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Dix grands fleuves de la planète en péril


david3
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Messages recommandés

Dix grands fleuves de la planète en danger

De nombreux grands fleuves pourraient se tarir en raison du changement climatique et de la construction de barrages, affirme, mardi 20 mars, un rapport du World Wide Fund for Nature (WWF), l'une des principales organisations mondiales de protection de l'environnement. (...) Dix fleuves particulièrement menacés : le Danube en Europe, le Nil en Afrique, le Rio de la Plata et le Rio Grande en Amérique, le Yangtzé, le Mékong, la Salouen, le Gange et l'Indus en Asie, enfin le Murray-Darling en Australie. (...)

"Comme les gouvernements s'inquiètent maintenant de la diminution des ressources en eau à cause du changement climatique, ils construisent de plus en plus de barrages pour en stocker davantage, ce qui a pour résultat de prélever encore plus d'eau des rivières et de créer encore plus de problèmes écologiques"(...)

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...l?xtor=RSS-3244

WWF Report: World's Top 10 Rivers at Risk

The report, World's Top Rivers at Risk, released ahead of World Water Day (22 March), lists the top ten rivers that are fast dying as a result of climate change, pollution and dams.

Télécharger le rapport : http://www.panda.org/news_facts/newsroom/i...m?uNewsID=96520

(Références page 46 à 52 du rapport)

Fleuves en danger : 870 millions d’Asiatiques en première ligne

http://www.lhebdomadaire.info/Fleuves-en-d...-millions-d,968

(...) L’Indus, déjà victime de prélèvements excessifs, est menacé par le réchauffement climatique en raison de sa dépendance des eaux provenant des glaciers himalayens en déclin. De même, la hausse des températures a "potentiellement des effets dévastateurs pour la pêche, la ressource en eau et la paix dans la région africaine aride du Nil-Lac Victoria" (...)

L'Himalaya alimente en eau les 7 plus grands fleuves asiatiques : le Gange, l'Indus, le Brahmapoutre, le Salween, le Mekong, le Yangtze et le Huange He. Les glaciers de l'Himalaya font partie de ceux qui se réduisent le plus vite à cause du réchauffement de la planète.- Quelles seront, dans le contexte d'un environnement qui se réchauffe, les conséquences de la régression des glaciers de montagne sur les fleuves ?

- Quelles seront les conséquences humaines (sociales, économiques, politiques) de ces perturbations ?

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Conflit autour de l’eau, le Yang-Tsé : un réseau navigable gigantesque, artère vitale et fleuve nourricier de la Chine. Le chantier du plus grand barrage du monde sur le site historique des Trois Gorges, qui ne sera terminé qu’en 2009, devrait fournir de l’électricité pour développer les projets industriels de la Chine centrale, mais également bouleverser la vie du fleuve. Le lac, en noyant villes et villages, va créer un déplacement massif de populations rurales. Il va aussi modifier l’équilibre écologique de la plaine en la privant de ses alluvions naturelles et contraindre l’agriculture à se transformer.

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/rubrique-...d_rubrique=9732

Mass balance of glaciers and ice caps: Consensus estimates for 1961-2004

Kaser, G.; Cogley, J. G.; Dyurgerov, M. B.; Meier, M. F.; Ohmura, A.

Geophysical Research Letters, Volume 33, Issue 19

Abstract - Working with comprehensive collections of directly-measured data on the annual mass balance of glaciers other than the two ice sheets, we combine independent analyses to show that there is broad agreement on the evolution of global mass balance since 1960. Mass balance was slightly below zero around 1970 and has been growing more negative since then. Excluding peripheral ice bodies in Greenland and Antarctica, global average specific balance for 1961-1990 was -219 +/- 112 kg m-2 a-1, representing 0.33 +/- 0.17 mm SLE (sea-level equivalent) a-1. For 2001-2004, the figures are -510 +/- 101 kg m-2 a-1 and 0.77+/-0.15 mm SLE a-1. Including the smaller Greenland and Antarctic glaciers, global total balance becomes 0.38 +/- 0.19 mm SLE a-1 for 1961-1990 and 0.98 +/- 0.19 mm SLE a-1 for 2001-2004. For 1991-2004 the glacier contribution, 0.77 +/- 0.26 mm SLE a-1, is 20-30% of a recent estimate of 3.2 +/- 0.4 mm a-1 of total sea-level rise for 1993-2005. While our error estimates are not rigorous, we believe them to be liberal as far as they go, but we also discuss several unquantified biases of which any may prove to be significant.

