Invité Posté(e) 3 octobre 2016 Partager Posté(e) 3 octobre 2016 chiffre définitif de l'anomalie globale selon NCEP: 0.68°C précédent record en 2015: 0.57°C Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 3 octobre 2016 Partager Posté(e) 3 octobre 2016 Il y a 2 heures, meteor a dit : chiffre définitif de l'anomalie globale selon NCEP: 0.68°C précédent record en 2015: 0.57°C L ano ne veux vraiment pas reculer... Dur dur. Et bravo au passage pour tes simulations maison ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 3 octobre 2016 Partager Posté(e) 3 octobre 2016 En image (anomalies par rapport à 81/10) : Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CP3 Posté(e) 3 octobre 2016 Vaucluse Partager Posté(e) 3 octobre 2016 Il y a 15 heures, meteor a dit : Voir cette étude sur les trends d'eau précipitable. Entre 1979 et 2014, cela me semble à première vue de faibles valeurs., ne correspondant pas aux trends de température globale de surface, un peu plus, mais pas complètement non plus, aux trends de température troposphérique satellitaire. La valeur moyenne correspond à 0.45%/décennie, alors que les valeurs signalées dans l'AR4 étaient de 1.2%/décennie (sur océans et sur une période plus courte). Voir quelques développements ici. Il n' y a ,peut etre , rien d' anormale , car l' EP se mesure ,en principe , sur toute la colonne troposphérique . Or le rechauffement se concentre en basse troposphère au détriment de la haute troposphère . Du coup , il est normal d' enregistrer une hausse plus forte de la température à la surface que sur l' ensemble de la colonne troposphérique . Or , les +0.14 °c / décennie , c' est en surface et non sur l' ensemble de la colonne troposhérique qui elle , en moyenne , se réchauffe moins . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 3 octobre 2016 Partager Posté(e) 3 octobre 2016 (modifié) Je ne sais pas si c'est normal ou pas mais les modèles prédisent un réchauffement moyen de la troposphère libre très proche de celui de la surface. Les observations au dessus de l'océan, telles que retranscrites dans l'AR4, par exemple, indiquaient plutôt, comme je le disais plus haut, 1.2%/décennie: https://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/figure-3-20.html Certes le chiffre de 0.45%/décade de la nouvelle étude concerne à priori le global, soit les terres + les océans. Mais pour faire correspondre les deux chiffres, il faudrait que l'EP baisse de 1.3%/décennie sur les terres. Ceci dit je me trompe peut-être quelque part. EDIT J'ajoute, toujours d'après l'AR4, qu'il semble bien que les températures de la troposphère aient augmenté légèrement plus que celles de la surface: For global observations since the late 1950s, the most recent versions of all available data sets show that the troposphere has warmed at a slightly greater rate than the surface Modifié 3 octobre 2016 par meteor ajout Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 3 octobre 2016 Partager Posté(e) 3 octobre 2016 J'ajoute encore par rapport à ce trend d'EP plus faible trouvé dans cette étude, que si c'était confirmé (ce n'est pas évident), cela voudrait dire que l'atmosphère serait plus transparente aux IR venus de la surface que prévu par les modèles. La rétroaction vapeur et par la-même la sensibilité climatique seraient plus faibles. Tout ceci, je le répète, est à confirmer. Mais cela irait vers (dans quelle mesure, je l'ignore) les estimations d'une sensibilité proche de 2°C que l'ont peut réaliser à partir d'un modèle simple alimenté par le forçage radiatif RCP, des observations de température et de chaleur océanique Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 3 octobre 2016 Partager Posté(e) 3 octobre 2016 Les conclusions de l'étude se soldent notamment par cette partie : (...) Polar region has demonstrated the largest PWV increase, suggesting that it has suffered significant impact due to global warming but the dearth of observational data there precludes a definitive statement. Over the ocean, positive PWV trends of 1.52±0.61% and 1.62±0.47% decade-1 for the two periods 1992-2014 and 2000-2014 are derived from the microwave satellite observations. They are very close to those derived from ECMWF. Over the past two decades, PWV decrease trends are observed over Asia, the United States and North Africa. However, large positive PWV trends are found over the north and west Pacific, Europe, the eastern India Ocean and southern Asia. Based on the 36-year (1979-2014) ERA-Interim