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sècheresse dans le centre et le nord de la France


cumulus62
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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Non, Dann a déclaré que pour l'instant ce n'est pas une sécheresse.

Dans le coin, les Maïs sèchent sur pied sur certaines parcelles, et les taillis de Bouleaux sont en pleine défoliation.

Cet épisode aura forcément des répercussions sur les productions agricoles, et forestières.

Alors c'est vrai que ça reste relatif puisqu'il s'agit des Vosges où l'on est habitué à un climat plus régulièrement humide. Mais quand même, la perspective de ne pas toucher une goutte de pluie avant au moins le week-end prochain, n'est guère engageante default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Y a des normes pour la sécheresse écologique?

En tout cas ici des branches qui tombent à terre, un arbre à papillon ( buddleia ) qui pousse d'une manière bizarre avec des feuilles de même longueurs mais moins larges, un nid de guêpe aussi dangereux et de nombreux arbres vont finir par se dessécher à force

Une sécheresse écologique correspond à une sécheresse telle qu'il existe un risque de dépérissement pour au moins une petite proportion de la végétation naturelle (arbres, notamment) non xérophile, comme les plantes les plus fragiles ou celles trop exposées au sud.

En fait, il ne s'agit pas tout à fait d'une sécheresse agricole (je m'étais trompé en disant que ces deux niveaux de sécheresses étaient équivalents). La sécheresse agricole survient lorsque la faible humidité du sol, associée à la rareté de l'eau, arrête la croissance végétale, diminue les rendements et met en danger le bétail. Celle-ci arrive donc généralement avant la sécheresse écologique, mais après la sécheresse de surface (celle-ci correspondant à la pelouse grillée ou jaunie).

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Dann17 il existe combien de type de sécheresse?

Car la sécheresse des sols est semblable a une sécheresse écologique lorsqu'il y a un déficit en humidité du sol on peut parler de sécheresse agricole non?

De très nombreuses définitions sont proposées dans la littérature, et elles sont très variables et dépendent du contexte.

Dans l'ouvrage « Drought mitigation in Europe » (Vogt et al., 2000), les auteurs Tate et Gustard donnent les grands ensembles de définitions suivants :

Sécheresse :

- climatique

- agro-météorologique

- cours d'eau

- bassin hydrologique et eaux souterraines

- opérationnelle (fixée par les autorités et entraînant des restrictions dans l'utilisation de l'eau pour le public)

Mais pour ce qui nous concerne, on peut - je pense - décomposer en 4 types (correspondant à une gradation dans l'ampleur et l'intensité de la sécheresse) :

- sécheresse de surface, agricole, écologique et hydrologique.

Ne pas confondre non plus sécheresse et aridité...

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Non, Dann a déclaré que pour l'instant ce n'est pas une sécheresse.

Dans le coin, les Maïs sèchent sur pied sur certaines parcelles, et les taillis de Bouleaux sont en pleine défoliation.

Cet épisode aura forcément des répercussions sur les productions agricoles, et forestières.

Alors c'est vrai que ça reste relatif puisqu'il s'agit des Vosges où l'on est habitué à un climat plus régulièrement humide. Mais quand même, la perspective de ne pas toucher une goutte de pluie avant au moins le week-end prochain, n'est guère engageante wink.png

Peux-tu éviter ce ton cynique s'il te plaît, ce serait apprécié. smile.png

Ensuite, je ne prétends pas avoir raison, mais surtout, je ne parlais pas de ta région. Un peu égocentrique, m'sieur Lolox, hmm ? wink.png

Je pourrai jeter un oeil pour voir ce que ça donne pour Epinal, tout à l'heure, si tu veux. À moins que mon avis t'indiffère totalement, bien sûr. Pas de problème.

Mais, pour te répondre rapidement, je répète que l'état des maïs ne dépend pas de la sécheresse écologique, mais bien de la sécheresse agricole.

