Wilfried63 Posté(e) 24 juin 2014 Partager Posté(e) 24 juin 2014 D'aprés la NOAA, le mois de mai 2014 est le mois de mai le plus chaud depuis le début des relevé en 1880 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 24 juin 2014 Brest Partager Posté(e) 24 juin 2014 A l'image d'avril, les quantiles montrent pour mai une nette domination des anomalies chaudes en effet. On est dans le domaine du "rare" sur le Kazakhstan, le SO Afrique, l'Océanie voire l'Océan Indien. Dans les normes pour l'essentiel de l'Europe. Significativement frais au centre de l'Atlantique, un schéma qu'on connaît dans les modèles climatiques... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wilfried63 Posté(e) 24 juin 2014 Partager Posté(e) 24 juin 2014 Cette anomalie de température très élevé pour le mois de mai 2014 est probablement due a El-Nino qui s'est bien installé avec une eau anormalement chaude au niveau du Pérou et de l'Equateur, ou l'océan est 2-4°C au dessus de la normal 1971-2000 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 24 juin 2014 Partager Posté(e) 24 juin 2014 Probable, d'ailleurs l'inertie veut que les relevés satellite, donc sur une couche, sont plus modérés sur les 2 derniers mois, mais à la hausse malgré tout. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Sky Blue Posté(e) 25 juin 2014 Partager Posté(e) 25 juin 2014 Les rouges continuent leurs dominations sur le globe. Par contre pour ce soir, allez les bleus. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wilfried63 Posté(e) 26 juin 2014 Partager Posté(e) 26 juin 2014 Les rouges continuent leurs dominations sur le globe. Par contre pour ce soir, allez les bleus. Tiens, elle est pas mal celle la Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 27 juin 2014 Partager Posté(e) 27 juin 2014 Un message qui aurait tout aussi bien pu être posté dans le suivi enso, et qui souligne une hypothèse reprise dans un article publié aujourd'hui sur technoscience aujourd'hui. En voici un extrait: L'Administration américaine pour les océans et l'atmosphère et le Centre climatologique de Tokyo relevant du Service météorologique japonais, un Centre climatologique régional (CCR) de l'OMM, ont l'un comme l'autre fait état de températures mondiales moyennes record au mois de mai, même sans El Niño. L'absence de réponse de l'atmosphère jusqu'à présent pourrait s'expliquer par les températures de surface de la mer supérieures à la moyenne dans pratiquement tout le Pacifique tropical et pas uniquement à l'est et au centre. Cette situation pourrait être à l'origine de différences de température entre l'ouest et l'est plus caractéristiques de conditions neutres. À l'extrême est du Pacifique tropical, les températures de surface de la mer sont déjà supérieures à la moyenne depuis mai, entraînant des précipitations supérieures à la normale dans certaines régions de l'Amérique du Sud équatoriale. Pour aller plus loin, faut-il en déduire que le RC rend plus difficile l’aspect qualitatif d'un épisode niño, je ne pense pas, en tout selon ce que je pense avoir compris au fil du temps, ce mécanisme est suffisamment intrinsèque à lui même; mais faut-il en déduire que le RC rend plus difficile l’aspect quantitatif, la question est ouverte. L'article en question Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 3 juillet 2014 56800 Taupont Partager Posté(e) 3 juillet 2014 Météo France tire un bilan de ce premier semestre 2014 en France en extrapollant au niveau mondial, sûrement que personne ne sera d'accord encore sur quoi vous savez, on ne refait pas l' âme humaine : http://www.meteofrance.fr/actualites?articleId=8575153 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 3 juillet 2014 Partager Posté(e) 3 juillet 2014 Météo France tire un bilan de ce premier semestre 2014 en France en extrapollant au niveau mondial, sûrement que personne ne sera d'accord encore sur quoi vous savez, on ne refait pas l' âme humaine : http://www.meteofrance.fr/actualites?articleId=8575153 Oui, enfin... les faits sont là...... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 4 juillet 2014 Partager Posté(e) 4 juillet 2014 Selon NCEP, anomalie globale en nette baisse par rapport au mois dernier. Avec 0.27°C juin 2014 se classe à la 9ème place des mois de juin les plus chauds depuis 1948. Attendre NASA et NOAA pour confirmation. plus d'infos ici. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CP3 Posté(e) 4 juillet 2014 Vaucluse Partager Posté(e) 4 juillet 2014 Au sujet de la dite pause du rechauffement climatique , certaines choses ,pourtant relativement élementaires, ne me semblent, peut-etre , pas tres claire . En effet , serions nous réellement certains que cette dite pause , si il y en a vraiment une ( car ce n' est pas completement sure ) , serait , à tous les coups du à un ralentissement de l' augmentation du stock de l' energie thermo-dynamique dans l' atmosphère .Ceci , car , contrairement , à ce que la plupart du monde considère , la seule temperature sensible d' un gaz ou d' une parcelle d' air est loin de representer l' energie que celle-ci contient . En effet , une partie de l' energie étant stocké sous forme de chaleur latente . Ainsi , par exemple , une augmentation de la temperature d' une parcelle d' air de 0.7 °c à 80 % Hr correspond à un gain supérieur d' énergie qu' une augmentation de cette même parcelle de 1 °c à 30 % Hr . Par consequent , il suffirait que les fractions de °C gagné cette dernière decénnie , ait eu un contenu en humidité plus important que ceux des fractions de °c gagné lors des précédentes decénnies , pour masquer une partie de l' augmentation de l' énergie stocké , même si le gain en chaleur sensible a été plus bas . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 5 juillet 2014 Partager Posté(e) 5 juillet 2014 Ce qui implique que l'humidité absolue a augmenté alors? Quand on pense que plus de 90% de l'Energie concerne les océans, on peut se dire que l'atmosphère en terme de T°C moyenne, n'est qu'un reflet de leur surface. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 6 juillet 2014 Partager Posté(e) 6 juillet 2014 Par consequent , il suffirait que les fractions de °C gagné cette dernière decénnie , ait eu un contenu en humidité plus important que ceux des fractions de °c gagné lors des précédentes decénnies , pour masquer une partie de l' augmentation de l' énergie stocké , même si le gain en chaleur sensible a été plus bas . Une partie infime alors. Il faut raisonner en énergie totale emmagasinée par le système. Par exemple, en un an, un déséquilibre radiatif moyen de 1W/m2, correspond à 31536000 J/m2. Sur 15 ans qui correspondent grosso modo à la "stabilisation", çà fait 473040000J/m2. Un changement d'HR de 1% correspond à 300J/m3 au niveau du sol. Si on considère 1000m d'atmosphère identiques à ce qui se passe au niveau du sol (c'est bien moins à 5000m où la ps est bien plus faible), c'est 300000J, à comparer au dernier chiffre plus haut. Cela n'a pas de sens non plus si on considère que les SST se sont largement "stabilisées" également. D'ailleurs il ne me semble pas que les observations d'humidité relative ou absolue aillent dans ce sens. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 6 juillet 2014 Partager Posté(e) 6 juillet 2014 D'ailleurs il ne me semble pas que les observations d'humidité relative ou absolue aillent dans ce sens. Selon les réanalyses MERRA et ERAint (ne pas me demander comment on mélange 2 réanalyses pour en sortir une troisième lol), le poids de l'eau de la colonne d'air à l'air d'augmenter quand même, avec bien entendu des fluctuations, notamment liées à l'enso: Si ce gaz augmente, alors l'énergie latente qui va avec doit augmenter aussi, mais c'était déjà le cas avant, et puis les proportions d'échelle compliquent la donne surtout. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 6 juillet 2014 Partager Posté(e) 6 juillet 2014 Selon les réanalyses MERRA et ERAint (ne pas me demander comment on mélange 2 réanalyses pour en sortir une troisième lol), le poids de l'eau de la colonne d'air à l'air d'augmenter quand même, avec bien entendu des fluctuations, notamment liées à l'enso: Si ce gaz augmente, alors l'énergie latente qui va avec doit augmenter aussi, mais c'était déjà le cas avant, et puis les proportions d'échelle compliquent la donne surtout. Oui mais ce que je veux dire (je me suis mal exprimé à me relire) c'est que les analyses d'eau en général dans l'atmosphère, que ce soit via l'humidité relative directement ou via l'humidité absolue, ne montrent pas d'augmentation de l'humidité relative, ce qui était le propos initial de CP3, si j'ai bien compris. Sinon, il est à peu près normal, je dis bien à peu près parce que ce n'est pas si évident que çà, que l'humidité absolue augmente avec la température, ce que montre bien ton graphique. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 6 juillet 2014 Brest Partager Posté(e) 6 juillet 2014 Au sujet de la dite pause du rechauffement climatique , certaines choses ,pourtant relativement élementaires, ne me semblent, peut-etre , pas tres claire . En effet , serions nous réellement certains que cette dite pause , si il y en a vraiment une ( car ce n' est pas completement sure ) , serait , à tous les coups du à un ralentissement de l' augmentation du stock de l' energie thermo-dynamique dans l' atmosphère .Ceci , car , contrairement , à ce que la plupart du monde considère , la seule temperature sensible d' un gaz ou d' une parcelle d' air est loin de representer l' energie que celle-ci contient . En effet , une partie de l' energie étant stocké sous forme de chaleur latente . Ainsi , par exemple , une augmentation de la temperature d' une parcelle d' air de 0.7 °c à 80 % Hr correspond à un gain supérieur d' énergie qu' une augmentation de cette même parcelle de 1 °c à 30 % Hr . Par consequent , il suffirait que les fractions de °C gagné cette dernière decénnie , ait eu un contenu en humidité plus important que ceux des fractions de °c gagné lors des précédentes decénnies , pour masquer une partie de l' augmentation de l' énergie stocké , même si le gain en chaleur sensible a été plus bas . La surface terrestre perd son eau, ça doit être çà qui échappe aux climatologues et aux modèles depuis plusieurs années . . . . . . . . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jeje38 Posté(e) 7 juillet 2014 Partager Posté(e) 7 juillet 2014 Effectivement, 1500 tonnes d'eau s'échappent, chaque jour, de notre planète. La terre est assez grosse pour retenir les molécules les plus lourdes, mais pas l'hydrogène. Un sujet intéressant et plein d'autres, traités ici : http://books.google.fr/books?id=BhtLOZTWJM0C&pg=PA94&lpg=PA94&dq=perte+hydrog%C3%A8ne+terrestre&source=bl&ots=MdwnbOFfxU&sig=Bn_AtmBaDChr4d_6UF9ZagH3mmY&hl=fr&sa=X&ei=mbtQUfeZFMm_PMXFgNgF&ved=0CD4Q6AEwAw#v=onepage&q=perte%20hydrog%C3%A8ne%20terrestre&f=false Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 7 juillet 2014 Brest Partager Posté(e) 7 juillet 2014 Au sujet du réchauffement climatique, les modèles savent évidemment gérer la vapeur d'eau dans l'atmosphère. Ce n'est pas quelque chose qui aurait été oublié. Notez que si la vapeur d'eau augmente dans l'atmosphère, l'effet de serre augmente. Donc l'idée que cette vapeur d'eau explique un soit-disant ralentissement, c'est peu sérieux. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 8 juillet 2014 56800 Taupont Partager Posté(e) 8 juillet 2014 Pause réchauffement climatique, Ah bon : https://www.youtube.com/watch?v=o94cUxrW1VU&list=PLAo5j5U8Vm-t4hk38FQ-mjn0lpP6EG4Ex&index=3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 8 juillet 2014 Partager Posté(e) 8 juillet 2014 Pause réchauffement climatique, Ah bon : Comme la vidéo le dit il vrai que cette dernière décennie est plus chaude que les précédentes mais c'est l'évolution de la décennie elle même qui montre une évolution bien différente des décennies précédentes et donc une pause ou un ralentissement du réchauffement comme des scientifiques le reconnaissent maintenant, environ 15 ans après le début de ceci. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 8 juillet 2014 Partager Posté(e) 8 juillet 2014 La pause concerne les extrêmes annuels uniquement, c'est vrai qu'on bat moins de records annuel que dans les années 90. D'ailleurs celui qui fonctionne sur un temps trop court pourrait même aller jusqu'à dire que le RC était plus fort pendant les années 90, c'est pour ça qu'il faut faire attention à prendre assez de recul. 30 ans c'est le minimum, mais je trouve que 60 ans est plus palpable, car on a des cycles naturels complets identifiés comme amo et pdo. Concrètement, actuelle la PDO est en phase froide, c'est peut être le levier dont il est question dans le topic suivi englacement pôle Sud, et l'AMO doit entamer sa phase descendante actuellement. Ca ne se voit pas encore trop car on flirte encore avec le maxi, mais on le devine quand même, car le dernier minimum de l'AMO négatif à eu lieu vers 1975, ce qui fait bientôt 40 ans, or même si 30 ans c'est une moyenne par phase, le cycle ne s'éloigne jamais énormément de sa période de référence. D'ailleurs, on lit régulièrement que le changement de phase de l'AMO pourrait donner un sursis à la banquise arctique, thèse qui est rejetée par le gros de la communauté scientifique, et de toute façon sur cet aspect on est déjà entré dans le live. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 8 juillet 2014 Brest Partager Posté(e) 8 juillet 2014 Comme la vidéo le dit il vrai que cette dernière décennie est plus chaude que les précédentes mais c'est l'évolution de la décennie elle même qui montre une évolution bien différente des décennies précédentes et donc une pause ou un ralentissement du réchauffement comme des scientifiques le reconnaissent maintenant, environ 15 ans après le début de ceci. Williams Sauf que le réchauffement climatique est par définition une composante lente, et les scientifiques ne disent pas que cette composante ralentit. Le signal entier de température ralentit parfois (on le voit sur ces 10 dernières années), au gré de quelques oscillations, mais c'est hors-sujet avec le réchauffement climatique. (déjà dit maintes fois, mais on ne va pas retomber dans les mêmes travers tous les 2 mois) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jeje38 Posté(e) 8 juillet 2014 Partager Posté(e) 8 juillet 2014 Au sujet du réchauffement climatique, les modèles savent évidemment gérer la vapeur d'eau dans l'atmosphère. Ce n'est pas quelque chose qui aurait été oublié. Notez que si la vapeur d'eau augmente dans l'atmosphère, l'effet de serre augmente. Donc l'idée que cette vapeur d'eau explique un soit-disant ralentissement, c'est peu sérieux. L'albédo augmente, non ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 8 juillet 2014 Brest Partager Posté(e) 8 juillet 2014 Si l'excès de vapeur d'eau se transforme en excès de nuage, alors l'albédo augmente, mais on a alors plus de réchauffement (de condensation). On aura probablement plus de précipitations en retour........... de telle sorte qu'on retombe sur nos pieds : il est impossible de réchauffer net l'atmosphère en injectant de l'eau en excès. Par contre, on peut augmenter l'humidité (près du sol) en réchauffant l'atmosphère, ce qui se passe. Mais le raisonnement est le suivant : GES > excès d'énergie radiative > réchauffement > réorganisation climatique (plus chaud, moins de glace aux pôles) La vapeur d'eau fait partie du climat donc au premier ordre, elle est la conséquence. Localement, le changement de répartition de la vapeur d'eau joue sur la température locale. Mais l'aspect local ne doit pas faire douter sur ce que l'on sait sur le problème global. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 10 juillet 2014 Partager Posté(e) 10 juillet 2014 il est impossible de réchauffer net l'atmosphère en injectant de l'eau en excès pourquoi donc? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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