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Classification des orages


Messages recommandés

Posté(e)
Saint André de Sangonis (34)

Bonjour à tous default_laugh.png

J'aimerai savoir à partir de quels critères peut-on qualifier un orage de faible/moyen/fort.

Ainsi je voudrai savoir à partir de quel cumul de précipitation peut-on considérer un orage de fort, savoir quelle activité électrique faut-il pour classer un orage ...

Pour l'instant j'ai posé ces critères comme classification (pour rentrer mes observations sur Météo-Alerte par exemple)

Orage faible: pluie faible, activité électrique relativement faible, cumul total des précipitation à la fin de l'épisode < à 5 mm

Orage modéré: pluie modérée à forte, activité électrique soutenue, micro-coupure de l'électricité, environ 1 éclair toutes les 20 sec, cumul total des précipitation à la fin de l'épisode supérieur à 10 mm.

Orage fort: Pluie très forte, intensitée des pluies supérieures à 50 mm/h (estimation), foudre très fréquente (1 éclair tous les 10 sec, voir moins), cumul total des précipitations à la fin de l'épisode supérieur à 20 mm.

Voici ma classification, j'aimerai maintenant avoir la votre, ou celle des organismes météorologiques (Météo-France ..)

Merci à vous tous default_laugh.pngdefault_flowers.gif

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

C'est une question intéréssante, mais il y aurait autant de classification possible que d'interprétation. Sur certains sites, ils utilisent une échelle de 1 à 7 comme chez Bew, d'autres utilisent une échelle de 1 à 5.

Perso si je devais faire une échelle, ça serait en fonction de la classification précise du type d'orage (mono-multi-super) puis de sa sous-classe (mono classique- mono pulsation etc....) et enfin de sa violence, basé sur les précipitations visible sur radar et non du ressenti sur un lieu A, basé aussi sur son activité éléctrique (pareil basé sur une carte météorage et non de ce que l'on ressent à tel lieu et tel moment), mais ça serait impossible à faire.

C'est en tout cas très subjectif si on se base uniquement de ce que l'on a vécu. Une vrai classification objective est obligé de prendre l'orage dans son ensemble grâce aux radars et aux images satellites et aux obervations sur le terrain (grêle, structure nuageuse etc...). Mais ça rend les choses encore plus longue.

J'aime bien la classification de Bew sinon, qui reste abordable tout en étant précise.

Le mieux étant de décrire l'orage avec des mots plutôt qu'un type. C'est ce que font les bénévoles de Météo-France en remplissant une grille (précipitation relevé, taille des grelons, nombre de coup de foudre, durée de l'orage etc...), accompagné de commentaires, sans classer cela dans un type (faible - moyen - fort enfin si je me souviens bien, à confirmer).

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Voilà un topic dans lequel je peux apporter ma contribution.

Déjà, je crois qu'il faudrait distinguer classification et échelle d'intensité, cette dernière plus restrictive. Par exemple, (arrêtez-moi si je dis une bêtise) si un orage monocellulaire est en général faible ou modéré, il peut être aussi extrêmement violent (supercellule, orages en V...).

[bon c'est vrai là je cherche un peu la petite bête default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> , les supercellules étant souvent classées à part des monocellulaires et quant aux orages en V, je ne suis pas sûr qu'il s'agisse bien de monocellulaires même si leur alimentation est unique]. En général, structures et intensités doivent se recouvrir (?).

Autre chose : dans mes suivis, j'ai été amené à normaliser mon vocabulaire, justement pour que le lecteur puisse être sûr de ce que j'entends par "orage fort", "violent", "modéré"... et bien distinguer en cela mon vocabulaire personnel de celui des journalistes. Les acceptions sont en effet bien différentes selon les uns et les autres, fonction du vécu.

Et du coup, partant du vocabulaire j'en suis arrivé à établir une échelle perso des orages, basée uniquement sur l'intensité des dégâts et la mesure de certains paramètres (foudre, précipitations, vent), et qui peut s'appliquer différemment aux différentes échelles (locales, régionales...).

Mais attention, il s'agit d'une échelle personnelle, établie à des fins personnelles pour y voir plus clair dans mes suivis (celle de Bew ne me convenait pas). A prendre donc avec des pincettes, la chose ayant l'air d'être très délicate à opérer avec plein de paramètres à croiser (étendue, durée, structure, violence)...