Par ailleurs, il faudrait voir où sont situés les taillis de bouleaux dont tu parles. S'ils sont sur une pente, ou exposés un peu trop au sud, ils pourraient effectivement commencer à morfler, même sans que le seuil de la sécheresse écologique soit atteint...

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

C'est pas une question d'égocentrisme Dann, mais tu connais mon allergie aux "indices" et aux "cases des tableau" dans lesquels beaucoup ont tendance à vouloir faire entrer les inter-relations entre les milieux, la masse biologique, et les conditions climatiques.

Bref, pour moi lorsque l'on parle sécheresse, on doit se baser sur des observations de terrain plutôt que sur des accumulations d'approximation qui finissent par aboutir à un indice default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je t'avoue que ce n'est pas que le cas d'Épinal ne m'intéresse pas, mais il est quelque peu différent de celui du massif vosgien.

Pour exemple, j'ai observé des dépérissements significatifs sur des colonies de Renouée du Japon, plante qui est une invasive redoutable sur la région.

C'est à mon sens une observation qui démontre que l'on est bien au delà d'une situation se situant dans une fourchette raisonnable de la "variabilité" du climat affectant habituellement nos vallées default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Relevés à Laval Sur Vologne (448m) depuis le 01/01/2013

encore que la renouée du japon, elle peut bien dépérir ce sera pas une catastrophe.

En faisant le tour du département récemment on peut voir que sur la plaine vosgienne notamment au delà de Dompaire la situation est préoccupante, le seul rayon de soleil si je puis dire pour les agriculteurs et qu'il a assez plu avant (hiver/printemps) du coup pour les cultures type orge blé et colza le rendement était assuré avant et d'ailleurs les orges déjà récoltées ont des rendements bon à très bon. Pour le mais la situation est contrasté ils ont surtout souffert de la canicule mais un peu moins du manque d'eau mais là ils commencent également à stresser hydrologiquement d'ou une floraison précoce qui commence. Concernant les prairies, les denrières un tant soit peu verte chez nous à proximité du massif sèchent à vitesse grand V actuellement après avoir encore un peu résisté. Finalement pour l'agriculture ce qui commence à craindre c'est qu'il faut nourrir les troupeaux même en pature

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bonsoir,

C'est étrange de voir du vent fort d'ouest à 20°C typique des perturbations habituelles en flux d'ouest (climat océanique), avec un sol vraiment dur comme du béton et sec. Après observation des cumuls de pluviométrie on se rend compte que l'eau qui a tombé en quantité a rempli les nappes phréatiques cet hiver mais pas du tout profité aux plantes avec de mars à aujourd'hui 115.4 mm, cela ressemble un peu à avril-août 2013 et bien sur janvier-mai 2011

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C'est pas une question d'égocentrisme Dann, mais tu connais mon allergie aux "indices" et aux "cases des tableau" dans lesquels beaucoup ont tendance à vouloir faire entrer les inter-relations entre les milieux, la masse biologique, et les conditions climatiques.

Bref, pour moi lorsque l'on parle sécheresse, on doit se baser sur des observations de terrain plutôt que sur des accumulations d'approximation qui finissent par aboutir à un indice wink.png

Je t'avoue que ce n'est pas que le cas d'Épinal ne m'intéresse pas, mais il est quelque peu différent de celui du massif vosgien.

Pour exemple, j'ai observé des dépérissements significatifs sur des colonies de Renouée du Japon, plante qui est une invasive redoutable sur la région.

