C'est la première fois que j'interviens sur ce forum et je voulais "profiter" de la réponse de Vertice (M. ?) pour donner mon point de vue.
Je pense que voici un bel exemple de ce qu'on appelle "dénégation", à savoir dire une chose et son contraire.
Je remarque que c'est la parade habituelle de ceux qui en réalité n'y croient pas une seconde (les changements climatiques dus à l'activité humaine). La dureté des faits étant maintenant plus que criante, il devient de plus en plus ardu de tout nier en bloc. Alors on se contente d'un "oui, mais..."
Personnellement je n'ai aucune formation scientifique ni aucune formation en climatologie (tiens, il n'y a bcp de femmes sur ce forum ? j'en suis une...). Mais je me donne le droit d'avoir mon point de vue, qui bien que non "scientifique" se base malgré tout sur l'observation de faits plus que concrets que tout un chacun peut constater (j'étais auparavant en région parisienne, la pollution n'y est pas une vue de l'esprit, je pense; je suis maintenant en Aveyron : sécheresse endémique depuis trois ans et invasion de criquets cette année...Mais tout cela ne me fait regretter en rien la région parisienne /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> )
Et puis tout simplement je pense qu'il y a une grande logique là-dedans :
Comment avons-nous pu croire que le développement exponentiel des activités industrielles n'auraient pas eu d'influence sur le climat ?
Comment penser que la folie humaine à laquelle nous assistons dans bien des domaines n'aurait pas de dramatiques conséquences ? Mais je pense que plus l'on est enkysté dans des habitudes de consommateur, il faut bien le dire, irresponsabe, et moins l'on est prêt à admettre l'évidence.
Et oui, il va sans doute falloir renoncer à bien des éléments d'un confort que nous avons considéré comme indispensable et à nos caprices...d'enfants gâtés.
Pour nombre d'entre "nous", c'est tout simplement inconcevable. Alors, il convient de nier l'évidence, à coup de scepticisme : tout cela n'est que subjectif, fragmentaire, etc. Il faut bien entendu attendre les données "objectives", "scientifiques", qui en réalité ont de fortes chances de ne jamais venir, car rien ne sera dans cette ordre d'idées considéré comme suffisamment satisfaisant, en tant que "preuve".
Comme le disait quelqu'un ailleurs je crois sur le forum, ce ne sera peut-être (et encore...) que lorsque les sceptiques se seront envolés comme fétus de paille à 20 mètres au-dessus de leur maison, qu'ils admettront que quelque chose ne tourne pas rond.
Mais en attendant bien entendu, tout va très bien Madame la Marquise. Alors...ne changeons surtout pas nos habitudes...