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Météofun

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Tout ce qui a été posté par Météofun

  1. Météofun

    Eté 2008

    Je me permets un petit message … Peut-être que Yann à manqué de diplomatie dans ses messages … mais sur le fond je le comprends complètement … La prévision météo est une science. De la même manière que sur le topic long terme on demande une rigueur d’analyse, c’est la même chose ici. Ce n’est pas du tout une attaque ou quoique se soit de ce style, juste une demande de transparence, et je ne pense pas que Yann est voulu à l’origine attaquer qui que ce soit. En science, tous les résultats présentés doivent être argumentés. On ne peut avoir absolument AUCUN jugement si la méthode d’obtention des résultats n’est pas clairement établie. Sur le site de Météo-France, c’est par exemple très claire : http://www.meteofrance.com/pub-adm/display...2/370/23700.pdf La méthode est incontestable et connue de tous. On ne peut se prononcer que si les sites ont une clarté de mise en œuvre suffisante. Sinon c’est juste des résultats mis à titre indicatifs et rien de plus … Ensuite, il est important de bien connaitre le sujet sur lequel on souhaite faire de la prévi … Je ne peux que conseiller plusieurs lectures : Dossier MF : http://www.meteofrance.com/FR/actus/dossie...jsp?docid=43201 Article de « La Météorologie » : http://www.smf.asso.fr/Ressources/D%E9qu%E941.pdf Et une très bonne approche sur le site du CEPMMT (en anglais) : http://www.ecmwf.int/products/forecasts/se...tion/index.html (voir essentiellement le point 1 (intro) et le 2 ) Du coup je me permets de revenir sur certain points en espérant les clarifier (il n’y a aucune animosité dans ce qui suit, c’est juste des précisions ou corrections que je trouve utiles ) : Ca dépend de l’approche … Pour l’ECPC, oui c’est franchement différent. Mais pour la majorité des autres modèles, les modèles de prévi saisonnière c’est plus ou moins la même chose que les modèles de prévi à long terme. A savoir une prévision d’ensemble à partir d’un état initial qui résout les lois de la dynamique de l’atmosphère et les paramétrisations des phénomènes physiques associés. Et comme les lois ne changeront pas le mois prochain, c’est les mêmes modèles (au même titre que les modèles d’évolution du climat). Ce qui change essentiellement entre les modèles long terme et les modèles saisonniers c’est le couplage avec l’océan. ??? Là par contre je ne comprends rien à ce que t’as voulu dire … Qui fond des prévisions comme (ou presque) pour la météo à plus courte échéance quoi … autant dire les choses clairement ! ! lol Là je t’assure tu peux enlever le conditionnel et modifier la date … C’est pas pour rien que les divinités de toutes les civilisations Antiques ou Précomlombienne avait parmis les plus importants le soleil … Tous les organismes qui participent aux prévisions du GIEC (y compris en France MF ou l’IPSL) font des prévisions sur une durée au moins aussi longue … Et pas qu’une d’ailleurs (changement de couplage, de cycles bio-chimiques, de simulations économiques, …). Il n’y a pas que les américains dans la vie … C’est juste que les organismes européens sont beaucoup plus discrets vers le Grand Public car la fiabilité est quand même encore franchement hasardeuse, surtout dans nos régions.Voilà j'espère juste pouvoir être utile à certains lecteurs pour replacers ces discussions dans leurs perspectives. /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">
  2. Effectivement, le cas contraire est le plus fréquent … Mais celui-ci se voit parfois aussi, bien que plus rarement. Généralement les arcus ne sont dans ce cas assez « moches », du moins très irréguliers. Ces cas apparaissent parfois dans le cas de convergence marquées par des flux faibles mais presque opposés de part et d’autre avec des précipitations à l’arrière. L’arcus est à déplacement très lent et il n’est pas très net. Dans ce cas le vent à généralement tendance à continuer à monter après le passage de l’arcus. Ca reste quand même assez marginal. Sinon, on a aussi le cas d’arcus assez peu étendus dont le mode de formation est plus proche de celui des bases surbaissées, à savoir une zone où la convection est plus organisée et où elle pompe de « plus bas » mais sans réel forçage au sol. Généralement ces « arcus » sont peu étendus et présentent des irrégularités assez marqués. Mais c’est clair que là encore ça reste assez marginal et il a peut-être d’autres situations encore plus rares qui produisent des « arcus » ou « pseudo-arcus » sans front de rafale très net en surface. Enfin, c’est juste mon point de vu …
  3. Je me permets simplement de réagir sur le sujet comme je sais que vous êtes touts les deux assez « influents » au sein de la SMF. Je suis pour ma part au contraire très satisfait de la revue « La Météorologie ». Je trouve qu’il est important qu’une revue d’un niveau scientifique correct existe en météorologie. Ce niveau est par ailleurs loin d’être élitiste avec quand même un bon mélange avec des articles accessibles à tous. Sur ce point je ne peux qu’appuyer votre dernier message gbl. Je suis aussi abonné à La Météo (via l’ex Met-Mar) et je la trouve aussi passionnante, donnant une ouverture des plus intéressante sur la météo en générale et ses applications. Il serait (je trouve) dommage de changer la ligne éditoriale de La Météorologie, surtout que la nouvelle revue de MF s’avère « Grand public ». Voilà, c’était simplement pour faire transmettre un point de vue peut-être un peu différent à celui général que vous évoquiez René Serrière. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  4. Effectivement, de très bonnes références … J’en profite juste pour signaler que le Wallace and Hobbs a été remis complètement à jour et réédité tout en couleur en 2006. Il est plus axé sur la météo générale sur une vision assez descriptive et plutôt assez facile d’accès.Le Holton a été lui remis à jour en 2004 mais il reste assez « rugueux » dans sa présentation (mais pour ce genre de bouquin on s’en fout complètement). C’est très certainement LA référence mondiale pour les bases de la météo dynamique, le tout sur un panel assez large de domaines.