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il faut surtout regarder une raison encore bien plus directe qui est le pompage de l'eau par l'Homme.

DJ, tu as raison d'insister sur le fait qu'il est nécessaire d'apprendre à économiser l'eau, une ressource vitale.
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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

On peut noter que la construction du barrage des 3 gorges en Chine fut le coup fatal à la disparition du Dauphin Blanc de Chine. La situation du bassin Murray-Darling est vraiment très préoccupante, il s'agit là bas non pas d'une catastrophe annoncée mais qui a déjà lieu. Cousteau y avait fait une expédition dans les années 80, il avait déjà tout prédit...

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Ouais, c'est bien ! Encore une catastrophe chouette ! default_blink.png

Il a bon dos le RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ! Avant de parler de lui, il faut surtout regarder une raison encore bien plus directe qui est le pompage de l'eau par l'Homme.

Oui DJ, marre des posts de récupération de coupures de presse oruentés et mêlant tout et n'importe quoi. Alors, jouons.Le barrage sur le Yang Tsé est purement humain.

Pour l'Indus et l'Himalaya, il vaut mieux lire l'Hindustan Times que Le Monde ou L'hebdomadaire, mais il faut se donner plus de mal.

VK Raina, a leading glaciologist..."Claims of global warming causing glacial melt in the Himalayas are based on wrong assumptions,"

Pour l'Amazone, même Le Monde s'y est mis :

Aussi la baisse du débit de l’Amazone n’étonne-t-elle pas les spécialistes. Certes, la sécheresse constatée aujourd’hui "est importante, mais elle n’est pas aussi élevée que celle de 1998, due au phénomène El Niño 1997-1998 et qui a provoqué de grands incendies dans la forêt amazonienne" , explique Laurence Maurice-Bourgoin, hydrogéochimiste de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), à Toulouse (laboratoire des mécanismes et transferts en géologie). "En 1963, une sécheresse très forte liée à El Niño s’est également produite" , rappelle-t-elle.

Le débit des eaux du fleuve Amazone est corrélé à une pluviométrie très influencée par les variations des températures de surface de l’océan Pacifique tropical et de l’océan Atlantique tropical.

SourceCela pour un sujet qui relève d'environnement et société et encore pour une part seulement.
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Pour l'Indus et l'Himalaya, il vaut mieux lire l'Hindustan Times que Le Monde ou L'hebdomadaire, mais il faut se donner plus de mal.

On peut lire dans l'article que tu cites :"(...) the fact that the carbon dioxide radioactive forcing has increased by 20 per cent (...)"

Le forçage radioactif du C02 ?

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On peut lire dans l'article que tu cites :

"(...) the fact that the carbon dioxide radioactive forcing has increased by 20 per cent (...)"

Le forçage radioactif du C02 ?

Je me fous complètement et définitivement d'une coquille de prote.Pour relever cela il faut être du genre à regarder le doigt et pas la lune.
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David3 comme le WWF et Green Peace ont besoin de catastrophes pour vivre, le premier pour animer ce forum, les autres pour récolter des subsides et survivre.

Les nappes s'assèchent, les fleuves se tarissent, les zones côtières se salent....Mais où est donc passé l'eau douce sur cette planète?

David3, si tu as des idées ne nous laissent pas dans l'expectative; que faut-il faire par exemple pour les alternatives suivantes:

-construire des barrages en Chine pour faire de l'électricité ou brûler du charbon?

-faire des barrages pour irriguer ou assécher les nappes fossiles ?

-se lancer dans le biocarburant et asperger la Beauce ou continuer à brûler le pétrole?

-passer aux OGM ou polluer les nappes?

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On peut lire dans l'article que tu cites :

"(...) the fact that the carbon dioxide radioactive forcing has increased by 20 per cent (...)"

Le forçage radioactif du C02 ?

Au fait , comme vous pouvez le constater dans le copier coller ci-dessous, celui qui prononce ces absurdités est le docteur Pachouri, chaiman à l'IPCC

However, Dr RK Pachouri, Chairman, Inter-Governmental Panel of Climatic Change said it’s recently released fourth assessment report has recorded increased glacier retreat since the 1980s.

This he said was due to the fact that the carbon dioxide radioactive forcing has increased by 20 per cent particularly after 1995.

