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Avis de tempête et noyades...


Messages recommandés

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Marseille (13) (alt : 40m) et Gap (05) (alt : 780m)

On notera aussi que 2 accidents de plongées ce sont déroulés ce weekend.

Le premier accident s'étant produit samedi et ayant fait 2 morts et 1 blessé au large de Marseille.

Le second accident s'est produit hier au large de Villefranche-sur-Mere et a fait 1 mort.

Je me demande si le fort mistral est pour quelque chose dans ces 2 accidents.

Sinon pour le mât qui a cassé dans les médias il était dit que le mât était censé résister a des tempêtes.

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On notera aussi que 2 accidents de plongées ce sont déroulés ce weekend.

Le premier accident s'étant produit samedi et ayant fait 2 morts et 1 blessé au large de Marseille.

Le second accident s'est produit hier au large de Villefranche-sur-Mere et a fait 1 mort.

Je me demande si le fort mistral est pour quelque chose dans ces 2 accidents.

Sinon pour le mât qui a cassé dans les médias il était dit que le mât était censé résister a des tempêtes.

"tempête", pour les médias, c'est quoi? je ne sais pas de quel niveau étaient les skippers, mais même avec des ris, une voile de 20 ou 30m face à des rafales violentes (jusqu'à 140km/h au nord du cap, je disais, et probablement entre 100 et 120km/h au large de Saint-Florent), ça pardonne pas souvent. il y a probablement eu une erreur de manipulation de la voile pour qu'il y ait eu démâtage (trop de voilure...).voilà la photo du catamaran peu après l'accident, publiée sur corsematin. on voit que la base du mât est pliée :

NM-332285.jpg

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  • 1 year later...

nouveau déterrage de sujet, pour une nouvelle fois les mêmes inconsciences, d'une année sur l'autre.

alors que les 2 préfectures des départements corses avaient sorti l'alerte rouge sur l'île concernant les risques de submersion et une interdiction de baignades, pas moins de 24 personnes ont du être secourues pour début de noyade ce week-end...

et les réactions des gens sont toujours aussi aberrantes, par moments.

Propriano : une dure journée pour les sauveteurs de la SNSM

Le golfe du Valinco a été le théâtre d’une prise de risques inconsidérée de la part des estivants alors que les appels à la prudence se sont multipliés en raison du vent violent qui a soufflé sur tout le littoral corse

Fin de vacances et envie d'en profiter jusqu'au dernier moment ? Difficile de connaître les raisons qui ont poussé les adeptes de la plage à braver les mises en garde de Météo France, de la préfecture et des sauveteurs et personnels de la gendarmerie sur site… Une prise de risque pour des actes frisant l'inconscience qui a mis en danger leurs propres vies et celles des personnes leur portant secours.

Avec un vent d'est et de nord ouest de force 7 à 8 et une mer forte à localement très forte, les conditions météorologiques étaient, hier, des plus désastreuses sur le littoral insulaire. Une situation connue avec des bulletins recommandant d'éviter le bord de mer. Une alerte rouge pour une journée tout aussi rouge pour les sauveteurs de la station SNSM de Propriano et le Cross Med 2A.

Une situation que la station SNSM et le Cross Med avaient évidemment anticipée. Une quinzaine de sauveteurs dont des spécialistes du sauvetage côtier avaient ainsi été positionnés en divers lieux jugés à risque, notamment les plages non surveillées mais fréquentées de Portigliolo et Capo Lauroso. Un dispositif de précaution vite renforcé par le déploiement de militaires afin de dissuader les vacanciers de se mettre à l'eau. Hélas, le travail coordonné de la gendarmerie, du Cross Med et des secouristes n'a pas refroidi les plus téméraires. Bien au contraire, la fronde de l'incivisme a généré un florilège d'actes inconsidérés qui ont rythmé la journée pour les différents intervenants cités ainsi que le Codis 2A et le Smur.

Une quinzaine d'interventions

Au total, quelque 24 personnes ont été sorties de l'eau. Une mer où les rouleaux le disputaient aux déferlantes. Avec dès 12 h 30, une première intervention, signalée comme de nombreuses autres hier par le club nautique de Portigliolo au Robinson : trois nageurs pris dans les rouleaux et emportés par le courant. Deux moyens nautiques avec cinq sauveteurs envoyés sur place. Et des nageurs quittes pour une grosse frayeur. De retour, les sauveteurs repartent aussitôt… au même endroit pour un début de noyade. Cette fois, six sauveteurs sont mobilisés pour récupérer finalement six personnes en difficulté dans les rouleaux.

Un quart d'heure plus tard, toujours à Portigliolo, deux personnes sont signalées en grande difficulté à 80 m du rivage. Elles seront récupérées à temps par les équipes de la SNSM qui ont travaillé en binôme et flux tendu toute la journée. Une heure plus tard, à Capo Lauroso, les pompiers ont porté assistance à une personne victime d'une luxation au genou après avoir été projetée sur les rochers par une déferlante.

