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Statistiques et anomalies climatiques globales


Sam82

Messages recommandés

Ces analyses sont justes à partir du moment où l' enso est supposé indépendant de la tendance de fond du rechauffement climatique .

Ce qui est encore probablement le cas , même si il  semble que depuis 35 ans les gros épisodes nino se sont multipliés , ce qui pourrait donc suggérer

que des mécanismes enclenchés par le RC interféreraient sur l' enso . Dans le cas contaire ( où le RC influencerait l' enso ou une influence apparaitrait dans un certains futur ) , cela créererait alors un biais qui invaliderait l' analyse classique .

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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Ok, je rajoute donc une couche dans la "censure" de cet énergumène...     Et du coup, Infoclimat va pouvoir me verser une prime supplémentaire.

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

Images postées

Merci Christian pour tes explications.
J’ai beaucoup hésité avant de poster un com.  
Concernant les bruits, 2025-2050, en prenant une fourchette assez large, seront à prendre avec beaucoup de recul probablement. La venue d’une PDO positive dans quelques années (SST froide)  devrait probablement influencer l’ENSO  (ces deux oscillations se trouve dans le même bassin ) tout comme celle du Blob qui reste une des grandes questions dans l’évolution des températures dans le pacifique Nord. Il y a aussi l’IOD (dipôle de l’océan indien) etc.. L’AMO est vue négative d’ici environ 2020-2025 pour une trentaine d’années. Je pense que c’est que tu sous entends pour 2050 selon toutes ses oscillations.
Tes posts m’ont donné une vision plus lissée de la tendance linéaire malgré des données débutants en 1880 (sortie d’un petit âge glaciaire).
J’ai hésité à poster sur le forum plutôt qu’en MP, la modo décidera de la pertinence de mes propos..
Je voulais te demander si tu avais connaissances d’ infos sur l’IOP (index de l’océan Pacifique) sur une plus grande échelle de temps que la PDO et l’AMO. Je recherche depuis longtemps déjà une oscillation plus longue sans grand succès..

Merci pour ta réponse.

Nanuq

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Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Pas obligatoirement CP3. Ca m'étonnerait que l'ENSO soit indépendante du RC de fond, il faut bien que la chaleur accumulée dans l'océan ressorte d'une façon ou d'une autre et donc aussi par là, vu que rien n'est étanche. Ca dépendra du niveau de dépendance, du genre de changement (c'est certain que si elle reste bloquée en phase éternelle ENSO XL...) et de la vitesse du changement pour la période analysée et si l'indice n'est pas corrigé en conséquence.
Une dérive lente positive de l'ENSO même indétectable avec les stats, se retrouvera dans le signal de fond du RC, confondue avec le RC dont il sera une composante par réchauffement de et par l'ENSO. Au final on le verra dans la résultante du RC sur le fond, qui déviera des rails actuel. Si les pics d'ENSO sont plus forts, ils vont faire sortir les anomalies des IP par rapport à avant. Les IP sont identiques dans le réchauffement avant 1945 sans ce surplus de pics sur 35 ans que tu indiques.
On verra comme pour l'AMO influencée par le réchauffement, une corrélation avec le réchauffement de fond, dopée artificiellement si l'indice n'a pas été assez nettoyé de l'influence du réchauffement.

Enfin bon Tamino regarde si l'indice de l'ENSO ne contient pas de signal capable de biaiser le poids de l'ENSO et donc l'analyse. Une influence bien réelle mais insignifiante pour la période n'est pas importante pour l'analyse.

 

Aucune idée Nanuq de l'avenir de ces oscillations lentes connues imprévisibles, je suis totalement incapable avec ces oscillations pas modélisables par les stats, car irrégulières, c'est du domaine de la physique. De plus je ne les suis plus de près en sachant que le forçage anthropique qui augmente jour après jour les rend de plus en plus secondaires, car elles sont/seront de moins en moins capables de masquer visuellement le RC de fond. On le voit à la courbe du LOESS sur 60 ans qui correspond à la pente linéaire du RC moderne alors qu'avant ce n'était pas le cas. La physique attribue déjà la totalité la pente moderne actuelle au RCA. Il n'y a que les bruits puissants d'action assez rapide (en dehors d'oscillations inconnues de très longues périodes, peu probables, mais bon scientifiquement on ne peut pas dire que c'est totalement impossible) qui peuvent masquer temporairement le fond (ENSO (liée à la PDO), volcans assez puissants, soleil très fatigué longtemps). Je ne rentre pas dans le bruit mineur parce qu'une fois qu'on voit qu'il n'y a pas de tendance ni d'amplitudes efficaces, avec les stats ça ne sert à rien, vu que ce n'est pas significatif pour le fond.