C'est à mon sens une observation qui démontre que l'on est bien au delà d'une situation se situant dans une fourchette raisonnable de la "variabilité" du climat affectant habituellement nos vallées smile.png

Mais Lolox tu est bien obligé de te baser sur quelques choses pour te permettre de conclure a une situation de sécheresse sur une certaine région, il ne faut pas nier non plus le fait qu'une sécheresse est bien due a certains paramètre qu'on est obligé de mesurer avec certains indice scientifique car sinon cela devient vite l'anarchie, certes l'observation est aussi utile mais il faut qu'elle soit accompagné de faits comme la pluviométrie par exemple ou encore l'humidité des sols
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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Mais Lolox tu est bien obligé de te baser sur quelques choses pour te permettre de conclure a une situation de sécheresse sur une certaine région, il ne faut pas nier non plus le fait qu'une sécheresse est bien due a certains paramètre qu'on est obligé de mesurer avec certains indice scientifique car sinon cela devient vite l'anarchie, certes l'observation est aussi utile mais il faut qu'elle soit accompagné de faits comme la pluviométrie par exemple ou encore l'humidité des sols

L'observation, la connaissance des écosystèmes, sont primordiaux !

Sur la base de ce que tu observes au niveau des écosystèmes, tu peux ensuite éventuellement t'amuser à essayer d'élaborer une méthode que toi tu appelles "scientifique" qui permette ensuite de jouer à "qui a la plus longue" et à sortir des infices, des classements, etc.

Après, je comprends qu'il puisse y avoir des "bourrins de la climato" qui se gavent de chiffres et se retrouvent à la limite de la dépression dès qu'ils en manquent.

Mais pour moi, les chiffres ne me servent qu'à mieux comprendre ce que j'observe au quotidien default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Enfin, on peut disserter sur le bien-fondé d'un indice dans un sujet spécifique default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Me souviens qu'étant jeune, on nous abreuvait d'indices tels l'IDH (Indice de Développement Humain) qui faisait que le Qatar avait le même score que les pays européens... Ne prenant pas en compte l'aspect "libertés individuelles" et droits fondamentaux des peuples. Pourtant, à l'interprétation, on nous disait qu'il y faisait bon vivre au Qatar default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

L'observation, la connaissance des écosystèmes, sont primordiaux !

Sur la base de ce que tu observes au niveau des écosystèmes, tu peux ensuite éventuellement t'amuser à essayer d'élaborer une méthode que toi tu appelles "scientifique" qui permette ensuite de jouer à "qui a la plus longue" et à sortir des infices, des classements, etc.

Après, je comprends qu'il puisse y avoir des "bourrins de la climato" qui se gavent de chiffres et se retrouvent à la limite de la dépression dès qu'ils en manquent.

Mais pour moi, les chiffres ne me servent qu'à mieux comprendre ce que j'observe au quotidien wink.png

Enfin, on peut disserter sur le bien-fondé d'un indice dans un sujet spécifique smile.png

Me souviens qu'étant jeune, on nous abreuvait d'indices tels l'IDH (Indice de Développement Humain) qui faisait que le Qatar avait le même score que les pays européens... Ne prenant pas en compte l'aspect "libertés individuelles" et droits fondamentaux des peuples. Pourtant, à l'interprétation, on nous disait qu'il y faisait bon vivre au Qatar tongue.png

Salut,

Je dirais qu'entre les 2 extrêmes que sont les « bourrins de la climato dépressifs en manque d'indices » et les réfractaires aux indices comme toi, il y a le monde, et peut-être le juste milieu...wink.png

Les indices - qui sont certes imprécis puisque résultant d'un calcul imbriquant plusieurs paramètres - permettent de quantifier, d'échelonner et de comparer des informations entre elles.

Sans le savoir, c'est ce que notre cerveau fait sans cesse, y compris le tien. En effet, pour rester dans la météo/climato, lorsque tu te dis que tu as plus chaud dans telle situation que dans une autre, c'est que ton cerveau évalue le réchauffement de ta peau, réchauffement résultant - pour faire simple - d'un couplage entre la température et la teneur en vapeur d'eau dans l'air (si tu es au soleil et s'il y a du vent, ton cerveau intègre également ces paramètres).

C'est pour cette raison que tu auras bien plus chaud dans un cas où la température est de 28°C (mais où le Td est 25°C) que dans un cas où il fait 33°C avec un Td de 0°C.