1 h 20 de recherches en mer et aériennes…

A 15 h 10, de gros moyens étaient déployés. Il est signalé un matelas pneumatique dérivant au large de la plage Arena Bianca de Propriano. Les secouristes cherchent alors une éventuelle victime. Deux embarcations avec trois sauveteurs plongeurs et quatre secouristes et un hélicoptère de la gendarmerie avec à son bord des pompiers plongeurs sillonneront la zone… Fausse alerte.

Simultanément, une autre équipe intervient à la pointe de Capo Lauroso pour porter assistance à deux enfants emportés au large. Les parents n'avaient rien vu venir. Deux autres personnes seront également secourues cent mètres plus loin.

Vers 16 h 30, les secouristes sont alertés : un enfant de 5 ans, équipé d'un gilet de sauvetage, est en train de « faire le bouchon » dans les rouleaux de la plage aux vaches. Le père, à une quarantaine de mètres sur la plage, ne semble pas inquiet. Quand les sauveteurs récupèrent son enfant, en larmes et en crise de panique, il indiquera qu'il le surveillait sous le regard outré des autres vacanciers.

Un quart d'heure plus tard, à Capo Lauroso, un homme de 50 ans sera à son tour sorti de l'eau. Parallèlement trois autres, emportés à une centaine de mètres au large de Portigliolo, ont nécessité la mise à l'eau des sauveteurs plongeurs…

24 personnes secourues

En toute fin d'après-midi, le club nautique de Portigliolo alertait sur un début de noyade. Deux moyens côtiers étaient aussitôt envoyés. L'homme très désorienté et victime d'une forte inhalation était pris en charge par les pompiers et évacué.

Une journée cauchemardesque heureusement sans victime grâce à la célérité des secours en coordination avec les gendarmes et autres intervenants. 24 vies sauvées au total. Chapeau bas à tous ces secouristes qui ont pris aussi beaucoup de risques pour affronter cette vague d'inconscience.

source: http://www.corsematin.com/article/propriano/propriano-une-dure-journee-pour-les-sauveteurs-de-la-snsm.746595.html
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Posté(e)
Saint-Saturnin-Lès-Avignon, Vaucluse

nouveau déterrage de sujet, pour une nouvelle fois les mêmes inconsciences, d'une année sur l'autre.

alors que les 2 préfectures des départements corses avaient sorti l'alerte rouge sur l'île concernant les risques de submersion et une interdiction de baignades, pas moins de 24 personnes ont du être secourues pour début de noyade ce week-end...

et les réactions des gens sont toujours aussi aberrantes, par moments.

source: http://www.corsematin.com/article/propriano/propriano-une-dure-journee-pour-les-sauveteurs-de-la-snsm.746595.html

Tu sais la plupart des gens ne font pas attention aux alertes de M-F alors pour celles des préfectures qui sont en général moins connue c'est même pas la peine d'en parler ...
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Tu sais la plupart des gens ne font pas attention aux alertes de M-F alors pour celles des préfectures qui sont en général moins connue c'est même pas la peine d'en parler ...

oui. cette propension à se mettre en danger parce qu'on se sent plus fort que ceux qui nous mettent en garde en connaissance de cause, est tout simplement aberrante...toutefois, même en étant un touriste (touriste français, pas étranger, je précise, car ils peuvent lire la presse locale!) l'info a été largement relayée par les médias sur place (journaux, radio, tv) et il est assez difficile d'y échapper. puis la mer démontée devrait tout de même inciter à plus de prudence, mais bon, je rêve...
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Posté(e)
Abbeville centre (Somme)

Bonjour, je vais ajouter ma pierre au débat en parlant aussi de mon point de vue de touriste.

Le touriste n'est pas toujours l'inconscient dont vous parlez. Son séjour à la mer est souvent le seul de l'année, la seule occasion qu'il a de profiter de cet élément dans l'année, souvent sur une période réduite dans le temps et au prix fort. Quelle n'est pas sa frustration quand le drapeau est orange? Et rouge?

Pour ma part, je passe un week-end à Etretat où le coup de vent du WE dernier me permettra pour la seule et unique fois de l'année de m'adonner à une activité que j'adore: la glisse (petite planchette en mousse imitant le surf). Le coup de vent est là, les vagues montent, le drapeau est orange au moment de ma reconnaissance matinale mais au moment d'arriver sur la plage en début d'AM avec mon matériel: drapeau rouge! Evidemment pas de baignade. Oui, que l'on soit au courant ou pas des conditions météo, drapeau rouge = pas de baignade, ça c'est évident! Mais quelle frustration pour un touriste qui n'avait que ce moment là dans l'année pour s'adonner à un jeu de glisse à grande sensation! Par chance les sauveteurs en poste m'ont indiqué non seulement les raisons du drapeau rouge (mais je n'en n'avais pas besoin pour m'interdire la baignade) mais aussi un endroit plus calme au drapeau orange certes mais permettant lesdites glisses.

