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Cotissois 31

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Tout ce qui a été posté par Cotissois 31

  1. Quelques flocons voltigent. Le radar montre une progression rétrograde des précipitations vers la vallée de la Garonne. Je me demande si la proximité du radar toulousain ne peut pas causer quelques effets bizarres. Ceci dit, il est bien prévu un rabattement des précipitations du Massif Central vers les Pyrénées. Bon, c'est juste histoire d'espérer voir une belle neige voler, parce que rien de conséquent à attendre /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> edit 23h : et c'est bien de la pluie qui s'affirme, le radar avait raison lol
  2. D'accord sur le vocabulaire pas forcément bienvenu. Mais la tempête de 1999 reste un cas bien exceptionnel. Je parle de Lothar. Un creusement aussi intense à aussi fine échelle c'est rare et franchement imprévisible. Seul octobre 1987 peut s'en rapprocher. Mais sinon les modèles savent prévoir une tempête d'échelle classique même très creuse, comme il s'en produit souvent sur l'Atlantique. Une bonne part de la réussite d'un modèle passe par l'assimilation des données et il est clair qu'il y a eu des progrès avec notamment les donnés satellites.
  3. Très fines précipitations, peut-être mêlées de neige.
  4. Jolie bifurcation à partir du 20 décembre. On peut présenter les deux scénarios extrêmes GEFS du haut et du bas d'une large fourchette. scénario 12 : les hauts géopotentiels remontent sur l'Europe du Nord et forment un dipôle de blocage avec les basses pressions méditerranéennes qui reviennentassez à l'ouest. Résultat : scénario 11 : les hautes pressions se bloquent sur le proche-Atlantique et l'Europe de l'Ouest, les bas géopotentiels restent loin en Méditerrannée orientale. Résultat :
  5. Il faut aussi voir la couverture de neige au sol car l'air qui stationne au-dessus est alors fortement refroidi, participant à affaisser la masse d'air et forcer la convergence d'altitude. Il suffit de voir le Groënland, qui montre souvent une invasion froide associée à des petites cellules de hautes pression stationnant sur les terres.
  6. Frais et très nuageux cet après-midi, après une nuit et matinée bien pluvieuse. Visibilité assez bonne mais pas suffisante pour voir les sommets enneigés des Pyrénées /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Actu petite pluie, 5°C
  7. Je te suis dans l'idée que le signal tire vers les hautes pressions. Que GFS ne voit pas de domination du flux zonal en Europe n'est pas une preuve en soi lol. Là on a très visiblement la conséquence d'un flux zonal évoluant en flux de SO sous l'effet de l'activité des dépressions depuis la côte américaine vers le Groenland. Du coup l'air subtropical anticyclonique (faible TP à l'étage supérieur) s'immiscerait et se bloquerait vers l'Europe. Si le flux se redresse nettement, cet air anticyclonique peut passer en Europe du Nord, au-dessus des anomalies du SE Europe, favorisant un dipôle de blocage avec retour d'Est surtout en Méditerrannée.
  8. Pour l'anecdote, magnifique run de GFS 18z pour Noël edit : ne prenez pas non plus çà au premier degré lol /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Il est évident qu'à cette échéance la prévision n'a pas beaucoup de sens...
  9. Quand tu as uploadé l'image, une série de codes s'affiche dont des "spécial forum", qui proposent minature avec redirection sur l'image en grande taille. Exemple Sinon pour la prévision si lointaine, (vous êtes ambitieux ce matin lol), ça peut être intéressant pour les hivernophiles si un scénario de blocage avec retour d'est se met en place sur l'Europe, mais pour les brouillardophiles on surveillera la possibilité d'une grosse domination anticyclonique /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  10. Ca c'est sûr /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Sinon GEM et le CEP voient en effet tous deux un retour d'est avec déferlement anticyclonique au nord de l'Europe. Ca change d'un déferlement d'air froid polaire mais le résultat est le même : nous couper de l'air doux subtropical que GFS continue de nous prévoir mais qu'on "attend" depuis des mois. Après, rien n'est assuré. On sait qu'on aura une tendance zonale marquée sur l'océan (dégradée pour nous) pendant un court instant et qu'elle va évoluer vers une dorsale sur l'Atlantique. Plus qu'un simple anticyclone en Russie, il y a surtout un blocage avec la tendance dépressionnaire à l'est Méditerrannée.
  11. Oui je sens çà aussi, même si tous les scénarios ne sont pas unis comme un seul homme. Ce serait la fin de ces déferlements polaires qui se succèdent depuis des semaines...
  12. Journée bien hivernale. 3-4°C cet après-midi avec des précipitations à la limite de la neige ce midi. Eclaircies en cette fin d'après-midi. Vent au ressenti glacial. Notons l'absence de gelées. Même type de temps à attendre demain.
  13. La ligne 528 est une ligne où l'épaisseur de la couche entre 500 et 1000 hPa vaut 528 dam. L'épaisseur est proportionelle à la température moyenne de la couche et donc évolue à peu près pareil que la température à 850 hPa Statistiquement, la neige en plaine arrive souvent avec des épaisseurs en-dessous 528 dam et des températures à 850 hPa en-dessous -5°C. La ligne 528 est notamment très visuelle sur les cartes de Wetterzentrale, qui furent pendant longtemps la grande référence sur le net. D'où un usage peut-être abusif, mais qui marche pas trop mal...
