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Sommet climat Paris 2015


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Finalement, peut-être que le meilleur moyen de lutter contre le changement climatique, c'est encore de ne plus en parler.

Ça me rappelle je ne sais plus quel état américain qui voulait (a ?) interdire de faire des prévisions non linéaires de hausse du niveau de la mer.

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Je ne sais pas si les propositions énoncées sont réalistes et correspondent à la réalité, mais j'ai trouvé le genre visuel particulièrement intéressant :         C'est d

Je viens de lire que la centrale de Gardanne (propriété d'Uniper et ex E.ON*) est en vente par l'intermédiaire de la banque Rothschild, centrale dont la tranche V doit être fermée en 2022. *E.ON

Ça se fissure déjà de partout dans le monde, que ce soit au niveau du climat, économique, social, démographique, de l'environnement, alimentaire,religieux  et politique; donc  que le plan B (encore fû

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Laussonne 43150 (930m)

Climat : la France ferait bien de surveiller son empreinte

"Alors qu’une récente étude estime à 5 % les chances d’atteindre les objectifs de l’accord de Paris, Emmanuel Macron continue de défendre l’ambition du texte sur la scène internationale. Au risque d’oublier que la France est loin d’être exemplaire, notamment du fait de sa tendance à délocaliser ses émissions de gaz à effet de serre.

Notoirement absente de la campagne électorale d’Emmanuel Macron, la question climatique est bizarrement apparue après son élection comme un élément central de son discours de chef d’Etat. Visiblement affecté par la décision des Etats-Unis de se retirer de l’accord de Paris, on se souvient que le président français n’avait pas hésité alors à s’ériger en donneur de leçon. L’épisode fut d’ailleurs marqué par ce tweet rageur que chacun garde en mémoire : «Make our planet great again» – paraphrase du «Make America great again» du président des Etats-Unis. Le slogan eut alors l’effet d’une véritable bombe médiatique, se répandant à une vitesse telle qu’il devint en quelques heures le tweet français le plus relayé de l’histoire des réseaux sociaux.

Mais comme chacun sait, il faut parfois se méfier des bombes : il arrive qu’elles vous sautent à la figure. C’est ce qui pourrait arriver à Emmanuel Macron s’il venait à oublier que la France est encore loin de pouvoir donner des leçons au reste du monde en matière de transition post-carbone. Car si notre pays peut s’enorgueillir d’être parvenu à réduire d’environ 15 % ses émissions de gaz à effet de serre depuis 1990, il faut se souvenir que la marche à gravir est d’une tout autre hauteur.

Pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés à l’horizon 2050, la France devra en effet réduire de 75 % ses émissions, ce qui suppose d’accélérer considérablement le rythme de la transition : d’une modeste réduction des rejets de 1 % par an, il faut urgemment passer à un rythme annuel de 3 à 4%… et maintenir cette cadence pendant plus de trente ans ! Autant dire une véritable révolution.

Et comme si le défi à relever n’était pas suffisamment immense, voilà que les réductions d’émissions affichées jusque-là par la France apparaissent en réalité comme largement factices. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est le secteur de l’industrie qui a le plus diminué ses rejets de gaz à effet de serre au cours des décennies passées. Or cette baisse est en grande partie due à la délocalisation massive de la production dans les pays en développement. Et comme les Français n’ont pas pour autant réduit leurs consommations de biens manufacturés, cela revient à dire que les émissions de ce secteur ont été, elles aussi, délocalisées. C’est ce dont témoigne l’empreinte carbone de la France. Cet indicateur, qui mesure les émissions incorporées dans la consommation finale des ménages, nous apprend que le mode de vie des Français génère sur l’ensemble de la planète plus de 10 tonnes de CO2 par habitant, par an, soit 45 % de plus que les émissions nationales. Autrement dit, la France délocalise près d’un tiers des émissions nécessaires à la consommation finale de ses habitants. Une étude menée en 2010 montrait même qu’entre 1990 et 2007, alors que la France réduisait ses émissions directes de gaz à effet de serre, son empreinte carbone continuait de croître.