Je me suis donc dirigé vers la plage de Saint Bouin où j'ai pu pratiquer mes glissades sous l'oeil bienveillant d'un sauveteur attentif.

Et si cette plage avait été en rouge aussi? Eh bien je serai revenu bredouille mais bien frustré.

Parfois cette situation se répète durant plusieurs jours si bien que le touriste ne peut absolument pas profiter du maigre temps qu'il avait prévu pour ses activités. Quelle que soit l'activité prévue, quand c'est interdit, c'est interdit mais il est toujours difficile d'avaler ça pour le touriste qui n'est pas toujours une gros béta mais qui a tout simplement payer très cher pour être privé au final. Ca marche aussi pour le ski ou tout autre activité.

Pour le local, s'il ne peut pratiquer cette fois, ce sera pour la semaine suivante, il n'a pas la même vision.

J'avoue donc qu'étant en bonne condition physique encore, dès que l'activité passe à "autorisée mais dangereuse", je pratique. Je reste évidemment très prudent, dans les clous mais je suis venu là pour ça et j'essaie d'en profiter au maximum. Maintenant je connais aussi mes limites et si je pratique je reste très attentif à ne pas mettre ma vie ni celle des sauveteurs en danger. Sans doute existe-il des gens encore plus frustrés et n'ayant aucune connaissance des limites à ne pas dépasser. Ceux là, pourtant bien avertis (par un drapeau rouge bien visible ma foi) devraient sans doute payer le prix des interventions.

Dernière chose assez absurde cependant. Si j'arrive à la plage à 17h45, je vois le drapeau rouge et évidemment je ne me baigne pas. Si j'arrive à 18h15, tout drapeau est enlevé, je ne connais pas obligatoirement les risques en tant que touriste peu habitué aux conditions locales et je ma baigne sans être averti. Pourquoi ne pas laisser le drapeau rouge en soirée quand il a flotté toute l'AM?

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Posté(e)
Saint-Saturnin-Lès-Avignon, Vaucluse

Effectivement, ça n'engage que moi mais je pense que risque se vie et celles des autres ( les éventuels sauveteurs ) pour de l'argent, parce que oui ça coûte cher est ridicule, mais en vacances il n'y à pas que la plage à faire ...

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oui. cette propension à se mettre en danger parce qu'on se sent plus fort que ceux qui nous mettent en garde en connaissance de cause, est tout simplement aberrante...

Désolé, mais je ne suis pas d'accord avec cela.

Comme je l'ai déjà dit sur ce topic, il y a le plaisir et l'adrénaline de se faire peur. Quand on n'aime pas cela, c'est peut être difficile à comprendre.

Quel plaisir pour moi quand j'ai sauté de 10 mètres d'un rocher en Corse (rivière le Fango).

Se prendre des vagues énormes, avoir la sensation d'être dans une machine à laver, j'y reste des heures.

Au Cap d'Agde, je suis allé faire l'adrénaline, au moins c'est plus sûr et encadré.

Il n'y a pas que l'inconscience ou la volonté de braver l'interdit.

Puis, comme le dit Eric, les vacances sont courtes et on veut en profiter à fond.

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Maintenant je connais aussi mes limites et si je pratique je reste très attentif à ne pas mettre ma vie ni celle des sauveteurs en danger.

Oui c'est précisément ça le problème ...La plupart des gens considère que le fait de se mettre en danger est un problème personnel. Or dans la plupart des cas, on met également la vie de plusieurs autres personnes en danger ...

C'est de l'égoisme de braver les interdits, pas du courage.

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Bonjour, je vais ajouter ma pierre au débat en parlant aussi de mon point de vue de touriste.

Le touriste n'est pas toujours l'inconscient dont vous parlez. Son séjour à la mer est souvent le seul de l'année, la seule occasion qu'il a de profiter de cet élément dans l'année, souvent sur une période réduite dans le temps et au prix fort. Quelle n'est pas sa frustration quand le drapeau est orange? Et rouge?

Pour ma part, je passe un week-end à Etretat où le coup de vent du WE dernier me permettra pour la seule et unique fois de l'année de m'adonner à une activité que j'adore: la glisse (petite planchette en mousse imitant le surf). Le coup de vent est là, les vagues montent, le drapeau est orange au moment de ma reconnaissance matinale mais au moment d'arriver sur la plage en début d'AM avec mon matériel: drapeau rouge! Evidemment pas de baignade. Oui, que l'on soit au courant ou pas des conditions météo, drapeau rouge = pas de baignade, ça c'est évident! Mais quelle frustration pour un touriste qui n'avait que ce moment là dans l'année pour s'adonner à un jeu de glisse à grande sensation! Par chance les sauveteurs en poste m'ont indiqué non seulement les raisons du drapeau rouge (mais je n'en n'avais pas besoin pour m'interdire la baignade) mais aussi un endroit plus calme au drapeau orange certes mais permettant lesdites glisses.