  5. Effectivement, belle bête … Ici, il y a effectivement le fait d’avoir un niveau de condensation bien plus bas proche du sol (la mer dans notre cas) qui intervient, mais en plus il semble que l’air était instable à une certaine hauteur (en haut des basses couches visiblement) en surplombant une zone plus stable (instabilité sélective très probablement). Sur mer, il n’y avait pas de forçage pour forcer l’instabilité sélective, c’est le courant de densité qui s’en charge et de fort belle manière ! En plus sur mer le soulèvement est propre … C’est superbe …On note que l’air était quand même assez proche de l’instabilité puisque l’arcus est net et cumuliforme … C’est assez différent des arcus laminaires qui montrent une couche d’air très stable (inversion).
  6. Il y a eu déjà beaucoup de discutions sur le sujet et pas beaucoup d’info, résultat on en a fait visiblement le tour. Aussi, je vous propose un autre regard un peu différent et peut-être purement imaginatif, mais finalement je ne pense pas tant que ça … Je me dis qu’il y a peut-être une solution assez radicale qui consisterai à sous-traiter la partie commerciale de MF. Très franchement, rares sont les personnes de MF qui sont heureuses de faire du commerce après avoir fait des études de météo et vouloir bosser dans la météo. Et des gens qui font un boulot (le commerce dans le cas présent) dont ils n’en ont rien à faire (en abusant à peine) ne risquent pas d’être particulièrement productifs. Autant faire appel à de la sous-traitance dont les agents ont réellement fait des études de commerce et dont les primes dépendent des résultats par exemple. MF peut alors se charger et surtout se concentrer sur la fourniture des produits, l’expertise et … sa mission de service public. Je trouve que dans un pareil cas la réorganisation de MF est du coup bien plus justifiable, (et même obligatoire …), mais pas dans les modalité actuelles. Je suis d’accord qu’une telle évolution est une sorte de privatisation partielle déguisée, mais au moins ça a le mérite de clarifier une situation latente connue de tous mais pas qui semble (un peu) tabou. Par contre, ça ne change rien en ce qui concerne les données et tout et tout … Ca c’est tout autre chose. D’ailleurs, je ne comprends pas très bien pourquoi cette orientation n’est pas encore plus franchement prise quand on voit l’évolution déjà amorcé puisque ce type de « privatisation » existe déjà pour certaines branches : http://www.prometeo.asso.fr/presentation.php?lang=fr et notamment comme composante Météorage (que tout le monde connait ici) : http://www.prometeo.asso.fr/membre.php?id=2〈=fr ( http://www.meteorage.com/ ) ou MFInternational : http://www.prometeo.asso.fr/membre.php?id=5〈=fr ( http://www.mfi.fr/ ) Par ailleurs, il y a aussi Metnext : http://www.metnext.com/ on encore Predict : http://www.predict-services.com/ Très franchement, on voit là que MF se rend bien compte qu’elle ne peut assurer seule son avenir commercial … Pourquoi ne va-t-elle pas encore plus loin ? De mon point de vue ça me parait être la suite logique de ce qui se fait déjà … Et encore une fois ça a le mérite de bien séparer ces missions commerciales (nécessaire pour son développement) d’une part et d’autre part ces missions de service public notamment, mais aussi diverses expertises et fourniture de produits pour ces « filiales » … Juste la poursuite de ce qui se fait déjà … Et en plus vis-à-vis du positionnement du monde amateur, il y aurais moins d’interférences entre les genres, même si évidement, pour les données ça n’aura rien à voire avec un système à l’Américaine … Après c’est peut-être pas viable et il y a un problème ce qui pourrait expliquer les raisons pour lesquelles ils ne prennent pas ce virage ?
  7. Au moins maintenant, t'as la réponse …
  8. L’arcus est le plus souvent la conséquence d’un front de rafale. Généralement il apparait lorsque les très basses couches de l’atmosphère ont des points de condensation situés plus bas que juste au-dessus. Dans ce cas, le front de rafale (plus exactement le courant de densité) provoque une violente convergence qui force cet air à s’élever et à condenser plus bas, d’où l’arcus. L’arcus est d’autant plus remarquable que les différences de niveau de condensation sont fortes dans les basses couches, que le courant ascendant initial ne concerne pas les très basses couches et que le courant de densité soulève « proprement » l’air près du sol sans trop de mélange. C’est le cas général, il y a des exceptions …
  9. Dans l’idée d’être encore plus convainquant … Je te propose de te passer un compte rendu de TP fait sur le LIDAR à Polytech … On a été 5 à le rédiger (mais je pense pas qu’ils m’en veuille si je te le passe). Il est assez long (un peu plus de 60 pages) mais ça peut-être une bonne base de départ. Mais c’est juste une base, c’est pas une source de pompage intégrale hein ! ! Si ça t’intéresse contacte-moi par MP.