Evidemment, cette nuance n’aura pas pu échapper à un Président dont on sait qu’il revendique publiquement la complexité de sa pensée. Reste alors à faire de la France un pays réellement exemplaire, capable de réduire drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre sans pour autant les reporter sur le reste du monde. Sans quoi il sera probablement plus difficile à l’avenir pour Emmanuel Macron d’inviter les autres nations à faire de la planète un endroit… «great again».

En matière de transition écologique, peut-être encore plus que dans d’autres domaines, il est décidément temps de passer des petites phrases assassines aux actions d’envergure."

Aurélien Boutaud et Natacha Gondran  (qui sont les auteurs de l’Empreinte écologique)

 

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Une enquête de la BBC révèle une omission volontaire de plusieurs pays sur leurs déclarations d'émissions de gaz à effet de serre, ce qui pourrait compromettre sérieusement l'accord de paris (déjà non contraignant et ne rentrant pas du tout dans les clous de l'objectif maximum +2°c)...

http://www.bbc.co.uk/programmes/b0901fqy

 

Ce qui serait entre autre à l'origine (avec peut-être une baisse de la capacité des écosystèmes à stocker le CO2 excédentaire) de l'écart entre la supposée stagnation des émissions de CO2 (basée sur les déclarations de chaque pays) et la concentration de C02 dans l'atmosphère en accélération inédite depuis 2015, ce qui inquiète notablement les scientifiques (cf cet article) :

https://www.nytimes.com/2017/06/26/climate/carbon-in-atmosphere-is-rising-even-as-emissions-stabilize.html

 

Mais bon, selon moi rien d'étonnant, et qui révèle entre autre une hypocrisie patente et mortifère des états sur le climat, cf un article que j'ai écris il y a deux semaines à ce propos : 

https://docuclimat.com/2017/07/24/pendant-que-nous-nous-focalisons-sur-trump-les-politiques-contre-le-climat-et-la-biodiversite-saccelerent-dans-le-monde-etat-des-lieux-dune-hypocrisie-generalisee/

 

Je crois sincèrement qu'on est mal barré... :( 

 

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Posté(e)
Laussonne 43150 (930m)
Il y a 5 heures, Yoann44 a dit :

 

Mais bon, selon moi rien d'étonnant, et qui révèle entre autre une hypocrisie patente et mortifère des états sur le climat, cf un article que j'ai écris il y a deux semaines à ce propos : 

....

....écrit il y a 2 semaines ou pendant 2 semaines xD

merci,  beaucoup de lectures intéressantes mais j'avoue ne pas en avoir encore fait le tour complet :o

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Posté(e)
Relevés à Laval Sur Vologne (448m) depuis le 01/01/2013

ouhhh je sens que l'ami Bernardt va m'énerver >:(^_^

 

si je ne conteste pas ce qu'il dit il oublie un point CRUCIAL: 1 ha de prairie stocke annuellement 760kg de C02 soit plus qu'une forêt en fin de vie. De même l'épandage de fumier et de lisiers dans les champs font économiser 4.5 millions de tonnes de CO2 par rapport aux engrais chimiques donc oui l'agriculture dégage des gaz a effets de serre (et encore ça baisse fortement notamment avec le développement du compostage mais surtout de la méthanisation par exemple) mais l'agriculture stocke 80% de ses émissions (pas sur à 100% de ce chiffre par contre) donc ce monsieur est bien gentil mais il devrait mettre en parallèle émission/stockage de gaz a effet de serre et la l'agriculture est beaucoup plus vertueuse que les autres domaines d'activités, mais ça il omet de le dire...

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Attention,

On n'est pas là pour faire le procès du bio et des écolos (message mis en invisible, mais celui ou celle qui l'a écrit se reconnaitra)

Merci d'en revenir à quelques chose de plus constructif!

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Posté(e)
Derrière la baie de DZ

Mais ça n'a rien de bio ou écolo (?), juste de terre labourable, d'agriculture, point.

