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Météofun

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Tout ce qui a été posté par Météofun

  1. Je suis désolé de mon manque d’intervention ces derniers temps … Le forum est passé au second plan … J’ai d’ailleurs hésité à réécrire aujourd’hui vue que pendant une bonne semaine je ne serait pas plus présent (fêtes obliges), mais bon ça me manquait … si tu penses aux ondes stationnaires orographiques, alors je ne comprends pas plus que toi , puisque c'est pas ce que j'ai écrit.Evidement, tu te doutes bien que je ne me borne pas à ça … Une onde de gravité, c’est, pour faire simple, une onde qui admet comme « force de rappel » la gravité, plus exactement, la poussée d’Archimède. Ben si en fait si une parcelle est excitée avec un tel mouvement, elle est nécessairement génératrice d’onde de gravité. Il faut considérer le milieu comme incompressible. Dans ce cas, lorsque la particule s’élève, on a une convergence horizontale en bas et une divergence horizontale en haut. Le bilan c’est que à côté, on a l’apparition d’une convergence en haut (arrivé de la masse qui s’écarte au niveau de l’excitation) et une divergence en bas (pour les même raison). Le bilan, que pour compenser l’élévation, centrale, on a une subsidence autour. On pourrait en rester là, mais comme on suppose qu’il a stabilité statique, la parcelle centrale redescend et on inverse le processus, ce qui écarte l’onde initiale. Tant que la particule centrale oscille on a la génération d’onde de gravité qui sont donc propagatives. C’est pas loin du tout de l’histoire du tsunami.Les ondes d’inertie-gravité sont, je crois bien, rien d’autre que des ondes qui sont influencé par le paramètre de Coriolis (ce que signifie le mot « inertie »). C’est donc vrai pour les ondes qui ont des périodes assez longues. Elles sont générées par tous type de phénomènes et souvent par les réajustements agéostrophique. Les zones de forçages dynamiques sont une source importante de ces ondes, mais aussi certains chauffage diabatique comme lors de cet exemple pas très bien géré par GFS : http://images2.photomania.com/281370/1/rad0887C.gif http://images2.photomania.com/281370/1/radB512C.gif http://images2.photomania.com/281370/1/rad1B898.gif http://images2.photomania.com/281370/1/radB5760.gif Les ondes de gravité sont provoquées par toutes sortes de phénomènes qui excitent des perturbations atmosphériques. Il y en a partout. Je ne connaissais pas les ondes CISK, mais après une petite googolisation, il s’avère que c’est liée au dipôle ascendence-subsidence dans les nuages et des effets de convergences/divergences associé au sol (si j’ai bien compris). Bon, très bien … j’ai trouvé un papier pas désintéressant que voiçi :www.atmos.uah.edu/mips/publications/Severe%20Storms%20Conference%20Preprint.pdf Par contre, le lien est fait avec les supercellules. Je ne comprends donc toujours pas le lien entre ces ondes et les tornades non supercellulaires … Il y a plusieurs raisons à ça : 1Si l’environnement des supercellules présente souvent une inversion assez marquée en haut de la couche limite, très favorable à la propagation des ondes de gravité, il en n’est pas du tout de même pour un certain nombre de cas de plus petites tornades qui se produise parfois dans des environnements à très faible stabilité statique sur toutes les basses couches, ce qui est très défavorable à la propagation des ondes de gravité. Je ne comprends pas très bien les échelles mises en jeu. Les ondes CISK devraient avoir une certaine longueur d’onde si elles sont suffisamment formées. Comment expliquer alors la formation de trombe en « grands nombre » sur de très petites surfaces comme on le voie parfois. Là je dois avoue que j’ai peut-être la réponse, mais je ne suis pas certain. On peut imaginer que l’onde se déplace et favorise les conditions mais une fois le phénomène déclanchée elle n’a plus besoin d’être là … Bon, finalement ça je peux comprendre (mais est-ce vraiment ça ?) Enfin, Gombervaux, tu dis qu’on généralise un cas particulier avec les instabilités de KH (qu’on trouve pourtant plus souvent sur Internet) mais toi ne fais-tu pas de même avec ça ? Comment expliquer le processus exacte pour les trombe plus petites où la bascule du tourbillon est plus difficile (mais si du coup je veux bien admettre que ce type d’onde favorisent la chose) Enfin, désolé d’insister, mais pourquoi ne pas imaginer que ce type d’onde soit générateur de l’exitation qui instaure l’instabilité de KH ou analogue dans l’environnement cisaillé. Ca par contre, ça me semble assez cohérent. J’ai rien lu sur le sujet, c’est une simple déduction de ma part, donc je n’affirme rien, je dis juste que mon pois chiche le comprend pas trop mal. Mais sinon, tu ne crois pas que plutôt que de nous donner des informations au compte goutte sous forme d’un jeu de piste tu pourrait peut être nous expliquer un peu plus clairement non ? /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Aller, çe sera notre cadeaux de Noël ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  2. Ben perso, je n’y connais pas grand-chose mais je crois qu’en fait c’est plutôt une glaciation généralisée qui nous attend dans ces conditions. Ce serait intéressant d’avoir l’avis de personnes assez callées … /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> En effet, dans ces conditions les pôles reçoivent moins d’énergie l’été. Du coup, la fonte y est moins intense et l’albédo moyen de la planète augmente. L’affaire n’étant que moyennement stable on s’enfonce droit vers une glaciation. Le transport de chaleur permettant la redistribution de l’excès tropical.