Je me suis donc dirigé vers la plage de Saint Bouin où j'ai pu pratiquer mes glissades sous l'oeil bienveillant d'un sauveteur attentif.

Et si cette plage avait été en rouge aussi? Eh bien je serai revenu bredouille mais bien frustré.

Parfois cette situation se répète durant plusieurs jours si bien que le touriste ne peut absolument pas profiter du maigre temps qu'il avait prévu pour ses activités. Quelle que soit l'activité prévue, quand c'est interdit, c'est interdit mais il est toujours difficile d'avaler ça pour le touriste qui n'est pas toujours une gros béta mais qui a tout simplement payer très cher pour être privé au final. Ca marche aussi pour le ski ou tout autre activité.

Pour le local, s'il ne peut pratiquer cette fois, ce sera pour la semaine suivante, il n'a pas la même vision.

J'avoue donc qu'étant en bonne condition physique encore, dès que l'activité passe à "autorisée mais dangereuse", je pratique. Je reste évidemment très prudent, dans les clous mais je suis venu là pour ça et j'essaie d'en profiter au maximum. Maintenant je connais aussi mes limites et si je pratique je reste très attentif à ne pas mettre ma vie ni celle des sauveteurs en danger. Sans doute existe-il des gens encore plus frustrés et n'ayant aucune connaissance des limites à ne pas dépasser. Ceux là, pourtant bien avertis (par un drapeau rouge bien visible ma foi) devraient sans doute payer le prix des interventions.

Dernière chose assez absurde cependant. Si j'arrive à la plage à 17h45, je vois le drapeau rouge et évidemment je ne me baigne pas. Si j'arrive à 18h15, tout drapeau est enlevé, je ne connais pas obligatoirement les risques en tant que touriste peu habitué aux conditions locales et je ma baigne sans être averti. Pourquoi ne pas laisser le drapeau rouge en soirée quand il a flotté toute l'AM?

moui, d'ailleurs, dans l'un des premiers posts de ce topic, le journal local relevait le témoignage d'un touriste ayant été secouru 2 fois dans la même journée, et s'étant justifié auprès des secouristes par le fait que "ben quoi, je suis en vacances faut que je profite!".bof, quoi...

oui, les gens payent parfois cher pour aller en vacances, mais si c'est pour se noyer, je vois pas l'intérêt, perso.

de plus, si c'est effectivement la seule période de l'année où l'on cotoie la mer, c'est qu'on n'a pas vraiement l'habitude des dangers innérhents à celle-ci, donc raison de plus pour ne pas faire n'importe quoi. c'est la logique même (mais bon visiblement on n'a pas la même).

et puis, ça m'arrive d'être un touriste aussi (oui, ceux qui habitent près de la mer ne sont pas en vacances toute l'année, et partent aussi de chez eux de temps à autre...), et en tant que tel je ne fais pas le mariol dans un endroit où je n'ai pas d'habitudes...

après, qu'on soit conscient du danger n'empêche pas les accidents non plus. et les secouristes (ou parfois aussi des civils) payent parfois de leur vie pour venir nous sauver.

ça reste de l'égoïsme.

la frustration fait souvent faire des c*******s aux gens. c'est comme ça...

Désolé, mais je ne suis pas d'accord avec cela.

Comme je l'ai déjà dit sur ce topic, il y a le plaisir et l'adrénaline de se faire peur. Quand on n'aime pas cela, c'est peut être difficile à comprendre.

Quel plaisir pour moi quand j'ai sauté de 10 mètres d'un rocher en Corse (rivière le Fango).

Se prendre des vagues énormes, avoir la sensation d'être dans une machine à laver, j'y reste des heures.

Au Cap d'Agde, je suis allé faire l'adrénaline, au moins c'est plus sûr et encadré.

Il n'y a pas que l'inconscience ou la volonté de braver l'interdit.

Puis, comme le dit Eric, les vacances sont courtes et on veut en profiter à fond.

oui, j'adore aussi me baigner dans les vagues et faire du body-surf ou du morey, ou sauter de points hauts. je prends des risques en connaissance de cause, puisque j'ai grandi là et que j'ai appris par étapes, par paliers de difficulté successifs. la différence, c'est que je ne fais pas ça dans des endroits que je ne connais pas, ou sans y aller avec quelqu'un qui connait le coin et les risques de ce coin. si je dois le faire seul dans un endroit nouveau pour moi, je prends d'abord soin de bien observer la disposition de la plage, les courants, les rochers, etc, etc... et j'y vais progressivement, sans faire n'importe quoi, et pas quand j'y débarque pour la 1ère fois avec du vent fort et des creux énormes...après, je connais aussi les limites à ne pas franchir. chacun a ses propres limites, et des gens qui n'ont pas l'habitude d'un endroit en particulier devraient s'abstenir lorsque la mer est déchaînée. ça me paraît logique...
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Personnellement, je trouve absurde de risquer sa vie en vacances et celle des autres.

