Wilfried63 Posté(e) 8 mai 2015 Partager Posté(e) 8 mai 2015 Il y a la vitesse du vent, pour laquelle, autour de Toulouse, il y a une légère augmentation depuis quelques années, du moins sur NCEP. Mais par rapport au cas particulier des sports comme le cyclisme, dont le vent est l'ennemi principal (quel que soit le matériel), la fréquence des jours de vent compte aussi beaucoup. C'est simple, depuis le début de l'année, je n'ai pas fait un tour sans vent sensible. Ceci dit çà demanderait un peu plus de quantification. En principe, sur IC, la réponse devrait pouvoir être apportée assez facilement, mais bon, faut pas rêver non plus... Des preuves statistiques de ce que tu avance car le ressenti humain dans l'évolution du climat n'a pratiquement aucune valeur scientifique Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 8 mai 2015 Partager Posté(e) 8 mai 2015 Des preuves statistiques de ce que tu avance car le ressenti humain dans l'évolution du climat n'a pratiquement aucune valeur scientifique c'est bien ce que je demande des preuves, pour confirmer ou infirmer un ressenti dont il faut évidemment se méfier. pour NCEP il s'agit d'un vent recalculé, alors... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Sky Blue Posté(e) 8 mai 2015 Partager Posté(e) 8 mai 2015 En ce qui concerne le vent et le vélo, c'est vrai que le cyclisme comme la voile est un sport dont le vent est prépondérant pour la vitesse de roulage. Moi qui est commencé le vélo fin des années 70 en compétition dans la région Lyonnaise, je ne trouve pas que le vent est beaucoup changé sur Lyon en terme d'occurrences et de direction. La seule différence vient plutôt de l'âge du cycliste mon cher Météor, il y à 20 ans de cela je roulais plus vite avec vent de face que maintenant vent dans le dos. En vélo, c'est comme tous le reste, on ne peut pas être et avoir été. Pour Toulouse, je ne sais pas. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 8 mai 2015 Partager Posté(e) 8 mai 2015 En ce qui concerne le vent et le vélo, c'est vrai que le cyclisme comme la voile est un sport dont le vent est prépondérant pour la vitesse de roulage. Moi qui est commencé le vélo fin des années 70 en compétition dans la région Lyonnaise, je ne trouve pas que le vent est beaucoup changé sur Lyon en terme d'occurrences et de direction. La seule différence vient plutôt de l'âge du cycliste mon cher Météor, il y à 20 ans de cela je roulais plus vite avec vent de face que maintenant vent dans le dos. En vélo, c'est comme tous le reste, on ne peut pas être et avoir été. Pour Toulouse, je ne sais pas. c'est vrai que le vieillissement est la seule chose dont je suis certain, hélas! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 8 mai 2015 Partager Posté(e) 8 mai 2015 Cette discussion sur le ressenti n'a pas grand chose à faire ici. J'ai lancé le problème des températures, il serai bien pour beaucoup d'avoir des chiffres sur le vent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 4 juin 2015 Brest Partager Posté(e) 4 juin 2015 Records mensuels battus en avril+records décadaires battus début juin+aucun(?) record de froid. On sent que la moindre vague de chaleur sur ces saisons intermédiaires affole chaque fois le mercure. Dans le contexte où le super continent eurasiatique est en surchauffe depuis le début de l'année. Ca commence à chauffer cette affaire. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 25 juin 2015 Partager Posté(e) 25 juin 2015 Depuis juin 2013,tous les mois ont été supérieurs à la moyenne 51 /80... Et ça risque de se poursuivre Je me demande si on est pas entraîn de passer un pallier à l échelle de la France, comme il y en avait eu un en 1988 /1990 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 25 juin 2015 Partager Posté(e) 25 juin 2015 Depuis juin 2013,tous les mois ont été supérieurs à la moyenne 51 /80... Et ça risque de se poursuivre Je me demande si on est pas entraîn de passer un pallier à l échelle de la France, comme il y en avait eu un en 1988 /1990 A par août 2014 qui a une anomalie proche de -0,24°C par rapport à la moyenne 51/80 et février 2015 qui a une anomalie proche de -0,48°C. Car qu'on se base à la moyenne de la période 1971-2000 ou à la période 1951-80 (un peu plus plus fraîche) les mois avec une anomalie négative ou positive sont les mêmes. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aldébaran Posté(e) 26 juin 2015 Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude. Partager Posté(e) 26 juin 2015 th38, le 25 Jun 2015 - 10:42, dit: Depuis juin 2013,tous les mois ont été supérieurs à la moyenne 51 /80... Et ça risque de se poursuivre Je me demande si on est pas en train de passer un pallier à l échelle de la France, comme il y en avait eu un en 1988 /1990 Une réflexion qui a traversé également mon esprit, lorsque j'ai réalisé sur ma région le bilan climatologique de la température moyenne annuelle de ces 70 dernières années. Difficile d'avoir des certitudes à ce sujet, surtout avec l'absence de recul de ces données récentes, mais également difficile de ne pas y penser à l'émergence possible d'un nouveau palier. Aussi, le contraste mensuel ou saisonnier, avec les données actuelles, et celles d'il y a seulement 30 ans est souvent assez remarquable également, et même avec des synoptiques météorologiques défavorables, je fais souvent le constat que les températures moyennes ont bien des difficultés à atteindre des valeurs basses. Voici ce que je postais, il y a un peu plus d'un mois sur mon sujet climatologique de ma région: /topic/78866-etude-climatologique-du-centre-ouest-de-2002-2011-a-1945-2014/page-4'>http://forums.infoclimat.fr/topic/78866-etude-climatologique-du-centre-ouest-de-2002-2011-a-1945-2014/page-4 [align=center]Les observations et les évolutions des années[/align] L'évolution des températures moyennes: D'ailleurs, d'un strict point de vue personnel, je m'interroge beaucoup sur la présence aussi rapprochée dans le temps, des 2 plus fortes anomalies atypique observée récemment en 2011 et 2014. J'ai le sentiment (à tort ou pas), d'assister à l'instar de celui observé à la fin des années 1980, à une nouvelle progression rapide des températures annuelles vers un palier différent. Une situation à surveiller à l'avenir, et à analyser avec plus de recul. Avec également cette vue très parlante des anomalies des années 2011 et de 2014: http://nsa37.casimages.com/img/2015/05/24/150524010059116061.jpg Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Sky Blue Posté(e) 2 octobre 2015 Partager Posté(e) 2 octobre 2015 Très bien fait. http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/climathd Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 19 décembre 2015 Partager Posté(e) 19 décembre 2015 Records mensuels battus en avril+records décadaires battus début juin+aucun(?) record de froid. On sent que la moindre vague de chaleur sur ces saisons intermédiaires affole chaque fois le mercure. Dans le contexte où le super continent eurasiatique est en surchauffe depuis le début de l'année. Ca commence à chauffer cette affaire. Ca commence à chauffer comme tu dis. Il n'est pas impossible que cette année, une fois ce mois de décembre fou que l'on vit soit comptabilisé, termine sur le podium, après 2014 et 2011. Cette décennie 2010 est tout simplement brulante Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 20 décembre 2015 Brest Partager Posté(e) 20 décembre 2015 Anomalie d'hier en sigmas sur l'Europe de l'ouest. On touche plusieurs fois à du 3 sigmas, soit 3 fois l'anomalie qu'on jugerait "représentative du dernier climat connu". Le NE américain s'y prépare également pour le 24 décembre. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 22 décembre 2015 Brest Partager Posté(e) 22 décembre 2015 Pour ceux qui veulent une idée d'un climat réchauffé de 2°C, il faut comparer à Strasbourg une année normale sur 1960-1990 et cette année 2015. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry67 Posté(e) 2 janvier 2016 Vergèze ( Gard ) Alt. 40m Partager Posté(e) 2 janvier 2016 Justement pour Strasbourg j'ai fait le point : 2015 se classe deuxième avec 12,3°C de température moyenne annuelle après 2014 et ses 12,7°C (normales 81/10= 10,94°C). Graphique depuis 1924 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