  3. J'ai pas tout lu, loin s'en faut, donc ça a probablement déjà été dit, mais malgré les fortes valeurs de vent moyen et l’instabilité, il est important de noter que l’atmosphère est quasi-barotrope au-dessus du nord-ouest. Par conséquent, l’instabilité a beau apporter « de l’air d’altitude », les rafales ne devraient pas être phénoménales. On peut tabler, sur les côtes, sur du 110 à 130 en général, 120 à 140 pour les plus fortes, mais je doute réellement qu’on aille au-dessus. On peut certes toujours trouve une station plus ventilées et un effet de courant de densité plus important qui renforce localement les valeur, mais dans ce cas se sera forcément très localisé. Inutile de prévoir plus que les 120 à 140 km/h de MF je pense. /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Il risque d'il y avoir "comme un seuil" difficilement franchissable. En revanche, dans les terres, quelques surprises ne sont pas exclues sous les grains les plus forts (100/120) malgré un vent moyen bien plus faible (moins élevé étant probablement approprié quand même !). Lien du BS : http://www.infoclimat.fr/bulletins-speciau...tails.php?b=148
  4. C’est pas le sujet, mais j’ai jamais considéré ça comme une généralité, juste comme un élément important pour les cas où la convection n’est pas suffisamment homogène pour générer un basculement du tourbillon suffisamment « clean » (d’ailleurs, c’est évidement pas moi qui est inventé ça !). Par contre, j’ai toujours pas compris le rôle des ondes de gravité sur le sujet … J’aurai plutôt tendance à être d’accord avec Cotissois. Par ailleurs sur terre près du sol, les vitesses verticales turbulentes sont bien supérieures au centième du vent horizontal. Pour s’en convaincre, il suffis de regarder les rafales de vent sur les terrain de sport en « stabilisé poussiéreux ». De même lorsqu’il pleut avec du vent, les ondes de pluies générées par la convergence locale forte (donc VV turbulente importante) sont très nettes.De toute les façons, les rafales sont forcément le signe de VV turbulentes importantes puisque l’air est plus ou moins incompressible (des variations de vitesse du simple au double ne sont pas uniquement compensées par de la compression/détente …). On retrouve ainsi bien l’explication de Cotissois non ? D’ailleurs, même en mer, les rafales à plus longue échelle temporelles (souvent de quelques minutes à ¼ d’heure en moyenne) sont bien liées à de la circulation secondaire ondulatoire non ? En fait, je pense qu'on est d'accord et que c'est simplement une incompréhension sur le rôle de la VV dans l'affaire.
  5. Merci à vous tous ! Mais c’est avant tout le travail de toute une équipe (super BN de Treize-Vent par exemple ce soir ! ) C’est vrai que je suis très peu présent en ce moment … La météo passe un peu en second plan. J’essai juste encore d’aider de temps à autre (et encore …) pour la prévi sur IC. Concernant cette prévi, le renforcement dans la nuit suivante (dimanche à lundi) est peut-être un peu sous-estimé, notamment sur les côtes de la Manche et le nord jusqu'au nord-est. On verra l'évolution demain. Bonne soirée !