  10. Hé hé hé … Là c’est très vicieux … Mais bravo pour relever ce genre de chose, ça montre que tu ne laisses rien passer au hasard ! Et là très franchement, on va dire que c’est un petit manque de clarté du bouquin … ou disons que c’est un peu délicat … Et donc malheureusement, pour reprendre tes termes ce n’est pas « l'apparition de vent méridien positif (Sud) et maximal au sol annulait le cisaillement vertical de vent initialement nul » ! Non c’est du vent ZONAL agéostrophique ! Donc en gros si je réécris la phrase du bouquin (milieu du 1er paragraphe de la page 352), on pourrait écrire : « Simultanément, du vent agéostrophique ZONAL (uag), positif (donc d’ouest) et maximal au niveau du sol, est associé à la génération de vent de nord (v’g < 0) au centre de l’anomalie (équation 14.16) de façon à annuler l’apparition du cisaillement de vent méridien initialement nul. » Tu me diras comment on peut annuler une anomalie de vent méridien avec une anomalie de vent zonal … C’est vrai que c’est assez fort … Mais la réponse se trouve justement dans l’équation 14.16 à laquelle elle nous revoie justement … Et tiens, c’est la 14.16 et pas la 14.15 … donc on considère bien du vent zonal et pas du vent méridien ! Si on l’analyse rapidement, le terme vg *(dvg)/(dy) [REMARQUE : je ne sais pas comment faire les "d rond sur le forum" mais c'est bien des dérivées partielles qu'il s'agit !] est nul car l’anomalie est infini dans la dimension méridienne, donc (dvg)/(dy) = 0. Par ailleurs, l’amplitude et la taille de l’anomalie n’est pas modifiée, donc (dvg)/(dx) est constant (d²vg)/(dt.dx) = 0. Or, on sait que les ascendences qui se produisent à l’avant de l’anomalie (pour diminuer l’effet de l’advection chaude) étirent le tourbillon tandis qu’il se contracte à l’arrière. On a donc un décalage de l’anomalie vers l’est dans les basses couches (au-delà de son déplacement par le vent). Par exemple, au niveau du sol, on suppose dans l’exemple que ug = 0. Donc dans le membre de gauche il reste que (dvg)/(dt). Celui là même qui au centre de l’anomalie est négatif car l’anomalie se déplace vers l’est, ce qui entraîne l’apparition du vent géostrophique de nord (c’est pas du vent agéostrophique d’ailleurs, mais bien du vent géostrophique). L’équation se résume donc à (dvg)/(dt) = -f.uag.En revanche, cette anomalie négative entraine donc un vent agéostrophique zonal positif. En gros, si on annule le gradient vertical de vent méridien c’est en permettant au vent méridien de se mettre en place même dans les basses couches et en le laissant au milieu. Par contre, plus haut, on a l’effet contraire avec un ralentissement de l’anomalie par rapport au flux. On a donc bien un redressement de l’anomalie dans le flux, ce qui explique pourquoi le vent agéostophique est maximal au niveau du sol. Au-dessus du déplacement moyen le vent agéostrophique est donc opposé à celui en surface. Voilà, j’espère que c’est plus claire et du coup tout est parfaitement cohérent, il n’y a aucune contradiction, mais c’est pas évident … Pour ta seconde question l’équation 14.14 devrait être un bon élément de réponse non ? Ou sous sa forme projeté sur les axes horizontaux (14.15 et 14.16) comme on l’a bien étudié. Ceci dit, je crois qu’il ne faut pas tu t’attendes à trouver une description très simple par la circulation agéostrophique (et les VV) est diagnostique de la circulation à grande échelle. On est donc obligé de passer par elle, comme avec ces équations. Voilà, en espérant que ce soit plus claire … et que j'ai pas raconté trop de bêtise ! PS: Pardon pour les lecteurs de passage qui trouveraient l'affaire un peu hermétique ...
  11. Météofun

    Veille

    A démonstration imparable ... exemple imparable ... EC est l'organisation étatique ! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lol , je ne veux pas être méchant, je trouvais juste ça assez drôle !