Voici donc ces tentatives exposées, dans un extrait d'un autre topic :

TERMINOLOGIE

1) Orage faible

un ou deux coups de tonnerre dans un ciel gris clair, quelques lueurs...

2) Orage modéré

Eclairs réguliers bien qu'espacés (1 toutes les 10 secondes gros maximum...), bonne petite pluie sans conséquences, un peu de vent (40-50 en rafales maxi espacées)

3) Orage fort/costaud/gros orage

Foudre insistante 1 éclair toutes les 10 à 5 secondes ( impacts ou intranuageux ), rafales à 70-80 km/h, grosses averses pluie ou grêle ; quelques dégâts légers, annulations ou accidents indirects possibles (accidents de la route sur la chaussée glissante...).

4) Orage intense/très fort/très costaud/très gros orage

Un éclair toutes les 2-3 secondes (ciel presque constamment illuminé), rafales à 90-100 km/h, très grosses averses avec débuts d'inondation et ravinement du sol (il pleut "à seaux"), grêle destructrice... Dégâts qui commencent à devenir conséquents (branches d'arbre sur les routes et arbres penchés, toitures endommagées, cultures endommagées par la grêle...)

5) Orage violent / très intense

1 éclair par seconde, des vents entre 100 et 110 km/h, tornade, très fortes pluies ou pluies durables avec inondations, destruction des cultures par la grêle, arbres déracinés, toitures détruites...

6) Orage très violent / extrêmement violent

La catastrophe. Ciel illuminé d'apocalypse (plus de 2 ou 3 éclairs par seconde), vents très destructeurs (plus de 110 km/h), tornade, inondations catastrophiques. Classements de communes en Catastrophe Naturelle...

Orages marquants

suffisamment forts pour -au minimum- marquer les mémoires ou être évoqué dans les journaux.

Proposition d'échelle d'intensité des orages

en rapport avec les descriptions et données objectives énoncées plus haut

- Je qualifie l'orage en rapport avec le plus fort de ses paramètres. Donc si vraiment extrême, un seul de ces éléments peut m'amener à considérer un orage comme "violent", quand les autres paramètres restent modérés voire absents.

- Les qualificatifs peuvent être différents pour les vagues orageuses dans leur ensemble, et les phénomènes locaux qui leur sont associés (vague orageuse forte avec violente microrafale par ex).

Cat 1 : orages faibles

Cat 2 : orages modérés

Cat 3 : orages forts

3 a : orages dont 1 paramètre seulement (foudre, vent ou précipitations) peut être qualifié de "fort"

3 b : orages dont 2 paramètres peuvent être qualifiés de "fort"

3 c : orages dont 3 paramètres peuvent être qualifiés de "fort"

Cat 4 : orages très forts

4 a : idem

4 b : idem

4 c : idem

Cat 5 : orages violents

5 a : idem

5 b : idem

5 c : idem

Cat 6 : orages très violents/extrêmement violents

6 a : idem

6 b : idem

6 c : idem

Par exemple, si a priori je devais classer les orages et inondations dévastatrices de ces derniers jours dans le Valenciennois et dans l'Oise, je pense qu'au moins localement on aurait pu avoir du 6 a.

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Intéressant...et sujet à grande discussion default_dry.png

Perso j'insisterais aussi sur des paramètres précis qui démontrent la puissance de l'orage, donc ça rejoint beaucoup ce que dit Nico.

L'activité électrique, les intensités de precipitations (pas le cumul total), la taille des grêlons, la vitesse des vents (en regardant le contexte : si le flux est très rapide, alors on peut avoir de fortes rafales de vent sans que les orages soient très puissants).

Je mettrais 4 niveaux, en regroupant 4, 5 et 6 qui sont tous très violents. Par contre, un orage faible peut sans doute avoir une bonne averse avec grésil, car sinon on va mettre tous les orages hivernaux en "modéré". Et je pense que pour qualifier un orage de "fort", il faut au moins une bonne activité électrique.

Ceci dit ça peut être intéressant de faire des sous-classements a,b et c pour monter quels phénomènes l'orage a cumulé.