 

En 2009 je m'étais amusé à utiliser les oscillations visibles  (non significatives de leur existence pour les stats, et oui sans assez d'échantillons des oscillations, on ne peut pas dire qu'elles existent pour le fond, car le bruit aléatoire avec l'auto-corrélation, génère par hasard ce même genre d'oscillations et donc il faut un paquet de données pour démontrer que c'est autre chose que le hasard) dans les données pour les propager dans le futur avec le RC de fond avec les prévis d'AMO et autres, basses. Vers 2037 ça donnait une anomalie de 0.88° +-0.16°, donc tu vois assez improbable dans les modèles. C'est ce qu'un physicien appellera justement de la cyclomania, de la non-science, car il n'y a aucune physique derrière pour avoir le droit de propager un tel signal (qui même s'il colle sur des périodes de l'AMO, ou autres, ne prouve pas que c'est l'AMO qui l'a généré, car le hasard génère plein d'oscillations tombant bien parfois sur des paramètres utiles) parce qu'on voit des oscillations dans les données passées. Là je peux propager une droite linéaire un certain temps pour détecter les sorties de route, et aussi pour voir un peu plus loin, parce que les modèles indiquent qu'en général en moyenne ça l'est jusqu'aux environs de 2050, ce ne serait pas conforme à la physique de le faire ensuite.

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La réanalyse européenne (ECMWF) classe également janvier 2017 en tant que mois de janvier le plus chaud derrière 2016 (0,17°C plus froid). 

 

Month_1_2017_plot_1_branded.jpg

 

Un résumé plus complet ici : https://climate.copernicus.eu/resources/data-analysis/average-surface-air-temperature-analysis/monthly-maps/january-2017

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

On voit que dans ces données Copernicus, l'ENSO impacte encore les anomalies mensuelles. Logique avec des mesures satellites comprises, connus pour être bien plus sensibles à l'ENSO ( et donc au bruit, plutôt qu'au RC de fond plus longtemps masqué.)


La tendance de fond sur 79-012017 est de 0.178°/déc.

 

Les résidus à comparer avec ceux de GISS de mon msg plus haut:

201501 -0,01
201502 0,02
201503 0,04
201504 -0,14
201505 -0,03
201506 0,01
201507 -0,01
201508 0,08
201509 0,10
201510 0,28
201511 0,23
201512 0,33
201601 0,35
201602 0,49
201603 0,41
201604 0,32
201605 0,22
201606 0,07
201607 0,17
201608 0,24
201609 0,18
201610 0,19
201611 0,23
201612 0,11
201701 0,17
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Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Une question suite aux excellents post de christian :

 

Tu mentionnes que les modeles envisagent une possible accélération du RC à partir de 2050.

Par hasard, sais tu qu'elle serait la cause de ce possible emballement?

il y a quelques années encore il etait projeté la disparition regulière de la banquise arctique vers 2050, serait ce la cause de cette possible evolution?

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Le 06/02/2017 à 10:48, ChristianP a dit :

Au fil du temps, le fait est qu'on a plutôt corrigé des biais chauds dans les modèles. La dernière prévis à court-terme dans l'AR5 est d'ailleurs plus faible que la prévis des projections à plus long-terme de ce même AR5 elles-même plus froides que l'AR4. Donc tu vois, les physiciens trouvent sans cesse des bricoles avec les obs et les progrés, qui compensent ce qu'annoncent les catastrophistes bloqués sur les IC supérieurs et plus, comme si la probabilité inverse n'existait pas pour eux.

 

Je pense que vous observez les faits de bien trop loin.

 

1) dans les domaines à très gros enjeux, on ne considère pas les probabilités du scénario fort de façon similaire aux probabilités du scénario faible même si elles sont égales, donc leur communication n'est pas égale et c'est normal.

2) Depuis 2000, dans les observations, Karl et al a corrigé la courbe du NCEP vers le haut et Cowtan & Way apportent une correction vers le haut à HadCRUT4 qui corrige lui-même vers le haut HadCRUT3. Ce ne sont pas des tendances longues, mais on est loin de trouver que des biais chauds (ici, les observations).

3) la prévision à court terme de l'AR5 n'est pas fiable, parce qu'aucune prévision à court terme est fiable. On se rappelle bien l'histoire : un institut fait de la pub pour une prévision décennale rassurante, pendant les années où c'était à la mode d'être rassurant.

 

Je ne m'investirai plus pour suivre l'actualité climatique, mais l'histoire je la connais.