reanalysis dataset, the simulation of Clausius-Clapeyron relation shows that global PWV should increase in the range of 6%~13% K -1 accordingly with air temperature increase. The real-world relationship between surface temperature and PWV is also analyzed using surface temperature data from the ERA-Interim reanalysis and PWV from the five datasets. Global PWV-temperature regression slopes of 2.4±1.7% K-1 and 4.5±1.4% K-1 are obtained for the period 1979-2014 from ECMWF and NCEP, respectively. The regression slopes grow rapidly in the recent years 2000-2014 and slopes of 10.1±2.7% K-1 and 11.4±2.9% K-1 are yielded from the ECMWF and NCEP, respectively. Spatial patterns of the PWV-temperature relationship show positive regression slopes over most oceans and the polar region. Negative regression slopes are observed over the western United States, northern Mexico, eastern Brazil, most of Mainland China, south China sea, southern Africa, most of Australia and western tropical Pacific. PWV-temperature regression slopes that significantly depart from Clausius-Claperyron rates are mostly due to the regional moisture divergence/convergence. Generally, steep regression slopes exist in regions where large moisture divergences or convergences occur. At present, the respective contribution of natural and anthropogenic forcing to PWV changes remains unclear. Globally, the PWV increases as global temperature rises while its change differs greatly on regional scales. Future studies could be carried out on weather regimes and joint probability distribution of PWV and surface temperature to understand processes better. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 3 octobre 2016 Partager Posté(e) 3 octobre 2016 (modifié) les auteurs expliquent-ils pourquoi on passe de 2.4%K-1 pour 1979-2014 à 10.1%K-1 pour 2000-2014? çà me semble révélateur de résultats très dispersés ou plutôt une très forte variabilité dans ce domaine car les erreurs sur le pentes semblent s'améliorer. Modifié 3 octobre 2016 par meteor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 3 octobre 2016 Partager Posté(e) 3 octobre 2016 (modifié) oui en fait il se trouve qu'on a les valeurs facilement accessibles sur la base de données NCEP. il y a effectivement une pente plus forte à partir de 2000 et des résultats moins dispersés. Modifié 3 octobre 2016 par meteor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CP3 Posté(e) 17 octobre 2016 Vaucluse Partager Posté(e) 17 octobre 2016 (modifié) Nouveau record d' anomalie positive de temperature globale pour un mois de septembre d' après la Nasa Giss , avec +0.91 °c . Néanmoins , cette valeur est plutot faible , au regard de ce qu' on pouvait attendre , vue l' anomalie estimée par les réanalyses de Ncep pour ce mois de septembre . De ce fait , il y a aussi un record d' écart entre les valeurs estimé par les réanalyses Ncep , et les valeurs publiées par la Nasa giss . Demain , c' est la Noaa qui publiera ses résultats . A voir que les écarts entres les valeurs estimées de la noaa et celles des réanalyses Ncep , sont souvent plus faible qu' entre le Giss et les réanalyses Ncep . Modifié 17 octobre 2016 par CP3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 17 octobre 2016 Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 17 octobre 2016 une petite suggestion si je peux me permettre pour améliorer la visibilité de ces valeurs, il serait bon de préciser à chaque fois la valeur de référence (epoque préindustrielle, normales 1971/2000 etc...) merkiiii Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 17 octobre 2016 Partager Posté(e) 17 octobre 2016 il y a 1 minute, serge26 a dit : une petite suggestion si je peux me permettre pour améliorer la visibilité de ces valeurs, il serait bon de préciser à chaque fois la valeur de référence (epoque préindustrielle, normales 1971/2000 etc...) merkiiii En image (référence 51/80) : L'analyse plus détaillée sur le site de la Nasa : http://data.giss.nasa.gov/gistemp/news/20161017/ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 21 octobre 2016 Partager Posté(e) 21 octobre 2016 (modifié) http://www.skepticalscience.com/ Selon Skeptical science le climat a accumulé depuis 1998, 2 412 318 230 bombes atomique de la puissance de celle d'Hiroshima. La surface de la planète est approximativement de 510 065 700 km². Ainsi, si je divise le nbr de bombes par la surface, j'obtiens le nombre de bombe au km²: soit 4.72. On négligera la centaine de bombes qui