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Que faut-il faire par exemple pour les alternatives suivantes :

1 -construire des barrages en Chine pour faire de l'électricité ou brûler du charbon?

2 -faire des barrages pour irriguer ou assécher les nappes fossiles ?

3 -se lancer dans le biocarburant et asperger la Beauce ou continuer à brûler le pétrole?

4 -passer aux OGM ou polluer les nappes?

Ce sont des questions très intéressantes mais cependant à mon sens mal posées :1 - Pour produire de l'électricité, il n'y a pas que le charbon et l'hydraulique (je ne vais pas faire la liste des autres alternatives, elles sont connues) - De plus la régression des glaciers himalayens qui a une forte probabilité de se poursuivre dans les années à venir risque de rendre difficile le fonctionnement en continu des centrales hydroélectriques (idem en Europe et ailleurs)

2 - Tu oublies une option qui s'inscrit dans le long terme : lutter contre le réchauffement climatique au niveau mondial pour tenter de réduire l'ampleur des perturbations. Et ça, c'est urgent (GIEC).

3 - Tu as raison de mettre en avant le principal problème des biocarburants : une forte consommation de l'espace. Fort heureusement, les nouvelles filières permettent de ne pas rentrer en compétition avec les cultures à vocation alimentaire.

4 - Passer à une agriculture plus respectueuse de l'environnement.

Les OGM, pourquoi pas, mais ils ne vont pas résoudre tous nos problèmes, loin de là.

Tes propositions constructives sont les bienvenues dans l'optique de trouver des moyens pour réduire les impacts et l'ampleur de cette crise annoncée.

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On peut noter que la construction du barrage des 3 gorges en Chine fut le coup fatal à la disparition du Dauphin Blanc de Chine. La situation du bassin Murray-Darling est vraiment très préoccupante, il s'agit là bas non pas d'une catastrophe annoncée mais qui a déjà lieu. Cousteau y avait fait une expédition dans les années 80, il avait déjà tout prédit...

Oui, les conséquences sur la biodiversité sont aussi à prendre en compte."Le dauphin de Chine (Lipotes vexillifer) est un dauphin d'eau douce qui vivait jusqu'à fin 2006 uniquement dans le fleuve Chang Jiang en Chine. C'est le seul membre de son genre. La construction du barrage des Trois Gorges a altéré l'habitat du dauphin de Chine. Il était alors presque certain que l'espèce serait éteinte avant la fin de la décennie."

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dauphin_de_Chine

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L'Himalaya alimente en eau les 7 plus grands fleuves asiatiques : le Gange, l'Indus, le Brahmapoutre, le Salween, le Mekong, le Yangtze et le Huange He. Les glaciers de l'Himalaya font partie de ceux qui se réduisent le plus vite à cause du réchauffement de la planète.

- Quelles seront, dans le contexte d'un environnement qui se réchauffe, les conséquences de la régression des glaciers de montagne sur les fleuves ?

- Quelles seront les conséquences humaines (sociales, économiques, politiques) de ces perturbations ?

r/fr/rubrique-...d_rubrique=9732

La diminution du débit des fleuves conséquence du retrait des glaciers est une affirmation fondée sur deux idées fausses :

  • Tant que le glacier existe, le retrait du glacier produisant plus d'eau a tendance à augmenter et non pas diminuer le débit.
  • L'affirmation présuppose que l'eau provient des glaciers, sans tenir compte du fait que ces glaciers doivent être alimentés par les précipitations. Que le glacier existe ou n'existe pas, le débit des fleuves est donc déterminé par ces dernières. En première approximation : le débit augment en période de réchauffement, et diminue en période de refroidissement. Pas de chance pour les alarmistes...

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Au fait , comme vous pouvez le constater dans le copier coller ci-dessous, celui qui prononce ces absurdités est le docteur Pachouri, chaiman à l'IPCC :

"However, Dr RK Pachouri, Chairman, Inter-Governmental Panel of Climatic Change said it’s recently released fourth assessment report has recorded increased glacier retreat since the 1980s.This he said was due to the fact that the carbon dioxide radioactive forcing has increased by 20 per cent particularly after 1995."

Non the fritz, le Président du GIEC n'a pas parlé de "forçage radioactif". Le journaliste de l'Hindustan Times a mal compris, et a confondu "radiatif" avec "radioactif". Cela revèle simplement qu'il maîtrise, à l'évidence, assez mal le dossier climatique.
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Consernant le Nil je ne pense pas que le barrage soit une bonne chose les crues ammenaient des limons et la réserve d'eau du barrage est utilisé que pour faire de la houille blanche.