Modifié par Cotissois 31
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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

1/ Oui Cotissois, tu as bien raison si on en reste qu'au strict RC avec les scénarios donnés, sans tenir compte d'autres scénarios d'évolution de la société et du monde. Parfaitement d'accord sur le fait qu'il est plus risqué de mettre les 1% de proba +chaudes sur le même plan que 1% de froides où on ne risque rien. Cependant la réalité, l'histoire et des scientifiques qui analysent l'ensemble bien plus globalement, montrent bien plus de probabilités d'évolution du contexte général du monde hors RC, différente, que ça n'a pas de sens de cloisonner, vu que les prévis du RC sont basées sur des scénarios d'émissions qui ne prennent en compte qu'une société de bisounours qui se contente de consommer plus ou moins "tranquillement" sans grosses vagues, comme maintenant et depuis 1945, avec une population et une économie qui croissent assez normalement. Malheureusement, la probabilité qu'on reste assez bien "gentil", comme ces 70 dernières années dans les 10-30 ans, est des plus faible. Je n'ai pas remarqué que les peuples se ruent pour choisir un monde plus collaboratif, mais plutôt tout l'inverse. Mais bon il y avait plein d'optimistes comme toi qui n'ont rien vu venir dans les années 30, certains lançaient encore des commerces perdus d'avance à la veille même de la guerre...

Tu me fais toujours penser à la banque "Lehman Brothers" qui à la veille de sa propre mort, sortait des modèles pour faire des profits avec le RC dans 100 ans, incapable de voir le contexte, les pertes et sa propre disparition à 24h. Au lieu de regarder la déchirure de la coque du Titanic, tu regardes trop loin et uniquement ce symptôme majeur bien réel si tout allait à peu près comme actuellement pour les 3 scénarios les plus chauds, sans la chute de la population et de l'économie prévue (dans la douleur, non voulue et organisée) par le rapport Meadows par exemple, ce qui est fortement improbable.


2 et 3/ Pas d'accord, car je raisonnais avant tout sur les projections à  LT de l'AR4 et de l'AR5 (Je rappelle assez souvent qu'il faut regarder des moyennes au minimum sur 20 ans et que les prévis à court-termes sont expérimentales, pas assez fiables et je les ai sorties pour montrer qu'il n'y avait que là que ça rentrait dans les bornes hautes pour les prévis à CT de l'AR5 et qu'un rattrapage pour le Met Office) et en disant d'ailleurs que malgré l'ENSO, les T (y compris les séries les mieux corrigées et les plus chaudes), ne revenaient qu'au milieu des projections (et en haut de celles à court-terme de l'AR5 surfant sur la mode du faux hiatus), ceci malgré les corrections et malgré le fait que je pense comme des scientifiques qui travaillent sur les données, qu'elles ne sont probablement pas encore assez corrigées de biais qui masquent le RC, mais bon plus autant qu'avant les dernières corrections.

 

J'utilise de préférence la série GISS car elle est assez disponible et c'est la série qui donne la T globale la moins incertaine (IC les plus petits), les sat avec des IC monstrueux pour la détermination de la T près du sol, sont indignes de la science actuelle pour cette mesure. On m'a toujours appris à utiliser les meilleures méthodes aux plus faibles incertitudes, ça me dépasse qu'on utilise les sat pour cette "mesure" en l'état actuel de leurs IC.

 

 

Serge, je ne sais pas vraiment, probablement des rétroactions positives, des effets de seuils, en majorité autour de 2050 car c'est un moment où les scénarios vont vraiment commencer à bien à se différencier, mais certains modèles voient des accélérations avant comme après. Je ne fais que suivre la moyenne au centre. Je crois qu'il y aura des surprises, une accélération surprenante à un moment plus tôt que prévu, mais scientifiquement ça n'a aucune valeur et beaucoup moins que le rapport Meadows et autres qui de fait, font chuter les émissions malgré nous.

Je sais que mon impression est influencée par le fait que les études font plus de pub à tout ce qui accentue le RC qu'à ce qui le minimise, j'essaie donc de rester hors de mes croyances et impressions quand j'analyse les chiffres. Et là les chiffres vont contre mes croyances, mais bon il y a du bruit et donc si nous rentrons dans une période avec l'ENSO aussi productive que de 78 à 98 à cause d'une PDO+, ça devrait monter plus, surtout s'il n'y a pas un volcan important comme dans cette période. Mais rien scientifiquement ne montre que ça va probablement se dérouler de cette façon, c'est une vague spéculation. La PDO pourrait aussi restée/redevenir fraîche si on se base sur sa périodicité moyenne, mais si le RC l'a influencée ou qu'elle varie loin de sa périodicité moyenne... Donc personne n'en sait rien, vu que les modèles ne le peuvent pas non plus encore.

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Il semble que l'AR5 1125.jpgreprend une prévision décennale de 2013 et non pas celle de 2012 (ci-dessous). La pente du graphique est tellement faible (ils sont sûrs d'être rassurants en étalant les années sur l'horizontale) que j'avais cru que c'était 2012.