A la limite le bio a besoin de labour alors que les non-bio ont le glyphosate pour le TCS...

 

C'est juste que l'on pense (que les rapports optimistes nous disent...) que l'agriculture peut soit bien réduire sa part, soit stocker pour les autres. Dans les deux cas, c'est tout de même un leurre. ;)

Modifié par Dam29
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Posté(e)
Relevés à Laval Sur Vologne (448m) depuis le 01/01/2013
Le 11/08/2017 à 23:24, Dam29 a dit :

Un labour et tu déstockes... 

 

tu me confirmes ce que je pense du coup, les vegans sont nocifs car leur mode d'alimentation nécessite des cultures en rotation, alors que l'élevage valorise des millions d'hectares de prairies qui sont de vraies puits à carbone...

 

quand à dire que c'est un leurre, j'attend que tu me montres quel autre secteur d'activité en stocke autant , l'industrie? le transport? j'ai hâte de te relire...

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Là on ne parle que des des régions d'élevage qui sont loin d'être une généralité en France, surtout que l'on a même retourné des prairies dans certaines régions dont la mienne d'origine  pour en faire de la culture en supprimant haies, chemin creux, retenues d'eau etc..   

  Pourtant même en culture il y a la solution du "semis direct" qui a rencontré un certain succès au Brésil .

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Posté(e)
Derrière la baie de DZ

Oui Bernard, les prairies misent en culture, c'est surtout à la fin des années 70-80 parce que la Pac payaient peu la prairie...

Le mal est fait.

 

Je pense que tu sais lire Aircraft. 

 

Les sols agricoles ont perdu en moyenne entre 1.5 et 3 % d'humus stable (carbone) selon les régions en 70 ans. Ca en fait du carbone...

Pour le reste c'est plus compliqué que ça. Peu de ferme ont un bilan carbone.

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Et en plus les plantes ne serviraient pas qu'à stocker le carbone mais aussi elles influenceraient le climat et notamment le déclenchement des pluies comme cela a été constaté en forêt amazonienne :

 

https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/entre-septembre-et-decembre-la-foret-amazonienne-fait-tomber-la-pluie_115381

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Posté(e)
Laussonne 43150 (930m)

Le Diesel se transformant en un moteur à… essence. A moins que ce ne soit l'inverse !

"Le principe de compression homogène dans un moteur à essence, les constructeurs en rêvent depuis quinze ans déjà. Au moins. Dès l'instant où l'Allemand Daimler a fait mine de dégainer, les autres géants de l'automobile ont renchéri. C'est ainsi qu'on vit General Motors présenter en 2008 — un an après le prototype DiesOtto de Daimler — une Opel Vectra expérimentale à moteur HCCI (Homogeneous Charge Compression Ignition) censé brûler 15 % de carburant en moins qu'un moteur à essence traditionnel.

Dix ans plus tard, ce n'est pas un gain de 15 % mais bien de 20 à 30 % que le constructeur japonais Mazda promet avec son moteur à technologie HCCI. Surtout, il ne s'agit plus d'une expérience de laboratoire mais bien d'un moteur dont la commercialisation est programmée pour 2019. L'avenir est enfin arrivé.

Un moteur à essence aussi sobre que le Diesel. Sans les émissions.

Nous vous l'expliquions en septembre 2016, à l'occasion de l'exposé des secrets du moteur Nissan qui rêve d'enterrer le Diesel : comprimer plus fortement le mélange air-essence permet d'en tirer davantage d'énergie utile. Ce qui, en retour, permet de l'économiser. Malheureusement, à trop vouloir le comprimer, le mélange air-essence finit par s'enflammer spontanément : l'explosion intervient sans crier gare, alors qu'il est primordial pour la longévité de la mécanique de commander l'allumage au moment idoine. C'est le rôle de la bougie.