Cette information (pertinente, puisque c'est à partir de celle-ci que tu te diras que tu as plus chaud ou non) n'est donc pas directement mesurable, mais elle provient de deux paramètres qui sont, eux, mesurables, mais qui, pris un à un, ne te donneront pas l'information pertinente en question.

L'IDH est certes perfectible (c'est le propre des indices), mais en y adjoignant quelques éléments comme celui que tu as mentionné (libertés individuelles, par ex), cet indice donnerait sans doute une bonne idée du « bien-être » (selon la définition occidentale du concept, bien sûr) des individus (en moyenne) vivant dans telle ou telle société.

Le mot « indice » provient du latin « index », signifiant indiquer, désigner, révéler. Bref, c'est par le biais des indices (qu'ils soient scientifiques, mathématiques ou issus des sciences humaines) qu'on essaie de mieux comprendre ce qui nous entoure.

Ces indices vont donc nous révéler des informations qui nous seraient inaccessibles si l'on ne tentait pas d'assembler certains éléments directement palpables et observables.

La climato étant une science complexe, et la végétation naturelle étant (quoique tu en penses) le reflet (dans 90% des cas) du climat, il est donc logique qu'on essaie de comprendre ou de prévoir la réaction de la végétation face aux aléas climatiques.

Bref, on comprend aisément, dans ce contexte, qu'il est indispensable de lier la biogéographie et la climatologie à l'aide d'indices, aussi imparfaits ou complexes soient-ils.

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Posté(e)
Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude.

L'observation, la connaissance des écosystèmes, sont primordiaux !

Sur la base de ce que tu observes au niveau des écosystèmes, tu peux ensuite éventuellement t'amuser à essayer d'élaborer une méthode que toi tu appelles "scientifique" qui permette ensuite de jouer à "qui a la plus longue" et à sortir des infices, des classements, etc.

Je ne voulais pas trop réagir, par manque de temps, mais j'avoue ne pas trop comprendre cette opposition entre l'observation, et la mesure par un indice d'un épisode sec.

D'autant plus que l'application de l'indice que j'utilise pour tenter d'approcher l'intensité, et l'incidence d'une période sèche, s'est mise en place en premier lieu par une confrontation à une série d'observation, afin de m'assurer de la cohérence de la méthode.

Pour ma part, les observations et les mesures par un indice sont plutôt complémentaires.

Lorsque qu'un épisode sec est en cours, comme actuellement, l'importance de l'utilisation d'un indice peut paraître futile, car l'observation du paysage autour de soi, peut suffire pour évaluer l'importance de l'épisode.

Mais personnellement, je me suis rendu compte des limites apportées par la seule approche observationnelle des sécheresses, le jour où j'ai voulu évaluer l'importance des épisodes récents que j'avais pu vivre, avec ceux des épisodes passés et lointains.

Pas plus tard que vendredi dernier, ma grand mère à qui j'ai rendu visite, me racontait ses souvenirs de la sécheresse importante de 1955 en Anjou. C'est grâce à l'application d'un tel indice sur les épisodes anciens, et de l'inventaire que j'ai réalisé sur les 70 dernières années, que j'ai pu parfaitement comprendre l'importance, et la valeur de son témoignage, vu qu'il ne s'agissait pas seulement d'un épisode estival, mais bien d'un épisode majeur sur notre localité.

Ma grand-mère à eu la chance de pouvoir vivre et me raconter cet épisode, alors que j'avais eu l'occasion, il y a quelques mois, d'évaluer justement cette période sèche. 2 méthodes différentes avec 2 générations d'écart, l'une utilisant l'observation, l'autre la mesure, mais partageant pourtant bien la même histoire...

http://nsa33.casimages.com/img/2015/01/14/150114121606365585.jpg

Inventaire issu de ce sujet pour ceux qui veulent plus d'infos: /topic/78866-etude-climatologique-du-centre-ouest-de-2002-2011-a-1945-2014/page-4'>http://forums.infoclimat.fr/topic/78866-etude-climatologique-du-centre-ouest-de-2002-2011-a-1945-2014/page-4

C'est avant tout ce témoignage, d'il y a quelques jours seulement, qui m'incite à réagir sur ce post, car je trouvais cet exemple particulièrement fort.