 

J'ai surtout en tête le buzz créé par cette prévision de 2012, qui avait été sortie publiquement à l'heure où tout le monde avait envie de se persuader d'un hiatus majeur.

fcst_global_t4.png

Voici la prévision décennale de 2017

fcst_global_t.png

 

On le sait, les communiqués de presse et les rapports sont renouvelés trop rapidement, plus rapidement que ce qu'on sait faire avec fiabilité. C'est en partie lié à l'obligation de fournir des "résultats" pour valoriser les financements.

 

Sinon l'effort d'appuyer sur la communication des risques, que certains jugent catastrophistes, a permis d'obtenir le texte de Paris 2016. Donc ce pseudo-catastrophisme est sans critique possible. Scientifiquement, sur la suite, je vous laisse.

Modifié par Cotissois 31
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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Article très pédagogique de Victor Venema, qui démontre pourquoi je martèle qu'il vaut bien mieux comparer des moyennes que des tendances linéaires bien plus incertaines (Par exemple, une tendance sur 10 ans est 32 fois plus incertaine qu'une tendance sur 100 ans, alors qu'une moyenne sur 10 ans n'est que 3 fois plus incertaine qu'une moyenne sur 100 ans). Donc pour ceux qui veulent obtenir un taux avec peu d'années, il vaut mieux extraire des tendances effectives (donc hors modèle linéaire), en obtenant des différences de moyennes (sans chevauchement de données) pour calculer le taux effectif, afin de limiter les plus grossières interprétations.


http://variable-variability.blogspot.fr/2016/11/statistically-significant-trends.html

 

 

Cotissois, ben voyons, sans critique possible !  Je n'ai pas du tout vu que le catastrophisme avait agi dans la signature de l'accord, bien au contraire, c'est le néant, car il est sans obligations, sans contraintes, ni sanctions. Si ça avait été le cas j'aurais été parfaitement d'accord avec toi et je n'aurais pas dit que le catastrophisme ne servait à rien, je ne vois que du vent face au modèle suivi :


 

Citation

« Du point de vue du droit international, l’accord n’est pas à strictement parler contraignant dans la mesure où il ne prévoit pas de mécanisme coercitif ou de sanction pour les pays qui ne respecteraient pas leurs engagements », avance Matthieu Wemaëre, avocat aux barreaux de Paris et de Bruxelles, expert en droit du climat et négociateur pour le Maroc lors de la COP21. « Dans cet accord, il n’y a rien de contraignant : il n’y a pas de sanction, donc les Etats font ce qu’ils veulent, regrette Jean-François Julliard, le directeur général de Greenpeace France, interrogé par RTL dimanche. Si demain matin, les Etats qui vont signer ces accords aujourd’hui ont envie de partir dans une toute autre direction, personne ne peut les empêcher. »

 

Tant que la planète et l'homme se retrouveront au service de l'économie et non l'inverse, tout accord de ce genre sera caduque de fait (il y en a plein sur la faim, sur la guerre et autres, ça ne change rien). Ce sont donc des promesses qui n'engagent que ceux qui y croient. Les pays signent, ok, mais ils font ce qu'ils veulent quand ils le veulent selon les votes actuels et futurs de la population comme par exemple déjà aux US ..... (Les US ne sont qu'un échantillon du début du recul, ils ne sont pas plus illuminés qu'en France et qu'ailleurs pour voter pour quelqu'un de pas motivé par le problème futur, mais qui leur semble plus motivé pour ceux qu'ils vivent simplement de plus près que nous dans le monde réel de la chute en cours, qui est selon les chiffres du BLS, qu'environ 102.5 millions de personnes (dont environ 7.5 millions de chômeurs officiels, un chiffre qui fait le mythe du plein emploi aux US avec tous les incompétents en stats dans certains médias français) en âge de travailler, sont sur le bord de la route, sans activité (Tu vois un peu la proportion pour ce pays !), le RC leur fait une belle jambe pendant que certains se gavent sur leur compte et carbonise l'atmosphère toujours plus et tu crois vraiment que les choses vont rester bien tranquillement calmes et que ton accord de Paris va faire le poids contre les foules délaissées, exploitées là maintenant et un jour de plus en plus en France qui à la moindre épreuve un peu sérieuse pour la population, le rejettera même si c'est sans le dire, dans les faits).... et par tous ceux qui ne manqueront par la suite de tout faire voler en éclat, car pour beaucoup , il faut déjà survivre dans le présent à cause des autres symptômes invivables par la majorité dans bien des pays à cause de ce modèle.