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Pour moi, j'aurais tendance à considérer uniquement 3 seuils (faible/modéré - Fort - violent). En prenant en compte un phénomène qui aurait franchit le "seuil" indépendamment des autres. Par exemple, un orage laissant un cumul de 30 ou 40mm en moins d'une heure sera considéré comme fort, peu importe qu'il ai produit une forte activité foudre ou autre à coté. C'est un "classement" beaucoup plus flou et moins développé que celui de Nico par exemple. Un orage laissant 10mm, ou alors ne produisant que quelques coups de foudre étant alors considéré comme quelconque.

Après y a aussi un point qui n'a pas été développé encore, c'est la prise en compte de l'évolution de l'orage. Par exemple un orage faible à un endroit peut très bien être un orage qui fut très violent ailleurs mais qui est en phase d'affaiblissement/dissipation. Dans ce cas là, prends t'on en considération chaque situation indépendamment? Ou alors l'orage dans son ensemble (surface, distance, temps)?

Difficile tout ça et pas très clair pour moi default_dry.png

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Effectivement la refonte des niveaux aurait le mérite de simplifier cette échelle qui en comporte beaucoup, les orages vraiment ultra violents restant exceptionnels (juillet 2003, juin 1967...).

Sinon et pour répondre à l'une des questions initiales de Cirrus, d'autres échelles avaient été proposées je me souviens je vais vous les retrouver (chez Phototormenta). Pour celle de Bew, je me souviens que je ne l'avais pas trouvée très commode. Mais comme c'était il y a longtemps, faudrait que je la retrouve pour voir. Quant à MF ou autres organismes officiels, je ne leur connais pas d'échelle particulière (?)...

Ce serait bien de pouvoir toutes les comparer ici default_flowers.gif .

Par contre, un orage faible peut sans doute avoir une bonne averse avec grésil, car sinon on va mettre tous les orages hivernaux en "modéré".

Tous modérés les orages hivernaux ? ça dépend des régions alors, car ils peuvent être forts voire violents dans les régions littorales en période hivernale, et ce n'est pas exceptionnel...

Pour ce qui est des orages avec "bonne averse de grésil" en fait, tout dépend de ce que l'on entend par "orage faible" ou "orage modéré". Les appellations sont en effet reliées chez moi à des choses précises qui ne sont pas forcément les mêmes chez tout le monde. Cette échelle est personnelle, avec les défauts que cela suppose... default_dry.png

Et je pense que pour qualifier un orage de "fort", il faut au moins une bonne activité électrique.

Pour la prépondérance de l'activité électrique, j'ai souvent vu les avis diverger. La question est intéressante, car ça revient à se poser la question de savoir ce qu'on appelle un orage. Bien sûr, je te rejoins pour dire qu'il faut de l'activité électrique (même sporadique) et de la convection (formation de Cbs) pour qu'on puisse parler d'orage (et encore je me pose quand même la question : à partir du moment où le cb est formé, le temps lourd et sombre, et la convection évidente sans qu'on ait encore eu notre premier éclair, peut-on déjà parler d'orage ou seulement de "temps préorageux" ?).

Et puis surtout, est-il nécessaire qu'il y ait une bonne activité électrique pour qualifier un orage de "fort" ? Je sais que beaucoup pensent comme toi, et il y a même une sorte de tendance générale à associer la force d'un orage à l'intensité de son activité électrique. Pourtant, que dire d'un orage qui s'accompagne de vents violents ou d'inondations catastrophiques sans grande activité électrique (même s'il y en a forcément un peu) ?

Par exemple un orage faible à un endroit peut très bien être un orage qui fut très violent ailleurs mais qui est en phase d'affaiblissement/dissipation. Dans ce cas là, prends t'on en considération chaque situation indépendamment? Ou alors l'orage dans son ensemble (surface, distance, temps)?

Ben à ce moment-là, suffirait de dire qu'un orage est passé du stade 3 au stade 5 par ex au fur et à mesure de son évolution. Tout comme les tornades passent de l'intensité F1 à l'intensité F3 au cours de leur trajet. D'ailleurs on peurrait aussi appliquer cette souplesse à l'échelle géographique, orage d'intensité 3 à l'échelle régionale, mais 5 voire 6 très localement (microrafales, grêle intense ou autres phénomènes localisés)...
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Tous modérés les orages hivernaux ? ça dépend des régions alors, car ils peuvent être forts voire violents dans les régions littorales en période hivernale, et ce n'est pas exceptionnel...