  12. Attention, si tu fais cette expérience c’est conceptuellement à côté de la plaque pour le phénomène principal puisque la brise de mer ce n’est initialement pas de la convection par instabilité (ce que tu montres avec cette expérience). Par contre, c’est vrai que l’instabilité convective peu être un plus, mais c’est ni une condition nécessaire et encore moins une condition suffisante (sinon c’est de la circulation convective pure –différent de la brise-). Peut-être avec un petit code dans un langage quelconque (et tu représentes les résultats sous Matlab/Scilab par exemple) et quelques équations basiques dans une situation idéalisée tu arriverais à faire quelque chose. Mais je ne sais pas si ça va marcher (c’est par contre pas désintéressant …)
  13. En étant assez rapide :Ces orages n’ont pas d’heure car sur l’eau le réchauffement diurne est quantité négligeable, il n’y a pas de couche limite convective … Si ces orages ne sont pas forcé par l’instabilité liée à la convection diurne par le sol, ils le sont par des forçages à plus grande échelle (forçage en altitude, convergence de basse couche, … ) qui eux se produisent à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. On parle généralement d’instabilité convective latente qui s’instabilise lorsque la couche se sature (via un forçage de grande échelle ou à l’échelle régional dans le cas présent et non local) On trouve aussi ce type d’orage sur terre et aussi l’échauffement du sol peut favoriser la convection dans ce genre de situ un peu limite qui n’aurait rien donné en mer. Sa principe explique pourquoi on n’observe pas le développement classique des nuages convectifs à partir de l’humilis. Ils prennent même souvent naissance à partir de nuages initialement stratiformes. Les bases hautes s’expliquent facilement lorsqu’il y a un forçage d’altitude et plus faible en basse couche et/ou avec des BC plus sèches (d’où les possibles virga dans ce cas). Le coup de tuba est un peu similaire : l’ascendance à lieu trop haut en altitude. Ils durent assez longtemps car ils sont créés par des forçages de grande échelle ou régional qui ne disparaissent pas avec un claquement de doigt …
  14. Si tu le veux vraiment, je pense qu'ils en ont toujours des exemplaires à la librairie de MF (enfin, c'est à confirmer) http://www.meteofrance.com/FR/pedagogie/librairie/index.jsp Ceci dit il faut faire attention, il est dépassé sur pas mal de trucs ... Disons qu'en fait il se complete assez bien avec le Malardel, il est très bien car très progressif sur la thermo en général et la physique (vent, ...). Par contre, pour ce qui est météo géné, front, ... oublie et va plutôt dans le Marladel. Sinon je te conseille aussi le Météorologe générale et maritime, cours N°14. Sinon tu as pas mal de sites sur un message que j'avais fait il y a un bail : /index.php?showtopic=19972&st=0&p=458859&hl=comet'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...mp;#entry458859 Entre temps, sur COMET c'est toujours gratuit, mais il faut s'enregistrer. C'est juste une base, mais il y a tellement de choses sur le net ...
  15. Si tu veux des infos sur cette formation, je peux t’en donner puisque je la fait actuellement.Sinon, pour la troisième année en Master, oui, c’est possible, mais il faut que tu te renseigne bien avant d’entrée à l’école que faire le Master que tu souhaite est accessible via ton école … Très franchement si tu veux faire de la météo/atmosphère/climat je te conseil plutôt de passer par la FAC. Notamment en faisant une licence de Physique et Application avec des modules d’ouvertures vers ces domaine (pour ça il faut bien choisir sa FAC –ParisVI, Versailles, Toulouse, … en sont des exemples-). Une fois que tu as cette licence tu es très libre de manœuvre pour choisir le Master que tu veux … Après une prépa il y a de forte chance que tu rebascule vers la FAC si tu n’intègres pas les rares écoles qui propose ce domaine parmi lesquelles l’ENM, les ENS ou l’X … ce qui n’est franchement pas gagné d’avance. Je trouve un limite de faire 2 (ou 3) ans de prépa juste pour intégré des écoles dans ces matières … c’est pas le plus ouvert. Mais bon tu as encore le temps de voire !
  16. Bon comme personne n’a encore répondu, je le fait très rapidement faute de temps … Là j’ai peut-être pas très bien compris ce que tu demandes. Mais le vent, ces anomalies, … est décomposé sous forme zonal (u) et méridienne (v) avec les valeurs positives pour le vent d’ouest et du sud et négative les vents d’est et du nord … C’est un peut la même chose pour les dérivées en x et y … Pour la convention : les axes positifs sont le nord, l’est et l’altitude ; leur opposé sont les sens négatifs. Mais c’était ça ta question ? Pour ça je te recommande de reprendre la figure 14.24. Je pense que tu comprends le sens du vent dans l’anomalie de la figure 14.23. A partir de là, le gradient vertical de vent zonal du flux de grande échelle déforme l’anomalie de tourbillon de sorte à générer les anomalies de vent zonale produites par l’anomalie comme sur la figure 14.23. L’anomalie de vent zonal du à l’anomalie provoque une advection chaude à l’est et une advection froide à l’ouest, d’où la déformation des isentropes observée à la figure 14.24. Le truc, c’est que le vent thermique générer par ces advection devrait entrainer au-dessus de l’anomalie de surface une composante positive (sud, car on a l’anomalie chaude à l’est et l’anomalie froide à l’ouest). Or, le schéma juste au-dessus nous montre que le gradient vertical de vent zonal déforme l’anomalie de tourbillon de sorte à avoir un peu en altitude une composante négative au-dessus de l’anomalie de surface … On a donc deux phénomènes qui sont contradictoires et l’équilibre du vent thermique n’est plus observé !La circulation secondaire tente de recoller les morceaux … Comment ? Avec les Vitesses Verticales (VV) et le vent agéostrophique en général (conservation de la masse). L’ascendance à l’avant de l’anomalie limite l’influence de l’advection chaude en refroidissant par détende adiabatique l’air, et c’est l’inverse pour la subsidence à l’ouest. Parallèlement les ascendances étire le tourbillon à l’avant et le contracte à l’arrière. Par cette circulation secondaire, on a une tendance à un vent agéostrophique de nord (négatif) au-dessus de l’anomalie en surface. On rétablie ainsi l’équilibre avec cette double réaction. On peut le comprendre aussi avec les advections de température et de TA (ou TR) : advection chaude ==> divergence au-dessus, advection froide ==> convergence au-dessus, advection positive de TA ==> divergence, advection négative de TA ==> convergence. Si pas de gradient vertical du vent moyen zonal, à l’avant : 1) Advection de TA plus forte en basse couche là où l’anomalie est plus forte ==> divergence plus importante en BC 2) Advection de température ==> divergence plus importante en altitude là où l’intégration verticalement est plus importante 3) ==> Divergence homogène sur la verticale ==> pas de VV ==> baisse eulérienne de la pression (correspond bien au déplacement dans l’anomalie dans le flux). Je te laisse refaire la même gymnastique mentale à l’arrière de l’anomalie Si l’anomalie est plongée dans une zone barocline, à l’avant : 1) Moins de gradient vertical d’advection de TA car si en altitude l’anomalie est moins prononcée, le vent y est plus fort, ce qui favorise l’advection. 2) Les effets de l’advection de température sont toujours plus sensibles en altitude 3) ==> Divergence plus importante en altitude qu’en surface ==> apparition de VV ascendante ==> étirement du tourbillon 4) Déplacement (en lagrangien, i.e. par rapport au flux) vers l’est de l’anomalie en BC (on étire le tourbillon à l’est et on le contracte à l’ouest) et vers l’ouest en altitude suite aux effets thermiques (on refroidi l’advection chaude - donc on la limite- et on réchauffe l’advection froide) ==> Le circulation agéostrophique redresse les anomalies en environnement barocline (et maintient leur cohérence). Je te laisse faire la même chose pour la subsidence. Je pense que si tu as compris ce qui précède ça ne devrait pas poser de problème, c’est en faite le même principe (normal, on étudie la même chose), mais vue sous un angle un peu différent. En fait, c’est une échappatoire car j’ai plus trop le temps là, mais si ça ne va pas je reprendrait sous cet angle un peu plus tard …Bon courage
  17. Là je ne vois pas trop malheureusement … Dommage qu’elles ne soient pas conservée sur Wetter3 … Mise à part faire nos propres sauvegardes à partir des serveurs de la NOAA ou reprendre les données réanalysées mais là avec une grille de 2.5° c’est un peu juste … Dans tout les cas il faut avoir LINUX et calculer les paramètres voulus en programmant les scripts sous GRADS, FERRET ou MatLab … Sinon ici tu n’as pas de coupe, mais en plus des archives de Wetter3 ça peut être intéressant : http://www.atmos.albany.edu/facstaff/rmctc.../animSelect.php
  18. Dommage, très intéressant le LIDAR … Si tu habites en région parisienne tu peux prendre contacte avec des gens du LMD (Laboratoire de Météorologie Dynamique) sur le site de l’Ecole Polytechnique à Palaiseau. Il y a un site instrumenté qui se nomme SIRTA. Ils bossent justement sur tous ces nouveaux systèmes de télédétection. Le LIDAR étant un des plus prometteur et déjà embarqué sur satellite. Sur ce site tu peux justement trouver des données de LIDAR (depuis le sol). http://sirta.ipsl.polytechnique.fr/ Et là par le satellite : http://www-icare.univ-lille1.fr/calipso/browse/
  19. Sinon, globalement il ne faut pas confondre « comment un orage se développent » et « quels sont le moyens pour anticiper sa formation » (que l’on devrait plutôt traduire par « quels sont les risques qu’un orage se développe à tel endroit et à tel moment »). Si tu veux comprendre la formation d’un orage, il faut comprendre ce qu’est l’instabilité dans l’atmosphère (instabilité = si un mouvement perturbe l’équilibre initial, ce mouvement se poursuit, c’est notamment lorsqu’il a de l’air chaud dans les basses couches et de l’air plus froid en altitude). Une fois que l’instabilité est présente elle peut dégénérer en orage, sur ce point il y a pas mal d’info sur le site de Damien : http://www.meteobell.com/_comprendre_classement.php C’est assez vaste et complexe comme question, mais il y a pas mal de sujet dessus dans cette partie du forum. Une fois que tu isoles tes questions tu devrais pouvoir t’en sortir par une petite recherche sur ce forum ou sur le Web. En tout cas juste connaitre la température à un niveau (850 ou 500 hPa) c’est largement insuffisant pour prévoir leur formation. Les indices ou autres paramètres physiques ne sont utiles qu’à conditions de connaître leurs contextes.