 

Cet accord ne change donc absolument rien dans les faits même dans un pays qui absolument tous les moyens financiers et technologiques de tout changer très rapidement https://lenergeek.com/2016/10/18/lallemagne-abuse-encore-du-charbon/ . Il suffit de lire le dernier livre de Jancovici pour voir le bilan avec les renouvelables en Allemagne et le cinéma inutile même en 3 D de tout ce beau monde qui n'a pas vu venir grand chose et se foutent déjà des morts actuels car il y a des accords pour lutter contre la pollution et la France est à la traîne. Vu comme certains dirigeants agissent pour les morts actuels et les arguments pour ne pas vouloir sauver des vies, on peut doucement rigoler de l'accord signé à Paris pour des morts virtuels du futur alors qu'on se fout déjà totalement de la 3 ème cause de mortalité en France :
http://www.les-crises.fr/le-tres-polluant-chauffage-au-bois/

 

 

Ca reflète assez bien le fond, le RC futur n'est qu'un alibi pour cacher les problèmes actuels sous le tapis pour ne surtout pas changer de modèle dès maintenant (et oui si on disait qu'il faut changer ce modèle immédiatement et plus hypothétiquement dans le futur, il faudrait raser gratis dans les moyens de surconsommer). C'est celui qui disposera des dernières gouttes d'énergie la plus abondante et la moins chère qui l'emportera sur les autres  et il suffit d'un seul pays significatif qui n'applique pas l'accord pour que les autres finissent par faire de même,  sous peine de couler,  même si la population du pays va relativement encore bien, ce qui ne sera pas le cas longtemps avec l'économie en lambeau et sans aucun sens à coups de QE (la somme injectée chaque mois en Europe pour les placements des plus riches, est pratiquement de l'ordre de ce qu'il faudrait chaque année pour éradiquer la faim et ça c'est pour laune minorité de possédants. C'est 60 à 80% en un mois qui s'évaporent, de la somme qu'il faut verser /an aux pays pauvres pour le RC...).
C'est la loi de la compétitivité biaisée plus que jamais et encore plus à court-terme qui est maintenue, totalement inverse à ce qu'il faut pour respecter l'accord signé.

 

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Arriver à faire passer dans les textes constitutionnels des USA, de la Chine et de l'UE, l'obligation morale à ne pas donner tous les droits à la croissance économique et aux caprices nationaux face aux risques climatiques mondiaux est quand même un énormissime exploit et stratégiquement très bien joué parce que c'est très compliqué à un dirigeant d'ignorer voire de supprimer des textes constitutionnels.

Ensuite, en préparation de la conférence finale, une conférence avait réuni climatologues et économistes pour faire un point stratégique : à l'idée de catastrophes, les économistes ont peur et aiment l'idée à la fois de réduire le fossile pour freiner les catastrophes  tout en exploitant les marchés "écologiques". La Chine, le Qatar rêvent d'être leader sur ces nouveaux marchés, les marchés sur le fossile sont très défavorisés actuellement, etc..

D'un autre côté, un certain populisme actuel n'aime ni les climatologues ni les économistes et  croit que Paris 2015 c'est du passé. Non ce n'est pas du passé.  C'est dans la Constitution maintenant. 

Modifié par Cotissois 31
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C'est vrai qu'il n'est pas évident de s'occuper du frigo, de l'individualisme et du climat à la fois. 

 

Le premier est vital, le second naturel, alors que le troisième n'est qu'éventuellement fâcheux.

 

Il faudra donc que le troisième entrave plus sérieusement les  deux autres pour qu'on s'en occupe sans faire semblant.

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Par contre j'ai  vu dans je ne sais lequel de ses paragraphes que Christian ne comprenait qu'on puisse porter une réelle attention aux relevés satellitaires en raison d'importantes incertitudes. Cela ne m'a pas convaincu, peut être parce que je ne connais pas quelle est l'ampleur des incertitudes, étant donné que les graphs que j'ai consultés n'utilisaient que la valeur centrale à priori.

 

Mais il est malgré tout intéressant de constater que UAH et RSS ne font pas de 2016 une année exceptionnelle.

Soit le RC n'a quasiment pas progressé, ce qui est directement contesté par les relevés au sol; soit les relevés satellites sont trop imprécis pour être exploitables, peu probable car la pente à l'air d'être cohérente aux autres relevés, soit le dernier El niño a été moins costaud qu'en 98, ce qui m'intéresse car ça pourrait expliquer en quoi nous ne sommes pas passés dans le haut de la fourchette des projections climatiques. A cet égard, on a au moins comme base de réflexion un épisode plus centralisé qu'en 98, avec une zone 1+2 avec une anomalie bien moins marquée.

Car normalement, ce genre de bruit, si il est maximal doit pousser l'anomalie de T°C tout en haut de la fourchette, si toutefois les modèles approchent la réalité.

 

Aucun point d'interrogation, mais ce raisonnement de coin de table est pourtant de nature interrogative hein.