Le moteur Skyactiv-X se présente comme "le premier moteur à essence de série au monde à allumage par compression". Ce qui signifie que l'allumage n'est plus commandé par l'étincelle électrique mais par l'élévation de température consécutive à la compression du mélange. Ou plutôt par une combinaison des deux, puisque c'est là que réside l'originalité du système Mazda. Tout l'art des motoristes consiste à maîtriser ce moment clé de l'allumage, un savoir-faire qui a manqué aux motoristes allemands et américains pour passer du stade du prototype à celui de la série.

Pour augmenter le taux de compression sans sombrer dans les affres destructeurs du cliquetis, les motoristes de chez Mazda ont choisi la voie de la charge homogène, dite HCCI. Alors que leurs homologues de chez Nissan (ainsi que ceux de chez MCE-5, en France) ont choisi la voie du : le mélange est plus ou moins comprimé selon la charge de travail exigée.

Dans un moteur HCCI, le taux de compression reste fixe. Mais il est plus élevé qu'à l'ordinaire. Dans le cas du moteur Mazda Skyactiv-X, ce taux atteint les 18:1, plus haut que dans la plupart des moteurs Diesel. De quoi tirer le meilleur parti du moindre gramme de carburant et décupler la production de chaleur à chaque explosion. C'est cette chaleur qui détend les gaz et pousse les pistons qui font tourner le moteur.

Allumage par compression plutôt que par bougie

Pour éviter le cliquetis, le moteur Mazda Skyactiv-X mise sur la "charge homogène". Cela signifie que les fines gouttelettes de carburant se répartissent harmonieusement dans le volume qu'occupe la chambre de combustion. Résultat, il y a moins de résidus de combustion que dans un moteur à essence conventionnel où, typiquement, le front de flammes démarre dans une zone très riche autour de la bougie. Dans le moteur Diesel aussi, la combustion démarre dans une zone trop riche autour de l'injecteur (formation de particules), au sein d'une chambre où règne un excès d'oxygène (formation d'oxydes d'azote).

Dans le moteur Mazda Skyactiv-X, l'excès d'air permet par ailleurs de se dispenser de papillon des gaz, qui freine la respiration du moteur et gaspille une énergie précieuse (on parle de pertes par pompage).

De cette maîtrise dépend la souplesse et la régularité de fonctionnement du 4-cylindres Mazda Skyactiv-X. Car à la difficulté de rester en-deçà des frontières du cliquetis, s'ajoute celle de la phase transitoire entre fonctionnement en mélange pauvre et riche ; sans et avec bougie. Cette dernière demeure pour les phases de fortes accélération ou de forte charge, lorsque le moteur admet un surcroît de carburant. C'est pour cette raison que Daimler avait retenu le nom de DiesOtto pour son moteur HCCI : il s'agit de la combinaison des noms de Rodophe Diesel et de Nikolaus Otto, pères respectifs des moteurs Diesel et à essence. En attendant de nous laisser goûter à son 4-cylindres Skyactiv-X, Mazda annonce un couple en hausse de 10 % à 30 % et un rendement en hausse de 20 % à 30 % par rapport au 4-cylindres essence Skyactiv-G actuel. Ce qui équivaut au rendement du 4-cylindres Diesel Skyactiv-D, les particules et les NOx en moins. Pour vous donner une idée des progrès accomplis, le 4-cylindres Mazda de 2008 de même cylindrée consommait entre 35 % et 45 % de super en plus que le futur Skyactiv-X à allumage par compression."

 
Modifié par bill07
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Excellent tout ça mais il demeure le fait, qu'il y a moins d'énergie dans un litre d'essence que dans un litre de gazole et ça c'est immuable.

Si on doit faire des recherches pour améliorer le rendement des moteurs thermique, il vaut mieux le faire avec le carburant le plus riche en termes d'énergie.

D'autant plus que les systèmes de dépollution sont bien plus avancés sur le diesel que sur l'essence extrêmement polluant à froid (ça personne n'en parle, hélas).

Nous sommes en plein délire où tout le monde veut la disparition de tous les diesel alors que seuls les vieux modèles polluent !