Une fois à Royan dans un camping, un enfant de 8 ans à failli de se noyer dans la piscine, j'étais présent. Là ou la bétise est énorme, les parents étaient au marché et avait laissé leur enfant de 8 ans tout seul à la piscine ne sachant nager que depuis quelques mois.

Il a eu une chance énorme que le surveillant fasse son travail car ce n'est pas toujours le cas dans les piscines de camping ou parfois il pense plus à draguer que surveiller.

Mon fils a 8 ans et ne sait nager que depuis le mois d'avril et jamais il ne va dans l'eau sans que j'ai un oeil discret.

Perso, mes vacances sont pour se détendre et non risquer un drame...

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  • 2 weeks later...

T'es un sacré casse-cou toi ! ^^

Moi je ne fais pas le malin. Les 4 fois où je suis allé en Corse, j'ai connu 3 coups de Libecciu (et encore, pas forts, juste 50km/h en rafale au bord de la côte, mais le mistral souffle au large et soulève la houle depuis les côtes Provençales). Résultat : en 2 heures on passe d'une mer calme à des vagues de 2,5m qui s'écrasent sur les plages. J'ai tenté une fois de me mettre à l'eau, à peine arrivé au niveau de la cuisse j'ai senti le contre-courant porter vers le large, je suis ressorti illico ! Et d'ailleurs, personne n'a chercher à braver les éléments !

En cas de grosses conditions de vagues sur ces plages Corses, l'afflux d'eau en surface (du fait du vent et des vagues) est compensé par un fort courant peu profond portant vers le large, comme une sorte de tapis roulant géant. À ce moment là il parait (très) compliqué de pouvoir revenir vers la plage, d'autant que certaines lames peuvent commencer à s'écraser assez loin du bord, accentuant le danger de se faire massacrer façon "tambour de machine à laver" sans avoir pieds...Je vois pas comment lutter. Personne ne voyait d'ailleurs, et c'est pourquoi tout le monde sur la plage où j'étais s'est abstenu de baignade pendant plusieurs jours.

Je viens de tomber sur ce sujet, alors je me permet d'intervenir...191769.gif

J'ai habité environ 5 ans à Bordeaux et j'ai fréquenté l'océan atlantique en toute saison pour faire du surf et du Bodyboard. Quand on a ces passions, le drapeau rouge on en tient absolument pas compte, et heureusement d'ailleurs, car en hiver c'est presque rouge en permanence !

Le milieu littoral est un milieu bien particulier que peu de monde connait correctement en dehors des MNS et des surfers. Il n'y a rien de paranormal, tout y est logique est donc ... prévisible.

Une fois qu'on le connait, y a plus vraiment de risque et on peut se f***** au milieu de vagues de 2M50 bien creuses qui ferment, sans risque.

Comme tu dis Yan, quand y a de grosse vagues, y a souvent des forts courants qui nous tirent vers le large (ramène l'eau portée par les vagues ). Sur la côte aquitaine, ce sont des baïnes, en milieu corallien ce sont les passes et ailleurs ca existe aussi, sous d'autres appellations. Mais ces courants ne sont pas diffus et répartis sur toute la côte. A ces courants vers le large qui se concentrent en général dans des zones bien précises s'opposent autant de courants vers la côte... Reste à savoir les repérer...

Généralement l'oeil averti ne se trompe pas et quand on surf, on utilise même souvent les baïnes et les passes pour "passer la barre " au plus vite et sans difficultés.

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oui Quercus, ceux qui ont l'habitude de surfer connaissent les dangers et savent les braver.

mais quand ce sont, comme le faisaient remarquer certains, des gens qui ne voient la mer que pendant les vacances d'été (et qui pour la plupart ont comme cliché que la méditerranée c'est pas dangereux), c'est de l'inconscience totale. risquer de perdre la vie pour pas gâcher ses vacances, c'est un poil débile...

wink.png

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

La côte Landaise est typique pour ce genre de courants côtiers locaux. Ce phénomène s'appelle "courant de Baïnes". En effet, il ne sert à rien d'y résister, car ces courants sont très souvent plus forts que n'importe quel très bon nageur. Les drames ont lieu lorsque les gens paniquent et cherchent absolument à revenir. Il faut en fait se laisser dériver par le courant, même si vous êtes emportés assez loin au large. Il faut continuer à nager tranquillement dans la direction normale à la plage (cad en nageant dans la direction perpendiculaire à la plage). Au bout de quelques minutes (ou quelques dizaines de minutes), le courant vous ramènera vers la côte. De plus, la temp de l'eau est souvent aux alentours de 20-21°C, donc supportable pour y rester un peu...