viennent de s'ajouter depuis le début de mon post... Naturellement, si je fais péter le tout, les résidus seront d'échelle quantique... Peut être cela a t'il déjà été discuté, mais toujours est-il que la question est de savoir si la comparaison avec la bombe atomique est convaincante, ou si elle ridiculise l'affaire climatique, j'ai mon avis que la question....sur un site de référence c'est gênant, la comparaison d'états d'énergie différents me laisse perplexe. Modifié 21 octobre 2016 par sebb Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 21 octobre 2016 Partager Posté(e) 21 octobre 2016 La comparaison n'a pas vocation à être portée sur la forme de l'énergie mais sur le contenu. Si l'on donne un chiffre brut sur l'accumulation d'énergie dans le système climatique, ça ne va pas parler à beaucoup de personnes. En ce sens, des analogies plus concrètes sont utiles. La bombe d'Hiroshima c'est une libération d'environ 6,3x10^13 joules ; en comparaison avec l'énergie accumulée chaque seconde depuis 1998 dans le système climatique qui est estimée à 2,5x10^14 joules ( 2,5x10^14/6,3x10^13 = 3,9 - d'où les 4 bombes par seconde- ). Maintenant, si c'est l'analogie avec la bombe qui dérange, d'autres analogies sont présentées : équivalent tremblement de terre, équivalent ouragan, équivalent dynamite... http://4hiroshimas.com/ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 31 octobre 2016 Partager Posté(e) 31 octobre 2016 (modifié) Au 28 de ce mois, selon NCEP, l'anomalie s'élève à 0.62°C (j'avais prévu 0.64+-0.20°C). L'anomalie est en légère baisse donc, mais on préfèrera parler de stabilisation. On notera que ce n'est plus un record puisqu' octobre 2015 s'affichait à 0.77°C. A remarquer les fortes anomalies des régions polaires : 3.4°C pour l'Arctique et 3°C pour l'Antarctique. Sans elles l'anomalie s'élèverait à 0.32°C, "seulement"... Ah oui, on notera aussi la disparition, peut-être provisoire, du fameux blob dans le Pacifique nord-est. Il est possible qu'on assiste à une "normalisation" des SST à la suite de la formidable invasion d'eaux chaudes de 2014 à mi-2016 (enfin c'est mon truc çà, je ne sais pas si c'est partagé...) mais d'un autre côté, la situation ne peut pas se normaliser aussi vite (c'est de la simple thermique) et on en a encore pendant plusieurs mois avant de retrouver le traintrain du RC. Modifié 31 octobre 2016 par meteor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CP3 Posté(e) 1 novembre 2016 Vaucluse Partager Posté(e) 1 novembre 2016 En cette fin Octobre , les anomalies de SST à l' échelle globale sont encore très marquées , L' anomalie globale est encore pointé supérieure à celle de la moyenne de cet été , ce qui semble donc signifier que la pré-nina en cours ne semble pas trop impacter les ano positives de sst ( serait-ce atypique ? ) . Puis peut etre et surtout ,au sujet des ré-analyses Ncep , les anomalies indiquées ces 12 derniers mois par cette base percent tous les plafonds, ceci assez loin devant les autres bases . Or d' habitude la base Ncep ne surestime pas forcément les ano . De ce fait pourrait -on se demander , si ce qui semble etre une surestimation chronique depuis près d' un an de la part de la base Ncep , serait dû à un aléa ou serait révélateur d' autre chose ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ChristianP Posté(e) 1 novembre 2016 Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer) Partager Posté(e) 1 novembre 2016 Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822 Et bien je vois que ça ne s'arrange vraiment pas d'une année sur l'autre, bien au contraire si un bon prévisionniste passionné et présentateur comme Fred, dérive dans le négativisme primaire en nous sortant une pause du réchauffement climatique à cause des records mensuels de la T globale de l'air en surface qui ne sont plus battus ! A son niveau pro je ne peux imaginer que c'est de l'incompétence en climato et mathématiques élémentaires. J'espère que L. Cabrol and co vont bientôt sortir de son corps. Pas besoin de nier à ce point les bases scolaires pour rester sceptique. Je vous avais annoncé que même si le climat se réchauffait de 4°, ils continueraient à nier que le climat se réchauffe toujours sur le fond en essayant de vous noyer de plus en plus profondément dans le bruit, mais pas si tôt avec le pas mensuel pour cette tendance sur le fond toujours modeste (environ 0.17°/déc ) pour l'instant depuis environ 1970 (année +- les IC associés), avec un réchauffement qui