  6. Merci mais je n’ai rien fais du tout moi, je suis un peu gêné là ! /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Tout le travail c’est toi ! Ne dénature pas ton boulot. En gros, fais comme si c’est toi qui a fait les changements, ça n’apporte pas grand-chose que ce soit toi, moi ou quelqu’un d’autre ^^
  7. ARPEGE est effectivement le modèle de MF. C’est un modèle à résolution variable. Pour la France est de l’ordre d’une vingtaine de kilomètres. Tu dis mieux vouloir le connaître : si cela t’intéresse je te donne sa documentation mais elle est un peu technique. Par ailleurs elle date d’il y a 10 ans, des choses ont donc évolué depuis. Pour disposer des donné : il y a le choix entre payer assez chère ou se contenter de ce que l’on a sur le net : Données ARPEGE : http://www.meteofrance.com/FR/mer/carteVen...p?LIEUID=FRANCE (voire les liens en bas de la page pour les autres cartes de vent, vague, houle et image sat prévu) CSM-Réso40 : http://www.meteo.fr/reso40/
  8. C'est un Master de l'unversité ParisVI (Pierre et Marie Curie) mention SDUEE (Science de l'Univer, Environnement, Ecologie) , spécialité OACT (spécialité principalement destinée à ceux qui possède une licence de physique). /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je peux donc moi aussi toujours vous faire visiter le fabuleux campus de Jussieu dans lequel nous somme avec les pigeons et où on y respire bon l'amiante ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  9. Pour ma part, étudiant en Master première année en spécialité OACT (Océan Atmosphère Climat et Télédétection). Etrange non ? ? ? /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">
  10. Oui, c'est vrai ... Tempête en Manche ce matin ! Par contre les observations des bouées semblent cohérentes. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  11. Il semble que les bateaux en Manche ne soient pas tous à l’eau claire … Sur MA : les rafales de 101 et 94 km/h me paraissent complètement abusées : quand on regarde les deux bouées en Manche les rafales sont de l’ordre de 30 kt … Et que dire des 90 km/h de secteur nord du côté des Anglo-Normandes ! ! ! Edit : avec un nouveau 101 km/h, le bateau FR03 insiste ... Heureusement il semble arriver à destination et ne devrait plus nous polluler d'informations douteuses ... je souhaite bon repos à son équipage !
  12. Super discussion ! Merci … J’ai une semaine de retard dans la lecture, mais je vais le faire en détail ce week-end. Passionnant !
  13. Super Damien ! Je vais le lire attentivement ce week-end !
  14. Le model UKMO3B est plutôt assez réputé sur le sujet. http://www.infoclimat.fr/modeles/mailles_l....php?mod=ukmo3b En modèles à maille fine, le NMM de Météociel est une catastrophe sur le sujet … Je ne sais pas exactement pourquoi … Sinon, je remets un lien où Houyo expliquait très bien la méthode à utiliser (ou plutôt une méthode possible). /index.php?showtopic=17327&hl=inversion'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...mp;hl=inversion
  15. Salut Damien … Juste une petite réponse rapide … je n’ai pas trop le temps en ce moment, je tâcherai d’essayer d’y revenir plus longuement le week-end prochain. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Le terme de méso n’est pas trop étonnant, l’échelle méso alpha allant jusqu’à des ordres de grandeurs de 1000 voire 2000 km … T’inquiète, le « Méso TLC » ça en jette ! ! Il faut faire attention, mais il ne faut pas tout confondre … Typiquement, le dernier en date sur la Med n’en était pas vraiment un … Plutôt une cyclogenèse en air froid assez classique (mais très intense), un peu comme ceux que l’on peu parfois avoir sur les côtes de l’Atlantique (heureusement rarement aussi fort) ou comme bon nombre de Polar lows. La structure restait quand même très dissymétrique et la baroclinie toujours forte. En plus l’échelle spatiale était finalement assez grande. J’essaierai de revenir un peu dessus le week-end prochain. La structure très symétrique que l’on observe dans certains cas en Méditerranée ou dans certains polar lows est somme toute assez (très) rare. @+
  16. Ha tiens ! très intéressante remarque (peut-être plus que la première, si on en croit Sirius /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Je m’étais jamais posé la question sous ce jour … Merci Simon !