  20. Effectivement, c’est pas ultra dynamique, mais dans ce genre de configuration, pas besoin d’avoir des forçages de basse couche de folie … D’ailleurs, sur Keraunos, pourquoi évoquer cet aspect pour la zone 3 et pas les autres ? Surtout qu’on voit bien sur ce genre de carte la possibilité de la mise en place de zone de convergence à l’échelle régionale (à voire où elles se situe finalement) … C’est même plutôt assez favorable, c’est pas monstrueux, mais c’est surement amplement suffisant … http://images.meteociel.fr/im/1807/vent_VGEE5VHWP59zwb8.gif http://images.meteociel.fr/im/1098/vent_RERA6VHWP59tnc9.gif Une fois que les orages se produisent (ce qui semble être le cas), les forçages deviennent plus secondaires, au contraire de l’alimentation chaude et humide qui prend toute son importance … C’est assez proche mais pas tout à fait pareil. Dans ce contexte avec un flux assez rapide en altitude, l’alimentation des cellules ne devrait pas poser de problème même si la convergence en humidité reste modérée dans les BC. En altitude c’est plutôt modéré, mais c’est pas trop dérangeant dans ces configurations bien humides en BC. http://images.meteociel.fr/im/8582/12_8hue5.gif Orages forts assez probables mais le flux reste rapide en altitude. Honnêtement, je trouve qu’on a vu bien pire … Je suis un peu dubitatif sur le niveau 3 au moins pour le nord de la zone avec un flux trop rapide et pas assez alimenté localement. A voire plus au sud avec un flux (un peu) moins rapide mais aussi une alimentation peut-être un peu juste pour des orages forts vraiment durables. Donc globalement averses orageuses assez fréquentes sur le nord de la zone concerné mais d’une violence modérée. Mais en soirée cellules ponctuellement plus fortes et grêligènes, plus stationnaires et un peu plus durables mais aussi probablement moins fréquentes au sud de la zone. Enfin on verra … /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">
  21. Salut les amis ! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Tiens un revenant ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Le problème de la brise est assez complexe … Sa formation réside d’un déséquilibre régional. Dans le fond il faut chercher un peu plus loin que la seule différence de température entre la terre et la mer (qu’on va appeler rôle statique -c’est pas officiel, hein -). L’amplitude thermique à un rôle dynamique important. Théoriquement on montre très facilement que le simplement d’avoir une discontinué de température (situation barocline) amène une circulation transverse (à savoir dans le cas présent, que la discontinuité entre une couche limite chaude sur les terre et froide au-dessus de la mer entraine un courant de la terre vers la mer en altitude et de la mer vers la terre en surface). C’est l’explication « statique ». Dans la pratique c’est beaucoup plus compliqué que ça sinon des jours avec de la brise, y’en aurait dès qu’il ferait beau, ce qui est très loin d’être le cas … On note d’ailleurs que si le réchauffement sur terre ne se poursuit pas cette situation s’arrête très rapidement puisque rapidement la situation retournerai à l’équilibre avec une advection chaude en altitude et froide en surface … L’explication dynamique est assez simple à comprendre. De l’air qui s’échauffe c’est de l’air qui se dilate. On suppose que la situation est à l’équilibre à l’état l’initial (on n’impose pas nécessairement que le vent soit nul, mais qu’il respecte parfaitement l’équilibre géostrophique, c’est-à-dire que les forces de pression et de Coriolis se compensent parfaitement, autrement dit le vent suit exactement les lignes d’égale pression.). On imagine que la température de la couche limite (les basses couches) au-dessus de la mer n’évolue pas comparativement à celle au-dessus de la mer qui s’élève significativement. Du coup, l’air prend plus de place (il se dilate) sur le continent et les isobare se trouvent inclinés. On a donc une rupture de l’équilibre : un gradient de pression apparait en haut de la couche limite et force le vent à s’écouler de la terre vers le large si le vent été nul à l’état initial. Dans le cas d’un vent à l’équilibre, on a une rupture de l’équilibre qui entraine une composante « cross isobarique ». Dans tout les cas on a donc de la divergence en altitude au-dessus des continents et une convergence au –dessus de la mer (le vent ne respecte plus l’équilibre géostrophique). La pression n’étant dans les conditions hydrostatique (parfaitement adaptée à la méso-échelle –échelle régionale-) rien d’autre que le poids de la colonne d’air, la divergence qui apparait force une baisse de pression en surface sur les continents et une petite hausse sur les océans. Du coup, on a le courant de surface de la mer vers la terre qui se met en place. Pour schématiser l’état final : http://cimss.ssec.wisc.edu/wxwise/seabrz5.gif Progressivement cette composante s’ajuste à Coriolis et le vent tourne donc vers la droite dans l’après-midi il fini par s’orienté plus ou moins parallèlement à la côte en fin de journée si la brise s’est établie suffisamment tôt. Si elle arrive trop tard elle n’a pas forcément le temps d’aller jusque là. C’est exactement le même principe pour la brise de terre, mais avec une initialisation de la terre vers la mer et aussi une rotation vers la droite. Voilà le principe de base mais qu’il est important d’avoir en tête, d’où ce rappel. Ensuite il y a de nombreuses subtilités. Déjà en ce qui concerne la convection. On a coutume de dire que la convection aide la mise en place de la brise. En effet la convection sur terre force la convergence de basse couche. Elle tend donc à renforcer les gradients thermiques horizontaux, ce qui renforce les forces en jeu … C’est assez simple … De plus la ligne de convergence force l’air à s’élever à ce niveau. Donc la convection est un facteur important. Par exemple en Bretagne la brise est souvent très discrète sans convection sur les terres … Globalement on trouve ici une des