Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Statistiques et anomalies climatiques globales


sirius

Messages recommandés

Un article sur la photosynthèse qui a augmenté sans parvenir à stabiliser la concentration de CO2 atmosphérique :

 

http://www.bordeaux-aquitaine.inra.fr/Toutes-les-actualites/La-photosynthese-a-augmente-a-l-echelle-mondiale-sans-parvenir-a-stabiliser-la-concentration-de-CO2-atmospherique

  • J'aime 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 5k
  • Créé
  • Dernière réponse

Les plus actifs

Les plus actifs

Messages populaires

Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

Autre vision...les dernières 12000 années..   

Images postées

L'anomalie globale se trouverait désormais dans un pic frais, disons moins éloigné de la norme. Quelqu'un sait ce qui explique cette variabilité, j'ai du mal à croire qu'à l'échelle du globe la T°C puisse monter ou descendre d'1/2 °C d'une semaine sur l'autre?

  • J'aime 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

A une échelle aussi courte il y'a deux choses qui doivent jouer pas mal : l'effet de répartition des masses d'air et la nébulosité. Par exemple, la baisse drastique de l'anomalie globale pendant le mois de janvier dernier était associée à l'étalement de masses d'air froid sur les continents nordiques alors que les remontée douces se faisaient plutôt sur océan. Par différence d'inertie thermique, ça a donné l'avantage aux anomalies froides. On peut aussi tempérer les excès doux en augmentant l'albédo (les nuages peuvent le faire évoluer assez vite d'une semaine à l'autre).

Modifié par Higurashi
  • J'aime 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Citation

Our purpose has been to determine what can and cannot be said about trends and their changes, based on the temperature data records only. We find that the public discussion of time intervals within the range 1998–2014 as somehow unusual or unexpected, as indicated by terms like 'hiatus', 'pause' and 'slowdown', has no support in rigorous study of the temperature data. Nor does recent talk of sudden acceleration based on three record-hot years in a row and the exceptional value in 2016. Both the alleged slowdown and the suspected acceleration are in fact well within the expected range of behavior for a constant trend plus the usual 'noise'

 source : http://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/aa6825

Une confirmation de plus

  • J'aime 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

 

Selon cet article, le hiatus a bien eu lieu pendant la première décennie du 21ème siècle:

 

abstract:

 

"During the first decade of the twenty-first century, the Earth’s surface warmed more slowly than climate models simulated1. This surface-warming hiatus is attributed by some studies to model errors in external forcing2, 3, 4, while others point to heat rearrangements in the ocean5, 6, 7, 8, 9, 10 caused by internal variability, the timing of which cannot be predicted by the models1. However, observational analyses disagree about which ocean region is responsible11, 12, 13, 14, 15, 16. Here we show that the hiatus could also have been caused by internal variability in the top-of-atmosphere energy imbalance. Energy budgeting for the ocean surface layer over a 100-member historical ensemble reveals that hiatuses are caused by energy-flux deviations as small as 0.08Wm−2, which can originate at the top of the atmosphere, in the ocean, or both. Budgeting with existing observations cannot constrain the origin of the recent hiatus, because the uncertainty in observations dwarfs the small flux deviations that could cause a hiatus. The sensitivity of these flux deviations to the observational dataset and to energy budget choices helps explain why previous studies conflict, and suggests that the origin of the recent hiatus may never be identified. "

 

Il est intéressant de noter les causes possibles selon les auteurs:

 

- de faibles variations de flux radiatif TOA (variabilité interne)

- des redistributions de chaleur océanique (cause plus communément connue)

 

Pour ces auteurs, loin de la certitude des alarmistes bétonneurs de service, il y a donc bien eu hiatus, sans d'ailleurs que le sacrosaint RCA soit remis en cause, ouf!

 

Modifié par meteor
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, sebb a dit :

L'anomalie globale se trouverait désormais dans un pic frais, disons moins éloigné de la norme. Quelqu'un sait ce qui explique cette variabilité, j'ai du mal à croire qu'à l'échelle du globe la T°C puisse monter ou descendre d'1/2 °C d'une semaine sur l'autre?

 

Il est assez marrant qu'on se pose des questions quand la température baisse mais pas quand elle monte.

Quand elle monte c'est du au RC qui s'emballe, quand elle descend c'est de la variabilité.

Ensuite dire qu'on est dans un "pic frais", faut pas exagérer non plus, puisque actuellement on est à 0.3°C environ en anomalie journalière et à 0.5°C en mensuel.

On devrait finir entre 0.4 et 0.5°C pour le mois, ce qui est en accord à la fois avec le RC et avec l'indice ENSO.(ma simulation donne 0.45+-0.20°C)

Pour ma part je considère que ce sont les mois de février et de mars qui étaient anormalement chauds, alors qu'avril rentrerait dans la "norme".