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Il y a 15 heures, sebb a dit :

Par contre j'ai  vu dans je ne sais lequel de ses paragraphes que Christian ne comprenait qu'on puisse porter une réelle attention aux relevés satellitaires en raison d'importantes incertitudes. Cela ne m'a pas convaincu, peut être parce que je ne connais pas quelle est l'ampleur des incertitudes, étant donné que les graphs que j'ai consultés n'utilisaient que la valeur centrale à priori.

 

Pour les tendances satellites (ci-dessous le RSS), les incertitudes sont environ 5 fois supérieures aux incertitudes des stations de surface (en rappelant que les satellites ne donnent pas la T2M). Pas très étonnant quand on sait le parcours du combattant que représente le traitement de ces données satellites. 

 

rss_ensemble_box_rg.png

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Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Oui Seb, j'avais bien vu que l'influence n'avait pas été marquée comme en 1998, mais vu les possibilités à un instant t de passer dessous/dessus les valeurs terrestres, je me suis dit que c'était à cause d'un timing différent avec pas mal de possibilités de voir tout et son contraire avec le ratissage des IC impensables.
CYcyQWAUQAAMx7s.png


C'est de Kevin Cowtan :
https://skepticalscience.com/surface_temperature_or_satellite_brightness.html

 

En moyenne sur une bonne période c'est certain qu'il y a des compensations des erreurs qui limitent l'écart en valeur centrale et la version 4 de RSS remonte bien. On voit ici qu'au départ tout va bien et qu'ensuite chaque jeu de données sat dérive. Donc qu'est ce qu'on peut faire avec un truc pareil ? Sur terre on peut vérifier les biais bien plus facilement que là haut.
CctWdsFW8AAvsGB.jpg

 

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Il y a 21 heures, sebb a dit :

Par contre j'ai  vu dans je ne sais lequel de ses paragraphes que Christian ne comprenait qu'on puisse porter une réelle attention aux relevés satellitaires en raison d'importantes incertitudes. Cela ne m'a pas convaincu, peut être parce que je ne connais pas quelle est l'ampleur des incertitudes, étant donné que les graphs que j'ai consultés n'utilisaient que la valeur centrale à priori.

 

Mais il est malgré tout intéressant de constater que UAH et RSS ne font pas de 2016 une année exceptionnelle.

Soit le RC n'a quasiment pas progressé, ce qui est directement contesté par les relevés au sol; soit les relevés satellites sont trop imprécis pour être exploitables, peu probable car la pente à l'air d'être cohérente aux autres relevés, soit le dernier El niño a été moins costaud qu'en 98, ce qui m'intéresse car ça pourrait expliquer en quoi nous ne sommes pas passés dans le haut de la fourchette des projections climatiques. A cet égard, on a au moins comme base de réflexion un épisode plus centralisé qu'en 98, avec une zone 1+2 avec une anomalie bien moins marquée.

Car normalement, ce genre de bruit, si il est maximal doit pousser l'anomalie de T°C tout en haut de la fourchette, si toutefois les modèles approchent la réalité.

 

Aucun point d'interrogation, mais ce raisonnement de coin de table est pourtant de nature interrogative hein.

Si la question des mesures satellite t'intéresse plus particulièrement, j'essaie de l'aborder sur Futura Sciences . . Il me manquait justement les figues ci dessus.

En outre, il y a une chose qui n'est même pas abordée dans le papier qui est à l'origine de ces figures (Mears et al, JGR, 2011) , c'est le rôle des nuages qui perturbent significativement  les données.

Ne pas se tromper non plus: les sondages de température par satellites sont extrêmement utiles pour la prévision météo mais elles ne sont pas appropriées aux suivis climatiques  

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Sauf erreur, la première figure de Christian et celles d'Higurashi ne présentent pas les RMS mais le spread des 100 réalisations utilisées par Mears et al.

Modifié par sirius
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Merci pour les précisions, j'ajoute qu'en effet Sirius je m'intéresse particulièrement aux heat contenant océanique et aux relevés satellites basse tropo entre autres. Donc 2 sources aux estimations encore pour le moins large.

Et je conçois parfaitement, surtout en voyant la figure postée par Higurashi, qu'un esprit rigoureux et avec de solides connaissances en méthodologie statistique n'y trouve pas une base d'analyse satisfaisante.

 

Néanmoins sur le fond, il m'apparaît plus réaliste d'analyser une mesure  prise disons en tout point du volume de l'atmosphère, plutôt qu'une mesure extrapolée à partir d'une prise en de rares points entre 1.5 m et 2 m sur surface continentale pour l'essentiel.

Après je ne perds pas de vue qu'en mettant les différents champs de l'atmosphère en cohérence, la réanalyse reste  probablement le meilleur outil.