Des immeuble sont construits dans le lit du nil au Caire sur de la terre bien noire dommage ! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Tiens! ici certains nous indiquaient qu'avec le Réchauffement Climatique le cycle de l'eau serait augmenté et qu'il pleuvrait davantage, et là dedans certains qui nous expliquent farouchement les mécanismes radiatifs des Gaz à Effet de Serre.

Pire encore, les sceptiques ou les négateurs comme Marcel Leroux ou autres ici qui nient les effets néfastes du Réchauffement venaient doctement nous expliquer que l'on pourrait mettre davantage de terres en culture, que l'Afrique verrait ses précipitations augmenter et que le Sahara reverdirait.

Maintenant on vient nous expliquer qu'avec la fonte des glaciers des fleuves sont menacés, mais autant que je sache ceci est le résultat avant tout d'un déficit pluviométrique, s'il pleuvait davantage ces fleuves là seraient alimentés, au moins pour les fleuves comme l'Amazone ou le Nil ou le Mékong.

Pour les fleuves Himalayens, il ne pleut pas au dessus de 6000 m, jamais, même avec le Réchauffement, donc il y a moins de nivosité en altitude et moins de pluviosité plus bas.

Ce qui montre la validité de certaines théories, le climat se réchauffe n'égale pas plus de vapeur d'eau, en tout cas au moins elle ne se condense pas en précipitations, mais on passe peut être aussi à coté de l'essentiel, point sur lequel je me suis accroché avec Charles Muller, la pression démographique devient excessive sur la planète et les écosystèmes, d'où une seule réponse, la décroissance démographique devient une urgence, n'en déplaise aux économistes et à leur phobie du financement des retraites, et l'entrée dans une décroissance de la production et de la consommation tous azimuts est aussi la nécessité qui va avec, n'en déplaise aux mêmes économistes d'ailleurs.

La vérité est ailleurs...

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La diminution du débit des fleuves conséquence du retrait des glaciers est une affirmation fondée sur deux idées fausses :

Cela reste à démontrer.
Tant que le glacier existe, le retrait du glacier produisant plus d'eau a tendance à augmenter et non pas diminuer le débit.

C'est exactement ce qu'indique Jennifer Morgan, directrice du programme global du changement climatique au WWF :"La fonte rapide des glaciers de l'Himalaya va dans un premier temps augmenter le débit des cours d'eau causant de grandes crues"

La fonte des glaciers himalayens risque de provoquer de fortes inondations en Chine, en Inde et au Népal dans un premier temps.

L'affirmation présuppose que l'eau provient des glaciers, sans tenir compte du fait que ces glaciers doivent être alimentés par les précipitations. Que le glacier existe ou n'existe pas, le débit des fleuves est donc déterminé par ces dernières.

Jennifer Morgan : "Mais dans quelques dizaines d'années, la situation va changer et le niveau d'eau va baisser, ce qui aura de graves répercussions économiques et environnementales pour les habitants de l'ouest de la Chine, du Népal et du nord de l'Inde" C'est vraiment logique : plus ça chauffe, plus les glaciers régressent (c'est ce que l'on observe aujourd'hui), et plus il y a d'eau de fonte à alimenter les fleuves. Mais passé un seuil au niveau de la régression des glaciers, la situation s'inverse, et les fleuves peuvent alors s'assècher en période de faibles précipations, période où l'eau provenant de la fonte des glaciers est précieuse. Les glaciers de l'Himalaya sont une source d'eau pour sept des plus grands cours d'eau asiatiques: le Gange, l'Indus, le Brahmapoutre, le Salween, le Mekong, le Yangtze et le Huange He.

En première approximation : le débit augment en période de réchauffement, et diminue en période de refroidissement. Pas de chance pour les alarmistes...

Ton approximation est trop grossière. Il en résulte que tes conclusions sont erronées.Pour bien comprendre les enjeux en zone asiatique, voici un rapport de synthèse de référence :

An Overview of Glaciers, Glacier Retreat, and Subsequent Impacts in Nepal, India and China

http://assets.panda.org/downloads/himalaya...sreport2005.pdf

This report was compiled by Joe Thomas K and Sandeep Chamling Rai based on the following country reports:

Nepal

‘Nepalese Glaciers, Glacier Retreat and its Impact to the Broader Perspective of Nepal’

Dr. Arun. B. Shrestha, Hydrologist-Engineers, Snow and Glaciers Hydrology Unit, Department of Hydrology and Meteorology (DHM)/Ministry of Science and Technology, Kathmandu Nepal.

