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Statistiques et anomalies climatiques globales


sirius

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coté alaska c'etait un peu previsible avec la forte anomalie des SST du au faible NINO

Oui, a cause du fait que les phase d'ENSO+ sont favorable a l'installation d'une Oscillation du Pacifique Nord-Américain positive qui favorise les flux de sud-sud-ouest sur ces régions:

Evéolution de l'oscillation du Pacifique Nord Américain depuis octobre 2014:

pna.sprd2.gif

Evolution de l'ENSO depuis janvier 2011:

nino3_4.png

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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Ok, je rajoute donc une couche dans la "censure" de cet énergumène...     Et du coup, Infoclimat va pouvoir me verser une prime supplémentaire.

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

Images postées

Finalement d'après le CEPMMT, l'année 2014 ne serait pas l'année la plus chaude jamais enregistrée et ne viendrait qu'en troisième position derrière 2005 et 2010, du fait principalement à des températures plus faibles en Antarctique.

Mais comme c 'est dit ci-dessous ce n'est pas le classement de telle ou telle année qui est le plus important !

http://journaldelenergie.com/climat/2014-nest-pas-lannee-la-plus-chaude-jamais-observee/

Et aussi un communiqué de presse de MF au sujet du "hiatus" 1998-2012 :

http://www.meteofrance.fr/espace-presse/23348492-quelques-enseignements-du-hiatus-dans-le-rechauffement-climatique

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Comme je vois le CNRS nous parle des oscillations océaniques comme par exemple la PDO... comme facteurs qui serrait la cause de "la perturbation" de l'évolution du climat. Ce dont bp contredisait en 2009...

Williams

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Comme je vois le CNRS nous parle des oscillations océaniques comme par exemple la PDO... comme facteurs qui serrait la cause de "la perturbation" de l'évolution du climat. Ce dont bp contredisait en 2009...

Williams

L'AMO a aussi un impact important sur le climat mais surtout sur celui de l'Europe de l'Ouest, et l'AMO devrait ces prochaines années redevenir négative ce qui favoriserait alors une nouvelle baisse de la température surtout sur l'Europe Occidental.
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Comme je vois le CNRS nous parle des oscillations océaniques comme par exemple la PDO... comme facteurs qui serrait la cause de "la perturbation" de l'évolution du climat. Ce dont bp contredisait en 2009...

Williams

Pas faux, contredit je ne sais pas, mais ce paramètre était négligé, ou bien les centres sérieux considéraient l'oscillation "d'encore méconnue" pour en tirer des conclusions, c'est d'ailleurs encore le cas, même si les avancées ont permis de faire des corrélations entre T°C globale et PDO. Il peut sembler simple de supposer qu'une eau plus froide remontant en surface est plus disposée à recevoir davantage de joules, mais quand on y ajoute, les courants, le binôme continents/oceans, et les rétroactions meteo qui vont avec, ça ne l'est plus.
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L'AMO a aussi un impact important sur le climat mais surtout sur celui de l'Europe de l'Ouest, et l'AMO devrait ces prochaines années redevenir négative ce qui favoriserait alors une nouvelle baisse de la température surtout sur l'Europe Occidental.

La bonne question serait encore de savoir si l'AMO est réellement un indice ayant une vraie pertinence, or de plus en plus de chercheurs pensent que ce n'est pas le cas...
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Invité Sky Blue

La vision de Paix sur le sujet.(toujours intéressant)

Belle conclusion je trouve.

On va attendre pour voir, mais ce qui est sûr, 2015 ne risque pas de faire dans la fraîcheur à nouveau. Y a bien une chose qui est sûr, les températures vont continuer à se réchauffer de plus en plus vite, mais toujours soit plus rapidement soit moins rapidement que la tendance...

http://www.forums.meteobelgium.be/index.php?showtopic=1852&pid=492716&st=2220entry492716
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La bonne question serait encore de savoir si l'AMO est réellement un indice ayant une vraie pertinence, or de plus en plus de chercheurs pensent que ce n'est pas le cas...