frank67 Posté(e) 2 janvier 2016 Laval Partager Posté(e) 2 janvier 2016 Il y a eu seulement 5 années avec une température moyenne annuelle au dessus de 12°c et quatre sont plutôt proches, (2000, 2011, 2014 et 2015,...) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Popote Posté(e) 2 janvier 2016 Meylan, banlieue est de grenoble. Partager Posté(e) 2 janvier 2016 Bilan 2015 à Dijon, avec 12.1 c'est la deuxième année la plus chaude derrière 2014 et à égalité avec 2003. La moyenne annuelle est passée de 9.3°C (1891-1920), 9.9°C (1921-1950), 10.0°C (1951-1980), 10.9°C (1981-2010). Avec 572mm au compteur c'est la 27ieme année la plus sèche depuis 1831. La tendance des précipitations: 733mm annuel (1831-1860), 623mm (1861-1890), 646mm (1891-1920), 672mm (1921-1950), 735mm (1951-1980) et 755mm (1981-2010) Bilan 2015 à Grenoble: avec 12.9°C ce n'est que la 6ieme année la plus chaude, record toujours détenu par 1994 avec +13.5°C La moyenne annuelle est passée de 11.0°C (1891-1920) à 11.5°C (1921-1950), 11.5°C (1951-1980) et 12.3°C (1981-2010) Avec 972mm on est quasiment à la moyenne (962mm) La tendance des précipitations: 932mm (1891-1920), 908mm (1921-1950), 932mm (1951-1980), 962mm (1981-2010) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 4 janvier 2016 Partager Posté(e) 4 janvier 2016 C'est fait, au niveau national, selon MF, 2015 est la 3ème année la plus chaude depuis 1900 après 2014 et 2011 Les 3 années sur le podium sont postérieures à 2010 Sans commentaire Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Canada Goose Posté(e) 1 février 2016 Partager Posté(e) 1 février 2016 Selon une étude, les derniers étés européens seraient les plus chauds depuis plus de 2 000 ans. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yves38 Posté(e) 2 février 2016 La Tronche (260 m) Partager Posté(e) 2 février 2016 Selon une étude, les derniers étés européens seraient les plus chauds depuis plus de 2 000 ans. Comment peut-on être sur des températures des 2000 derniers étés en Europe ? Avec les anneaux des arbres (je pense qu'on ne peut guère remonter à plus de 1000 ans avec cette méthode) et les chroniques, c'est un un peu étonnant quand même. Enfin personnellement, j'ai des doutes, je ne dis pas que ce qui est écrit est faux mais je ne suis pas sur que c'est vrai. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 2 février 2016 56800 Taupont Partager Posté(e) 2 février 2016 Comment peut-on être sur des températures des 2000 derniers étés en Europe ? Avec les anneaux des arbres (je pense qu'on ne peut guère remonter à plus de 1000 ans avec cette méthode) et les chroniques, c'est un un peu étonnant quand même. Enfin personnellement, j'ai des doutes, je ne dis pas que ce qui est écrit est faux mais je ne suis pas sur que c'est vrai. C'est pas sorti non plus quand même d'un chapeau, avec 45 scientifiques de 13 pays : https://www.dropbox.com/s/m83iasw3tqomlv0/European-summer-temperatures-since-roman-times_UNCORRECTED-PROOF.pdf?dl=0 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 2 février 2016 Partager Posté(e) 2 février 2016 Comment peut-on être sur des températures des 2000 derniers étés en Europe ? Avec les anneaux des arbres (je pense qu'on ne peut guère remonter à plus de 1000 ans avec cette méthode) et les chroniques, c'est un un peu étonnant quand même. Enfin personnellement, j'ai des doutes, je ne dis pas que ce qui est écrit est faux mais je ne suis pas sur que c'est vrai. Concernant la dendrochronologie, il semble en effet que, si les périodes de froid ou de chaud pendant les périodes de croissance des arbres soient plus ou moins indépendantes des modèles statistiques utilisés, en ce qui concerne l'amplitude, soit finalement le fait que telle ou telle période du passé soit plus ou moins chaude qu'actuellement, cela dépendrait des modèles utilisés. C'est du moins ce que prétend cette étude à laquelle participe Keith Briffa. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 2 février 2016 Partager Posté(e) 2 février 2016 Concernant la dendrochronologie, il semble en effet que, si les périodes de froid ou de chaud pendant les périodes de croissance des arbres soient plus ou moins indépendantes des modèles statistiques utilisés, en ce qui concerne l'amplitude, soit finalement le fait que telle ou telle période du passé soit plus ou moins chaude qu'actuellement, cela dépendrait des modèles utilisés. C'est du moins ce que prétend cette étude à laquelle participe Keith Briffa. Oui mais ceci doit être très très difficile car la température n'est pas le seul élément qui fait varier la croissance d'un arbre donc dans ses anneaux puisque l'humidité (sécheresse,...), l'ensoleillement, les maladies, les insectes, les incendies... jouent aussi dans tout ceci surtout sur une longue période de 2000 ans. Donc je suppose que les données doivent être avec une marge d'erreur assez importante car par bp facteurs interviennent dans la croissance d'un arbre et donc c'est complexe. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 3 février 2016 Partager Posté(e) 3 février 2016 Comment peut-on être sur des températures des 2000 derniers étés en Europe ? Avec les anneaux des arbres (je pense qu'on ne peut guère remonter à plus de 1000 ans avec cette méthode) et les chroniques, c'est un un peu étonnant quand même. Enfin personnellement, j'ai des doutes, je ne dis pas que ce qui est écrit est faux mais je ne suis pas sur que c'est vrai. Concernant la dendrochronologie, il semble en effet que, si les périodes de froid ou de chaud pendant les périodes de croissance des arbres soient plus ou moins indépendantes des modèles statistiques utilisés, en ce qui concerne l'amplitude, soit finalement le fait que telle ou telle période du passé soit plus ou moins chaude qu'actuellement, cela dépendrait des modèles utilisés. C'est du moins ce que prétend cette étude à laquelle participe Keith Briffa. Oui mais ceci doit être très très difficile car la température n'est pas le seul élément qui fait varier la croissance d'un arbre donc dans ses anneaux puisque l'humidité (sécheresse,...), l'ensoleillement, les maladies, les insectes, les incendies... jouent aussi dans tout ceci surtout sur une longue période de 2000 ans. Donc je suppose que les données doivent être avec une marge d'erreur assez importante car par bp facteurs interviennent dans la croissance d'un arbre et donc c'est complexe. Williams la dendrochronologie est loin d'être la seule technique à notre disposition pour évaluer le climat d'une région à un moment donné. on peut aussi étudier les couches sédimentaires (surtout marines), les pollens fossiles, etc... en corrélant toutes les données (y compris les archives historiques), on arrive aisément à reconstituer le climat d'une région sur "l'épaisseur de temps" à disposition. les gars, franchement... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 3 février 2016 Brest Partager Posté(e) 3 février 2016 Enfin personnellement, j'ai des doutes, je ne dis pas que ce qui est écrit est faux mais je ne suis pas sur que c'est vrai. C'est une combinaison d'estimations centrées et d'incertitudes par méthode "proxy" et par méthode "ré-analyse". Le tout aboutit à des hypothèses vraisemblables, telles que "les derniers étés européens seraient les plus chauds depuis plus de 2 000 ans." Le tout aboutit surtout à des ordres de grandeur sur la gamme de variabilité du passé, pour guider les futures recherches du passé. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
zonal 45 Posté(e) 6 mars 2016 Partager Posté(e) 6 mars 2016 Bonjour à tou(te)s, Suite de ma petite étude sur les hivers à Paris Montsouris depuis 1900. Cette fois j'ai pris les hivers dans leur globalité, et le problème que j'ai eu c'était d'avoir un marqueur global de l'hiver, englobant températures et précips. J'ai choisi de calculer pour chaque hiver un facteur alpha, déterminé de la façon suivante : C'est tout bêtement en géométrie vectorielle l'angle de la rotation vectorielle pour un vecteur de même angle qui se situerait sur le "cercle" Là on touche le problème de l'amplitude des phénomènes météo, j'y reviendrai. Le repère (0,1) de l'axe des X (précips) étant défini par 0 (régime sec total) et l'hiver le plus arrosé depuis 1900 (pour info, c'est l'hiver 1940-1941 avec 91.8 mm en moyenne mensuelle, bizarrement un hiver bien arrosé préludant à une phase "sèche"). Pour les températures, j'ai un peu "truandé" les maths puisque j'ai pris comme origine des ordonnées, non l'hiver le