ne change pas sur le fond depuis. Après les records annuels comme 98 sans sens particulier pour le fond, puis maintenant les records mensuels, Ils vont finir par descendre aux records à la journée, à l'heure,... , à la nano seconde, pour essayer de faire croire qu'il y a une pause, un refroidissement dans le RC et donc que les scientifiques qui travaillent sérieusement en faisant valider leur boulot à l'inverse d'eux, se trompent lourdement. Bon voyons un peu l'évolution réelle du climat de près avec les anomalies mensuelles et ensuite ce qui se passe au niveau "nanoclimato" de Fred. Pour la courbe noire, j'ai choisi un Loess calculé à l'aide du package de R, fANCOVA, basé sur l' analyse de variance et critère AICC (j'ai regardé avec le critère GCV, ça donne strictement le même résultat dans la série NOAA mensuelle, pour plus de détails : https://www.r-bloggers.com/automated-parameter-selection-for-loess-regression/ https://cran.r-project.org/web/packages/fANCOVA/fANCOVA.pdf ) , qui permet de sélectionner automatiquement le meilleur lissage qui colle le mieux à l'ensemble des variations avec le bruit de cette série. Cette courbe noire est utile pour ceux qui souhaitent analyser/prévoir les variations internes au climat (et non pas pour suivre et prévoir l'évolution du climat lui même), donc n'allez pas nous dire qu'il y a accélération du réchauffement à la fin de la courbe, pas plus qu'il y a des pauses ou des refroidissements du climat, lorsque c'est le cas avant, quand ils ne sont pas significatifs ( pas déterminé au pifomètre) sur le fond et/ou l'échelle climatique. Et là tout en étant dans le bruit, nous sommes loin de la super cueillette de cerises inutile à l'échelle des records mensuels pour détecter une pause du RC, totalement fantasmée par Fred et autres personnes hors sol, hors démarche scientifique/scolaire la plus élémentaire. Un sceptique honnête, mais traumatisé par ces records logiques avec le Nino + un blob + la tendance de fond au RC qui n'avait jamais ralenti depuis 1970 environ, peut à la rigueur s'amuser à dire qu'il y a une pause dans l'évolution à la hausse de la T sur 12 mois glissants, ou annuelle provisoire depuis quelques mois, mais certainement pas associer la fin des records mensuels à une pause quelconque dans le RC qui est d'une toute autre échelle temporelle. Pour les pauses du RC dans l'évolution de la T pour le climat, il faut regarder au minimum le Loess ajusté à la moyenne/30 ans glissante et centrée (donc ajustée sur la partie où il existe une moyenne/30 ans centrée qui ne va pas aux extrémités) et pour la véritable évolution de fond du climat sans les mini variations non significatives pour le fond, visibles dans la courbe/ 30 ans, le Loess/60 ans (calculé dans R et par un complément Excel "Peltier", qui donnent les mêmes résultats). Pour ceux qui n'ont pas suivi le forum il y a des années, le Loess (de degré 1 dans ces cas), effectue une synthèse entre une moyenne et une tendance linéaire, ce qui limite l'incertitude d'une pente et évite justement l'artefact statistique de la répartition des anomalies dans une tendance linéaire qui joue beaucoup dans sa valeur, qui peut être très significativement différente et totalement opposée en signe pour une strictement même moyenne climatique (ou non) pourtant plus chaude significativement que la précédente. Le problème c'est que certains, même des pro comme Fred manifestement, qui zooment au microscope sur les records mensuels au lieu de prendre du recul pour parler de pause dans le RC, ne souhaitent pas entendre que même en tirant une tendance sur 30 ans, on ne voit pas assez souvent l'évolution du climat et donc pas le RC en pause ou pas, mais l'évolution à l'intérieur du climat, le sens de notre bruit interne, si on ne regarde pas au-delà bien entendu (c'est justement parce qu'on prolonge la tendance au delà de 30 ans et qu'on voit les données coller avec les tests nécessaires, à la tendance sur 30 ans projetée depuis fin 98 par ex, qu'on sait que la tendance se poursuit très probablement de la même façon sans changement significatif). Le lissage/60 ans est choisi pour justement ne pas afficher des variations qui ne sont pas significatives d'un changement sur le fond et de celle du climat à l'échelle minimale de 30 ans, d'éviter d'être contaminé par le cycle de 60 ans revendiqué par certains (on ne tire par une tendance sur 30 ans pour suivre l'évolution du RC quand on pense qu'il y a un cycle de 60 ans, mais sur au moins 60 