 

 

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Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

La T sat est bien extrapolée de fait, vu qu'il faut l'aide d'un GCM pour sortir une T "correcte" et surtout que ce ne sont pas des mesures aussi directes au même moment sur toute la planète (on n'a même pas un seul état de la T globale à un instant t, ni la possibilité de tomber autrement que par pur hasard sur le maxi et mini du jour en un point donné afin de sortir une moyenne comparable) .
Steven Mosher qui a travaillé sur les T Berkeley l'avait justement encore indiqué dans des commentaires chez Watts à ceux qui rejetaient les GCM alors qu'ils les acceptaient de fait avec les T sat comme étant leur bible de la T observée (Le genre de commentaires intéressants que je garde en copie, vu que c'est comme sur le soleil, les mêmes histoires ressortent sans fin)

 

“I think I can see why the so-called consensus has become so obsessed recently with destroying the credibility of the satellite data.”

 

SM : You should have plotted the RAW RSS data.

Nobody is obsessed with destroying the credibility of the modelled data produced from satellites.
People are interested in what the actual adjustments are and the uncertainties.

But Look Dave..

You like RSS. RSS has to perform a TOBS correction.


Do your trust the physics of that TOBS correction?

If yes… Then you just trusted a GCM.. because RSS corrects its data with the aid of a GCM.

 

Different gcms have different diurnal cycles. They don’t validate against the real world.

 

 

"Steven, please link to how a TOBS correction comes from a GCM "
SM :
https://www.ncdc.noaa.gov/cdr

 

https://www.ncdc.noaa.gov/cdr/fundamental/mean-layer-temperature-rss

 

http://www1.ncdc.noaa.gov/pub/data/sds/cdr/CDRs/Mean_Layer_Temperatures_RSS/AlgorithmDescription.pdf

 

section 3.4.1.2 Local Measurement Time (Diurnal) Adjustments

Next
http://images.remss.com/papers/rsspubs/Mears_JGR_2011_MSU_AMSU_Uncertainty.pdf
page 7

 


"The raw satellite data aren’t even temperatures."


SM : Rss produces temperatures. Uah does not.

 

 

“I have a question for anyone with knowledge: These “TOBS” adjustments. Are they done on a case by case basis? Or as a global change? In other words did someone actually comb through each and every record looking for time of observation changes? or did they just sort of “wing it” with a single adjustment to all the data at once?”

 

SM : Which TOBS adjustment are you talking about.

 

A) The TOBS adjustment for the US
B) The TOBS adjustment for Satellities.

 

They BOTH do TOBS adjustments.

 

For the US.

 

There are Three seperate approaches all validating each other.

 

1. The Case by Case approach. This has been validated EVEN BY CLIMATE AUDIT SKEPTICS
and by John Daly. Every station is treated seperately
2. NOAA statistical approach. Matches the case by case. every station is treated separately
3. Berkeley earth statistical approach. Matches the case by case. every station is treated separately

 

For SATELLITES.

The TOBS adjustment is performed by using a single GCM model
Different GCM models give different answers.

 

 

Dans un article en lien plus bas qui traite plus globalement des différentes mesures :

Citation

 

Ars asked Carl Mears, who works on the Remote Sensing Systems (RSS) satellite dataset Senator Cruz was pointing to, how he feels about those statements. “Well, I guess I’m annoyed because I feel that they’re misusing the data,” he said. “They’re picking a specific time period that generates the conclusions that they would like be true. If you look at a longer time period, you get a very different conclusion.”

As far as gold standards go, these satellite measurements also have their own quirks and biases that have to be studied and adjusted for. Being on a satellite does not make a thing magic.

Over a dozen different satellites have provided measurements since 1978 (not all at the same time.) Each used a device that measures microwave radiation emitted by the Earth’s surface and by gases in the atmosphere. Like a burner on a stove, Mears said, the atmosphere glows. “But it’s not hot enough to glow in the visible—it glows in the infrared and the microwave region of the electromagnetic spectrum.”
This is what the planet looks like to the satellites on a July day.
Enlarge / This is what the planet looks like to the satellites on a July day.
Carl Mears

“Depending on exactly what frequency you measure, the instrument sees different distances into the atmosphere,” Mears continued. Precisely at a frequency of microwave radiation emitted by oxygen, you’ll just see the stratosphere (where the ozone layer lives). But turn the knob just a bit, and you can tune in the troposphere—the 10 kilometers or so between the surface and the stratosphere. So what you get is an average temperature from that thick layer, which means these measurements are not interchangeable with weather stations six feet off the ground or the temperature of the sea surface. However, the satellites do get you upper air measurements otherwise only accessible to weather balloons, and they do it globally.