raison qui explique pourquoi avec un bon ensoleillement un air frais pour la saison est souvent favorable à l’établissement de la brise … même si le différentiel de température est moins élevé. Elle n’est cependant pas nécessaire, notamment dans les régions méditerranéennes. Dans ce cas, l’amplitude thermique très forte et rapide dans la matinée génère une forte réponse qui provoque une divergence en haut de couche limite assez importante, même sans la convection. On a alors la formation de ce qu’on appel une dépression thermique. Généralement la brise à alors une étendue géographique beaucoup plus grande. Ce cas fonctionne surtout dans les régions méditerranéennes puisque les sols sec et relativement dénudé réagissent très rapidement à l’ensoleillement. Par contre, dans le cas du Siroco évoqué par Imk on a généralement de l’air très chaud, donc l’amplitude thermique n’est pas assez forte pour générer la dépression thermique. Le cas de la présence du vent synoptique est assez complexe. Il ne faut pas qu’il soit trop fort. Sinon il est aisé de comprendre que les différences locales sont gommées. Ensuite, on se place dans le cas d’un vent synoptique pas trop fort. Il a tendance à déplacer la zone de gradient de température. Ainsi en mer, les brises sont souvent beaucoup plus sensible et étendu vers le large par petit vent de terre qui permet à la zone de gradient thermique de ce situer juste près des côtes c’est tout bon pour la brise en mer mais elle a du coup tendance parfois à moins rentrer dans les terres. De plus on a vu que la brise étant initié par le courant d’altitude, on va donc dans le sens du courant d’altitude. En cas d’un vent de mer, le gradient est plus décaler vers les terres. L’air marin pénètre donc franchement dans les terres mais en mer c’est nettement moins bon … De plus dans cette situation le courant d’altitude n’est pas favorisé. On peut noter que c’est le cas simple mais dans la pratique la brise tourne vers la droite pour s’orienter avec Coriolis. L’influence du vent synoptique doit aussi en tenir compte. Ainsi, par exemple, en fin de nuit (et en cas de brise de terre) le vent est orienté plus ou moins parallèlement à la côte avec la côte à gauche quand on est face au vent. La reprise de la brise de jour sera plus facile si elle passe dans la continuité, c’est-à-dire avec un vent synoptique non pas complètement de la terre vers la mer, mais qui a une certaine composante à suivre le courant de retour de la brise de nuit fin de nuit (donc parallèlement à la côte avec la côte à droite lorsqu’on est face au courant de brise d’altitude) pour aider à la transition. Par exemple pour une côte orienté est-ouest avec la mer au sud et la terre au nord, un petit vent de nord-est est un must pour une brise marine qui s’établie tôt et franchement. Il est peut-être plus facile de comprendre avec ce petit schéma que j’ai fait ( http://images2.photomania.com/497684/1/rad2DF0C.gif ). Sur ce sujet il y a encore plein d’autres choses à dire … Il n’y a là que l’essentiel … Maintenant vous savez certainement que la brise de terre est souvent moins puissante et moins étendue que la brise diurne. Vous avez tous les éléments pour l’expliquer avec ce que je viens de raconter … Réponse : 1) En été durant la nuit la terre n’est que très légèrement plus froide que l’eau même pendant la nuit (quand elle ne reste pas plus chaude que l’eau même au petit matin …). En tout cas le différentiel de température est considérablement réduit par rapport à la journée. 2) La convection sur terre est initiée par la turbulence et les anomalies à l’échelle aérologique. C’est beaucoup moins le cas au-dessus de l’eau où la convection nocturne n’est que rarement présente. 3) Le refroidissement nocturne est beaucoup plus lent que le réchauffement diurne Enfin pour revenir au vent du nord en Bretagne. On comprend que ça peut être du à un petit effet de brise. Mais il n’y a pas que ça comme effet thermique. Notamment au petit matin l’air très stable près du sol rend le vent très faible. Il peut rapidement s’échauffer. Au cours de l’échauffement le brassage s’accentue et le vent s’homogénéise davantage dans la couche limite avec une accélération près du sol. Du coup l’air frai marin arrive plus rapidement en peut de temps plus loin dans les terres en ne se réchauffant peut. Je ne connais pas ton cas précis mais ça peut aussi être ça … Et puis pour terminer une image : http://images2.photomania.com/497684/1/rad71AAC.jpg (regarder la Bretagne) qui montre qu’il n’y a pas forcément besoin d’avoir des cycles de brises parfaits pour que l’effet soit important. Si on compare l’image satellite avec les observations ( http://www.meteociel.com/cartes_obs/carteo...07&heure=16 ) on note bien une sérieuse convergence, mais de brise au sens stricte du terme. Le vent synoptique était d’est. http://www2.wetter3.de/Archiv/DWD/07032712_DWD_Analyse.gif Pour la Corse, je ne connais pas la baie d’Ajaccio mais avec les montagnes et les bises de pentes associées ça complique sérieusement la configuration, surtout que ça évolue avec l’orientation du soleil sur les pentes. Voilà, pardon d’avoir été un peu long mais j’espère que c’était intéressant et compréhensible … /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">