ans, sinon elle a encore moins de sens) et pour ne pas être sensible à l'ordre des anomalies, comme pour une moyenne. Une pause dans le réchauffement d'échelle non climatique comme celle des records utilisée par Fred, il y en a à gogo à l'échelle météo, ce qui est normal même avec un bien plus fort réchauffement. Des records mensuels ne sont plus systématiquement battus car l'évolution de fond n'est pas assez forte (environ 0.17°/déc). Il faudrait des dizaines de degrés par décennie pour écraser la variabilité classique au pas mensuel et rendre les anomalies systématiquement plus chaudes que les précédentes de façon infinie. Même si le Nino actuel s'était prolongé de façon infinie à ce niveau par rétroaction positive, les records mensuels n'auraient plus été battus rapidement car il ne faut que 12 ans (si on considère que les Nino augmentent en moyenne la T annuelle de 0.2° par rapport à la tendance centrale toutes conditions, donc plus fortement que l'actuel Nino et que celui de 98), pour que la tendance plus forte (mais que visuellement sur la fin de la courbe noire, car pas significative) avec El Nino, termine de s'aligner sur celle moins pentue sur le fond, en rattrapant le niveau des anomalies sous Nino, car la tendance au RC sur le fond est la même que ce soit qu'avec que des Ninos, que des Ninas ou que des conditions neutres (Et inversement si on avait une rétroaction négative qui bloque la situation en Nina éternelle, ça ne changera rien sur le fond, au lieu d'une accélération visible mais non significative avec les Nino, on aurait une pause non significative, plus longue de 12 ans à ajouter à celle à laquelle on s'attend déjà en condition moyenne après un Nino 2016 ou 1998 du fait l'écart d'une telle valeur sous Nino avec la tendance centrale.) L'année 2016 avec une moyenne annuelle finale que j'ai estimée à la louche à 0.94° pour la série NOAA en référence à la normale 1901-2000. On voit que l'année 2016 n'a rien de remarquable par rapport à 98 avec la tendance calculée fin 98, du moins pour cette série. Environ 5% de proba d'observer cette valeur en 2016 comme 98 à son époque (mais avec les données actuelles, car à l'époque sans les x corrections de données NOAA depuis et avec des IP pourtant plus larges avec moins de données pour les calculs, le point de 98 sortait des IP), mais là malgré le blob en plus et un forçage anthropique supplémentaire pas négligeable avec 18 ans en plus, on aurait pu s'attendre à une anomalie sensiblement plus élevée et donc une proba plus faible qu'en 98 avec cette même tendance que fin 98. Donc sauf accident les mois prochains, l'anomalie 2016 est frisquette de mon point de vue limité (quelle est la différence dans le bruit ailleurs, dans l'océan et ailleurs par rapport à 98, qui a produit du frais pour compenser le blob et le surplus de forçage anthropique ?), mais bon c'est logique pour les modèles (projections, je ne parle pas des modèles décennaux trop débutants) qui ne prévoient pas d'accélération significative en général avant autour de 2050, même si quelques runs/modèles en donnent bien avant mais aussi en retard bien après 2050. Dans cette série il n'y a donc absolument pas d'accélération du RC sur le fond, aucun changement significatif, c'est nettement dans les bornes du bruit classique, malgré un Nino puissant. Absolument rien dans les chiffres ne montre que ça va s'accélérer ou se stabiliser sur le fond d'ici peu. Sur le fond on sait ou ça va aller avec la physique, donc toujours plus haut tant qu'on augmente le chauffage et que personne ne démontre qu'il existe une rétroaction négative significative. Donc là aussi, les réchauffistes qui s'emballent, il n'y a rien de spécial pour le fond avec 2015 et 2016, bien plus au dessus de la tendance centrale. C'est une tendance "diesel" pour le moment depuis vers 1970 dernier changement significatif de tendance (après le vrai plateau/hiatus d'avant 70). Le réchauffement au niveau de la T globale du moins, est sur le fond comme jusqu'en 1998, comme après 98, comme avant et avec 2015 et 2016, sans vraie accélération, ni vraie pause/hiatus sur le fond et pour les drogués aux faux plateaux et aux accélérations imaginaires pour le fond, rien n'indique un changement probable sur le fond. Il faudra encore attendre un bon moment pour atteindre les +2° de réchauffement en moyenne sur 20 ans, car le climat n'est pas défini sur 1 an et encore moins avec des records mensuels battus ou non. Notre dernier échantillon de climat