Les chiffres en climatologie, lorsqu'ils sont bien manipulés, ont de magnifiques histoires à dévoiler. Souvent je compare cette discipline, à une sorte d'archéologie, où l'on doit décrypter des chiffres sous forme de hiéroglyphes susceptible de cacher des récits, et des événements insoupçonnés.

Concernant les sécheresses, en plus d'avoir eu le sentiment d'avoir pu revivre en partie les événements de 1990 et de 1976, j'ai aussi eu l'occasion de visualiser le drame de la sécheresse de 1959, avec ces 5 pompiers décédés dans la forêt de Grézillé, avec des documents trouvés à la médiathèque d'Angers, et à travers un monument souvenir au milieu d'un bocage.

http://www.angers.maville.com/actu/actudet_-il-y-a-50-ans-5-pompiers-de-beaufort-morts-au-feu-_9-1055975_actu.Htm

Enfin, tout ça pour dire, que derrière des chiffres et des indices, se dissimule aussi une réalité à faire revivre également, et que même si les indices ne nous racontent pas une vérité absolue, avec un manque de résolution dans le détail, ils permettent tout de même une approche suffisamment intéressante, afin de nous dévoiler une partie de la réalité qui se cache en eux.

Étant également passionné d'astronomie, je compare l'utilisation d'un indice pour les sécheresses, à une lunette astronomique, qui ne nous permettrait pas de distinguer tous les détails à la surface des astres, mais avec une résolution tout de même suffisante pour pouvoir entrevoir leurs contours, les repérer, et les évaluer, les uns avec les autres.

Enfin, je ne vois pas de raison particulière de remettre en cause les indices utilisés sur ce sujet, vu que sur l'exemple de la sécheresse en Indre-et-Loire, Météo-France visualise une sécheresse des sols, moi, au moins une sécheresse atmosphérique, et Dann17 au moins une sécheresse de surface, ainsi on ne peut pas dire que les multiples indices soient si incohérents entre eux, et qu'à minima une sécheresse au sol dépend aussi en grande partie de ce qui se passe dans le ciel, à travers des données climatologiques notamment...

Sinon, les indices permettent aussi de prendre du recul entre les événements actuels, et ceux vécus dans le passé, et également d'approcher des situations délicates sans s'y trouver. Ainsi après un rapide aperçu des relevés de Météo-France, je relève une sécheresse atmosphérique d'une durée de 3 mois déjà sur la localité de Saint Quentin en Picardie au mois de Juin 2015 ! Faisant ainsi partie probablement des localités les plus touchées sur la moitié nord de la France. happy.png

Edit: Ah, bah je vois que Dann17, n'est pas resté indifférent non plus! thumbup.gif

ça va donner mal au crane de lire tout ça! laugh.png

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

J'ai mal au crâne... default_laugh.png

C'est bon, je connais Dann et son approche de la climato et des classifications bioclimatiques, du coup je n'ai pas franchement le temps d'entrer dans un long débat default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je concède qu'il est intéressant d'essayer d'établir des conparatifs, mais comme dans toute démarche scientifique il est important de détailler l'approche méthodo, et de proposer des approches différentes et complémentaires à la fois.

En cela l'approche du seul terrain n'est évidemment pas suffisante à elle seule.

Du reste, je ne suis pas franchement fan des litanies de données chiffrées, si je ne peux les transposer sur des éléments de terrain observés et découlant directement des conditions météo enchaînées. Mais c'est un point personnel et on ne se refait pas comme on dit default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

On est dans un topic de suivi d'un "événement" climatique, qui implique que sur les discussions "fondamentales" puissent éventuellement être discutées dans un topic spécifique.