  17. C’est vrai Damien qu’il y a des ressemblances (notamment au niveau de l’échelle spatiale, mais aussi de l’aspect circulaire), mais je pense qu’il y a beaucoup de différence, et notamment au niveau de la structure. Mais c’est comme tout, il n’y a pas de frontières … Au niveau des ressemblances, il y a déjà la rotation, très impressionnante dans le cas des TLC (regarde la photo du poste deTreizeVent en première page). Cette vorticité bien plus marquée, est probablement du à la présence d’un tourbillon initial de BC bien plus important et/ou bien plus renforcée par les interactions baroclines et barotropes. Il y a aussi l’échelle de temps qui n’est pas la même : les MCC, bien que parfois très durables, sont quand même bien plus court (du moins dans leur phase de croissance continue, sachant qu’il peut y avoir des cycles). Apriori, la structure n’est pas la même non plus, dans le sens où les TLC ont une tendance à être extrêmement symétriques dans leur organisation, même si des différences subsistent (comme pour leur cousins tropicaux d’ailleurs). En revanche, l’apparence très circulaire des MCC sur les images sat est un peu trompeuse dans le sens où leur organisation n’est pas autant symétrique. Effectivement, les MCC qui commencent à avoir une rotation significatives voient leur dissymétrie organisationnelle se réduire un peu, mais ces cas sont finalement assez rares il me semble (à confirmer toutefois). Bon, je ne sais après ce que tu en penses exactement. Il doit y avoir d’autres différences importantes.
  18. A noter, je veux bien tenter une autre petite explication, peut-être qu’elle est un peu incomplète ou erronée, mais dans ce cas, Sirius ou Météor complèteront ou corrigeront sûrement, puisque bien entendus, fins connaisseurs du sujet ...Il faut s’imaginer le nombre colossale de molécules : 6.10^23 dans un volume de 22.4 litre au sol à 0°C … Ce qui fait quand même environ 10^21 molécule de CO2 quand même … C’est sur, c’est petit une molécule … mais au final, si on intègre sur toute la couche atmosphérique, ça devient assez conséquent … Là c’est purement qualitatif. Et justement, le fait, que se ne soit pas si important que ça, à ton image, c’est justement ça qui permet d’expliquer le forçage du CO2. En effet, actuellement, le CO2 ne peu pas stopper tout le rayonnement et en laisse passer vers l’espace. Augmenter la concentration en CO2, c’est augmenter la quantité de rayonnement absorbé. C’est pas plus compliquer que ça. Peu importe la quantification finalement (du moins pour comprendre). Pour d’autre gaz, je pense notamment à la vapeur d’eau, l’essentiel du rayonnement est déjà capté dans l’atmosphère et il s’en échappe peu vers l’espace directement depuis la terre. On peu aller plus loin si on regarde une image satellite dans le canal vapeur d’eau (en sachant qu’elles sont inversées) : on voit bien en fonction de la concentration en vapeur d’eau, la température de radiance maximale, donc la hauteur du maximum d’émission reçu par le satellite. Le lien entre concentration du composant (H2O en l’occurrence) et « facilité » à l’absorption est alors évident. Mais dans un premier temps ce n’est pas forcément la peine d’aller aussi loin. Et c’est l’exemple de la vapeur d’eau, ultra utilisé en météo, mais on peu avoir la même chose pour d’autre gammes de longueur d’onde pour étudier l’absorption atmosphérique de d’autres corps. Donc bilan : à défaut de pour le quantifier facilement, on peu facilement l’observer sur les images sat. Après, c'est sûr, si on cherche à quantifier l'effet de l'absorption, il faut calculer la game de longueur absorbé et dans quelle quantité; il faut faire un bilan d'énergie quoi ... Mais comme l'à expliqué Sirius, visiblement, c'est pas simple ... Bon, j’espère que c’est un exemple suffisamment pertinent ...