Pourquoi dis-tu ceci Treizvents, car jamais je n'ai lu ou entendu un ou plusieurs climatologue(s) dire ceci et par exemple le climatologue (non septique) Christophe Cassous reconnaît qu'aussi bien la PDO que l'AMO sont des indices ayant tout de même une vraie pertinence ??

Ce dont je dirais c'est que peu de climatologues en parlent pour l'instant vu le peu d'infos qu'on a dessus (moins que la PDO) ce qui montre qu'en climatologie qu'on ne connait pas tout vu la compléxité.

Williams

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Pourquoi dis-tu ceci Treizvents, car jamais je n'ai lu ou entendu un ou plusieurs climatologue(s) dire ceci et par exemple le climatologue (non septique) Christophe Cassous reconnaît qu'aussi bien la PDO que l'AMO sont un indice ayant tout de même une vraie pertinence ??

Ce dont je dirais c'est que peu de climatologues en parlent pour l'instant vu le peu d'infos qu'on a dessus (moins que la PDO) ce qui montre qu'en climatologie qu'on ne connait pas tout vu la compléxité.

Williams

Pas tout à fait, il me semble que C Cassou relie volontiers l'AMO au climat régional comme en UE sur certaines zones en particuliers, par contre je ne sais pas si il considère une influence réel de l'amo à échelle globale.
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Pas tout à fait, il me semble que C Cassou relie volontiers l'AMO au climat régional comme en UE sur certaines zones en particuliers, par contre je ne sais pas si il considère une influence réel de l'amo à échelle globale.

C'est normale, dans la vidéo de la conférence-débat de l'Académie des sciences "Observation du système climatique en permanente évolution - Mécanismes physiques et chimiques en jeu" http://www.academie-sciences.fr/video/v161214.htmil parle du AMO et du PDO pour parler de l'évolution de la température globale mais en parlant aussi à l'échelle régional, national, continentale... de divers zones puisque la PDO et AMO n'influencent pas à 100 % tout le globe mais certaines parties du globe. Car c'est très complexe l'évolution du climat et rien n'influence tout le globe sur une même importance... c'est pour cela que certaines zones se réchauffent plus rapidement que d'autres et certaines se refroidissent. Il dit même : " la on voit que la température globale à l'échelle régional n'a rien d'uniforme se caractérise par des structures de grandes échelles...". et vers la fin 19mn20 il parle de l'évolution de tout le globe suivant les différents facteurs dont ces oscillations océaniques (PDO+AMO)+activité soleil+éruption volcaniques en plus de l'effet anthropique.

Williams

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C'est normale, dans la vidéo de la conférence-débat de l'Académie des sciences "Observation du système climatique en permanente évolution - Mécanismes physiques et chimiques en jeu" http://www.academie-sciences.fr/video/v161214.htmil parle du AMO et du PDO pour parler de l'évolution de la température globale mais en parlant aussi à l'échelle régional, national, continentale... de divers zones puisque la PDO et AMO n'influencent pas à 100 % tout le globe mais certaines parties du globe. Car c'est très complexe l'évolution du climat et rien n'influence tout le globe sur une même importance... c'est pour cela que certaines zones se réchauffent plus rapidement que d'autres et certaines se refroidissent. Il dit même : " la on voit que la température globale à l'échelle régional n'a rien d'uniforme se caractérise par des structures de grandes échelles...". et vers la fin 19mn20 il parle de l'évolution de tout le globe suivant les différents facteurs dont ces oscillations océaniques (PDO+AMO)+activité soleil+éruption volcaniques en plus de l'effet anthropique.

Williams

Je suis bien ton raisonnement

Mais peux me dire quelles régions du globe se refroidissent sur les dernières décennies ?

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Je suis bien ton raisonnement

Mais peux me dire quelles régions du globe se refroidissent sur les dernières décennies ?

L'Est du Pacifique équatorial tout comme l'évolution de la PDO nous le montre.

Williams

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Pour reprendre le point de vue sur l'AMO...