recalé aux normes de lissage des modèles de prévis GIEC (donc sur 20 ans) est à ce jour à 0.62° (NOAA / 1901-2000) et non pas au niveau de la valeur mensuelle maxi d'un mois, ni même de cette année la plus chaude vers 0.94°. Donc si comme prévu par les modèles, le réchauffement de l'air ne s'accélèrera probablement pas avant les alentours de 2050, on peut estimer à la louche qu'avec environ +0.2° effectifs par décennie, notre climat GIEC (série NOAA) "ne serait qu'aux" alentours de 1.2-1.3° en moyenne sur 20 ans vers 2050 (ajouter 0.2° pour comparer à la moyenne/20 ans fin 1899 pour s'approcher celle préindustrielle.) On ne s'attend pas non plus particulièrement à battre de moins de 0.1° la valeur de 2016 avant 2025 année la plus probable pour l'égalisation avec la tendance donnée (s'il n'y avait eu que des conditions neutres, ce n'est qu'en 2025 qu'on aurait dû observer la valeur de 2016 et c'est bien pour cette raison qu'on s'attend à un plateau, car en avance) mais ça ne changera rien sur le fond que ça se produise avant ou après, alors que les valeurs restent dans les bornes des IP plus resserrés que calculés fin 98 avec plus de données depuis, tant que les tendances n'affichent pas de changement significatif. Les IP plus resserrés permettent de détecter plus rapidement les éventuelles sorties de route vers une stabilité, un refroidissement ou un réchauffement plus rapide, en attendant que les modèles en prévision décennale donc interne à un échantillon de climat et la prévis des différents bruits, soient plus efficaces avec des IC moins larges. Bon voyons au pas mensuel avec les anomalies NOAA, ce qui s'est passé en septembre 2016, soit disant marquant une pause dans le réchauffement climatique : La vitesse effective est calculée à partir de la différence entre la moyenne/30 ans et celle / 30 ans calculée à la fin du mois précédent. Effective, car non assise sur le modèle linéaire et son incertitude supplémentaire due à la position des anomalies. C'est donc celle réellement mesurée et observée et non celle "modélisée" (avec bien entendu autour de ces valeurs centrales, les IC habituels associés pour les diverses incertitudes : statistiques, de mesures, détermination de la T comme la couverture NOAA n'étant pas la plus optimale...). Elle est comparée à celle du Nino 98. J'ai regardé de près, pas de différence significative dans la vitesse effective moyenne sur la période, au mois je ne vous en parle même pas, ça n'a pas plus de sens d'autant plus que la moyenne/30 ans était plus facile à améliorer à cette époque, car une partie des données était dans la vraie pause du RC d'avant 69-70. La courbe qui a du sens c'est celle de la vitesse effective sur 30 ans sans chevauchement de données. Donc si on a une pause du réchauffement climatique à cause de septembre 2016 simplement parce qu'on ne bat plus le record mensuel, qu'est ce qu'on observait pour les mois qui n'ont pas permis au climat de se réchauffer autant qu'en septembre, mais bien moins et pendant les mois de 98 moins haut que septembre 2016 ? Une ère glaciaire ? Ce qui est devenu stable visuellement avant 2014, c'est l'évolution du taux effectif de réchauffement du climat. On voit que vers 2007 la pente de la vitesse effective s'est aplatie, simplement parce que ça dépend de l'échantillon de climat 30 ans avant et du plus récent dont la moyenne avec le plateau interne (le faux hiatus) qui a fait que la moyenne toujours croissante sur 30 ans se retrouvait plus proche des anomalies mensuelles et que de plus en plus d'anomalies chaudes d'après 1970, se retrouvent dans l'échantillon de climat précédent, mais c'est le même réchauffement significatif qui était toujours aussi présent au plus haut niveau à cette époque. Une absence d'augmentation non significative de vitesse, ne change rien, car une même vitesse de réchauffement significative, réchauffe sans cesse le climat, elle ne peut le stabiliser. Un mois qui n'améliore plus son record ne peut pas mettre en pause le RC d'autant plus quand il est à des années lumière du zéro relatif (qui est le dernier état moyen, notre échantillon de climat, sensé se stabiliser avec le mois de Fred ) et alors que sa valeur remplace une anomalie mensuelle plus faible (sep 2016 remplace et fait sortir sep 1986 de notre échantillon de climat et dans ce cas sep 2016 est 0.62° plus chaud, c'est donc loin de remplacer le record de sep qui lui, est toujours dans notre échantillon de climat ) Ce n'est quand même pas compliqué à