Pas forcément besoin de drapeau rouge-orange ou jaune pour se faire surprendre ainsi. Il suffit de se baigner sur une plage non surveillé (le drapeau était vert ailleurs). Oui je sais c'est pas bien. C'est ce qui m'est arrivé en me baignant au bout de la pointe du Cap Ferret l'été dernier. La plage était belle, les vagues légères, la pente douce. J'avais pied tout allait bien, je sautille dans l'eau puis tout d'un coup, plus pied. Et puis tout de suite, je me suis fait emporter. J'ai paniqué (je suis pas très bon nageur) et tenté de rejoindre la plage, mais le courant m'emportait au loin. Finalement en gardant mon calme et nageant à contre-courant, réussi à regagner la plage, mais grosse grosse frayeur, le courant m'emportait au large vers la passe du bassin d'arcachon. Ce sentiment de ne plus rien contrôler sans savoir où le courant va nous emporter, peut-être très loin, peut-être au milieu du bassin d'arcachon, je ne sais pas, paniquant. Plus jamais je me baignerais sur une plage non surveillé. A vos risques et périls c'est marqué, pas très explicite, maintenant j'ai compris.
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attention il y a parfois des courants sans vague . Vu ça cote caraibe sur l'ile de Ste Lucie , courant parallèle à la plage qui embarque au dela de la petite pointe rocheuse d'une petite crique , mer plate comme un lac et pas à une extrémité style cap de l'ile c'était surprenant car pas de signe contrairement au baines ( moins de vague qui déferle à un endroit = danger car plus de fond et c'est là que ça sort)

Ps : question nb de sauvetages plus fort là pour un WE ; 296 total rescues, increasing each day to a high of 117 rescues on Labor Day.”

http://articles.dailypilot.com/2012-09-04/news/tn-dpt-lifeguards-265000-beach-visitors-in-newport-over-holiday-weekend-20120904_1_holiday-weekend-newport-beaches-newport-pier

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Posté(e)
Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Quelques compléments puisque je suis bodysurfer à mes heures soit près d'Etretat soit sur Montalivet (littoral médocain, à baïnes).

-la baignade en mer reste encore extrêmement libérale: il est légal de se baigner en dehors des heures de surveillance en février par 8° dans l'eau et des creux de 5 mètres, c'est parfaitement autorisé quoique vivement déconseillé.

A contrario, dans les plans d'eau ça se gâte, notamment en ville: ainsi, à Angers, interdiction de se baigner au Lac de Maine hors surveillance, et même quand c'est surveillé, restriction draconienne (couloir de bains à ne pas dépasser, impossible de se baigner à plus de 2.5M de fond, ce qui d'ailleurs concentre les baigneurs sur le bord et conduit à des concentrations de baigneurs telles que l'eau est vite réduite à de la bouillie rapidement toxique en colibacilles ce qui amène parfois à fermer!). En cause ici absolument pas la météo: officiellement, les usagers nautiques (uniquement voile et kayak, pas bien nombreux, aucun moteur n'est autorisé); officieusement, les bandes de jeunes drogués à l'alcool ou à d'autres produits et qui constituent l'essentiel des quelques noyés dans le secteur.

Il est frustrant de voir que quelques bandes poussent à interdire l'accès à un plan d'eau dépourvu de danger mais que sur tout le littoral il est autorisé de faire à peu près n'importe quoi.

-les drapeaux rouges font rarement l'objet de contestation et sont respectés dans l'ensemble bien plus que le code de la route. 8 noyés seulement sur une saison sur l'atlantique landais, c'est somme toute extrêmement peu compte tenu du nombre de bains pris.

La question des drapeaux jaunes est bien plus complexe: sur 10 jours passés à Montalivet fin août, j'ai vu un drapeau vert une journée sur 4 postes de secours visibles. Et enfant, dans les années 70 (on ne rit pas, merci!), j'ai connu certains mois entiers sans drapeau vert du tout. Or les variations de difficulté pour un même drapeau jaune sont considérables, sachant qu'il y a jaune en gros dès qu'il y a le moindre courant, autrement dit dans les Landes quasi tout le temps, alors que la force de ces courants peut varier de façon considérable.

Il serait bon que des cours soient dispensés par les Mns pour apprendre aux nageurs à maîtriser ces courants, un peu comme dans certains littoraux où les requins sont inévitables, on apprend tôt aux enfant dans certaines régions à savoir faire face car sinon on n'irait jamais à l'eau, y compris pour pêcher. Ceci en particulier pour apprendre que les vagues sont rarement le danger principal. Beaucoup de nageurs recherchent les baïnes précisément parce qu'ils pensent pouvoir aller nager dans la baïne sans devoir passer le barrage de vagues des bancs de sables...qui sont pourtant le lieu sécurisable.