Considérons les températures de surface relevées en Atlantique Nord depuis près de 150 ans, sachant que pour précision j'ai moyenné les valeurs sur 5 ans afin de lisser un peu la courbe :

[align=center]post-2200-0-57630500-1425204701_thumb.png[/align]

Baisse lente et régulière tout au long de la fin du XIXè siècle, suivie d'une hausse subite à partir de l'entre deux guerres menant à un plateau haut entre les années 1940/1950, suivie d'une nouvelle baisse avec un creux marqué dans les années 1970, et depuis à nouveau une forte hausse qui nous a mené vers des valeurs très élevées ces dernières années. On peut s'amuser, si on le souhaite, à tracer la tendance linéaire, et regarder comment les anomalies évoluent autour de cette droite. Eh bien c'est très bateau, mais c'est ça l'AMO :

[align=center]post-2200-0-53402800-1425204990_thumb.png[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

L'AMO, cela correspond à rien de plus qu'à la différence entre les températures de l'Atlantique Nord et leur propre tendance linéaire. Du coup, c'est très net si on les compare :

[align=center]post-2200-0-91715400-1425205064_thumb.png[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

Vous noterez l'implication importante au regard de cette situation : à valeur d'AMO identique, plus le temps passe et plus la température de surface correspondante augmente. On est à quelque chose près sur les mêmes valeurs d'AMO actuellement qu'en 1930 ou en 1865, mais l'Atlantique est environ 0,30° plus chaud actuellement qu'en 1930 et 0,45° plus chaud qu'en 1865. Pour faire écho au message de Wilfried, même si on basculait sur une AMO négative à -0,15 par exemple sur les années 2030, cela nous donnerait en fait des températures en Atlantique similaires à celles du début des années 1990. Pas le grand jour pour un refroidissement européen de ce point de vue.

La où on rentre dans la discussion plus franche sur l'AMO, c'est quand on commence à se demander s'il a vraiment une pertinence. Car finalement, cette tendance que l'on voit sur les températures de surface de l'Atlantique, on la retrouve à des degrés divers sur quasiment tout l'hémisphère. Bien sûr on la retrouve en Europe, on la retrouve aussi en Amérique du Nord, on s'est dit que cela pouvait être cohérent et que c'était probablement l'Atlantique qui avait joué un rôle (il a été vu comme un facteur de cause) sur les deux continents riverains (qui ont été vus comme impactés en conséquence), et on en a tiré un indice centré sur l'Atlantique et portant son nom, l'AMO. Atlantic Multidecadal Oscillation.

Le problème, c'est qu'on sait maintenant qu'il y a clairement eu une perturbation dans la fin de la première moitié du siècle dernier, mais cette perturbation elle a touché tout l'hémisphère. On en décèle la trace à des degrés plus ou moins dans l'évolution des glaces en Arctique, dans l'évolution de températures au Japon ou en Chine, dans les régimes de mousson en Inde, et même plus récemment dans des sécheresses au Moyen Orient. Et au regard de cette nouvelle vision, l'Atlantique n'est plus vu comme étant au centre de ces changements, mais comme étant l'un d'entre eux : on le relègue de cette vision de "générateur" ou de "causeur" (celle-là même qui était à l'origine de la mise en place de l'AMO). Il y a eu de grandes variations climatiques au cours de ces années, variations qui se sont faites à l'échelle de l'hémisphère, et dans lesquelles l'Atlantique a été ni plus ni moins impacté que d'autres grandes régions.

Si on compare ainsi l'évolution des températures de surface de l'Atlantique à celle de tous les océans de l'hémisphère, on se rend bien compte que l'Atlantique n'a rien fait de plus que de suivre la tendance :

[align=center]post-2200-0-40211600-1425206612_thumb.png[/align]

Et c'est bien ce point qui fait que l'AMO est de moins en moins considérée : c'est un indice qui avait été établi uniquement pour l'Atlantique en pensant qu'il avait eu une évolution "anormale" ou "atypique" et en vue d'essayer de quantifier une possible oscillation qui lui serait propre, or aujourd'hui on se rend compte que l'évolution de l'Atlantique a été conforme à ce qui a été observé ailleurs. Mais encore une fois, cela ne remet pas en cause les grands changements qui ne sont plus à démontrer et qui ont bien eu lieu un peu partout de notre côté de l'équateur.