  22. Pour ma part je n’ai pas (encore) signé. Il y a deux points importants dans cette pétition et qui n’ont absolument rien à voire ! 1) le maintien des moyens et des missions du service public météorologique (effectifs et budgétaires) 2) le maintien de tous les centres météorologiques Le point 1) c’est claire que lorsqu’on connait le ratio entre l’argent dépensé et l’argent économisé (attention ce n’est pas de l’argent gagné !), y’a pas photo … Y compris dans les temps d’économie et de sobriété qui court. Le point 2) est par contre beaucoup plus sujet à polémique quand même, les discutions ici le laisse quand même bien percevoir … Il dépend effectivement beaucoup de l’angle où on regarde l’affaire … Déjà, en ce qui concerne la prévi par les CDM. Il faut arrêter de dire que la fiabilité locale des prévisions est liée à l’implantation locale des CDM. C’est, je trouve, largement exagéré. Les aspects de régions climatologiquement « lisses » ont déjà été abordés dans des messages récents. Mais même dans des situations très typé régionalement, le CDM ne peut apporter grand-chose. Pour prendre un exemple parmi d’autres, je ne vois pas pourquoi le prévi de Saint-Martin d'Hères serait plus à même que le prévi de Chambéry pour faire la prévi de Saint-Pierre-de-Chartreuse ou de l’Alpes d’Huez. On connait le climat d’une région par les observations. On peut parfaitement l’appréhender d’un point de vu prévi en étant à distance puisque c’est déjà ce qui est fait dans les CDM ! C’est pas la distance qui va changer grand-chose là-dessus … D’ailleurs en étant passionnés sur Internet vous devez être les premiers à vous en rendre compte, et encore on est très loin d’avoir toutes les sources d’info d’observation qu’il y a en interne chez MF … En fait les problèmes de prévisions qui sont fortement liée à la présence sur place concerne quand même essentiellement la prévi immédiate. Honnêtement, je ne vois quel est la plus-valu d’être surplace pour faire une prévi à 24h ou plus … Après il y a des vrais problèmes, notamment celui des observations comme le fait remarqué gbl par exemple. C’est surtout vrai pour la continuité des séries, d’un point de vu prévi ça ne change pas grand-chose. Par exemple, il existe déjà des appareils qui détectent et discriminent les types de précipitations (Disdromètre Parsivel ). Les LIDAR sont capable de repérer la natures des nuages et leur altitude avec une précision diabolique, ils savent reconnaitre la présence de cristaux de glace ou de gouttelettes … Et ce n’est que 2 exemples. Bref, et comme le signal @lizé, rien n’interdit non plus le système de la web-cam à un coût particulièrement modique au regard de tous les appareils de MF. En revanche, on est toujours à la merci d’une panne (vraiment pas de bol si ça tombe à un moment important en prévi, franchement dommageable pour les séries de données …). En tout cas, la vision décrite de l’intérieur par Houyo est intéressante. En revanche si on maintient les moyens, regrouper des centres ne pourrait-il pas faire gagné sur certains point (administratif, …), ce qui au contraire pourrait du coup dégagé des moyens (temps, humain et argent) supplémentaires pour la prévi ? Bref, c’est pas forcément aussi simple … Il faut regarder toutes les composantes, et en terme de prévi, rien n’interdit de perdre un peu en qualité sur certain points si on peut en gagner plus ailleurs. C’est le bilan qui compte ! On aimerait que tout soit parfait mais c’est impossible, donc il faut utiliser l’argent au mieux (et ne pas le réduire, on est d’accord). C’est bien pour ça qu’il faut se battre pour le point 1) , le 2) passe un peu au second plan non ? En tout cas merci de ton apport de l’intérieur …En revanche, je suis tout à fait d’accord avec gbl, pour la climatologie et stabilité des séries c’est un vrai problème … Mais dans la pétition c’est assez floue sur le sujet. Qu’est-ce qu’un « centre météorologique » ? C’est pour ça que je tiens à faire le distingo entre la prévi et l’observation qui lui est associé, et les données climatologiques. Mais du coup on va droit vers un autre problème garder un centre (bâtiment, terrain, …) juste pour de l’observation … dans la situation actuel ça tient pas debout … Du coup on revient à garder la prévi dans les CDM … C’est un peu insoluble … Le vrai problème est peut-être là mais (malheureusement ?) c’est visiblement pas ce qui est abordé dans la pétition …
  23. A noter, que c’est peut-être ce qu’il faut retenir, mais je ne la comprends pas très bien ta phrase en gras … Pour moi un anti thermique c’est : Refroidissement par la base ==> diminution des épaisseurs ==> convergence en altitude ==> augmentation de la masse pour une colonne d’air ==> pression en hausse au sol. C’est sûr que ça a des considérations dynamique (même rôle que les advections froides) et c’est peut-être pour ça que c’est cassé dans les « dynamic high » dans ton exemple. Par contre, comprends pas la raison synoptique de ta citation en gras … Si je traduit texto, c’est : « l’air froid s’affaisse et induit une divergence en surface ». Comprends pas comment un affaissement d’air froid peut induire une hausse de pression à l’échelle synoptique … En effet, si on a tendance à relier les variations de pression avec la vitesse verticale, c’est un raccourci bien trop hâtif (à l'échelle synoptique) puisque c’est plutôt relié avec l’intégration verticale de la divergence horizontal. Bon, c’est sûr que la divergence horizontale est nécessairement en lien direct avec les VV, mais c’est pas la bonne cible pour les évolutions de pression. Je comprendrais plus cette phrase à l’échelle convective, mais je doute que pour un rappel sur les cartes synoptique (thème du lien) se soit ça … Donc je suppose que c’est moi qui est raté un truc et je serai reconnaissant qu’on m’explique dans ce cas. Sinon, si y’a bien truc qui est sûr c’est que c’est pas simplement le refroidissement de l’air qui va amener DIRECTEMENT une élévation de la pression. Un petit rappel : dans le cadre de l’hypothèse hydrostatique (justification bien plus valide à l’échelle synoptique que le géostrophisme) la pression est la masse d’une colonne d’air par sa surface. Et jusqu’à présent, refroidir l’air n’a pas fait changer ça masse …
  24. Bien évidemment je ne pourrais pas rater ça ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Si jamais tu passes à la (ma !) FAC avant, fais moi signe Vincent /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">
  25. D'ailleur les cartes du CEPMMT présente le même type de défault ... http://www.pa.op.dlr.de/arctic/index.html Je n'apporte grand chose si ce n'est que ça se retrouve ailleurs ...
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