India

‘Status review of possible Impacts of Climate Change on Himalayan Glaciers, Glaciers retreat and its subsequent impacts on fresh water regime’

Dr. Rajesh Kumar, HIGHICE-India Glacier Research group, SES, JNU, New Delhi

China

‘An Overview of Glaciers, Retreating Glaciers, and Their Impact in the Tibetan Plateau’

Yongping Shen, Cold and Arid Regions Environmental and Engineering Research Institute (CAREERI), Chinese Academy of Sciences (CAS), Lanzhou 730000, China

Quelques 202 références consultables en fin de rapport.

[Message édité à la demande de Marot : dans l'espoir qu'il participe à présent au débat de manière constructive

- David ]

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...

Quelques références :

1. Ageta, Y. and Higuchi, K. (1984). Estimation of Mass Balance Components of a Summer Accumulation Type Glacier in the Nepal Himalaya, Geografiska Annal, Vol.66 (A3): pp 249-255. etc.

On a besoin d'arguments, pas de copiés-collés.

***modéré***

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Marot, tes post n'apportent rien à cette discussion qui, je le rappelle, a pour objectif de tenter de répondre aux questions suivantes :

- Quelles seront, dans le contexte d'un environnement qui se réchauffe, les conséquences de la régression des glaciers de montagne sur les fleuves ?

- Quelles seront les conséquences humaines (sociales, économiques, politiques) de ces perturbations ?

Merci à l'avenir de participer dans un esprit constructif ou alors de t'abstenir.

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(...) Mais on passe peut être aussi à coté de l'essentiel, point sur lequel je me suis accroché avec Charles Muller, la pression démographique devient excessive sur la planète et les écosystèmes, d'où une seule réponse, la décroissance démographique devient une urgence, n'en déplaise aux économistes et à leur phobie du financement des retraites, et l'entrée dans une décroissance de la production et de la consommation tous azimuts est aussi la nécessité qui va avec, n'en déplaise aux mêmes économistes d'ailleurs.

Merci pour cette analyse Torrent : en effet la Terre n'est pas plate, n'en déplaise à certains idéologues. J'ai bien l'impression, effectivement, que tu vas à l'essentiel. Voici un texte du généticien Albert Jacquart (spécialiste de la génétique des populations) qui va dans ton sens :Finitude de notre domaine

http://www.monde-diplomatique.fr/2004/05/JACQUARD/11175 (un très beau texte)

Extrait : "(...) Quelques optimistes imaginent que nous pourrons échapper à cette finitude en allant nous installer sur une autre planète. Mais nous connaissons bien celles du système solaire, aucune ne pourrait abriter durablement l’humanité ; quant à celles qui gravitent autour d’autres étoiles, elles sont si éloignées que l’aller-retour d’un explorateur exigerait plusieurs siècles. La sagesse est d’admettre que nous sommes définitivement assignés à résidence sur la Terre. Il faut nous organiser en tenant compte des contraintes que cela nous impose. (...)"

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Marot, tes post n'apportent rien à cette discussion qui, je le rappelle, a pour objectif de tenter de répondre aux questions suivantes :

- Quelles seront, dans le contexte d'un environnement qui se réchauffe, les conséquences de la régression des glaciers de montagne sur les fleuves ?

- Quelles seront les conséquences humaines (sociales, économiques, politiques) de ces perturbations ?

Merci à l'avenir de participer dans un esprit constructif ou alors de t'abstenir.

Je ne répondrai pas à ce type de questions dans ce forum.Sur l'esprit constructif, le donneur de consignes est invité à ne pas s'appesantir sur une coquille d'imprimerie.

Dans le droit fil de mon premier texte qui citait l'Hindustan times et Le monde un complément de National geographic, 11 septembre 2006.

Some glaciers in Pakistan's Upper Indus River Basin appear to be growing, and a new study suggests that global warming is the cause.

Quelques extraits seulement (!) :

"One of the surprising results we found was a downward trend in summer temperatures," said David Archer, study co-author and a hydrologist at Newcastle University in the United Kingdom.

It may take many years to understand climate change's lasting effects on Pakistan's glaciers.