Si l'Atlantique avait véritablement une oscillation propre, de mon point de vue, cette oscillation serait beaucoup plus visible en étudiant les différences d'évolution qu'il pourrait manifester par rapport aux autres océans, qu'en considérant uniquement sa tendance propre sans se demander si ce n'est pas tout simplement la marque d'une évolution globale. Si on s'amuse à regarder la différence entre ses températures de surface et la moyenne des océans de l'hémisphère, voici ce que cela donne :

[align=center]post-2200-0-39251900-1425207313_thumb.png[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

Dans l'ensemble, l'Atlantique a connu un réchauffement moins fort que la moyenne des autres océans, avec une cassure qui s'est produite à la fin des années 1950 / début des années 1960. Pour être plus précis, on devrait surtout dire d'ailleurs qu'en fait c'est qu'il s'est davantage refroidi durant ces deux décennies que la moyenne. La conséquence étant que quand on lisse sur un siècle et demi, on le trouve plus chaud en moyenne avant cette cassure, et plus frais après.

On peut toutefois remarquer que l'Atlantique semble en phase de "rattrapage", ce qui se manifeste par un écart qui tend à se réduire depuis quelques décennies. Cela signifie, concrètement, que l'Atlantique se réchauffe actuellement (depuis une trentaine d'années) plus vite que les autres océans de l'hémisphère.

C'est aussi ici que l'on touche du doigt les chances de perspectives de l'AMO : pour repartir effectivement sur une bonne phase négative de cet indice tel qu'il est calculé, il faudrait que l'océan Atlantique marque un refroidissement assez net pour revenir sur des valeurs observées il y a environ 20 à 30 ans. Cela se traduirait par un décrochage brutal de son évolution par rapport aux autres océans, ce qui serait quand même difficile à réaliser dans un contexte tel que celui que nous connaissons.

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Oui, sujet difficile s'il en est.

ne pas oublier que la PDO affecte beaucoup les températures du Pacifique nord (au nord de 20N) et donc, aussi, les températures des océans de l'HN.

on a donc 3 signaux, au moins, le RC global, la PDO, l'AMO.

il semblerait, de plus, que l'AMO soit liée à des variations de THC et donc que ce ne soit pas uniquement un artefact.

que ce soit difficile de déceler son influence, je veux bien, mais juger de sa pertinence dépasse à mon avis un examen sommaire des variations de SST.

il faudrait, treizevents, que tu nous précises les études scientifiques dont tu parlais plus haut: "or de plus en plus de chercheurs pensent que ce n'est pas le cas", car je suppose que ce ne sont pas des paroles en l'air.

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L'Est du Pacifique équatorial tout comme l'évolution de la PDO nous le montre.

Williams

Les côtes soumis au courant froid de Californie enregistre également une chute de leurs températures depuis les années 2000, cela est due a la phase froide de la PDO qui provoque des épisodes ENSO- plus intense.

Exemple a Los Angeles:

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ou encore a San Francisco:

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Source: Météo Climat Stats

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Les côtes soumis au courant froid de Californie enregistre également une chute de leurs températures depuis les années 2000, cela est due a la phase froide de la PDO qui provoque des épisodes ENSO- plus intense.

