdi pas en se refroidissant. Il se densifie, ce qui n’est pas la même chose. Généralement un anticyclone thermique se forme par convergence d’air en altitude au-dessus de la zone qui s’est refroidie. Cette convergence amène de l’air en plus, ce qui change pour le coup le bilan de masse, donc le poids de la colonne d’air, donc la pression au sol.Le principe est décrit en détail dans certains posts du lien donné par Kuban : /index.php?showtopic=24967&pid=621203&mode=threaded&start=#entry621203'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...rt=#entry621203
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