Situation très différente à Etretat où l'ampleur des vagues est dangereuse sur le galet, alors que les déferlantes sur le platier rocheux sont beaucoup moins périlleuses; il arrive que les MNS laissent les moretistes aller sur le platier où ils courent en général peu de risque, tout en étant contraints d'interdire la baignade dans la zone sans rocher, paradoxe fort désagréable pour le public à première vue. Il est en effet extrêmement facile de rentrer dans une mer forte lorsque les vagues s'écrasent directement au galet (il suffit de foncer et plonger dans la première vague venue comme à travers un rideau de cascade), mais il faut être capable de juger auparavant de sa capacité à retourner au bord; j'ai dû à la mi-juillet aider une nageuse à s'extraire. Là encore quelques techniques simples existent mais ne sont pas enseignées, c'est dommage car nous avons des sauveteurs compétents dans l'ensemble.

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Posté(e)
Saint-Saturnin-Lès-Avignon, Vaucluse

oui Quercus, ceux qui ont l'habitude de surfer connaissent les dangers et savent les braver.

wink.png

Pas tout à fait d'accord avec toi, la mer garde une grande part d'imprvisibilite même si tu connaît les dangers, je ne veut pas dire qu'il ne faut pas se baigner mais dans la tête de certain mer calme = aucun risque, bien dommage surtout que certains "expérimentés" doivent le penser.

Si un jour un gars comme ça se retrouve pris dans un courant et se retrouve à 10 km des côtes il aura tendance à être prudent, le probleme c'est que la plupart des gens ne croient pas si on ne leur met pas la vérité sous le nez ou si ils ne l'ont pas vécus eux même....

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Pas tout à fait d'accord avec toi, la mer garde une grande part d'imprvisibilite même si tu connaît les dangers, je ne veut pas dire qu'il ne faut pas se baigner mais dans la tête de certain mer calme = aucun risque, bien dommage surtout que certains "expérimentés" doivent le penser.

Si un jour un gars comme ça se retrouve pris dans un courant et se retrouve à 10 km des côtes il aura tendance à être prudent, le probleme c'est que la plupart des gens ne croient pas si on ne leur met pas la vérité sous le nez ou si ils ne l'ont pas vécus eux même....

c'est vrai également. j'aurais du rajouter "en général" dans mon commentaire précédent.
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Pas tout à fait d'accord avec toi, la mer garde une grande part d'imprvisibilite même si tu connaît les dangers, je ne veut pas dire qu'il ne faut pas se baigner mais dans la tête de certain mer calme = aucun risque, bien dommage surtout que certains "expérimentés" doivent le penser.

Si un jour un gars comme ça se retrouve pris dans un courant et se retrouve à 10 km des côtes il aura tendance à être prudent, le probleme c'est que la plupart des gens ne croient pas si on ne leur met pas la vérité sous le nez ou si ils ne l'ont pas vécus eux même....

Aucun risque de se retrouver à 10 bornes au large avec les courants de Baïne dans la mesure où ils s'estompent automatiquement en eau profonde au-delà de "la barre". Il est à noter que les noyades de surfers sont quasiment inexistantes, précisément car la mer est bien plus prévisible que la montagne pour qui la connaît.

Personnellement (et je ne suis pas le seul à le penser parmi les amateurs de glisse), je suis toujours pris par le doute quand je me lance hors piste en montagne alors que je suis sure de moi quand je me lance sur un spot de surf.

Les dangers de la montagne sont beaucoup plus sournois et mystérieux que ceux de la mer y compris pour les "expérimentés". Y a qu'à comparer le nombre de personne emportées par les avalanches par rapport au nombre de surfers qui se noient...Y a pas photo !

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Les dangers de la montagne sont beaucoup plus sournois et mystérieux que ceux de la mer y compris pour les "expérimentés". Y a qu'à comparer le nombre de personne emportées par les avalanches par rapport au nombre de surfers qui se noient...Y a pas photo !

Bah non, tu compares seulement les surfeurs, avec tous les skieurs-randonneurs, ça va pas. Le nombre de personnes se mettant an danger à la mer est plus important que le nombre de personnes se mettant an danger à la montagne (même si tu cumules l'été + l'hiver), c'est donc bien que la mer est bien plus sournoise et mystérieuse, en tout cas c'est très précisément mon sentiment. Et je ne connais pas plus la mer que la montagne, mais en montagne, le danger il se voit immédiatement, c'est bien plus explicite, comme tu le dis.

Selon l'Institut de veille sanitaire, chaque été, en France, environ 1 200 cas de noyade accidentelle seraient signalés et plus de 400 seraient suivis de décès. Entre juin et septembre 2009, le nombre de décès a frôlé les quatre par jour en moyenne. La plupart de ces drames ont lieu en mer, mais on se noie aussi dans les rivières, les plans d'eau ou les piscines.