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Posté(e)
Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude.

Résumé de la pluviométrie a Clermont-Ferrand sur la période allant du 1er janvier 2015 au 30 juin 2015:

Janvier: 21.4mm (-25.4%)

Février: 21.2mm (-20.6%)

Mars: 29.7mm (+11.7%)

Avril: 27.8mm (-34.5%)

Mai: 15.8mm (-81.5%)

Juin: 40.4mm (-42.8%)

Total: 156.4mm (-45%)

Et pour Clermont-Ferrand, et cette fameuse plaine sèche de la Limagne, avec des relevés pareils, en tenant compte de la température moyenne de Météo-France, il s'agirait déjà d'un épisode de sécheresse atmosphérique de 6 mois! tongue_smilie.gif
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J'ai traversé la France de la Normandie à la méditerranée aujourd'hui. Eh bien, j'ai envie de dire que le secteur le "plus vert" était... la Limagne !

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Salut à tous! default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

J'ai eut le temps de regarder vite fait un peu ce qui est dit, ou est la Limagne? Sur google-map ça n'affiche rien mais bon je vais essayer de trouver

PS: trouvé à l'instant... t'es sérieux en Auvergne??

Je veux bien qu'il y ait des chiffres et des données c'est sur car il est facile de penser que les habitants des 4 coins de la France n'ont surement pas la même définition de ce qu'est la sécheresse. Il y a des indices sur internet j'ai jeté un coup d’œil, seulement ils sont très compliqués à utiliser, en revanche la pelouse qui grille et les arbres qui ploient (photos), c'est bien plus parlant à mon avis

Donc s'il vous plait ne vous disputez pas entre données scientifiques et observations^^

Observation faites en fauchant les ordures du jardin:

Le sol s'est recouvert de végétaux morts noirs, accompagnés de lierre et de mourre mortes, retenant l'humidité et capturant le peu d'eau disponible en surface, sinon en dessous c'est sec sur une bonne profondeur

L'image d'un temps humide, doux et venteux ces derniers jours est faussée car il y a de l'eau que sur les végétaux mais rien au sol

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Posté(e)
Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude.

J'ai traversé la France de la Normandie à la méditerranée aujourd'hui. Eh bien, j'ai envie de dire que le secteur le "plus vert" était... la Limagne !

Donc s'il vous plait ne vous disputez pas entre données scientifiques et observations^^

happy.png

Ah, mais on ne se dispute pas, s'il y a des observateurs sur le terrain, c'est le moment de préciser un peu mieux la situation, et je pense que Néant27 est de bonne foi.

Après tout dépend, où Néant27 est passé par la Limagne. Est ce du coté de Clermont-Ferrand? Où est ce plutôt plus au nord, du coté de Vichy?

Car sur la station météo de Vichy, le mois de Juin a été visiblement très copieusement arrosé avec plus de 100 mm sur le mois, et le mois d'avril cumule prés de 70 mm, donc la situation sur cette station semble en effet plutôt clémente, et que le vert des prairies puisse dominer au moins autour de Vichy, ne me surprendrait pas.

Après, il est aussi possible que la situation de Clermont-Ferrand, ne soit pas forcément représentatif de l'ensemble de la Limagne, en étant peut être passé de manière excessive à travers les passages pluvieux.

Enfin, si j'applique ma méthode pour tenter d'apprécier l'intensité de la sécheresse qui règne sur Clermont-Ferrand:

Je me rend compte que si la période de sécheresse, qui est de 6 mois, est effectivement longue, en revanche son intensité moyenne sur cette période avec un indice de 15.04, et son incidence avec un indice de 20.06, aurait plutôt tendance à mettre en évidence un assèchement modéré sur l'ensemble de la période, mais qui se serait tout de même suffisamment renforcé sur les 3 derniers mois, pour probablement provoquer une incidence significative, et ainsi faire très probablement émerger une sécheresse agricole autour de Clermont.