son niveau de comprendre qu'il est impossible de stabiliser le climat sans que de nombreuses anomalies mensuelles passent près et sous la ligne rouge. On voit quand même nettement la différence de positions des anomalies mensuelles quand il y a eu une vraie pause, et lorsque ce n'est que sur un mois isolé et donc sans aucun sens pour le RC dans ce cas. Bon bien entendu, 2016 va devenir la nouvelle année mantra des négativistes alors que mathématiquement pour l'évolution interne non encore assez bien prévisible par les modèles décennaux débutants (je rappelle que le plateau précédent avec le faux hiatus était peu probable avec les modèles pas conçus pour cette échelle interne, alors que ça sautait aux yeux avec les stats, la proba de 98 avec la tendance donnée suffisait à elle seule pour l'envisager fortement, tout comme pour après 2016 pour la tendance donnée) nous montre déjà que le prochain palier en gardant pourtant la même tendance au réchauffement sur le fond depuis 70, sans vraie pause sur le fond, sans accélération et ni volcans significatifs, a la plus forte probabilité de durer au minimum jusqu'à la tendance centrale (et oui c'est la ligne qui nous indique la limite 50/50, donc pourquoi vouloir absolument que la valeur soit améliorée avant sans accélération sur le fond et revendiquer une pause pour ce qu'il y a de si parfaitement normal pile au milieu et de très normal avant ou après pour ce même RC ?) et donc pour améliorer ce score 2016 significativement de 0.1° (sans nouvelles corrections des données du moins prenant mieux en compte la couverture de la planète principale source d'incertitude et aussi d'écarts entres les séries) on s'attend à une durée la plus probable de plateau de 15 ans donnée par la tendance projetée (11 ans s'il s’avérait que la tendance absurde 99-2016 significative mais non significativement différente de la précédente, un peu plus élevée mais que visuellement à cause du bruit chaud du Nino actuellement et du départ en 99, devienne vraiment différente sur le fond, mais rien ne l'indique). Une pause non significative attendue qui n'a absolument rien à voir avec une pause ou pas dans le fond, dans le RC, mais avec la variabilité classique et la rareté des valeurs sous Nino puissant de type 98, 2016 (plateau de record pour différence de proba, on est sensé ne relever que 5 valeurs annuelles autant décalées à ce niveau pour ce réchauffement donné en 100 ans, mais aussi 5 valeurs aussi rares décalées côté froid avec des Ninas aussi remarquables, mais que les négativistes ne s'empêcheront pas de vous les refourguer comme des signes de pause et de refroidissement sur le fond, alors qu'il n'y a rien de plus normal avec le RC donné toujours actif, tant que les Nina existeront ! C'est à 100% garanti avec eux) Fred s'attache pourtant à démonter chaque année certaines prévis saisonnières d'hivers froids extrêmes qui reviennent chaque année avant l'hiver (là ils ont bien plus de chances de tomber juste un jour vu que c'est toujours possible d'observer un hiver extrême en froid), et là sur le climat il fait de même qu'eux, car depuis 25 ans, à chaque fois que les mêmes sources x fois démontées scientifiquement et pire souvent scolairement, avancent des refroidissements du climat, des pauses pour le lendemain, ils les renouvellent et les repoussent sans cesse pour le lendemain malgré que les prévis sont démenties par les données et les comparaisons de ces prévis depuis le temps. 28 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Sky Blue Posté(e) 1 novembre 2016 Partager Posté(e) 1 novembre 2016 (modifié) Plus inquiétant encore quand je lis M Decker, c'est cette conclusion vis à vis de l'ENSO, quand on est en phase El Nino la planète surchauffe (c'est vrai c'est la phase chaude) mais quand on passe en Nina le RC marque une pause.