Quant à l'électrique il reste une utopie même chez Tesla (j'ai échangé à ce sujet avec un automobiliste, qui faisait un essai de deux jours en Tesla, sur une aire d'autoroute cet été) dont l'autonomie devient ridicule sur autoroute en pleine canicule pour diverses raisons connues mais cachées (climatisation, vitesse, gestion des batteries par forte chaleur etc ...).

Il faut aller au plus simple et au plus rapide si on ne veut pas atteindre les 5°C en fin de siècle.

 

L'hybride Diesel a été hélas abandonné un peu vite et c'est dommage car il alliait à la fois la propreté de l'électrique et les très basses consommations du diesel sur routes à vitesse élevée.

Cette technologie pourrait faire baisser les consommations moyennes jusqu'à 2 litres aux cents en moyenne (moins de 100g de CO2 au kilomètre).

Seul PSA s'est impliqué dans ce domaine, c'est dommage car l'avenir proche est là.  https://www.groupe-psa.com/fr/actualites/innovation/hybrid-diesel/

Pour exemple Mitsubishi a voulu faire un 4X4 hybride essence, c'est un bide complet car inexploitable pour ceux qui ont besoin d'un 4X4 dans leur vie de tous les jours.

 

Modifié par franckdemline
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Posté(e)
Laussonne 43150 (930m)
Il y a 3 heures, franckdemline a dit :

Excellent tout ça mais il demeure le fait, qu'il y a moins d'énergie dans un litre d'essence que dans un litre de gazole et ça c'est immuable...

Quant à l'électrique il reste une utopie même chez Tesla (j'ai échangé à ce sujet avec un automobiliste, qui faisait un essai de deux jours en Tesla, sur une aire d'autoroute cet été) dont l'autonomie devient ridicule sur autoroute en pleine canicule pour diverses raisons connues mais cachées (climatisation, vitesse, gestion des batteries par forte chaleur etc ...).

Il faut aller au plus simple et au plus rapide si on ne veut pas atteindre les 5°C en fin de siècle.

L'hybride Diesel a été hélas abandonné un peu vite et c'est dommage car il alliait à la fois la propreté de l'électrique et les très basses consommations du diesel ...

 

Je vais te titiller un peu ;)

1- Perso, j'aime bien raisonner en terme d'équivalent énergie/masse et dans ce cas l'essence à un pouvoir calorifique supérieur au gazole. 

....bon tu vas me dire qu'économiquement parlant, on achète des barils de pétrole et des litres de carburant... à la pompe  xD !

En terme d'énergie disponible pour les transports, un des gros problème de l'H2 est là: fort pouvoir calorifique en MJ/Kg (plus de 2.5 fois les alcanes ou carburants classiques).... mais près de 3 fois moins en MJ/L. 

2- 3 sur les 2 derniers items je te rejoins complètement.

Modifié par bill07
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L'hybride Diesel n'est pas tout à fait mort, Renault vient de l'intégrer sur le Scénic, la Mégane, le Kangoo et, à termes sur tous les modèles Diesel.

Mais c'est fait en mode générique et économique (1000 €uros de surcout uniquement) avec un moteur de 10 kW  qui assiste le moteur Diesel lors des accélérations et au démarrage.

Le moteur électrique complémente le Diesel en cas de besoin.

La batterie est limitée à 48 Volts (et non 300 volts comme chez PSA ou Toyota) mais elle récupère l'énergie lors des décélérations ce que ne fait pas Toyota ou PSA.

Les auxiliaires électrique qu'ils soient en 12 volts ou en 48 volts sont pris sur cette énergie de récupération.

 

 

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Posté(e)
Laussonne 43150 (930m)

Selon deux chercheurs de l'université d'Harvard, ExxonMobil savait depuis les années 80 que le réchauffement climatique était réel et causé par des activités humaines. Mais l'entreprise pétrolière américaine a publiquement entretenu le doute sur cette réalité, trompant ainsi ses actionnaires et les citoyens.ExxonMobil aurait occulté des informations sur le changement climatique. ( AFP / ERIC PIERMONT)

Les auteurs, Geoffey Supran et Naomi Oreskes, expliquent s'être lancés dans l'analyse de 187 documents produits par le pétrolier américain entre 1977 et 2014 (publications scientifiques, documents internes et tribunes payantes dans le New York Times...). Une décision prise après le démenti opposé par le pétrolier à des articles de presse l'accusant d'avoir occulté des informations sur le réchauffement de la planète.