Modifié par meteor
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

L'article auquel je fais référence essaie de montrer qu'il n'y a pas eu de hiatus . Il le fait d'une manière qui me semble assez semblable à ce qu'a écrit ici christianP plusieurs fois

L'article auquel tu fais allusion admet comme point de départ l'existence de ce hiatus et en cherche et trouve des explications possibles.

  • J'aime 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Non Meteor, tout le monde sait ici que la variation de la T°C d'une semaine à l'autre n'est pas liée au RC, tout le monde sait que ce signal ne s'exprime pas de façon perceptible sur un laps de temps aussi court. Tu es tombé dans la caricature, tu nous prends un peu pour des neuneus sur ce coup.

 

Je me demande si la question du hiatus a lieu d'être dans la mesure où ce sont les océans qui contiennent l'énergie pour l'essentiel. Il me semble, pardonner moi si je me plante, que pour réellement parler d'un hiatus, il faudrait que celui-ci concerne l'évolution de l'énergie thermique dans son ensemble.

 

Or je crois savoir, que le contenu thermique des océans jusqu'à 700m, récemment repréciser dans une étude n'a pas fait de pause, et je crois savoir aussi que pour les grandes profondeurs, on dispose de peu de données, avec une approximation qui semble davantage basée sur une soustraction que sur des mesures.

  • J'aime 5
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, sebb a dit :

Je me demande si la question du hiatus a lieu d'être dans la mesure où ce sont les océans qui contiennent l'énergie pour l'essentiel. Il me semble, pardonner moi si je me plante, que pour réellement parler d'un hiatus, il faudrait que celui-ci concerne l'évolution de l'énergie thermique dans son ensemble.

 

Or je crois savoir, que le contenu thermique des océans jusqu'à 700m, récemment repréciser dans une étude n'a pas fait de pause, et je crois savoir aussi que pour les grandes profondeurs, on dispose de peu de données, avec une approximation qui semble davantage basée sur une soustraction que sur des mesures.

 

Non, la question du hiatus ne concerne pas l'océan profond mais la température de surface.

Il ne faut pas tout mélanger.

Je considère que le terme de "hiatus" n'est finalement pas adapté.

 

 * Modéré : propos visant à provoquer une polémique

 

Comme le montre l'article que j'ai mis en lien on peut identifier certaines raisons mais la précision des mesures ne permet pas d'être sûr et ne le permettra peut-être jamais.

 

 * Modéré: propos à connotation politique

 

Concernant les variations de températures hebdomadaires, effectivement, je caricature, personne n'a parlé d'un emballement du RC à ce sujet.

 

C'est vrai que c'est seulement au niveau du mensuel que certains en parlent (voir posts précédents)

Mais as-tu un exemple où çà baisse d'un demi degré d'une semaine sur l'autre?

Parce que pour le mois d'avril, par exemple, çà baisse plutôt de 0.1°C/semaine.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

 

Au mois d'avril, sur le plan global, voici le détail des semaines:

 

1ère semaine:0.67°C

2ème semaine: 0.56°C

3ème semaine: 0.38°C

 

Cela fait donc maximum 0.18°C d'écart d'une semaine à l'autre mais attendons les chiffres de sebb..

Il faudrait tenir compte, en toute logique, de l'incertitude sur ces chiffres.

 

Par contre j'ai remarqué que si on descend au niveau hémisphérique, ça commence à faire de belles variations:

 

Pour l'HN par exemple, on passe de 0.90°C pour la première, à 0.34°C pour la 3ème.

 

Ne parlons pas de l'Arctique qui passe, pour les mêmes semaines, de 3.2°C à 0.8°C (ceci expliquant, au moins partiellement, cela)

 

 

Modifié par meteor
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, meteor a dit :

Mais as-tu un exemple où çà baisse d'un demi degré d'une semaine sur l'autre?

Parce que pour le mois d'avril, par exemple, çà baisse plutôt de 0.1°C/semaine.

 

Ça doit être le cas pour le mois de janvier dernier où ça a bien bougé :

 

129103dfghc.png

Evidemment, les éléments de réponses que j'apportais plus haut à sebb pour ces variations à hautes fréquences (la météo finalement) s'appliquent autant à des chutes qu'à des remontées de la température globale.

Modifié par Higurashi
  • J'aime 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

il y a 9 minutes, Higurashi a dit :

 

Ça doit être le cas pour le mois de janvier dernier où ça a bien bougé :

 

129103dfghc.png

Evidemment, les éléments de réponses que j'apportais plus haut à sebb pour ces variations à hautes fréquences (la météo finalement) s'appliquent autant à des chutes qu'à des remontées de la température globale.