You can also use some sorcery to try to produce a satellite measurement more representative of the lower half of the troposphere—a technique pioneered by the University of Alabama in Huntsville (UAH) group that runs the other major satellite dataset. The instrument on the satellites turns side-to-side as it scans the Earth, but only the measurements facing straight downward are normally used. By combining those measurements with angled measurements pointed at the same spot during earlier or later passes, this technique extrapolates temperature downward a bit. (The UAH group is, however, about to switch to a new technique.)

“That particular calculation adds additional uncertainty—partly because you’re subtracting two large numbers to get a smaller number, which always leads to uncertainty, and you’re never measuring exactly the same place on the Earth at the same time,” Mears said. “It’s not an ideal situation.”

 

https://arstechnica.com/science/2016/01/thorough-not-thoroughly-fabricated-the-truth-about-global-temperature-data/

 

 

 

 

https://tamino.wordpress.com/2016/11/27/which-satellite-data/


https://www.youtube.com/watch?v=WX7aWsxe9yw

 

 

Pour le suivi du climat global, on n'a pas besoin de tous ces nombreux points de mesures sur la planète pour obtenir une T globale assez correcte, une soixantaine de stations bien réparties suffit. Sur mer une T est représentative d'une bien plus grande échelle. On a surtout un problème de couverture aux pôles où la variabilité dans l'espace et le temps peuvent être très importante. Le problème de la T à partir des mesures au sol s'il existe, viendra plus des SST que des T terrestres, vu la surface bien plus importante couverte par les mers qui en prime contiennent le max de chaleur en surplus et de froid en stock. De plus l'homogénéisation des stations terrestres est réalisée de façon indépendante depuis longtemps par les différents pays avec des méthodes différentes de celles des organismes globaux, et le fait que les corrections donnent de mêmes résultats, laissent peu de place aux doutes autres que les incertitudes indiquées, la principale est celle de la couverture et non pas celle des mesures et avec l'environnement qui change. Pour les SST et donc la T de l'air au-dessus de l'eau, c'est différent, car c'est comme pour les satellites, en proportion,  il n'y a pas grand monde qui bosse dessus et les travaux indépendants les uns des autres, sont bien moins nombreux, tout commes les points fixes.


Ce n'est pas gagné d'homogénéiser comme pour les T au sol, les autres paramètres qui alimentent  les réanalyses, vu les problèmes de mesures pures sur d'autres paramètres, bien plus énormes et beaucoup moins travaillés que pour la T mesurée par des thermomètres.

Une comparaison avec Copernicus qui affiche bien les plus forts pics :

C4EzvDuWQAAqGlv.jpg

 

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Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

C'est la correction par rapport aux différentes heures de relevés pour récupérer les Tn et Tx pour la Tm, mais aussi la façon de calculer cette Tm avec plus de relevés que ces 2 valeurs, qui n'ont pas été les mêmes dans le temps, ni d'ailleurs en même temps à chaque époque  pour les obs manuelles et actuelles secondaires (certains ne relevaient qu'une fois par jour, d'autres deux et les stations plus pro toutes les 3 heures, 1 heure, et les auto maintenant en permanence. Ils ne relevaient aussi pas tous au bon horaire OMM car 18h TU et 6H TU ça tombe en pleine nuit dans certains coins du monde).


Enfin aux US, c'était surtout qu'un seul relevé par jour et vu l'étendue de fuseaux horaires ça change souvent dans ce même pays, c'est bien plus simple en France, mais c'est clair que l'impact n'est déjà pas négligeable ici (Je le vois régulièrement entre mes consoles météo qui relèvent de 0h à 0h TU les maxi et mini en comparant aux relevés maxi en 6h- 6h TU et mini 18Hh -18hTU et encore plus quand on compare à la moyenne vraie obtenue avec tous les échantillons sur 1 mn/24h. Tm annuelle plus froide ici qu'avec les relevés aux normes OMM)

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C'est donc bien une correction de cycle diurne et ça dépend évidemment du modèles utilisé. Il y a le même problème avec la mesure du bilan radiatif .

Tout le monde voudrait des mesures homogènes  et parfaitement maintenues dans le temps . Seule solution avoir un satellite géostationnaire au dessus de chaque point du globe . CA côute cher et ...c'est un peu difficile à réaliser à moins de de remplacer la physique la plus basique par une physique alternative mais c'est peut être en route, ça  :D

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il y a 32 minutes, sirius a dit :

Pour ceux que ça intéresse: une discussion sur la physique de l'effet de serre sur Futura Science, en particulier pourquoi ça ne sature pas.

 

Merci. Il y'a également un bon article paru dans La météorologie qui fait le tour de la question.

http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/39839/meteo_2011_72_31.pdf?sequence=1&isAllowed=y

Modifié par Higurashi
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