"Nous rejetons clairement les accusations. Notre entreprise a de manière continue, publique et ouverte cherché et discuté des risques liés au changement climatique", s'était à l'époque défendu le groupe, dirigé de 2006 à 2016 par l'actuel chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson.

La sincérité des informations sur le changement climatique communiquées par ExxonMobil, qui de longue date a financé des recherches sur le sujet, est au cœur de plusieurs procédures juridiques aux États-Unis. Une enquête du site InsideClimate News, publiée à l'automne 2015, avait déjà pointée du doigt la communication du groupe américain sur le sujet.

"UNE CONTRADICTION SYSTÉMATIQUE"

Des enquêtes ont notamment été diligentées par les procureurs des États de New-York et du Massachussetts et le gendarme américain de la Bourse (Security and exchange commission) cherche aussi à savoir si le pétrolier a de bonne foi informé ses actionnaires des risques pour son activité et s'il a correctement ajusté la valorisation de ses actifs.

Sur un plan éthique, Geoffrey Supran et Naomi Orekes, sont catégoriques : "Nous avons identifié une contradiction systématique entre ce qu'Exxon disait du changement climatique dans des cercles privés ou académiques et ce que l'entreprise disait au public dans le New York Times".

Ils ont établi que 83% des publications scientifiques et 80% des documents internes étudiés reconnaissent que le changement climatique est "réel et causé par les hommes", lorsque "81% des tribunes parues dans le New York Times expriment un doute" à ce sujet.

Ainsi, soulignent-ils, les discussions internes à l'entreprise étaient conformes aux connaissances scientifiques du moment, avec leur lot d'incertitudes, mais les tribunes dans la presse mettaient essentiellement l'accent sur les incertitudes, produisant un discours incohérent avec l'avis de la plupart des scientifiques. "ExxonMobil a trompé le public".

En 1982, le pétrolier évoquait et quantifiait déjà par exemple "le budget carbone", c'est-à-dire les émissions de gaz à effet de serre qu'il ne faut pas dépasser pour limiter la hausse de la température mondiale en deçà 2°C et prévenir les impacts les plus dramatiques.

Si ExxonMobil s'est saisi depuis longtemps en interne du changement climatique, le pétrolier refusait d'évaluer l'impact financier des politiques pour le limiter. Mais en mai, une nouvelle motion allant dans ce sens a recueilli une majorité de voix parmi ses actionnaires, soucieux d'éviter une brutale dépréciation d'actifs à l'avenir.

"ExxonMobil a cherché à semer le doute sur la cause et l'ampleur du changement climatique" et "ce seront les investisseurs qui vont payer la note si l'entreprise ne se prépare pas à un futur sans émissions de CO2", a déclaré  Natasha Lamb, l'un des actionnaires à l'origine de la motion.

Les records du changement climatique observés en 2016. 

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Modifié par bill07
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Posté(e)
Chambéry (Savoie, 73), 270m

Je ne savais pas où trop mettre ceci  je pense ici c'est le mieux. On se rend compte à quel point l'homme à un impact considérable:

 

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Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau
Il y a 7 heures, gugo a dit :

Je ne savais pas où trop mettre ceci  je pense ici c'est le mieux. On se rend compte à quel point l'homme à un impact considérable:

 

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Si les humains venaient à disparaitre d'un seul coup, du jour au lendemain, il n'y a pas que les déchets nucléaires qui resteraient. Il y a aussi les stigmates des explosions des diverses centrales. Car si il n'y a plus personne pour s'en occuper, elles ne vont certainement pas rester tranquille.

Modifié par Martini
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