Non c'est pas çà que je veux dire. Les orages qui laissent 2 éclairs et une puissante averse sont courants dans les traînes actives en hiver. Or ce sont plutôt des orages faibles dans ma vision des choses.

Et puis surtout, est-il nécessaire qu'il y ait une bonne activité électrique pour qualifier un orage de "fort" ? Je sais que beaucoup pensent comme toi, et il y a même une sorte de tendance générale à associer la force d'un orage à l'intensité de son activité électrique. Pourtant, que dire d'un orage qui s'accompagne de vents violents ou d'inondations catastrophiques sans grande activité électrique (même s'il y en a forcément un peu) ?

Oui c'est sûr, c'est une vision subjective. Une pile électrique peut ne pas donner de phénomènes très violents, alors qu'un orage moyennement électrique peut donner d'autres phénomènes très violents.

Disons qu'un orage fort devrait avoir au moins une activité électrique moyenne tels ton 2. Ca marche ? default_flowers.gif

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Pourtant, que dire d'un orage qui s'accompagne de vents violents ou d'inondations catastrophiques sans grande activité électrique (même s'il y en a forcément un peu) ?

Eh bien c'est une très forte averse orageuse default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je fais partie de ceux qui pensent qu'on qualifie la puissance un orage avant tout à partir de son activité électrique. C'est tout de même l'essence du terme "orage".

Si la pluie prédomine largement sur l'activité foudre, on parlerait plutôt d'averse et on la qualifierait d'orageuse (qualitatif) et de plus ou moins forte (quantitatif)...

Autrement dit, si la pluie est très forte mais l'activité électrique faible, ce n'est pas l'orage qui est violent, mais l'averse !

Averse ou pluie orageuse, c'est selon...

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

De toute façon la définition même d'un orage désigne forcément un indice keraunique (= entendre le tonnerre). Sinon on parle effectivement d'averse ou de cumulonimbus mais pas d'orage.

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Classer réellement les orages est à mon avis très complexe car

a) c'est un phénomène évolutif dans le temps et dans l'espace : Un orage qualifié violent sur Orléans peut devenir faible par exemple quelques heures plus tard sur la Lorraine alors il est violent ou faible ?

Il faudrait peut être dans ce cas le classer au maximum de sa puissance.

default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> La puissance : Nombre d'éclairs par seconde ? Précipitations en quantité ? Grêle ou pluie ?Vent en rafales ?

c) Le lieu où sévit l'orage occassione des dégats différents s'il se trouve sur une ville ou dans la campagne.

Bref, je ramasse les copies dans 4h.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

L'échelle Bew ici sinon basé sur 3 criteres (éclair - intensité précipitation (+ phenomene tourbillonaire) - durée)

http://www.natureinsolite.com/chronique/echelle.html

On pourrait faire plus compliqué c'est certain, mais je la trouve simple et performante. De plus autant que nous utilisions tous la même échelle dans un soucis de complémentarité, alors je fais un peu de pub.

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

L'orage fort/violent est défini dans le manuel de l'observateur de surface OMM utilisé par tous les services météo : On doit entendre le tonnerre fort pratiquement en permanence (en dessous il y a juste la catégorie orage modéré/faible).

C'est logique que la définition soit basée uniquement sur le tonnerre et la foudre étant donné que les pluies et les vents ont leur propre classification dans les obs (ces phénomènes peuvent se produire sans orage au contraire du tonnerre de la foudre et des éclairs (sans eux pas d'orage) ).

Donc un orage avec qq impacts espacés + 100 mm en 1h + un vent maxi à 110 km/h, est un orage faible avec des pluies fortes et un vent tempêtueux/violent.

Après pour la classification en climato d'après les auteurs de l'étude citée plus bas, il n'y a pas d'échelle reconnue par tous.

On peut tout inventer à partir du moment où elle est basée sur une étude statistique et non sur des seuils choisis au petit bonheur la chance, ou sur de vagues impressions perso.