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Bah non, tu compares seulement les surfeurs, avec tous les skieurs-randonneurs, ça va pas. Le nombre de personnes se mettant an danger à la mer est plus important que le nombre de personnes se mettant an danger à la montagne (même si tu cumules l'été + l'hiver), c'est donc bien que la mer est bien plus sournoise et mystérieuse, en tout cas c'est très précisément mon sentiment. Et je ne connais pas plus la mer que la montagne, mais en montagne, le danger il se voit immédiatement, c'est bien plus explicite, comme tu le dis.

J'ai un peu de mal à suivre ton raisonnement, mais je vais essayer de m'expliquer. Selon wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Noyade il y a environ 100 morts par an par noyade en mer (toutes noyades, mais là dedans, les surfers représentent probablement bien moins de 10 décés, en fait les morts sont surtout des jeunes enfants et des personnes agées).

En montagne en France on a déjà environ 40 décés annuels rien que par avalanches (et là, ce sont presque tous de jeunes adultes en pleine forme pratiquant le ski hors piste), et environ autant en dehors des avalanches (chutes, hypothermie...)

Par ailleurs, comme tu le dis, il y a bien plus de personnes qui fréquentent la mer que la montagne, et pourtant, autant de morts de chaque côté.

Conclusion, la montagne est bien plus dangereuse que la mer, et la raison vient du fait que ses dangers sont bien mieux cachés (essentiellement les plaques à vent et des changements de temps plus brusques...). CCQFD.

Personellement et sans vouloir me faire mousser, je pense que ce sont 2 milieux que je connais bien :

Montagne : 22 ans à Grenoble, pratique régulière du ski de rando...etc.

Mer: 10 ans de surf et bodyboard, 5 ans sur la côte aquitaine et 3 à Tahiti, niveau 2 de plongée...etc.

Après pour qulqu'un qui connait pas, il va de soit que la mer peut être très piégeuse...

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Bah non, tu compares seulement les surfeurs, avec tous les skieurs-randonneurs, ça va pas. Le nombre de personnes se mettant an danger à la mer est plus important que le nombre de personnes se mettant an danger à la montagne (même si tu cumules l'été + l'hiver), c'est donc bien que la mer est bien plus sournoise et mystérieuse, en tout cas c'est très précisément mon sentiment. Et je ne connais pas plus la mer que la montagne, mais en montagne, le danger il se voit immédiatement, c'est bien plus explicite, comme tu le dis.

je ne reviens pas sur l'explication donnée par Quercus, à laquelle j'adhère.par contre, je reviens sur ta dernière phrase. le danger ne se voit pas immédiatement en montagne. j'en veux pour preuve la quantité assez importante de touristes qui insistent lourdement auprès des guides pour ne pas annuler l'expédition prévue alors que la météo est mauvaise, ou qu'il y a un risque d'avalanche. et même les skieurs ou alpinistes expérimentés prennent parfois des risques inconsidérés, pensant parfois pouvoir surmonter les dangers (en connaissance de cause) parce qu'ils ont confiance en leur expérience. et la montagne pardonne moins facilement un écart que la mer...
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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Question de point de vue très subjective. Votre point de vue est celui de gens expérimenté. Mais tu ne peux pas appuyer ton raisonnement en mélangeant des carottes avec des salades. Ca n'est pas très objectif.

Pour une personne qui n'est pas expérimenté, le danger est moins visible en mer qu'en montagne. Et la plus grande des preuves c'est bien justement que ce soit les enfants et les personnes âgés qui soient le plus touché par des noyades. Tu verras pas ce genre de personne essayer d'aller gravir le mont blanc ou faire du hors-piste. Alors qu'aller se baigner en mer sans voir le danger potentiel, si. Maintenant effectivement en montagne il y a possibilité de délibérément se mettre plus en danger qu'en mer, mais je te parle moi du danger non visible. Je réagissais surtout à ton propos. L'immense majorité des gens qui vont à la plage l'été ne sont pas en recherche de sensations fortes et les gens qui se noient ou qui ont failli se noyer ne sont certainement pas des gens qui au départ aurait imaginé que la mer aurait pu être aussi traitre. Combien de personne savent ce qu'est le mot baine, tiens moi je l'ai appris en vous lisant là, j'avais jamais entendu ça avant. Donc non désolé, ne prendre que l'exemple des surfeurs, qui ne représente qu'une toute petite minorité des gens à la mer, pour appuyer ton propos, ça n'est pas bon.

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Je comprends un peu mieux ton raisonnement après cette explication, et finalement, nos points de vue ne sont pas contradictoire.

Tu soutiens que, pour le profane, la mer est au moins aussi dangereuse que la montagne. Je suis assez proche de ce point de vue.

Mais le début de cette conversation portait sur le danger du point de vue de la personne qui connait le milieu, et là, c'est bien différent. Pour une personne expérimentée, la montagne est beaucoup plus dangereuse que la mer car ses dangers restent parfois invisibles, même aux yeux du professionnels (pour preuve, les multiples drames qui se jouent chaque année en montagne...en présence de guides de haute montagne).

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