Au moins du coté de Clermont-Ferrand, vu qu'il s'agit des données de cette station.

Si Wilfried passe par là, où autre auvergnat, ça me plairait d'avoir leur avis sur l'ensemble de la situation dans cette fameuse Limagne. wink.png

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Ah, mais on ne se dispute pas, s'il y a des observateurs sur le terrain, c'est le moment de préciser un peu mieux la situation, et je pense que Néant27 est de bonne foi.

Après tout dépend, où Néant27 est passé par la Limagne. Est ce du coté de Clermont-Ferrand? Où est ce plutôt plus au nord, du coté de Vichy?

Car sur la station météo de Vichy, le mois de Juin a été visiblement très copieusement arrosé avec plus de 100 mm sur le mois, et le mois d'avril cumul prés de 70 mm, donc la situation sur cette station semble en effet plutôt clémente, et que le vert des prairies puisse dominer au moins autour de Vichy, ne me surprendrait pas.

Après, il est aussi possible que la situation de Clermont-Ferrand, ne soit pas forcément représentatif de l'ensemble de la Limagne, en étant peut être passé de manière excessive à travers les passages pluvieux.

Enfin, si j'applique ma méthode pour tenter d'apprécier l'intensité de la sécheresse qui règne sur Clermont-Ferrand:

Je me rend compte que si la période de sécheresse, qui est de 6 mois, est effectivement longue, en revanche son intensité moyenne sur cette période avec un indice de 15.04, et son incidence avec un indice de 20.06, aurait plutôt tendance à mettre en évidence un assèchement modéré sur l'ensemble de la période, mais qui se serait tout de même suffisamment renforcé sur les 3 derniers mois, pour probablement provoquer une incidence significative, et ainsi faire probablement émerger une sécheresse agricole autour de Clermont.

Au moins du coté de Clermont-Ferrand, vu qu'il s'agit des données de cette station.

Si Wilfried passe par là, où autre auvergnat, ça me plairait d'avoir leur avis sur l'ensemble de la situation dans cette fameuse Limagne. wink.png

C'est simple, je l'ai traversé depuis l'A75, évidemment ça ne représente qu'une petite partie de la Limagne (côté ouest donc). Mais pour traverser et me promener dans ce secteur tous les étés, je trouve que pour le moment, visuellement, cette partie de la Limagne s'en sort "plutôt bien", si on compare notamment aux régions plus au nord où c'est visuellement plus cramé, même chez moi en Normandie !

Le secteur d'Issoire me semble plus touché que le secteur Clermontois default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Salut à tous! wink.png

J'ai eut le temps de regarder vite fait un peu ce qui est dit, ou est la Limagne? Sur google-map ça n'affiche rien mais bon je vais essayer de trouver

PS: trouvé à l'instant... t'es sérieux en Auvergne??

Je veux bien qu'il y ait des chiffres et des données c'est sur car il est facile de penser que les habitants des 4 coins de la France n'ont surement pas la même définition de ce qu'est la sécheresse. Il y a des indices sur internet j'ai jeté un coup d’œil, seulement ils sont très compliqués à utiliser, en revanche la pelouse qui grille et les arbres qui ploient (photos), c'est bien plus parlant à mon avis

Donc s'il vous plait ne vous disputez pas entre données scientifiques et observations^^

Observation faites en fauchant les ordures du jardin:

Le sol s'est recouvert de végétaux morts noirs, accompagnés de lierre et de mourre mortes, retenant l'humidité et capturant le peu d'eau disponible en surface, sinon en dessous c'est sec sur une bonne profondeur

L'image d'un temps humide, doux et venteux ces derniers jours est faussée car il y a de l'eau que sur les végétaux mais rien au sol

Pour moi, une pelouse qui est grillée, ce n'est pas un signe de sécheresse, une pelouse très piétinée peut vite devenir toute jaune et grillée après seulement quelques jours secs... Le plus simple est de se baser sur la carte d'humidité des sols de MF, elle me paraît incontestable afin de connaître les coins les plus secs ou les plus verts.
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Ah, mais on ne se dispute pas, s'il y a des observateurs sur le terrain, c'est le moment de préciser un peu mieux la situation, et je pense que Néant27 est de bonne foi.