Une étude a été publiée à l'AIC 2003 sur la climato de la foudre à partir des données de météorage pour la création d'une échelle d'intensité fiable et pratique à 5 niveaux, commandée par le MEDD (ministère du développement durable). L'échelle est décrite dans CEMAGREF et al. 2002.

Pour résumer la publication de l'AIC, après études de diverses corrélations et de stats pour choisir les critères significatifs et les bons seuils (donc très loin des méthodes pifomètriques), ils ont déterminé 5 classes d'amplitude maximale mesurée (<50, 100, 150, 200 kA, >= 200 kA) associées à 5 classes de nb d'impacts (<20, 40, 80, 160, >= 160 impacts), pour des pavés de 20 km de côté sur l'ensemble de la France (surface d'un pavé assez proche de la taille caractéristique d'un orage d'après les auteurs : P Lassegue, JM Moisselin, B Vincendon,, D.Minguet, JY Poignet)

En classe 1 on a à peu près 50% des cas observés (les plus faibles)

En classe 2 = 25%

En classe 3 = 15%

En classe 4 = 7%

En classe 5 = 3% des cas (les plus violents)

Bons rêves de classe 5 default_flowers.gif

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Je viens de ranger l'échelle de Bew dans mes favoris, et comme je ne réinstallerai plus mon système avant un bon moment, elle va y rester maintenant. default_dry.png

Sinon merci à ChristianP pour sa réponse détaillée. Il y a donc séparation très nette officiellement entre la notion d'orage et les phénomènes (précipitations, vents...) qui lui sont associes. Perso, j'ai du mal à qualifier de faible un orage avec d'intenses chutes de grêle ou des vents à 120 km/h mais bon, c'est que je perçois l'orage de façon globale.

En tout cas, c'est instructif car dorénavant je vais voir différemment les mentions d'orages faibles des METAR qu'on voit sur Météoalerte, qui ne devraient donc pas forcément correspondre à un tout petit orage (au sens large), et qui pourraient dissimuler des grosses rafales ou d'intenses précipitations (?) ... (?)

Je me permets de dire quand même que c'est pas évident d'arriver à se faire une idée exacte de ce qui se passe sur le terrain, si on n'a pas accès en même temps aux radars.

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

En tout cas, c'est instructif car dorénavant je vais voir différemment les mentions d'orages faibles des METAR qu'on voit sur Météoalerte, qui ne devraient donc pas forcément correspondre à un tout petit orage (au sens large), et qui pourraient dissimuler des grosses rafales ou d'intenses précipitations (?) ... (?)

Je me permets de dire quand même que c'est pas évident d'arriver à se faire une idée exacte de ce qui se passe sur le terrain, si on n'a pas accès en même temps aux radars.

default_flowers.gif Dans un METAR (brut au moins), il n'y a aucun problème pour voir qu'il est observé du vent fort et/ou des pluies fortes, des tornades, de la grêle... au même moment qu' un orage violent ou faible/modéré, signalé.

S'ils sont présents avec l'orage dans la courte période de temps couverte par le METAR, c'est indiqué d'une façon ou d'une autre dans ces messages (c'est diffusé dans les msg bruts, après il faudrait voir en détail les options de décodage des différents sites de météo (autre que l'aéro) qui peuvent sélectionner, filtrer les paramètres selon les besoins)

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Oui enfin l'échelle de Bew met en évidence la beauté du spectacle, c'est quand même pas très sérieux default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

D'après ChristianP, on classe donc officiellement les orages en fonction du tonnerre, et ça peut être compréhensible vu la nécessité de distinguer les phénomènes : l'orage est le SEUL phénomène électrique dans cette vision des choses.

Mais au sens large, un orage et une tempête sont peu différents. On le voit bien d'ailleurs dans les autres langues : storm en anglais, et tormenta en espagnol, ont sens double pour un français. Plus exactement ils ont un sens unique : un épisode/système de temps violent avec vent, pluie, foudre, etc.

A storm is any disturbed state of an astronomical body's atmosphere, especially affecting its surface, and strongly implying severe weather. It may be marked by strong wind, thunder and lightning (a thunderstorm), heavy precipitation, such as ice (ice storm), or wind transporting some substance through the atmosphere (as in a dust storm, snowstorm, hailstorm, etc).