(rien à voir) Citation Proche en intensité d'El Niño 1998, la fin d'El Niño et la baisse amorcée du thermomètre indiquent une tendance à la baisse qui devrait se poursuivre jusqu'au premier semestre 2019... au moins. Fini donc les records de chaleur planétaires d'ici là. La tendance globale, sur trente à quarante ans, restera très probablement au réchauffement, mais le pic de 2015-2016 sera passé. L'ENSO, c'est un phénomène climatique ou océanique, mais le RC c'est autre chose il me semble ou alors j'ai loupé une étape. Ne pas confondre variabilité naturelle et RC. Il va sans dire que je préfère la vision de Christian. Modifié 1 novembre 2016 par Sky Blue Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 1 novembre 2016 Partager Posté(e) 1 novembre 2016 (modifié) Il y a 5 heures, CP3 a dit : En cette fin Octobre , les anomalies de SST à l' échelle globale sont encore très marquées , L' anomalie globale est encore pointé supérieure à celle de la moyenne de cet été , ce qui semble donc signifier que la pré-nina en cours ne semble pas trop impacter les ano positives de sst ( serait-ce atypique ? ) . Puis peut etre et surtout ,au sujet des ré-analyses Ncep , les anomalies indiquées ces 12 derniers mois par cette base percent tous les plafonds, ceci assez loin devant les autres bases . Or d' habitude la base Ncep ne surestime pas forcément les ano . De ce fait pourrait -on se demander , si ce qui semble etre une surestimation chronique depuis près d' un an de la part de la base Ncep , serait dû à un aléa ou serait révélateur d' autre chose ? La pré-Niña, comme tu dis, est bien trop faiblarde pour compenser l'influence du Niño de 2014-2015-2016. Ce Niño doit être un des plus longs jamais répertoriés et la chaleur qu'il a répandu sur le globe ne part pas si vite que çà dans l'espace, du fait des rétroactions d'une part et du fait d'un stockage de cette chaleur (qui provient en gros de la région Pacifique 20°N-20°S, enfin selon bibi) dans les eaux plus froides d'autre part. Concernant NCEP ta remarque est juste pour 2016 qui est surestimée par rapport aux autres bases. Un élément peut-être à prendre en compte est le fait que NCEP calcule les T2m partout y compris sur les océans, alors que les autres bases tiennent compte des SST. Pour les éléments de surface qui se réchauffent par l'intermédiaire de l'atmosphère çà peut avoir son influence, à voir mais j'ai des doutes. Au passage on saluera le boulot de ChristianP... Modifié 1 novembre 2016 par meteor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 1 novembre 2016 Brest Partager Posté(e) 1 novembre 2016 (modifié) lameteo.org était un site incontournable autour de 2000 pour les passionnés avec des prévisions manuelles pictogrammées, des bilans détaillés et un forum minimaliste sur la forme mais très sympa. Cela lui avait demandé sûrement beaucoup d'investissement personnel à l'époque. Il a transformé cet investissement en une belle carrière de météorologue média, en étant très pragmatique sur les clés du succès. D'une certaine façon, c'est bien joué. Passer météorologue à la télévision en partant d'un site amateur, il a réalisé le rêve. Modifié 1 novembre 2016 par Cotissois 31 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 1 novembre 2016 Partager Posté(e) 1 novembre 2016 (modifié) Merci pour ce pavé Christian P., c'est toujours plaisant de lire tes posts de qualité notamment sur ce sujet. Modifié 1 novembre 2016 par Higurashi Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 3 novembre 2016 Partager Posté(e) 3 novembre 2016 anomalie globale définitive : 0.62°C (confirmation donc) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernard83 Posté(e) 5 novembre 2016 Var est , 10 kms de la mer Partager Posté(e) 5 novembre 2016 GFS et CEP prévoient des anomalies de températures à 850 HP jusqu'à 24° sur une bonne partie des USA et surtout le Canada dans sa quasi totalité pendant au moins 10 jours, une telle situation et à ce niveau s'est-elle déjà produite ? va-t-elle contribuer au retard de l' embâcle au pôle ? on peut penser que ces poussées chaudes contribuent au glissement du vortex sur l'Eurasie mais quand on voit le niveau des anomalies froides sur ce secteur elles sont bien faibles Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 11 novembre 2016 Partager Posté(e) 11 novembre 2016 Une étude assez pessimiste: http://advances.sciencemag.org/content/2/11/e1501923.full Je ne suis pas certain d'en saisir les moindre détails pour me permettre d'en faire un résumé. Néanmoins si besoin je m'y collerais. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernard83 Posté(e) 13 novembre 2016 Var est , 10 kms de la mer Partager Posté(e) 13 novembre 2016 merci pour le lien mais c'est bien trop pointu pour moi, je me contente d'observer les modèles et de lire vos analyses même si je ne saisi pas tout c'est très intéressant, en attendant 10 jours après mon post la situation est identique, anomalie positive sur l'océan arctique et le froid cantonné sur les parties continentales, essentiellement l' eurasie Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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