Source: Météo Climat Stats

A Los Angeles, 1981 comme année la plus chaude et 2011 pour la plus froide sur les graphiques de MétéoStats, ou encore 2014 sous les normes, j'ai un peu de mal à comprendre d'où cela peut provenir car c'est complètement déconnecté des données réelles fournies par la NOAA :

[align=center]post-2200-0-97505100-1425223540_thumb.png[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

Idem avec San Francisco :

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A Los Angeles, 1981 comme année la plus chaude et 2011 pour la plus froide sur les graphiques de MétéoStats, ou encore 2014 sous les normes, j'ai un peu de mal à comprendre d'où cela peut provenir car c'est complètement déconnecté des données réelles fournies par la NOAA :

[align=center]attachicon.gif/index.php?app=core&module=attach&section=attach&attach_rel_module=post&attach_id=19857'>LA.png[/align]

[align=center] [/align]

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Idem avec San Francisco :

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Je pense avoir compris le problème et la différence entre les données thermique de Météo Climat Stats et ceux de la NOAA, en fait je sais qu'a Los Angeles il y a deux stations météorologique, une sur l'aéroport international de Los Angeles qui est beaucoup plus soumise a l'océan et aussi moins soumise a l'effet de chaleur urbain et l'autre qui est en centre ville donc beaucoup moins soumise a l'effet de l'océan mais trés influencé par l'effet de chaleur urbaine, et sur Météo Climat on prend comme données celle des aéroports en principe par contre pour San Francisco je vais en chercher la cause.
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Je pense avoir compris le problème et la différence entre les données thermique de Météo Climat Stats et ceux de la NOAA, en fait je sais qu'a Los Angeles il y a deux stations météorologique, une sur l'aéroport international de Los Angeles qui est beaucoup plus soumise a l'océan et aussi moins soumise a l'effet de chaleur urbain et l'autre qui est en centre ville donc beaucoup moins soumise a l'effet de l'océan mais trés influencé par l'effet de chaleur urbaine, et sur Météo Climat on prend comme données celle des aéroports en principe par contre pour San Francisco je vais en chercher la cause.

Oui, c'est tiré par les cheveux tout ça ; la ville de Los Angeles n'est pas née en 1995. Le centre ville chauffe là bas depuis près d'un siècle.
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A voir sur Real Climate, un article de Michael Mann à propos d'un papier qu'il cosigne dans Science du 27 février

http://www.sciencemag.org/content/347/6225/988.abstract.

Si j'ai bien compris, ils extraient la PDO et l'AMO en utilisant la réponse des modèles de CMIP5 aux forçages et en ajustant cette réponse aux observations ce qui lui donne la tendance de fond , le reste c'est de la variabilité interne.

Ils font ça sur 4 régions et montrent que l'influence de l'AMO n'est pas prépondérante ce qui rejoint bien ce que disait TreizeVents.

Je serais intéressé par une discussion sur la méthode suivie ...qui ne me semble pas particulièrement révolutionnaire .

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A voir sur Real Climate, un article de Michael Mann à propos d'un papier qu'il cosigne dans Science du 27 février

http://www.sciencemag.org/content/347/6225/988.abstract.

Si j'ai bien compris, ils extraient la PDO et l'AMO en utilisant la réponse des modèles de CMIP5 aux forçages et en ajustant cette réponse aux observations ce qui lui donne la tendance de fond , le reste c'est de la variabilité interne.

Ils font ça sur 4 régions et montrent que l'influence de l'AMO n'est pas prépondérante ce qui rejoint bien ce que disait TreizeVents.

Je serais intéressé par une discussion sur la méthode suivie ...qui ne me semble pas particulièrement révolutionnaire .

voilà ce que je lis dans l'abstract:

"Using this method, the AMO and PMO are found to explain a large proportion of internal variability in Northern Hemisphere mean temperatures. Competition between a modest positive peak in the AMO and a substantially negative-trending PMO are seen to produce a slowdown or “false pause” in warming of the past decade."

donc je ne sais pas ce que tu appelles "prépondérant" mais si je lis bien, AMO et PDO expliquent non seulement une large part de la variabilité interne dans l'hémisphère nord, mais la combinaison entre les deux serait responsable du ralentissement ou de la fausse pause du réchauffement pendant la dernière décade.

ensuite décider qui est la poule et qui est l'oeuf....