En français, il est difficile aujourd'hui de parler d'orage sans activité électrique, mais réduire l'orage au SEUL phénomène électrique est un abus de langage.

Petit tour d'étymologie sur wiki : Un orage, de l'ancien français ore qui signifiait vent

Et en science on (et j'en fais partie) arrive à dire qu'un orage est nécessairement associé à une activité électrique default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> C'est fou comment on fait évoluer la langue française avec le temps, en changeant carrément le sens des mots default_flowers.gif

Christian P : c'est quand même vrai que sur Météoalerte ou d'autres, "orage fort" est utilisé en cas de forte pluie avec n'importe quelle activité électrique, non ?

Peut-être que le code source des METAR est plus précis, mais j'ai déjà vu "orage fort" à dinard pas loin de chez moi, alors que l'activité foudre était faible, mais par contre une terrible averse.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Oui enfin l'échelle de Bew met en évidence la beauté du spectacle, c'est quand même pas très sérieux default_flowers.gif

Bah non, regarde bien, le petit algorithme calcul ça sur 3 criteres : Intensité des éclairs, Intensité des précipitations, Durée de l'orage.
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L'orage est un électrométéore, et c'est en tant qu'électrométéore qu'il convient avant tout de qualifier le phénomène, c'est à dire en fonction de l'activité électrique. Mais la qualification reste subjective et non déterminée de façon absolue par l'OMM. On pourra donc considérer comme orage fort un orage qui s'accompagne d'une forte averse de grêle même si l'activité électrique reste modérée. L'idéal est de qualfifier l'intensité de l'orage proprement dit et celle de l'averse : ex. orage faible et averse de pluie modérée.

A noter que dans les METAR, on ne qualifie jamais l'intensité de l'orage mais uniquement celle des précipitations. Ex. +TSRA = orage avec pluie forte. Quand un orage est observé sans précipitation, on trouve TS seul qui signifie "orage à l'aérodrôme sans précipitation". Dans le code SYNOP par contre, lorsqu'il y a un orage au moment de l'observation avec précipitations, l'observateur qualifie l'intensité de l'orage mais pas celle des précipitations (avec la nuance que j'ai donné plus haut, une forte précipitation pouvant faire basculer dans l'orage fort).

Bref, il faut retenir qu'il n'existe pas de critères officiels stricts et que la détermination reste partiellement subjective, même pour les observateurs professionnels.

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

L'orage est un électrométéore, et c'est en tant qu'électrométéore qu'il convient avant tout de qualifier le phénomène, c'est à dire en fonction de l'activité électrique. Mais la qualification reste subjective et non déterminée de façon absolue par l'OMM. On pourra donc considérer comme orage fort un orage qui s'accompagne d'une forte averse de grêle même si l'activité électrique reste modérée. L'idéal est de qualfifier l'intensité de l'orage proprement dit et celle de l'averse : ex. orage faible et averse de pluie modérée.

A noter que dans les METAR, on ne qualifie jamais l'intensité de l'orage mais uniquement celle des précipitations. Ex. +TSRA = orage avec pluie forte. Quand un orage est observé sans précipitation, on trouve TS seul qui signifie "orage à l'aérodrôme sans précipitation". Dans le code SYNOP par contre, lorsqu'il y a un orage au moment de l'observation avec précipitations, l'observateur qualifie l'intensité de l'orage mais pas celle des précipitations (avec la nuance que j'ai donné plus haut, une forte précipitation pouvant faire basculer dans l'orage fort).

Bref, il faut retenir qu'il n'existe pas de critères officiels stricts et que la détermination reste partiellement subjective, même pour les observateurs professionnels.

Ah oui ! Le An a raison, pour le METAR il n'y a pas d'intensité d'orage indiqué. Je me suis trompé dans mes vieux souvenirs de décodage d'orage avec le "T+" parfois utilisé à la place de TS. Dans ma mémoire déformée, j'avais assimilé le T+ à "orage fort" alors qu'il signifie "orage" comme le TS.Désolé de vous avoir induit en erreur sur le METAR default_clover.gif .

Par contre l'intensité est bien dans les synops utilisés aussi dans IC.