plus froid, mais la moyenne de tous les hivers depuis 1900, ceci afin de pouvoir mettre un signe "-" devant les hivers plus froids que la moyenne (plus intuitif !). Mais la démarche reste la même, les Y = 1 et Y = -1 étant évidemment les hivers les plus doux (surprise, d'après les données de Montsouris, ça n'est pas celui-ci, à Montsouris, mais 1974-1975, d'une très courte tête !). Par contre, pas de grosse surprise pour le plus froid, c'est 1962-1963, le seul avec une moyenne <0°. La température moyenne des hivers est de 4.62°. Ce facteur alpha augmente régulièrement depuis 1900, ce qui est normal dans la mesure où les températures augmentent, mais aussi où les précips (en abscisse) diminuent globalement (cf. mon post précédent). Les gros points représentent les moyennes décennales. Mais l'augmentation reste "douce", ce qui me convient parfaitement dans la mesure où j'ai choisi ce proxy parce qu'il prend en compte tempés et précips, mais aussi qu'il "lisse" les amplitudes importantes, exceptionnelles, qui ressortent à une météo donnée, et masquent le signal climatique de fond (enfin c'est ce que je pense). Mais il est quand même intéressant, maintenant qu'on dispose de ce proxy alpha, de le confronter aux données de tempés et de précips. Pour les tempés, pas de grosse surprise, comme j'ai reporté la valeur absolue d'alpha, on a une magnifique évolution en V. Petit détail : j'ai reporté pour les tempés l'écart à la moyenne. Dans le détail, on note d'abord des hivers froids dans les années 1900, puis un saut de température dans les années 1910 et 1920. Puis une phase de refroidissement dans les années 30, culminant dans les années 1940. De nouveau un (léger) radoucissement dans les années 50 et 60, avant le "saut" où on passe à des hivers doux, dans les années 70 et 80 (noter que les hivers des années 80 ont été aussi doux que ceux des années 70, en dépit de nos souvenirs de Janvier 85, 87 et Février 86). Et puis un nouveau saut dans les années 90 et 2000, avant un troisième depuis les années 70, qui "ouvre la période actuelle. Evidemment la moyenne des années 2010 est faite sur 5 ans (en cours, à suivre). Enfin, si on confronte aux données de précips : Je me suis amusé à répartir le diagramme en 4 quadrants, avec le flux approximatif (bleu) et un "type de temps" associé (rouge). Ca vaut ce que ça vaut... On voit quand même que seules les années 1900 sont dans le quadrant "Moscou-Paris" (on est en climat océanique), puis les années 1910 voient tempés et précips augmenter, les années 1910 étant les plus arrosées de la période. Les années 20 sont beaucoup plus sèches, on va retrouver ce type d'évolution plus tard. Les années 30 et surtout 40 sont plus froides, alors que les années 50 et 60, toujours froides, quoique moins, sont plus humides. En fait au cours de la période 1900-1960, on a l'impression qu'on passe d'un régime VDF plutôt "Moscou-Paris" à des VDF plutôt "GA", les années 1900 ayant eu des hivers aussi secs qu'actuellement (cf. mon post précédent"). Malheureusement on ne peut rien dire avant 1900... Le changement brutal s'opère dans les années 70, avec des hivers plus doux et humides. C'est la décennie des hivers "zonaux" par excellence. Les années 80, aussi douces, sont néanmoins plus sèches (déjà vu entre les années 1910 et 1920). Puis même chose entre les années 90 et 2000, même "évolution en Z", avec d'abord une augmentation des tempés et des précips, puis maintien des tempés dans une ambiance plus sèche. Finalement, les années actuelles semblent (sur 5 ans) ne confirmer que partiellement cette tendance à ce que j'appelle donc une évolution en "Z" (elle ne sont pas plus humides que les années 2000), tendance interrompue néanmoins par un processus indépendant, à l'origine des hivers du milieu du XXè siècle. Voili voilà... Evidemment c'est brut de décoffrage, ça reste élémentaire du point de vue maths et stats (de toute façon je n'ai pas les capacités de faire des choses très pointues de ce point de vue), mais ça me semble intéressant. Evidemment ça reste discutable et ça doit être discuté... Zonal 45 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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