  19. Déjà, merci à Christian pour cette longue et tout à fait pertinente intervention … /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Juste pour aller dans son sens, sur quelque chose qui a déjà plus ou moins été dit plus haut, mais l’intérêt des paramètres physiques est leur universalité dans leurs utilisations. En d’autre terme, ils correspondent à des données concrètes qui peuvent décrire divers processus physiques de façon cohérentes. Les indices sont utilisés dans une aides à la description ou à l’estimation d’autres paramètres. Ce qui est assez différents. Et ils doivent absolument être limité à ça … L’exemple le plus frappant est l’utilisation de l’humidex au sol pour la prévi des orages … Mais de grâce épargnez nous ça … et utilisez le point de rosée … Certes, les valeurs de l’humidex sont plus élevées, donc « en jettent plus », mais franchement, on ne peut faire aucune utilisation derrière. Alors qu’avec le Td, on peut mieux saisir l’évolution de la masse d’air sur un sondage, par exemple, comparer avec la T, … bref, c’est plus cohérent … Salut Sirius …J’avoue que j’ai du mal à saisir ta dernière intervention. Mais c’est peut-être moi qui déraille … Certes, rajouter la thêta plutôt que la T sur la température permet de généraliser la formule pour les échanges adiabatiques. Mais, je ne comprends pas pourquoi tu dis que la quantité d’eau (q) est conservée. Dans cette expression, il me semble que le q ne concerne que la quantité d’eau sous forme gazeuse, puisqu’elle ne représente rien d’autre que le réservoir de chaleur latente. D’ailleurs l’objet est bien les variations de q qui se répercutent sur les variations de T (ou de thêta). Enfin, c’est plutôt le changement de phase liquide/vapeur qui est considéré, il faudrait un autre L pour la glace. D’ailleurs, comme on voit bien qu’il y a la thêtaE et la thêta’w derrière, on sais bien que ces paramètre ne conservent pas l’humidité puisqu’ils expédient en-dehors de la parcelle tout ce qui condense … C’est du moins ce que je crois plutôt comprendre de la chose … mais peut-être que je me trompe … /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">
  20. Effectivement, bravo à Sirus et Météor pour ces explications d'une clarté si limpide ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je sais pas trop, mais là on s’engouffre à plein vers la méca quantique … Moi qui m’étais promis de ne plus en faire après ma licence (pitié pour ma moyenne …), si on est obligé d’en arriver là … /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  21. Données de l’ensemble (assez parcellaire, les villes change chaque jour) :http://www.ecmwf.int/products/forecasts/d/epsmain En Hollande : http://www.knmi.nl/exp/pluim/ (pas mal de lien autour de cette page mère -extension à 15 jours, rose des vents, analyses des écarts à la normale pour plusieurs paramètres, …), à explorer). Données IFS : http://www.infoclimat.fr/modeles/mailles_l...s.php?mod=ecmwf http://www.ecmwf.int/products/forecasts/d/...msl_uv850_z500/ T850hPa : http://weather.unisys.com/ecmwf/restrict/ Champs thermodynamiques intéressants à courte échéance : http://www.meteo.pt/pt/numerica/prevNumericaAtmGeral.jsp Données CEPMMT découvertes (parfois intéressant) http://www.ecmwf.int/samples/d/banner/page.html Données ARPEGE : http://www.meteofrance.com/FR/mer/carteVen...p?LIEUID=FRANCE (voire les liens en bas de la page pour les autres cartes de vent, vague, houle et image sat prévu) CSM-Réso40 : http://www.meteo.fr/reso40/ Voilà ce que je connais pour les données du CEPMMT et des modèles de MF, mais il y a peut-être encore d’autres choses … /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  22. D’ailleurs, on sent bien que les paramètres conservatifs comme la thêtaE et la thêta’w sont fortement lié à cette relation …
  23. Oui, effectivement, Sirius. Quand je parlais d’une absence de documents public c’était uniquement pour le développement d’une version NH d’IFS. Donc si tu en connais (liens Internet ou références), je suis preneur. /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> zSinon, effectivement sur Meso-NH, on a tout ce que l’on veut sur le net … Pour compléter la discussion, je me permets simplement de remettre les deux liens de base sur le sujet : http://mesonh.aero.obs-mip.fr/mesonh/ http://www.cnrm.meteo.fr/gmapdoc/ Sinon, je pense que ça t’avait échappé, mais Meso-NH sert de base à AROME et non ARPEGE. D’ailleurs, c’est un peu plus compliqué que ça puisque si l’essentiel des paramétrisations physiques du futur modèle de prévision opérationnel AROME provient bien de Méso-NH, il n’en va pas de même pour la dynamique (voire pour cela le dernier numéro de la Météorologie).En effet, la dynamique de Meso-NH est trop lourde en temps de calcul pour l’opérationnel étant donnée son objectif de souplesse expérimentale. AROME part donc de la dynamique d’ALADIN, sur lequel à d’ailleurs été développé une version NH. Sinon, juste pour compléter, même si ça sort un peu du sujet, ce n’est pas désintéressant. AROME ne remplacera pas une nouvelle du système en place, mais est un nouvel élément en bout de chaîne. Si on résume la chaîne de prévi de MF, une fois la mise en place d’AROME on aura : 1) L’ensemble du CEPMMT 2) Les prévi déterministes d’ARPEGE et d’IFS 3) La prévi d’ALADIN pour l’échelle régionale 4) La prévi d’AROME pour l’échelle locale Prochains développements majeurs en vues (de ce que je sais) : 1) Poursuite de l'assimation par les RADAR, sat, profileurs de vent, ... 2) Prévi d'ensemble pour la courte échéance