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Cette affaire d'importance relative de l'AMO et de la PDO n'est pas ce qui m'intéresse le plus dans ce papier mais leur figure 3 (celle de Real Climate) montre que l'AMO est dans une phase d'extremum et varie donc peu depuis 2000 alors qu'au contraire la PDO plonge.

Ce qui m'intéresse le plus, c'est qu'ils déterminent l'amplitude de l'influence combinée sur l'Hémisphère Nord mais justement, le pb est de savoir si la méthode est fiable ou baisée.

A noter que Mann lui même souligne la possibilité que dans cette "variabilité" , il y ait encore une part de réponse du système au réchauffement, autrement dit une rétroaction.

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oui, bon, hum!

on en est toujours, à ce que je vois, à évoquer des possibilités de rétroactions de l'un sur l'autre.

mais çà fait 10 ans, au moins, qu'on en parle, que dis-je qu'on ergote à ce sujet!

sinon certains scientifiques, que je ne me permettrais pas de juger, pensent que l'AMO a une importance, non pas prépondérante mais très significative, non seulement sur la variabilité mais aussi sur la tendance de température de surface observée depuis plusieurs décennies.

voir à ce sujet Chiley 2014.

dans l'abstract on lit çà, quand même:

".The anthropogenic effects account for about two thirds of the post-1975 global warming with one third being due to the positive phase of the AMO."

alors c'est peut-être biaisé ou je ne sais quoi, mais on ne peut pas le décider comme çà.

PS: je complète cette fois pour le climat européen avec cette fois une étude un peu plus ancienne de 2012.

étude qui relie climat européen et températures de l'Atlantique Nord, températures dont l'AMO est le reflet.

"Here we analyse four data sets derived from observations to show that, during the 1990s, there was a substantial shift in European climate towards a pattern characterized by anomalously wet summers in northern Europe, and hot, dry, summers in southern Europe, with related shifts in spring and autumn. These changes in climate coincided with a substantial warming of the North Atlantic Ocean13, towards a state last seen in the 1950s. The patterns of European climate change in the 1990s are consistent with earlier changes attributed to the influence of the North Atlantic Ocean4, 6 and provide compelling evidence that the Atlantic Ocean was the key driver. Our results suggest that the recent pattern of anomalies in European climate will persist as long as the North Atlantic Ocean remains anomalously warm."

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Cette affaire d'importance relative de l'AMO et de la PDO n'est pas ce qui m'intéresse le plus dans ce papier mais leur figure 3 (celle de Real Climate) montre que l'AMO est dans une phase d'extremum et varie donc peu depuis 2000 alors qu'au contraire la PDO plonge.

Ce qui m'intéresse le plus, c'est qu'ils déterminent l'amplitude de l'influence combinée sur l'Hémisphère Nord mais justement, le pb est de savoir si la méthode est fiable ou baisée.

A noter que Mann lui même souligne la possibilité que dans cette "variabilité" , il y ait encore une part de réponse du système au réchauffement, autrement dit une rétroaction.

Comme tu dis Sirus, la PDO plonge depuis plus de 17 ans et l'AMO qui est au maximum ne varie plus tellement depuis 15 ans donc il n'est plus en phase croissante contrairement entre 1974 et 2000 où là il y avait un réchauffement important. Donc le fait que l'AMO n'évolue plus de la même façon depuis 2000 en passant d'une phase croissante à pour l'instant stable puisque ces cycles sont long, cela doit avoir une certaine influence sur le climat telle comme c'est le cas avec la PDO le fait qu'elle est passée d'une phase croissante à décroissante mais avec plus d'effet puisque le Pacifique est plus grand etc.

Williams

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Prévoir la réponse globale du système à l'échelle du siècle, c'est déjà pas si facile mais disons qu'on a quelques bonnes bases

Prévoir l'évolution à l'échelle décennale, on sait depuis le début que ça sera particulièrement coton.

Alors tu peux dire qu'on ergote si tu veux mais, moi, je ne trouve pas ça surprenant.

J'aimerais bien que tout ça s'éclaircisse rapidement ..avant que je sucre définitivement les fraises mais va peut être falloir que je m'accroche.

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