Après tout dépend, où Néant27 est passé par la Limagne. Est ce du coté de Clermont-Ferrand? Où est ce plutôt plus au nord, du coté de Vichy?

Car sur la station météo de Vichy, le mois de Juin a été visiblement très copieusement arrosé avec plus de 100 mm sur le mois, et le mois d'avril cumule prés de 70 mm, donc la situation sur cette station semble en effet plutôt clémente, et que le vert des prairies puisse dominer au moins autour de Vichy, ne me surprendrait pas.

Après, il est aussi possible que la situation de Clermont-Ferrand, ne soit pas forcément représentatif de l'ensemble de la Limagne, en étant peut être passé de manière excessive à travers les passages pluvieux.

Enfin, si j'applique ma méthode pour tenter d'apprécier l'intensité de la sécheresse qui règne sur Clermont-Ferrand:

Je me rend compte que si la période de sécheresse, qui est de 6 mois, est effectivement longue, en revanche son intensité moyenne sur cette période avec un indice de 15.04, et son incidence avec un indice de 20.06, aurait plutôt tendance à mettre en évidence un assèchement modéré sur l'ensemble de la période, mais qui se serait tout de même suffisamment renforcé sur les 3 derniers mois, pour probablement provoquer une incidence significative, et ainsi faire très probablement émerger une sécheresse agricole autour de Clermont.

Au moins du coté de Clermont-Ferrand, vu qu'il s'agit des données de cette station.

Si Wilfried passe par là, où autre auvergnat, ça me plairait d'avoir leur avis sur l'ensemble de la situation dans cette fameuse Limagne. wink.png

La situation est aussi grave sur Clermont-Ferrand que ailleurs dans la Plaine de la Limagne, après je crois que c'était l'année dernière ou frc63 et je sais plus qui avait remarqué un élément important sur l'impact de la sécheresse sur la végétation, ils avaient remarqué que la végétation c'est adapté au sécheresse a répétition ces dernières années notamment depuis 2011, après peut-être que la Plaine de la Limagne n'est pas vraiment touché par une sécheresse agricole mais elle est touché par une sécheresse de surface car le déficit en humidité des sols approche les 50%, l'un des plus important déficit en France avec la région lyonnaise (carte représentant l’humidité des sols ci dessous), la Plaine de la Limagne est également touché par une sécheresse hydrologique puisque le débit de l'Allier au niveau de Vic-le-Comte accuse un déficit mensuel pour juin 2015 approchant les 60% (graphique ci dessous) et on peut encore rajouter le fait que la nappes phréatique de la Plaine de la Limagne connait également un déficit proche de 50%

Carte représentant l'anomalie de l'humidité des sols au 1er juillet 2015 en France:

reserve_utile2.png

Graphique représentant l'évolution du débit de l'Allier depuis juillet 2014 au niveau de Vic-le-Comte (63):

courbes%5Cdebit%5CK2680810.gif

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J'ai vu que le dpt des Pyrénées Atlantiques était soumis à des restrictions de prélèvements d'eau, alors que c'est sûrement un des départements les moins touchés par la sécheresse qu'elle soit de surface ou hydrologique... Parfois, il y a des choses qui nous échappent vraiment...

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Posté(e)
Moncoutié 13kms au nord de Cahors(46)-350m

il doit bien y avoir une raison a cela;et pour avoir regardé le tour hier après-midi je n'ai pas trouvé la plaine particulièrement verdoyante,que ce soit dans les HP ou les PA,on ne voit certes que la surface mais bon...

Les disparités doivent être importantes entre le piémont immédiat et le pays basque par rapport aux plaines environnantes.

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