Même si la définition du manuel OMM me semble assez simpliste, je ne savais pas qu'une def donnée dans ce manuel d'obs pour harmoniser la façon de qualifier et de quantifier un phénomène, afin que tous les observateurs parlent de la même chose, n'importe où dans le réseau pro mondial, n'est pas une définition à appliquer de façon rigoureuse pour éviter ces problèmes d'interprétations.

Je ne trouve pas ça très précis pour ce niveau pro, car on pourrait alors douter d'autres observations, si chacun y va de sa petite interprétation dans la description du temps présent pour des paramètres faciles à quantifier (comme par ex la permanence ou non, du son du tonnerre).

Merci pour ces précisions sur les pratiques réelles actuelles sur le terrain.

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Posté(e)
Briord (Vérizieu) - Ain - 281 m

Pour ceux que ça intéresse, quelques manuels d'observations.

http://www.msc-smc.ec.gc.ca/msb/manuals_f.cfm

Dommage que le manobs ne soit plus accessible. C'est celui qui détaille le code SYNOP.

Il faut faire la demande par le biais du mail indiqué. J'ai le manobs en pdf, c'est vraiment super bien détaillé.

@+

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  • 1 month later...

Je me lance, j'ai observé attentivement de nombreux orages à clermont j'essaye donc de me faire ma propre échelle...

Tout en m'intéressant vraiment aux orages depuis cette année :

Orage faible : absence de pluie ou pluie faible, peu d'activité électrique (1 éclair/30.40sec)

Orage modérée : bonne pluie, activité électrique moyenne (1 éclair/20sec).

Orage fort : forte pluie (ligne de grain, grêle possible), activité électrique soutenue 1 (éclair/5.10sec).

Orage violent : forte pluie (ligne de grain et grêle), activité électrique intense (1 éclair/ .3 secondes), dégats

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Je ne partage pas ton pont de vu que je trouve bien trop simpliste.

Par exemple, dans un secteur chaud instable, tu rencontre n général des orages peu pluvieux mais très électrique. A l'inverse en ciel de traine tu rencontres des orages peu électriques, mais qui donnent néanmoins de très fortes averses .

Idem, les orages de changement de masse d'air ne sont pas forcément très électriques, mais leurs rafales peuvent être très destructrices. (Remember 13 Mai 2007).

La plupart des phénomènes ayant tendance à s'entrecroiser; cela empêche de les classer en catégories claires et distinctes.

Idem, si tu prend le cas d'un orage de traine, il pourra occasionner ne serais-ce qu'un seul coup de foudre (de type superblot), qui pourra faire voler en éclat le clocher d'un église.

Je crois, qu'il faut mieux classer les orages selon leurs natures (monocellulaires, simples, à pulsation ect..., multicellulaires) comme le propose Damien Belliard. default_innocent.gif

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Bonjour !

J'aurai aimé savoir, parmi les différents types d'orages s'il y en a qui se rencontrent à des périodes bien précise. Pour affiner un peu, ma zone d'étude comprend le calvados, la haute normandie, la picardie et le nord pas de calais soit 8 départements. La période concernée est mai, juin, juillet, août.

Donc en gros, par exemple est ce que les orages de mai sont différents que ceux d'août (plus ou moins étendu, quel flux principal........)

Merci d'avance.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

C'est une question extrêmement compliqué Fred le Flocon. Je ne pense pas que quiconque ait les connaissances suffisantes pour y répondre, d'autant que ça dépend de chaque région et de la variabilité chaotique de la météo et du climat.

De plus, il faut bien différencier les structures orageuses (mono-multi etc...) des situations orageuses (traine, préfrontal, front ondulant, talweg etc....)

C'est le genre de question qui pourrait faire l'objet d'une thèse de doctorat d'environ 100 pages ta question lol default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Oui, la variabilité du climat est énorme sur une région comme la France.

Donc faire une étude statistique là-dessus je ne suis pas sûr que ça donne des résultats très probants.

Le seul truc c'est que le potentiel chaud et humide augmente bien entre l'hiver et l'été et explique que des bigs-orages type supercellules ou MCS sont pratiquement impossibles en hiver.

Mais sinon, je dirais que tout est possible.

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