  14. Lol Just1, tu profites de ce débat pour insérer une allusion déplacée. Ensuite, je remarque qu'Atmosphère a souvent envie de s'exprimer, mais ce n'est pas une raison pour s'en prendre un peu à tout et n'importe quoi : dans le cas présent, les modèles ne nous ont rien fait /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Au contraire ils nous aident énormément /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Pour répondre au problème, il faut voir la différence d'échelle : La nature est faite d'oscillations rapides autour d'une tendance lente, cette dernière étant guidée par seulement quelques forces dominantes qui sont jamais très loin de l'équilibre. En météo, on cherche à résoudre les oscillations rapides. La tendance lente n'a aucune incidence sérieuse sur la prévision météo, il faut seulement connaître l'état des variables à un moment donné (quelle que soit l'évolution climatique, on sait assimiler les données mesurées chaque jour). Par exemple, on considère la température de la mer constante sur l'échéance de la prévision. Si elle se réchauffe (conséquence du réchauffement climatique ? simple évolution saisonnière ?), et bien on recadre l'analyse sur le run suivant.
  15. Que des grandes superficies d'éoliennes modifient l'écoulement du vent en surface d'accord. Mais dire que ça peut provoquer des tempêtes c'est vraiment pour pimenter l'article. Ensuite, la vapeur d'eau libérée par une centrale nucléaire ça peut aider à la formation d'un nuage mais pour avoir un orage il faut quand même une alimentation autre, donc ça peut jouer dans des situations peu dynamiques avec manque d'humidité, mais c'est tout. Ce qu'on oublie de penser, c'est que dans l'atmosphère, les advections sont bien plus puissantes que les petites émissions anthropiques. Quand vous réchauffez toute une épaisseur d'atmosphère de 1°C/heure sur des centaines de kilomètres, vous créez un vrai forçage. Quand une centrale nucléaire est capable de créer un petit cumulus, c'est un peu ridicule à côté.
  16. Intéressant pour ceux qui analysent les images radar... Dans ce cas, j'ai envie de dire qu'il faut laisser faire. La détection des précipitations est sans doute vouée à progresser avec d'autres technologies, et les éoliennes ne seront pas toujours le problème. C'est étonnant qu'il n'y ait toujours pas d'explication claire sur leur influence. Doit-on penser aux turbulence provoquées ?
  17. Aux dernières nouvelles c'est de la toujours pluie fine à Toulouse. Nette chute de la température au METAR : 2.5°C Je souhaite bon courage à ceux qui scrutent la neige. Sur le radar, le 82 est gagné par l'air sec. edit : juste pour me contredire, c'est de la fine neige maintenant
  18. Il pleut actuellement à Toulouse-centre. 5°C. Petit vent de NO bien frisquet.
  19. Je suis d'accord que sur Toulouse, les précipitations devraient être limitées par rapport à ce que va prendre la Montagne Noire ou le piémont pyrénénen. Ceci dit, je ne connais pas du tout les particularités de la région (comment la vallée de la Garonne s'en sort dans des flux de Nord ?) Même si c'est faible, ce sera probablement de la neige et du froid, vu les conditions atmosphériques. Notons que la résistance du froid dépendra de l'ampleur de la couverture nuageuse en journée.
  20. On a le droit de se poser des questions, mais vous faites un raisonnement bien trop hâtif. Les modèles progressent année par année avec des reparamétrages réguliers et le développement des systèmes d'assimilation de données. Ca n'exclue pas des problèmes réguliers, genre GFS et les nuages bas, Arpège et les tempêtes excessives, mais ce sont des cas finalement connus et isolés. Dans la très grande majorité du temps où il ne se passe rien d'exceptionnel, les modèles ont raison (relativement à la prévision qu'ils sont capables d'atteindre)...au moins à courte échéance.
  21. Oui je pense aussi. Dans le cas d'un front chaud hivernal, le brouillard est sur toute une épaisseur avec des nuages denses au-dessus. (pour peu qu'il existe une frontière entre le brouillard et les nuages dans ce cas)
  22. L'anticyclone scandinave ? Que voulez-vous qu'il perturbe les modèles ? Si vous voulez chercher de l'instabilité, surveillez l'amplification d'ondulations dans le flux zonal. Ce qui est notable, c'est la domination à attendre des très bas géopotentiels sur l'Atlantique Nord, du Labrador à l'Islande avec très majoritairement moins de 516 dam.
  23. Oui, c'est une méthode approximative acceptable. La réalité est plus compliquée car les gradients adiabatiques secs ou humides ne sont pas constants avec l'altitude. Par contre, je suppose que tu voulais dire "On sait qu'on gagne environ 4-5% d'humidité relative tous les 100m (vers le haut)." Notons que ceci n'est vrai que dans la couche limite (1 km), qui a la particularité d'uniformiser le rapport de mélange (quantité de vapeur d'eau) et la température potentielle (expliquant la perte de 1°C par 100m) permettant d'appliquer des règles anormalement simples.
  24. Je revois les modèles depuis quelques jours. La tendance est toujours source d'intérêt avec des influences pertubées et plutôt froides à répétition. La moyenne ensembliste GEFS donne à H+200 un géopotentiel toujours anormalement bas (inférieur à 552) avec un courant globalement zonal sur l'océan qui nous met à portée de coups de vent. A chaque fois, le vortex associé au flux zonal donne de signe de plongée sur l'Europe, à l'origine d'une agitation hivernale perpétuellement menaçante. Surtout si des dépressions se creusent de façon stationnaire vers la Méditerrannée. Seule la tendance à très long terme montre des signes de la remontée de hautes pressions sur l'Europe du Sud, mais il faut confirmation.
  25. Un peu de répit après les perturbations des deux derniers jours Ciel plus dégagé. 10°C. Faible vent d'ouest. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
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