  24. Oui, c’est ça. Je ne sais pas comment ils font sur Météo-sud-est, mais je ne serai pas étonné du tout que ce soit comme ça … Ils avaient tenté au début des cartes avec juste la thêta’w, mais elle avait des erreurs. Du coup, ils ont changé et « bing » la thêtaE est arrivé en même temps …Cp est la chaleur spécifique de l’air sec à pression constante. C’est donc entièrement une constante. Elle vaut 1004.5 J/(kg*K) w est le rapport de mélange, mais je crois qu’il est donnée dans les fichiers Gribs, à moins que je me trompe. Enfin, L est la chaleur latente de vaporisation de l’eau. Elle varie, mais faiblement, avec la température (je crois de mois de 7 ou 8 % entre -50°C et 50°C … mais il existe une formule empirique si on veut coler au mieux (je t’en donne une, mais il y en a peut-être d’autrees de plus précise ailleurs …) : L = 2.5*10^6 - 2.38*10^3*T avec T la température. Donc si jamais ça t’intéresse … Bienvenue mathemi29 : belle intervention … on en redemande ! Simplement, je ne suis pas tout à fait d’accord avec cette assertion. /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Si c’est vrai que pour de la prévision rapide pour tout les jours, c’est souvent largement suffisants, il en va tout autrement si l’on souhaite étudier plus finement la situation ou la comprendre. En effet, prendre uniquement le niveau à 850 hPa ne permet d’avoir la structure en 3D du front. Ainsi, sur les coupes, on peut très bien voire l’évolution et le passage d’un anafront vers un catafront avec son dédoublement. Les conséquences ne sont pas toujours très bien visibles sur le modèle, mais on le sent très bien sur les coupes de thêtaE. C’est pourtant primordial si l’on souhaite par exemple avoir un bon timing de la situation avec le rythme des précipitations, le suivi de la nébulosité et le vent. Du coup, on peu parfois anticiper un retard sur la trace du pseudo-front au sol par rapport aux précipitations et la dynamique frontale qui est emmenée nettement vers l’avant sous l’influence de la rapide avancée des forçages associés à l’anomalie de tropo. Le début de cette mise en place n’est parfois visible que sur les coupes de thetaE ou, éventuellement, de TA. Pour la suite, c’est parfois suffisamment franc pour s’en sortir autrement, même si ça reste probablement le plus simple. La thetaE dans les très basses couches, permet aussi de mieux anticiper sur les petites zones plus actives (anomalies chaude de BC, parfois plus représentative qu’à 850 hPa -je pense notamment à certains cas en Méditerranée ou divers autres situations orageuses-) à ce niveau ou anticiper sur la formation de nuages bas ou que sais-je encore.
  25. Juste pour préciser un peu … Beaucoup de modèles (dont GFS et le IFS du CEPMMT) sont en fait des modèles en coordonnées mixtes sur la verticale. Elles sont en coordonnées sigma dans les BC et bascule progressivement vers les coordonnées pression, ce qui permet de réhomogénéiser la distribution des mailles de calcul à plus haute altitude. En ce qui concerne les modèles Non-Hydrostatiques, c’est vrai que j’ai découvert ça dernièrement. Mais il n’y pas vraiment de publication public dessus. Les liens que j’ai pu trouver sur le cite su CEPMMT renvoient tous sur des pages à accès restreint … Je pense que c’est pas pour tout de suite qu’on va avoir une version NH d’IFS en opérationnel … http://www.cnrm.meteo.fr/gmapdoc/spip.php?article155 Sinon, pour le rôle de la tropopause, c’est vrai que la rupture de stabilité statique apporte nombre de conséquences. Tu as cité l’amortissement des ondes de gravité, et les échanges radiatifs (probablement là plus à cause de la rupture dans la composition chimique -ozone et vapeur d’eau notamment- sauf si je me trompe). Mais la plupart des perturbations dynamiques ont une amplitude bien plus forte à la tropopause qu’au milieu de la tropo, à cause de cette rupture. Ceci dit, je ne connais pas plus que ça les divers problèmes engendré (tu sites par exemple les ondes de gravité). A noter aussi qu’il existe des modèles de prévision de couche limite à très haute résolution (parfois uniquement à 1D) destiner à privilégier le traitement de l’humidité ou de la turbulence pour les zones critiques -tels que les aéroports-).
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