 

çà bouge pas mal en janvier effectivement puisqu'on est à 0.34°C de variation entre la 2ème et la 3ème semaine.

les raisons de ces variations haute-fréquence seraient aussi à rechercher dans les flux thermiques surface/atmosphère/océan profond.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a 9 heures, sebb a dit :

L'anomalie globale se trouverait désormais dans un pic frais, disons moins éloigné de la norme. Quelqu'un sait ce qui explique cette variabilité, j'ai du mal à croire qu'à l'échelle du globe la T°C puisse monter ou descendre d'1/2 °C d'une semaine sur l'autre?

Cela risque de ne pas trop durer , car du côté des anomalies globales de SST ( qui conditionnent le plus important flux de chaleur en direction de l' atmosphère ) , cela semble etre entrain de revenir à des niveaux très positifs équivalent à ceux enregistrés lors du gros nino de l' année dernière .

global.png

 

Modifié par CP3
  • J'aime 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

 

 

bonne remarque CP3.

effectivement, les SST restant très élevées, la tendance de fond de l'anomalie perdure.

le "pic froid" viendrait donc d'anomalies froides sur les continents.

à suivre...

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pour revenir au mal nommé hiatus, je partage tout à fait l'avis édité dans ce blog

 

extraits:

 

" Well, okay, maybe one thing. Just because a trend change is not statistically significant, does not mean you cannot study why it changed "

 

" That there was no decline in the long-term trends also does not mean that it is not interesting to study the noise around this trend. "

 

eh oui, la variabilité fait aussi partie du climat!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le ‎26‎/‎04‎/‎2017 à 11:05, meteor a dit :

 

eh oui, la variabilité fait aussi partie du climat!

Heureusement !

Quel que soit le climat il y a toujours de la variabilité

Mais celle ci se fait au sein de lois physiques invariantes

Prenons la France, en été et en hiver

Sur le dernier siècle, l'été le plus chaud (2003) a été 3.8°C au dessus de sa moyenne trentenaire, et l'hiver le plus froid (1963) 3.8°C en dessous...

Modifié par th38
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le plongeon à l'air de continué puisque désormais, on est proche du nul sur Mohyu avec sa base référente récente. C'est suffisamment rare ces derniers mois pour être souligné!

 

 

Modifié par sebb
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

On notera par rapport à l'étude dont il était question l'excellent billet de Johan Lorck sur son blog, enfin je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve que ses articles sont souvent de bonne facture. Les études sont vulgarisées et bien écrites, le tout sans que le contenu des études soit massacré.

https://global-climat.com/2017/04/26/pas-de-hiatus-dans-les-annees-2000-selon-une-analyse-statistique/

  • J'aime 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est un blog que j'apprécie également depuis un moment et que j'avais souvent cité en arrivant sur ce forum en 2015.

 

Mais comme notre ami meteor s'était déjà illustré en me soupçonnant à plusieurs reprises d'en être l'auteur et de venir ici en faire la retape tel un vulgaire imposteur, j'ai perdu l'envie de le relayer et je laisse désormais ce soin aux autres.

Modifié par Climaticus
  • J'aime 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a 17 heures, sebb a dit :

Le plongeon à l'air de continué puisque désormais, on est proche du nul sur Mohyu avec sa base référente récente. C'est suffisamment rare ces derniers mois pour être souligné!

 

 

 

Pour le 26, on calcule 0.23°C au dessus de 1981-2010, ce qui correspond à mohyu.

En fait comme les SST restent à 0.4°C d'après le graphe de CP3, cela veut dire que l'anomalie des terres est négative à -0.16°C.

On peut repérer des anomalies très négatives en Amérique du Nord et en Europe peu compensées par une anomalie fortement positive sur une petite partie de l'Asie.

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

L'anomalie globale devrait repartir à la hausse pour ce début mai, comme on pouvait s'y attendre. Cependant, il restera à voir l'intensité de cette remontée. GFS est assez incisif sur ses derniers runs par exemple.

 

529281kaq.png

  • J'aime 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

D'après les dernières données NCEP, l'anomalie globale pour ce mois d'avril 2017 est de 0.48°C (confirmé) au delà de la moyenne 1981-2010.

C'est une très nette baisse par rapport aux deux mois précédents et on revient bien dans les clous de mes prévisions (0.45+-0.20°C), ouf!

Ce mois d'avril se place ainsi à la 3ème place des plus chauds, derrière 2016 et 2010, ce qui est encore beaucoup, certes, mais cette valeur est aussi beaucoup plus "normale" ou du moins explicable.

 

0417-ncep.jpg

Pour les mois prochains, étant donnée une évolution de l'ENSO neutre à positive, on devrait osciller entre 0.45 et 0.50°C (+-0.20°C).

Modifié par meteor
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

selon l'Université de Melbourne, l'IPO serait très probablement entrée dans une phase positive.

L'IPO positive, c'est 1925/1946, 1977/1998

l'IPO négative, c'est 1946/1976, 1999...jusqu'en 2015 probablement.

 

Pas besoin de longs discours pour voir où va se diriger la température mondiale...:ph34r::ph34r::ph34r:

  • J'aime 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...