But Archer hopes for much more immediate payoff from the recently published climate data.

"We're not entirely sure what long-term climate change trends will do," he said.

Bref, les discours ne sont pas du tout unanimes.

De plus, pour éviter toute ironie déplacée dui même, ce post est dans la même ligne que celui que j'ai placé ici ce jour à 15h 04 citant l' Hindustan Times et Le Monde, sans avoir reçu de contradiction, sauf à avoir vu relever une coquille d'imprimerie qui ne méritait pas ces débordements.

J'attends de lire, ici j'espère, une étude scientifique solide et globale sur le comportement des glaciers Himalayens.

Je n'en ai pas trouvé encore moi-même.

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J'attends de lire, ici j'espère, une étude scientifique solide et globale sur le comportement des glaciers Himalayens. Je n'en ai pas trouvé encore moi-même.

Je t'invite à lire ce rapport de synthèse :An Overview of Glaciers, Glacier Retreat, and Subsequent Impacts in Nepal, India and China

http://assets.panda.org/downloads/himalaya...sreport2005.pdf

Les références scientifiques indiquées sont solides et le WWF, qui travaille étroitement avec les scientifiques, fait un travail de grande qualité.

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Dans le droit fil de mon premier texte qui citait l'Hindustan times et Le monde un complément de National geographic, 11 septembre 2006.

Some glaciers in Pakistan's Upper Indus River Basin appear to be growing, and a new study suggests that global warming is the cause.

Quelques extraits seulement (!) :

"One of the surprising results we found was a downward trend in summer temperatures," said David Archer, study co-author and a hydrologist at Newcastle University in the United Kingdom.

It may take many years to understand climate change's lasting effects on Pakistan's glaciers.

But Archer hopes for much more immediate payoff from the recently published climate data.

"We're not entirely sure what long-term climate change trends will do," he said. Bref, les discours ne sont pas du tout unanimes.

Intéressant : c'est un peu le même processus qu'au centre de l'Antarctique. Le réchauffement conduit, dans ce cas précis et localement, à une augmentation des précipitations neigeuses, d'où une croissance des glaciers en question. Mais cette évolution des glaciers de montagne semble marginale, tant en zone himalayenne qu'ailleurs (Alpes, Andes etc.). Voir pour cela la synthèse de Kaser et al citée dans le premier post de cette discussion." Meteorological data compiled over the past century show that winter temperatures have been rising in parts of the Western Himalaya, Karakoram, and Hindu Kush mountain ranges (map of Pakistan). But the region's winter snowfall, which feeds the glaciers, has been increasing. And average summer temperatures, which melt snow and glaciers, have been dropping."
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En lisant le rapport WWF, on constate que sur les dix grands fleuves en question, seuls deux seraient menacés par le RC (Nil et Indus). Les huit autres menaces ne concernent pas le climat (mais la pollution, les barrages, la surexploitation de l'eau, les introductions de nouvelles espèces, etc.).

Sur l'Indus, l'autre document du WWF 2005 indique qu'un modèle hydro-climatique (le seul ayant tourné apparemment) prévoit pendant 5 décennies une augmentation du débit, suivie ensuite d'une baisse du débit. Cela laisse deux générations pour s'adapter à une éventuelle pénurie locale d'eau si le réel confirme cette évolution.

Sur le Nil, le document WWF 2006 indique que les modèles prévoient... entre 30% d'augmentation du débit et 78 % de baisse. Autant dire que les modèles ne prévoient rien, puisqu'ils ne convergent pas et ne s'accordent même pas sur le signe du changement attendu.

Comme cet exemple du Nil le rappelle, les projections hydrologiques et les projections régionales sont pour l'instant médiocres (c'est-à-dire que les modèles divergent encore beaucoup et que leurs conclusions ne peuvent être considérées comme robustes). Partant de là, on ne peut guère prendre la variable climatique comme une aide solide à la décision aujourd'hui. Au-delà le souhait de gérer de la manière la plus efficiente et la plus propre possible l'eau disponible selon les besoins locaux et l'équilibre des milieux, il est difficile d'énoncer autre chose que des généralités, sauf si nous avons la chance d'avoir parmi nos participants une personne ayant étudié de près ces questions.

En tout cas, selon le WWF, le climat n'est pas pour l'instant le problème majeur des fleuves analysés, et l'hydro-électricité n'est pas une solution au fossile (une de moins, pas de pot).

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